Premières heures de semi-liberté pour Kohler et Paris à l’ambassade de France à Téhéran

Cécile Kohler et Jacques Paris, les deux Français sortis de prison en Iran vivent mercredi leurs premières heures de semi-liberté à l’ambassade de France, attendant de pouvoir quitter le pays à une date inconnue, que l’Iran semble vouloir lier au sort d’une Iranienne poursuivie en France.”Je les ai trouvés très heureux, très soulagés tous les deux par cette libération”, a raconté mercredi matin sur la radio France Inter l’ambassadeur de France à Téhéran Pierre Cochard, qui est allé les chercher mardi à la sortie de la prison d’Evine, de sinistre réputation.Le président français Emmanuel Macron s’est entretenu avec eux par visioconférence. “Ils l’ont remercié pour son engagement” afin d’obtenir leur libération, a aussi déclaré Pierre Cochard sur la radio RTL.Emanuel Macron a aussi parlé à son homologue iranien Massoud Pezeshkian, demandant la “libération pleine et entière”, “le plus rapidement possible”, de Cécile Kohler et Jacques Paris.A Soultz (Haut-Rhin, est de la France) où a grandi Cécile Kohler, dont le portrait orne la façade de la mairie, les habitants racontaient leur soulagement. “On est impatients qu’elle revienne, on espère que l’Iran ne va pas la retenir”, confiait l’un d’eux, Mathieu Taquard.Mardi soir, les parents ont pu parler par téléphone à leur fille: “Elle disait qu’elle était en forme, et qu’elle avait hâte de revenir”, a résumé à l’AFP le maire de Soultz, Marcello Rotolo.L’ambassadeur a donné quelques éléments sur le déroulé de leur libération.”On s’est rendus à la prison d’Evine, qui est au nord de Téhéran. L’ambassade se trouve plutôt au centre, donc il y a un trajet important. On s’est présentés, il y avait plusieurs portes à franchir, une barrière. Cela a pris un peu de temps, en coordination avec les autorités iraniennes”, a-t-il expliqué. “Les grands portes de la prison d’Evine se sont ouvertes, et on a pu croiser le regard de Cécile et Jacques”, qui “avaient été informés à la dernière minute” de leur sortie. “C’est évidemment un moment qu’on n’oublie pas”, a-t-il dit. “Les premiers mots, c’étaient des larmes, des sourires mêlés de larmes. On est restés quelques instants ensemble et puis ensuite on est montés dans la voiture” pour gagner l’abri de l’ambassade, où ils sont protégés par la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, en espérant pouvoir quitter rapidement l’Iran.- Iranienne à l’ambassade -Les autorités iraniennes, qui les accusent d’espionnage, considèrent qu’ils sont en “libération conditionnelle”, “libérés sous caution” et “placés sous surveillance jusqu’à la prochaine étape judiciaire”.”Nous n’allons ménager aucun effort pour obtenir leur retour en France dans les meilleurs délais”, a promis le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot.Professeure de lettres de 41 ans, et enseignant retraité de 72 ans, Cécile Kohler et Jacques Paris ont été arrêtés le 7 mai 2022, au dernier jour d’un voyage touristique en Iran. Considérés comme des “otages d’Etat” par la France, qui à l’instar d’autres pays occidentaux accuse Téhéran de capturer des étrangers sur son sol pour négocier ensuite leur libération, ils étaient les deux derniers Français détenus sur le sol iranien.Lourdement sanctionné par de nombreux membres de la communauté internationale, notamment pour ses activités nucléaires, l’Iran détiendrait selon des sources diplomatiques au moins une vingtaine d’Occidentaux qu’il pourrait utiliser comme levier pour obtenir la libération de certains de ses ressortissants à l’étranger ou obtenir des gages politiques.Dans le cas de Cécile Kohler et Jacques Paris, Téhéran avait rendu publique en septembre la possibilité d’un accord de libération en échange de Mahdieh Esfandiari, une Iranienne arrêtée en France en février, accusée d’avoir fait la promotion du terrorisme sur les réseaux sociaux.Téhéran semble afficher sa volonté de mettre en parallèle les deux dossiers, le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi annonçant mercredi matin que Mme Esfandiari, sous contrôle judiciaire depuis octobre dans l’attente de son procès en janvier, se trouvait désormais à l’ambassade d’Iran et “nous espérons qu’elle rentrera quand son procès sera achevé”.Les autorités françaises n’ont pas commenté cette annonce qui pourrait avoir des conséquences sur la date à laquelle les deux Français pourront quitter l’Iran.L’élargissement de Cécile Kohler et Jacques Paris pourrait ouvrir la voie à un apaisement des relations entre l’Iran et la France. “Lorsqu’ils seront sur le territoire français, effectivement, cela ouvrira une possibilité de renouer des relations normales avec ce pays”, a estimé M. Cochard.

