Equipe de France: Ekitike remplace Cherki, inquiétude pour Saliba et Konaté

Les pépins s’accumulent pour l’équipe de France avant le début des qualifications du Mondial-2026, le forfait de Rayan Cherki ayant profité à Hugo Ekitike alors que les défenseurs William Saliba et Ibrahima Konaté sont sortis sur blessure, lors du choc de Premier League entre Liverpool et Arsenal (1-0) dimanche. Les Bleus commencent leur campagne en vue de la Coupe du monde organisée aux États-Unis, au Mexique et au Canada, vendredi contre l’Ukraine à Wroclaw (Pologne) et enchaîneront avec un match face à l’Islande, le 9 septembre au Parc des Princes.Cherki, indisponible dimanche en Championnat d’Angleterre avec Manchester City, souffre d’une “déchirure du quadriceps gauche”, a précisé la Fédération française de football. “Il est blessé pour deux mois plus ou moins”, a déclaré de son côté l’entraîneur des Citizens Pep Guardiola, à l’issue de la défaite de son équipe à Brighton (2-1).La blessure de l’ex-Lyonnais a permis la promotion d’Ekitike mais celle-ci n’est pas réellement une surprise. L’ancien Parisien, international Espoirs (23 ans), réussit des débuts de rêve avec Liverpool (deux buts en Premier League) après avoir été acheté cet été 95 millions d’euros à Francfort, où il avait flambé la saison dernière (22 buts toutes compétitions confondues). L’attaquant né à Reims possède en outre un profil de N.9 dont ne dispose plus le sélectionneur Didier Deschamps, depuis la retraite internationale d’Olivier Giroud. “Hugo, on le suivait quand il était à Francfort. Qu’il continue à avoir une bonne efficacité avec Liverpool. C’est très bien. Après il y a de la concurrence à ce poste. Je ne suis pas là pour les accumuler mais évidemment qu’il a le potentiel pour être en équipe de France”, avait expliqué Didier Deschamps jeudi en divulguant sa liste de joueurs pour affronter l’Ukraine et l’Islande, dans laquelle ne figurait pas initialement Ekitike.- Coups durs -Mais le sélectionneur n’est peut-être pas au bout de ses peines avant de retrouver les Bleus lundi à Clairefontaine (Yvelines) puisque deux de ses cadres en défense, William Saliba (Arsenal) et Ibrahima Konaté (Liverpool), ont dû céder leur place sur blessure au cours de la rencontre entre les Gunners et les Reds à Anfield dimanche.   Saliba n’est même pas resté cinq minutes sur la pelouse. L’arrière central de 24 ans (28 sélections), déjà forfait en juin pour le “Final Four” de la Ligue des nations, a semblé diminué dans ses mouvements d’entrée et il a demandé à être remplacé après un contact avec Hugo Ekitike.”Il s’est tordu la cheville pendant l’échauffement. Il est venu me voir et m’a dit qu’il pensait pouvoir jouer, mais après les deux premières actions, j’ai vu qu’il n’y arrivait pas et nous avons dû le remplacer”, a dit l’entraîneur d’Arsenal Mikel Arteta à l’issue de la partie. En seconde période, Konaté (26 ans, 23 sélections) a quitté ses coéquipiers en boitant, après s’être blessé à la jambe droite (79e).Ces coups durs pour les Bleus s’ajoutent à l’incertitude concernant l’état d’Ousmane Dembélé (28 ans, 56 sélections, 7 buts). L’attaquant, grand favori pour l’obtention du Ballon d’Or, est sorti à la 70e minute en se tenant l’arrière de la cuisse gauche avec le PSG, samedi à Toulouse en Ligue 1. Il s’était voulu toutefois rassurant après le match. “J’ai ressenti une petite gêne sur la fin, juste avant de sortir. Je vais faire l’IRM. On va voir ce qu’il y a. Mais je ne pense pas que ce soit si grave que ça. Je pense que c’est de la précaution”, a-t-il indiqué sur Ligue 1+.  

