Foot: Manchester City encore battu, à Brighton

Manchester City a subi une deuxième défaite en trois matches de Premier League, la deuxième d’affilée, dimanche à Brighton (2-1), après avoir encaissé un dernier but à la 89e minute.Les entrants James Milner, sur pénalty (67e), et Brajan Gruda (89e) ont effacé l’ouverture du score d’Erling Haaland (34e), le 88e but du Norvégien en 100 matches de championnat d’Angleterre.Manchester City s’était imposé contre Wolverhampton (4-0) en ouverture avant de s’incliner à domicile face à Tottenham (2-0) lors de la 2e journée.Il s’agit de la première victoire cette saison pour Brighton, dont le jeune entraîneur Fabian Hürzeler demeure invaincu face à Pep Guardiola en championnat (un nul et deux victoires à son actif).L’Espagnol multititré, privé de Rayan Cherki sur blessure, a pu en revanche compter au coup d’envoi sur le Ballon d’or Rodri, titularisé pour la première fois depuis septembre 2024 en Premier League.Son avant-centre vedette Haaland a mis l’équipe sur de bons rails en exploitant, de près et du gauche, une passe subtile d’Omar Marmoush entre les jambes de Lewis Dunk (34e, 0-1).Le Norvégien de 25 ans compte désormais 88 buts en 100 matches de Premier League, ce qui le place devant Alan Shearer (79 buts), Ruud van Nistelrooy (68) et Sergio Agüero (64).- “Pas au niveau” -Mais Brighton a mis tous les ingrédients nécessaires pour renverser le match en seconde période, avec des changements opportuns et une grosse intensité.Le gardien mancunien James Trafford, encore préféré à Ederson, s’est employé sur une lourde frappe (62e) et un ballon dévié, repoussé de belle manière dans les airs (88e).Il a cependant été pris à contre-pied sur un pénalty de Milner (67e, 1-1), le vétéran de 39 ans entré sept minutes plus tôt, et il a été abandonné par sa défense sur le dernier but de Gruda (89e, 2-1), un autre remplaçant décisif.Jusqu’à l’égalisation, “tout allait très bien, nous avions des occasions et l’équipe semblait agressive et dynamique”, a commenté Guardiola sur Sky Sports. Après, “on a oublié de faire des passes, nous avons juste envoyé des longs ballons devant et on a pas été assez bons”.Rodri s’est lui dit “déçu parce que nous sommes Manchester City, nous venons ici pour gagner. C’est la réalité, notre réalité, nous ne sommes pas au niveau. La seule façon de progresser, c’est de se regarder dans la glace”, a-t-il lâché au micro du diffuseur anglais.Le programme s’annonce corsé pour Manchester City après la trêve internationale: un derby à domicile contre Manchester United, un déplacement à Arsenal et, au milieu, la réception de Naples en Ligue des champions.

Foot: Ekitike appelé pour la première fois en équipe France pour remplacer Cherki (FFF)

L’attaquant de Liverpool Hugo Ekitike a été convoqué pour la première fois en équipe de France pour les qualifications du Mondial-2026 en remplacement de Rayan Cherki, forfait sur blessure, a annoncé dimanche la Fédération française de football (FFF).Les Bleus débutent leur campagne en vue de la Coupe du monde organisée aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada, vendredi contre l’Ukraine à Wroclaw (Pologne) et enchaîneront avec un match face à l’Islande, le 9 septembre au Parc des Princes.Cherki, indisponible ce week-end en Championnat d’Angleterre avec Manchester City, souffre d’une “déchirure du quadriceps gauche”, a précisé la FFF.La promotion d’Ekitike n’est pas réellement une surprise. L’ex-Parisien, international Espoirs (23 ans), réussit des débuts de rêve avec Liverpool (deux buts en deux journées de Premier League) après avoir été acheté cet été 95 millions d’euros à Francfort, où il avait flambé la saison dernière (22 buts toutes compétitions confondues). L’attaquant né à Reims possède en outre un profil de N.9 dont ne dispose plus le sélectionneur Didier Deschamps depuis la retraite internationale d’Olivier Giroud. Deschamps n’est peut-être pas au bout de ses peines avant le début du rassemblement des Bleus lundi à Clairefontaine (Yvelines) puisque Ousmane Dembélé est sorti en se tenant l’arrière de la cuisse gauche avec le PSG, samedi à Toulouse en Ligue 1, et le défenseur William Saliba, déjà forfait en juin pour le “Final Four” de la Ligue des nations, a lui aussi quitté prématurément ses coéquipiers d’Arsenal lors du choc de Premier League contre Liverpool dimanche après un choc avec Ekitike.

