‘Mockery of science’: US experts blast Trump climate report

A report commissioned by the Trump administration that disputes the scientific consensus on human-caused climate change mimics tactics once used by the tobacco industry to manufacture doubt, leading US experts said Tuesday.In a sweeping 440-page rebuttal, 85 scientists accused the government of relying on a small group of handpicked contrarians who drew on discredited research, misrepresented evidence, and bypassed the peer review process to reach pre-determined conclusions.The Trump administration’s 150-page report was published on the Department of Energy’s website in late July to support the administration’s proposal to overturn the 2009 “Endangerment Finding” — a bedrock determination that underpins much of the federal government’s authority to curb greenhouse gas emissions.”This report makes a mockery of science,” Andrew Dessler, a climate scientist at Texas A&M University and one of the co-authors, wrote in a statement.”It relies on ideas that were rejected long ago, supported by misrepresentations of the body of scientific knowledge, omissions of important facts, arm waving, anecdotes, and confirmation bias. This report makes it clear DOE has no interest in engaging with the scientific community.”Entitled “A Critical Review of Impacts of Greenhouse Gas Emissions on the US Climate,” the DOE document made sweeping claims: that extreme weather events linked to human-caused emissions were not increasing, US temperatures were not rising, and that higher carbon dioxide levels would benefit agricultural productivity.The rebuttal marshals experts from multiple disciplines to challenge each assertion.”Contrary to the authors’ claims, the human-induced global warming signal is clearly discernible in all-time high and low temperature records over the continental United States and throughout the world,” scientists wrote in one example.On agriculture, the rebuttal notes that while elevated carbon dioxide can sometimes spur greater yields in isolation, rising heat and shifting rainfall patterns are expected to cause overall declines.The DOE report also downplays the threat of ocean acidification, stating that “life in the oceans evolved when the oceans were mildly acidic” billions of years ago. But according to the rebuttal, this is “irrelevant for evaluating whether current or near-future conditions are suitable for modern ecosystems to continue,” since complex multi-cellular life had not evolved at the time.Since returning to office in January, President Donald Trump has gone far beyond the pro-fossil fuel agenda of his first term.Republicans recently passed legislation titled the “Big Beautiful Bill” which gutted clean energy tax credits established under former president Joe Biden, while opening ecologically sensitive areas to expanded fossil fuel development.Trump has also withdrawn the United States from the Paris Agreement on climate and is pressing America’s fossil fuel agenda abroad — requiring the EU in its trade deal to buy more US liquefied natural gas and pressuring the World Bank to stop prioritizing climate change.