Bleus: Saliba et Konaté sortent blessés durant Liverpool-Arsenal

Les défenseurs français Ibrahima Konaté et William Saliba sont sortis sur blessure durant le choc Liverpool-Arsenal qui les opposait, dimanche en championnat d’Angleterre, à la veille du premier rassemblement de la saison des Bleus, pour lequel ils ont été convoqués.Saliba n’est même pas resté cinq minutes sur la pelouse d’Anfield. L’arrière central de 24 ans a semblé diminué dans ses mouvements d’entrée et il a demandé à être remplacé après un contact avec Hugo Ekitike, l’attaquant de Liverpool qu’il était chargé de museler.”Il s’est tordu la cheville pendant l’échauffement. Il est venu me voir et m’a dit qu’il pensait pouvoir jouer, mais après les deux premières actions, j’ai vu qu’il n’y arrivait pas et nous avons dû le remplacer”, a expliqué Mikel Arteta en conférence d’après-match.Cela inquiète l’entraîneur d’Arsenal, “oui”, parce que “quand on ne peut pas jouer un match de cette importance, c’est qu’il y a un problème”.En seconde période, Konaté a lui aussi cédé sa place, en boîtant, après s’être blessé à la jambe droite (79e).Le sélectionneur Didier Deschamps pourrait devoir renoncer à la présence des deux défenseurs centraux, attendus lundi à Clairefontaine, après avoir déjà dû se passer de Rayan Cherki, forfait sur blessure.

Directors who quit US health agency warn it is ‘destroying’ protections

Senior experts who recently resigned in protest from the top US public health agency denounced Sunday growing politicization of the organization, warning of a breakdown in the “firewall” between science and ideology.US President Donald Trump plunged American health policy and scientific rigor deeper into crisis this past week when he fired the head of the Centers for Disease Control and Prevention, Susan Monarez, after less than one month on the job.Monarez had clashed with vaccine skeptic Health Secretary Robert F. Kennedy Jr over his vaccine policy overhaul. Vaccines are safe and effective, according to overwhelming consensus of the scientific community, but critics say the Trump administration has gone out of its way to sow doubt, especially regarding Covid-19 vaccinations.Monarez’s ouster triggered the departure of five other senior CDC officials, including Demetre Daskalakis as director of the CDC’s National Center for Immunization and Respiratory Diseases.”I’ve been worried for months,” Daskalakis told the ABC News Sunday show “This Week, speaking of the impact the gutting of the historically independent CDC agency will have on public health.”The firewall between science and ideology has completely broken down,” he said.Daskalakis added that based on what he has seen since Trump’s January inauguration, and the packing of a critical immunization advisory committee with people who share Kennedy’s skepticism on vaccines, “they’re really moving in an ideologic direction, where they want to see the undoing of vaccination.”Another expert who resigned in protest, doctor Debra Houry, who served as the CDC’s chief medical officer, said she knew of no agency scientist who has briefed Kennedy since he took up his post.”I think it’s going to be very difficult to” trust the CDC moving forward, she told CNN Sunday.As for members of the Advisory Committee on Immunization Practices (ACIP) set to meet in mid-September, Houry warned it will be staffed with people who are “known to be against vaccines.”Kennedy dismissed all members of the influential group and replaced them with his own nominees, in a move that sparked concern in Congress, even among Republicans.- ‘Under assault’ -Senator Bill Cassidy, a Republican who chairs the Senate health committee, has called for the indefinite postponement of the September 18 ACIP meeting due to a “lack of scientific process being followed.”Former CDC director Tom Frieden spoke critically of the chaos at the CDC, an institution central to improving American health outcomes for more than 80 years.”Public health is under assault,” he told CNN, pointing to Kennedy’s systematic “undermining” of vaccine infrastructure.”They’re destroying our health protections. We are less safe.”Another former CDC head, Richard Besser, said he worries Americans will be at “incredible risk” when the next health crisis strikes.”With the director being removed, senior leadership leaving, I have great fears for what will happen to this country the next time we face a public health emergency” including the next pandemic, he told ABC News.Progressive Senator Bernie Sanders, who is on the health committee with Cassidy, said in a blistering opinion piece in Sunday’s New York Times that Kennedy’s “longstanding crusade against vaccines” should disqualify him from running the Department of Health and Human Services.Kennedy “is endangering the health of the American people now and into the future. He must resign,” Sanders wrote.

