Christine Lagarde (BCE) critique les propos “terribles” de Trump sur l’UE

La présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, a critiqué lundi le “langage terrible” du président Donald Trump à l’égard de l’Union européenne, en réponse à ses commentaires selon lesquels le bloc aurait été formé pour “nuire” aux États-Unis. Elle a déclaré à la chaîne allemande ARD que les États-Unis avaient encouragé la formation de l’Union européenne, ajoutant qu’affirmer “qu’elle avait été créée dans l’intention de réellement porter atteinte aux États-Unis est complètement contre-intuitif. Cela va à l’encontre de l’histoire. Et ce n’est certainement pas le but de cette région”.

Christine Lagarde (BCE) critique les propos “terribles” de Trump sur l’UE

La présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, a critiqué lundi le “langage terrible” du président Donald Trump à l’égard de l’Union européenne, en réponse à ses commentaires selon lesquels le bloc aurait été formé pour “nuire” aux États-Unis. Elle a déclaré à la chaîne allemande ARD que les États-Unis avaient encouragé la formation de l’Union européenne, ajoutant qu’affirmer “qu’elle avait été créée dans l’intention de réellement porter atteinte aux États-Unis est complètement contre-intuitif. Cela va à l’encontre de l’histoire. Et ce n’est certainement pas le but de cette région”.

Trump attacks opponents, judges on day honoring US war dead

President Donald Trump marked the annual day for honoring the US war dead Monday by tearing into his “scum” opponents and judges who don’t rule in his favor.Trump performed the traditional presidential duties on Memorial Day of visiting Arlington National Cemetery — the resting place for some 400,000 fallen soldiers and others.And after laying a wreath at the Tomb of the Unknown Soldier, Trump delivered a speech that likewise stuck mostly to the typical presidential script of praising US war heroes.However, the 78-year-old Republican began his day with a lengthy, all-caps tirade on his Truth Social platform in which he declared: “HAPPY MEMORIAL DAY TO ALL, INCLUDING THE SCUM THAT SPENT THE LAST FOUR YEARS TRYING TO DESTROY OUR COUNTRY.”The post claimed that “warped radical left minds” had allowed in millions of illegal immigrants, “many of them being criminals and the mentally insane.”As well as blaming his political predecessors, Trump accused “USA hating” judges of being “on a mission to keep murderers, drug dealers, rapists, gang members, and released prisoners from all over the world, in our country so they can rob, murder and rape again.”Trump is locked in a series of court battles with federal judges who have repeatedly imposed temporary restraining orders to freeze potentially unconstitutional actions, pending further rulings.With the Republican Party controlling Congress and rarely pushing back against the White House, the only significant remaining roadblocks to Trump’s unprecedented drive to test constitutional norms are the courts.One of the key cases being contested revolves around court injunctions stopping the use by Trump of an obscure wartime law to deport alleged illegal migrants or alleged foreign criminals without any due process.In his Arlington speech, Trump hailed notable US battles over history and paid homage to several individual members of the armed forces killed in combat.However, Trump did not entirely avoid his penchant to veer off script and begin talking about his own successes.Overlooking the storied cemetery of white marble crosses, he mused about his luck in being president now, because he will preside over the 2026 soccer World Cup, the 2028 Los Angeles Olympics and the 250th anniversary of the United States also in 2026.Had he not lost his first reelection bid in 2020 — a result he tried to overthrow and still frequently claims he was cheated on — he would have not been president for the three events, he noted.”In some ways, I’m glad I missed that second term,” he told the audience of military officers, top government officials and surviving relatives of slain soldiers.”Now look what I have: I have everything,” Trump said. “Amazing the way things work out. God did that.”