Rave party dans l’Aude: les fêtards s’en vont sous surveillance policière

Les participants à la rave party, dans une partie de l’Aude touchée par un vaste incendie début août, ont démonté leur installation et quittent le site mardi après-midi, sous une surveillance policière, à la suite d’incidents lundi soir entre fêtards et villageois excédés.”Ils sont en train de partir. Ils avaient jusqu’à 14h00 (ultimatum du ministre de l’Intérieur, ndlr) mais ils ont commencé à partir vers 13h00. Il reste encore 400 ou 500 personnes. Il n’y a plus de tension”, a déclaré à l’AFP le maire de Fontjoncouse, Christophe Tena.Lors d’un point-presse, le préfet de l’Aude Alain Bucquet a indiqué qu’il s’agissait d’une “évacuation sous contrainte sans recours à la force”. Il a souligné que de la drogue, des groupes électrogènes et audio, avaient été saisis et que plus de 1.000 fêtards avaient été verbalisés.La rave party a débuté vendredi soir dans une plaine agricole située entre Fontjoncouse et Coustouge, des villages au cœur d’une zone sinistrée par le gigantesque incendie qui a parcouru 16.000 hectares dans l’Aude du 5 au 10 août, et a notamment détruit 36 habitations et tué une personne.Mardi matin, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau avait “donné quelques heures à ces individus pour quitter les lieux”.- Scène de violence -Lundi en fin de journée, CRS et gendarmes ont dû s’interposer entre des participants à la “Free Party From Dusk Till Dawm” et un groupe d’agriculteurs et de villageois, venus avec tracteurs et bulldozer, pour les déloger. Il n’y a pas eu d’interpellations ni de blessés, selon les autorités.Sur une vidéo diffusée par le quotidien local L’Indépendant, on voit, au milieu de cris, un groupe d’hommes avec des bâtons casser des vitres de voitures, puis l’un d’entre eux frapper avec son bâton l’un des fêtards. Ces derniers ripostent avec des projectiles qu’ils ramassent par terre.Dans la nuit de lundi à mardi, la rave party s’est poursuivie dans le calme, puis la musique a été éteinte dans la matinée.Mardi matin, la préfecture de l’Aude avait dénombré 900 personnes, après un pic de 2.500 participants au cours du week-end.”Ils sont en file indienne sur le chemin de la sortie. ils passent un point de contrôle des gendarmes, où ils vont leur dresser une contravention. Il y en a pour plusieurs heures”, a ajouté le maire de Fontjoncouse, qui avait dénoncé dans un premier temps l’inaction des forces de l’ordre face au rassemblement illégal.Le préfet lui a indirectement répondu lors de son point-presse à Fontjoncouse en expliquant que “les individus (étaient) arrivés massivement, ce qui ne nous a pas permis de nous opposer à leur arrivée”, rappelant également que dans les opérations de maintien de l’ordre un principe prévaut: “ne pas créer un trouble supérieur à celui qu’on fait cesser”.- “Indécence” -Une habitante de Cascastel, village voisin de Fontjoncouse, est soulagée que la rave soit terminée. “J’en ai fait des rave, témoigne-t-elle, je n’ai pas de problème avec le bruit, mais il faut faire preuve de compréhension, ce n’était pas le moment, ni l’endroit, il y a une indécence par rapport aux gens qui ont souffert” de l’incendie.Un tel rassemblement “ça abîme encore plus le sol, la faune et la flore, les gens ici sont épuisés, ils ont plus besoin d’aide pour enlever ce qui a brûlé”, poursuit-elle, en mentionnant aussi “les déjections” de 2.500 personnes.”C’est déplacé. On est dans le désespoir complet. C’est lamentable”, a regretté pour sa part Fabien Vergnes, viticulteur à Tournissan, un autre village affecté par l’incendie géant.Dans ce contexte, M. Retailleau avait estimé lundi soir sur TF1 que l’organisation de rave parties doit devenir “un délit et non pas seulement une contravention”, précisant vouloir s’inspirer de la “législation très dure” adoptée il y a trois ans par l’Italie.

Rentrée télé: 4 millions de téléspectateurs pour Salamé, jusqu’à 1,5 million pour Hanouna

Pour ses débuts au 20H00 de France 2, Léa Salamé a été regardée lundi soir par 4 millions de téléspectateurs en moyenne, toujours loin derrière le JT de TF1 (5,4 millions), selon les chiffres de Médiamétrie publiés mardi.L’autre star qui faisait sa rentrée télé, Cyril Hanouna, a attiré entre 1,3 et 1,5 million de téléspectateurs durant la dernière heure de sa nouvelle émission “Tout beau tout 9” sur W9, de 20H15 à 21H15.Léa Salamé, ex-star de la matinale de la radio France Inter, a pris les rênes du JT de France 2 à la place d’Anne-Sophie Lapix. Elle a pour mission de combler l’écart d’audience qui s’est creusé avec le JT de TF1 présenté par Gilles Bouleau.Pour ses débuts, elle a réalisé un score qualifié de “décevant” par le site spécialisé Puremédias, qui relève tout de même que “le 20 heures de France 2 n’avait pas atteint les 4 millions de téléspectateurs depuis le 5 mai”.”L’année dernière, pour sa rentrée le mercredi 4 septembre 2024, Anne-Sophie Lapix avait convaincu 4,03 millions de fidèles”, relève Puremédias.Le premier JT de Léa Salamé a réalisé une part d’audience (PDA, proportion des téléspectateurs qui le suivaient) de 21,1%, contre 28,7% pour celui de Gilles Bouleau.Tous ces chiffres correspondent à la première partie des deux journaux. Sur la seconde, durant laquelle Gilles Bouleau interviewait le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, TF1 est toujours largement en tête (5,4 millions contre 3,7 millions pour France 2).Pour sa part, Cyril Hanouna a fait un retour en direct à la télévision six mois après l’arrêt de sa précédente émission, “Touche pas à mon poste” (“TPMP”) sur C8.Cette chaîne, qui a cumulé 7,6 millions d’euros d’amendes à cause des dérapages de son animateur vedette, a cessé d’émettre après le non-renouvellement de sa fréquence par l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel.Entouré de ses chroniqueurs, Cyril Hanouna a proposé lundi une émission proche de celle qu’il présentait précédemment. Découpée en plusieurs parties, elle a attiré de 800.000 téléspectateurs (6,8% de PDA) entre 18H25 et 19H15 à 1,5 million (7,7% de PDA) entre 21H00 et 21H15, tranche la plus suivie.Bien que les comparaisons soient difficiles en raison des découpages, ces ordres de grandeur sont comparables à ceux des audiences de “TPMP”.Le concurrent direct de “Tout beau tout 9”, “Quotidien” (sur TMC), a pour sa part été suivi par 1,2 million de téléspectateurs de 20H10 à 21H05 (6,4% de PDA) et 1,7 million de 21H05 à 21H20 (8,7% de PDA).Enfin, la dernière nouveauté de cette rentrée télé était la naissance de la chaîne NOVO19 (groupe Ouest-France).Son lancement à 18H00 a attiré 312.000 téléspectateurs (3,8% de PDA), a-t-elle indiqué dans un communiqué. Son journal à 18H10 en a ensuite réuni 193.000 (2,1% de PDA) puis son talk show à 18H25 140.000 (1% de PDA).

