Or Levy, ex-otage du Hamas en “mission” en Afrique du Sud

Les larmes baignent désormais les 500 visages réunis dans une synagogue du quartier juif de Glenhazel, à Johannesburg. Or Levy, l’un des nombreux survivants du 7-Octobre à visiter l’Afrique du Sud, relate la fin de ses 491 jours de captivité aux mains du Hamas.L’ex-otage a achevé lundi une visite d’une semaine dans ce pays dirigé par l’ANC – allié historique de la cause palestinienne – et qui a déposé une plainte pour génocide visant Israël devant la Cour internationale de justice.En Afrique du Sud, où le débat sur la guerre à Gaza agite la communauté juive locale, des organisations, dont la branche sud-africaine du Fonds national juif (JNF), liée au gouvernement israélien, ont organisé depuis mai 2024 au moins 16 visites d’anciens otages, rescapés ou proches de victimes.Couvrant les reniflements qui se multiplient, Or Levy, libéré en février et qui revient de quatre semaines de tournée aux Etats-Unis, notamment sur la côte Est, raconte au terme d’une heure de récit sa libération comme le “meilleur jour de (sa) vie mais aussi le pire”.Celui où ce festivalier du festival de musique Tribe of Nova – plus de 370 personnes y ont été tuées et 44 prises en otages – a “eu confirmation que (sa) femme avait été assassinée” dans l’abri antibombes où ils avaient trouvé refuge et où il a été enlevé.Celui aussi où il a retrouvé son fils de maintenant quatre ans, qui a lâché les “pires mots qu’on puisse entendre d’un enfant”: “Maman est morte”.Ces prises de paroles sont “un peu thérapeutiques”, explique à l’AFP Or Levy. “C’est dur, mais ça aide”, assure le trentenaire au visage encore hâve six mois après sa libération et “au moins 20 kg perdus” pendant sa captivité.- Faire “entendre” -“Tout le monde doit entendre ce que j’ai traversé et ce que d’autres continuent d’endurer”, affirme-t-il disant avoir été “traité comme un chien”.Retenu dans des souterrains, il témoigne n’avoir vu “la lumière du soleil qu’une seule fois” en 2024, quand il a été déplacé du tunnel où il était détenu.”Excepté pour prendre une douche” – “environ tous les deux mois”-, Or Levy raconte avoir été enchaîné en permanence, avec “la plupart du temps”, un “seul repas par jour”: “un (pain) pita et deux boîtes de conserve à se partager à quatre”.Désormais sa “mission” consiste à ce que “tout le monde puisse rentrer à la maison”.Sur les 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023, 47 restent retenues à Gaza dont 25 déclarées mortes par l’armée israélienne. L’attaque a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien. La campagne de représailles israéliennes a fait 63.557 morts à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.Le public de la synagogue, plutôt âgé, est issue de la communauté juive locale: la communication se fait en vase clos, l’adresse ne figure pas sur les invitations. Un homme suspicieux brouille les pistes à l’entrée: “Un événement ici? Quel événement?”Pour Diane, assise au premier rang, le récit d’Or Levy est “le plus émouvant” qu’elle ait entendu. “Plus ça va, plus c’est difficile à entendre”, livre cette femme venue de Pretoria, à une cinquantaine de kilomètre.La communauté juive d’Afrique du Sud, la plus importante du continent, compte environ 50.000 personnes, selon l’organisation représentative locale, le SAJBD. En sont issues des figures de la lutte contre l’apartheid comme le compagnon de route de Nelson Mandela Joe Slovo ou encore Albie Sachs, opposant devenu un grand magistrat de la nouvelle Afrique du Sud.Les organisateurs “tentent désespérément de stopper l’épuisement du soutien au génocide (palestinien) parmi la communauté juive”, estime auprès de l’AFP Rina King membre des Juifs sud-africains pour une Palestine libre (SAJFP).”Ils essaient de contrer le discours dominant en insistant sur une seule journée”, le 7 octobre 2023, accuse la militante, assurant que “de plus en plus de gens rejoignent” son organisation.- “Diaboliser” -“Ils demandent à une personne traumatisée de revivre son traumatisme”, critique Steven Friedman, professeur de sciences politiques à l’université de Johannesburg.”L’initiative prétend soutenir les victimes, mais en réalité, il s’agit de diaboliser l’autre camp”, juge cet auteur de “Good Jew, Bad Jew”, essai questionnant une forme d’injonction pour les Juifs à soutenir Israël.”Ce dont on a besoin, c’est d’unité”, a exhorté dimanche en ouverture de l’événement le nouveau chef de mission adjoint de l’ambassade israélienne en Afrique du Sud, Ariel Seidman, “ambassadeur de fait” depuis le rappel du représentant israélien en novembre 2023, lors de l’escalade diplomatique entre les deux pays.”Venir ici est plus important que d’autres endroits”, témoigne Or Levy qui préfère s’exprimer en Afrique du Sud que de “prêcher à des convertis”.

