Moroccan women embroider ‘art with purpose’

In a small village on the coast of southern Morocco, women gather in a house to create collaborative works of textile art, and also earn a living.Several hunch over large canvasses, embroidering their latest piece at the women-only workshop, in the village of 400 people. Some of their works have been shown internationally.”This project has changed my life,” said Hanane Ichbikili, a 28-year-old former nursing student turned project creative director.”And yet I had never held an embroidery needle before,” she told AFP.Just 19 percent of Moroccan women hold steady jobs, according to official figures, and in rural areas they are particularly affected by poverty, unpaid labour and a lack of opportunity.An artist with roots in both Morocco and France has tried to make a difference.Margaux Derhy founded the workshop in 2022 in her father’s native village of Sidi R’bat, around 70 kilometres (45 miles) south of Agadir, to fulfil her “dream to make art with purpose”.The project uses textiles and old photographs to explore her family heritage before they left the country in the 1960s, turning sepia-toned portraits and scenes into large silk-and-linen canvases.The North African country was a protectorate of France before gaining its independence in 1956.- Creative process -The project is more than just personal for Derhy — it also provides local women in the small fishing village employment.”I wanted to be engaged on the ground,” said Derhy, adding that she hired 10 local women to work full-time for a monthly salary exceeding Morocco’s private-sector minimum wage of 3,045 dirhams ($330).The women’s hands glide over frames that were once used by Paris’s prestigious Maison Lesage, the world-famous embroidery house that has worked with some of the greatest names in fashion.The creative process is collaborative, with Derhy drawing an outline and the team then gathering to choose the threads and colour palette for each section.A canvas can take up to five months to complete.The finished works, priced at up to $5,620, have been shown in exhibitions in Marrakesh, Paris and Brussels. Future exhibits are planned for Casablanca’s L’Atelier 21 and Tabari Artspace Gallery in Dubai.The workshop has also helped to challenge perceived ideas about women in the village.”At first, some of the women had to hide to come because it was frowned upon,” said Khadija Ahuilat, 26, who oversees operations.- ‘A blessing’ -She said some people thought the project “was nonsense, and a woman should stay at home”.”But we managed to change that. I’m very proud to have contributed to this change, even if on a small scale.”Her mother, Aicha Jout, 50, a widow who once gathered mussels and raised livestock to support her family, is now one of the embroiderers.”It changes a lot for me to be here,” she said.”I love the idea of embroidering on pictures, but also of passing on the craft to other women.”Jout learned to embroider at the age of 12, and has trained the rest of her mostly single or widowed colleagues.”There aren’t really a lot of job opportunities here, so when the chance came I didn’t hesitate for a second,” said Haddia Nachit, 59, one of the workshop’s most efficient embroiders.Her nickname among the women is “TGV” — after France’s high-speed train.Seated next to Nachit, Fadma Lachgar, also 59, said the work allowed her to help her family.”Resuming embroidery at my age, after 20 years of stopping, is a blessing,” she said.

Moroccan women embroider ‘art with purpose’Sat, 31 May 2025 02:55:31 GMT

In a small village on the coast of southern Morocco, women gather in a house to create collaborative works of textile art, and also earn a living.Several hunch over large canvasses, embroidering their latest piece at the women-only workshop, in the village of 400 people. Some of their works have been shown internationally.”This project has …

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Trump soigne la sortie de Musk, qui veut rester son “ami” et “conseiller”

