Ligue 1: le PSG relancé par ses défenseurs contre Auxerre
Grâce à ses défenseurs, un Paris SG remanié pour cause de blessures a battu sans briller Auxerre (2-0) samedi au Parc des Princes et pris provisoirement la tête de la Ligue 1, avant le choc contre Barcelone mercredi en Ligue des champions.Après la première défaite de la saison à Marseille lundi (1-0), le PSG se devait de se reprendre afin de préparer sereinement le déplacement périlleux face aux Blaugranas, entre deux des équipes les plus séduisantes du continent.Mais l’entraîneur Luis Enrique doit composer avec une série de blessures, conséquence sans doute d’une saison dernière à rallonge jusqu’au Mondial des clubs en juillet, et d’une reprise précoce en août pour la Supercoupe d’Europe.Sans le Ballon d’Or Ousmane Dembélé, sans Désiré Doué ni même Marquinhos, tous blessés, mais aussi avec la nécessité de gérer la fatigue des uns et des autres, le coach a compté sur les seconds couteaux habituels: Lee Kang-in, Gonçalo Ramos ou encore Warren Zaïre-Emery et le très jeune Ibrahim Mbaye. Et en défense centrale, une doublette inédite Illya Zabarnyi-Lucas Beraldo.Et cela s’en est ressenti avec une animation surtout illuminée par les passes et la sérénité de Vitinha, troisième au Ballon d’Or. C’est lui qui a débloqué la situation en trouvant d’une splendide louche le défenseur Illya Zabarnyi dans la surface, qui s’est joué de l’Auxerrois Telli Siwe pour marquer d’une reprise astucieuse du plat du pied (32e).- “Prince de la ville” -Surprise, Vitinha a l’instant d’après été remplacé par Achraf Hakimi, à qui il a confié le brassard de capitaine. Son échange avec l’adjoint de Luis Enrique Rafel Pol, dans la zone technique, a paru froid, laissant présager un désaccord. Le staff a sans doute voulu le préserver, à moins d’un pépin physique, peu apparent.Les défenseurs centraux du PSG ont décidément été à la fête samedi soir puisque Lucas Beraldo, autre habituelle doublure de Marquinhos, y est allé de son but, d’une belle tête sur un centre brossé de Senny Mayulu (54e). Tout le joueur qu’est Beraldo s’est ensuite résumé à la 67e minute quand il a rendu le ballon à l’adversaire avant de tacler brillamment pour réparer sa bévue.Mais c’est bel et bien Ousmane Dembélé qui, sans jouer, a été la vedette de la soirée. A l’entrée des joueurs un tifo l’a représenté brandissant son Ballon d’Or, décroché lundi, avec une banderole “Prince de la ville devenu roi du monde”. Les chants “Ousmane Ballon d’Or” ont rythmé le match. Et enfin une cérémonie d’après match devait le mettre à l’honneur, ainsi que son entraîneur, lauréat du trophée Johann Cruyff, et le PSG tout entier, désigné club de la saison dernière.Pas de quoi oublier, néanmoins, que le numéro 10 ne pourra pas jouer contre son ancien club mercredi. Face au Barça, le PSG aura pour leaders d’attaque Khvicha Kvaratskhelia, si sa sortie à la mi-temps ne présage pas d’une réelle blessure, et Bradley Barcola, qui a manqué un duel contre Donovan Leon (47e)Les tauliers du soir étaient en défense, comme en attestent les cages inviolées de Lucas Chevalier, auteur devant Sékou Mara d’un arrêt impressionnant en toute fin de match.
