Sudan’s RSF attacks army amid cholera outbreakTue, 27 May 2025 18:32:07 GMT
A paramilitary drone strike hit a fuel depot and a military base in war-torn Sudan’s south Tuesday, a military source said, as the capital Khartoum battles a deadly cholera outbreak.The paramilitary Rapid Support Forces (RSF), targeted the city of Kosti in White Nile State, after weeks of a long-range drone campaign that has hit vital …
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Sudan’s RSF attacks army amid cholera outbreak
A paramilitary drone strike hit a fuel depot and a military base in war-torn Sudan’s south Tuesday, a military source said, as the capital Khartoum battles a deadly cholera outbreak.The paramilitary Rapid Support Forces (RSF), targeted the city of Kosti in White Nile State, after weeks of a long-range drone campaign that has hit vital infrastructure across the country.The RSF and regular army have been locked in a devastating war since April 2023.”The drone strike caused the depot to catch fire,” the military source told AFP, speaking on condition of anonymity because they were not authorised to brief the media.Eyewitnesses in Kosti, some 320 kilometres (200 miles) south of Khartoum, reported hearing explosions and seeing columns of thick smoke over the city.The RSF drone offensive began after the army wrested back control of the capital in March.Last week, army forces pushed the paramilitaries out of their last holdouts in the greater Khartoum area.This month, the RSF has launched strikes across Khartoum, including on three power stations, triggering a massive blackout that disrupted electricity and water services and unleashed a cholera outbreak.In a statement on Tuesday, the army-aligned health ministry reported more than 2,700 cholera infections and 172 deaths in just seven days across six states, with 90 percent of cases concentrated in Khartoum state.Cholera is endemic to Sudan, but outbreaks have become worse and more frequent since the war broke out, wrecking already fragile water, sanitation and health infrastructure.Last Tuesday, the ministry said 51 people had died of cholera out of more than 2,300 reported cases over the past three weeks, 90 percent of them in Khartoum state.Sudan’s doctors’ union sounded the alarm on Tuesday, saying actual figures were far higher than those reported by the ministry, with hundreds dead in the capital alone.In a statement, it warned there was a “severe shortage of intravenous solutions, a lack of clean water sources and a near-total absence of sterilisation equipment and disinfectants” in the city’s hospitals.- Lying on hospital floors -With electricity supply and subsequently the local water network out of service, the people of Khartoum have been forced to turn to unsafe water sources, according to Doctors Without Borders (MSF).”Water treatment stations no longer have electricity and cannot provide clean water from the Nile,” Slaymen Ammar, MSF’s medical coordinator in Khartoum, said in a statement.People in Omdurman, part of greater Khartoum, say they have had no electricity for nearly two weeks.”We now fetch water directly from the Nile, buying it from donkey carts that bring it in barrels,” resident Bashir Mohamed said.According to a doctor at Omdurman’s Al-Nao hospital, the capital’s main functioning health facility, residents have resorted to “drinking untreated Nile water, after the shutdown of water pumping stations”.He said this “is the main reason for the rapid spread” of cholera.Medics in the already overwhelmed hospital are struggling to keep pace with the outbreak, and the local emergency response room (ERR) has issued a call for more volunteers.”The number of patients exceeds the hospital’s capacity,” a member of the ERR told AFP, requesting anonymity for safety reasons.”There is not enough medical staff. Some patients are lying on the floors in hospital corridors,” he said.Cholera, an acute diarrhoeal illness caused by ingesting contaminated water or food, can kill within hours if untreated.It is easily preventable and treatable when clean water, sanitation and timely medical care are available.Sudan’s already fragile healthcare system has been pushed to “breaking point” by the war, according to the World Health Organization.Up to 90 percent of the country’s hospitals have at some point been forced to close because of the fighting, according to the doctors’ union, with health facilities regularly stormed, bombed and looted.The war, now in its third year, has killed tens of thousands of people, displaced 13 million and created the world’s largest displacement and hunger crisis.