Un an après la mort d’Alain Delon, l’un de ses fils dénonce le dernier testament de l’acteur

La guerre fratricide des enfants du “Samouraï” reprend: Alain-Fabien Delon, plus jeune fils de la star du cinéma Alain Delon, décédé en 2024, a saisi la justice pour faire annuler le dernier testament de son père, plus favorable à sa sœur Anouchka.Dans cette nouvelle procédure, une première audience civile de mise en état se tiendra le 9 mars 2026 devant le tribunal judiciaire de Paris, a indiqué à l’AFP Me Christophe Ayela, visé par l’assignation en tant que l’un des trois exécuteurs testamentaires d’Alain Delon, confirmant des informations du journal Le Monde et de RTL.Légende du cinéma mondial, Alain Delon est mort le 18 août 2024 dans sa propriété de Douchy (Loiret). D’une santé déclinante au cours de ses dernières années, l’icône de “M. Klein” et de “La Piscine” a vu ses enfants se déchirer autour de sa santé et de son héritage.La procédure civile engagée à Paris par Alain-Fabien, 31 ans, le plus jeune des trois enfants Delon, “vise à demander l’annulation du testament du 24 novembre 2022 et d’une donation du 22 février 2023 au motif d’une incapacité de M. Delon à prendre une décision” à la suite d’un accident vasculaire cérébral (AVC) survenu en 2019, a expliqué Me Ayela.Remplaçant un précédent testament de 2015, le testament de 2022 d’Alain Delon, de droit suisse, amende le précédent en faisant notamment d’Anouchka Delon l’unique héritière du droit moral du “Guépard”. Spécificité du droit d’auteur français, le droit moral confère à Anouchka Delon, 34 ans, un droit perpétuel au contrôle de l’image et des œuvres de son père.La transaction de février 2023 concerne elle une donation d’Alain Delon à Anouchka de 51% des parts de sa société détentrice de ses droits à l’image et de marque.- Crépuscule douloureux -Alain-Fabien Delon “entend solliciter l’annulation de ces actes, dès lors que M. Alain Delon ne disposait plus à leurs dates respectives du discernement nécessaire” à la suite de son AVC de 2019, selon l’assignation envoyée la semaine dernière à son frère Anthony et à sa sœur, ainsi qu’aux trois exécuteurs testamentaires.L’état de santé d’Alain Delon était si dégradé à la fin de sa vie que la justice française avait ordonné en janvier 2024, huit mois avant sa mort, un placement sous curatelle renforcée pour une durée de 60 mois.”Je veux déclencher une médiation pour mettre un terme à tout cela car Alain Delon n’aurait absolument pas aimé que ses enfants se déchirent sur le testament, et j’ai bon espoir d’y arriver”, a déclaré à l’AFP Christophe Ayela.Contactés par l’AFP, les avocats d’Anthony et Anouchka Delon n’ont pas souhaité commenter ou n’ont pas donné suite dans l’immédiat.L’AVC qui a frappé Alain Delon à l’été 2019 à l’âge de 83 ans a marqué le début du douloureux crépuscule du géant du cinéma français, rarissime au cinéma depuis la fin des années 1990.Opéré à la Pitié-Salpêtrière à Paris, il était resté trois semaines en soins intensifs, avant de se reposer dans une clinique en Suisse.Alain Delon n’a plus fait d’apparitions publiques ensuite, donnant de rares nouvelles sur des photos de famille postées par ses enfants sur les réseaux sociaux. Les dernières années de sa vie ont été marquées par les querelles juridiques et médiatiques de ses trois enfants autour de sa prise en charge, en Suisse ou en France.

