Spy or jihadist? Court rules in case of Danish ‘agent’ in IS

Denmark’s Supreme Court on Tuesday is to rule in a case of a Danish citizen of Syrian origin who claims time he spent with the Islamic State (IS) group was as an agent for Danish intelligence.If that assertion is upheld, Ahmed Samsam could seek to overturn a 2018 conviction he received in Spain for belonging to IS, a jihadist group that tried to carve out territory in Syria and elsewhere.”A positive ruling from the Supreme Court would enable him, among other things, to apply for a retrial of the criminal case that was decided in Spain,” Samsam’s layer Rene Offerson told AFP.But complicating the matter is the position of Denmark’s intelligence services, which refuse to confirm or deny the identity of their informers for security reasons.Samsam, who was handed an eight-year sentence by the Madrid court that convicted him, served most of his time in prison in Denmark, after being transferred. He was released in 2023.He denies any terrorist activity, saying that his membership of the IS, during trips to Syria in 2013 and 2014, was done for the Danish Security and Intelligence Service (DSIS) and, later, the Danish Defence Intelligence Service (DDIS).That claim has been backed by several testimonies and journalistic investigations presented to a lower Danish court that tried to establish whether or not he was a Danish intelligence agent.”As far as I can see, there would be no major complications for the intelligence services if the Supreme Court ruled in Ahmed Samsam’s favour,” Offerson said.”This would simply mean that the intelligence services would have to confirm that Ahmed Samsam was an agent, which everyone knows he was.”But Frederik Waage, a law professor at the University of Southern Denmark, said such an acknowledgement “would be a sensation”.”It would interfere with the operations of the Danish intelligence agencies in a way not seen before in Danish law,” he said.He stressed the importance to the intelligence services of keeping their sources anonymous — but said that such arguments were weakened in this case, given “it has long been a public secret that Samsam was an agent”.Apart from the IS charge, Samsam faces other legal problems. On Monday, Copenhagen’s court of appeals upheld a three-month sentence against him for violence against a law enforcement officer.

Le Vietnam a fêté ses 80 ans d’indépendance avec une parade sans précédent

Le Vietnam a fêté mardi les 80 ans de son indépendance de la tutelle française avec la plus grande parade de son histoire, louant sa résilience face aux défis sans aucune référence à ses anciens ennemis.Le cortège de quelque 40.000 militaires et civils s’était élancé peu après l’aube, aux côtés de chars d’assaut, drones, systèmes radar, missiles et autres pièces d’artillerie, le tout survolé par des hélicoptères et des avions.C’est le secrétaire général du Parti communiste To Lam, l’homme le plus puissant du pays, qui avait donné le coup d’envoi de cette grande fête devant des centaines de milliers de personnes, dont beaucoup avaient campé toute la nuit dans des rues bondées pour s’assurer d’être aux premières loges.”Notre nation a surmonté des difficultés et des défis innombrables. Notre pays est passé d’une colonie à une nation indépendante et unifiée, qui continue d’avancer vers la modernité”, avait déclaré le leader vietnamien.L’ampleur du défilé a dépassé celle des 50 ans de la chute de Saïgon, célébrée le 30 avril dernier, qui avait marqué la réunification du pays sous l’égide communiste, ainsi que des 40 ans de l’indépendance.Le 2 septembre 1945, sur la place Ba Dinh de la capitale, le leader révolutionnaire Ho Chi Minh déclarait la naissance de la République démocratique du Vietnam, profitant de l’affaiblissement de la puissance coloniale française et du retrait de l’occupant japonais.S’ensuivront des années de guerre. Les forces françaises ne quitteront le Vietnam pour de bon qu’après leur défaite à Dien Bien Phu le 7 mai 1954.En amont de cette grande commémoration, Hanoï s’était parée d’innombrables drapeaux rouge à étoile jaune vietnamiens, recouvrant jusqu’aux maisons coloniales héritées des Français.- Aucune référence à la France -“Ce sera mon dernier souvenir. Ne nous oubliez pas”, avait dit à l’AFP le vétéran Pham Thanh Van juste avant d’assister aux célébrations au premier rang, devant le mausolée dédiée à Ho Chi Minh.”Je me sens tellement fier. L’indépendance a apporté le développement et la prospérité au pays. Je sentais que cela valait la peine de se battre pour cela”, avait ajouté l’homme de 78 ans, vêtu de son uniforme orné de médailles gagnées en combattant les troupes américaines.Pour le Vietnam, qui multiplie les partenariats y compris avec d’anciens ennemis, cet anniversaire était avant tout l’occasion de louer sa propre voie, fort d’une croissance de plus de 7% en 2024, l’une des plus véloces de la région.Le secrétaire général To Lam n’a fait aucune référence à la France, aux Etats-Unis ou à tout autre pays dans son discours.La parade s’est déroulée sous les yeux du numéro trois du gouvernement chinois Zhao Leji, de l’influent ex-Premier ministre cambodgien Hun Sen et du président cubain Miguel Diaz-Canel.Des compagnies chinoise, laotienne et cambodgienne d’une centaine de soldats chacune ont pris part à la marche, tout comme une trentaine de militaires russes.Le défilé “a démontré la force du Vietnam mais aussi envoyé un message de paix, parce que les forces armées ont interagi de manière tellement amicale avec les gens”, a apprécié auprès de l’AFP Tran Nguyen Trung Chien, employé dans les technologies de 34 ans.

