Wall Street termine en baisse, en pause avant Nvidia et l’inflation

La Bourse de New York a terminé en baisse mercredi, les investisseurs se montrant attentistes en amont des résultats du géant des semiconducteurs Nvdia, et avant la publication vendredi de l’indice d’inflation PCE, privilégié par la Réserve fédérale (Fed).Le Dow Jones a perdu 0,58%, l’indice Nasdaq a reculé de 0,51% et l’indice élargi S&P 500 a lâché 0,56%.”Aujourd’hui, nous observons un marché qui marque une pause”, résume auprès de l’AFP Peter Cardillo, de Spartan Capital Securities.Les investisseurs ont adopté durant la séance une posture prudente avant la publication après la clôture des résultats de Nvidia, deuxième capitalisation mondiale, valorisée à plus de 3.000 milliards de dollars.”Ces résultats permettront non seulement de faire le point sur la santé du leader de l’industrie des semiconducteurs, mais aussi de prendre le pouls de l’ensemble du secteur”, soulignent les analystes de Briefing.com. Côté politique monétaire, les investisseurs ont aussi surveillé la publication du compte-rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale (Fed), qui s’est tenue les 6 et 7 mai derniers. “Les responsables de la Fed ont convenu que, compte tenu de la solidité de la croissance et du marché de l’emploi, il convient d’adopter une approche prudente (…) de la politique (monétaire) dans un contexte d’incertitude croissante quant aux perspectives économiques”, observent dans une note les analystes de Briefing.com.L’institution veut “attendre de voir tous les effets de l’inflation résultant de la guerre commerciale, si tel est le cas”, ajoute M. Cardillo.Jeudi, la place américaine prendra connaissance de la deuxième estimation du PIB pour le premier trimestre, puis d’un indicateur de confiance des consommateurs américains en mai vendredi.Les investisseurs surveilleront surtout la publication, également vendredi, de l’indice d’inflation PCE, privilégié par la Fed, selon M. Cardillo. Sur le marché obligataire, le taux de rendement des emprunts d’Etat américains à 10 ans se tendait à 4,47%, contre 4,44% la veille en clôture.Au tableau des valeurs, les groupes Synopsys (-9,64% à 462,43 dollars) et Cadence (-10,47% à 288,61 dollars), spécialisés dans le développement de logiciels pour l’industrie des semi-conducteurs, ont été plombés par des informations du Financial Times selon lesquelles le gouvernement américain leur aurait demandé d’arrêter de vendre à des clients en Chine.Interrogée par l’AFP à ce sujet, la Maison Blanche n’a pas donné suite dans l’immédiat. L’enseigne de prêt-à-porter Abercrombie & Fitch s’est envolée de 14,67% à 88,87 dollars à l’annonce de ses résultats, qui se sont avérés nettement au-dessus des attentes, avec notamment un bénéfice net par action, donnée de référence pour les marchés, de 1,69 dollar. L’enthousiasme des investisseurs n’a pas été plombé par la révision à la baisse des prévisions de bénéfice pour l’exercice fiscal en cours.

Pédocriminalité: peine maximale de 20 ans de réclusion pour Le Scouarnec, des victimes en colère