Premières heures de semi-liberté pour Kohler et Paris à l’ambassade de France à Téhéran

Cécile Kohler et Jacques Paris, les deux Français sortis de prison en Iran vivent mercredi leurs premières heures de semi-liberté à l’ambassade de France, attendant de pouvoir quitter le pays à une date inconnue, que l’Iran semble vouloir lier au sort d’une Iranienne poursuivie en France.”Je les ai trouvés très heureux, très soulagés tous les deux par cette libération”, a raconté mercredi matin sur la radio France Inter l’ambassadeur de France à Téhéran Pierre Cochard, qui est allé les chercher mardi à la sortie de la prison d’Evine, de sinistre réputation.Le président français Emmanuel Macron s’est entretenu avec eux par visioconférence. “Ils l’ont remercié pour son engagement” afin d’obtenir leur libération, a aussi déclaré Pierre Cochard sur la radio RTL.Emanuel Macron a aussi parlé à son homologue iranien Massoud Pezeshkian, demandant la “libération pleine et entière”, “le plus rapidement possible”, de Cécile Kohler et Jacques Paris.A Soultz (Haut-Rhin, est de la France) où a grandi Cécile Kohler, dont le portrait orne la façade de la mairie, les habitants racontaient leur soulagement. “On est impatients qu’elle revienne, on espère que l’Iran ne va pas la retenir”, confiait l’un d’eux, Mathieu Taquard.Mardi soir, les parents ont pu parler par téléphone à leur fille: “Elle disait qu’elle était en forme, et qu’elle avait hâte de revenir”, a résumé à l’AFP le maire de Soultz, Marcello Rotolo.L’ambassadeur a donné quelques éléments sur le déroulé de leur libération.”On s’est rendus à la prison d’Evine, qui est au nord de Téhéran. L’ambassade se trouve plutôt au centre, donc il y a un trajet important. On s’est présentés, il y avait plusieurs portes à franchir, une barrière. Cela a pris un peu de temps, en coordination avec les autorités iraniennes”, a-t-il expliqué. “Les grands portes de la prison d’Evine se sont ouvertes, et on a pu croiser le regard de Cécile et Jacques”, qui “avaient été informés à la dernière minute” de leur sortie. “C’est évidemment un moment qu’on n’oublie pas”, a-t-il dit. “Les premiers mots, c’étaient des larmes, des sourires mêlés de larmes. On est restés quelques instants ensemble et puis ensuite on est montés dans la voiture” pour gagner l’abri de l’ambassade, où ils sont protégés par la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, en espérant pouvoir quitter rapidement l’Iran.- Iranienne à l’ambassade -Les autorités iraniennes, qui les accusent d’espionnage, considèrent qu’ils sont en “libération conditionnelle”, “libérés sous caution” et “placés sous surveillance jusqu’à la prochaine étape judiciaire”.”Nous n’allons ménager aucun effort pour obtenir leur retour en France dans les meilleurs délais”, a promis le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot.Professeure de lettres de 41 ans, et enseignant retraité de 72 ans, Cécile Kohler et Jacques Paris ont été arrêtés le 7 mai 2022, au dernier jour d’un voyage touristique en Iran. Considérés comme des “otages d’Etat” par la France, qui à l’instar d’autres pays occidentaux accuse Téhéran de capturer des étrangers sur son sol pour négocier ensuite leur libération, ils étaient les deux derniers Français détenus sur le sol iranien.Lourdement sanctionné par de nombreux membres de la communauté internationale, notamment pour ses activités nucléaires, l’Iran détiendrait selon des sources diplomatiques au moins une vingtaine d’Occidentaux qu’il pourrait utiliser comme levier pour obtenir la libération de certains de ses ressortissants à l’étranger ou obtenir des gages politiques.Dans le cas de Cécile Kohler et Jacques Paris, Téhéran avait rendu publique en septembre la possibilité d’un accord de libération en échange de Mahdieh Esfandiari, une Iranienne arrêtée en France en février, accusée d’avoir fait la promotion du terrorisme sur les réseaux sociaux.Téhéran semble afficher sa volonté de mettre en parallèle les deux dossiers, le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi annonçant mercredi matin que Mme Esfandiari, sous contrôle judiciaire depuis octobre dans l’attente de son procès en janvier, se trouvait désormais à l’ambassade d’Iran et “nous espérons qu’elle rentrera quand son procès sera achevé”.Les autorités françaises n’ont pas commenté cette annonce qui pourrait avoir des conséquences sur la date à laquelle les deux Français pourront quitter l’Iran.L’élargissement de Cécile Kohler et Jacques Paris pourrait ouvrir la voie à un apaisement des relations entre l’Iran et la France. “Lorsqu’ils seront sur le territoire français, effectivement, cela ouvrira une possibilité de renouer des relations normales avec ce pays”, a estimé M. Cochard.