Trump vows to end crime in ‘most dangerous city’ Chicago

US President Donald Trump vowed Tuesday to quickly and dramatically reduce crime in Chicago, hinting at sending federal troops into what he branded the “most dangerous city in the world.””I will solve the crime problem fast, just like I did in DC,” Trump posted on his Truth Social platform, referring to his deployment of National Guard reservists to the US capital beginning last month. “Chicago is the worst and most dangerous city in the World, by far,” he said, adding that JB Pritzker, the Democratic governor of the state of Illinois where Chicago is located, “needs help badly, he just doesn’t know it yet.”Trump cited what he described as the latest crime statistics from America’s third-largest city: Some 54 people shot in Chicago over the holiday weekend, including eight deaths, with similar figures for the previous two weekends.”Chicago will be safe again, and soon,” he said.Trump followed up with a provocative, all-caps post: “CHICAGO IS THE MURDER CAPITAL OF THE WORLD!”The abrasive comments come as the Republican leader repeatedly threatens to send thousands of US military personnel into Democratic strongholds like Chicago and Baltimore, cities he has slammed as high-crime zones flooded with undocumented immigrants.Pritzker has clashed with Trump in recent days, accusing the president of launching “an invasion” with the deployments as he seeks to boost his anti-crime, anti-immigration agenda.Thousands of National Guard troops and US Marines were deployed to Los Angeles beginning in June, intended to assist police as they cracked down on protests and unrest over Trump’s sweeps for undocumented migrants.Trump also ordered the deployment of the National Guard into Washington in August, and has claimed the move improved city safety.He has said such a deployment could dramatically reduce crime in Chicago, home to some 2.7 million people and one of the country’s most diverse cities.- President as police chief? -The unprecedented steps are being challenged in federal court.On Tuesday a federal judge declared that Trump effectively violated the law when he used troops in Los Angeles, and barred the Pentagon from ordering National Guard reservists or Marines to perform police functions including arrests, security patrols or searches and seizures.Judge Charles Breyer of the District Court in San Francisco warned in his ruling that Trump appears intent on “creating a national police force with the President as its chief.”Breyer’s injunction, however, would only come into force on September 12, potentially leaving an opening for the conservative-majority US Supreme Court to rule on the case.As Chicago residents braced for a possible intervention by Trump — reportedly as early as this week — its Democratic mayor delivered a spirited defense of the Windy City.”No federal troops in the city of Chicago! No militarized force in the city of Chicago!” Mayor Brandon Johnson said Monday at a rousing Labor Day rally.”We’re going to take this fight across America, but we’ve got to defend the home front first,” he added.Protesters also marched through parts of Chicago on Monday in a “Workers over Billionaires” rally that also saw people vocalize their opposition to Trump sending troops into the city.