Drame de la parade de Liverpool : ce que l’on sait
Un automobiliste sous l’emprise de drogues gardé à vue pour “tentative de meurtre”, 11 blessés toujours hospitalisés mardi, voilà ce que l’on sait du drame de Liverpool qui a transformé en cauchemar une journée de fête.- Voiture dans une rue bondée – La voiture qui a foncé lundi sur la foule à la fin d’une parade célébrant la victoire du club de foot de Liverpool en championnat d’Angleterre, semble avoir pénétré dans une rue du centre ville noire de monde en suivant une ambulance, a déclaré mardi la police locale dans une conférence de presse. La rue avait été fermée à la circulation mais l’accès avait été temporairement permis pour que l’ambulance puisse secourir une personne faisant une crise cardiaque.La voiture a été bloquée par des passants en colère. L’automobiliste a fait marche arrière puis accéléré, percutant des piétons des deux côtés de la rue, selon des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux. Plusieurs personnes ont été projetées sur les côtés ou sur le capot.- 65 blessés, 11 toujours hospitalisés-Un total de 65 personnes ont été blessées, selon le dernier bilan de la police. Plus de 50 ont été transportées à l’hôpital, dont onze s’y trouvaient toujours mardi.La plupart des blessés souffrent de “blessures aux membres et leurs jours ne sont pas en danger”, a précisé Jay Rathore, un médecin en chef de l’hôpital universitaire royal de Liverpool, où s’est rendue mardi la princesse Anne. Ces victimes sont “toutes dans un état stable et semblent bien se rétablir”, a aussi indiqué une responsable de la police de Merseyside, Jenny Sims, lors d’une conférence de presse.- Conduite sous l’emprise de drogues -L’automobiliste arrêté est en garde à vue pour “tentative de meurtre” et “conduite sous l’emprise de drogues”, a ajouté la police, qui avait dès lundi soir exclu un acte terroriste.La police avait rapidement précisé que le conducteur arrêté sur place est “un homme blanc, Britannique, de 53 ans, de la région de Liverpool”.Ces précisions inhabituelles dans leur rapidité semblent montrer qu’elle était soucieuse d’éviter la propagation de fausses informations comme cela avait été le cas après le meurtre de trois fillettes poignardées par un adolescent à Southport l’été dernier.Jenny Sims avait lors d’une première conférence de presse lundi soir demandé au public de ne pas diffuser d’images sur les réseaux sociaux, mais d’envoyer toute information utile à l’enquête. La loi de juillet 2000 au Royaume-Uni définit le terrorisme comme des actions visant à “influencer le gouvernement (…) ou à intimider le public (..) dans le but de faire avancer une cause politique, religieuse, raciale ou idéologique”.Des centaines de milliers de fans, certains en famille, s’étaient massés lundi sur le parcours de la parade pour célébrer leurs héros à Liverpool, en dépit de la pluie. Les joueurs du club, dont les stars Mohamed Salah et Virgil van Dijk, ont défilé dans un bus à impériale à ciel ouvert pendant environ quatre heures.- Conducteur agité -La police n’a pas identifié le conducteur de la voiture, qui selon un témoin avait “l’air agité”.”Il avait l’air sous le coup de l’émotion, agité”, a raconté un témoin à la BBC. “Ses mains bougeaient, il essayait de fermer la portière de la voiture qu’ils (les gens entourant la voiture) avaient essayé d’ouvrir”, a ajouté ce témoin, Harry Rashid.