At least 9 dead after cargo plane crashes near Louisville airport

The death toll from a UPS cargo plane crashing in Louisville has risen to nine with more fatalities feared, Kentucky’s governor said Wednesday, as search efforts continued and the airport resumed flights.The McDonnell Douglas MD-11 departing for Hawaii crashed at around 5:15 pm (2215 GMT) Tuesday, shortly after taking off from Louisville Muhammad Ali International Airport.It exploded into flames as it plowed into businesses adjacent to the airport.Kentucky Governor Andy Beshear called the tragedy “heartbreaking” and “unimaginable.””The number of those lost has now risen to at least 9, with the possibility of more,” he posted on X. “Right now these families need prayers, love and support.”Beshear said in a prior post that 16 different families had reported loved ones unaccounted for.”A significant search and rescue mission was underway overnight, which is continuing this morning,” he said.UPS said in a statement that three crew members were on board the aircraft, adding that “we have not confirmed any injuries/casualties.”Tuesday’s crash reportedly was the deadliest in the global package delivery giant’s history. Its main hub, Worldport, is in Louisville, where it employs thousands of people.UPS has halted package sorting operations at their facility.Video shared by local broadcaster WLKY showed the aircraft’s left engine on fire as it tried to lift off.By early Wednesday, Louisville Mayor Craig Greenberg said on X that aviation officials had reopened the runway.A spokesman for the airport, Jonathan Bevin, said the cargo flight “went down three miles (five kilometers) south of the airfield” after taking off. UPS travels to more than 200 countries via nearly 2,000 daily flights, with a fleet of 516 aircraft. It owns 294 of those planes and hires the rest through short-term leases or charters.Aerial footage of the crash site showed a long trail of debris as firefighters blasted water on the flames, with smoke billowing from the area.Beshear said the aircraft hit a petroleum recycling facility “pretty directly.”The cause of the crash was under investigation by the Federal Aviation Administration and the National Transportation Safety Board. The crash comes amid the longest government shutdowns in US history. Earlier Tuesday, Transportation Secretary Sean Duffy warned of “mass chaos” due to a lack of air traffic control staff.”You’ll see mass cancellations, and you may see us close certain parts of the airspace, because we just cannot manage it because we don’t have the air traffic controllers,” Duffy told reporters.In January, an American Eagle airliner hit a military Black Hawk helicopter outside Washington’s Ronald Reagan National airport, killing all 67 people on both aircraft.That crash, which ended the country’s 16-year streak of no fatal commercial air crashes, has added to concerns about the US air traffic control system, which some regard as an understaffed operation beset by problems with old equipment.