Le Vietnam a fêté ses 80 ans d’indépendance avec une parade sans précédent

Le Vietnam a fêté mardi les 80 ans de son indépendance de la tutelle française avec la plus grande parade de son histoire, louant sa résilience face aux défis sans aucune référence à ses anciens ennemis.Le cortège de quelque 40.000 militaires et civils s’était élancé peu après l’aube, aux côtés de chars d’assaut, drones, systèmes radar, missiles et autres pièces d’artillerie, le tout survolé par des hélicoptères et des avions.C’est le secrétaire général du Parti communiste To Lam, l’homme le plus puissant du pays, qui avait donné le coup d’envoi de cette grande fête devant des centaines de milliers de personnes, dont beaucoup avaient campé toute la nuit dans des rues bondées pour s’assurer d’être aux premières loges.”Notre nation a surmonté des difficultés et des défis innombrables. Notre pays est passé d’une colonie à une nation indépendante et unifiée, qui continue d’avancer vers la modernité”, avait déclaré le leader vietnamien.L’ampleur du défilé a dépassé celle des 50 ans de la chute de Saïgon, célébrée le 30 avril dernier, qui avait marqué la réunification du pays sous l’égide communiste, ainsi que des 40 ans de l’indépendance.Le 2 septembre 1945, sur la place Ba Dinh de la capitale, le leader révolutionnaire Ho Chi Minh déclarait la naissance de la République démocratique du Vietnam, profitant de l’affaiblissement de la puissance coloniale française et du retrait de l’occupant japonais.S’ensuivront des années de guerre. Les forces françaises ne quitteront le Vietnam pour de bon qu’après leur défaite à Dien Bien Phu le 7 mai 1954.En amont de cette grande commémoration, Hanoï s’était parée d’innombrables drapeaux rouge à étoile jaune vietnamiens, recouvrant jusqu’aux maisons coloniales héritées des Français.- Aucune référence à la France -“Ce sera mon dernier souvenir. Ne nous oubliez pas”, avait dit à l’AFP le vétéran Pham Thanh Van juste avant d’assister aux célébrations au premier rang, devant le mausolée dédiée à Ho Chi Minh.”Je me sens tellement fier. L’indépendance a apporté le développement et la prospérité au pays. Je sentais que cela valait la peine de se battre pour cela”, avait ajouté l’homme de 78 ans, vêtu de son uniforme orné de médailles gagnées en combattant les troupes américaines.Pour le Vietnam, qui multiplie les partenariats y compris avec d’anciens ennemis, cet anniversaire était avant tout l’occasion de louer sa propre voie, fort d’une croissance de plus de 7% en 2024, l’une des plus véloces de la région.Le secrétaire général To Lam n’a fait aucune référence à la France, aux Etats-Unis ou à tout autre pays dans son discours.La parade s’est déroulée sous les yeux du numéro trois du gouvernement chinois Zhao Leji, de l’influent ex-Premier ministre cambodgien Hun Sen et du président cubain Miguel Diaz-Canel.Des compagnies chinoise, laotienne et cambodgienne d’une centaine de soldats chacune ont pris part à la marche, tout comme une trentaine de militaires russes.Le défilé “a démontré la force du Vietnam mais aussi envoyé un message de paix, parce que les forces armées ont interagi de manière tellement amicale avec les gens”, a apprécié auprès de l’AFP Tran Nguyen Trung Chien, employé dans les technologies de 34 ans.