Israël intensifie ses préparatifs militaires en vue d’une nouvelle offensive sur Gaza

Israël intensifie mardi ses préparatifs militaires en réintégrant dans ses rangs des milliers de réservistes en vue d’une nouvelle offensive annoncée sur la ville de Gaza après près de deux années de guerre contre le Hamas palestinien.L’armée israélienne se prépare “sur le plan logistique et opérationnel à des opérations de combat étendues et à la mobilisation massive de réservistes”, indique un communiqué militaire alors que selon plusieurs médias israéliens, les réservistes d’une première vague de 40.000 rappelés sont en train de regagner leurs unités.”Les troupes suivent une série d’entraînements au combat à la fois en milieu urbain et en terrain vague pour améliorer leur préparation aux missions à venir”, ajoute l’armée, à l’heure où les frappes israéliennes se poursuivent sur la bande de Gaza.Selon la Défense civile du territoire, organisation de premiers secours opérant sous l’autorité du Hamas depuis que le mouvement islamiste a pris le pouvoir à Gaza en 2007, 56 personnes ont été tuées mardi dans des bombardements israéliens.Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne a dit se renseigner tout en rappelant qu’il lui était très difficile de réunir des informations sans l’horaire et les coordonnées précises des faits rapportés.Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et les informations des différentes parties.Mais des images tournées par une journaliste de l’AFP à Tel el-Hawa, quartier du sud de Gaza-ville montrent des secouristes du Croissant-Rouge sortir des décombres le corps sans vie d’une petite fille, entièrement recouvert de poussière.- “Réveillés au bruit des bombardements” -“Nous dormions dans nos maisons et soudain nous nous sommes réveillés au bruit des bombardements et des destructions et avons trouvé la plupart de nos voisins assassinés et blessés”, a déclaré à l’AFP Sanaa al-Dreimli, une voisine.Malgré une pression croissante, tant à l’étranger qu’au sein de la population israélienne, pour mettre fin à la guerre, qui a entraîné un désastre humanitaire dans la bande de Gaza, le gouvernement israélien a ordonné à l’armée de lancer une nouvelle offensive sur Gaza-ville, dans le but affiché d’y anéantir le Hamas et de récupérer les otages encore détenus dans le petit territoire côtier assiégé.L’armée a affirmé le 27 août que l’évacuation de Gaza-ville était “inévitable” en vue de cette offensive. Les Nations unies estiment qu’environ un million de personnes vivent dans la ville de Gaza et ses environs, où une famine a été déclarée.En approuvant fin août les plans militaires pour la conquête de Gaza, le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, avait autorisé la mobilisation d’environ 60.000 réservistes.Alors que l’école a juste repris lundi en Israël, nombre de ces réservistes quittent leur vie, leur famille et leur travail pour la quatrième ou cinquième fois depuis le début de la guerre, déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023.Cette attaque a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Sur les 251 personnes enlevées le 7-Octobre, 47 restent retenues à Gaza dont 25 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 63.633 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé de Gaza, placé sous l’autorité du Hamas. Le ministère, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU, ne précise pas le nombre de combattants tués. 

Israël intensifie ses préparatifs militaires en vue d’une nouvelle offensive sur Gaza

