L’après-Bayrou dans toutes les têtes, Macron réunit les chefs du camp gouvernemental
Emmanuel Macron a réuni mardi les chefs du camp gouvernemental pour un déjeuner de crise à six jours d’une probable chute de François Bayrou, sur fond d’appels pour une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale ou une démission du chef de l’Etat.Le Premier ministre, qui se soumettra lundi à un vote de confiance devant les députés qui semble perdu d’avance, est arrivé à l’Elysée à la mi-journée, ont constaté des journalistes de l’AFP. Gabriel Attal (Renaissance), Edouard Philippe (Horizons) et Bruno Retailleau (Les Républicains), les chefs des partis qui soutiennent le gouvernement, ont rejoint le duo exécutif pour cette réunion, selon l’entourage de plusieurs participants. Leur “socle commun”, déjà fragile, est lui-même tiraillé, et Emmanuel Macron entend probablement s’assurer de sa solidité.Le président de la République l’a répété à plusieurs reprises: législatives ou présidentielle anticipées ne sont pas à son ordre du jour. Mais plus l’échéance approche, plus la question est sur toutes les lèvres. Et son entourage ne cache pas qu’une dissolution n’est pas exclue en cas de nouveau blocage.En attendant, François Bayrou a repris mardi matin ses rencontres avec les partis politiques pour tenter d’arracher la confiance lundi. Place publique de Raphaël Glucksmann puis le Rassemblement national ont été reçus mais “le miracle n’a pas eu lieu”, a résumé le patron du parti à la flamme Jordan Bardella, rendant la chute du gouvernement quasi-inéluctable. La gauche et l’extrême droite, voire certains LR, rejettent en bloc le plan budgétaire qui prévoit un effort de 44 milliards d’euros en 2026, alors que le taux d’intérêt de la dette française à 30 ans a dépassé 4,5%, une première depuis 2011. A gauche, si La France insoumise plaide sans relâche pour le départ d’Emmanuel Macron, Ecologistes et socialistes tentent d’organiser une nouvelle alliance.Il faut “qu’on se mette dans une pièce et qu’on prépare la suite”, “qu’il y ait une dissolution, qu’il y ait une nomination de quelqu’un plutôt de la gauche et des écologistes ou de quelqu’un d’autre”, ou qu’il y ait “une destitution”, a exhorté lundi soir la patronne des Écologistes Marine Tondelier.Après avoir offert samedi ses services pour prendre la relève, le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a répété vouloir “un Premier ministre de gauche, avec un projet de gauche et qui soumette ses propositions au Parlement” car “une dissolution ne changera rien aux équilibres”.- “Petits arrangements” -De l’autre côté de l’échiquier, le RN met en scène ses préparatifs pour des législatives anticipées. Marine Le Pen et Jordan Bardella ont réclamé mardi dans la cour de Matignon une “dissolution ultra-rapide”. “Plus tôt on retournera aux urnes, plus tôt la France aura un budget”, a déclaré le président du RN. De fait, le parti lepéniste pense pouvoir “avoir une majorité absolue” à l’Assemblée, a assuré mardi son vice-président Sébastien Chenu. Mais c’est au sein du “socle commun”, des macronistes jusqu’à la droite LR qui gouvernent ensemble tant bien que mal depuis un an, que la question divise le plus.Symbole de cette ligne de crête, le président des LR et puissant ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, défend le vote de confiance contre “les incendiaires qui voudraient allumer la mèche de ce qui pourrait être demain une explosion financière et budgétaire”. Mais certains députés LR ont l’intention de voter contre et leur patron, Laurent Wauquiez, pousse pour une consultation des adhérents du parti. Le locataire de Beauvau ne cache pas ses réserves sur certaines mesures budgétaires, comme la suppression de deux jours fériés. Opposé à une nouvelle dissolution, Bruno Retailleau l’est également à une démission du président. “Ça fragiliserait nos institutions”, a-t-il plaidé lundi. Mais au sein de LR, des voix comme celles de l’ex-ministre Jean-François Copé, ou de la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse l’appellent au contraire de leurs vœux. Dans cette cacophonie semblant précéder un épilogue aux airs de déjà-vu lors de la chute du gouvernement de Michel Barnier en décembre, l’opinion aura-t-elle le dernier mot ? C’est en tout cas le souhait des syndicats, au premier rang desquels la CGT, qui appelle à la mobilisation les 10 et 18 septembre.”Nous voulons reprendre les choses en main: ce n’est plus possible que notre avenir se décide avec des petits arrangements politiciens ou avec des passages en force, comme veut toujours le faire Emmanuel Macron”, a prévenu sa secrétaire générale Sophie Binet sur France 2.