Au tribunal, la redoutable Mimi Marchand qui a agi “comme une idiote”
Elle est arrivée au tribunal précédée de sa réputation de papesse redoutée de la presse people, communicante de l’ombre des puissants… Mais à la barre, soupçonnée d’avoir fait chanter l’animatrice Karine Le Marchand, Mimi Marchand ne fait que de se désoler d’avoir agi “comme une idiote”.”Malgré le métier que je fais, j’ai une morale”, assure Mimi Marchand de sa petite voix rauque à peine audible, sans sembler convaincre ni émouvoir quiconque dans la salle d’audience. Ça fait une petite heure qu’elle s’explique et Karine Le Marchand a déjà soufflé une dizaine de fois, incrédule, consternée ou furieuse de ce qu’elle entend.Quant à la présidente, elle dit directement: “Franchement Mme Marchand, j’ai du mal à vous suivre”.Les faits: en février 2020, la fille mineure de Karine Le Marchand se retrouve en garde à vue pour acquisition de cannabis. L’un des paparazzi habituels de Mimi Marchand planque devant le commissariat en espérant que sa célèbre mère vienne la chercher. Quand il se rend compte que l’animatrice de “L’amour est dans le pré” est dans une campagne suisse, le plan perd de son intérêt: les photos d’une mineure seule, “c’est invendable”. A la barre Mimi Marchand assure qu’elle n’a jamais réclamé ces photos, au contraire: “j’étais très contrariée car elle était mineure et Karine, à l’époque, est une amie”. Derrière elle, l’animatrice nie vigoureusement de la tête.”Je lui dis +tu m’envoies ça tout de suite, il faut pas que ça fuite+”, soutient encore devant le tribunal la petite femme blonde de 78 ans, vêtue d’un ensemble bleu marine en velours satiné.Mimi Marchand avait ensuite alerté Karine Le Marchand, la rassurant en disant qu’elle avait tout “bloqué” en donnant “3.000 euros” au photographe.Pourquoi faire ça puisque les photos sont invendables ? Et n’a-t-elle pas toute confiance en ce photographe – le célèbre paparazzo Sébastien Valiela – avec qui elle travaille depuis 25 ans ?”Je préfère les récupérer”, bafouille Mimi Marchand. “Je suis une idiote”, lâche-t-elle, à plusieurs reprises. – “Sauveuse” -Une assertion difficile à croire, vu le profil de la puissante patronne de l’agence Bestimage, celle qui connaît tout le monde, a longtemps été proche de Nicolas Sarkozy, puis de Brigitte et Emmanuel Macron dont elle a organisé nombre de “fausses paparazzades” notamment en “maillot de bain sur la plage” comme le décrit Sébastien Valiela, également jugé. “C’est pas secret”.Il est catégorique: elle “voit passer une série de photos” pas à l’avantage d’un de ses célèbres amis, “elle peut intercepter et empêcher que ça sorte”.Elle “arrive en sauveuse”, “attire la sympathie de la personne”, ce qui peut lui être utile ensuite, explique-t-il.La présidente feint de s’interroger: pourquoi faire ça avec Karine Le Marchand puisque personne n’achèterait la photo d’une mineure ?”Peut-être que Karine Le Marchand ne sait pas que cette photo n’est pas vendable. Et elle pense +merci+”, imagine le photographe.”Merci Mimi, je te le revaudrai”, avait effectivement écrit Karine Le Marchand, avant de lui donner 1.600 euros (le maximum qu’elle avait pu retirer au distributeur), promettant de compléter rapidement.A la barre, Mimi Marchand concède avoir voulu faire sa “maligne” devant Karine Le Marchand. Se traite à nouveau d'”idiote” d’avoir accepté cet argent. “Vous ne refusez pas quand elle vous les donne, et vous ne refusez pas non plus quand elle vous propose un complément”, quelques mois plus tard, fait remarquer la présidente. “Peut-être que je considère que c’est bien qu’elle pense qu’elle a une dette”, admet Mimi Marchand. – “Pour une paparazzade arrangée ?”, s’étonne la présidente.  – “Qu’elle n’acceptait jamais”, se reprend Mimi Marchand. Ça ne l’avait pas empêchée de tenter: “On peut pas faire des photos de toi, toujours très belle à la plage, seule mais bien gaulée ?”, avait-elle écrit. Karine Le Marchand avait refusé. Et finit par signaler à la police qu’elle se sentait “harcelée” par Mimi Marchand qui n’arrêtait pas de lui demander de la rappeler alors qu’elle manquait de temps. “Ce sera trop tard”, avait envoyé Mimi Marchand. “C’est dommage pour la petite”.
