Le chantier de l’A69 reprendra à partir de mi-juin, colère des écologistes

La justice administrative a tranché: le chantier de l’autoroute Toulouse-Castres, fortement contesté depuis deux ans par les écologistes, va pouvoir reprendre à partir de mi-juin, après trois mois d’arrêt.La cour administrative d’appel de Toulouse a prononcé mercredi “un sursis à l’exécution des jugements rendus le 27 février annulant les autorisations environnementales délivrées par l’Etat”.Cette décision “constitue un véritable soulagement”, a réagi le ministre des Transports Philippe Tabarot. “Le juge a reconnu comme sérieux l’argument en faveur de l’existence d’une raison impérative d’intérêt public majeur du projet.””Les travaux reprendront à partir de mi-juin de manière progressive”, a-t-il ajouté, tout en appelant à rester “vigilants”, “sur la prise en compte des enjeux de protection de l’environnement”.La cour se prononçait sur un recours en urgence déposé par l’Etat, visant à redémarrer ce chantier de 53 kilomètres. Elle doit encore trancher sur le fond dans plusieurs mois.- “Honte” -Entre 100 et 150 opposants se sont rassemblés en fin de journée devant la gare toulousaine de Matabiau pour protester contre cette décision, et une quinzaine d’autres mobilisations étaient prévues à 18H30 un peu partout ailleurs en France, notamment à Paris, Lyon, Lille, Nantes et Bordeaux.”Le tribunal administratif avait pris une décision très courageuse et instruite dans un rapport de force un peu compliqué, puisque les travaux étaient déjà engagés (…) et là cette décision est piétinée”, a confié à l’AFP Rita Di Giovanni, retraitée de 65 ans. “Moi ça me heurte profondément.””Ils ont des enfants, ces politiques qui nous envoient droit dans le mur aujourd’hui? Ils arrivent à se regarder dans la glace? Moi, j’ai honte”, a dénoncé, également sur place, Thomas Brail, figure de la contestation qui s’était perché à plusieurs reprises dans des arbres pour éviter leur abattage.Le militant écologiste a annoncé qu’il entamerait une grève de la soif dès la reprise des travaux, “parce qu’à un moment donné, on n’est pas entendus, on n’est pas écoutés”.Une grande mobilisation est également convoquée les 4, 5 et 6 juillet aux abords du chantier.Julie Rover, une des avocates des opposants à l’A69, s’était dite “stupéfaite” juste après l’annonce de la décision de la cour administrative. “Le risque aujourd’hui c’est de reprendre le chantier et que dans huit ou dix mois, il y ait une annulation qui soit confirmée”, a averti l’avocate.Le porteur de projet et futur concessionnaire Atosca a quant à lui annoncé dans un communiqué travailler “d’ores et déjà sur un plan de reprise d’activité progressive sur les différentes zones du chantier”.- Loi de “validation” -“Cette reprise était très attendue par nos concitoyens”, a assuré le député du Tarn Philippe Bonnecarrère. “L’Assemblée nationale pourra ainsi débattre sereinement lundi de l’étape suivante”, lors de l’examen d’une proposition de loi dite de “validation” adoptée mi-mai au Sénat à une large majorité. Ce texte, contesté par les opposants qui le jugent contraire à la Constitution, prévoit d’autoriser la poursuite du chantier, sans attendre que la cour d’appel administrative se prononce sur le fond, dans plusieurs mois.Saluant la décision, le maire DVD de Castres Pascal Bugis a regretté “un gâchis sur un plan financier”. A l’avenir, “il faudra que les recours soient purgés quand on démarre (un chantier), afin qu’il n’y ait plus d’aléas par la suite”, a-t-il ajouté.Le 27 février, à la surprise générale, le tribunal administratif de Toulouse avait arrêté le chantier de cette autoroute entamé en 2023, faute de raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM) justifiant les atteintes à l’environnement.Depuis le début des travaux en mars 2023, des opposants ont occupé des arbres pour éviter leur abattage, tenté d’installer des zones à défendre sur le tracé et organisé des rassemblements de milliers de personnes, parfois émaillés d’incidents violents avec les forces de l’ordre.Ces derniers mois, les partisans de l’A69 se sont aussi fait entendre, notamment en manifestant en masse le 8 mars à Castres avec comme slogan: “A69, on finit!”. Ils voient dans l’autoroute une solution de désenclavement du bassin de population de Castres-Mazamet, qui compte environ 100.000 habitants.Or, pour les opposants, ce bassin n’est pas enclavé et, même s’il l’était, une autoroute ne serait certainement pas une garantie de désenclavement, fustigent-ils.L’A69 devait initialement être mise en service fin 2025, selon la société Atosca, en charge des travaux, une échéance qui ne pourra pas être respectée: Atosca doit maintenant rapatrier dans le Tarn un millier de salariés et de nombreux engins de chantier.ap-dmc-elr-vgr/dch   