Charles III au Canada en soutien face aux attaques de Trump

Le roi Charles III est arrivé lundi au Canada pour une visite hautement symbolique dans ce pays dont il est le chef d’Etat et qui vit depuis plusieurs mois au rythme des menaces d’annexion de Donald Trump.Le souverain de 76 ans a été accueilli sur le tarmac de l’aéroport par le nouveau Premier ministre canadien Mark Carney qui l’a invité à venir prononcer mardi le discours du trône pour la réouverture du Parlement comme marque d’affirmation de la souveraineté du pays.Quelques heures avant l’arrivée de Charles III, Mark Carney a estimé que c’était un “honneur historique, à la mesure des enjeux de notre temps”.Habituellement, le discours du trône est prononcé par le représentant de la couronne britannique au Canada, le gouverneur général. Cette allocution, point fort de la visite royale de 24 heures dans la capitale canadienne, détaillera les priorités du nouveau gouvernement de centre-gauche.Ses paroles seront particulièrement scrutées, notamment sur les questions de souveraineté et de relations commerciales, alors que Donald Trump ne cesse de dire qu’il rêve d’annexer le pays de 41 millions d’habitants, contre lequel il a lancé une guerre commerciale à coups de droits de douane.Tenu à une stricte neutralité politique, Charles III n’a jamais fait le moindre commentaire public sur les velléités du président américain, grand admirateur de la famille royale, de faire du Canada le 51e Etat américain. Elizabeth II, la mère du roi Charles, n’est venue prononcer que deux fois le discours du trône lors de son long règne, en 1957 et la dernière fois en 1977.- “Envoyer un message” -Mark Carney, Premier ministre depuis mi-mars et qui a remporté les législatives du 28 avril, veut faire de cette visite une démonstration de souveraineté face au voisin du sud.En visite à Washington début mai, il a affirmé que le Canada “ne serait jamais à vendre”, en réponse au président américain qui lui faisait la liste des “formidables avantages” pour les Canadiens d’un “merveilleux mariage”.”La force du Canada réside dans sa capacité à bâtir un avenir prometteur tout en honorant ses racines anglaises, françaises et autochtones, lesquelles constituent le fondement de son identité”, a-t-il déclaré lundi.A Ottawa, beaucoup apprécient le symbole derrière cette visite royale. Installé plusieurs heures avant l’arrivée du monarque dans le parc Lansdowne de la capitale pour ne rien manquer du spectacle, Robert Brown se félicite de cette “forme de diplomatie très subtile”.”C’est une bonne chose parce que Donald Trump respecte vraiment le roi Charles. C’est donc un message pour lui”, renchérit Noah Marshall, au milieu de la foule qui brandit des drapeaux canadiens et britanniques.Une idée balayée d’un revers de main récemment par l’ambassadeur américain au Canada, Pete Hoekstra. Si Mark Carney “a un message à faire passer, il y a des moyens plus simples de le faire. M. Carney peut appeler le président à tout moment”, a-t-il déclaré à la chaîne CBC la semaine passée.Selon Pete Hoekstra, la question de l’annexion est “close”. “Il faut passer à autre chose. Si les Canadiens veulent continuer à en parler, c’est leur affaire.”- Carrosse tiré par 28 chevaux -La visite de Charles III, qui est accompagné par la reine Camilla, est sa vingtième au Canada, mais la première depuis qu’il est devenu roi en septembre 2022. Le couple doit se rendre sur un marché de producteurs, assister à un spectacle de danse autochtone et à un match de hockey de rue. Peu après, à Rideau Hall, résidence officielle de la gouverneure générale, Mary Simon, sa représentante dans le pays, le roi participera à la plantation d’un arbre, avant une courte réception prévue avec les lieutenants-gouverneurs des dix provinces canadiennes et commissaires territoriaux des trois territoires.Mardi, le roi et la reine se rendront en carrosse tiré par 28 chevaux jusqu’au Sénat pour le discours du trône prévu vers 15h00 GMT. Charles III y recevra les honneurs militaires. La visite royale se terminera par le dépôt d’une couronne devant le tombeau du Soldat inconnu.