L’ex-chirurgien Joël Le Scouarnec a été condamné mercredi à la peine maximale de 20 ans de réclusion pour violences sexuelles sur près de 300 victimes, dont beaucoup ont exprimé leur colère et leur déception que la cour n’ait pas assorti cette peine d’une mesure de rétention de sûreté.”Il a été tenu compte du fait que les infractions commises par l’accusé sont d’une particulière gravité, à la fois en raison du nombre de victimes, de leur jeune âge, du caractère obsessionnel voire compulsif des agissements” de l’ancien chirurgien de 74 ans, a déclaré la présidente de la cour criminelle, Aude Buresi, à l’issue de ce procès hors norme qui a duré trois mois.Joël Le Scouarnec échappe en revanche à la rétention de sûreté, mesure qui permet de placer dans un centre un criminel présentant un risque élevé de récidive après la fin de sa peine, compte tenu de sa “volonté de réparer” et de son âge, a-t-elle annoncé.Vêtu d’une veste noire, l’homme qualifié de “diable” par l’avocat général a écouté le verdict debout dans le box, sans ciller. Il ne fera pas appel “pour ne pas imposer un nouveau procès aux parties civiles”, a annoncé l’un de ses avocats, Me Maxime Tessier.Sa peine, assortie d’un suivi socio-judiciaire de 15 ans comprenant notamment une injonction de soins, inclut également une interdiction définitive d’exercer une profession médicale ou une activité en contact avec des mineurs, conformément aux réquisitions de l’avocat général Stéphane Kellenberger.L’ex-chirurgien, condamné pour avoir commis des viols et agressions sexuelles sur près de 300 personnes de 1989 à 2014, avait été arrêté en 2017. Il a déjà été condamné en 2020 à une peine de 15 ans de prison pour des violences sexuelles sur quatre enfants. – “Humiliée” -Le verdict de la cour a été accueilli par des cris “Honte à la justice” dans la salle de retransmission dédiée aux victimes.Certaines, regroupées devant le tribunal, se sont prises dans les bras, en pleurs sur les marches du bâtiment. “Quelle déception”, a déclaré Manon Lemoine, porte-parole d’un collectif de victimes de Joël Le Scouarnec, devant un parterre de caméras et de micros.Egalement victime, Amélie Lévêque se sent “humiliée par ce verdict”.”On est 300 victimes. Pourquoi ne pas aller jusqu’au bout, prononcer la rétention de sûreté? Il en faut combien des victimes, mille?”, a-t-elle dénoncé auprès de l’AFP.”Il sortira dès 2032″, selon le calcul de Me Gwendoline Tenier, en déduisant sa détention provisoire et en prenant en compte la confusion avec sa précédente peine. “Les victimes sont dans l’incompréhension et presque dans l’idée d’avoir été de nouveau abusées (…) car stratégiquement parlant, Le Scouarnec a fait exactement ce qu’il fallait.””Il est inexact de dire qu’en 2032 il serait remis en liberté”, a opposé Me Tessier, précisant à l’AFP que “c’est la date à laquelle (sa peine) serait aménageable” et nullement “une remise en liberté automatique”.- “L’impensé” -D’autres avocates de parties civiles, comme Me Cécile de Oliveira, ont salué un verdict “adapté d’une façon très fine à la situation psychiatrique de M. Le Scouarnec”. “La rétention de sûreté doit rester une peine totalement exceptionnelle”, a-t-elle jugé. “Tout cela apparaît complet, cohérent, précis et extrêmement adapté.”Au long de trois mois d’audience, le septuagénaire a reconnu l’ensemble des faits, endossant également la responsabilité pour la mort de deux victimes, l’une par overdose et l’autre par suicide.Il a aussi inlassablement présenté ses excuses aux victimes, “une volonté de réparer”, a argué sa défense.Des mots prononcés à l’identique par Aude Buresi, qui a motivé sa décision en soulignant que “Joël Le Scouarnec a tenu à répondre quotidiennement à l’ensemble des questions qui lui étaient posées (…) sans chercher à se dérober ou à éviter la confrontation.” “Il a tenu à assumer ses actes (…) ce qui atteste de sa volonté de réparer les conséquences de ses actes, a estimé la présidente de la cour, avec une certaine émotion dans sa voix.Et “rien ne permet d’affirmer qu’il présentera à l’issue de sa peine (…) une +probabilité très élevée de récidive+.”Au-delà de la seule culpabilité du médecin, la cour a aussi souhaité rappeler qu’il avait agi pendant des décennies en toute impunité.”Vous avez été l’impensé du monde médical à tel point que vos confrères, les soignants, les directeurs de cliniques et d’hôpitaux, les autorités administratives et ordinales ont été incapables de faire cesser vos agissements”, a dit Mme Buresi. “Même ceux qui ont vu ou entendu leurs enfants parler ont été incapables d’y croire.”Mais, a-t-elle souligné, “il serait démagogique et illusoire de leur faire croire qu'(il) est possible” que le condamné finisse ses jours en prison. “En l’état, le droit ne le permet pas.”Le Conseil national de l’ordre des médecins, décrié dans ce dossier, “appelle à un travail concerté avec les pouvoirs publics afin de faire émerger des actions concrètes (…) telles que la consultation systématique du bulletin n°2 du casier judiciaire et du FIJAIS (fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes”, selon un communiqué. “L’Ordre s’engage à faire toutes les réformes nécessaires et indispensables pour que plus jamais, un tel drame ne puisse se produire”, est-il précisé.Concernant l’indemnisation des parties civiles, une audience civile est prévue les 13 et 14 novembre. all-ban-mb-laf/et/cbn