Donald Trump a soigné vendredi la sortie d’Elon Musk, qui a assuré vouloir rester “l’ami et le conseiller” du président américain, tout en balayant de récentes révélations sur sa consommation de drogue.Leur conférence de presse commune dans le Bureau ovale, marquant la fin de l’inédite aventure gouvernementale du multimilliardaire, a pris d’emblée une tournure curieuse, puisque le patron de SpaceX, Tesla et du réseau X est apparu avec un oeil au beurre noir, selon lui causé en jouant avec son petit garçon.Donald Trump a salué la mission de réduction de la dépense publique menée par l’homme le plus riche du monde, estimant que “les Américains avaient une dette” envers lui. Le président américain a aussi condamné “les scandaleuses attaques, les calomnies et les mensonges” ayant selon lui visé Elon Musk.Lequel s’est bien gardé de critiquer à nouveau les orientations budgétaires selon lui trop dispendieuses de Donald Trump, après avoir confié dans une interview être “déçu” par une grande loi économique actuellement examinée au Congrès.Elon Musk a seulement déploré devant les journalistes que le Doge, le “département à l’efficacité gouvernementale” qu’il a piloté, soit devenu un “croque-mitaine” accusé à tort de vouloir sabrer certaines dépenses.Donald Trump a offert à son allié, premier contributeur de sa campagne électorale, une clé en or et assuré que son allié ferait à l’avenir des “allées et venues” avec la Maison Blanche, comme pour couper court aux rumeurs sur un froid entre les deux hommes.- Kétamine, ecstasy, champignons -Elon Musk a par ailleurs balayé les informations du New York Times vendredi avançant qu’il a consommé d’importantes quantités de drogues, mais sans y répondre sur le fond.Il a plutôt accusé le grand quotidien d’avoir propagé des “mensonges” sur les relations entre Donald Trump et la Russie: “C’est de ce New York Times dont on parle ? Passons à autre chose.”Le journal affirme que pendant la campagne électorale, l’entrepreneur consommait d’importantes quantités de kétamine, un anesthésiant aux effets stimulants, mais aussi de l’ecstasy, des champignons hallucinogènes et des médicaments.Plus tard, quand un journaliste a demandé à Donald Trump était “au courant de l’usage régulier de drogues par Elon Musk”, le président a répondu: “je ne l’étais pas”. Avant d’ajouter: “je pense qu’Elon est un type fantastique”.Tout de noir vêtu et coiffé comme à son habitude d’une casquette, Elon Musk, coutumier des apparitions publiques bizarres, n’a pas dérogé à la règle vendredi, avec son ecchymose bien visible à l’oeil droit.Le multimilliardaire a assuré qu’il avait reçu un coup de son fils: “Je m’amusais avec le petit X et je lui ai dit de me frapper au visage. Et il l’a fait”.Le petit garçon âgé de cinq ans, que l’on avait vu se curant le nez en février dernier aux côtés de son père dans le Bureau ovale, ne l’accompagnait pas vendredi. “Je n’étais pas du tout à proximité de la France”, a aussi plaisanté l’entrepreneur, faisant allusion à une récente vidéo dans laquelle on voit Brigitte Macron tendre vivement les mains vers le visage de son mari, le président Emmanuel Macron, à la sortie d’un avion.- Conseil conjugal -Entre des questions sur Gaza, la Chine ou le budget, Donald Trump a été interrogé sur cette scène devenue virale.Le président américain, amusé, a lancé en guise de conseil conjugal: “Il faut s’assurer que la porte est bien fermée”. Avant d’ajouter: “Je lui ai parlé, et il va bien, ils vont bien”.Sous la houlette d’Elon Musk, Doge a initié des coupes massives dans l’aide internationale, des fermetures d’agences fédérales entières et des milliers de licenciements de fonctionnaires.Mais il n’a pas, loin de là, atteint les objectifs extrêmement drastiques qu’il s’était fixés. Son action a aussi été marquée par des accrochages parfois publics avec des ministres et conseillers de Donald Trump.Le multimilliardaire a répété vendredi qu’à terme, le Doge, critiqué pour ses méthodes brutales et opaques, arriverait à réduire de “1.000 milliards de dollars” le “gaspillage” dans la dépense publique, un chiffre jugé irréaliste par tous les experts.Un site indépendant, le “Doge Tracker”, arrive à un total de seulement 12 milliards de dollars économisés jusqu’ici.L’action d’Elon Musk au gouvernement l’a rendu très impopulaire aux Etats-Unis, tandis qu’en Europe, sa défense des idées et partis de l’extrême droite a suscité l’indignation dans plusieurs pays.