L’Ukraine subit une attaque record de drones, Trump juge Poutine “complètement fou”

L’Ukraine a subi une attaque impliquant le nombre record de 355 drones dans la nuit de dimanche à lundi, après un week-end de frappes massives au cours duquel Donald Trump a accusé Vladimir Poutine d’être “complètement fou”.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé lundi “le sentiment d’impunité” de la Russie, qui envahit depuis trois ans son pays et occupe 20% de son territoire. Il a exhorté les Occidentaux à renforcer leurs sanctions afin de “priver” Moscou des ressources pour continuer la guerre. Le chancelier allemand Friedrich Merz a lui annoncé qu’il n’y avait “plus de limites de portée pour les armes qui ont été livrées à l’Ukraine” par Berlin, Washington, Londres et Paris.Cela signifierait que l’Ukraine serait libre de frapper des cibles sur le territoire russe, une question qui a longtemps fait l’objet de désaccords entre Kiev et ses alliés. Ces derniers craignaient qu’une levée des limites de portée ne provoque des représailles de Moscou.Les déclarations de Friedrich Merz ont toutefois semé la confusion, et leurs conséquences n’étaient pas claires dans l’immédiat. Il n’a par exemple pas précisé à quel moment chaque pays, y compris le sien, avait décidé ces changements. Or, des restrictions de portée avaient déjà été levées ces derniers mois, notamment fin 2024 par Joe Biden, alors président américain.Le nouveau chef du gouvernement allemand n’a pas non plus dit si ces propos auraient ou non une incidence sur les armes livrées à l’avenir par Berlin à l’Ukraine, en particulier concernant les missiles de longue portée Taurus.Malgré les questions en suspens, le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov a immédiatement dénoncé une décision “assez dangereuse”.- “Surcharge émotionnelle” -Dimanche, le président américain Donald Trump a durci le ton contre Vladimir Poutine, dont il a cherché à se rapprocher ces derniers mois.”J’ai toujours eu de très bonnes relations avec (le président) russe Vladimir Poutine mais quelque chose lui est arrivé. Il est devenu complètement FOU !”, a écrit M. Trump sur le réseau social Truth Social.Il est en revanche resté évasif sur toute action concrète visant la Russie, répondant simplement dimanche soir “absolument” à une question sur la possibilité d’aggraver les sanctions américaines.Donald Trump veut une fin rapide de la guerre entre Kiev et Moscou. Mais, malgré son optimisme affiché encore le 19 mai après une conversation téléphonique avec son homologue russe, les bombardements se sont intensifiés avec 13 morts côté ukrainien dimanche matin.Le Kremlin a répondu lundi en attribuant les propos du président américain à une “surcharge émotionnelle”.   “Le président Poutine fait ce qu’il faut pour assurer la sécurité de la Russie”, a commenté le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, au cours de son briefing quotidien, notant les “efforts” de l’administration Trump qui ont poussé les belligérants à se rencontrer à Istanbul à la mi-mai. “C’est un moment important, qui s’accompagne d’une surcharge émotionnelle pour tout le monde et de réactions émotionnelles”, a estimé M. Peskov. Le chef de l’Etat français Emmanuel Macron a quant à lui espéré que la “colère” de Donald Trump qui a, selon lui, réalisé que Vladimir Poutine lui avait “menti”, se “traduise en actes” et dit vouloir qu’une “date butoir” soit fixée à la Russie pour un cessez-le-feu.- Défense aérienne en difficulté -L’armée russe a intensifié ces derniers jours ses bombardements aériens des villes ukrainiennes, mettant à dure épreuve la défense antiaérienne de ce pays qui commence, selon des médias occidentaux, à manquer sérieusement de moyens pour repousser ces frappes. L’attaque effectuée dans la nuit de dimanche à lundi a impliqué 355 drones, un “record” depuis le début de l’invasion, et neuf missiles de croisière, a affirmé l’armée de l’air ukrainienne. Une source militaire ukrainienne a néanmoins indiqué à l’AFP qu’il n’y avait pour l’heure “pas de raison de paniquer” et que l’Ukraine se protégeait des frappes russes “tant bien que mal”.Mais “pour maintenir notre défense, nous avons besoin de livraisons d’armes occidentales”, a-t-elle dit, citant en priorité les missiles Patriot de fabrication américaine.Lundi, les neuf missiles et 233 drones ont été abattus, 55 autres ont été victimes d’un brouillage ou sont tombés sans faire de dégâts, a assuré l’armée de l’air.Aucun mort n’a été signalé alors que, la veille, au moins 13 civils, dont trois enfants de la même famille, avaient péri dans une attaque combinée russe ayant impliqué 69 missiles et 298 drones, selon Kiev.Un jour plus tôt, la Russie avait lancé 250 drones et 14 missiles sur son voisin ukrainien. 