Angleterre: sale journée pour Liverpool, Chelsea et Manchester United
Le leader Liverpool a laissé filer son invincibilité chez Crystal Palace (2-1), son épatant nouveau dauphin, au cours d’un samedi de Premier League également perdant pour Chelsea et Manchester United.Tottenham, dernier membre du podium, a égalisé dans le temps additionnel contre Wolverhampton (1-1) pour priver la lanterne rouge d’une première victoire cette saison.Deux équipes surprise complètent l’actuel Top 5: le promu Sunderland de l’entraîneur français Régis Le Bris, vainqueur à Nottingham Forest (1-0), et Bournemouth qui a arraché le nul contre Leeds grâce à Eli Junior Kroupi (90e+3, 2-2).Le jeune attaquant français fait partie des nombreux joueurs qui ont fait trembler les filets dans le temps additionnel, samedi.Il y a eu Erling Haaland avec Manchester City contre Burnley (5-1) et Eddie Nketiah, surtout, avec Crystal Palace contre Liverpool.Le but vainqueur du jeune attaquant anglais (90e+7) a permis aux banlieusards du sud de Londres de grimper à la deuxième place du championnat avec 12 points, seulement trois de moins que les “Reds”.Les visiteurs s’étaient présentés avec un bilan immaculé de sept victoires en sept matches, toutes compétitions confondues, mais il masquait un manque de maîtrise depuis le début de saison.La défense de Liverpool a pris la marée en première période et il a fallu un grand Alisson Becker pour éviter le pire. Le gardien brésilien, abandonné sur l’ouverture du score d’Ismaïla Sarr (9e, 1-0), a écarté sur sa ligne une reprise de Yeremy Pino (11e), repoussé du bras un tir de Daniel Munoz (22e) et gagné un duel face à Jean-Philippe Mateta (23e).Liverpool a réussi à se montrer bien plus menaçant après la pause, jusqu’à égaliser par Federico Chiesea (87e, 1-1). Mais Nketiah a remis Palace devant, et définitivement, dix minutes après.”Nous ne pouvons nous en prendre qu’à nous-mêmes, en défendant comme nous l’avons fait”, a réagi l’entraîneur visiteur, Arne Slot. “Si une équipe méritait de gagner aujourd’hui, c’était Crystal Palace”, a-t-il reconnu.- Mauvaise passe pour Chelsea -Chelsea a vécu un après-midi encore plus difficile, battu 3-1 à domicile par Brighton.La domination des “Blues”, très nette en première période, s’est concrétisée sur un but du capitaine Enzo Fernandez (24e). Mais le carton rouge du défenseur central Trevoh Chalobah (53e) a tout changé, et ils ont encaissé trois buts ensuite.”Contre n’importe quelle équipe en Premier League, on ne peut pas continuer à faire des cadeaux. Ce sont des grosses erreurs et le match a complètement changé”, a pesté l’entraîneur Enzo Maresca.C’est la troisième défaite des Londoniens en quatre matches, en comptant celles face au Bayern Munich (3-1) et à Manchester United (2-1), où ils avaient déjà été réduits à dix.United, en parlant de lui, n’a pas réussi à surfer sur ce précédent succès. A Brentford (2-1), les “Red Devils” ont encore été punis par leur fébrilité défensive et leur irrégularité chronique.Cela signifie que Ruben Amorim n’a toujours pas gagné deux rencontres d’affilée en Championnat d’Angleterre. Pire, l’ancien entraîneur du Sporting a perdu la moitié de ses matches en Premier League (17 sur 33) depuis sa prise de fonction en novembre 2024.Le Portugais a bénéficié de précieux renforts offensifs cet été, avec plus de 200 millions de livres misés sur le trio Cunha/Mbeumo/Sesko, mais c’est sa défense qui continue d’inquiéter.Celle-ci a été prise à défaut deux fois sur des longs ballons, avec Igor Thiago à la finition (8e, 20e), et elle a craqué sur une sublime frappe de Mathias Jensen (90e+6), encore sur une contre-attaque.Entre temps, Benjamin Sesko a réduit l’écart (26e, 2-1) et Bruno Fernandes a vu son pénalty stoppé par Caoimhin Kelleher (76e).”Nous n’avons pas contrôlé le match. Premiers ballons, seconds ballons, coups de pied arrêtés, tous les moments cruciaux ont été en notre défaveur”, a résumé Amorim.