Foreign students wary of US as Trump presses ‘dehumanizing’ campaign

Donald Trump’s expanding crackdown on elite universities is prompting some international students to abandon applications to campuses in the United States and spreading stress and anxiety among those already enrolled.The president has upended the country’s reputation among foreign students, who number around one million, as he presses a campaign against US universities he sees as obstructing his “Make America Great Again” populist agenda.He has blocked Harvard hosting international scholars in a maneuver being challenged legally, targeted non-citizen campus activists for deportation, and most recently suspended student visa processing across the board.Harvard applied mathematics and economic student Abdullah Shahid Sial, 20, said the Trump administration’s campaign against US universities that the president accused of being hotbeds of liberal bias and anti-Semitism had been “dehumanizing.””It’s really unfortunate that this is the case for 18, 19, and 20-year-olds who came here without any family, and in most cases, haven’t been to the US before,” said Sial, who is from Pakistan and hopes to be able to return to Harvard next academic year.Sial said he advised acquaintances to have backup plans if US colleges became inaccessible, and that a friend applied to Harvard’s law school, as well as Columbia’s, and two less reputable British institutions — ultimately opting to go to the UK.”He definitely liked Harvard way more (but) he doesn’t want this amount of uncertainty surrounding his education,” Sial said.Karl Molden, a Harvard government and classics student from Austria, said Trump’s move to block the university hosting and enrolling foreign students meant he was unsure if he would be able to return after summer vacation.- ‘In the dark’ -While that decision — affecting some 27 percent of the overall Harvard population — was paused by a judge pending a hearing Thursday, the move still threw student plans into chaos.”I kind of figured I would be in the target group of Trump. I’m personally right in the middle of it, so an option for me would be to study abroad… I have applied to study at Oxford because of all the action” taken by Trump, said Molden, 21.”It’s just really hard.”Harvard academics say they have already started to feel the impact of Trump’s vendetta against the school, in feedback from colleagues based outside the United States. “I’ve already heard this from professors in other countries who say ‘we encourage our best students to go to the United States’,” Harvard professor Ryan Enos told AFP at a noisy rally against Trump’s policies Tuesday, adding “we wonder if we can tell them that anymore.”The halt to visa processing revealed this week is reportedly to allow for more stringent screening of applicants’ social media — and protest activity.”International students already represent the most tracked and vetted category of nonimmigrants in the United States. It is a poor use of taxpayer dollars,” said the NAFSA Association of International Educators non-profit.Trump meanwhile continued his assault on Harvard, saying university leaders have “got to behave themselves.”Harvard is treating our country with great disrespect, and all they’re doing is getting in deeper and deeper,” he said Wednesday in the White House.One Spanish student of politics and statistics, who declined to be named for fear of retaliation, told AFP she would not be deterred from pursuing her planned year abroad at Columbia University.”It’s scary, because we think to ourselves that all our activity on social networks could be monitored, for example if we like pro-Palestinian posts or anti-Trump posts. All of that could see us denied a visa,” she said.Students due to return to Harvard after the summer break are in limbo pending a ruling on Harvard’s exclusion from the foreign student system.”I’m completely in the dark,” said 20-year-old Alfred Williamson, a Welsh-Danish physics and government student in his second year at Harvard.”As for my other options, and like all other international students, I’m just clinging on to the hope that Harvard will win this battle against the White House.”Sial, the Harvard student from Pakistan, said foreign students like him were “made to fight this battle which no one signed up for.””It’s really unfortunate that it’s come down to that.”

