Ecologie: la France dit avoir trouvé des “points de convergence” avec la Chine

Des “points de convergence” ont été trouvés entre la France et la Chine en matière d’environnement, a affirmé vendredi la ministre française de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, à l’issue d’une visite dans le pays asiatique.Sa venue à Pékin intervient notamment avant la conférence des Nations unies sur l’océan (UNOC) organisée prochainement à Nice dans le sud de la France (9-13 juin) et la conférence sur les changements climatiques (COP30) au Brésil (10-21 novembre).Après le vide laissé par les Etats-Unis, qui ont annoncé leur retrait de l’accord de Paris sur le climat, la France milite pour un front commun entre l’Union européenne (UE) et la Chine sur ces questions.”Des points de convergence se sont fait clairement sentir”, a indiqué à l’AFP Mme Pannier-Runacher après plusieurs entretiens, notamment avec le ministre chinois de l’Ecologie et de l’Environnement, Huang Runqiu, ainsi que celui des Ressources naturelles, Guan Zhi’ou.Parmi ces consensus, elle a notamment évoqué “l’attachement à l’accord de Paris” et au “multilatéralisme”.”J’appelle de mes voeux une déclaration commune, comme celles qu’ont pu prendre, avant certaines COP par exemple, les Etats-Unis et la Chine, ou l’Union européenne et la Chine avant la COP 21 (à Paris en 2015, ndlr) et qui ont permis de donner une dynamique favorable à la négociation”, a-t-elle déclaré.”Au moment où la science est remise en doute par certains, où on conteste l’impact du dérèglement climatique sur nos vies (…) il est important que l’Union européenne et la Chine prennent leurs responsabilités”, a-t-elle plaidé.De son côté, le ministre chinois de l’Environnement a affirmé à Mme Pannier-Runacher que son pays “maintiendrait les objectifs fixés par l’accord de Paris et travaillerait avec toutes les parties pour promouvoir des résultats positifs” à la COP30, selon un communiqué diffusé par son ministère. – “Rapidité” chinoise -Principal émetteur mondial de gaz à effet de serre, la Chine est toutefois en pointe sur le déploiement des énergies renouvelables, les véhicules électriques et la décarbonation de son économie.Elle se fixe pour objectif d’arriver d’ici 2030 à un pic de ses émissions. Signe encourageant: celles-ci ont baissé au premier trimestre 2025, selon une étude indépendante publiée en mai.”Sa dynamique témoigne d’une rapidité et d’une capacité à tenir ses objectifs”, a salué Agnès Pannier-Runacher, qui a appelé à “apprendre” de cette “rapidité”, sur le déploiement des renouvelables ou de filières industrielles vertes.”On peut aussi apprendre de ses technologies. La Chine est aujourd’hui le premier pays en termes de dépôt de brevets et donc nous avons un intérêt à aussi travailler sur les technologies et à inciter la Chine à investir en France et en Europe pour y créer des emplois”, a-t-elle plaidé.