Pédocriminalité: peine maximale de 20 ans de réclusion pour Le Scouarnec, des victimes en colère

L’ex-chirurgien Joël Le Scouarnec a été condamné mercredi à la peine maximale de 20 ans de réclusion pour violences sexuelles sur près de 300 victimes, dont beaucoup ont exprimé leur colère et leur déception que la cour n’ait pas assorti cette peine d’une mesure de rétention de sûreté.”Il a été tenu compte du fait que les infractions commises par l’accusé sont d’une particulière gravité, à la fois en raison du nombre de victimes, de leur jeune âge, du caractère obsessionnel voire compulsif des agissements” de l’ancien chirurgien de 74 ans, a déclaré la présidente de la cour criminelle, Aude Buresi, à l’issue de ce procès hors norme qui a duré trois mois.Joël Le Scouarnec échappe en revanche à la rétention de sûreté, mesure qui permet de placer dans un centre un criminel présentant un risque élevé de récidive après la fin de sa peine, compte tenu de sa “volonté de réparer” et de son âge, a-t-elle annoncé.Vêtu d’une veste noire, l’homme qualifié de “diable” par l’avocat général a écouté le verdict debout dans le box, sans ciller. Il ne fera pas appel “pour ne pas imposer un nouveau procès aux parties civiles”, a annoncé l’un de ses avocats, Me Maxime Tessier.Sa peine, assortie d’un suivi socio-judiciaire de 15 ans comprenant notamment une injonction de soins, inclut également une interdiction définitive d’exercer une profession médicale ou une activité en contact avec des mineurs, conformément aux réquisitions de l’avocat général Stéphane Kellenberger.L’ex-chirurgien, condamné pour avoir commis des viols et agressions sexuelles sur près de 300 personnes de 1989 à 2014, avait été arrêté en 2017. Il a déjà été condamné en 2020 à une peine de 15 ans de prison pour des violences sexuelles sur quatre enfants. – “Humiliée” -Le verdict de la cour a été accueilli par des cris “Honte à la justice” dans la salle de retransmission dédiée aux victimes.Certaines, regroupées devant le tribunal, se sont prises dans les bras, en pleurs sur les marches du bâtiment. “Quelle déception”, a déclaré Manon Lemoine, porte-parole d’un collectif de victimes de Joël Le Scouarnec, devant un parterre de caméras et de micros.Egalement victime, Amélie Lévêque se sent “humiliée par ce verdict”.”On est 300 victimes. Pourquoi ne pas aller jusqu’au bout, prononcer la rétention de sûreté? Il en faut combien des victimes, mille?”, a-t-elle dénoncé auprès de l’AFP.”Il sortira dès 2032″, selon le calcul de Me Gwendoline Tenier, en déduisant sa détention provisoire et en prenant en compte la confusion avec sa précédente peine. “Les victimes sont dans l’incompréhension et presque dans l’idée d’avoir été de nouveau abusées (…) car stratégiquement parlant, Le Scouarnec a fait exactement ce qu’il fallait.””Il est inexact de dire qu’en 2032 il serait remis en liberté”, a opposé Me Tessier, précisant à l’AFP que “c’est la date à laquelle (sa peine) serait aménageable” et nullement “une remise en liberté automatique”.