A huit jours de sa probable chute, Bayrou va tenter de convaincre les Français

Parviendra-t-il à renverser le cours des choses ? Ou au moins à convaincre les Français du bien-fondé de sa démarche ? François Bayrou donnera dimanche à 18H00 une interview aux quatre chaînes d’information en continu, alors que les oppositions semblent avoir déjà tourné la page de son gouvernement.Le Premier ministre, qui a annoncé en début de semaine sa volonté de solliciter un vote de confiance de l’Assemblée nationale le 8 septembre, répondra pendant un peu plus d’une heure depuis Matignon aux questions de Darius Rochebin (LCI), Myriam Encaoua (franceinfo), Marc Fauvelle (BFMTV) et Sonia Mabrouk (CNews).Les thèmes abordés seront la situation budgétaire de la France, les négociations avec les partis, les marges de manoeuvre, l’enjeu du vote de confiance et l’après 8 septembre, selon l’une des chaînes.Un “exercice de pédagogie et de mise en responsabilité des partis à la veille d’une semaine d’entretiens”, a expliqué Matignon à l’AFP, alors que M. Bayrou recevra à partir de lundi les chefs de parti et de groupe parlementaire qui le souhaitent, en amont d’un vote à haut risque.L’annonce du Premier ministre a surpris lundi, beaucoup soupçonnant le maire de Pau de vouloir prendre les devants d’une censure de son budget à l’automne.La gauche et le RN n’ont eu de cesse depuis de marteler qu’ils voteraient contre la confiance, rendant quasi inéluctable la chute du chef de gouvernement.”Le Premier ministre ne fera pas changer d’avis le groupe du Rassemblement national que préside Marine Le Pen à l’Assemblée nationale (…) Nous voterons contre sa demande de confiance”, a martelé le vice-président du RN Sébastien Chenu sur RTL dimanche.”Le 8 septembre il devra partir. Il fait sa tournée d’adieux (…) Le seul mot que j’attends de lui maintenant, c’est de dire au revoir”, a de son côté affirmé sur BFMTV le premier secrétaire du PS, Olivier Faure.Le député de Seine-et-Marne a dit vendredi son parti “volontaire” pour succéder à François Bayrou promettant de gouverner en nouant des compromis texte par texte, sans faire usage du 49.3. Une hypothèse qui laisse sceptique un membre du gouvernement en sursis, qui “n’imagine pas l’alternative de gauche possible dans un contexte ou leur propre union a explosé”. L’alliance de gauche Nouveau Front populaire n’a en effet jamais semblé aussi mal en point, depuis sa naissance à l’été 2024.- Un budget “dans les temps” ? -Le vote, qui devrait avoir lieu lundi 8 dans l’après-midi, ouvre une nouvelle période d’incertitude, avec Emmanuel Macron en première ligne, dans un contexte social éruptif.Le chef de l’Etat, sommé par le RN et LFI de démissionner ou de dissoudre l’Assemblée nationale, va sans doute devoir dans l’immédiat se mettre en quête d’un nouveau Premier ministre. Les noms de Catherine Vautrin, Sébastien Lecornu, Gérald Darmanin ou Xavier Bertrand circulent à nouveau.Le président de la République a redit vendredi à Toulon son soutien à son Premier ministre, qui “a raison de mettre en responsabilité les forces politiques et parlementaires” face à la situation budgétaire peu reluisante du pays.”La France a besoin d’un budget dans les temps”, face à une situation financière qui n’est “pas critique, mais tout de même préoccupante”, a souligné dimanche le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, sur LCI.Plusieurs ténors du gouvernement se sont alarmés de la situation politique dimanche. “Voulons-nous d’un suicide collectif, pas pour le gouvernement, mais pour le pays?”, a ainsi demandé sur France Inter l’ancien Premier ministre Manuel Valls, invitant chacun à “trouver la voie du dialogue et du compromis”.Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a de son côté appelé les partis de gouvernement à la responsabilité, à l’heure où la “stabilité” des institutions est en jeu. “Je pense que nous sommes capables de tendre la main et qu’eux mêmes sont capables de tendre la main pour sauver l’essentiel, c’est-à-dire nos institutions”, a-t-il dit à l’occasion de sa rentrée politique à Tourcoing, citant LR et le PS, “un grand parti de gouvernement”. 