Ecologie: la France dit avoir trouvé des “points de convergence” avec la Chine

Des “points de convergence” ont été trouvés entre la France et la Chine en matière d’environnement, a affirmé vendredi la ministre française de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, à l’issue d’une visite dans le pays asiatique.Sa venue à Pékin intervient notamment avant la conférence des Nations unies sur l’océan (UNOC) organisée prochainement à Nice dans le sud de la France (9-13 juin) et la conférence sur les changements climatiques (COP30) au Brésil (10-21 novembre).Après le vide laissé par les Etats-Unis, qui ont annoncé leur retrait de l’accord de Paris sur le climat, la France milite pour un front commun entre l’Union européenne (UE) et la Chine sur ces questions.”Des points de convergence se sont fait clairement sentir”, a indiqué à l’AFP Mme Pannier-Runacher après plusieurs entretiens, notamment avec le ministre chinois de l’Ecologie et de l’Environnement, Huang Runqiu, ainsi que celui des Ressources naturelles, Guan Zhi’ou.Parmi ces consensus, elle a notamment évoqué “l’attachement à l’accord de Paris” et au “multilatéralisme”.”J’appelle de mes voeux une déclaration commune, comme celles qu’ont pu prendre, avant certaines COP par exemple, les Etats-Unis et la Chine, ou l’Union européenne et la Chine avant la COP 21 (à Paris en 2015, ndlr) et qui ont permis de donner une dynamique favorable à la négociation”, a-t-elle déclaré.”Au moment où la science est remise en doute par certains, où on conteste l’impact du dérèglement climatique sur nos vies (…) il est important que l’Union européenne et la Chine prennent leurs responsabilités”, a-t-elle plaidé.De son côté, le ministre chinois de l’Environnement a affirmé à Mme Pannier-Runacher que son pays “maintiendrait les objectifs fixés par l’accord de Paris et travaillerait avec toutes les parties pour promouvoir des résultats positifs” à la COP30, selon un communiqué diffusé par son ministère. – “Rapidité” chinoise -Principal émetteur mondial de gaz à effet de serre, la Chine est toutefois en pointe sur le déploiement des énergies renouvelables, les véhicules électriques et la décarbonation de son économie.Elle se fixe pour objectif d’arriver d’ici 2030 à un pic de ses émissions. Signe encourageant: celles-ci ont baissé au premier trimestre 2025, selon une étude indépendante publiée en mai.”Sa dynamique témoigne d’une rapidité et d’une capacité à tenir ses objectifs”, a salué Agnès Pannier-Runacher, qui a appelé à “apprendre” de cette “rapidité”, sur le déploiement des renouvelables ou de filières industrielles vertes.”On peut aussi apprendre de ses technologies. La Chine est aujourd’hui le premier pays en termes de dépôt de brevets et donc nous avons un intérêt à aussi travailler sur les technologies et à inciter la Chine à investir en France et en Europe pour y créer des emplois”, a-t-elle plaidé.

Oil-rich UAE orders emissions monitoring in new climate law

The United Arab Emirates, a major oil exporter, began mandatory emissions monitoring for companies on Friday under a new law targeting climate change.Greenpeace hailed the move, a first for the Middle East but already in place in dozens of countries worldwide, as a “bold leap toward regional climate leadership”.The UAE, one of the world’s top oil exporters, neighbours several oil-rich countries including Saudi Arabia and Iran along with Qatar, a leading gas producer.Under the new law, companies are required to report and reduce their emissions of the greenhouse gases that are responsible for global warming.Ghiwa Nakat, executive director of Greenpeace MENA, called it a “progressive move”.”By institutionalising emissions monitoring and climate adaptation, the UAE is setting a compelling example for countries across the region,” she said in a statement.Public and private companies now have to regularly monitor emissions and take steps to reduce them, or risk fines of up to two million dirhams ($545,000).However, Greenpeace said the UAE also needed to set clear reduction targets, especially for major sectors such as energy and transport.The UAE, which hosted the United Nations’ COP28 climate talks in 2023, is targeting net-zero domestic carbon emissions by 2050.In its latest climate roadmap submitted to the UN, the Gulf monarchy committed to reducing emissions by 47 percent of 2019 levels by 2035.