En réponse à la crise du logement, le Royaume-Uni construit de nouvelles villes

La ville nouvelle de Northstowe, en Angleterre, prend peu à peu forme : d’ici à 20 ans, elle devrait compter 30.000 habitants, dix fois plus qu’aujourd’hui. Un modèle pour l’ambitieux projet du gouvernement visant à répondre à la pénurie de logements au Royaume-Uni.Le Premier ministre travailliste Keir Starmer, élu en juillet 2024, a promis un million et demi de nouveaux logements d’ici à 2029.La plupart seront construits en étendant des développements urbains existants mais il s’est également engagé à commencer à travailler sur la “prochaine génération” de villes nouvelles au Royaume-Uni.L’action du gouvernement travailliste réformateur de Clement Attlee (1945-1951), qui a notamment mis en place le NHS, le système public de santé, est une source d’inspiration. Il a ouvert la voie à la construction dans les années 1960 de ce qui est sans doute la ville nouvelle la plus célèbre du Royaume-Uni : Milton Keynes, au nord de Londres, qui compte actuellement plus de 250.000 habitants et dont le modèle est souvent critiqué. Lorsque Milton Keynes a été bâtie, la voiture était reine et l’avenir du shopping était pensé à l’intérieur d’immenses centres commerciaux.Aujourd’hui, les urbanistes accordent davantage d’importance à la biodiversité, note Katja Stille, de l’agence Tibbalds chargée de l’aménagement de Northstowe, dans le centre de l’Angleterre.”Le monde est très différent de (celui de) cette époque”, souligne-t-elle auprès de l’AFP.Avec ses espaces verts, ses pistes cyclables, ses lacs et ses connexions de transport, Northstowe, à une vingtaine de kilomètres de Cambridge, se présente comme une cité nouvelle “saine” engendrant de “faibles émissions de carbone”.Le site, qui est en cours de développement sur une ancienne caserne de la Royal Air Force, a accueilli ses premiers résidents en 2017. Environ 1.600 logements sont désormais occupés. Une fois achevée, la ville en comptera 10.000 ainsi que huit écoles.- “Un défi” -“Je suis vraiment enthousiaste pour l’avenir”, dit Jason Benedicic, un consultant en informatique devenu maire de Northstowe cette année, vantant notamment l’esprit de communauté qui y règne.Ce quadragénaire a emménagé en 2020 avec sa conjointe et leur enfant dans cette ville, plus abordable que Cambridge.A Northstowe, il n’y a actuellement ni magasin ni cabinet médical. Mais le projet est de transformer un champ en “un centre ville vivant”. “Ce serait bien d’avoir un coiffeur”, juge Jason Benedicic.Stephen Brewer, 68 ans, gère le Tap and Social, le seul café-bar local, qui a ouvert en avril 2024.Il est fier d’être un pionnier mais ne serait pas opposé à un peu de concurrence. “Cela ne nous fait pas peur”, dit-il. Le Royaume-Uni est confronté, depuis des années, à une grave crise immobilière : l’offre ne parvient pas à répondre à la demande, l’espérance de vie et l’immigration augmentant. En raison des prix qui ont grimpé en flèche et du manque de logements abordables, devenir propriétaire est hors de portée pour de nombreux jeunes.Environ 354.000 personnes sont sans domicile en Angleterre -qui compte 58 millions d’habitants-, selon l’organisation caritative Shelter England.Keir Starmer vise la construction de 300.000 logements par an pendant son mandat, un rythme bien supérieur à celui qui a été atteint ces dernières années. Il a assuré qu’il réviserait les lois d’urbanisme pour faciliter le contournement des réglementations environnementales et la construction de davantage de logements.Mais des questions subsistent sur la disponibilité des terrains, des matériaux de construction ainsi que sur le nombre des travailleurs ayant les compétences nécessaires. Il s’agit d'”un objectif ambitieux et d’un défi”, pour Tim Wray, le directeur du développement de la société Keepmoat, qui construit 300 logements à Northstowe.Un groupe de travail gouvernemental examine plus de 100 sites à travers l’Angleterre pour y bâtir les prochaines villes nouvelles. Elles pourraient chacune accueillir  10.000 logements. Ce groupe doit prochainement en annoncer les emplacements. Il s’agira de lieux “bien conçus, beaux, avec des logements abordables, des cabinets médicaux, des écoles et des transports publics, où les gens voudront vivre”, a promis le gouvernement.