Trump soigne la sortie de Musk, qui veut rester son “ami” et “conseiller”

Donald Trump a soigné vendredi la sortie d’Elon Musk, qui a assuré vouloir rester “l’ami et le conseiller” du président américain, tout en balayant de récentes révélations sur sa consommation de drogue.Leur conférence de presse commune dans le Bureau ovale, marquant la fin de l’inédite aventure gouvernementale du multimilliardaire, a pris d’emblée une tournure curieuse, puisque le patron de SpaceX, Tesla et du réseau X est apparu avec un oeil au beurre noir, selon lui causé en jouant avec son petit garçon.Donald Trump a salué la mission de réduction de la dépense publique menée par l’homme le plus riche du monde, estimant que “les Américains avaient une dette” envers lui. Le président américain a aussi condamné “les scandaleuses attaques, les calomnies et les mensonges” ayant selon lui visé Elon Musk.Lequel s’est bien gardé de critiquer à nouveau les orientations budgétaires selon lui trop dispendieuses de Donald Trump, après avoir confié dans une interview être “déçu” par une grande loi économique actuellement examinée au Congrès.Elon Musk a seulement déploré devant les journalistes que le Doge, le “département à l’efficacité gouvernementale” qu’il a piloté, soit devenu un “croque-mitaine” accusé à tort de vouloir sabrer certaines dépenses.Donald Trump a offert à son allié, premier contributeur de sa campagne électorale, une clé en or et assuré que son allié ferait à l’avenir des “allées et venues” avec la Maison Blanche, comme pour couper court aux rumeurs sur un froid entre les deux hommes.- Kétamine, ecstasy, champignons -Elon Musk a par ailleurs balayé les informations du New York Times vendredi avançant qu’il a consommé d’importantes quantités de drogues, mais sans y répondre sur le fond.Il a plutôt accusé le grand quotidien d’avoir propagé des “mensonges” sur les relations entre Donald Trump et la Russie: “C’est de ce New York Times dont on parle ? Passons à autre chose.”Le journal affirme que pendant la campagne électorale, l’entrepreneur consommait d’importantes quantités de kétamine, un anesthésiant aux effets stimulants, mais aussi de l’ecstasy, des champignons hallucinogènes et des médicaments.Plus tard, quand un journaliste a demandé à Donald Trump était “au courant de l’usage régulier de drogues par Elon Musk”, le président a répondu: “je ne l’étais pas”. Avant d’ajouter: “je pense qu’Elon est un type fantastique”.Tout de noir vêtu et coiffé comme à son habitude d’une casquette, Elon Musk, coutumier des apparitions publiques bizarres, n’a pas dérogé à la règle vendredi, avec son ecchymose bien visible à l’oeil droit.Le multimilliardaire a assuré qu’il avait reçu un coup de son fils: “Je m’amusais avec le petit X et je lui ai dit de me frapper au visage. Et il l’a fait”.Le petit garçon âgé de cinq ans, que l’on avait vu se curant le nez en février dernier aux côtés de son père dans le Bureau ovale, ne l’accompagnait pas vendredi. “Je n’étais pas du tout à proximité de la France”, a aussi plaisanté l’entrepreneur, faisant allusion à une récente vidéo dans laquelle on voit Brigitte Macron tendre vivement les mains vers le visage de son mari, le président Emmanuel Macron, à la sortie d’un avion.- Conseil conjugal -Entre des questions sur Gaza, la Chine ou le budget, Donald Trump a été interrogé sur cette scène devenue virale.Le président américain, amusé, a lancé en guise de conseil conjugal: “Il faut s’assurer que la porte est bien fermée”. Avant d’ajouter: “Je lui ai parlé, et il va bien, ils vont bien”.Sous la houlette d’Elon Musk, Doge a initié des coupes massives dans l’aide internationale, des fermetures d’agences fédérales entières et des milliers de licenciements de fonctionnaires.Mais il n’a pas, loin de là, atteint les objectifs extrêmement drastiques qu’il s’était fixés. Son action a aussi été marquée par des accrochages parfois publics avec des ministres et conseillers de Donald Trump.Le multimilliardaire a répété vendredi qu’à terme, le Doge, critiqué pour ses méthodes brutales et opaques, arriverait à réduire de “1.000 milliards de dollars” le “gaspillage” dans la dépense publique, un chiffre jugé irréaliste par tous les experts.Un site indépendant, le “Doge Tracker”, arrive à un total de seulement 12 milliards de dollars économisés jusqu’ici.L’action d’Elon Musk au gouvernement l’a rendu très impopulaire aux Etats-Unis, tandis qu’en Europe, sa défense des idées et partis de l’extrême droite a suscité l’indignation dans plusieurs pays.