Foot: Mbappé et le PSG ont rendez-vous aux prud’hommes le 17 novembre

Nouvelle étape dans le litige entre Kylian Mbappé et le PSG: la star du Real Madrid et son ancien club sont convoqués le 17 novembre pour une audience aux prud’hommes de Paris, qui tenteront de démêler l’imbroglio des conditions de son départ et de son contrat.Depuis plus d’un an, Mbappé, parti libre au Real Madrid à l’été 2024, est en litige avec le club parisien, réclamant notamment le versement de 55 millions d’euros.Devant les prud’hommes, le joueur madrilène “demande la requalification de son CDD en CDI”, a indiqué une source judiciaire à l’AFP.  L’audience aura lieu le lundi 17 novembre, à 13H00, devant la section activités diverses du tribunal.Contactés par l’AFP, le club de la capitale et l’entourage du capitaine de l’équipe de France n’ont pas réagi dans l’immédiat.”Il y a juste un salarié face à un mauvais payeur”, avait dénoncé en avril lors d’une conférence de presse l’avocate du joueur, Me Delphine Verheyden, ajoutant: “Kylian Mbappé assume de faire respecter ses droits, pour lui mais aussi pour tous les autres joueurs” lésés par leurs clubs.Ce dossier sera directement jugé, sans passer par une procédure de conciliation, compte tenu des griefs en jeu, a détaillé la source. Reste que la décision devrait survenir dans plusieurs mois, compte tenu des délais en vigueur aux prud’hommes.- “Fantasque” -Cette audience aura lieu quatre mois après le retrait en juillet de la plainte pénale pour harcèlement moral déposé par Mbappé en mai contre le PSG. En dépit de ce retrait, l’instruction qui avait été ouverte était toujours en cours cet été.Par cette plainte, Kylian Mbappé voulait dénoncer notamment son placement à l’été 2023 dans le loft du PSG. Cette pratique, récurrente dans les clubs de football, consiste à mettre des joueurs à l’écart de l’effectif et fait déjà l’objet de plusieurs enquêtes à Paris.Par ailleurs, le joueur réclame 55 millions d’euros de primes et salaires impayés car aucun accord pour y renoncer n’a existé entre lui et le club, selon son entourage. Un “récit fantasque”, affirme le PSG, qui pointe des réunions au coeur de l’été 2023 en vue de réintégrer le joueur, mis à l’écart lors du début de saison, dans l’équipe.Dans ce dossier, le joueur avait obtenu en avril dernier la saisie conservatoire de cette somme sur les comptes du PSG, mais cette décision a ensuite été annulée le 26 mai par la justice.Les deux camps ont longtemps ferraillé devant les instances sportives, LFP et FFF, qui se sont dites inaptes à faire exécuter leurs décisions favorables au joueur, du fait d’une audience d’orientation demandée par le club devant le tribunal judiciaire de Paris. Celle-ci devait se tenir en mai mais elle a été repoussée, sans nouvelle date connue.Ce litige empoisonne depuis longtemps les relations du joueur avec son ancien club. Mbappé avait ainsi été mis à l’écart au début de la saison 2023-24 par le PSG, qui a finalement dû se résoudre à laisser gratuitement partir sa star à Madrid l’été suivant.Sportivement, la star française traverse actuellement une période faste en Espagne. Devenu l’homme fort du club merengue, Mbappé semble avoir tourné la page du PSG depuis plusieurs mois, rendant souvent hommage à son ancien club.