L’Ukraine subit une attaque record de drones, Trump juge Poutine “complètement fou”

L’Ukraine a subi une attaque impliquant le nombre record de 355 drones dans la nuit de dimanche à lundi, après un week-end de frappes massives au cours duquel Donald Trump a accusé Vladimir Poutine d’être “complètement fou”.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé lundi “le sentiment d’impunité” de la Russie, qui envahit depuis trois ans son pays et occupe 20% de son territoire. Il a exhorté les Occidentaux à renforcer leurs sanctions afin de “priver” Moscou des ressources pour continuer la guerre. Le chancelier allemand Friedrich Merz a lui annoncé qu’il n’y avait “plus de limites de portée pour les armes qui ont été livrées à l’Ukraine” par Berlin, Washington, Londres et Paris.Cela signifierait que l’Ukraine serait libre de frapper des cibles sur le territoire russe, une question qui a longtemps fait l’objet de désaccords entre Kiev et ses alliés. Ces derniers craignaient qu’une levée des limites de portée ne provoque des représailles de Moscou.Les déclarations de Friedrich Merz ont toutefois semé la confusion, et leurs conséquences n’étaient pas claires dans l’immédiat. Il n’a par exemple pas précisé à quel moment chaque pays, y compris le sien, avait décidé ces changements. Or, des restrictions de portée avaient déjà été levées ces derniers mois, notamment fin 2024 par Joe Biden, alors président américain.Le nouveau chef du gouvernement allemand n’a pas non plus dit si ces propos auraient ou non une incidence sur les armes livrées à l’avenir par Berlin à l’Ukraine, en particulier concernant les missiles de longue portée Taurus.Malgré les questions en suspens, le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov a immédiatement dénoncé une décision “assez dangereuse”.- “Surcharge émotionnelle” -Dimanche, le président américain Donald Trump a durci le ton contre Vladimir Poutine, dont il a cherché à se rapprocher ces derniers mois.”J’ai toujours eu de très bonnes relations avec (le président) russe Vladimir Poutine mais quelque chose lui est arrivé. Il est devenu complètement FOU !”, a écrit M. Trump sur le réseau social Truth Social.Il est en revanche resté évasif sur toute action concrète visant la Russie, répondant simplement dimanche soir “absolument” à une question sur la possibilité d’aggraver les sanctions américaines.Donald Trump veut une fin rapide de la guerre entre Kiev et Moscou. Mais, malgré son optimisme affiché encore le 19 mai après une conversation téléphonique avec son homologue russe, les bombardements se sont intensifiés avec 13 morts côté ukrainien dimanche matin.Le Kremlin a répondu lundi en attribuant les propos du président américain à une “surcharge émotionnelle”.   “Le président Poutine fait ce qu’il faut pour assurer la sécurité de la Russie”, a commenté le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, au cours de son briefing quotidien, notant les “efforts” de l’administration Trump qui ont poussé les belligérants à se rencontrer à Istanbul à la mi-mai. “C’est un moment important, qui s’accompagne d’une surcharge émotionnelle pour tout le monde et de réactions émotionnelles”, a estimé M. Peskov. Le chef de l’Etat français Emmanuel Macron a quant à lui espéré que la “colère” de Donald Trump qui a, selon lui, réalisé que Vladimir Poutine lui avait “menti”, se “traduise en actes” et dit vouloir qu’une “date butoir” soit fixée à la Russie pour un cessez-le-feu.- Défense aérienne en difficulté -L’armée russe a intensifié ces derniers jours ses bombardements aériens des villes ukrainiennes, mettant à dure épreuve la défense antiaérienne de ce pays qui commence, selon des médias occidentaux, à manquer sérieusement de moyens pour repousser ces frappes. L’attaque effectuée dans la nuit de dimanche à lundi a impliqué 355 drones, un “record” depuis le début de l’invasion, et neuf missiles de croisière, a affirmé l’armée de l’air ukrainienne. Une source militaire ukrainienne a néanmoins indiqué à l’AFP qu’il n’y avait pour l’heure “pas de raison de paniquer” et que l’Ukraine se protégeait des frappes russes “tant bien que mal”.Mais “pour maintenir notre défense, nous avons besoin de livraisons d’armes occidentales”, a-t-elle dit, citant en priorité les missiles Patriot de fabrication américaine.Lundi, les neuf missiles et 233 drones ont été abattus, 55 autres ont été victimes d’un brouillage ou sont tombés sans faire de dégâts, a assuré l’armée de l’air.Aucun mort n’a été signalé alors que, la veille, au moins 13 civils, dont trois enfants de la même famille, avaient péri dans une attaque combinée russe ayant impliqué 69 missiles et 298 drones, selon Kiev.Un jour plus tôt, la Russie avait lancé 250 drones et 14 missiles sur son voisin ukrainien. 