En réponse à la crise du logement, le Royaume-Uni construit de nouvelles villes

La ville nouvelle de Northstowe, en Angleterre, prend peu à peu forme : d’ici à 20 ans, elle devrait compter 30.000 habitants, dix fois plus qu’aujourd’hui. Un modèle pour l’ambitieux projet du gouvernement visant à répondre à la pénurie de logements au Royaume-Uni.Le Premier ministre travailliste Keir Starmer, élu en juillet 2024, a promis un million et demi de nouveaux logements d’ici à 2029.La plupart seront construits en étendant des développements urbains existants mais il s’est également engagé à commencer à travailler sur la “prochaine génération” de villes nouvelles au Royaume-Uni.L’action du gouvernement travailliste réformateur de Clement Attlee (1945-1951), qui a notamment mis en place le NHS, le système public de santé, est une source d’inspiration. Il a ouvert la voie à la construction dans les années 1960 de ce qui est sans doute la ville nouvelle la plus célèbre du Royaume-Uni : Milton Keynes, au nord de Londres, qui compte actuellement plus de 250.000 habitants et dont le modèle est souvent critiqué. Lorsque Milton Keynes a été bâtie, la voiture était reine et l’avenir du shopping était pensé à l’intérieur d’immenses centres commerciaux.Aujourd’hui, les urbanistes accordent davantage d’importance à la biodiversité, note Katja Stille, de l’agence Tibbalds chargée de l’aménagement de Northstowe, dans le centre de l’Angleterre.”Le monde est très différent de (celui de) cette époque”, souligne-t-elle auprès de l’AFP.Avec ses espaces verts, ses pistes cyclables, ses lacs et ses connexions de transport, Northstowe, à une vingtaine de kilomètres de Cambridge, se présente comme une cité nouvelle “saine” engendrant de “faibles émissions de carbone”.Le site, qui est en cours de développement sur une ancienne caserne de la Royal Air Force, a accueilli ses premiers résidents en 2017. Environ 1.600 logements sont désormais occupés. Une fois achevée, la ville en comptera 10.000 ainsi que huit écoles.- “Un défi” -“Je suis vraiment enthousiaste pour l’avenir”, dit Jason Benedicic, un consultant en informatique devenu maire de Northstowe cette année, vantant notamment l’esprit de communauté qui y règne.Ce quadragénaire a emménagé en 2020 avec sa conjointe et leur enfant dans cette ville, plus abordable que Cambridge.A Northstowe, il n’y a actuellement ni magasin ni cabinet médical. Mais le projet est de transformer un champ en “un centre ville vivant”. “Ce serait bien d’avoir un coiffeur”, juge Jason Benedicic.Stephen Brewer, 68 ans, gère le Tap and Social, le seul café-bar local, qui a ouvert en avril 2024.Il est fier d’être un pionnier mais ne serait pas opposé à un peu de concurrence. “Cela ne nous fait pas peur”, dit-il. Le Royaume-Uni est confronté, depuis des années, à une grave crise immobilière : l’offre ne parvient pas à répondre à la demande, l’espérance de vie et l’immigration augmentant. En raison des prix qui ont grimpé en flèche et du manque de logements abordables, devenir propriétaire est hors de portée pour de nombreux jeunes.Environ 354.000 personnes sont sans domicile en Angleterre -qui compte 58 millions d’habitants-, selon l’organisation caritative Shelter England.Keir Starmer vise la construction de 300.000 logements par an pendant son mandat, un rythme bien supérieur à celui qui a été atteint ces dernières années. Il a assuré qu’il réviserait les lois d’urbanisme pour faciliter le contournement des réglementations environnementales et la construction de davantage de logements.Mais des questions subsistent sur la disponibilité des terrains, des matériaux de construction ainsi que sur le nombre des travailleurs ayant les compétences nécessaires. Il s’agit d'”un objectif ambitieux et d’un défi”, pour Tim Wray, le directeur du développement de la société Keepmoat, qui construit 300 logements à Northstowe.Un groupe de travail gouvernemental examine plus de 100 sites à travers l’Angleterre pour y bâtir les prochaines villes nouvelles. Elles pourraient chacune accueillir  10.000 logements. Ce groupe doit prochainement en annoncer les emplacements. Il s’agira de lieux “bien conçus, beaux, avec des logements abordables, des cabinets médicaux, des écoles et des transports publics, où les gens voudront vivre”, a promis le gouvernement.