Le gouvernement veut remettre la Sécurité sociale à l’équilibre en 2029, indique Mme de Montchalin

Le gouvernement veut rétablir l’équilibre financier de la Sécurité sociale en 2029, a indiqué mercredi la ministre chargée des Comptes publics, Amélie de Montchalin, lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale et au Sénat.”L’objectif que nous voulons, c’est que nous revenions à l’équilibre avant 2029″ en ce qui concerne la Sécurité sociale, a déclaré Mme de Montchalin devant les sénateurs. “Entre 2010 et 2019, la Sécu est revenue à l’équilibre. Entre 2020, l’année du Covid et 2029 (…) nous devons de nouveau revenir à l’équilibre”, a-t-elle indiqué.”Il y a cinq ans, pas 50 ans, cinq ans, nous étions à l’équilibre et donc nous devrions pouvoir là aussi, trouver les moyens de le faire”, a-t-elle ajouté.Un retour à l’équilibre de la Sécurité sociale en 2029 représenterait un tournant majeur par rapport aux projections actuelles. Selon les prévisions du gouvernement dans le budget de la Sécurité sociale 2025, le déficit s’élèvera à 24,1 milliards en 2028 (dernière année de prévision disponible), dont 16,8 milliards pour l’assurance maladie et 5,8 pour l’assurance vieillesse.”La semaine prochaine, mardi, nous réunissons avec Catherine Vautrin la commission des comptes de la Sécurité sociale et nous allons tenir un bilan implacable et complet de la situation de l’année 2024 et des mesures de redressement que nous proposent toutes les parties prenantes”, a déclaré Mme de Montchalin.A l’Assemblée nationale peu avant, Mme de Montchalin avait déjà affiché cet objectif de retour à l’équilibre de la Sécurité sociale en 2029.Le gouvernement compte notamment s’appuyer sur les trois rapports demandés il y a quelques mois par François Bayrou au Haut conseil de financement de la Sécurité sociale (HCFiPS), Haut conseil pour l’avenir de l’Assurance maladie (HCAAM) et le Haut conseil de la famille de l’enfance et de l’âge (HFCEA), a-t-elle expliqué.Devant les sénateurs, François Bayrou a estimé de son côté qu’il allait falloir “reprendre totalement la question du financement de notre modèle social”.Il a indiqué que “rien n’est écarté” parmi les mesures qui pourraient être décidées pour redresser les comptes publics, y compris la “TVA sociale” dénoncée par la gauche. Mais “aucune des mesures” qui composeront le futur plan de retour à l’équilibre des comptes publics “n’est arrêtée” pour l’instant, a-t-il précisé. Le Premier ministre n’a pas exclu que dans le prolongement des négociations en cours sur la réforme des retraites, les partenaires sociaux s’emparent de la question du financement de la protection sociale. “Il est tout à fait possible que nous nous accordions” pour qu’ils s’en saisissent, a-t-il dit.

Réseau de blanchiment du “Petit Bar”: prison ferme et près de 10 millions d’amendes