- “L’impensé” -D’autres avocates de parties civiles, comme Me Cécile de Oliveira, ont salué un verdict “adapté d’une façon très fine à la situation psychiatrique de M. Le Scouarnec”. “La rétention de sûreté doit rester une peine totalement exceptionnelle”, a-t-elle jugé. “Tout cela apparaît complet, cohérent, précis et extrêmement adapté.”Au long de trois mois d’audience, le septuagénaire a reconnu l’ensemble des faits, endossant également la responsabilité pour la mort de deux victimes, l’une par overdose et l’autre par suicide.Il a aussi inlassablement présenté ses excuses aux victimes, “une volonté de réparer”, a argué sa défense.Des mots prononcés à l’identique par Aude Buresi, qui a motivé sa décision en soulignant que “Joël Le Scouarnec a tenu à répondre quotidiennement à l’ensemble des questions qui lui étaient posées (…) sans chercher à se dérober ou à éviter la confrontation.” “Il a tenu à assumer ses actes (…) ce qui atteste de sa volonté de réparer les conséquences de ses actes, a estimé la présidente de la cour, avec une certaine émotion dans sa voix.Et “rien ne permet d’affirmer qu’il présentera à l’issue de sa peine (…) une +probabilité très élevée de récidive+.”Au-delà de la seule culpabilité du médecin, la cour a aussi souhaité rappeler qu’il avait agi pendant des décennies en toute impunité.”Vous avez été l’impensé du monde médical à tel point que vos confrères, les soignants, les directeurs de cliniques et d’hôpitaux, les autorités administratives et ordinales ont été incapables de faire cesser vos agissements”, a dit Mme Buresi. “Même ceux qui ont vu ou entendu leurs enfants parler ont été incapables d’y croire.”Mais, a-t-elle souligné, “il serait démagogique et illusoire de leur faire croire qu'(il) est possible” que le condamné finisse ses jours en prison. “En l’état, le droit ne le permet pas.”Le Conseil national de l’ordre des médecins, décrié dans ce dossier, “appelle à un travail concerté avec les pouvoirs publics afin de faire émerger des actions concrètes (…) telles que la consultation systématique du bulletin n°2 du casier judiciaire et du FIJAIS (fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes”, selon un communiqué. “L’Ordre s’engage à faire toutes les réformes nécessaires et indispensables pour que plus jamais, un tel drame ne puisse se produire”, est-il précisé.Concernant l’indemnisation des parties civiles, une audience civile est prévue les 13 et 14 novembre. all-ban-mb-laf/et/cbn