L’après-Bayrou dans toutes les têtes, Macron réunit les chefs du camp gouvernemental
Emmanuel Macron a réuni mardi les chefs du camp gouvernemental pour un déjeuner de crise à six jours d’une probable chute de François Bayrou, sur fond d’appels pour une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale ou une démission du chef de l’Etat.Le Premier ministre, qui se soumettra lundi à un vote de confiance devant les députés qui semble perdu d’avance, est arrivé à l’Elysée à la mi-journée, ont constaté des journalistes de l’AFP. Gabriel Attal (Renaissance), Edouard Philippe (Horizons) et Bruno Retailleau (Les Républicains), les chefs des partis qui soutiennent le gouvernement, ont rejoint le duo exécutif pour cette réunion, selon l’entourage de plusieurs participants. Leur “socle commun”, déjà fragile, est lui-même tiraillé, et Emmanuel Macron entend probablement s’assurer de sa solidité.Le président de la République l’a répété à plusieurs reprises: législatives ou présidentielle anticipées ne sont pas à son ordre du jour. Mais plus l’échéance approche, plus la question est sur toutes les lèvres. Et son entourage ne cache pas qu’une dissolution n’est pas exclue en cas de nouveau blocage.En attendant, François Bayrou a repris mardi matin ses rencontres avec les partis politiques pour tenter d’arracher la confiance lundi. Place publique de Raphaël Glucksmann puis le Rassemblement national ont été reçus mais “le miracle n’a pas eu lieu”, a résumé le patron du parti à la flamme Jordan Bardella, rendant la chute du gouvernement quasi-inéluctable. La gauche et l’extrême droite, voire certains LR, rejettent en bloc le plan budgétaire qui prévoit un effort de 44 milliards d’euros en 2026, alors que le taux d’intérêt de la dette française à 30 ans a dépassé 4,5%, une première depuis 2011. A gauche, si La France insoumise plaide sans relâche pour le départ d’Emmanuel Macron, Ecologistes et socialistes tentent d’organiser une nouvelle alliance.Il faut “qu’on se mette dans une pièce et qu’on prépare la suite”, “qu’il y ait une dissolution, qu’il y ait une nomination de quelqu’un plutôt de la gauche et des écologistes ou de quelqu’un d’autre”, ou qu’il y ait “une destitution”, a exhorté lundi soir la patronne des Écologistes Marine Tondelier.Après avoir offert samedi ses services pour prendre la relève, le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a répété vouloir “un Premier ministre de gauche, avec un projet de gauche et qui soumette ses propositions au Parlement” car “une dissolution ne changera rien aux équilibres”.- “Petits arrangements” -De l’autre côté de l’échiquier, le RN met en scène ses préparatifs pour des législatives anticipées. Marine Le Pen et Jordan Bardella ont réclamé mardi dans la cour de Matignon une “dissolution ultra-rapide”. “Plus tôt on retournera aux urnes, plus tôt la France aura un budget”, a déclaré le président du RN. De fait, le parti lepéniste pense pouvoir “avoir une majorité absolue” à l’Assemblée, a assuré mardi son vice-président Sébastien Chenu. Mais c’est au sein du “socle commun”, des macronistes jusqu’à la droite LR qui gouvernent ensemble tant bien que mal depuis un an, que la question divise le plus.Symbole de cette ligne de crête, le président des LR et puissant ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, défend le vote de confiance contre “les incendiaires qui voudraient allumer la mèche de ce qui pourrait être demain une explosion financière et budgétaire”. Mais certains députés LR ont l’intention de voter contre et leur patron, Laurent Wauquiez, pousse pour une consultation des adhérents du parti. Le locataire de Beauvau ne cache pas ses réserves sur certaines mesures budgétaires, comme la suppression de deux jours fériés. Opposé à une nouvelle dissolution, Bruno Retailleau l’est également à une démission du président. “Ça fragiliserait nos institutions”, a-t-il plaidé lundi. Mais au sein de LR, des voix comme celles de l’ex-ministre Jean-François Copé, ou de la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse l’appellent au contraire de leurs vœux. Dans cette cacophonie semblant précéder un épilogue aux airs de déjà-vu lors de la chute du gouvernement de Michel Barnier en décembre, l’opinion aura-t-elle le dernier mot ? C’est en tout cas le souhait des syndicats, au premier rang desquels la CGT, qui appelle à la mobilisation les 10 et 18 septembre.”Nous voulons reprendre les choses en main: ce n’est plus possible que notre avenir se décide avec des petits arrangements politiciens ou avec des passages en force, comme veut toujours le faire Emmanuel Macron”, a prévenu sa secrétaire générale Sophie Binet sur France 2.