King Charles to open Canada parliament tasked with countering Trump

King Charles III arrived in Ottawa Monday for a historic visit to open Canada’s parliament, a brief trip seen as part of the pushback against US President Donald Trump’s annexation threats. The 76-year-old monarch, who is Canada’s head of state as part of the Commonwealth, was greeted at the airport by Prime Minister Mark Carney, who has invited him to give an address opening Canada’s new legislature. The so-called throne speech outlining the government’s priorities is typically given by the British monarch’s representative in Canada, the governor general.Queen Elizabeth II, the king’s late mother, delivered a throne speech in Canada just twice during her long reign, in 1957 and 1977.Charles, making his first visit to Canada since his coronation, has never commented on Trump’s repeated talk of making Canada the 51st US state.But he will be closely watched for any comments on Canada’s sovereignty, and on trade. Trump has slapped tariffs on Canadian goods including sector-specific levies on autos, steel and aluminum, rattling the Canadian economy, although he has suspended some of them pending negotiations.Queen Camilla will accompany Charles on the 24-hour visit to Ottawa.- ‘Easier ways to send messages’ -Carney has said his newly-elected government has been given a mandate “to define a new economic and security relationship with the United States,” a neighbor he believes Canada “can no longer trust.”He has promised to curb reliance on trade with the United States by boosting internal commerce while forging deeper economic ties with allies overseas. The government’s path to build up Canada and create new relationships will be outlined in Charles’s speech, Carney said Monday.”This historic honour matches the weight of our times,” he said in a statement.A government statement described the visit as “a momentous and historic occasion that underscores Canada’s identity and sovereignty as a constitutional monarchy.”Trump repeatedly returned to his annexation musings during Carney’s Oval Office visit earlier this month, insisting it would be a “wonderful marriage”. Carney stood his ground, saying Canada was “never for sale.”Trump’s envoy to Canada, Ambassador Pete Hoekstra, dismissed the notion that inviting Charles to open parliament was an effective way to make a statement on annexation. “If there’s a message in there, there’s easier ways to send messages. Just give me a call. Carney can call the president at any time,” he told the public broadcaster CBC last week.Hoekstra added that he sees the annexation issue as being “over.” “Move on. If the Canadians want to keep talking about it — that’s their business.”- ‘Entire world watching’ -Charles and Camilla are scheduled to land in Ottawa on Monday afternoon.They’ll be received by Governor General Mary Simon, Carney, Indigenous leaders and other dignitaries before meeting community organizations in Ottawa. Charles also holds an audience with Carney on Monday. At the Senate on Tuesday, the monarch will receive full military honors before delivering the throne speech. Canadian royal commentator Edward Wang told AFP he was traveling from his home in the west coast city of Vancouver to Ottawa for the visit.  “At a time when the sovereignty of our country is being challenged, having our head of state open the first session of a new Parliament sends a signal,” he said. “The entire world will be watching.”Walking his dog in downtown Ottawa in the morning, George Monastiriakos, 32, who normally supports abolishing the monarchy, said “in this moment we’re all monarchists.” “Trump seems to have a reverence for all things gold and the British monarchy especially,” he added, “So I think he’ll being paying attention” to the king’s Ottawa visit.Gaelle Hortop, 46, sipping her morning coffee in the ByWard Market, said she is “optimistic that it’ll be positive for Canadian morale” too.