A huit jours de sa probable chute, Bayrou va tenter de convaincre les Français

Parviendra-t-il à renverser le cours des choses ? Ou au moins à convaincre les Français du bien-fondé de sa démarche ? François Bayrou donnera dimanche à 18H00 une interview aux quatre chaînes d’information en continu, alors que les oppositions semblent avoir déjà tourné la page de son gouvernement.Le Premier ministre, qui a annoncé en début de semaine sa volonté de solliciter un vote de confiance de l’Assemblée nationale le 8 septembre, répondra pendant un peu plus d’une heure depuis Matignon aux questions de Darius Rochebin (LCI), Myriam Encaoua (franceinfo), Marc Fauvelle (BFMTV) et Sonia Mabrouk (CNews).Les thèmes abordés seront la situation budgétaire de la France, les négociations avec les partis, les marges de manoeuvre, l’enjeu du vote de confiance et l’après 8 septembre, selon l’une des chaînes.Un “exercice de pédagogie et de mise en responsabilité des partis à la veille d’une semaine d’entretiens”, a expliqué Matignon à l’AFP, alors que M. Bayrou recevra à partir de lundi les chefs de parti et de groupe parlementaire qui le souhaitent, en amont d’un vote à haut risque.L’annonce du Premier ministre a surpris lundi, beaucoup soupçonnant le maire de Pau de vouloir prendre les devants d’une censure de son budget à l’automne.La gauche et le RN n’ont eu de cesse depuis de marteler qu’ils voteraient contre la confiance, rendant quasi inéluctable la chute du chef de gouvernement.”Le Premier ministre ne fera pas changer d’avis le groupe du Rassemblement national que préside Marine Le Pen à l’Assemblée nationale (…) Nous voterons contre sa demande de confiance”, a martelé le vice-président du RN Sébastien Chenu sur RTL dimanche.”Le 8 septembre il devra partir. Il fait sa tournée d’adieux (…) Le seul mot que j’attends de lui maintenant, c’est de dire au revoir”, a de son côté affirmé sur BFMTV le premier secrétaire du PS, Olivier Faure.Le député de Seine-et-Marne a dit vendredi son parti “volontaire” pour succéder à François Bayrou promettant de gouverner en nouant des compromis texte par texte, sans faire usage du 49.3. Une hypothèse qui laisse sceptique un membre du gouvernement en sursis, qui “n’imagine pas l’alternative de gauche possible dans un contexte ou leur propre union a explosé”. L’alliance de gauche Nouveau Front populaire n’a en effet jamais semblé aussi mal en point, depuis sa naissance à l’été 2024.- Un budget “dans les temps” ? -Le vote, qui devrait avoir lieu lundi 8 dans l’après-midi, ouvre une nouvelle période d’incertitude, avec Emmanuel Macron en première ligne, dans un contexte social éruptif.Le chef de l’Etat, sommé par le RN et LFI de démissionner ou de dissoudre l’Assemblée nationale, va sans doute devoir dans l’immédiat se mettre en quête d’un nouveau Premier ministre. Les noms de Catherine Vautrin, Sébastien Lecornu, Gérald Darmanin ou Xavier Bertrand circulent à nouveau.Le président de la République a redit vendredi à Toulon son soutien à son Premier ministre, qui “a raison de mettre en responsabilité les forces politiques et parlementaires” face à la situation budgétaire peu reluisante du pays.”La France a besoin d’un budget dans les temps”, face à une situation financière qui n’est “pas critique, mais tout de même préoccupante”, a souligné dimanche le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, sur LCI.Plusieurs ténors du gouvernement se sont alarmés de la situation politique dimanche. “Voulons-nous d’un suicide collectif, pas pour le gouvernement, mais pour le pays?”, a ainsi demandé sur France Inter l’ancien Premier ministre Manuel Valls, invitant chacun à “trouver la voie du dialogue et du compromis”.Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a de son côté appelé les partis de gouvernement à la responsabilité, à l’heure où la “stabilité” des institutions est en jeu. “Je pense que nous sommes capables de tendre la main et qu’eux mêmes sont capables de tendre la main pour sauver l’essentiel, c’est-à-dire nos institutions”, a-t-il dit à l’occasion de sa rentrée politique à Tourcoing, citant LR et le PS, “un grand parti de gouvernement”. 