Or Levy, ex-otage du Hamas en “mission” en Afrique du Sud
Les larmes baignent désormais les 500 visages réunis dans une synagogue du quartier juif de Glenhazel, à Johannesburg. Or Levy, l’un des nombreux survivants du 7-Octobre à visiter l’Afrique du Sud, relate la fin de ses 491 jours de captivité aux mains du Hamas.L’ex-otage a achevé lundi une visite d’une semaine dans ce pays dirigé par l’ANC – allié historique de la cause palestinienne – et qui a déposé une plainte pour génocide visant Israël devant la Cour internationale de justice.En Afrique du Sud, où le débat sur la guerre à Gaza agite la communauté juive locale, des organisations, dont la branche sud-africaine du Fonds national juif (JNF), liée au gouvernement israélien, ont organisé depuis mai 2024 au moins 16 visites d’anciens otages, rescapés ou proches de victimes.Couvrant les reniflements qui se multiplient, Or Levy, libéré en février et qui revient de quatre semaines de tournée aux Etats-Unis, notamment sur la côte Est, raconte au terme d’une heure de récit sa libération comme le “meilleur jour de (sa) vie mais aussi le pire”.Celui où ce festivalier du festival de musique Tribe of Nova – plus de 370 personnes y ont été tuées et 44 prises en otages – a “eu confirmation que (sa) femme avait été assassinée” dans l’abri antibombes où ils avaient trouvé refuge et où il a été enlevé.Celui aussi où il a retrouvé son fils de maintenant quatre ans, qui a lâché les “pires mots qu’on puisse entendre d’un enfant”: “Maman est morte”.Ces prises de paroles sont “un peu thérapeutiques”, explique à l’AFP Or Levy. “C’est dur, mais ça aide”, assure le trentenaire au visage encore hâve six mois après sa libération et “au moins 20 kg perdus” pendant sa captivité.- Faire “entendre” -“Tout le monde doit entendre ce que j’ai traversé et ce que d’autres continuent d’endurer”, affirme-t-il disant avoir été “traité comme un chien”.Retenu dans des souterrains, il témoigne n’avoir vu “la lumière du soleil qu’une seule fois” en 2024, quand il a été déplacé du tunnel où il était détenu.”Excepté pour prendre une douche” – “environ tous les deux mois”-, Or Levy raconte avoir été enchaîné en permanence, avec “la plupart du temps”, un “seul repas par jour”: “un (pain) pita et deux boîtes de conserve à se partager à quatre”.Désormais sa “mission” consiste à ce que “tout le monde puisse rentrer à la maison”.Sur les 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023, 47 restent retenues à Gaza dont 25 déclarées mortes par l’armée israélienne. L’attaque a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien. La campagne de représailles israéliennes a fait 63.557 morts à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.Le public de la synagogue, plutôt âgé, est issue de la communauté juive locale: la communication se fait en vase clos, l’adresse ne figure pas sur les invitations. Un homme suspicieux brouille les pistes à l’entrée: “Un événement ici? Quel événement?”Pour Diane, assise au premier rang, le récit d’Or Levy est “le plus émouvant” qu’elle ait entendu. “Plus ça va, plus c’est difficile à entendre”, livre cette femme venue de Pretoria, à une cinquantaine de kilomètre.La communauté juive d’Afrique du Sud, la plus importante du continent, compte environ 50.000 personnes, selon l’organisation représentative locale, le SAJBD. En sont issues des figures de la lutte contre l’apartheid comme le compagnon de route de Nelson Mandela Joe Slovo ou encore Albie Sachs, opposant devenu un grand magistrat de la nouvelle Afrique du Sud.Les organisateurs “tentent désespérément de stopper l’épuisement du soutien au génocide (palestinien) parmi la communauté juive”, estime auprès de l’AFP Rina King membre des Juifs sud-africains pour une Palestine libre (SAJFP).”Ils essaient de contrer le discours dominant en insistant sur une seule journée”, le 7 octobre 2023, accuse la militante, assurant que “de plus en plus de gens rejoignent” son organisation.