Au procès du tentaculaire dossier de blanchiment des fonds occultes de la bande criminelle corse du “Petit Bar”, si des peines sévères allant jusqu’à 13 ans de prison ont été prononcées, des pans du dossier se sont soldés par une relaxe, mercredi à Marseille.Des amendes pour un total de près de 10 millions d’euros ont également été infligées dans ce dossier baptisé “Email Diamant” par les enquêteurs, pour le pouvoir blanchisseur de cette pâte dentifrice.Pendant les trois mois d’audiences devant le tribunal correctionnel, deux visions se sont affrontées: d’un côté le parquet, qui a dénoncé “l’emprise mafieuse” de cette équipe sur l’économie et la politique de Corse-du-Sud, en réclamant des condamnations jusqu’à 14 ans de prison, peines rarissimes dans un dossier purement financier ; de l’autre, la défense, qui avait plaidé une relaxe quasi-générale.Mercredi, la présidente, Patricia Krummenacker, a commencé par rejeter la demande de disjonction déposée par Jacques Santoni, chef incontesté du “Petit Bar” selon l’accusation, assurant que son incapacité à comparaître n’avait pas été démontrée.Tétraplégique depuis un accident de moto en 2003, Jacques Santoni, qui ne s’est jamais présenté à ce procès, ouvert en février, a été condamné à 13 ans de prison avec mandat d’arrêt, 1,5 million d’amende.Il a par contre été relaxé pour le volet d’extorsion d’un marchand d’art afin de lui soutirer deux millions d’euros, tout comme les autres prévenus concernés, la présidente concédant que “la contrainte, les violences ou les menaces” n’ont “pas été démontrées”. Parmi les 24 prévenus, seuls François-Xavier Susini, riche commerçant de Courchevel, et Angelique Peretti, avocate et fille du marchand d’art Jean-Marc Peretti, ont bénéficié d’une relaxe complète.L’avocate de M. Susini, Me Margaux Durand-Poinclou a dit à l’AFP son “soulagement” que son client soit reconnu “totalement innocent”.- Train de vie dispendieux -La présidente a néanmoins reconnu coupable les prévenus pour blanchiment et association de malfaiteurs, pointant notamment le “train de vie dispendieux” du clan, “qui ne correspond aucunement à leurs revenus officiels”, prouvant qu’ils “dispos(ai)ent indiscutablement de revenus occultes”.Douze ans de prison ont été prononcés contre Michael Ettori, le “bras droit” du chef, en fuite, ainsi qu’une amende de 1,5 million d’euros. Pascal Porri, autre “pièce maîtresse” du clan, comparaissant détenu, a lui écopé de 10 ans de prison et d’un million d’euros d’amende.Décrit par l’accusation comme “le cheval de Troie du Petit Bar pour pénétrer l’économie réelle”, le chef d’entreprise Antony Perrino a été condamné à cinq ans de prison dont 30 mois avec sursis –contre neuf ans demandés par le parquet–, la peine ferme devant être exécutée sous bracelet électronique. Il a également été condamné à une interdiction de gérer pendant trois ans, avec exécution provisoire, et une amende de 750.000 euros.Son avocat, Me Julien Pinelli, a jugé auprès de l’AFP cette condamnation “adaptée à ces faits”, se félicitant de l’absence de nouvelle incarcération de son client et de la reconnaissance par le tribunal qu’il “n’est pas le membre d’une organisation criminelle”.Parmi les compagnes ou ex-compagnes du clan, Sonia Susini, ex-épouse de Jacques Santoni, “son égale au féminin” selon la procureure, a été condamnée à cinq ans de prison dont deux avec sursis, avec mandat d’arrêt, et 150.000 euros d’amende. Gérante notamment d’une société immobilière, elle est désormais définitivement interdite de gérer une entreprise.Saveria Lucchini, compagne de Michael Ettori et gérante d’un hôtel d’Ajaccio, a elle été condamnée à quatre ans de prison dont 18 mois avec sursis, avec mandat d’arrêt, et une amende de 200.000 euros.Concernant “les financiers” du clan, selon l’accusation, Jean-Pierre Valentini, vivant entre Dubaï et la Suisse après avoir construit une fortune colossale dans le trading du pétrole en Afrique, a été condamné à quatre ans de prison avec sursis et à 750.000 euros d’amende.Son avocat, Me Stéphane Ceccaldi s’est félicité auprès de l’AFP que le tribunal l’ait relaxé “pour l’ensemble de l’opération de Courchevel”, le volet du dossier concernant des accusations de juteuses opérations immobilières, notamment autour d’un luxueux chalet de cette très select station de ski savoyarde. En prononçant une relaxe, la présidente a en effet déclaré que les opérations sur ce volet ne mettaient “pas en lumière de blanchiment”. Le “marchand d’art” Jean-Marc Peretti, en fuite, a été condamné à cinq ans de prison avec mandat d’arrêt et 750.000 euros d’amende. A noter qu’une peine d’inéligibilité de cinq ans a été prononcée pour tous les prévenus condamnés, ainsi qu’une peine d’interdiction de gérer une entreprise, soit définitive soit de 3 ou 10 ans.

