Performance, sécurité et prédictions exaltées: l’intelligence artificielle selon Anthropic

La start-up d’intelligence artificielle (IA) Anthropic a lancé jeudi sa nouvelle famille de modèles d’IA générative, censés démontrer sa capacité à rivaliser avec les stars des assistants IA sans sacrifier ni la sûreté ni les promesses grandioses.”Claude Opus 4 est le meilleur modèle de codage au monde”, a assuré d’emblée Dario Amodei, patron et cofondateur d’Anthropic, à l’ouverture de la première conférence de l’entreprise pour les développeurs.”Opus 4″, le modèle le plus puissant de la start-up, et “Sonnet 4″ sont tous les deux des modèles hybrides: ils peuvent fournir des réponses instantanées ou exécuter des tâches plus longues en arrière-plan, comme la programmation informatique ou la rédaction de rapports détaillés et sourcés.Fondée par d’anciens ingénieurs d’OpenAI (ChatGPT), Anthropic concentre pour l’instant ses efforts sur des modèles de pointe, particulièrement doués pour la production de lignes de code, et utilisés principalement par des entreprises et professionnels.Contrairement à ChatGPT et Gemini (Google), Claude ne génère pas d’images et est très limité en matière de fonctions multimodales (compréhension et génération de différents médias, comme le son ou la vidéo).La start-up valorisée à plus de 61 milliards de dollars promeut en revanche un développement à la fois responsable et compétitif de l’IA générative.”C’est un puzzle absolu au quotidien (…) mais c’est tout l’enjeu d’Anthropic”, a souligné Dario Amodei lors d’une conférence de presse. Un choix de développement payant selon lui, car les clients “veulent des modèles fiables”.- “Manigances” d’IA -Anthropic se livre donc à des exercices de transparence rares dans la Silicon Valley.L’entreprise a publié jeudi un rapport sur les tests de sécurité effectués sur Claude 4, incluant les conclusions d’un institut de recherche indépendant, qui avait recommandé de ne pas déployer la version initiale.Selon Apollo Research, le modèle avait tendance à “manigancer” pour “tromper” l’utilisateur.”Nous avons observé des cas où le modèle tentait d’écrire des logiciels malveillants auto-réplicants, de fabriquer de faux documents juridiques, et de laisser des messages cachés à destination de futures instances de lui-même — le tout dans le but de contourner les intentions de ses développeurs”, ont indiqué les chercheurs d’Apollo Research.Ils ont néanmoins précisé que “ces tentatives n’auraient probablement pas été efficaces en pratique.”Dans le rapport, l’entreprise explique avoir mis en place des protections. Mais elle relève que dans certains scénarios extrêmes, conçus par des ingénieurs pour pousser le modèle à bout, Opus 4 peut aller jusqu’à “faire du chantage” contre des utilisateurs ou les dénoncer aux autorités s’ils essaient d’enfreindre la loi.- L’avenir selon Anthropic -Après une année 2023 marquée par la course aux interfaces concurrentes de ChatGPT, les assistants IA ont gagné en capacités à “raisonner” et à accomplir des tâches en ligne au nom de l’utilisateur, devenant ainsi des “agents IA”.”Nous travaillons sur de vrais agents, au-delà du buzz”, a lancé Mike Krieger, directeur produit d’Anthropic, et cofondateur d’Instagram.L’entreprise de San Francisco n’est pourtant pas la dernière à formuler des prophéties discutées.En 2023, Dario Amodei avait prédit que l’IA dite générale (aussi intelligente que les humains) arriverait d’ici 2-3 ans. Fin 2024, il a repoussé cet horizon à 2026 ou 2027.Plus récemment, il a estimé que l’IA écrirait 90% du code informatique d’ici l’automne. “Je ne vais pas tomber juste dans 100% des cas”, a réagi le dirigeant face aux journalistes. “Les choses que je dis peuvent sembler folles sur le moment, mais je crois qu’elles se produisent en fin de compte.”Chez Anthropic, “plus de 70% des suggestions de modifications de code informatique” sont désormais générées par l’IA, a abondé Mike Krieger.Les deux hommes pensent que l’IA générative permettra prochainement à quelqu’un de créer seul une licorne, c’est-à-dire une start-up valorisée à plus d’un milliard de dollars.Et si la technologie atteint son potentiel, Dario Amodei s’attend d’ici quelques années “à une croissance économique extrêmement soutenue, de l’ordre de 10% par an”, qui creusera dramatiquement les inégalités et nécessitera donc des “hausses d’impôts” pour redistribuer les richesses.Anthropic dit vouloir aider les humains à “augmenter leur créativité”, et non la remplacer. “Mais il s’agit d’une stratégie à court et moyen terme”, a remarqué Dario Amodei. “A long terme, nous devrons faire face à l’idée que tout ce que font les humains finira par être réalisé par des systèmes d’IA. C’est sûr, ça va arriver.”