- “Diaboliser” -“Ils demandent à une personne traumatisée de revivre son traumatisme”, critique Steven Friedman, professeur de sciences politiques à l’université de Johannesburg.”L’initiative prétend soutenir les victimes, mais en réalité, il s’agit de diaboliser l’autre camp”, juge cet auteur de “Good Jew, Bad Jew”, essai questionnant une forme d’injonction pour les Juifs à soutenir Israël.”Ce dont on a besoin, c’est d’unité”, a exhorté dimanche en ouverture de l’événement le nouveau chef de mission adjoint de l’ambassade israélienne en Afrique du Sud, Ariel Seidman, “ambassadeur de fait” depuis le rappel du représentant israélien en novembre 2023, lors de l’escalade diplomatique entre les deux pays.”Venir ici est plus important que d’autres endroits”, témoigne Or Levy qui préfère s’exprimer en Afrique du Sud que de “prêcher à des convertis”.
Israël intensifie ses préparatifs militaires en vue d’une nouvelle offensive sur Gaza
Israël intensifie mardi ses préparatifs militaires en réintégrant dans ses rangs des milliers de réservistes en vue d’une nouvelle offensive annoncée sur la ville de Gaza après près de deux années de guerre contre le Hamas palestinien.L’armée israélienne se prépare “sur le plan logistique et opérationnel à des opérations de combat étendues et à la mobilisation massive de réservistes”, indique un communiqué militaire alors que selon plusieurs médias israéliens, les réservistes d’une première vague de 40.000 rappelés sont en train de regagner leurs unités.”Les troupes suivent une série d’entraînements au combat à la fois en milieu urbain et en terrain vague pour améliorer leur préparation aux missions à venir”, ajoute l’armée, à l’heure où les frappes israéliennes se poursuivent sur la bande de Gaza.Selon la Défense civile du territoire, organisation de premiers secours opérant sous l’autorité du Hamas depuis que le mouvement islamiste a pris le pouvoir à Gaza en 2007, 56 personnes ont été tuées mardi dans des bombardements israéliens.Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne a dit se renseigner tout en rappelant qu’il lui était très difficile de réunir des informations sans l’horaire et les coordonnées précises des faits rapportés.Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et les informations des différentes parties.Mais des images tournées par une journaliste de l’AFP à Tel el-Hawa, quartier du sud de Gaza-ville montrent des secouristes du Croissant-Rouge sortir des décombres le corps sans vie d’une petite fille, entièrement recouvert de poussière.- “Réveillés au bruit des bombardements” -“Nous dormions dans nos maisons et soudain nous nous sommes réveillés au bruit des bombardements et des destructions et avons trouvé la plupart de nos voisins assassinés et blessés”, a déclaré à l’AFP Sanaa al-Dreimli, une voisine.Malgré une pression croissante, tant à l’étranger qu’au sein de la population israélienne, pour mettre fin à la guerre, qui a entraîné un désastre humanitaire dans la bande de Gaza, le gouvernement israélien a ordonné à l’armée de lancer une nouvelle offensive sur Gaza-ville, dans le but affiché d’y anéantir le Hamas et de récupérer les otages encore détenus dans le petit territoire côtier assiégé.L’armée a affirmé le 27 août que l’évacuation de Gaza-ville était “inévitable” en vue de cette offensive. Les Nations unies estiment qu’environ un million de personnes vivent dans la ville de Gaza et ses environs, où une famine a été déclarée.En approuvant fin août les plans militaires pour la conquête de Gaza, le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, avait autorisé la mobilisation d’environ 60.000 réservistes.Alors que l’école a juste repris lundi en Israël, nombre de ces réservistes quittent leur vie, leur famille et leur travail pour la quatrième ou cinquième fois depuis le début de la guerre, déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023.Cette attaque a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Sur les 251 personnes enlevées le 7-Octobre, 47 restent retenues à Gaza dont 25 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 63.633 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé de Gaza, placé sous l’autorité du Hamas. Le ministère, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU, ne précise pas le nombre de combattants tués.
