Les Bourses européennes ouvrent en hausse

Les marchés boursiers européens ont ouvert en hausse lundi, jaugeant les conséquences du récent revers judiciaire de Donald Trump sur les droits de douane aux Etats-Unis, avant un rapport sur l’emploi américain crucial attendu en fin de semaine.Vers 7H05 GMT, Londres prenait 0,36%, Francfort 0,39% et Milan 0,52%. Paris gagnait 0,32%, les yeux rivés sur la situation politique et budgétaire en France, une semaine avant un vote de confiance à haut risque pour le gouvernement de François Bayrou.

Plus de 600 morts et 1.500 blessés dans un séisme en Afghanistan

Au moins 622 personnes sont mortes et plus de 1.500 ont été blessées dans l’est de l’Afghanistan frappé dans la nuit de dimanche à lundi par un séisme de magnitude 6, suivi d’au moins cinq répliques ressenties à des centaines de kilomètres.L’épicentre du séisme, à seulement huit kilomètres de profondeur, a été localisé à 27 kilomètres de Jalalabad, chef-lieu de la province de Nangarhar, à la lisière de la province voisine de Kounar, selon l’US Geological Survey.C’est dans cette dernière province que le bilan est le plus lourd et c’est vers cette région que se dirigent lundi matin les hélicoptères de secours dépêchés par les autorités talibanes.Depuis leur retour au pouvoir en 2021, elles ont déjà été confrontées à un autre séisme d’ampleur: en 2023, à Hérat, à l’autre extrémité du pays, dans l’ouest frontalier de l’Iran, plus de 1.500 personnes avaient été tuées et plus de 63.000 habitations avaient été détruites.Cette fois-ci, un bilan encore provisoire fait état de “610 morts et 1.300 blessés dans la province de Kounar ainsi que de 12 morts et 255 blessés dans la province de Nangarhar”, a précisé pour l’AFP le porte-parole du ministère de l’Intérieur à Kaboul, Abdul Mateen Qani.Les responsables afghans, qui ne cessent de répéter que les bilans vont évoluer car les recherches se poursuivent dans ces zones reculées et au relief accidenté, affirment que les dégâts sont “très importants” à Kounar.- “Rien vécu de pareil” -“Nous n’avions jamais rien vécu de pareil”, a raconté à l’AFP dans la nuit Ijaz Ulhaq Yaad, haut fonctionnaire dans le district de Nourgal, dans la province de Kounar. “C’était terrifiant, les enfants et les femmes hurlaient”, a-t-il encore dit par téléphone, une connexion qui semblait encore tenir plusieurs heures après le séisme.La plupart de ces familles, a-t-il poursuivi, venaient tout juste de rentrer en Afghanistan, chassées de leur exil pakistanais ou iranien par les récentes vagues d’expulsion des deux pays voisins qui ont ensemble renvoyé près de quatre millions d’Afghans.”Il y avait environ 2.000 familles de réfugiés qui étaient revenues et comptaient reconstruire leur foyer” dans cette région agricole frontalière du Pakistan, a-t-il expliqué. Par peur des répliques, “tout le monde reste dehors” alors que déjà “les trois grands villages du district de Nourgal ont été totalement détruits selon nos informations”, a-t-il dit. Difficile toutefois pour autorités, secours et médias d’accéder aux villages et hameaux, alors que des glissements de terrain ont coupé des routes.- Ressenti à Islamabad -L’Afghanistan est fréquemment frappé par des tremblements de terre, en particulier dans la chaîne montagneuse de l’Hindou Kouch, près de la jonction des plaques tectoniques eurasienne et indienne.Mais celui survenu au coeur de la nuit — et suivi de cinq répliques, dont l’une de 5,2 — a été particulièrement violent. Des journalistes de l’AFP ont ressenti les secousses à Kaboul pendant plusieurs secondes, ainsi qu’à Islamabad au Pakistan, à 370 km à vol d’oiseau. La mission de l’ONU en Afghanistan, l’un des derniers filets de sécurité dans un pays qui a subi de plein fouet les coupes drastiques récentes dans l’aide humanitaire internationale, s’est dite “profondément attristée par un séisme dévastateur qui a fait des centaines de morts”.”Nos équipes sont sur le terrain pour apporter de l’aide d’urgence”, ajoute-t-elle.La province de Nangarhar avait déjà été frappée la semaine passée par des crues subites qui avaient tué cinq personnes et provoqué des dégâts, détruisant des terres agricoles comme des zones résidentielles.En octobre 2023, le séisme de magnitude 6,3 à Hérat, suivi de huit répliques, avait été le tremblement de terre le plus meurtrier à avoir frappé ce pays, l’un des plus pauvres au monde, en plus de 25 ans.D’après la Banque mondiale, près de la moitié de la population afghane vit dans la pauvreté.