Israël intensifie mardi ses préparatifs militaires en réintégrant dans ses rangs des milliers de réservistes en vue d’une nouvelle offensive annoncée sur la ville de Gaza après près de deux années de guerre contre le Hamas palestinien.L’armée israélienne se prépare “sur le plan logistique et opérationnel à des opérations de combat étendues et à la mobilisation massive de réservistes”, indique un communiqué militaire alors que selon plusieurs médias israéliens, les réservistes d’une première vague de 40.000 rappelés sont en train de regagner leurs unités.”Les troupes suivent une série d’entraînements au combat à la fois en milieu urbain et en terrain vague pour améliorer leur préparation aux missions à venir”, ajoute l’armée, à l’heure où les frappes israéliennes se poursuivent sur la bande de Gaza.Selon la Défense civile du territoire, organisation de premiers secours opérant sous l’autorité du Hamas depuis que le mouvement islamiste a pris le pouvoir à Gaza en 2007, 56 personnes ont été tuées mardi dans des bombardements israéliens.Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne a dit se renseigner tout en rappelant qu’il lui était très difficile de réunir des informations sans l’horaire et les coordonnées précises des faits rapportés.Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et les informations des différentes parties.Mais des images tournées par une journaliste de l’AFP à Tel el-Hawa, quartier du sud de Gaza-ville montrent des secouristes du Croissant-Rouge sortir des décombres le corps sans vie d’une petite fille, entièrement recouvert de poussière.- “Réveillés au bruit des bombardements” -“Nous dormions dans nos maisons et soudain nous nous sommes réveillés au bruit des bombardements et des destructions et avons trouvé la plupart de nos voisins assassinés et blessés”, a déclaré à l’AFP Sanaa al-Dreimli, une voisine.Malgré une pression croissante, tant à l’étranger qu’au sein de la population israélienne, pour mettre fin à la guerre, qui a entraîné un désastre humanitaire dans la bande de Gaza, le gouvernement israélien a ordonné à l’armée de lancer une nouvelle offensive sur Gaza-ville, dans le but affiché d’y anéantir le Hamas et de récupérer les otages encore détenus dans le petit territoire côtier assiégé.L’armée a affirmé le 27 août que l’évacuation de Gaza-ville était “inévitable” en vue de cette offensive. Les Nations unies estiment qu’environ un million de personnes vivent dans la ville de Gaza et ses environs, où une famine a été déclarée.En approuvant fin août les plans militaires pour la conquête de Gaza, le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, avait autorisé la mobilisation d’environ 60.000 réservistes.Alors que l’école a juste repris lundi en Israël, nombre de ces réservistes quittent leur vie, leur famille et leur travail pour la quatrième ou cinquième fois depuis le début de la guerre, déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023.Cette attaque a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Sur les 251 personnes enlevées le 7-Octobre, 47 restent retenues à Gaza dont 25 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 63.633 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé de Gaza, placé sous l’autorité du Hamas. Le ministère, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU, ne précise pas le nombre de combattants tués. 

Landslide flattens Sudan village, kills more than 1,000: armed groupTue, 02 Sep 2025 11:05:59 GMT

Rescue teams were struggling to reach a remote mountain village in Sudan’s Darfur region on Tuesday after a devastating landslide buried almost the entire community killing more than 1,000 people.Heavy rain triggered the disaster on Sunday, flattening the village of Tarasin in the Jebel Marra range, the rebel Sudan Liberation Movement/Army (SLM) faction which controls the …

Landslide flattens Sudan village, kills more than 1,000: armed groupTue, 02 Sep 2025 11:05:59 GMT Read More »

With aid slashed, Afghanistan’s quake comes at ‘very worst moment’