Israël intensifie ses préparatifs militaires en vue d’une nouvelle offensive sur Gaza
Israël intensifie mardi ses préparatifs militaires en réintégrant dans ses rangs des milliers de réservistes en vue d’une nouvelle offensive annoncée sur la ville de Gaza après près de deux années de guerre contre le Hamas palestinien.L’armée israélienne se prépare “sur le plan logistique et opérationnel à des opérations de combat étendues et à la mobilisation massive de réservistes”, indique un communiqué militaire alors que selon plusieurs médias israéliens, les réservistes d’une première vague de 40.000 rappelés sont en train de regagner leurs unités.”Les troupes suivent une série d’entraînements au combat à la fois en milieu urbain et en terrain vague pour améliorer leur préparation aux missions à venir”, ajoute l’armée, à l’heure où les frappes israéliennes se poursuivent sur la bande de Gaza.Selon la Défense civile du territoire, organisation de premiers secours opérant sous l’autorité du Hamas depuis que le mouvement islamiste a pris le pouvoir à Gaza en 2007, 56 personnes ont été tuées mardi dans des bombardements israéliens.Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne a dit se renseigner tout en rappelant qu’il lui était très difficile de réunir des informations sans l’horaire et les coordonnées précises des faits rapportés.Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et les informations des différentes parties.Mais des images tournées par une journaliste de l’AFP à Tel el-Hawa, quartier du sud de Gaza-ville montrent des secouristes du Croissant-Rouge sortir des décombres le corps sans vie d’une petite fille, entièrement recouvert de poussière.- “Réveillés au bruit des bombardements” -“Nous dormions dans nos maisons et soudain nous nous sommes réveillés au bruit des bombardements et des destructions et avons trouvé la plupart de nos voisins assassinés et blessés”, a déclaré à l’AFP Sanaa al-Dreimli, une voisine.Malgré une pression croissante, tant à l’étranger qu’au sein de la population israélienne, pour mettre fin à la guerre, qui a entraîné un désastre humanitaire dans la bande de Gaza, le gouvernement israélien a ordonné à l’armée de lancer une nouvelle offensive sur Gaza-ville, dans le but affiché d’y anéantir le Hamas et de récupérer les otages encore détenus dans le petit territoire côtier assiégé.L’armée a affirmé le 27 août que l’évacuation de Gaza-ville était “inévitable” en vue de cette offensive. Les Nations unies estiment qu’environ un million de personnes vivent dans la ville de Gaza et ses environs, où une famine a été déclarée.En approuvant fin août les plans militaires pour la conquête de Gaza, le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, avait autorisé la mobilisation d’environ 60.000 réservistes.Alors que l’école a juste repris lundi en Israël, nombre de ces réservistes quittent leur vie, leur famille et leur travail pour la quatrième ou cinquième fois depuis le début de la guerre, déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023.Cette attaque a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Sur les 251 personnes enlevées le 7-Octobre, 47 restent retenues à Gaza dont 25 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 63.633 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé de Gaza, placé sous l’autorité du Hamas. Le ministère, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU, ne précise pas le nombre de combattants tués.