Comparution de l’automobiliste accusé d’avoir foncé dans la foule à Liverpool

Un Britannique accusé d’avoir foncé en voiture dans une foule festive lundi soir à Liverpool, faisant 79 blessés, a comparu vendredi, visiblement ému alors que lui étaient signifiés les sept chefs d’accusation retenus contre lui.Paul Doyle, 53 ans, père de trois adolescents, habitant dans la banlieue de Liverpool (nord-ouest), où il a comparu, est notamment accusé de conduite dangereuse et blessures graves volontaires. Ces chefs d’accusation concernent six victimes dont un enfant de 11 ans dont l’identité restera protégée, sur décision du juge.En costume noir, chemise blanche et cravate grise, Paul Doyle a décliné son nom, son âge et son adresse, et gardé la tête baissée et les mains jointes la plupart du temps. Il semblait retenir ses larmes quand il est entré dans la salle d’audience du tribunal, où le procureur Philip Astbury a affirmé qu’il avait foncé “délibérément” sur la foule, utilisant sa voiture “comme une arme”.”Il s’agit d’une enquête en cours. De nombreux témoins doivent être interrogés et de nombreuses images de vidéosurveillance doivent être analysées”, a-t-il ajouté.Une nouvelle audience est prévue le 14 août, durant laquelle Paul Doyle devrait plaider coupable ou non coupable. Une date provisoire de procès a été fixée au 24 novembre. Il pourrait durer de trois à quatre semaines.Le suspect a été maintenu en détention vendredi.Lundi soir, alors que des centaines de milliers de supporters du Liverpool FC se trouvaient en centre-ville pour la parade célébrant la victoire du club en championnat d’Angleterre de football, sa voiture était entrée dans une rue qui venait d’être rouverte pour laisser passer une ambulance, selon les premiers éléments de l’enquête. La voiture avait été rapidement entourée par une foule de supporters, certains hostiles. L’un d’eux avait cherché à ouvrir sa portière, selon des images diffusées sur les réseaux sociaux.- désolation et chaos -Le conducteur avait reculé, puis accéléré, zigzagant et heurtant des gens des deux côtés de la rue. Un homme avait été projeté sur le capot. Un enfant s’était retrouvé coincé sous la voiture, et une journée de célébrations s’était transformée en scènes de chaos et de désolation.Paul Doyle avait été arrêté sur place, et la police avait très rapidement écarté la piste terroriste, précisant qu’il s’agissait d’un incident isolé. Elle avait aussi indiqué le soir même que le suspect était un Britannique blanc de 53 ans de la banlieue de Liverpool, et avait demandé au public de ne pas spéculer ou publier de fausses informations en ligne.Les 79 blessés, tous Britanniques, sont âgés de 9 à 78 ans. Sept sont toujours hospitalisés, a déclaré jeudi la police locale.”Les chefs d’accusation continueront à être examinés au fur et à mesure de l’avancement de l’enquête”, a précisé jeudi dans un communiqué la procureure en cheffe locale Sarah Hammond. Elle a souligné que l’enquête n’en était qu’à ses débuts, avec “un volume considérable d’éléments” à étudier, dont “de nombreuses vidéos et témoignages”.Paul Doyle, marié depuis 20 ans, a été membre de la Royal Marine entre 1990 et 1994 et travaille dans la cybersécurité, selon certains médias britanniques.Des photos sur les réseaux sociaux le montrent en vacances en famille, au Japon, en Inde ou aux îles Fidji. Il aurait aussi participé à des triathlons et escaladé le Kilimandjaro.