En réponse à la crise du logement, le Royaume-Uni construit de nouvelles villes

La ville nouvelle de Northstowe, en Angleterre, prend peu à peu forme : d’ici à 20 ans, elle devrait compter 30.000 habitants, dix fois plus qu’aujourd’hui. Un modèle pour l’ambitieux projet du gouvernement visant à répondre à la pénurie de logements au Royaume-Uni.Le Premier ministre travailliste Keir Starmer, élu en juillet 2024, a promis un million et demi de nouveaux logements d’ici à 2029.La plupart seront construits en étendant des développements urbains existants mais il s’est également engagé à commencer à travailler sur la “prochaine génération” de villes nouvelles au Royaume-Uni.L’action du gouvernement travailliste réformateur de Clement Attlee (1945-1951), qui a notamment mis en place le NHS, le système public de santé, est une source d’inspiration. Il a ouvert la voie à la construction dans les années 1960 de ce qui est sans doute la ville nouvelle la plus célèbre du Royaume-Uni : Milton Keynes, au nord de Londres, qui compte actuellement plus de 250.000 habitants et dont le modèle est souvent critiqué. Lorsque Milton Keynes a été bâtie, la voiture était reine et l’avenir du shopping était pensé à l’intérieur d’immenses centres commerciaux.Aujourd’hui, les urbanistes accordent davantage d’importance à la biodiversité, note Katja Stille, de l’agence Tibbalds chargée de l’aménagement de Northstowe, dans le centre de l’Angleterre.”Le monde est très différent de (celui de) cette époque”, souligne-t-elle auprès de l’AFP.Avec ses espaces verts, ses pistes cyclables, ses lacs et ses connexions de transport, Northstowe, à une vingtaine de kilomètres de Cambridge, se présente comme une cité nouvelle “saine” engendrant de “faibles émissions de carbone”.Le site, qui est en cours de développement sur une ancienne caserne de la Royal Air Force, a accueilli ses premiers résidents en 2017. Environ 1.600 logements sont désormais occupés. Une fois achevée, la ville en comptera 10.000 ainsi que huit écoles.- “Un défi” -“Je suis vraiment enthousiaste pour l’avenir”, dit Jason Benedicic, un consultant en informatique devenu maire de Northstowe cette année, vantant notamment l’esprit de communauté qui y règne.Ce quadragénaire a emménagé en 2020 avec sa conjointe et leur enfant dans cette ville, plus abordable que Cambridge.A Northstowe, il n’y a actuellement ni magasin ni cabinet médical. Mais le projet est de transformer un champ en “un centre ville vivant”. “Ce serait bien d’avoir un coiffeur”, juge Jason Benedicic.Stephen Brewer, 68 ans, gère le Tap and Social, le seul café-bar local, qui a ouvert en avril 2024.Il est fier d’être un pionnier mais ne serait pas opposé à un peu de concurrence. “Cela ne nous fait pas peur”, dit-il. Le Royaume-Uni est confronté, depuis des années, à une grave crise immobilière : l’offre ne parvient pas à répondre à la demande, l’espérance de vie et l’immigration augmentant. En raison des prix qui ont grimpé en flèche et du manque de logements abordables, devenir propriétaire est hors de portée pour de nombreux jeunes.Environ 354.000 personnes sont sans domicile en Angleterre -qui compte 58 millions d’habitants-, selon l’organisation caritative Shelter England.Keir Starmer vise la construction de 300.000 logements par an pendant son mandat, un rythme bien supérieur à celui qui a été atteint ces dernières années. Il a assuré qu’il réviserait les lois d’urbanisme pour faciliter le contournement des réglementations environnementales et la construction de davantage de logements.Mais des questions subsistent sur la disponibilité des terrains, des matériaux de construction ainsi que sur le nombre des travailleurs ayant les compétences nécessaires. Il s’agit d'”un objectif ambitieux et d’un défi”, pour Tim Wray, le directeur du développement de la société Keepmoat, qui construit 300 logements à Northstowe.Un groupe de travail gouvernemental examine plus de 100 sites à travers l’Angleterre pour y bâtir les prochaines villes nouvelles. Elles pourraient chacune accueillir  10.000 logements. Ce groupe doit prochainement en annoncer les emplacements. Il s’agira de lieux “bien conçus, beaux, avec des logements abordables, des cabinets médicaux, des écoles et des transports publics, où les gens voudront vivre”, a promis le gouvernement.