Au tribunal, la redoutable Mimi Marchand qui a agi “comme une idiote”
Elle est arrivée au tribunal précédée de sa réputation de papesse redoutée de la presse people, communicante de l’ombre des puissants… Mais à la barre, soupçonnée d’avoir fait chanter l’animatrice Karine Le Marchand, Mimi Marchand ne fait que de se désoler d’avoir agi “comme une idiote”.”Malgré le métier que je fais, j’ai une morale”, assure Mimi Marchand de sa petite voix rauque à peine audible, sans sembler convaincre ni émouvoir quiconque dans la salle d’audience. Ça fait une petite heure qu’elle s’explique et Karine Le Marchand a déjà soufflé une dizaine de fois, incrédule, consternée ou furieuse de ce qu’elle entend.Quant à la présidente, elle dit directement: “Franchement Mme Marchand, j’ai du mal à vous suivre”.Les faits: en février 2020, la fille mineure de Karine Le Marchand se retrouve en garde à vue pour acquisition de cannabis. L’un des paparazzi habituels de Mimi Marchand planque devant le commissariat en espérant que sa célèbre mère vienne la chercher. Quand il se rend compte que l’animatrice de “L’amour est dans le pré” est dans une campagne suisse, le plan perd de son intérêt: les photos d’une mineure seule, “c’est invendable”. A la barre Mimi Marchand assure qu’elle n’a jamais réclamé ces photos, au contraire: “j’étais très contrariée car elle était mineure et Karine, à l’époque, est une amie”. Derrière elle, l’animatrice nie vigoureusement de la tête.”Je lui dis +tu m’envoies ça tout de suite, il faut pas que ça fuite+”, soutient encore devant le tribunal la petite femme blonde de 78 ans, vêtue d’un ensemble bleu marine en velours satiné.Mimi Marchand avait ensuite alerté Karine Le Marchand, la rassurant en disant qu’elle avait tout “bloqué” en donnant “3.000 euros” au photographe.Pourquoi faire ça puisque les photos sont invendables ? Et n’a-t-elle pas toute confiance en ce photographe – le célèbre paparazzo Sébastien Valiela – avec qui elle travaille depuis 25 ans ?”Je préfère les récupérer”, bafouille Mimi Marchand. “Je suis une idiote”, lâche-t-elle, à plusieurs reprises. – “Sauveuse” -Une assertion difficile à croire, vu le profil de la puissante patronne de l’agence Bestimage, celle qui connaît tout le monde, a longtemps été proche de Nicolas Sarkozy, puis de Brigitte et Emmanuel Macron dont elle a organisé nombre de “fausses paparazzades” notamment en “maillot de bain sur la plage” comme le décrit Sébastien Valiela, également jugé. “C’est pas secret”.Il est catégorique: elle “voit passer une série de photos” pas à l’avantage d’un de ses célèbres amis, “elle peut intercepter et empêcher que ça sorte”.Elle “arrive en sauveuse”, “attire la sympathie de la personne”, ce qui peut lui être utile ensuite, explique-t-il.La présidente feint de s’interroger: pourquoi faire ça avec Karine Le Marchand puisque personne n’achèterait la photo d’une mineure ?”Peut-être que Karine Le Marchand ne sait pas que cette photo n’est pas vendable. Et elle pense +merci+”, imagine le photographe.”Merci Mimi, je te le revaudrai”, avait effectivement écrit Karine Le Marchand, avant de lui donner 1.600 euros (le maximum qu’elle avait pu retirer au distributeur), promettant de compléter rapidement.A la barre, Mimi Marchand concède avoir voulu faire sa “maligne” devant Karine Le Marchand. Se traite à nouveau d'”idiote” d’avoir accepté cet argent. “Vous ne refusez pas quand elle vous les donne, et vous ne refusez pas non plus quand elle vous propose un complément”, quelques mois plus tard, fait remarquer la présidente. “Peut-être que je considère que c’est bien qu’elle pense qu’elle a une dette”, admet Mimi Marchand. – “Pour une paparazzade arrangée ?”, s’étonne la présidente.  – “Qu’elle n’acceptait jamais”, se reprend Mimi Marchand. Ça ne l’avait pas empêchée de tenter: “On peut pas faire des photos de toi, toujours très belle à la plage, seule mais bien gaulée ?”, avait-elle écrit. Karine Le Marchand avait refusé. Et finit par signaler à la police qu’elle se sentait “harcelée” par Mimi Marchand qui n’arrêtait pas de lui demander de la rappeler alors qu’elle manquait de temps. “Ce sera trop tard”, avait envoyé Mimi Marchand. “C’est dommage pour la petite”.