Budget: Lecornu renvoie la balle au Parlement sans convaincre gauche et RN
“Le débat doit avoir lieu”: le Premier ministre Sébastien Lecornu renvoie la balle au Parlement pour construire un budget de compromis. Mais la gauche et le RN menacent plus que jamais de le censurer, faute de voir dans ses premières orientations la “rupture” promise.Affirmant repartir d’une “feuille blanche” et refuser un budget “d’austérité et de régression sociale”, M. Lecornu a souligné dans une interview au Parisien vendredi soir que c’est le Parlement qui “définira le budget de la Nation”: “des compromis seront à trouver dans l’hémicycle”, insiste-t-il.Sans aller jusqu’à s’engager à ne pas utiliser l’arme constitutionnelle du 49.3, qui permet de faire adopter le budget sans vote, le locataire de Matignon souhaite “ne pas être contraint” d’y recourir.La ministre démissionnaire Agnès Pannier-Runacher (Renaissance) a salué sur France 2 samedi une “main très fortement tendue vers les parlementaires”, “une main tendue qui va beaucoup vers les socialistes”, avec lesquels le président de la République a demandé aux chefs de la coalition gouvernementale de travailler.- “Main vide” -Mais sur le fond, le Premier ministre reste fidèle aux fondamentaux du “socle commun” réunissant LR et les macronistes, fermant la porte aux revendications phares des socialistes, qu’il s’agisse de la taxe Zucman sur les hauts patrimoines ou de la suspension de la réforme des retraites.Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a appelé dès vendredi soir la gauche à voter la motion de censure que LFI entend déposer à la reprise de la session parlementaire.”Sans changement majeur d’orientation, nous censurerons ce gouvernement”, a de son côté prévenu dans un communiqué le PS, qui ira malgré tout rencontrer “une dernière fois le Premier ministre la semaine prochaine”.Réunis à Bram (Aude) à l’invitation de Carole Delga, les responsables de gauche hors LFI ont de nouveau fait part samedi de leur déception face au cadre posé par M. Lecornu.Pour le président du groupe PS à l’Assemblée, Boris Vallaud, l’interview de M. Lecornu a été une “douche froide”. Le gouvernement “tend une main” au PS, mais elle est “vide”, a-t-il dit.”On va lui dire que nous sommes prêts à l’effort, prêts à faire des économies, prêts à faire des compromis, prêts a renverser la table, mais pas à passer sous la table. S’il ne l’entend pas nous le censurerons sans hésitation”, a déclaré le premier secrétaire, Olivier Faure, qui veut voir la “copie complète” du gouvernement.La secrétaire nationale des Ecologistes, Marine Tondelier, s’est montrée plus tranchante encore: “Pour l’instant la seule rupture que je vois chez M. Lecornu c’est avec les Français (…) Aujourd’hui, les parlementaires écologistes n’ont aucune raison de ne pas censurer Sébastien Lecornu”.- “Intentions” -Interrogé sur BFMTV samedi matin, le sénateur PCF Ian Brossat a jugé l’attitude du Premier ministre “très hypocrite”: “sa page blanche (…) est pleine de lignes rouges et donc elle n’est pas vraiment blanche”, a-t-il souligné.”Si le Premier ministre persiste”, on va “inévitablement vers une censure et sans doute vers une dissolution”, a prévenu M. Brossat.Le Rassemblement national ne se montre pas beaucoup plus clément, même si M. Lecornu dit vouloir “examiner (…) dans le détail” l’Aide médicale d’Etat, destinée aux étrangers et que le RN veut voir réduite à une aide d’urgence.”Il y a un certain nombre d’intentions qui sont exprimées, mais si ces intentions débouchent sur des mesures qui sont anecdotiques ou dérisoires, qui ne sont pas à la mesure de ce qui est nécessaire pour rétablir la stabilité budgétaire du pays, alors ça n’ira pas”, a déclaré samedi à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) sa cheffe de file Marine Le Pen, qui attendra pour se prononcer le discours de politique générale de M. Lecornu.Si le Premier Ministre “applique les mesures qu’on lui propose, on ne le censurera pas” mais “on ne croit pas une seconde qu’il le fera”, abonde Jean-Philippe Tanguy, président délégué du groupe RN à l’Assemblée dans une interview à La Tribune Dimanche. Une suppression de l’AME “serait une victoire symbolique pour le RN”, mais cela ne suffirait pas, prévient l’élu d’extrême droite: “On ne va pas accepter 200 millions d’euros d’économies sur l’immigration, contre 20 milliards d’euros d’efforts imposés aux honnêtes gens”. Les chefs de parti et de groupe du socle commun seront de nouveau reçus lundi à Matignon, à l’avant-veille de l’ouverture de la session ordinaire du Parlement.sl-caz-bla-cma/dch
Springbok Feinberg-Mngomezulu an ‘incredible talent’ – ErasmusSat, 27 Sep 2025 20:15:41 GMT