Trump says warned Netanyahu against striking Iran

US President Donald Trump said Wednesday he had told Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu to hold off from striking Iran as he voiced optimism about nuclear talks his administration is holding with Tehran.Iran said that it may consider allowing Americans to inspect its facilities as part of the United Nations nuclear watchdog if a deal is reached.Trump, asked if he had told Netanyahu in a call next week not to take any action that could disrupt the diplomacy, said: “Well, I’d like to be honest, yes I did.”Pressed on what he told the Israeli premier, Trump replied: “I just said I don’t think it’s appropriate, we’re having very good discussions with them.”He added: “I told him this would be inappropriate to do right now because we’re very close to a solution. “I think they want to make a deal, and if we can make a deal, save a lot of lives.” Tehran and Washington have in recent weeks held five rounds of talks focused on the issue — their highest-level contact since Trump in 2018 withdrew from a previous deal negotiated by former president Barack Obama.Trump on a visit to Qatar earlier in May voiced optimism at reaching a new agreement with Iran that avoids military conflict.Israel sees cleric-ruled Iran, which supports Hamas militants in Gaza, as its top enemy. Israel has repeatedly threatened strikes on its nuclear facilities, after pummelling Iranian air defenses in rare direct combat.- ‘Reconsider accepting Americans’ -Iran denies Western charges that it is seeking a nuclear weapon, insisting its program is solely for peaceful, civilian purposes.Trump, withdrawing from the Obama-era deal in 2018, imposed sweeping sanctions that include pressuring all countries not to buy Iranian oil.”Countries that were hostile to us and behaved unprincipledly over the years — we have always tried not to accept inspectors from those countries,” Iran’s nuclear chief Mohammad Eslami told reporters, referring to staff from the International Atomic Energy Agency (IAEA).Tehran “will reconsider accepting American inspectors through the agency” if “an agreement is reached, and Iran’s demands are taken into account,” he said.President Masoud Pezeshkian, currently on an official visit to Oman, thanked the Gulf state for its mediation efforts between the longtime adversaries, which have had no formal diplomatic ties since 1979.Iranian Foreign Minister and top negotiator Abbas Araghchi, who is accompanying Pezeshkian in Oman, said that “the date for the new round of negotiations will probably be clarified within the next few days.”While welcoming the negotiations, Iranian officials have repeatedly declared uranium enrichment “non-negotiable.” Trump administration officials have publicly insisted that Iran not be allowed to enrich any uranium — even at low levels for civilian purposes, as allowed under Obama’s 2015 deal.”The continuation of enrichment in Iran is an inseparable part of the country’s nuclear industry and a fundamental principle for the Islamic Republic of Iran,” Foreign Ministry spokesman Esmaeil Baqaei told reporters.”Any proposal or initiative that contradicts this principle or undermines this right is unacceptable.”Iran currently enriches uranium up to 60 percent — the highest level of any non-nuclear weapons state. That rate is still below the 90 percent threshold required for a nuclear weapon, but far above the 3.67 percent limit set under the 2015 deal.

Trump says warned Netanyahu against striking Iran

US President Donald Trump said Wednesday he had told Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu to hold off from striking Iran as he voiced optimism about nuclear talks his administration is holding with Tehran.Iran said that it may consider allowing Americans to inspect its facilities as part of the United Nations nuclear watchdog if a deal is reached.Trump, asked if he had told Netanyahu in a call next week not to take any action that could disrupt the diplomacy, said: “Well, I’d like to be honest, yes I did.”Pressed on what he told the Israeli premier, Trump replied: “I just said I don’t think it’s appropriate, we’re having very good discussions with them.”He added: “I told him this would be inappropriate to do right now because we’re very close to a solution. “I think they want to make a deal, and if we can make a deal, save a lot of lives.” Tehran and Washington have in recent weeks held five rounds of talks focused on the issue — their highest-level contact since Trump in 2018 withdrew from a previous deal negotiated by former president Barack Obama.Trump on a visit to Qatar earlier in May voiced optimism at reaching a new agreement with Iran that avoids military conflict.Israel sees cleric-ruled Iran, which supports Hamas militants in Gaza, as its top enemy. Israel has repeatedly threatened strikes on its nuclear facilities, after pummelling Iranian air defenses in rare direct combat.- ‘Reconsider accepting Americans’ -Iran denies Western charges that it is seeking a nuclear weapon, insisting its program is solely for peaceful, civilian purposes.Trump, withdrawing from the Obama-era deal in 2018, imposed sweeping sanctions that include pressuring all countries not to buy Iranian oil.”Countries that were hostile to us and behaved unprincipledly over the years — we have always tried not to accept inspectors from those countries,” Iran’s nuclear chief Mohammad Eslami told reporters, referring to staff from the International Atomic Energy Agency (IAEA).Tehran “will reconsider accepting American inspectors through the agency” if “an agreement is reached, and Iran’s demands are taken into account,” he said.President Masoud Pezeshkian, currently on an official visit to Oman, thanked the Gulf state for its mediation efforts between the longtime adversaries, which have had no formal diplomatic ties since 1979.Iranian Foreign Minister and top negotiator Abbas Araghchi, who is accompanying Pezeshkian in Oman, said that “the date for the new round of negotiations will probably be clarified within the next few days.”While welcoming the negotiations, Iranian officials have repeatedly declared uranium enrichment “non-negotiable.” Trump administration officials have publicly insisted that Iran not be allowed to enrich any uranium — even at low levels for civilian purposes, as allowed under Obama’s 2015 deal.”The continuation of enrichment in Iran is an inseparable part of the country’s nuclear industry and a fundamental principle for the Islamic Republic of Iran,” Foreign Ministry spokesman Esmaeil Baqaei told reporters.”Any proposal or initiative that contradicts this principle or undermines this right is unacceptable.”Iran currently enriches uranium up to 60 percent — the highest level of any non-nuclear weapons state. That rate is still below the 90 percent threshold required for a nuclear weapon, but far above the 3.67 percent limit set under the 2015 deal.