Production de terres rares hors de Chine: quels sont les enjeux?

Une société minière australienne a annoncé la semaine dernière avoir produit des terres rares lourdes pour la première fois hors de Chine, une étape clé pour la diversification d’une chaîne d’approvisionnement cruciale pour de nombreux secteurs.L’annonce de l’entreprise Lynas Rare Earths révèle également les difficultés à trouver de nouveaux fournisseurs de ces matériaux devenus indispensables aux industries de l’électronique, des énergies renouvelables ou de l’armement.Que sont les terres rares ?Les éléments de terres rares sont au nombre de 17. Il s’agit de métaux utilisés dans une large variété de produits tels que les smartphones, les turbines des éoliennes ou les véhicules électriques.Le néodyme et le dysprosium, parmi les éléments les plus recherchés, permettent de fabriquer de puissants aimants servant à propulser les voitures électriques et les turbines des éoliennes en mer.Malgré leur nom, les terres rares sont en fait relativement abondantes dans la couche terrestre. On les décrit comme “rares” car il est inhabituel de les trouver dans leur forme pure.Les terres rares lourdes, un sous-ensemble des terres rares, avec une masse atomique plus élevée, sont généralement moins abondantes et considérées comme plus précieuses.La Chine domine les chaînes d’approvisionnement mondiales en terres rares, comptant pour plus de 60% de leur extraction minière et 92% de la production de produits raffinés, selon l’Agence internationale de l’énergie.Qu’a réussi à faire Lynas ?Lynas Rare Earths a annoncé avoir commencé à produire de l’oxyde de dysprosium en Malaisie, offrant pour la première fois aux clients intéressés des terres rares lourdes d’une provenance autre que chinoise.L’entreprise prévoit de produire une autre terre rare lourde dans cette usine à partir de juin, le terbium: un matériau utilisé pour les aimants permanents et certaines ampoules.Il s’agit d'”une étape importante”, souligne Neha Mukherjee, analyste des matières premières chez Benchmark Mineral Intelligence.Cette annonce intervient au moment où les ressources en terres rares de la Chine sont au centre de sa guerre commerciale avec les Etats-Unis.Pékin a restreint en avril les exportations de tungstène et de sept catégories de terres rares dans le cadre de sa riposte aux droits de douane punitifs imposés par le président Donald Trump sur les produits chinois. Reste à voir si la trêve de 90 jours conclue à propos des surtaxes douanières va affecter ces mesures.”Dans ce contexte, Lynas représente un changement réel et opportun, même si cela n’élimine pas la nécessité de déployer des efforts de diversification plus vastes à l’échelle mondiale”, note Mme Mukherjee.Quelle quantité de terres rares ?Lynas n’a pas précisé la quantité de dysprosium qu’elle a pu raffiner. Jon Hykawy, un expert des terres rares, avertit que l’entreprise devra de toute façon faire face à des contraintes.”Le minerai extrait par Lynas contient relativement peu de terres rares, de sorte que les tonnages produits ne peuvent pas être très importants”, relève M. Hykawy, président de Stormcrow Capital.”Même avec la production de Lynas, la Chine restera en position dominante” dans les terres rares, ajoute Gavin Wendt, directeur de MineLife.”Dans tous les cas, c’est un début. Il est essentiel que d’autres projets possibles aux Etats-Unis, au Canada, au Brésil, en Europe et en Asie prouvent leur faisabilité technique et puissent être approuvés, afin que l’équilibre de l’offre puisse réellement commencer à changer”, dit-il.Comment diversifier ?La domination de la Chine dans le secteur est en partie le résultat d’une politique industrielle de long terme.Elle a été permise par l’exploitation in situ, une technique d’extraction bon marché mais polluante, possible en Chine mais difficile à mettre en place dans les pays où les normes environnementales sont plus strictes.Pour ces pays, “la production est plus chère, ils ont donc besoin que les prix augmentent pour faire le moindre profit vraiment intéressant”, indique M. Hykawy.Mais faute d’une hausse de prix ces derniers mois, “la plupart des projets non chinois auraient du mal à atteindre le seuil de rentabilité”, note Mme Mukherjee.Des défis techniques existent également. Le traitement des terres rares nécessite des techniques hautement spécialisées et peut produire des déchets difficiles à traiter.Quelles possibilités à l’avenir?Lynas prévoit de mettre en service une capacité de traitement supplémentaire dans son usine de Malaisie conçue pour produire jusqu’à 1.500 tonnes de terres rares.Si le projet se concentrait sur le dysprosium et le terbium, il pourrait représenter un tiers de la production mondiale, selon Mme Mukherjee.L’entreprise construit également une usine au Texas, mais l’augmentation des coûts a jeté le doute sur le projet, Lynas espérant que le gouvernement américain y contribue.L’entreprise américaine MP Materials a également fait des essais de séparation des terres rares lourdes et prévoit d’augmenter sa production cette année. La société canadienne Aclara Resources développe quant à elle une usine de séparation des terres rares aux Etats-Unis.L’incertitude qui pèse sur les exportations chinoises pourrait entraîner une hausse des prix, ce qui renforcerait les capacités d’expansion des petits acteurs.”L’annonce de Lynas montre que des progrès sont possibles”, souligne Mme Mukherjee. “Elle envoie un signal fort: avec la bonne combinaison de préparation technique, de demande stratégique et d’urgence géopolitique, des percées peuvent se produire.”