Foot: Mbappé et le PSG ont rendez-vous aux prud’hommes le 17 novembre

Nouvelle étape dans le litige entre Kylian Mbappé et le PSG: la star du Real Madrid et son ancien club sont convoqués le 17 novembre pour une audience aux prud’hommes de Paris, qui tenteront de démêler l’imbroglio des conditions de son départ et de son contrat.Depuis plus d’un an, Mbappé, parti libre au Real Madrid à l’été 2024, est en litige avec le club parisien, réclamant notamment le versement de 55 millions d’euros.Devant les prud’hommes, le joueur madrilène “demande la requalification de son CDD en CDI”, a indiqué une source judiciaire à l’AFP.  L’audience aura lieu le lundi 17 novembre, à 13H00, devant la section activités diverses du tribunal.Contactés par l’AFP, le club de la capitale et l’entourage du capitaine de l’équipe de France n’ont pas réagi dans l’immédiat.”Il y a juste un salarié face à un mauvais payeur”, avait dénoncé en avril lors d’une conférence de presse l’avocate du joueur, Me Delphine Verheyden, ajoutant: “Kylian Mbappé assume de faire respecter ses droits, pour lui mais aussi pour tous les autres joueurs” lésés par leurs clubs.Ce dossier sera directement jugé, sans passer par une procédure de conciliation, compte tenu des griefs en jeu, a détaillé la source. Reste que la décision devrait survenir dans plusieurs mois, compte tenu des délais en vigueur aux prud’hommes.- “Fantasque” -Cette audience aura lieu quatre mois après le retrait en juillet de la plainte pénale pour harcèlement moral déposé par Mbappé en mai contre le PSG. En dépit de ce retrait, l’instruction qui avait été ouverte était toujours en cours cet été.Par cette plainte, Kylian Mbappé voulait dénoncer notamment son placement à l’été 2023 dans le loft du PSG. Cette pratique, récurrente dans les clubs de football, consiste à mettre des joueurs à l’écart de l’effectif et fait déjà l’objet de plusieurs enquêtes à Paris.Par ailleurs, le joueur réclame 55 millions d’euros de primes et salaires impayés car aucun accord pour y renoncer n’a existé entre lui et le club, selon son entourage. Un “récit fantasque”, affirme le PSG, qui pointe des réunions au coeur de l’été 2023 en vue de réintégrer le joueur, mis à l’écart lors du début de saison, dans l’équipe.Dans ce dossier, le joueur avait obtenu en avril dernier la saisie conservatoire de cette somme sur les comptes du PSG, mais cette décision a ensuite été annulée le 26 mai par la justice.Les deux camps ont longtemps ferraillé devant les instances sportives, LFP et FFF, qui se sont dites inaptes à faire exécuter leurs décisions favorables au joueur, du fait d’une audience d’orientation demandée par le club devant le tribunal judiciaire de Paris. Celle-ci devait se tenir en mai mais elle a été repoussée, sans nouvelle date connue.Ce litige empoisonne depuis longtemps les relations du joueur avec son ancien club. Mbappé avait ainsi été mis à l’écart au début de la saison 2023-24 par le PSG, qui a finalement dû se résoudre à laisser gratuitement partir sa star à Madrid l’été suivant.Sportivement, la star française traverse actuellement une période faste en Espagne. Devenu l’homme fort du club merengue, Mbappé semble avoir tourné la page du PSG depuis plusieurs mois, rendant souvent hommage à son ancien club.