Trump se cramponne à ses droits de douane, double ceux sur l’acier et l’aluminium importés

Le président américain Donald Trump a annoncé vendredi que la surtaxe sur l’acier et l’aluminium passerait mercredi prochain à 50%, une nouvelle escalade dans son offensive protectionniste au terme d’une semaine marquée par des revers devant la justice.”Nous allons passer les droits de douane sur l’acier de 25% à 50%, ce qui va davantage protéger” cette industrie aux Etats-Unis, a déclaré le chef de l’Etat depuis une aciérie du géant de la métallurgie US Steel en Pennsylvanie (est).Il a plus tard précisé, sur sa plateforme Truth Social, que la mesure entrerait en vigueur le 4 juin, et concernerait aussi l’aluminium.La surtaxe de 25% qu’il avait mis en place en mars sur ces métaux touchait également leurs dérivés, comme les cannettes.”Nos industries de l’acier et de l’aluminium vont être plus fortes que jamais”, a-t-il écrit. Vendredi à la tribune, devant des ouvriers portant casques de sécurité et vestes de travail avec bandes réfléchissantes, il a affirmé que le niveau des droits de douane sera tel que “personne ne pourra y échapper”. Sa manière à lui d’inciter à produire et acheter aux Etats-Unis.Après son annonce, des participants ont scandé “USA, USA !” dans la salle. Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a fait des droits de douane un des points cardinaux de sa politique: levier de négociation pour obtenir des concessions de l’extérieur, moyen de défendre l’industrie nationale ou encore source de nouvelles recettes publiques.Droits de douane sur certains secteurs (acier, aluminium, automobile), certains pays (Chine, Canada, Mexique) ou encore universels – incluant des denrées introuvables sur le sol américain comme le cacao… Le chef de l’Etat a érigé un mur de nouvelles taxes sur les produits entrant dans son pays, avant de faire en partie marche arrière.Deux tribunaux de première instance ont considéré cette semaine qu’il n’avait pas le droit de décréter certains de ses droits de douane. Ceux-ci restent toutefois en vigueur tant que l’affaire n’est pas tranchée définitivement sur le fond.- “Diable dans les détails” -Le président américain a aussi vanté en Pennsylvanie le rapprochement qu’il a lui-même approuvé la semaine dernière entre US Steel et son concurrent japonais Nippon Steel, et sur lequel peu d’informations avaient filtré.”Le plus important, c’est que US Steel continuera à être contrôlé par les Etats-Unis, autrement je n’aurais pas conclu cet accord”, a expliqué Donald Trump, en assurant que Nippon Steel allait injecter 14 milliards de dollars “dans le futur” de US Steel.Fin 2023, les deux groupes industriels avaient annoncé un projet d’acquisition à 14,9 milliards de dollars (dette comprise) de US Steel par Nippon Steel.L’opération, à laquelle Donald Trump s’est lui-même longtemps opposé, s’est retrouvée au cÅ“ur de la campagne présidentielle américaine de 2024, car elle concerne au premier chef la Pennsylvanie, un Etat stratégique sur le plan électoral, qui est aussi le berceau de l’aciérie aux Etats-Unis.L’ex-président Joe Biden avait bloqué l’opération quelques semaines avant son départ de la Maison Blanche en janvier, arguant de questions de sécurité.M. Trump avait décidé de réexaminer le projet.”Chez Nippon Steel, ils n’ont pas cessé de me demander (de valider l’opération), j’ai refusé encore et encore et j’ai fini par me dire que ces gens voulaient vraiment faire quelque chose de grand”, a-t-il décrit.”Je dois approuver l’accord final avec Nippon, et nous n’avons pas encore vu cet accord final, mais ils ont pris un très grand engagement”, a-t-il ajouté en rentrant à Wahington vendredi soir.Dans la foulée vendredi, le syndicat USW, qui représente les salariés de la métallurgie, a exprimé son fort scepticisme dans un communiqué, expliquant n’avoir pas été consulté ni mis dans la confidence sur les conditions de l’accord.”C’est facile de publier des communiqués de presse et de faire des discours politiques. C’est difficile de graver des engagements dans le marbre. Le diable est toujours dans les détails, et c’est particulièrement vrai avec un mauvais protagoniste comme Nippon Steel”, cingle le syndicat.