Landslide flattens Sudan village, kills more than 1,000: armed groupTue, 02 Sep 2025 11:05:59 GMT
Rescue teams were struggling to reach a remote mountain village in Sudan’s Darfur region on Tuesday after a devastating landslide buried almost the entire community killing more than 1,000 people.Heavy rain triggered the disaster on Sunday, flattening the village of Tarasin in the Jebel Marra range, the rebel Sudan Liberation Movement/Army (SLM) faction which controls the …
With aid slashed, Afghanistan’s quake comes at ‘very worst moment’
Afghanistan was already facing severe crises when it was rocked by another devastating earthquake, but this time there are fewer resources to muster after foreign funding was slashed to the bone this year.Less international aid “means fewer ambulances, fewer doctors, fewer nurses, fewer midwives” to send into the battered farming communities of Afghanistan’s mountainous east, said Arthur Comon, deputy director of operations at the non-governmental group Premiere Urgence Internationale (PUI).The humanitarian sector has issued repeated calls since the start of the year for help in Afghanistan, which faces soaring poverty, worsening drought and the mass return of migrants expelled from neighbouring countries.The 6.0-magnitude earthquake that struck around midnight on Sunday killed more than 1,400 people and injured over 3,000, a toll that was still rising.It hit “in the very worst moment”, said Rahmat Nabi Shirzad, communications officer for the UK-based NGO Islamic Relief in Afghanistan.”The impact of these global cuts to humanitarian aid is very clear,” especially in health services for the hardest-hit province of Kunar, said Shirzad, who was also on the ground after deadly earthquakes in Herat province in 2023 and Paktika in 2022. Compared to the support provided after those disasters, the resources for Kunar are “not at that level”.- ‘Already bled dry’ -“This earthquake is a crisis within a crisis,” United Nations Resident and Humanitarian Coordinator in Afghanistan Indrika Ratwatte told AFP.”Survivors now face overcrowded clinics, long waits and severe shortages of doctors and medicines — just when emergency trauma care is needed most.”Funding cuts forced the closure of 400 health facilities, Ratwatte said.The United States had been Afghanistan’s main donor, providing $3.71 billion in aid since the Taliban takeover in 2021. It cut all but a sliver of funding in January.”The Americans had put the country on a drip feed, and then pulled it out before the patient was healed,” said a source at a French NGO. “The earthquake is now ravaging a population that was already bled dry.”Beyond Washington, the UN said in June that it was drastically scaling back global humanitarian aid due to the “deepest funding cuts ever”.Afghanistan’s aid had already been dwindling as donors hesitated, in part due to the Taliban’s restrictions on women. A senior official in the Taliban’s information and culture ministry called on the international community to help.”We are providing basic services… but the rehabilitation of those impacted and reconstruction of their homes is not in the capacity of the Islamic Emirate alone,” said Atiqullah Azizi. Half of Afghanistan’s 48 million people are already in need of humanitarian aid, one in five goes hungry, and 3.5 million children under five are acutely malnourished, according to the UN. The earthquake is “a key moment to see how donors react”, International Rescue Committee’s Vice President of Emergencies Bob Kitchen told AFP. “What comes next will be very different — we would ordinarily be already on the phone to US government colleagues,” working to deploy funding for the earthquake response, he said.- ‘Lost interest in Afghanistan’ -PUI’s Comon said it was “unlikely” that new funding would be secured for the post-earthquake response beyond perhaps only “small top-ups to cover the most urgent needs”.The French NGO, which closed 60 health centres and laid off 480 staff this year after the US cuts, has deployed mobile clinics in the quake-hit provinces but fears for the long term.”It’s been a long time since the general public lost interest in Afghanistan,” the staff member said, adding that he hopes for aid from the European Union but expects little from the Americans, who are “completely out of the picture”.UN agencies have launched fundraising appeals, and an initial $5 million has been released from the emergency response fund.But even before the earthquake, the UN estimated it had only $606 million available for its operations across Afghanistan out of the $2.79 billion required. “With these cuts, we are being forced to make ever-tougher choices, concentrating scarce resources on those most vulnerable, while leaving many needs unmet,” Ratwatte said.