Chinese cluster now world’s top innovation hotspot: UN

Shenzhen-Hong Kong-Guangzhou has overtaken Tokyo-Yokohama to become the world’s top cluster for innovation, the United Nations said Monday.The UN’s World Intellectual Property Organization (WIPO) said the Chinese cluster had leapfrogged its Japanese rival in its 2025 Global Innovation Index.The change at the top of the world’s 100 leading innovation clusters was down to WIPO broadening the criteria to include venture capital investments to formulate the annual rankings.The UN agency dealing with patenting and innovation previously only used patent filing and scientific publishing data to identify local concentrations of world-leading innovation activity.”Venture capital investment activity helps capture how scientific and technological knowledge translates into start-up creation and, ultimately, new goods and services in the marketplace,” WIPO said.The agency said Shenzhen-Hong Kong-Guangzhou and Tokyo-Yokohama “make a massive contribution to global scientific publications and patenting outputs”, together accounting for nearly one in five patent applications filed globally.- Indian cities surge -The new ranking showed that San Jose-San Francisco has now overtaken Beijing, Seoul and Shanghai-Suzhou to grab the third place.London has shot up from 21st to eighth place, while Bengaluru has likewise jumped from 56th place to 21st on the back of venture capital deals.”Innovation clusters form the backbone of strong national innovation ecosystems, helping to anchor and strengthen the journey from ideas to market,” said WIPO chief Daren Tang.The recalibrated rankings “highlight which clusters are turning scientific research into economic results”.Overall, the change in methodology has seen East Asian clusters drop while US clusters have made gains.The change boosted Indian clusters, while those in the European Union — where the venture capital markets are sometimes less vigorous than in the United States — have tended to see a decline.- Most innovation clusters in China -The top 100 innovation clusters are spread across 33 economies, uniting “top universities, researchers, inventors, venture capitalists and research and development firms in driving forward breakthrough ideas”, WIPO said.By country, China for the third consecutive year led the ranking with the most clusters in the top 100, at 24, followed by the United States with 22 clusters.WIPO said the clusters with the most innovation-intensive activity in proportion to population size were San Jose-San Francisco in the United States, followed by Britain’s Cambridge.- Top 15 -The top 15 innovation clusters in 2025:1: Shenzhen-Hong Kong-Guangzhou (China)2: Tokyo-Yokohama (Japan)3: San Jose-San Francisco (United States)4: Beijing (China)5: Seoul (South Korea)6: Shanghai-Suzhou (China)7: New York City (United States)8: London (Britain)9: Boston-Cambridge (United States)10: Los Angeles (United States)11: Osaka-Kobe-Kyoto (Japan)12: Paris (France)13: Hangzhou (China)14: San Diego (United States)15: Nanjing (China)

Morocco set to be first African qualifiers for 2026 World CupMon, 01 Sep 2025 06:52:02 GMT

Morocco, captained by Ballon d’Or nominee Achraf Hakimi, could this week become the first African qualifiers for the 2026 World Cup. A matchday 7 win over Niger in Rabat will give the Atlas Lions an unassailable lead in Group E unless second-placed Tanzania triumph in Congo Brazzaville earlier that day.   But a Tanzanian triumph will most …

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Stressés ou impatients, les 12 millions d’élèves français font leur rentrée