Le pouvoir climatique surprenant du guano de manchots

Les manchots, oiseaux emblématiques du pôle Sud, contribuent à la régulation du climat de l’Antarctique, territoire isolé et particulièrement vulnérable au changement climatique, via… leurs excréments, révèle une équipe de chercheurs.Selon leur étude publiée jeudi dans la revue Communications Earth & Environment, le guano – cocktail d’urine et de matière fécale – de manchots, très riche en ammoniac, contribue à la formation de brouillard et de nuages au-dessus du continent blanc, influant par là sur les températures.Jusqu’alors méconnu, ce rôle revêt une importance particulière aujourd’hui, alors que l’Antarctique se réchauffe à vitesse grand V sous l’effet du changement climatique, menaçant la survie de cette espèce, pointent les chercheurs.”Le déclin des populations de manchots pourrait entraîner une contre-réaction positive sur le réchauffement climatique”, c’est-à-dire participer à l’augmentation des températures, écrivent-ils ainsi dans l’étude.”La plupart des gens doivent se dire: en quoi cela me concerne? Mais en fait, le climat de l’Antarctique a une incidence sur le climat mondial”, insiste auprès de l’AFP Matthew Boyer, chercheur en sciences de l’atmosphère à l’université finlandaise d’Helsinki et co-auteur de l’étude.Avec plusieurs de ses collègues, M. Boyer s’est rendu dans la base antarctique de Marambio, sur l’île Seymour, pour mesurer la concentration d’ammoniac dans l’air à l’été austral, quand quelque 60.000 manchots Adélie se regroupent à quelque huit kilomètres pour faire leur nids.Si de précédentes études en laboratoire avaient déjà démontré que ce gaz pouvait contribuer à la formation des nuages, “la quantification du phénomène et l’observation de son influence dans l’Antarctique n’avait jamais été réalisées”, explique le chercheur.- “Synergie” -Or, ce territoire représente un terrain d’étude idéal “parce qu’il est assez éloigné et qu’il n’y a pratiquement pas de pollution humaine” ni “beaucoup de végétation (…) qui sont également des sources de gaz et de particules”, détaille-t-il.Une configuration qui leur a ainsi permis de se concentrer sur l’effet des excréments des manchots présents sur l’île. Et de découvrir que la teneur en ammoniac dans l’air augmentait considérablement lorsque le vent soufflait depuis la direction où se trouvait la colonie de manchots, même une fois les oiseaux partis pour migrer.Leurs excréments continuaient ainsi d’émettre du gaz, chargeant l’air environnant d’ammoniac, pointe l’étude.Une fois dans l’air, l’ammoniac interagit avec des particules d’acide sulfurique relâchées par le phytoplancton présent dans les eaux, formant ainsi des aérosols qui à leur tour contribuent à la formation de nuages.”Il s’agit une synergie entre les manchots et les océans”, souligne Matthew Boyer, qui précise: “l’acide sulfurique peut former des particules sans ammoniac, mais quand vous en avez, cela se produit 1000 fois plus vite”.Un savant mécanisme qui pourrait s’avérer extrêmement fragile au moment où les pôles se réchauffent plus vite que le reste de la planète, menaçant à la fois les écosystèmes des océans et la survie de certaines espèces comme les manchots.”Si l’activité biologique de l’océan ou les populations de manchots changent, cela aura un impact sur ce processus”, prévient M. Boyer.Celui-ci insiste sur la nécessité de prendre en compte les résultats de cette étude dans les stratégies de conservation de la biodiversité de ce territoire si fragile et unique.