Israel says killed Hamas’s presumed leader in Gaza

Israel said Wednesday its military killed Mohammed Sinwar, Hamas’s presumed Gaza leader and the brother of Yahya, slain mastermind of the October 2023 attacks that sparked the Gaza war.On the war’s 600th day, Prime Minister Benjamin Netanyahu hailed Israel’s Gaza offensive, saying it had killed tens of thousands of militants including Mohammed Sinwar — nicknamed “the shadow”.Israeli media said Sinwar was targeted by strikes in southern Gaza earlier this month. His brother was killed in October 2024.Wednesday’s announcement came as the UN condemned a US- and Israeli-backed aid system in Gaza after dozens were hurt the day before in chaotic scenes at a food distribution site.Also Wednesday, AFP footage showed crowds of Palestinians breaking into a UN World Food Programme warehouse at Deir el-Balah in central Gaza and taking food as gunshots rang out.The WFP posted on X that “hungry people” raided the warehouse “in search of food supplies that were pre-positioned for distribution”.The aid issue has worsened amid a hunger crisis and criticism of the Gaza Humanitarian Foundation (GHF), which bypasses the longstanding UN-led system.The UN said 47 people were injured Tuesday when thousands of Palestinians rushed a GHF site. A Palestinian medical source reported at least one death.Ajith Sunghay, head of the UN Human Rights Office in the Palestinian territories, said most injuries came from Israeli gunfire.The military rejected this. A spokesman said soldiers “fired warning shots into the air”, not towards people.GHF also denied crowds were shot while waiting for aid and said operations continue, with a new site opened “without incident” and more planned.With two of its four sites fully operational, GHF said it distributed eight trucks of aid and more than 840,000 meals on Wednesday.Gazans accused the US-backed system of causing confusion and unfair access.”All the aid boxes were torn apart and people just took whatever they wanted. This is all I could find: five bags of chickpeas and five kilos of rice,” said Qasim Shalouf in Khan Yunis.UN Middle East envoy Sigrid Kaag said Gazans “deserve more than survival”.”Since the resumption of hostilities in Gaza, the already horrific existence of civilians has only sunk further into the abyss,” she told the Security Council.- ‘War of Revival’ -Netanyahu marked the 600-day milestone in parliament, saying the offensive had “changed the face of the Middle East”.”We drove the terrorists out of our territory, entered the Gaza Strip with force, eliminated tens of thousands of terrorists, eliminated… Mohammed Sinwar,” he said.In Washington, US envoy Steve Witkoff expressed optimism about a possible ceasefire, saying he expected to propose a plan soon.”I have some very good feelings about getting to a long-term resolution, temporary cease fire, and a long-term resolution, a peaceful resolution of that conflict,” he said.Gazans remained pessimistic.”Six hundred days have passed and nothing has changed. Death continues, and Israeli bombing does not stop,” said Bassam Daloul, 40.”Even hoping for a ceasefire feels like a dream and a nightmare.”Displaced mother-of-three Aya Shamlakh, 35, said: “There is no food, no water, not even clothes. The clothes we wear are torn and my children cannot find food to eat, where do we go?”In Israel, relatives of hostages held since the October 7 attack gathered in Tel Aviv.”I want you to know that when Israel blows up deals, it does so on the heads of the hostages,” said Arbel Yehud, who was freed from Gaza captivity in January.”Their conditions immediately worsen, food diminishes, pressure increases, and bombings and military actions do not save them, they endanger their lives.”- ‘Waste of resources’ -The UN has criticised the GHF, which faces accusations of failing humanitarian principles.”I believe it is a waste of resources and a distraction from atrocities,” said Philippe Lazzarini, head of the UN agency for Palestinian refugees.Gaza’s civil defence said Israeli strikes killed 16 people Wednesday.Israel imposed a full blockade on Gaza for more than two months, before easing it slightly last week.It stepped up its military offensive earlier this month, while mediators push for a still elusive ceasefire.In Tel Aviv, hundreds of people called for a ceasefire, lining roads and the main highway at 6:29 am — the exact time the unprecedented October 7 attack began.Most Israeli media focused on the 600-day milestone and the hostage families’ struggle.Some 1,218 people were killed in Hamas’s October 7, 2023, attack, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.The health ministry in Hamas-run Gaza said Wednesday at least 3,924 people had been killed in the territory since Israel ended the ceasefire on March 18, taking the war’s overall toll to 54,084, mostly civilians.bur-az-lba-acc/srm/dv

Kenya’s Ngugi wa Thiong’o, champion of African expressionWed, 28 May 2025 19:49:45 GMT

During his imprisonment, Kenyan author Ngugi wa Thiong’o decided he would never write in English again, a defiant move that helped put literature in African languages firmly on the map.Ngugi died at the age of 87 on Wednesday, his daughter announced on Facebook. “It is with a heavy heart that we announce the passing of our …

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Thousands rally in Israel for Gaza hostages on 600th day of war