Indonésie: Prabowo tente de répondre aux revendications mais affiche la fermeté

Le président indonésien Prabowo Subianto a en partie écouté la rue en annonçant dimanche la suppression d’une indemnité controversé versée aux députés, tout en affichant une grande fermeté envers les manifestations qui relèvent selon lui “de la trahison et du terrorisme”.L’Indonésie connaît depuis lundi des manifestations violentes, marquées par la mort de trois personnes vendredi à Makassar, sur l’île des Célèbes du Sud, dans l’incendie d’un bâtiment public provoqué par des émeutiers. Une autre personne est décédée vendredi toujours à Makassar après avoir été battue par la foule qui le soupçonnait d’être un agent de renseignement, a déclaré dimanche à l’AFP Muhammad Fadli Tahar, responsable de l’agence locale de gestion des catastrophes.Jeudi soir, la mort d’un chauffeur de moto-taxi à Jakarta, écrasé par un véhicule de police, a mis le feu aux poudres.Dimanche, le président Prabowo a souligné que “le droit de réunion pacifique doit être respecté et protégé”. “Mais, a-t-il ajouté, nous ne pouvons nier qu’il existe des signes d’actions illégales, voire contraires à la loi, qui relèvent même de la trahison et du terrorisme”.L’ancien général, au pouvoir depuis seulement dix mois, a également annoncé que le Parlement allait annuler plusieurs mesures, “notamment le montant des indemnités versées aux législateurs”, sans préciser clairement à quelle indemnité il faisait référence.Les griefs des manifestants sont nombreux, mais les rassemblements de cette semaine se sont concentrés sur l’annonce de l’octroi aux députés d’une allocation de logement près de dix fois supérieure au salaire minimum dans la capitale Jakarta.Les manifestations ont débuté lundi pour protester à la fois contre les bas salaires et le traitement des députés. La vidéo devenue virale d’une camionnette de police écrasant et tuant un jeune chauffeur de moto-taxi jeudi à Jakarta a exacerbé les tensions.Prabowo a promis une enquête “transparente” sur la mort de cet homme de 21 ans, alors que sept agents de police ont été arrêtés.Aux incidents lors de manifestations se sont ajoutés ces dernières nuits les pillages de maisons de députés et de la ministre des Finances. – “Mesures fermes contre les pillards” -Le ministre de la Défense Sjafrie Sjamsoeddin a déclaré dimanche soir, lors d’une conférence de presse, que les officiers n’hésiteraient pas à “prendre des mesures fermes contre les émeutiers et les pillards qui ont pénétré dans des zones privées ou des institutions de l’État”.Le domicile de la ministre des Finances, Sri Mulyani Indrawati, a été pillé dans la nuit de samedi à dimanche dans le sud de Jakarta, en son absence, ont indiqué à l’AFP des soldats gardant sa résidence ainsi qu’un voisin.Ancienne directrice générale de la Banque mondiale, Mme Mulyani est une personnalité influente du gouvernement actuel et a occupé le portefeuille des Finances sous trois présidents.Les maisons d’au moins trois députés, dont Eko Hendro et Ahmad Sahroni, ont également été saccagées ces derniers jours, selon l’agence de presse officielle Antara.Les manifestations se sont propagées à d’autres grandes villes de l’archipel, notamment Yogyakarta, Bandung, Semarang et Surabaya à Java, et Medan dans la province de Sumatra du Nord.Samedi, sur l’île de Lombok, des manifestants ont pris d’assaut et incendié le bâtiment du conseil local du chef-lieu Mataram, en dépit des gaz lacrymogènes lancés par la police.Ces nouvelles manifestations sont les plus massives et violentes depuis l’arrivée au pouvoir de Prabowo Subianto en octobre dernier.- “Insensible” -Pour les groupes de défense des droits humains, le discours de M. Prabowo dimanche ne suffira pas à apaiser les tensions.”La déclaration du président était insensible à toutes les plaintes et aspirations exprimées par la population lors des manifestations”, a réagi Usman Hamid, directeur exécutif d’Amnesty International Indonésie, dans un communiqué.Samedi, la plateforme de réseaux sociaux TikTok a annoncé suspendre pour “quelques jours” sa fonctionnalité “live” (direct) en Indonésie, “en raison de l’escalade de la violence lors des manifestations”.La police va effectuer des patrouilles dans les rues de la capitale pour “protéger” les citoyens, a annoncé dimanche un porte-parole de la police sur la chaîne Kompas TV.En prévision de nouvelles manifestations, au moins une école internationale de Jakarta a annoncé que ses cours se dérouleraient en ligne jusqu’à mardi. Les fonctionnaires de la ville Jakarta sont eux priés de travailler à domicile.