Brésil: à son procès, Bolsonaro accusé d’avoir voulu une “dictature”

Le juge chargé du procès historique de Jair Bolsonaro pour tentative de coup d’Etat a accusé mardi l’ex-président brésilien et les siens d’avoir voulu installer une “dictature”, et rejeté les “pressions externes” en plein bras de fer avec les Etats-Unis.Dans l’enceinte solennelle de la Cour suprême à Brasilia, s’est ouverte dans la matinée la première de cinq journées d’audience qui doivent aboutir à un verdict d’ici au 12 septembre.Juge aussi puissant que clivant, le rapporteur Alexandre de Moraes a d’emblée cherché à souligner la gravité du dossier.”Nous déplorons que l’histoire républicaine brésilienne ait été à nouveau marquée par une tentative de coup d’Etat, portant atteinte aux institutions et à la démocratie, cherchant à installer un Etat d’exception et une véritable dictature”, a-t-il lancé.Le leader d’extrême droite Jair Bolsonaro, 70 ans, qui présida le plus grand pays d’Amérique latine de 2019 à 2022, est jugé avec sept co-accusés, dont plusieurs anciens ministres et militaires haut gradés.Le parquet accuse M. Bolsonaro d’être le chef d’une “organisation criminelle” ayant conspiré pour assurer son “maintien autoritaire au pouvoir”, en dépit de sa défaite face au président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva lors du scrutin de 2022.Absent à l’audience comme la plupart de ses co-accusés, assigné à résidence depuis début août et inéligible jusqu’en 2030, il clame son innocence et se dit victime d’une “persécution politique”, à un peu plus d’un an de l’élection présidentielle de 2026.Son procès est au cœur d’une crise sans précédent entre le Brésil et les Etats-Unis.Invoquant une “chasse aux sorcières” contre son allié conservateur, le président américain Donald Trump a imposé depuis le 6 août une surtaxe punitive de 50% sur une part des exportations brésiliennes.Le rôle de la Cour suprême est de “juger avec impartialité” en “ignorant les pressions internes ou externes”, a répliqué le juge Moraes, lui-même visé par de lourdes sanctions financières américaines.La Cour suprême “sera absolument inflexible dans la défense de la souveraineté nationale”, a-t-il ajouté.- Sécurité renforcée -C’est la première fois qu’un ancien chef de l’Etat brésilien doit répondre de telles accusations.Un moment historique, quarante ans après la fin de la dictature militaire (1964-1985), dont les responsables n’ont jamais été traduits en justice.A Brasilia, la sécurité a été renforcée sur l’emblématique place des Trois-Pouvoirs, où se côtoient palais présidentiel, Parlement et Cour suprême.Agents armés et chiens renifleurs contrôlent l’entrée du tribunal, ont constaté des journalistes de l’AFP.C’est sur cette place que, le 8 janvier 2023, des milliers de sympathisants bolsonaristes avaient saccagé les lieux de pouvoir, réclamant une intervention militaire pour déloger Lula.Alors aux Etats-Unis, M. Bolsonaro est accusé par le parquet d’avoir été l’instigateur des émeutes.Le projet putschiste incluait aussi, selon l’accusation, un décret d’état de siège et un plan pour assassiner Lula et le juge Moraes.- Amnistie -Après la lecture par ce magistrat d’un rapport résumant les principaux points du dossier, le procureur a pris la parole, avant les plaidoiries des avocats de chacun des huit accusés.Le juge Moraes et quatre de ses collègues voteront ensuite pour aboutir au verdict d’ici à la semaine prochaine.L’ancien chef de l’Etat est notamment accusé de tentative de coup d’Etat et d’abolition violente de l’Etat démocratique de droit. Il risque jusqu’à 43 ans de prison.En cas de condamnation, qu’il pourra contester en appel, il “est possible” qu’il soit envoyé aussitôt en prison, selon une source de la Cour suprême.Si ses alliés estiment que Jair Bolsonaro est pratiquement condamné d’avance, ils misent sur l’approbation au Parlement d’une amnistie pour lui éviter la prison.Une condamnation devrait cependant relancer la course à sa succession à droite.Avec une popularité renforcée par les attaques américaines, Lula, 79 ans, affiche déjà son intention de briguer un nouveau mandat, se posant en champion de la “souveraineté” brésilienne.Il a lui-même été incarcéré en 2018-2019 pour corruption passive et blanchiment. Sa condamnation a ensuite été annulée pour vice de forme.