Thousands gathered in Tel Aviv on Wednesday to support hostages still held in Gaza on the 600th day since the war began, urging a ceasefire to secure their release.Signs reading “The people with the hostages” were held aloft the packed crowd in the plaza dubbed Hostages Square after darkness fell over the Israeli coastal city.The meeting point has held regular rallies for the release of hostages since they were seized during Hamas’s attack on Israel that triggered the war on October 7, 2023.”It’s been more than 100 days since I was forced to leave my brother behind. As long as Eitan and the other hostages are not back, I am still in captivity,” said Yair Horn, who was freed in February but whose brother is still held in Gaza.”You brought me home, do it again, end this war and bring back the 58 hostages,” he added in a plea to Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu, whose government ended the truce in mid-March and has escalated the military offensive in Gaza vowing to destroy Hamas and free the hostages.Hundreds of people gathered at intersections and on the main highway running through Tel Aviv at 6:29 am, the exact time the unprecedented October 7 attack began.Signs bearing the number 600 were placed along roads and demonstrations were held throughout the day.- ‘Everything to bring us back’ -Several hundred people gathered at kibbutz Nir Oz in southern Israel, where nearly a quarter of residents were killed or taken hostage.”During the first days of captivity, I was convinced that (the army) and the State of Israel would do everything to bring us back in a few hours, at most a few days,” said Karina Engel-Bart, whose husband was killed in the Hamas attack and is still in Gaza.”But I was wrong… there are still 58 of them in Gaza and they must be released now,” she added.Engel-Bart was herself held hostage with her two daughters before all three were released during the first truce in the war at the end of November 2023.Situated near the border with Gaza, Nir Oz still has 14 of its residents held in the Palestinian territory, three of whom are believed to be alive.On the lawn of the kibbutz, former hostages, relatives of captives and residents mingled with people from across the country.While there were no placards, the yellow ribbons now associated with the hostages were seen on T-shirts and on the stage where speakers took turns addressing the crowd.Out of 251 hostages seized during the Hamas attack, 57 remain in Gaza including 34 the Israeli military says are dead. Hamas also holds the body of a soldier taken captive in a 2014 war.

French court jails ex-Syria rebel for 10 years for war crimes

A French court on Wednesday jailed a former Syrian Islamist rebel spokesman to 10 years for his role in atrocities committed in Syria’s civil war in the country’s first universal justice case.Majdi Nema, a former spokesman of the rebel group Jaish al-Islam, was found guilty by a Paris court of complicity in war crimes, specifically of conscription of minors aged 15 to 18, and helping to prepare war crimes.”We are relieved,” Marc Bailly, a rights lawyer for Syrian civil groups.”Today justice was served first and foremost for Syrians,” he said.Romain Ruiz, one of the defence lawyers, called the verdict “relatively incomprehensible”, adding that defence was mulling whether to appeal.French authorities arrested Nema in the southern city of Marseille in 2020, after he travelled to the country on a student exchange programme.He was charged under the principle of universal jurisdiction, which allows states to prosecute suspects accused of serious crimes regardless of where they were committed. This was the first time that crimes committed during Syria’s civil war were tried in France under universal jurisdiction.Nema — better known by his nom-de-guerre of Islam Alloush — told the Paris court there was no evidence to back charges against him.He has said he only had a “limited role” in the armed group that held sway in the rebel-held suburbs of Damascus between 2013 and 2016.Jaish al-Islam was one of the main opposition groups fighting Bashar al-Assad’s government before Islamist-led fighters toppled him in December. It has also been accused of terrorising civilians in areas it controlled.Nema, who had faced a maximum of 20 years in prison, had in particular been accused of helping recruit children and teenagers to fight for the group.- Universal jurisdiction -His arrest came after rights groups, including the International Federation for Human Rights (FIDH), filed a criminal complaint in France in 2019 against members of Jaish al-Islam for their alleged crimes.It was the FIDH that discovered Nema was in France during research into Jaish al-Islam’s hierarchy and informed the French authorities.Born in 1988, Nema was a captain in the Syrian armed forces before defecting in 2012 and joining the group that would in 2013 become known as Jaish al-Islam.He told investigators that he left Eastern Ghouta in May 2013 and crossed the border to Turkey, where he worked as the group’s spokesman, before leaving the group in 2016. Nema travelled to France in November 2019 under a university exchange programme and was arrested in January 2020.France has since 2010 been able to try cases under the principle of universal jurisdiction, which argues some crimes are so serious that all states have the obligation to prosecute offenders.The country’s highest court upheld this principle in 2023, allowing for the investigation into Nema to continue. 