Retour aux cartables, cahiers et cours de récré: 12 millions d’écoliers, collégiens et lycéens font leur rentrée lundi, marquée par quelques nouveautés, dont une réforme annoncée pour le contrôle continu au bac, mais des inconnues sur la situation budgétaire et gouvernementale.Pour certains, la rentrée attendra un peu: dans une décision rarissime, elle a été reportée à mardi dans les Bouches-du-Rhône et le Var par les préfets “en liaison avec les autorités académiques” en raison d’un épisode méditerranéen qui a déclenché une vigilance orange sur plusieurs départements.”C’est important qu’on ne mette pas en risque les familles qui peuvent conduire les élèves à l’école”, a justifié sur RTL la ministre de l’Education Elisabeth Borne.A Paris, dans une école élémentaire du 15e, Armel, 10 ans, affiche lui sa confiance avant de découvrir le CM2. “Je me sens bien. Je sens que je vais au moins réussir l’année, pour passer en 6e!”, lance-t-il. Son école a reçu lundi matin la visite de la ministre de l’Education, pour sa première et potentiellement dernière rentrée à ce poste. Mais si elle s’affiche sur le terrain, son sort reste incertain avant le vote de confiance à l’Assemblée le 8 septembre, qui risque d’entraîner la chute du gouvernement.- 2.500 profs manquants -La rentrée se déroule aussi dans un contexte de pression budgétaire, alors que le Premier ministre François Bayrou a exhorté à la rigueur.”On n’est pas très sereins”, résume Caroline Brisedoux, secrétaire nationale de la CFDT Education. “La perspective de ne pas avoir de ministre et d’envisager des restrictions budgétaires est un peu inquiétante”.”Il n’y a pas de boussole”, souligne Agnès Andersen, secrétaire générale du syndicat de chefs d’établissements ID-FO. “Les collègues reprennent, mais ils sont déjà épuisés”.Parmi les enjeux, la pénurie d’enseignants inquiète à nouveau cette année, même si la ministre s’est voulue rassurante sur le fait qu’il y aurait bien des professeurs devant la quasi-totalité des classes. “On a 99,9% des postes qui sont bien pourvus dans le premier degré, quasiment pas de postes non pourvus dans le second degré”, a-t-elle dit, tout en reconnaissant qu’il y aurait “comme chaque année, des heures d’enseignement qui ne sont pas totalement couvertes”.Il y a en cette rentrée “l’équivalent de 2.500 professeurs” manquants, a-t-elle précisé. “C’est moins que l’an dernier”.Pour le Snes-FSU, principal syndicat du second degré, au contraire, “on a une certitude, c’est qu’il n’y aura pas un professeur devant chaque classe lundi”, a souligné sa secrétaire générale Sophie Vénétitay. “On est extrêmement inquiets qu’il n’y ait pas assez de profs”, alors que la crise de recrutement des enseignants perdure, avec plus de 2.600 postes non pourvus aux concours enseignants du public et du privé, renchérit Grégoire Ensel, vice-président de la fédération de parents d’élèves FCPE.- Déconnexion -Cette rentrée verra par ailleurs la mise en oeuvre de plusieurs réformes, notamment concernant le “bac Blanquer”, plusieurs fois remanié depuis son lancement en 2019 par l’ex-ministre Jean-Michel Blanquer. Une nouvelle épreuve de mathématiques au bac en première sera ainsi lancée. Elisabeth Borne a par ailleurs annoncé des modifications pour le contrôle continu au bac. Désormais, les notes de première et terminale ne compteront plus toutes dans la note de contrôle continu. Une annonce de dernière minute qui a irrité les syndicats. “L’objectif, c’est de baisser la pression sur les élèves et sur les professeurs”, a-t-elle expliqué.La ministre a aussi indiqué que les élèves ayant obtenu moins de 8 sur 20 ne pourraient plus aller au rattrapage du bac. Pour les 3e, le brevet change aussi: l’examen passera de 50 à 60% de la note finale.Autre nouveauté en cette rentrée, pour lutter contre l’abus d’écrans, le dispositif “portable en pause”, qui vise à mieux faire appliquer l’interdiction des téléphones portables au collège, sera quant à lui développé, avec comme objectif une généralisation progressive d’ici la fin de l’année. Dans certains établissements, les élèves pourront ainsi être contraints à laisser leur portable dans des casiers ou pochettes pendant les cours. 