Une “journée de joie” qui vire au chaos : les supporters de Liverpool “bouleversés”
“Nous étions venus pour une journée de joie” : les fans de Liverpool exprimaient mardi leur choc et leur tristesse, au lendemain du drame qui a transformé en scènes de chaos la parade organisée en l’honneur du titre de champion d’Angleterre de leur équipe.Un automobiliste a été placé en garde à vue, soupçonné de conduite sous l’emprise de drogues, après avoir foncé sur la foule qui s’était rassemblée la veille dans le centre de cette ville anglaise, faisant 65 blessés. Onze personnes étaient toujours hospitalisées mardi mais “semblaient bien se rétablir”, selon la police.”Nous sommes bouleversés”, déclare Adrian Chan, 35 ans, arrivé de Singapour pour assister à la parade et qui se trouvait près des lieux du drame.”Cela a gâché le défilé et ce qui était un week-end de célébrations. Nous étions tous venus pour une journée de joie”, ajoute-t-il.Environ un million de personnes, en provenance du monde entier, se trouvaient dans le centre de Liverpool, une cité du nord-ouest de l’Angleterre, pour fêter le 20e titre de leur équipe en Premier League.Cependant, les scènes de liesse ont fait place à des scènes d’horreur peu de temps après la fin de la parade, au cours de laquelle les joueurs du club, dont les stars Mohamed Salah et Virgil van Dijk, ont défilé dans un bus à impériale au milieu de la foule.C’était la première fois en 35 ans que les fans pouvaient célébrer un titre de champion d’Angleterre. Il n’y avait pas eu de parade après la précédente victoire du club, en 2020, en raison du Covid-19. “J’ai attendu 11 ans de pouvoir venir”, raconte Adele Lim, 40 ans, elle aussi arrivée de Singapour avec sa nièce. “Tout le monde était tellement excité, c’est terrible que cela se termine ainsi”.Sunil Patel, qui a assisté à la parade, a fait part de son soulagement lorsqu’il a appris mardi en se réveillant qu'”il n’y avait eu aucun mort”.- “Famille Liverpool” -A l’extérieur du stade d’Anfield, des centaines de fans prenaient des photos devant le “Champions Wall” représentant les trophées remportés par le club.Patrick Kwesiga, supporter des Reds depuis 20 ans, a fait le voyage depuis Calgary, au Canada, pour sa première visite à Liverpool.”C’est tellement choquant”, dit-il. “C’est tellement triste qu’un événement aussi joyeux se finisse comme cela”.De nombreux fans racontent la confusion dans les heures qui ont suivi la tragédie, en raison d’une saturation des réseaux de téléphonie mobile.”Nous avons regardé les vidéos hier soir et c’était vraiment bouleversant à voir”, confie à l’AFP Rebecca Hasted.”Et aussi de penser que ça aurait pu nous arriver…”, ajoute son mari David, qui porte une veste aux couleurs du club.Près du Champions Wall, un mémorial dédié aux victimes de la catastrophe d’Hillsborough rappelle une autre tragédie vécue par Liverpool. En 1989, 97 fans sont morts dans une bousculade au cours d’un match à Sheffield, un événement qui a traumatisé cette ville portuaire.Et les supporters des Reds gardent aussi en mémoire les scènes de chaos ayant entouré la finale de Ligue des champions contre le Real Madrid en 2022 au stade de France, encadrée par un dispositif de sécurité défaillant.”Ce club a traversé des moments encore pires. Nous sommes la famille Liverpool et nous resterons unis”, assure le Chilien Luis Vargas Guzman.Michael Skabara, un supporter polonais de 28 ans qui vient de faire une visite du stade, est déterminé à y retourner pour assister à un match. “Après ce qui s’est passé hier, c’est sûr, je viens pour un match dès que je peux. La vie est trop courte”.