Afghanistan was already facing severe crises when it was rocked by another devastating earthquake, but this time there are fewer resources to muster after foreign funding was slashed to the bone this year.Less international aid “means fewer ambulances, fewer doctors, fewer nurses, fewer midwives” to send into the battered farming communities of Afghanistan’s mountainous east, said Arthur Comon, deputy director of operations at the non-governmental group Premiere Urgence Internationale (PUI).The humanitarian sector has issued repeated calls since the start of the year for help in Afghanistan, which faces soaring poverty, worsening drought and the mass return of migrants expelled from neighbouring countries.The 6.0-magnitude earthquake that struck around midnight on Sunday killed more than 1,400 people and injured over 3,000, a toll that was still rising.It hit “in the very worst moment”, said Rahmat Nabi Shirzad, communications officer for the UK-based NGO Islamic Relief in Afghanistan.”The impact of these global cuts to humanitarian aid is very clear,” especially in health services for the hardest-hit province of Kunar, said Shirzad, who was also on the ground after deadly earthquakes in Herat province in 2023 and Paktika in 2022. Compared to the support provided after those disasters, the resources for Kunar are “not at that level”.- ‘Already bled dry’ -“This earthquake is a crisis within a crisis,” United Nations Resident and Humanitarian Coordinator in Afghanistan Indrika Ratwatte told AFP.”Survivors now face overcrowded clinics, long waits and severe shortages of doctors and medicines — just when emergency trauma care is needed most.”Funding cuts forced the closure of 400 health facilities, Ratwatte said.The United States had been Afghanistan’s main donor, providing $3.71 billion in aid since the Taliban takeover in 2021. It cut all but a sliver of funding in January.”The Americans had put the country on a drip feed, and then pulled it out before the patient was healed,” said a source at a French NGO. “The earthquake is now ravaging a population that was already bled dry.”Beyond Washington, the UN said in June that it was drastically scaling back global humanitarian aid due to the “deepest funding cuts ever”.Afghanistan’s aid had already been dwindling as donors hesitated, in part due to the Taliban’s restrictions on women. A senior official in the Taliban’s information and culture ministry called on the international community to help.”We are providing basic services… but the rehabilitation of those impacted and reconstruction of their homes is not in the capacity of the Islamic Emirate alone,” said Atiqullah Azizi. Half of Afghanistan’s 48 million people are already in need of humanitarian aid, one in five goes hungry, and 3.5 million children under five are acutely malnourished, according to the UN. The earthquake is “a key moment to see how donors react”, International Rescue Committee’s Vice President of Emergencies Bob Kitchen told AFP. “What comes next will be very different — we would ordinarily be already on the phone to US government colleagues,” working to deploy funding for the earthquake response, he said.- ‘Lost interest in Afghanistan’ -PUI’s Comon said it was “unlikely” that new funding would be secured for the post-earthquake response beyond perhaps only “small top-ups to cover the most urgent needs”.The French NGO, which closed 60 health centres and laid off 480 staff this year after the US cuts, has deployed mobile clinics in the quake-hit provinces but fears for the long term.”It’s been a long time since the general public lost interest in Afghanistan,” the staff member said, adding that he hopes for aid from the European Union but expects little from the Americans, who are “completely out of the picture”.UN agencies have launched fundraising appeals, and an initial $5 million has been released from the emergency response fund.But even before the earthquake, the UN estimated it had only $606 million available for its operations across Afghanistan out of the $2.79 billion required. “With these cuts, we are being forced to make ever-tougher choices, concentrating scarce resources on those most vulnerable, while leaving many needs unmet,” Ratwatte said.

Gérard Depardieu renvoyé en procès pour viols devant la cour criminelle départementale de Paris

Une juge d’instruction a ordonné le renvoi devant la cour criminelle départementale de Paris de Gérard Depardieu, 76 ans, pour viols et agressions sexuelles sur la comédienne Charlotte Arnould, a appris mardi l’AFP de sources proches du dossier.”Sept ans après, sept ans d’horreur et d’enfer… (…) L’ordonnance vient rétablir une forme de vérité judiciaire. Je crois que j’ai du mal à réaliser tant c’est énorme. Je suis soulagée”, a salué sur Instagram la comédienne, qui avait porté plainte quelques jours après les faits de 2018 qu’elle dénonce.”L’ordonnance de la juge d’instruction ordonne le renvoi de Gérard Depardieu devant la Cour criminelle pour des agressions sexuelles et viols par pénétration digitale à deux dates les 7 et 13 août 2018″ au domicile parisien de l’acteur, a salué Me Carine Durrieu-Diebolt, avocate de la plaignante. “Nous sommes soulagées et confiantes, ma cliente et moi. C’est une forme de vérité judiciaire pour Charlotte en attendant le procès criminel. Cette ordonnance est également une réponse aux allégations mensongères portées à son encontre dans certains médias”, a-t-elle ajouté.L’acteur, qui évoque une relation consentie, est mis en examen depuis le 16 décembre 2020 dans le cadre de cette instruction.Son avocat, sollicité par l’AFP, n’a pas commenté dans l’immédiat.Dans une lettre publiée dans Le Figaro en octobre 2023, l’acteur avait contesté les accusations. “Jamais au grand jamais, je n’ai abusé d’une femme”, avait-il affirmé, faisant référence aux accusations de Charlotte Arnould. “Une femme est venue chez moi une première fois, le pas léger, montant de son plein gré dans ma chambre. Elle dit aujourd’hui y avoir été violée”, avait-il écrit. “Il n’y a jamais eu entre nous ni contrainte, ni violence, ni protestation”.Charlotte Arnould avait initialement déposé une plainte en août 2018 dans une gendarmerie du sud de la France, puis le parquet d’Aix-en-Provence s’était dessaisi au profit du parquet de la capitale.Après un premier classement sans suite pour “infraction insuffisamment caractérisée”, l’actrice avait déposé une plainte avec constitution de partie civile, qui avait abouti à l’été 2020 à l’ouverture d’une information judiciaire.César du meilleur acteur en 1981 pour son rôle dans “Le dernier métro” (1980) de François Truffaut et en 1991 pour “Cyrano de Bergerac” (1990) de Jean-Paul Rappeneau, Gérard Depardieu a été pendant plusieurs décennies considéré comme un monstre sacré du cinéma français, connu dans le monde entier, avant d’être rattrapé par ses outrances verbales et des accusations de violences sexuelles. Mi-mai, il a été condamné à 18 mois de prison avec sursis pour l’agression sexuelle de deux femmes sur le tournage en 2021 des “Volets verts” de Jean Becker, condamnation dont il a fait appel.