Stressés ou impatients, les 12 millions d’élèves français font leur rentrée

Retour aux cartables, cahiers et cours de récré: 12 millions d’écoliers, collégiens et lycéens font leur rentrée lundi, marquée par quelques nouveautés, dont une réforme annoncée pour le contrôle continu au bac, mais des inconnues sur la situation budgétaire et gouvernementale.Pour certains, la rentrée attendra un peu: dans une décision rarissime, elle a été reportée à mardi dans les Bouches-du-Rhône et le Var par les préfets “en liaison avec les autorités académiques” en raison d’un épisode méditerranéen qui a déclenché une vigilance orange sur plusieurs départements.”C’est important qu’on ne mette pas en risque les familles qui peuvent conduire les élèves à l’école”, a justifié sur RTL la ministre de l’Education Elisabeth Borne.A Paris, dans une école élémentaire du 15e, Armel, 10 ans, affiche lui sa confiance avant de découvrir le CM2. “Je me sens bien. Je sens que je vais au moins réussir l’année, pour passer en 6e!”, lance-t-il. Son école a reçu lundi matin la visite de la ministre de l’Education, pour sa première et potentiellement dernière rentrée à ce poste. Mais si elle s’affiche sur le terrain, son sort reste incertain avant le vote de confiance à l’Assemblée le 8 septembre, qui risque d’entraîner la chute du gouvernement.- 2.500 profs manquants -La rentrée se déroule aussi dans un contexte de pression budgétaire, alors que le Premier ministre François Bayrou a exhorté à la rigueur.”On n’est pas très sereins”, résume Caroline Brisedoux, secrétaire nationale de la CFDT Education. “La perspective de ne pas avoir de ministre et d’envisager des restrictions budgétaires est un peu inquiétante”.”Il n’y a pas de boussole”, souligne Agnès Andersen, secrétaire générale du syndicat de chefs d’établissements ID-FO. “Les collègues reprennent, mais ils sont déjà épuisés”.Parmi les enjeux, la pénurie d’enseignants inquiète à nouveau cette année, même si la ministre s’est voulue rassurante sur le fait qu’il y aurait bien des professeurs devant la quasi-totalité des classes. “On a 99,9% des postes qui sont bien pourvus dans le premier degré, quasiment pas de postes non pourvus dans le second degré”, a-t-elle dit, tout en reconnaissant qu’il y aurait “comme chaque année, des heures d’enseignement qui ne sont pas totalement couvertes”.Il y a en cette rentrée “l’équivalent de 2.500 professeurs” manquants, a-t-elle précisé. “C’est moins que l’an dernier”.Pour le Snes-FSU, principal syndicat du second degré, au contraire, “on a une certitude, c’est qu’il n’y aura pas un professeur devant chaque classe lundi”, a souligné sa secrétaire générale Sophie Vénétitay. “On est extrêmement inquiets qu’il n’y ait pas assez de profs”, alors que la crise de recrutement des enseignants perdure, avec plus de 2.600 postes non pourvus aux concours enseignants du public et du privé, renchérit Grégoire Ensel, vice-président de la fédération de parents d’élèves FCPE.- Déconnexion -Cette rentrée verra par ailleurs la mise en oeuvre de plusieurs réformes, notamment concernant le “bac Blanquer”, plusieurs fois remanié depuis son lancement en 2019 par l’ex-ministre Jean-Michel Blanquer. Une nouvelle épreuve de mathématiques au bac en première sera ainsi lancée. Elisabeth Borne a par ailleurs annoncé des modifications pour le contrôle continu au bac. Désormais, les notes de première et terminale ne compteront plus toutes dans la note de contrôle continu. Une annonce de dernière minute qui a irrité les syndicats. “L’objectif, c’est de baisser la pression sur les élèves et sur les professeurs”, a-t-elle expliqué.La ministre a aussi indiqué que les élèves ayant obtenu moins de 8 sur 20 ne pourraient plus aller au rattrapage du bac. Pour les 3e, le brevet change aussi: l’examen passera de 50 à 60% de la note finale.Autre nouveauté en cette rentrée, pour lutter contre l’abus d’écrans, le dispositif “portable en pause”, qui vise à mieux faire appliquer l’interdiction des téléphones portables au collège, sera quant à lui développé, avec comme objectif une généralisation progressive d’ici la fin de l’année. Dans certains établissements, les élèves pourront ainsi être contraints à laisser leur portable dans des casiers ou pochettes pendant les cours.