Une “journée de joie” qui vire au chaos : les supporters de Liverpool “bouleversés”
“Nous étions venus pour une journée de joie” : les fans de Liverpool exprimaient mardi leur choc et leur tristesse, au lendemain du drame qui a transformé en scènes de chaos la parade organisée en l’honneur du titre de champion d’Angleterre de leur équipe.Un automobiliste a été placé en garde à vue, soupçonné de conduite sous l’emprise de drogues, après avoir foncé sur la foule qui s’était rassemblée la veille dans le centre de cette ville anglaise, faisant 65 blessés. Onze personnes étaient toujours hospitalisées mardi mais “semblaient bien se rétablir”, selon la police.”Nous sommes bouleversés”, déclare Adrian Chan, 35 ans, arrivé de Singapour pour assister à la parade et qui se trouvait près des lieux du drame.”Cela a gâché le défilé et ce qui était un week-end de célébrations. Nous étions tous venus pour une journée de joie”, ajoute-t-il.Environ un million de personnes, en provenance du monde entier, se trouvaient dans le centre de Liverpool, une cité du nord-ouest de l’Angleterre, pour fêter le 20e titre de leur équipe en Premier League.Cependant, les scènes de liesse ont fait place à des scènes d’horreur peu de temps après la fin de la parade, au cours de laquelle les joueurs du club, dont les stars Mohamed Salah et Virgil van Dijk, ont défilé dans un bus à impériale au milieu de la foule.C’était la première fois en 35 ans que les fans pouvaient célébrer un titre de champion d’Angleterre. Il n’y avait pas eu de parade après la précédente victoire du club, en 2020, en raison du Covid-19. “J’ai attendu 11 ans de pouvoir venir”, raconte Adele Lim, 40 ans, elle aussi arrivée de Singapour avec sa nièce. “Tout le monde était tellement excité, c’est terrible que cela se termine ainsi”.Sunil Patel, qui a assisté à la parade, a fait part de son soulagement lorsqu’il a appris mardi en se réveillant qu'”il n’y avait eu aucun mort”.- “Famille Liverpool” -A l’extérieur du stade d’Anfield, des centaines de fans prenaient des photos devant le “Champions Wall” représentant les trophées remportés par le club.Patrick Kwesiga, supporter des Reds depuis 20 ans, a fait le voyage depuis Calgary, au Canada, pour sa première visite à Liverpool.”C’est tellement choquant”, dit-il. “C’est tellement triste qu’un événement aussi joyeux se finisse comme cela”.De nombreux fans racontent la confusion dans les heures qui ont suivi la tragédie, en raison d’une saturation des réseaux de téléphonie mobile.”Nous avons regardé les vidéos hier soir et c’était vraiment bouleversant à voir”, confie à l’AFP Rebecca Hasted.”Et aussi de penser que ça aurait pu nous arriver…”, ajoute son mari David, qui porte une veste aux couleurs du club.Près du Champions Wall, un mémorial dédié aux victimes de la catastrophe d’Hillsborough rappelle une autre tragédie vécue par Liverpool. En 1989, 97 fans sont morts dans une bousculade au cours d’un match à Sheffield, un événement qui a traumatisé cette ville portuaire.Et les supporters des Reds gardent aussi en mémoire les scènes de chaos ayant entouré la finale de Ligue des champions contre le Real Madrid en 2022 au stade de France, encadrée par un dispositif de sécurité défaillant.”Ce club a traversé des moments encore pires. Nous sommes la famille Liverpool et nous resterons unis”, assure le Chilien Luis Vargas Guzman.Michael Skabara, un supporter polonais de 28 ans qui vient de faire une visite du stade, est déterminé à y retourner pour assister à un match. “Après ce qui s’est passé hier, c’est sûr, je viens pour un match dès que je peux. La vie est trop courte”.