Trump signals fresh trade tensions with China

US President Donald Trump signaled renewed trade tensions with China on Friday, arguing that Beijing had “violated” a deal to de-escalate tariffs, at a time when both sides appeared deadlocked in negotiations.Trump’s post on his Truth Social platform came hours after US Treasury Secretary Scott Bessent said that trade talks with China were “a bit stalled,” in an interview with broadcaster Fox News.The world’s two biggest economies had agreed this month to temporarily lower staggeringly high tariffs they had imposed on each other, in a pause to last 90 days, after talks between top officials in Geneva.But on Friday, Trump wrote that: “China, perhaps not surprisingly to some, HAS TOTALLY VIOLATED ITS AGREEMENT WITH US,” without providing further details.Asked about the post on CNBC, US Trade Representative Jamieson Greer took aim at Beijing for continuing to “slow down and choke off things like critical minerals.”He added that the United States’ trade deficit with China “continues to be enormous,” and that Washington was not seeing major shifts in Beijing’s behavior.”The Chinese are slow-rolling their compliance, which is completely unacceptable,” Greer said.On Thursday, Bessent suggested that Trump and his Chinese counterpart Xi Jinping could get involved in the situation.Bessent said there could be a call between both leaders eventually, a characterization that Greer agreed with.US stock markets fell in early trading amid jitters about the China trade tensions.- Forthcoming deals? -Washington is also in “intensive talks” with other key trading partners, Greer told CNBC, saying he has meetings next week with counterparts from Malaysia, Vietnam and the European Union.The meetings come as he heads to Organisation for Economic Cooperation and Development talks in Europe.”The negotiations are on track, and we do hope to have some deals in the next couple of weeks,” Greer said.But Trump’s tariff plans are facing legal challenges.A trade court ruled this week that the president overstepped his authority in tapping emergency economic powers to justify sweeping tariffs.It blocked the most wide-ranging levies since Trump returned to office, although this ruling has been put on hold for now as an appeals process is ongoing.The decision left intact, however, tariffs that Trump imposed on sector-specific imports such as steel and autos.Greer said it was important to get through the legal process so partners have a “better understanding of the landing zone.”Since Trump returned to the presidency in January, he has imposed sweeping tariffs on most US trading partners, with especially high rates on imports from China.New tit-for-tat levies from both sides reached three digits before the de-escalation this month, where Washington agreed to temporarily reduce its additional tariffs on Chinese imports from 145 percent to 30 percent.China, meanwhile, lowered its added duties from 125 percent to 10 percent.The US tariff level is higher as it also includes a 20 percent levy that the Trump administration recently imposed on Chinese goods over the country’s alleged role in the illicit drug trade — an issue that Beijing has pushed back against.The high US-China tariffs, while they were in place, forced much trade between both countries to grind to a halt, as businesses paused shipments to try and wait for both governments to reach an agreement to lower the levies.

Thousands protest in Afghanistan to support Gaza

Thousands of Afghans protested across the country on Friday against the Israeli bombardment in Gaza, responding to a nationwide call by the Taliban authorities.Large crowds gathered in several cities after Friday prayers waving Palestinian flags and burning pictures of Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu.”We are out in support with Gaza. And to show the world that Gaza is not alone, we are standing with them. Wherever Muslims are oppressed, we strongly defend them and condemn it,” said 28-year-old Jannat, who goes by one name, in the capital Kabul.Negotiations to end nearly 20 months of war have so far failed to achieve a breakthrough, with Israel resuming operations in Gaza in March, ending a six-week truce.Israel has in recent days partially eased a total aid blockade on the Palestinian territory that it imposed on March 2.The blockade led to severe shortages of food and medicine with the United Nations warning that “100 percent” of Gazans are at risk of famine. Taliban Prime Minister Hassan Akhund condemned on Friday Israel’s actions in Gaza, labelling them a “genocide” and expressing growing concern over the escalating violence against Palestinian civilians. “The situation continues to deteriorate daily, in blatant violation of fundamental humanitarian principles,” he said in a statement.   The Taliban government, which is not internationally recognised, has long maintained vocal support for the Palestinian cause and regularly condemns Israeli actions in the occupied territories.

Thousands protest in Afghanistan to support Gaza

Thousands of Afghans protested across the country on Friday against the Israeli bombardment in Gaza, responding to a nationwide call by the Taliban authorities.Large crowds gathered in several cities after Friday prayers waving Palestinian flags and burning pictures of Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu.”We are out in support with Gaza. And to show the world that Gaza is not alone, we are standing with them. Wherever Muslims are oppressed, we strongly defend them and condemn it,” said 28-year-old Jannat, who goes by one name, in the capital Kabul.Negotiations to end nearly 20 months of war have so far failed to achieve a breakthrough, with Israel resuming operations in Gaza in March, ending a six-week truce.Israel has in recent days partially eased a total aid blockade on the Palestinian territory that it imposed on March 2.The blockade led to severe shortages of food and medicine with the United Nations warning that “100 percent” of Gazans are at risk of famine. Taliban Prime Minister Hassan Akhund condemned on Friday Israel’s actions in Gaza, labelling them a “genocide” and expressing growing concern over the escalating violence against Palestinian civilians. “The situation continues to deteriorate daily, in blatant violation of fundamental humanitarian principles,” he said in a statement.   The Taliban government, which is not internationally recognised, has long maintained vocal support for the Palestinian cause and regularly condemns Israeli actions in the occupied territories.