Une embarcation transportant 160 migrants chavire aux Canaries, au moins sept morts

Quatre femmes adultes et trois mineures sont mortes noyées sous les yeux des services de secours mercredi dans un port des îles Canaries lorsque leur embarcation, qui transportait près de 160 migrants, s’est renversée en arrivant à quai.”Le chavirement d’une embarcation à La Restinga”, sur l’île d’El Hierro, “a fait sept morts: quatre femmes, une mineure de 16 ans et deux fillettes de cinq ans”, ont annoncé les secours de cet archipel espagnol dans un message publié en fin de matinée sur le réseau X.Huit autres personnes ont par ailleurs été hospitalisées, dont trois dans un état grave, ont-ils précisé à l’AFP. Parmi elles figurent un garçon de trois ans, une femme enceinte et un bébé de trois mois souffrant de “difficultés respiratoires dues à une noyade de caractère grave”.Certaines de ces victimes ont été transportées par hélicoptère jusqu’à un centre hospitalier de l’île voisine de Tenerife. Les autres ont été prises en charge à El Hierro, la plus petite île de cet archipel situé au large des côtes nord-ouest de l’Afrique.Joints par l’AFP, les secours en mer ont indiqué que 159 personnes se trouvaient à bord de ce bateau, dont 32 mineurs, 49 femmes et 78 hommes.Les secours n’étaient pas en mesure de dire de quel port était partie cette embarcation de fortune repérée dans la matinée à six milles nautiques (11 kilomètres) du port de La Restinga, sur la pointe sud d’El Hierro, selon les sauveteurs en mer. C’est une fois arrivé dans le port, où le bateau avait été escorté, que le drame s’est produit.- “Piégées à l’intérieur du bateau” -“Pendant le débarquement, une partie des personnes voyageant dans la chaloupe s’est regroupée sur un des côtés, ce qui l’a fait chavirer”, ont expliqué dans un message transmis à l’AFP les sauveteurs en mer, en précisant être aussitôt venus en aide aux personnes tombées à l’eau.Selon le maire d’El Pinar, commune voisine de La Restringa, près de 150 personnes se trouvaient à bord de l’embarcation qui a chaviré. “Certaines sont restées piégées à l’intérieur du bateau” quand il s’est renversé, a précisé le maire, Juan Miguel Padron, sur TV Canarias.Des images de la télévision publique espagnole TVE ont montré l’embarcation complètement renversée, entourée de passagers agrippés à des bouées de sauvetage dans une grande confusion. Certains s’efforçaient de grimper sur la coque de la chaloupe pour rejoindre le bateau de sauvetage.”Le débarquement des personnes est le moment le plus délicat” de ce type d’opération, car les embarcations sont souvent “précaires et surchargées”, insistent les secours, qui ont reçu l’aide de la Croix-Rouge, de la police, de la garde civile et du personnel médical présent sur le quai.”Ce n’est pas normal” que des gens pris en charge en pleine mer “meurent sur le quai”, a regretté auprès de journalistes le chef du gouvernement local d’El Hierro, Alpidio Armas. “Quelque chose a été mal fait”, a-t-il ajouté, en réclamant un changement dans les protocoles si nécessaire.- “C’est terrible” -Dans un message sur X, le Premier ministre socialiste Pedro Sánchez a rendu hommage aux “vies perdues dans une tentative désespérée de trouver un avenir meilleur”. “Le drame vécu à El Hierro devrait nous émouvoir tous (…) Nous devons être à la hauteur. C’est une question d’humanité”, a-t-il écrit.Le président des îles Canaries, Fernando Clavijo, qui s’est rendu à La Restinga, a quant à lui demandé plus de moyens et d’aide pour faire face à ces drames. “Cette tragédie a été vécue en direct. C’est terrible, terrible”, a-t-il réagi, tout en rendant hommage aux équipes de secours.Des milliers de migrants sont morts ces dernières années en tentant de rejoindre l’Europe depuis l’Afrique via les Canaries, à bord d’embarcations souvent surchargées. Sur la seule année 2024, l’ONG espagnole Caminando Fronteras a établi un bilan de 10.457 personnes mortes ou disparues en mer.Après une année record en 2024, marquée par l’arrivée de 46 .843 migrants aux Canaries, le rythme s’est nettement ralenti ces derniers mois, avec 10 .882 arrivées entre janvier et mi-mai, soit une baisse de 34,4 % par rapport à la même période l’année précédente, selon le ministère de l’Intérieur.