Nucléaire: Trump met en garde Israël contre toute frappe sur l’Iran

Les Etats-Unis ont mis en garde Israël contre toute frappe sur l’Iran qui risquerait de faire dérailler les pourparlers sur le nucléaire, tandis que Téhéran se dit prêt autoriser une visite d’inspecteurs américains de l’AIEA.”Si des questions sont soulevées, si un accord est conclu et si les demandes de l’Iran sont prises en compte, alors nous reconsidérerons la possibilité d’accepter des inspecteurs américains” de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), a déclaré Mohammad Eslami, le chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA).Téhéran et Washington, ennemis depuis la Révolution islamique de 1979, ont entamé le 12 avril, via une médiation du sultanat d’Oman, des discussions sur l’épineux dossier du programme nucléaire iranien.Les deux capitales ont publiquement affiché leur désaccord sur la question sensible de l’enrichissement d’uranium. L’annonce de M. Eslami survient au moment où le président iranien Massoud Pezeshkian est en visite à Oman et où un responsable de l’AIEA doit se rendre dans les prochains jours en Iran.Dans ce contexte, le président américain Donald Trump a mis en garde le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, contre toute frappe sur l’Iran qui risquerait de faire dérailler les pourparlers sur le nucléaire.- “Très proches d’une solution” -“Je lui ai dit que je ne pensais pas que ce serait pertinent maintenant parce que nous sommes très proches d’une solution”, a déclaré M. Trump mercredi pendant un échange avec la presse dans le Bureau ovale, évoquant sa récente conversation téléphonique avec le dirigeant israélien.Le président américain a assuré que les délicates discussions avec Téhéran étaient “très bonnes”, les Etats-Unis et l’Iran venant de boucler à Rome un cinquième cycle de pourparlers, sans trouver un accord mais assurant être prêts à poursuivre le dialogue.Les négociations achoppent jusqu’ici sur la question de l’enrichissement d’uranium : les Etats-Unis demandent que l’Iran y renonce totalement, ce qu’il refuse catégoriquement, mettant en avant un droit à se doter de capacités nucléaires civiles.Pendant son premier mandat (2017-2021), Donald Trump avait unilatéralement retiré son pays d’un accord international sur le nucléaire conclu avec Téhéran en 2015 et rétabli de lourdes sanctions à l’encontre de l’Iran.Depuis, “nous avons toujours refusé les inspecteurs de pays hostiles (envers l’Iran) et qui se sont comportés sans principes”, a souligné Mohammad Eslami, se disant prêt à revoir cette position. Les Etats occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël, ennemi juré de l’Iran et considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, soupçonnent les Iraniens de vouloir se doter de l’arme nucléaire. L’Iran se défend d’avoir de telles ambitions militaires.- “Ligne rouge” -Selon l’AIEA, ce pays enrichit l’uranium à 60%, bien au-delà de la limite de 3,67% autorisée par l’accord de 2015 conclu avec les grandes puissances. Téhéran dit s’être affranchi de ses engagements en représailles au retrait américain.Les experts estiment qu’à partir de 20%, l’uranium enrichi peut avoir des applications militaires. Pour fabriquer une bombe, l’enrichissement doit être poussé jusqu’à 90%. L’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, qui mène les discussions pour Washington, a estimé que les Etats-Unis “ne pouvaient autoriser ne serait-ce qu’un pour cent de capacité d’enrichissement” à l’Iran. Téhéran, qui défend un droit au nucléaire civil notamment pour l’énergie, considère cette exigence comme une “ligne rouge”, contraire aux dispositions du Traité de non-prolifération (TNP) dont l’Iran est signataire.De son côté, le bureau du Premier ministre israélien a démenti mercredi un article du New York Times affirmant que Benjamin Netanyahu menace de faire échouer les négociations irano-américaines en frappant les principales installations d’enrichissement nucléaire de l’Iran. Il s’agit de “fake news” a affirmé le bureau de M. Netanyahu. Le quotidien américain fait mention d’au moins un échange téléphonique tendu entre MM. Trump et Netanyahu au sujet de ces menaces israéliennes. Les responsables américains craignent notamment qu’Israël ne décide de frapper l’Iran sans préavis, ajoute l’article. sbr-rkh-mj-cab/cm/ial/bds