Aux Etats-Unis, la paralysie budgétaire bat un record de longévité

Les Etats-Unis sont entrés mercredi dans leur 36e jour de paralysie budgétaire, battant ainsi le record du plus long “shutdown” de l’histoire du pays, au moment où les conséquences néfastes pour des millions d’Américains s’étendent de jour en jour.Depuis le 1er octobre, républicains et démocrates sont incapables de s’entendre pour adopter un nouveau budget et à minuit heure de Washington, dans la nuit de mardi à mercredi, le “shutdown” a dépassé la précédente marque de 35 jours, établie en 2019 lors du premier mandat de Donald Trump.”Je vais être honnête avec vous, je pense qu’aucun d’entre nous ne s’attendait à ce que cela traîne autant en longueur”, avait confessé plus tôt mardi le président républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson.Coïncidence du calendrier, ce record est survenu peu après l’annonce des résultats de plusieurs élections clés, où les démocrates ont signé de larges victoires.La Virginie, avec Abigail Spanberger, et le New Jersey, avec Mikie Sherrill, ont notamment élu des candidates démocrates comme nouvelles gouverneures tandis que New York a choisi le progressiste Zohran Mamdani pour maire.Les Californiens ont eux approuvé un texte visant à redécouper leur carte électorale, en réponse à un mouvement similaire des républicains au Texas.Autant de scrutins servant de baromètre pour les neuf premiers mois du second mandat de Donald Trump.- “Kamikazes” -Pour expliquer ces revers, le président a cependant pointé du doigt sur sa plateforme Truth Social deux raisons: “Trump n’était pas sur les bulletins de vote” et “la paralysie budgétaire”.Dans l’autre camp, l’heure était aux réjouissances.”Les démocrates fument Donald Trump et les républicains extrémistes à travers le pays”, s’est gaussé sur X le chef de la minorité à la Chambre, Hakeem Jeffries.L’opposition espère désormais pouvoir se servir de ces résultats électoraux comme levier pour faire bouger les lignes de la paralysie budgétaire.Mais pour Donald Trump, “les démocrates radicaux au Sénat n’ont montré aucun intérêt” à mettre fin au blocage.”Je pense que ces gens sont des kamikazes, ils vont démolir le pays”, a lancé mercredi le président républicain, ne disant pas s’attendre à une fin rapide du “shutdown”.En attendant, les effets se font de plus en plus sentir pour les Américains.Des centaines de milliers de fonctionnaires fédéraux ont été mis au chômage technique, avec un salaire différé, et des centaines de milliers d’autres sont forcés de continuer à travailler, sans paie non plus jusqu’à la fin de la crise. Les aides sociales sont également fortement perturbées. Donald Trump a juré mardi que puisque le principal programme d’aide alimentaire était à court de fonds, le versement de cette assistance dont bénéficient 42 millions d’Américains serait gelé tant que les “démocrates de la gauche radicale” n’auront pas voté la fin du “shutdown”. – “Position intenable” -La justice fédérale a pourtant ordonné à l’administration de maintenir cette aide et la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a assuré mardi que le gouvernement se conformerait aux décisions judiciaires.”Les bénéficiaires de l’aide SNAP doivent comprendre qu’il faudra du temps pour recevoir cet argent, parce que les démocrates ont mis l’administration dans une position intenable”, a-t-elle ajouté devant la presse.Dans les aéroports, l’enlisement se fait aussi sentir avec des pénuries de contrôleurs aériens, entraînant retards et annulations de vols.Et si la paralysie budgétaire se prolonge au-delà de cette semaine, l’espace aérien américain pourrait être partiellement fermé, a mis en garde mardi le ministre des Transports, Sean Duffy.”Vous verrez un chaos généralisé”, a-t-il déclaré, mettant la pression sur l’opposition pour lever le blocage.Au Congrès, les positions des deux camps ne bougent pas: les républicains proposent une prolongation du budget actuel, avec les mêmes niveaux de dépenses, et les démocrates réclament une prolongation de subventions pour des programmes d’assurance santé à destination de ménages à bas revenus.En raison des règles en vigueur au Sénat, plusieurs voix démocrates sont nécessaires pour adopter un budget même si les républicains y sont majoritaires.Mais Donald Trump rejette toute négociation avec l’opposition sur la santé sans “réouverture” de l’Etat fédéral comme préalable.

La discrétion, gage de survie des postes de commandement dans la guerre de haute intensité

Se déplacer fréquemment, se camoufler et émettre le moins d’ondes possibles: cibles privilégiées de l’ennemi dans la guerre en Ukraine, les postes de commandement adaptent leurs modes de fonctionnement pour coordonner l’action militaire tout en évitant la destruction.En Roumanie, au pied des crêtes enneigées des Carpates, quatre grandes tentes recouvertes de filets de camouflage ont …

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Au Soudan, des images satellite pour témoigner des massacres d’El-Facher

Au Soudan, les images satellite jouent un rôle sans précédent dans la mise en évidence des atrocités commises à El-Facher, dernier bastion de l’armée au Darfour pris fin octobre par les paramilitaires, explique dans un entretien avec l’AFP Nathaniel Raymond, du Humanitarian Research Lab (HRL).Ces images prises du ciel étaient le seul moyen de suivre la …

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