US would control Gaza, displace all its people under new plan: report

The entire population of Gaza would be relocated and the United States would take control of the Palestinian territory under a plan being considered by the Trump administration, the Washington Post reported Sunday.The enclave reduced to rubble in Israel’s war prompted by the Hamas attack of 2023 would be transformed into a trusteeship administered by the United States for at least 10 years, the newspaper said.Another goal of the plan modeled on President Donald Trump’s stated vision of making it the “Riviera of the Middle East” is to transform Gaza — land which the Palestinians want to be part of a future state — into a tourism resort and high tech hub, said the Post, which viewed a 38-page prospectus outlining the initiative.It calls for at least temporary relocation of all of Gaza’s population of two million, either through “voluntary” departures to another country or into restricted, secured zones inside the enclave during reconstruction, the newspaper said.Gaza residents who own land would be given a digital token by the trust in exchange for the right to develop their property. Recipients can use this token to start a new life somewhere else or eventually redeem it for an apartment in one of six to eight new “AI-powered, smart cities” to be built in Gaza, according to the plan.The Post quoted people familiar with the trust’s planning and with administration deliberations over postwar Gaza.The State Department did not immediately reply to an AFP request for comment. Trump stunned the world earlier this year when he suggested the United States should take control of the Gaza Strip, clear out all its people and build seaside real estate.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu praised the proposal, which was heavily criticized by many European and Arab states.Trump chaired a meeting last week on postwar plans for Gaza but the White House did not release a read-out afterward or announce any decisions.The body that would administer Gaza under the plan now being considered would be called the Gaza Reconstitution, Economic Acceleration and Transformation Trust, or GREAT Trust, said the Post. The Post said the proposal was developed by some of the same Israelis who created the US- and Israeli-backed Gaza Humanitarian Foundation distributing food inside the enclave amid much criticism from aid groups and the United Nations.On July 22, the UN rights office said Israeli forces had killed more than 1,000 Palestinians trying to get food aid in Gaza since the GHF started operations, nearly three-quarters of them in the vicinity of GHF sites.

US would control Gaza, displace all its people under new plan: report

The entire population of Gaza would be relocated and the United States would take control of the Palestinian territory under a plan being considered by the Trump administration, the Washington Post reported Sunday.The enclave reduced to rubble in Israel’s war prompted by the Hamas attack of 2023 would be transformed into a trusteeship administered by the United States for at least 10 years, the newspaper said.Another goal of the plan modeled on President Donald Trump’s stated vision of making it the “Riviera of the Middle East” is to transform Gaza — land which the Palestinians want to be part of a future state — into a tourism resort and high tech hub, said the Post, which viewed a 38-page prospectus outlining the initiative.It calls for at least temporary relocation of all of Gaza’s population of two million, either through “voluntary” departures to another country or into restricted, secured zones inside the enclave during reconstruction, the newspaper said.Gaza residents who own land would be given a digital token by the trust in exchange for the right to develop their property. Recipients can use this token to start a new life somewhere else or eventually redeem it for an apartment in one of six to eight new “AI-powered, smart cities” to be built in Gaza, according to the plan.The Post quoted people familiar with the trust’s planning and with administration deliberations over postwar Gaza.The State Department did not immediately reply to an AFP request for comment. Trump stunned the world earlier this year when he suggested the United States should take control of the Gaza Strip, clear out all its people and build seaside real estate.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu praised the proposal, which was heavily criticized by many European and Arab states.Trump chaired a meeting last week on postwar plans for Gaza but the White House did not release a read-out afterward or announce any decisions.The body that would administer Gaza under the plan now being considered would be called the Gaza Reconstitution, Economic Acceleration and Transformation Trust, or GREAT Trust, said the Post. The Post said the proposal was developed by some of the same Israelis who created the US- and Israeli-backed Gaza Humanitarian Foundation distributing food inside the enclave amid much criticism from aid groups and the United Nations.On July 22, the UN rights office said Israeli forces had killed more than 1,000 Palestinians trying to get food aid in Gaza since the GHF started operations, nearly three-quarters of them in the vicinity of GHF sites.

A huit jours de sa probable chute, Bayrou refuse de faire ses adieux et continue le combat