La livre chute face au dollar après un sommet des taux d’emprunt britanniques

La livre sterling chute mardi après le pic atteint par le taux d’emprunt obligataire à 30 ans du Royaume-Uni, au plus haut depuis 1998, reflétant les inquiétudes pour l’économie du pays et ses finances publiques à l’approche du budget d’automne.Ce nouveau record pour les taux des bons du Trésor britannique à long terme, à 5,693%, accroît un peu plus la pression sur le gouvernement travailliste, qui peine à relancer l’activité économique, après avoir annoncé l’an passé d’importantes hausses d’impôts et des coupes drastiques dans les finances publiques.Après plusieurs revirements du gouvernement ces derniers mois sur certaines de ces coupes budgétaires, sous pression de sa propre majorité, les comptes publics sont de nouveaux très serrés.Alors que la ministre des Finances britannique Rachel Reeves s’est engagée à les équilibrer, les Britanniques s’attendent à de nouvelles hausses d’impôts lors de la présentation du budget d’automne le mois prochain.”Cette évolution du marché témoigne du manque de confiance des investisseurs dans le respect par le Trésor de ses règles d’emprunt”, estime Neil Wilson, analyste chez Saxobank — d’autant qu’elle intervient au lendemain du mini-remaniement qui voit passer une personnalité clef du ministère des Finances à Downing Street.Vers 10H30 GMT (12H30 à Paris), la devise britannique perdait 1,16% face au billet vert, à 1,3387 dollar.Cette “faiblesse de la livre reflète le sentiment que la Banque d’Angleterre pourrait intervenir en procédant à de nouvelles baisses de taux” pour soutenir l’économie britannique, précise Joshua Mahony, analyste chez Scope Markets.Les taux d’emprunt à 30 ans de l’Etat britannique avaient déjà retrouvé plusieurs fois depuis le début de l’année leurs niveaux de 1998 avant de redescendre un peu.Les obligations d’État sont également sous pression aux Etats-Unis et ailleurs en Europe, où les rendements de la dette allemande et de la dette française à échéance 30 ans évoluent autour de leurs plus hauts niveaux depuis la crise de la zone euro en 2011.D’autres devises se trouvent également en difficulté mardi contre le dollar. “Les investisseurs évaluent tous les risques politiques des deux côtés de l’Atlantique” et se “tournent vers les valeurs refuges”, estime Kathleen Brooks, directrice de la recherche chez XTB, interrogée par l’AFP.L’euro est ainsi miné par l’approche du vote de confiance du Premier ministre français François Bayrou le 8 septembre à l’Assemblée nationale, qui devrait probablement se solder par la chute de son gouvernement.Aux Etats-Unis, la justice américaine doit encore statuer sur le sort de la gouverneure de Réserve fédérale (Fed) Lisa Cook que Donald Trump veut révoquer.Malgré cette menace à l’indépendance de la banque centrale américaine, selon l’analyste de XTB, “le dollar demeure le meilleur allié des investisseurs dans ce contexte, car il reste l’actif le plus liquide”.L’or a également atteint un nouveau record dans la nuit, à 3.508,73 dollars l’once.Monnaie également généralement considérée comme une valeur refuge, le yen est délaissé par le marché mardi, en raison du “niveau élevé de la dette publique, conjugué aux troubles politiques” au Japon, après la démission d’un membre clé du parti au pouvoir, note Mme Brooks.     Cours de mardi   Cours de lundi   ———————————-            10H30 GMT  21H00 GMTEUR/USD    1,1628     1,1711EUR/JPY    172,88     172,36EUR/CHF    0,9364     0,9374EUR/GBP    0,8686     0,8645USD/JPY    148,68     147,18USD/CHF    0,8053     0,8005GBP/USD    1,3387     1,3545