Nouvelles fouilles dans le “cimetière” d’Emile Louis

Plus de 400 gendarmes mobilisés pour ratisser le “cimetière” d’Emile Louis: de nouvelles opérations de fouilles ont démarré lundi à Rouvray dans l’Yonne pour retrouver, 50 ans après leur disparition, d’éventuelles traces des victimes du tueur en série.”La zone est dense mais pas insurmontable”, relève le colonel Nicolas Nanni, en décrivant à l’AFP le dispositif mis en place dans une zone boisée de Rouvray, à dix kilomètres au nord-est d’Auxerre.Lundi matin, ils n’étaient qu’une cinquantaine de militaires dans le secteur, bouclé pour cette journée consacrée aux préparatifs de balisage et repérage. Mais au total, “448 militaires de la gendarmerie seront engagés”, pour mener des “recherches terrestres mais aussi subaquatiques”, précise le colonel Nanni. Ils seront appuyés par des moyens spécialisés de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie ou d’anthropologie judiciaire. “On a besoin de moyens spéciaux pour faire en sorte d’avancer vite et bien”, ajoute-t-il.Les opérations dureront “au moins une semaine, probablement quinze jours, peut-être trois semaines”, estime le procureur d’Auxerre Hugues de Phily qui espère en “savoir un petit plus” sur ce dossier à la fin de cette période.Les recherches sont “extrêmement lourdes et coûteuses”, avec un budget de 100.000 euros financés par la cour d’appel de Paris, mais “nous le devons aux familles des victimes”, estime-t-il. Il s’agit de la deuxième opération de fouilles en quelques mois dans cette affaire vieille d’un demi-siècle. Une campagne réalisée en septembre a mis au jour des morceaux de vêtements, mais n’a pas permis de retrouver de nouvelles dépouilles.- “Donner une sépulture” -Emile Louis a été condamné en 2004 à la réclusion criminelle à perpétuité pour les viols et assassinats de sept jeunes filles handicapées de la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales (Ddass), disparues dans l’Yonne entre 1975 et 1979. L’ancien chauffeur de car, qui transportait ses victimes de leur famille d’accueil à leur institut médico-pédagogique, a reconnu avoir dissimulé les corps sur la commune de Rouvray, mais seuls deux ont été retrouvés. Emile Louis est décédé en 2013 à 79 ans.Fin 2018, un crâne a été retrouvé dans son “cimetière” et identifié comme étant celui de Marie Coussin, une enfant de l’assistance disparue en 1975 qui ne figure pas sur la liste des victimes connues du tueur.Les recherches visent donc à la fois à retrouver les cinq corps des victimes identifiées d’Emile Louis et de cette potentielle huitième victime.”On attend de voir ce que cela donnera”, a réagi Jacques Ponce, le fils de cette dernière, auprès de l’AFP. “Je souhaite pouvoir donner une sépulture à ma mère. On a un peu le sentiment que c’est en raison de l’attention médiatique sur cette affaire qu’ils continuent les recherches”.Le secteur choisi cette fois est différent de celui des précédentes recherches. Un périmètre “parfaitement pertinent” pour Didier Seban, l’avocat de l’Association de défense des handicapées de l’Yonne, qui réunit des familles de victimes. “On est sur les rives du Serein (…) Les fouilles sont compliquées parce que les lieux ne sont pas du tout entretenus”, explique-t-il.”Amener des réponses aux familles, retrouver le corps d’une personne disparue, rien que ça a un sens”, estime de son côté Me Corinne Herrmann, qui a beaucoup travaillé sur le dossier des disparues de l’Yonne.