Aide à mourir : ses partisans saluent un “vote historique”, les opposants y voient une “transgression majeure”
L’approbation mardi par l’Assemblée du “droit à l’aide à mourir” a été saluée par ses partisans comme un “vote historique”, ses opposants, des soignants aux évêques, continuant de se dire “profondément inquiets des conséquences” de cette réforme sociétale. “L’heure est à la joie pour celles et ceux d’entre nous qui perçoivent l’espoir d’une fin de vie maîtrisée, épargnée des souffrances inapaisables et des agonies inutiles”, a salué Jonathan Denis, président de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) qui milite de longue date pour cette réforme. “Mais l’heure n’est pas au triomphalisme, tant le temps qui s’ouvre aujourd’hui, avant la promulgation de la loi, sera encore trop long pour celles et ceux qui souffrent”, a ajouté M. Denis cité dans un communiqué. Claire Thoury, membre du Conseil économique, sociale et environnemental (Cese) et présidente du Comité de Gouvernance de la Convention citoyenne qui a planché en amont sur la fin de vie, a salué “un moment historique sur le plan démocratique”.  Fers de lance du combat contre la proposition de loi sur le “droit à l’aide à mourir”, les soignants de la société française d’accompagnement et de soins palliatifs (Sfap) ont déploré un “changement fondamental de la mission des soignants”.”Ce texte sur l’aide à mourir ne répond pas à des situations d’exception mais instaure une nouvelle norme du mourir”, a déclaré sa présidente, Claire Fourcade citée dans un communiqué. “Il s’inscrit dans un contexte actuel où l’offre de soin est terriblement déficiente, ce qui ne permet pas le libre choix”, a-t-elle ajouté. La Sfap a néanmoins salué l’adoption de la proposition de loi sur les soins palliatifs en jugeant qu’elle comporte des “innovations utiles”. Ces soignants jugent toutefois qu’elle ne répond pas aux défis posés par le manque de moyens ou de professionnels. Dans un communiqué distinct, la conférence des évêques de France (CEF) qui a l’instar des représentants des autres confessions, est opposée au texte sur le droit à mourir, a redit “sa vive inquiétude”.Les évêques français jugent que l’adoption définitif de ce texte législatif “mettrait profondément à mal le pacte social et le modèle de soins français”.Les ex-militants de la Famille pour tous devenus le syndicat de la Famille ont dénoncé “la suppression de l’interdit de tuer” perçue comme “une transgression majeure”. L’Assemblée nationale a voté en première lecture mardi en faveur du “droit à l’aide à mourir”, permettant à cette réforme en gestation depuis plusieurs années de franchir une étape décisive.Les députés avaient auparavant approuvé à l’unanimité, un texte sur les soins palliatifs.
Aide à mourir : ses partisans saluent un “vote historique”, les opposants y voient une “transgression majeure”
L’approbation mardi par l’Assemblée du “droit à l’aide à mourir” a été saluée par ses partisans comme un “vote historique”, ses opposants, des soignants aux évêques, continuant de se dire “profondément inquiets des conséquences” de cette réforme sociétale. “L’heure est à la joie pour celles et ceux d’entre nous qui perçoivent l’espoir d’une fin de vie maîtrisée, épargnée des souffrances inapaisables et des agonies inutiles”, a salué Jonathan Denis, président de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) qui milite de longue date pour cette réforme. “Mais l’heure n’est pas au triomphalisme, tant le temps qui s’ouvre aujourd’hui, avant la promulgation de la loi, sera encore trop long pour celles et ceux qui souffrent”, a ajouté M. Denis cité dans un communiqué. Claire Thoury, membre du Conseil économique, sociale et environnemental (Cese) et présidente du Comité de Gouvernance de la Convention citoyenne qui a planché en amont sur la fin de vie, a salué “un moment historique sur le plan démocratique”.  Fers de lance du combat contre la proposition de loi sur le “droit à l’aide à mourir”, les soignants de la société française d’accompagnement et de soins palliatifs (Sfap) ont déploré un “changement fondamental de la mission des soignants”.”Ce texte sur l’aide à mourir ne répond pas à des situations d’exception mais instaure une nouvelle norme du mourir”, a déclaré sa présidente, Claire Fourcade citée dans un communiqué. “Il s’inscrit dans un contexte actuel où l’offre de soin est terriblement déficiente, ce qui ne permet pas le libre choix”, a-t-elle ajouté. La Sfap a néanmoins salué l’adoption de la proposition de loi sur les soins palliatifs en jugeant qu’elle comporte des “innovations utiles”. Ces soignants jugent toutefois qu’elle ne répond pas aux défis posés par le manque de moyens ou de professionnels. Dans un communiqué distinct, la conférence des évêques de France (CEF) qui a l’instar des représentants des autres confessions, est opposée au texte sur le droit à mourir, a redit “sa vive inquiétude”.Les évêques français jugent que l’adoption définitif de ce texte législatif “mettrait profondément à mal le pacte social et le modèle de soins français”.Les ex-militants de la Famille pour tous devenus le syndicat de la Famille ont dénoncé “la suppression de l’interdit de tuer” perçue comme “une transgression majeure”. L’Assemblée nationale a voté en première lecture mardi en faveur du “droit à l’aide à mourir”, permettant à cette réforme en gestation depuis plusieurs années de franchir une étape décisive.Les députés avaient auparavant approuvé à l’unanimité, un texte sur les soins palliatifs.