Japan PM presses Trump on tariffs ahead of new talks

Japan’s Prime Minister Shigeru Ishiba said Friday that he had again pressed US President Donald Trump on tariffs, in a phone call ahead of fresh talks on easing the levies.Japan, a key US ally and its biggest investor, is subject to the same 10 percent baseline tariffs imposed on most nations plus steeper levies on cars, steel and aluminium.Trump also announced 24 percent “reciprocal” tariffs on Japan in early April, but later paused them along with similar measures on other countries until early July.Ishiba said he spoke with Trump for 45 minutes on Friday morning — Thursday evening in Washington — and that a “broad range of topics were discussed, including tariffs and economic security”.”I conveyed to him Japan’s position on US tariffs,” Ishiba told a news conference in Tokyo, adding that there was “no change to our calls for the removal of tariffs”. “As I’ve said before, it’s not just about tariffs but about investment. There will also be no change to our position that Japan and the US will cooperate on generating employment in the US,” he said.The comments came as Japan’s tariffs envoy, economic revitalisation minister Ryosei Akazawa, left for Washington for a third round of talks.”The series of tariff measures taken by the US are regrettable. We’ll strongly demand a review of these measures,” Akazawa told reporters at Tokyo’s Haneda airport. “But we have to reach an agreement, so it has to be win-win for both sides. We’ll listen carefully to the various proposals and ideas of the US side, and look for common ground between the two sides,” he said.Public broadcaster NHK and other Japanese media reported, citing government sources, that US Treasury Secretary Scott Bessent would not attend the talks this time. Akazawa would travel again to Washington on May 30, the reports said.Trump’s 25-percent auto tariffs are particularly painful for Tokyo, with roughly eight percent of all Japanese jobs tied to the sector.Early this month, the Trump administration also slapped a new 25 percent import tax on auto parts including engines and transmissions.At the White House in February, Ishiba had promised Trump that yearly Japanese investment would increase to $1 trillion.”Although the recent US-China and US-UK trade deals indicate that Washington is aiming to de-escalate trade tensions, Japan-US negotiations have made little headway,” said Stefan Angrick at Moody’s Analytics.”Japan’s position as the world’s largest foreign investor in the US hasn’t shielded it from tariff threats, so promising more investment is an unconvincing bargaining chip,” he added.