Iran rejects push to suspend uranium enrichment to reach US deal

Iran on Monday ruled out suspending uranium enrichment as part of any nuclear deal with the United States — a key demand from Washington in successive rounds of talks between the foes.The issue has come into focus in recent weeks, with Iran staunchly defending its right to enrich uranium as part of what it says is a civilian nuclear programme, while the United States wants it to stop.The negotiations, which began in April, are the highest-level contact between the two sides since the United States quit a landmark 2015 nuclear accord during US President Donald Trump’s first term.Trump described the latest round of discussions in Rome as “very, very good”, while Iran’s foreign minister described it as “complicated”.Since returning to office, Trump has revived his “maximum pressure” campaign on the Islamic republic, backing diplomacy but warning of military action if it fails.Tehran wants a new deal that would ease sanctions battering its economy.Western governments and Israel suspect Iran is seeking to develop nuclear weapons — a charge it strongly denies.US Middle East envoy Steve Witkoff, who is leading the talks for Washington, said the United States “could not authorise even one percent” of enrichment by Iran.- ‘Totally false’ -On Monday, Iran ruled out suspending its uranium enrichment.”This information is a figment of the imagination and totally false,” said foreign ministry spokesman Esmaeil Baqaei, asked about the possibility during a press briefing in Tehran.Iran insists it has the right to a civilian nuclear programme, including for energy, and considers the US demand a red line that violates the Nuclear Non-Proliferation Treaty, to which it is a signatory.Following the latest round of Omani-mediated talks in Rome, Iran’s foreign minister and lead negotiator Abbas Araghchi downplayed the progress, stressing “the negotiations are too complicated to be resolved in two or three meetings”.Omani Foreign Minister Badr Albusaidi said the fifth round concluded “with some but not conclusive progress”, adding he hoped “the remaining issues” would be clarified in the coming days.But on Sunday Trump said the ongoing discussions had been “very, very good”.”I think we could have some good news on the Iran front,” he said, adding that an announcement could come “over the next two days.”No date has yet been set for the next talks, according to Iran’s foreign ministry.The talks came ahead of a June meeting of the UN nuclear watchdog, the Vienna-based International Atomic Energy Agency, during which Iran’s nuclear activities will be reviewed.They also come before the October expiry of the 2015 accord, which aimed to allay US and European Union suspicions that Iran was seeking nuclear weapons capability, an ambition that Tehran has consistently denied.Iran has ramped up its nuclear activities since the collapse of the 2015 deal, and is now enriching uranium to 60 percent — far above the deal’s 3.67 percent cap but below the 90 percent needed for weapons-grade material.Experts say that uranium enriched beyond 20 percent can be further enriched to a weapons-grade level quickly.Iranian President Masoud Pezeshkian is expected to visit Oman this week.