Nucléaire: Trump met en garde Israël contre toute frappe sur l’Iran

Les Etats-Unis ont mis en garde Israël contre toute frappe sur l’Iran qui risquerait de faire dérailler les pourparlers sur le nucléaire, tandis que Téhéran se dit prêt autoriser une visite d’inspecteurs américains de l’AIEA.”Si des questions sont soulevées, si un accord est conclu et si les demandes de l’Iran sont prises en compte, alors nous reconsidérerons la possibilité d’accepter des inspecteurs américains” de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), a déclaré Mohammad Eslami, le chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA).Téhéran et Washington, ennemis depuis la Révolution islamique de 1979, ont entamé le 12 avril, via une médiation du sultanat d’Oman, des discussions sur l’épineux dossier du programme nucléaire iranien.Les deux capitales ont publiquement affiché leur désaccord sur la question sensible de l’enrichissement d’uranium. L’annonce de M. Eslami survient au moment où le président iranien Massoud Pezeshkian est en visite à Oman et où un responsable de l’AIEA doit se rendre dans les prochains jours en Iran.Dans ce contexte, le président américain Donald Trump a mis en garde le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, contre toute frappe sur l’Iran qui risquerait de faire dérailler les pourparlers sur le nucléaire.- “Très proches d’une solution” -“Je lui ai dit que je ne pensais pas que ce serait pertinent maintenant parce que nous sommes très proches d’une solution”, a déclaré M. Trump mercredi pendant un échange avec la presse dans le Bureau ovale, évoquant sa récente conversation téléphonique avec le dirigeant israélien.Le président américain a assuré que les délicates discussions avec Téhéran étaient “très bonnes”, les Etats-Unis et l’Iran venant de boucler à Rome un cinquième cycle de pourparlers, sans trouver un accord mais assurant être prêts à poursuivre le dialogue.Les négociations achoppent jusqu’ici sur la question de l’enrichissement d’uranium : les Etats-Unis demandent que l’Iran y renonce totalement, ce qu’il refuse catégoriquement, mettant en avant un droit à se doter de capacités nucléaires civiles.Pendant son premier mandat (2017-2021), Donald Trump avait unilatéralement retiré son pays d’un accord international sur le nucléaire conclu avec Téhéran en 2015 et rétabli de lourdes sanctions à l’encontre de l’Iran.Depuis, “nous avons toujours refusé les inspecteurs de pays hostiles (envers l’Iran) et qui se sont comportés sans principes”, a souligné Mohammad Eslami, se disant prêt à revoir cette position. Les Etats occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël, ennemi juré de l’Iran et considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, soupçonnent les Iraniens de vouloir se doter de l’arme nucléaire. L’Iran se défend d’avoir de telles ambitions militaires.- “Ligne rouge” -Selon l’AIEA, ce pays enrichit l’uranium à 60%, bien au-delà de la limite de 3,67% autorisée par l’accord de 2015 conclu avec les grandes puissances. Téhéran dit s’être affranchi de ses engagements en représailles au retrait américain.Les experts estiment qu’à partir de 20%, l’uranium enrichi peut avoir des applications militaires. Pour fabriquer une bombe, l’enrichissement doit être poussé jusqu’à 90%. L’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, qui mène les discussions pour Washington, a estimé que les Etats-Unis “ne pouvaient autoriser ne serait-ce qu’un pour cent de capacité d’enrichissement” à l’Iran. Téhéran, qui défend un droit au nucléaire civil notamment pour l’énergie, considère cette exigence comme une “ligne rouge”, contraire aux dispositions du Traité de non-prolifération (TNP) dont l’Iran est signataire.De son côté, le bureau du Premier ministre israélien a démenti mercredi un article du New York Times affirmant que Benjamin Netanyahu menace de faire échouer les négociations irano-américaines en frappant les principales installations d’enrichissement nucléaire de l’Iran. Il s’agit de “fake news” a affirmé le bureau de M. Netanyahu. Le quotidien américain fait mention d’au moins un échange téléphonique tendu entre MM. Trump et Netanyahu au sujet de ces menaces israéliennes. Les responsables américains craignent notamment qu’Israël ne décide de frapper l’Iran sans préavis, ajoute l’article. sbr-rkh-mj-cab/cm/ial/bds