Trump se cramponne à ses droits de douane, double ceux sur l’acier et l’aluminium importés

Le président américain Donald Trump a annoncé vendredi que la surtaxe sur l’acier et l’aluminium passerait mercredi prochain à 50%, une nouvelle escalade dans son offensive protectionniste au terme d’une semaine marquée par des revers devant la justice.”Nous allons passer les droits de douane sur l’acier de 25% à 50%, ce qui va davantage protéger” cette industrie aux Etats-Unis, a déclaré le chef de l’Etat depuis une aciérie du géant de la métallurgie US Steel en Pennsylvanie (est).Il a plus tard précisé, sur sa plateforme Truth Social, que la mesure entrerait en vigueur le 4 juin, et concernerait aussi l’aluminium.La surtaxe de 25% qu’il avait mis en place en mars sur ces métaux touchait également leurs dérivés, comme les cannettes.”Nos industries de l’acier et de l’aluminium vont être plus fortes que jamais”, a-t-il écrit. Vendredi à la tribune, devant des ouvriers portant casques de sécurité et vestes de travail avec bandes réfléchissantes, il a affirmé que le niveau des droits de douane sera tel que “personne ne pourra y échapper”. Sa manière à lui d’inciter à produire et acheter aux Etats-Unis.Après son annonce, des participants ont scandé “USA, USA !” dans la salle. Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a fait des droits de douane un des points cardinaux de sa politique: levier de négociation pour obtenir des concessions de l’extérieur, moyen de défendre l’industrie nationale ou encore source de nouvelles recettes publiques.Droits de douane sur certains secteurs (acier, aluminium, automobile), certains pays (Chine, Canada, Mexique) ou encore universels – incluant des denrées introuvables sur le sol américain comme le cacao… Le chef de l’Etat a érigé un mur de nouvelles taxes sur les produits entrant dans son pays, avant de faire en partie marche arrière.Deux tribunaux de première instance ont considéré cette semaine qu’il n’avait pas le droit de décréter certains de ses droits de douane. Ceux-ci restent toutefois en vigueur tant que l’affaire n’est pas tranchée définitivement sur le fond.- “Diable dans les détails” -Le président américain a aussi vanté en Pennsylvanie le rapprochement qu’il a lui-même approuvé la semaine dernière entre US Steel et son concurrent japonais Nippon Steel, et sur lequel peu d’informations avaient filtré.”Le plus important, c’est que US Steel continuera à être contrôlé par les Etats-Unis, autrement je n’aurais pas conclu cet accord”, a expliqué Donald Trump, en assurant que Nippon Steel allait injecter 14 milliards de dollars “dans le futur” de US Steel.Fin 2023, les deux groupes industriels avaient annoncé un projet d’acquisition à 14,9 milliards de dollars (dette comprise) de US Steel par Nippon Steel.L’opération, à laquelle Donald Trump s’est lui-même longtemps opposé, s’est retrouvée au cÅ“ur de la campagne présidentielle américaine de 2024, car elle concerne au premier chef la Pennsylvanie, un Etat stratégique sur le plan électoral, qui est aussi le berceau de l’aciérie aux Etats-Unis.L’ex-président Joe Biden avait bloqué l’opération quelques semaines avant son départ de la Maison Blanche en janvier, arguant de questions de sécurité.M. Trump avait décidé de réexaminer le projet.”Chez Nippon Steel, ils n’ont pas cessé de me demander (de valider l’opération), j’ai refusé encore et encore et j’ai fini par me dire que ces gens voulaient vraiment faire quelque chose de grand”, a-t-il décrit.”Je dois approuver l’accord final avec Nippon, et nous n’avons pas encore vu cet accord final, mais ils ont pris un très grand engagement”, a-t-il ajouté en rentrant à Wahington vendredi soir.Dans la foulée vendredi, le syndicat USW, qui représente les salariés de la métallurgie, a exprimé son fort scepticisme dans un communiqué, expliquant n’avoir pas été consulté ni mis dans la confidence sur les conditions de l’accord.”C’est facile de publier des communiqués de presse et de faire des discours politiques. C’est difficile de graver des engagements dans le marbre. Le diable est toujours dans les détails, et c’est particulièrement vrai avec un mauvais protagoniste comme Nippon Steel”, cingle le syndicat.