Springbok coach Rassie Erasmus said Sacha Feinberg-Mngomezulu is an “incredible talent” after scoring a record 37 points to lead South Africa to a crushing 67-30 victory over Argentina in the Rugby Championship on Saturday.But the double Rugby World Cup-winning coach warned the 23-year-old is not yet the finished article after the triumph in Durban took …
A Bram, la gauche hors LFI affiche son unité, même si des divergences demeurent
Olivier Faure, Marine Tondelier, Raphaël Glucksmann: une partie de la gauche hors LFI a tenté d’afficher une image de réconciliation à Bram (Aude) en vue des prochaines échéances électorales, même si des divergences demeurent.Alors que le Premier ministre Sébastien Lecornu a écarté vendredi plusieurs de ses demandes, comme la taxe Zucman sur les hauts patrimoines ou une suspension de la réforme des retraites, ancrer l’union à gauche est plus que jamais une nécessité, en vue des prochaines échéances électorales, présidentielle ou législatives. Les trois leaders de gauche (le patron du PCF Fabien Roussel étant finalement absent pour des obsèques) qui se sont retrouvés aux Rencontres de la gauche, à l’invitation de la présidente de l’Occitanie Carole Delga, n’ont d’ailleurs pas exclu de censurer le prochain gouvernement, – même si le PS et Place publique laissent encore une porte ouverte à la discussion.”Olivier Faure à Bram, c’est bien, avec Marine Tondelier, c’est encore mieux”, salue un député socialiste. Car le Premier secrétaire du PS, qui a gagné de justesse son dernier congrès, est accueilli sur les terres d’une de ses opposantes internes, Carole Delga, très critique sur sa stratégie d’union avec La France insoumise aux législatives de 2022 et 2024. “L’état d’esprit c’est de rassembler la famille”, explique un autre député socialiste, soulignant que depuis que le PS a consolidé son image de parti de gouvernement en présentant une proposition de budget alternatif, plébiscitée par les Français, il est “plutôt uni”. Et si Olivier Faure est venu en terres occitanes avec la patronne des Ecologistes Marine Tondelier, c’est aussi pour se faire le VRP de l’union de la gauche. Les Ecologistes et la direction du Parti socialiste ont déjà acté ensemble le principe d’une candidature commune pour 2027 – avec Générations et les ex-Insoumis -, via certainement une primaire, alors que Raphaël Glucksmann et Fabien Roussel s’y refusent. Tout comme une partie des socialistes, à l’instar de Carole Delga.Les opposants internes à Olivier Faure plaident plutôt pour “une affirmation socialiste”, assurant qu’ils sont les seuls à pouvoir rassembler largement derrière eux.Marine Tondelier l’admet volontiers, Carole Delga n’est “pas sa meilleure amie à gauche”, les deux femmes étant notoirement opposées sur le projet de l’autoroute A69, défendue par la présidente d’Occitanie. Mais elle est venue pour “convaincre”. – “Belles phrases” -Lors d’un débat devant quelque 2.500 personnes, les divergences stratégiques n’ont pas manqué de se faire jour.L’écologiste a défendu le Nouveau Front populaire (l’alliance de gauche nouée en 2024 avec LFI), qui n’était “pas parfait”, mais a permis d’empêcher l’arrivée à Matignon du patron du Rassemblement national Jordan Bardella, a-t-elle rappelé, sous les acclamations. Mais elle s’est fait huer lorsqu’elle a appelé à une primaire de la gauche pour 2027 y compris avec les Insoumis.”On finira par être d’accord, on n’a pas le choix”, a-t-elle plaidé, notamment en direction de Raphaël Glucksmann, affirmant avoir avec lui “des valeurs communes et l’antifascisme est la valeur principale”.Juste avant, Olivier Faure avait aussi plaidé pour un rassemblement large, sans LFI mais avec Raphaël Glucksmann: “Je ne connais qu’une seule recette, celle de François Mitterrand: d’abord on rassemble son camp et ensuite on élargit”, a-t-il expliqué. Si la gauche hors LFI n’arrive pas à s’entendre sur un seul candidat, “nous n’aurons fait que des belles phrases”, mais sans parvenir à accéder au second tour, a-t-il insisté.Mais pas question pour Raphaël Glucksmann, qui porte clairement une ligne anti-LFI, de participer à une primaire, même sans les Insoumis. Fort de son bon score aux européennes qui l’ont placé en tête de la gauche, il espère s’imposer dans les sondages pour incarner le vote utile.”Si on fait une primaire avec Jean-Luc Mélenchon, ça veut dire qu’on imagine que s’il gagne on va se battre derrière lui. Dans ce moment de l’histoire, je dis non”, a-t-il affirmé sous les applaudissements.Des débats qui n’ont pas échappé au leader de LFI, qui a fustigé sur son blog un “enchaînement diviseur” transparaissant sous la “comédie de l’unité”. “Ce sont bien les +irresponsables+ qui servent la soupe au RN” en “coupant en deux le NFP”, a-t-il dénoncé.