“Continuons le combat”, a-t-il dit, en béarnais, en conclusion: François Bayrou a une nouvelle fois défendu ses choix budgétaires dimanche, n’entendant pas dire “au revoir” aux Français, comme l’y invitent la gauche et le RN, pressés de tourner la page de son gouvernement à la faveur du vote de confiance du 8 septembre.”Les jours qui vont venir sont cruciaux. Si vous imaginez que je peux abandonner les combats que je mène depuis des années et que je continuerai à mener après, vous vous trompez”, a-t-il lancé lors d’une interview assez décousue de près d’une heure et demi, depuis son bureau à Matignon, et retransmise sur les quatre chaînes d’information en continu. Le Premier ministre, qui a annoncé en début de semaine sa volonté de solliciter un vote de confiance de l’Assemblée sur la nécessité de désendetter le pays et multiplie les interventions depuis pour prendre à témoin les Français, a estimé que la “question” en jeu n’était pas “le destin du Premier ministre” mais celle du “destin de la France”.”Il n’y a aucune politique courageuse possible” sans “l’assentiment minimal des Français et de ceux qui les représentent” sur la dette, a-t-il plaidé, pour justifier le vote de confiance, se réjouissant “qu’on n’ait jamais parlé de ce sujet comme on en parle depuis huit jours”.Si le gouvernement tombe, ça veut dire qu’on abandonnera la politique pour moi vitale pour le pays” pour une “autre” politique “plus laxiste”, “plus à la dérive”, a mis en garde le Premier ministre.- “Bagarre” -Alors que M. Bayrou recevra à partir de lundi les chefs de parti qui le souhaitent, il s’est dit une nouvelle fois ouvert à la négociation “s’ils le veulent” sur les mesures les plus impopulaires de son plan d’économies de 44 milliards, comme la suppression des deux jours fériés.Mais il n’a pas fait d’ouverture précise. Et il a écarté les pistes mises sur la table par le Parti socialiste, “volontaire” pour lui succéder à Matignon, et qui a proposé un effort budgétaire deux fois moins important en 2026, passant par une hausse des recettes et une taxation des hauts patrimoines.”Les propositions du PS, ça veut dire qu’on ne fait rien” pour réduire la dette, a-t-il balayé.L’annonce d’un vote de confiance du Premier ministre a surpris lundi, beaucoup soupçonnant le maire de Pau de vouloir prendre les devants d’une censure de son budget à l’automne et de choisir sa sortie.”Le Premier ministre ne fera pas changer d’avis le groupe du Rassemblement national que préside Marine Le Pen à l’Assemblée nationale (…) Nous voterons contre sa demande de confiance”, a martelé le vice-président du RN Sébastien Chenu dimanche.”Le 8 septembre il devra partir. Il fait sa tournée d’adieux (…) Le seul mot que j’attends de lui maintenant, c’est de dire au revoir”, a de son côté affirmé le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, qualifiant cet entretien de “pathétique et crépusculaire”.”Olivier Faure qu’est-ce qu’il veut ? il veut être à Matignon”, a rétorqué M. Bayrou, disant que son entretien n’est “sûrement pas un au revoir”.S’il est renversé, le maire de Pau, âgé de 74 ans, n’a pas l’intention de disparaître du paysage. “Quand vous êtes renversé (…) commence le militantisme, commence la bagarre (…) commence la rencontre avec les Français”, a-t-il déclaré en  refusant d’exclure une nouvelle candidature à la présidentielle. – “Suicide collectif” -Le vote, qui devrait avoir lieu lundi 8 dans l’après-midi, ouvre une nouvelle période d’incertitude, avec Emmanuel Macron en première ligne, dans un contexte social éruptif.Le chef de l’Etat, sommé par le RN et LFI de démissionner ou de dissoudre l’Assemblée nationale, va sans doute devoir dans l’immédiat se mettre en quête d’un nouveau Premier ministre. Les noms de Catherine Vautrin, Sébastien Lecornu, Gérald Darmanin ou Xavier Bertrand circulent à nouveau.Plusieurs ténors du gouvernement se sont alarmés de la situation politique dimanche. “Voulons-nous d’un suicide collectif, pas pour le gouvernement, mais pour le pays?”, a ainsi demandé l’ancien Premier ministre Manuel Valls, invitant chacun à “trouver la voie du dialogue et du compromis”.Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a de son côté appelé les partis de gouvernement à la responsabilité, à l’heure où la “stabilité” des institutions est en jeu. “Je pense que nous sommes capables de tendre la main et qu’eux mêmes sont capables de tendre la main pour sauver l’essentiel, c’est-à-dire nos institutions”, a-t-il dit à l’occasion de sa rentrée politique à Tourcoing, citant LR et le PS, “un grand parti de gouvernement”. “La France a besoin d’un budget dans les temps”, face à une situation financière qui n’est “pas critique, mais tout de même préoccupante”, a souligné dimanche le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici.