In new battle, Rubio to refuse US visas over online ‘censorship’

The United States said Wednesday it will refuse visas to foreign officials who block Americans’ social media posts, as President Donald Trump’s administration wages a new battle over free expression.Secretary of State Marco Rubio — who has controversially rescinded visas for activists who criticize Israel and ramped up screening of foreign students’ social media — said he was acting against “flagrant censorship actions” overseas against US tech firms.He did not publicly name any official who would be denied a visa under the new policy. But last week he suggested to lawmakers that he was planning sanctions against a Brazilian Supreme Court judge, Alexandre de Moraes, who has battled X owner and Trump ally Elon Musk over alleged disinformation.The administration of Trump — himself a prolific and often confrontational social media user — has also sharply criticized Germany and Britain for restricting what the US allies’ governments term hate and abusive speech.Rubio said the United States will begin to restrict visas to foreign nationals who are responsible for “censorship of protected expression in the United States.””It is unacceptable for foreign officials to issue or threaten arrest warrants on US citizens or US residents for social media posts on American platforms while physically present on US soil,” Rubio said in a statement.”It is similarly unacceptable for foreign officials to demand that American tech platforms adopt global content moderation policies or engage in censorship activity that reaches beyond their authority and into the United States,” he said.”We will not tolerate encroachments upon American sovereignty, especially when such encroachments undermine the exercise of our fundamental right to free speech.”Rubio has said he has revoked the US visas for thousands of people, largely students who have protested against Israel’s offensive in Gaza.Among the most visible cases has been Rumeysa Ozturk, a Turkish doctoral student at Tufts University who had written an opinion piece in a student newspaper criticizing the school’s position on Gaza.Masked agents arrested her on a Massachusetts street and took her away. A judge recently ordered her release.Rubio on Tuesday suspended further appointments for students seeking visas to the United States until the State Department drafts new guidelines on enhanced screening of applicants’ social media postings.- Anger at Brazilian judge -Social media regulation has become a rallying cry for many on the American right since Trump was suspended from Twitter, now X, and Facebook on safety grounds after his supporters attacked the US Capitol following his defeat in the 2020 election to Joe Biden.In Brazil, where supporters of Trump ally Jair Bolsonaro similarly stormed the presidential palace, Congress and Supreme Court in 2023 after Bolsonaro’s election loss, Moraes has said he is seeking to protect democracy through his judicial power.Moraes temporarily blocked X across Brazil until it complied with his order to remove accounts accused of spreading disinformation.More recently he ordered a suspension of Rumble, a video-sharing platform popular with conservative and far-right voices over its refusal to block the account of a user based in the United States who was wanted for spreading disinformation.Germany — whose foreign minister met Wednesday with Rubio — restricts online hate speech and misinformation, saying it has learned a lesson from its Nazi past and will ostracize extremists.US Vice President JD Vance in a speech in Munich in February denounced Germany for shunning the far-right, noting the popularity of its anti-immigrant message.In an essay Tuesday, a State Department official pointed to social media regulations and said Europeans were following a “similar strategy of censorship, demonization and bureaucratic weaponization” as witnessed against Trump and his supporters.”What this reveals is that the global liberal project is not enabling the flourishing of democracy,” wrote Samuel Samson, a senior advisor for the State Department’s human rights office.”Rather, it is trampling democracy, and Western heritage along with it, in the name of a decadent governing class afraid of its own people.”