Le bilan des inondations en Australie porté à quatre morts

Le bilan des pluies torrentielles qui ont provoqué cette semaine de vastes inondations dans l’est de l’Australie a été porté à quatre morts vendredi, selon la police, quelque 50.000 personnes restant piégées par les eaux qui ont commencé à se retirer.Quatre corps sans vie ont été retrouvés dans les vastes étendues d’eau qui recouvrent une partie du nord de la Nouvelle-Galles du Sud, région fertile située à quelque 400 kilomètres de Sydney, a indiqué la police.Les équipes de sauvetage mènent des opérations de nettoyage alors que les eaux commencent à se retirer vendredi matin. Elles évaluent également les dégâts des inondations causées par les pluies torrentielles, équivalentes à six mois de précipitations, qui se sont abattues sur la région en l’espace de trois jours.”Notre quartier d’affaire a été inondé, tant d’entreprises ont été envahies par l’eau, il va falloir procéder à un nettoyage massif”, a déclaré Kinne Ring, maire de la ville agricole de Kempsey, touchée par les inondations.”Des maisons ont été inondées”, a-t-elle ajouté, sur la chaîne nationale ABC.Dallas Burnes, chef du service d’urgence de l’Etat, a indiqué que plus de 2.000 personnes avaient été déployées dans la zone sinistrée.”Pour l’instant, notre priorité est de réapprovisionner les quartiers isolés”, a-t-il déclaré, ajoutant que 50.000 personnes étaient toujours bloquées par les inondations.Plus de 600 personnes ont été évacuées depuis le début de la semaine. Face à la montée des eaux, certaines ont dû grimper sur des voitures, des maisons et des ponts avant d’être hélitreuillées, selon les services d’urgence.- Menace des serpents – M. Burnes a mis en garde contre la menace que représentent les étendues d’eau boueuse. “Les eaux de crue sont contaminées. Il peut y avoir des rongeurs, des serpents. Il faut évaluer ces risques”. “L’électricité peut également constituer un danger.Les tempêtes ont déversé plus de six mois de pluie en seulement trois jours, a déclaré le bureau météorologique du gouvernement, battant des records de hauteur d’inondation dans certaines régions.Le Premier ministre Anthony Albanese s’est rendu dans la zone sinistrée vendredi et a constaté une situation “horrible”.”Les infrastructures ont subi des dégâts considérables et nous allons tous devoir mettre la main à la pâte”, a-t-il indiqué.Le gouvernement a déclaré l’état de catastrophe naturelle, débloquant ainsi des ressources plus importantes pour les zones touchées.Si de nombreuses alertes aux inondations ont été levées, certaines villes étaient encore coupées du monde vendredi après-midi, compliquant l’évaluation des dégâts.A Taree, une ville le long de la rivière Manning, les habitants se sont mobilisés vendredi pour aider les commerces à déblayer les nombreux débris apportés par les inondations, selon des images de l’AFP.De l’arrière-pays aride à la côte tropicale, des pans entiers de l’Australie ont été frappés par des conditions météorologiques extrêmes au cours des derniers mois.La température moyenne à la surface de la mer autour du pays a été la plus élevée jamais enregistrée en 2024, selon l’Université nationale d’Australie.Des eaux plus chaudes provoquent plus d’humidité dans l’atmosphère, ce qui mène à des pluies plus intenses. Le réchauffement climatique, causé principalement par la combustion du pétrole, du charbon et du gaz, accentue la violence et la fréquence des désastres climatiques.