A huit jours de sa probable chute, Bayrou refuse de faire ses adieux et continue le combat

“Continuons le combat”, a-t-il dit, en béarnais, en conclusion: François Bayrou a une nouvelle fois défendu ses choix budgétaires dimanche, n’entendant pas dire “au revoir” aux Français, comme l’y invitent la gauche et le RN, pressés de tourner la page de son gouvernement à la faveur du vote de confiance du 8 septembre.”Les jours qui vont venir sont cruciaux. Si vous imaginez que je peux abandonner les combats que je mène depuis des années et que je continuerai à mener après, vous vous trompez”, a-t-il lancé lors d’une interview assez décousue de près d’une heure et demi, depuis son bureau à Matignon, et retransmise sur les quatre chaînes d’information en continu. Le Premier ministre, qui a annoncé en début de semaine sa volonté de solliciter un vote de confiance de l’Assemblée sur la nécessité de désendetter le pays et multiplie les interventions depuis pour prendre à témoin les Français, a estimé que la “question” en jeu n’était pas “le destin du Premier ministre” mais celle du “destin de la France”.”Il n’y a aucune politique courageuse possible” sans “l’assentiment minimal des Français et de ceux qui les représentent” sur la dette, a-t-il plaidé, pour justifier le vote de confiance, se réjouissant “qu’on n’ait jamais parlé de ce sujet comme on en parle depuis huit jours”.Si le gouvernement tombe, ça veut dire qu’on abandonnera la politique pour moi vitale pour le pays” pour une “autre” politique “plus laxiste”, “plus à la dérive”, a mis en garde le Premier ministre.- “Bagarre” -Alors que M. Bayrou recevra à partir de lundi les chefs de parti qui le souhaitent, il s’est dit une nouvelle fois ouvert à la négociation “s’ils le veulent” sur les mesures les plus impopulaires de son plan d’économies de 44 milliards, comme la suppression des deux jours fériés.Mais il n’a pas fait d’ouverture précise. Et il a écarté les pistes mises sur la table par le Parti socialiste, “volontaire” pour lui succéder à Matignon, et qui a proposé un effort budgétaire deux fois moins important en 2026, passant par une hausse des recettes et une taxation des hauts patrimoines.”Les propositions du PS, ça veut dire qu’on ne fait rien” pour réduire la dette, a-t-il balayé.L’annonce d’un vote de confiance du Premier ministre a surpris lundi, beaucoup soupçonnant le maire de Pau de vouloir prendre les devants d’une censure de son budget à l’automne et de choisir sa sortie.”Le Premier ministre ne fera pas changer d’avis le groupe du Rassemblement national que préside Marine Le Pen à l’Assemblée nationale (…) Nous voterons contre sa demande de confiance”, a martelé le vice-président du RN Sébastien Chenu dimanche.”Le 8 septembre il devra partir. Il fait sa tournée d’adieux (…) Le seul mot que j’attends de lui maintenant, c’est de dire au revoir”, a de son côté affirmé le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, qualifiant cet entretien de “pathétique et crépusculaire”.”Olivier Faure qu’est-ce qu’il veut ? il veut être à Matignon”, a rétorqué M. Bayrou, disant que son entretien n’est “sûrement pas un au revoir”.S’il est renversé, le maire de Pau, âgé de 74 ans, n’a pas l’intention de disparaître du paysage. “Quand vous êtes renversé (…) commence le militantisme, commence la bagarre (…) commence la rencontre avec les Français”, a-t-il déclaré en  refusant d’exclure une nouvelle candidature à la présidentielle. – “Suicide collectif” -Le vote, qui devrait avoir lieu lundi 8 dans l’après-midi, ouvre une nouvelle période d’incertitude, avec Emmanuel Macron en première ligne, dans un contexte social éruptif.Le chef de l’Etat, sommé par le RN et LFI de démissionner ou de dissoudre l’Assemblée nationale, va sans doute devoir dans l’immédiat se mettre en quête d’un nouveau Premier ministre. Les noms de Catherine Vautrin, Sébastien Lecornu, Gérald Darmanin ou Xavier Bertrand circulent à nouveau.Plusieurs ténors du gouvernement se sont alarmés de la situation politique dimanche. “Voulons-nous d’un suicide collectif, pas pour le gouvernement, mais pour le pays?”, a ainsi demandé l’ancien Premier ministre Manuel Valls, invitant chacun à “trouver la voie du dialogue et du compromis”.Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a de son côté appelé les partis de gouvernement à la responsabilité, à l’heure où la “stabilité” des institutions est en jeu. “Je pense que nous sommes capables de tendre la main et qu’eux mêmes sont capables de tendre la main pour sauver l’essentiel, c’est-à-dire nos institutions”, a-t-il dit à l’occasion de sa rentrée politique à Tourcoing, citant LR et le PS, “un grand parti de gouvernement”. “La France a besoin d’un budget dans les temps”, face à une situation financière qui n’est “pas critique, mais tout de même préoccupante”, a souligné dimanche le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici.