Ukraine: nouvelle avancée russe dans la région de Soumy, où Kiev craint un assaut d’ampleur

La Russie a revendiqué samedi la prise d’un nouveau village dans la région ukrainienne de Soumy, où Kiev craint un assaut d’ampleur et vient d’ordonner de nouvelles évacuations.Malgré l’intensification des contacts diplomatiques pour trouver une issue à l’invasion russe de 2022, les combats restent féroces en Ukraine.Le ministère russe de la Défense a annoncé dans un communiqué avoir pris le village de Vodolagy, dans la région de Soumy (nord-est), près de la frontière russe.Il a aussi indiqué s’être emparé d’un village de la région orientale de Donetsk, Novopil.L’essentiel des combats se concentre dans l’est de l’Ukraine, mais Kiev craint une nouvelle offensive russe dans la région de Soumy.Une attaque à grande échelle représenterait un défi important pour l’armée ukrainienne, moins bien dotée et déjà en position difficile sur le front.La Russie a revendiqué cette semaine la prise de plusieurs villages, proche de sa frontière, dans la région de Soumy. Elle est suspectée de vouloir créer une zone tampon pour empêcher des incursions ukrainiennes sur son territoire, comme l’été dernier à Koursk.Plus tôt cette semaine, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé que Moscou massait plus de 50.000 soldats en vue d’une possible offensive dans la zone.L’administration régionale de Soumy a annoncé samedi l’évacuation obligatoire de onze villages proches de la frontière.Elle n’a pas cité la crainte d’un assaut, mais a justifié cette décision par “la menace constante qui pèse sur la vie des civils en raison des bombardements”.Au total, 213 localités de la région sont déjà placées sous ordre d’évacuation, selon les autorités régionales.L’évacuation obligatoire d’un village est généralement décidée quand les combats s’intensifient, mais ne signifie pas forcément que l’armée russe s’apprête à s’en emparer.- Rendez-vous lundi? -Le porte-parole du service d’Etat des garde-frontières, Andriï Demtchenko, a néanmoins affirmé jeudi à la télévision ukrainienne que la Russie avait massé assez de forces près de Soumy pour “tenter une attaque”.Selon lui, ce “renforcement” a commencé quand les forces de Moscou luttaient contre les soldats ukrainiens dans la région russe de Koursk, qui fait face à celle de Soumy.L’armée ukrainienne y avait lancé une offensive surprise en août, un épisode embarrassant pour le Kremlin.Mais elle a perdu depuis la quasi-totalité du territoire qu’elle contrôlait, et la Russie assure l’en avoir chassé complètement.La Russie a lancé en février 2022 ses troupes à l’assaut de l’Ukraine, pays dont elle occupe actuellement environ 20% du territoire. Ce conflit a fait des dizaines de milliers de morts civils et militaires dans les deux camps.Les efforts diplomatiques pour y mettre fin s’intensifient ces dernières semaines, mais chaque camp accuse l’autre de ne pas vouloir la paix.Moscou a proposé à Kiev de se retrouver pour de nouveaux pourparlers directs lundi à Istanbul, après un premier rendez-vous peu fructueux le 16 mai.L’Ukraine n’a pas encore dit si elle acceptait. Elle demande notamment à recevoir le “mémorandum” préparé par Moscou pour exposer ses conditions pour une paix durable.M. Zelensky a encore renforcé le doute vendredi sur la venue d’une délégation ukrainienne, en évoquant une prochaine réunion “potentielle”.Il a accusé la Russie de faire tout pour que celle-ci “n’apporte aucun résultat”.Le président turc Recep Tayyip Erdogan, dans un appel avec M. Zelensky vendredi soir, a plaidé pour la participation des deux pays lundi avec des “délégations fortes”, selon l’agence étatique turque Anadolu.La composition de la délégation russe lors du premier cycle de discussion, menée par un conseiller de second plan, avait été interprétée par Kiev comme un signe du manque de sérieux.Moscou prévoit d’envoyer la même équipe lundi.Kiev exhorte la Russie à accepter un cessez-le-feu immédiat proposé par Washington et soutenu par les Européens, mais le Kremlin s’y refuse pour l’instant.Les frappes se poursuivent par ailleurs dans le pays, faisant selon les autorités ukrainiennes des morts et blessés parmi les civils, notamment dans des régions du sud et de l’est.

Des jeunes pur-sang cherchent un titre de champion d’Europe sur 2.100 mètres

Des jeunes pur-sang, des galopeurs, français, irlandais, anglais, âgés de seulement trois ans mais dotés déjà de vitesse et d’endurance s’affronteront dimanche à Chantilly (Oise) dans le Prix du Jockey-Club pour un titre de champion d’Europe sur 2.100 mètres.Cette course légendaire révèle la nouvelle génération de champions et sert de tremplin au Prix de l’Arc de Triomphe. Elle est dotée de 1,5 million d’euros, dont 857.100 euros versés au vainqueur grâce au partenariat avec le Qatar.Ils seront dix-huit, dont une majorité de Français qui tenteront de garder le prestigieux Trophée en succédant à Look de Vega.Dans le clan français, Jean-Claude Rouget, est l’entraîneur en activité le plus titré. Il l’a gagné à six reprises. La première fois en 2009 avec son champion Le Havre – qui sera représenté cette année par son fils Leffard appartenant à Gérard Augustin-Normand et Antonio Caro. “Leffard a découvert l’hippodrome de Chantilly à l’occasion du Prix de Suresnes, le 2 mai dernier où il est arrivé 2e. Ce jour-là, nous voulions simplement savoir s’il avait l’aptitude à la piste et s’il était capable d’aller avec ces chevaux-là, et il a répondu deux fois oui”, a déclaré à la presse Jean-Claude Rouget.”C’est un fils de Le Havre, qui a également gagné le Jockey Club en 2009 pour Gérard Augustin-Normand… or Leffard ressemble à son père comme deux gouttes d’eau ! Tout se passe bien pour le moment. J’espère que cela continuera dimanche !”, a-t-il ajouté. Jean-Claude Rouget aura un autre représentant Tipinso.L’écurie Wertheimer et Frère, une des principales écuries en terme de gains, misera sur le pur-sang Nitoi, vainqueur du Prix de Suresnes, et Sinileo à l’entraînement chez André Fabre pour faire briller pour la 4e fois la casaque bleue et blanche de la famille.Les poulains Ridari et Azimpour, issus de l’élevage de l’Aga Khan défendront la casaque verte et rouge de l’imam des ismaéliens nizârites. Les “Aga” ont remportés huit fois cette course.”Ridari reste sur une 5e place dans la Poule d’Essai des Poulains, une course difficile. Il a beaucoup de sang et a bien récupéré”, a expliqué Mikel Delzangles, son préparateur physique.- “Il faut un cheval précoce” -“A 2 ans, il était tendu, il a progressé physiquement. Il doit tenir la distance de 2.100 mètres” rappelant que “pour courir cette course, il faut un cheval précoce car elle peut laisser des traces”, a-t-il souligné. Actuellement tête de liste des entraîneurs en France, Francis-Henri Graffard aura trois partants Azimpour, Curragh Camp et Parachutiste. “Azimpour est irrégulier. Il a du caractère le matin, est assez lymphatique et joueur”, selon son entraîneur Francis-Henri Graffard.*Curragh Camp “apprécie le bon terrain”, relève-t-il. “Il est en train de prendre beaucoup de force, de maturité, et il a beaucoup de marge”, a-t-il dit. Quant à Parachutiste, il “n’arrête pas de progresser”.Parmi les étrangers, l’Irlandais Aidan O’Brien, le maitre de Ballydole tentera de décrocher le Graal avec Camille Pissaro, 3e de la Poule d’Essai des Poulains ou Trinity College.”Camille Pissaro a un bon mental. Quand Christophe Soumillon l’avait monté l’an dernier dans le Prix Lagardère, il avait dit “le Derby Français c’est sa course”. Trinity College vient de sa classer second dans une course préparatoire au Derby d’Espom.”La piste de Chantilly, plus plate et moins ondulante qu’Espom doit mieux lui convenir”, estime-t-il. “Il vaut mieux que ce qu’il a montré”.L’anglais Detain, préparé par Thady Gosden et son père, John Gosden, a bien fini dans la Poule d’Essai des Poulains (6e). Son autre élève Bowmark vient de gagner à York. “Detain est en forme. Il sera mieux sur 2.100 mètres que sur 1.600 mètres”, a commenté Thady Gosden qui confiera Detain au jockey belge Christophe Soumillon.”Bowmark monte de catégorie mais est talentueux”. Et selon William Buick, son jockey, “la distance ne sera pas un problème”. 

Record inégalé de détenus dans les prisons françaises au 1er mai

Avec 83.681 personnes incarcérées au 1er mai, jamais les prisons françaises, qui souffrent d’une surpopulation carcérale endémique, n’ont compté autant de détenus, selon les nouvelles données obtenues samedi auprès du ministère de la Justice.Les prisons françaises comptaient seulement 62.570 places opérationnelles au 1er mai, soit une densité carcérale globale de 133,7% contre 125,3% le 1er mai 2024. Ce sont 6.000 détenus de plus en un an, et près de 25.000 de plus en cinq ans, depuis la fin du premier confinement lié à la pandémie de Covid-19, qui avait donné lieu à des libérations anticipées. La densité carcérale dépassait le 1er mai les 200% dans 23 établissements ou quartiers pénitentiaires, selon les données du ministère.La surpopulation carcérale, que personne ne conteste, est un mal endémique français et contraint 5.234 détenus à dormir sur des matelas posés à même le sol.La densité carcérale atteint 163,2% en maison d’arrêt, où sont incarcérés les détenus en attente de jugement, donc présumés innocents, et ceux condamnés à de courtes peines.Selon les données du ministère, 54.960 détenus étaient incarcérés au 1er mai dans une structure avec une densité supérieure à 120% et 45.513 dans une structure avec une densité supérieure à 150%.Le seuil des 80.000 détenus a été franchi pour la première fois au 1er novembre 2024 (80.130). Il n’a cessé depuis de grimper sauf au 1er janvier où l’on avait enregistré un léger tassement (80.669 détenus contre 80.792 au 1er décembre), pas inhabituel à cette période de l’année.La surpopulation carcérale est “mauvaise pour absolument tout le monde, pour les détenus eux-mêmes, évidemment” obligés de vivre “dans des conditions indignes, et pour les agents pénitentiaires qui subissent une insécurité et une violence”, expliquait récemment le ministre de la Justice Gérald Darmanin, qui propose comme ses prédécesseurs de construire de nouvelles prisons pour lutter contre ce fléau.Parmi les personnes incarcérées au 1er mai, 21.957 sont des prévenus, en détention dans l’attente de leur jugement définitif.Au total, 102.116 personnes étaient placées sous écrou au 1er mai, un nombre qui ne cesse aussi d’augmenter. Parmi elles, on compte 18.435 personnes non détenues faisant l’objet d’un placement sous bracelet électronique ou d’un placement à l’extérieur.- “Pas de tabou” -La France figure parmi les mauvais élèves en Europe en terme de surpopulation carcérale, en troisième position derrière Chypre et la Roumanie, selon une étude publiée en juin 2024 par le Conseil de l’Europe.Dans son rapport d’activité annuel publié il y a une dizaine de jours, la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL) Dominique Simonnot a de nouveau plaidé pour “la mise en place d’une régulation carcérale contraignante fondée sur la loi”.Cette proposition est soutenue par de nombreux acteurs du secteur. Ainsi, dans un rapport rendu en mars, une mission, mise en place par le précédent ministre de la Justice Didier Migaud et composée de magistrats, d’un directeur de prison et d’une avocate, préconisait aussi “un dispositif pérenne de maîtrise des effectifs au sein des établissements pénitentiaires”.Mais Gérald Darmanin se dit “totalement défavorable” à une telle mesure. Dans une lettre envoyée à la mi-mai aux magistrats, il préfère mettre en avant la construction de prisons modulaires, l’expulsion de détenus étrangers ou encore la différenciation des prisonniers en fonction de leur niveau de dangerosité pour remédier au problème de la surpopulation carcérale.Les autorités françaises réfléchissent également à la possibilité de louer des places de prison dans d’autres établissements pénitentiaires en Europe, notamment en Europe de l’Est. “Il n’y a pas de tabou là-dessus”, a affirmé le chef de l’Etat Emmanuel Macron, interrogé sur le sujet le 13 mai sur TF1.Conséquence de cette situation intenable mais qui perdure, la promiscuité induite par la surpopulation carcérale “accroît les risques de conflit” et de fait, le “nombre des incidents augmente”, soulignait le rapport de la CGLPL.

Record inégalé de détenus dans les prisons françaises au 1er mai

Avec 83.681 personnes incarcérées au 1er mai, jamais les prisons françaises, qui souffrent d’une surpopulation carcérale endémique, n’ont compté autant de détenus, selon les nouvelles données obtenues samedi auprès du ministère de la Justice.Les prisons françaises comptaient seulement 62.570 places opérationnelles au 1er mai, soit une densité carcérale globale de 133,7% contre 125,3% le 1er mai 2024. Ce sont 6.000 détenus de plus en un an, et près de 25.000 de plus en cinq ans, depuis la fin du premier confinement lié à la pandémie de Covid-19, qui avait donné lieu à des libérations anticipées. La densité carcérale dépassait le 1er mai les 200% dans 23 établissements ou quartiers pénitentiaires, selon les données du ministère.La surpopulation carcérale, que personne ne conteste, est un mal endémique français et contraint 5.234 détenus à dormir sur des matelas posés à même le sol.La densité carcérale atteint 163,2% en maison d’arrêt, où sont incarcérés les détenus en attente de jugement, donc présumés innocents, et ceux condamnés à de courtes peines.Selon les données du ministère, 54.960 détenus étaient incarcérés au 1er mai dans une structure avec une densité supérieure à 120% et 45.513 dans une structure avec une densité supérieure à 150%.Le seuil des 80.000 détenus a été franchi pour la première fois au 1er novembre 2024 (80.130). Il n’a cessé depuis de grimper sauf au 1er janvier où l’on avait enregistré un léger tassement (80.669 détenus contre 80.792 au 1er décembre), pas inhabituel à cette période de l’année.La surpopulation carcérale est “mauvaise pour absolument tout le monde, pour les détenus eux-mêmes, évidemment” obligés de vivre “dans des conditions indignes, et pour les agents pénitentiaires qui subissent une insécurité et une violence”, expliquait récemment le ministre de la Justice Gérald Darmanin, qui propose comme ses prédécesseurs de construire de nouvelles prisons pour lutter contre ce fléau.Parmi les personnes incarcérées au 1er mai, 21.957 sont des prévenus, en détention dans l’attente de leur jugement définitif.Au total, 102.116 personnes étaient placées sous écrou au 1er mai, un nombre qui ne cesse aussi d’augmenter. Parmi elles, on compte 18.435 personnes non détenues faisant l’objet d’un placement sous bracelet électronique ou d’un placement à l’extérieur.- “Pas de tabou” -La France figure parmi les mauvais élèves en Europe en terme de surpopulation carcérale, en troisième position derrière Chypre et la Roumanie, selon une étude publiée en juin 2024 par le Conseil de l’Europe.Dans son rapport d’activité annuel publié il y a une dizaine de jours, la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL) Dominique Simonnot a de nouveau plaidé pour “la mise en place d’une régulation carcérale contraignante fondée sur la loi”.Cette proposition est soutenue par de nombreux acteurs du secteur. Ainsi, dans un rapport rendu en mars, une mission, mise en place par le précédent ministre de la Justice Didier Migaud et composée de magistrats, d’un directeur de prison et d’une avocate, préconisait aussi “un dispositif pérenne de maîtrise des effectifs au sein des établissements pénitentiaires”.Mais Gérald Darmanin se dit “totalement défavorable” à une telle mesure. Dans une lettre envoyée à la mi-mai aux magistrats, il préfère mettre en avant la construction de prisons modulaires, l’expulsion de détenus étrangers ou encore la différenciation des prisonniers en fonction de leur niveau de dangerosité pour remédier au problème de la surpopulation carcérale.Les autorités françaises réfléchissent également à la possibilité de louer des places de prison dans d’autres établissements pénitentiaires en Europe, notamment en Europe de l’Est. “Il n’y a pas de tabou là-dessus”, a affirmé le chef de l’Etat Emmanuel Macron, interrogé sur le sujet le 13 mai sur TF1.Conséquence de cette situation intenable mais qui perdure, la promiscuité induite par la surpopulation carcérale “accroît les risques de conflit” et de fait, le “nombre des incidents augmente”, soulignait le rapport de la CGLPL.

L’Iran considère l’arme nucléaire comme “inacceptable”, dit son chef de la diplomatie

Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a jugé samedi “inacceptable” l’arme atomique, au moment où son pays est engagé dans de délicats pourparlers sur le nucléaire avec les Etats-Unis.Les deux pays s’achoppent sur la question de l’enrichissement d’uranium: les Etats-Unis demandent que l’Iran y renonce totalement, tandis que Téhéran refuse catégoriquement, arguant de son droit à se doter de capacités nucléaires civiles.”Si le problème est celui des armes nucléaires, oui, nous considérons également que ce type d’arme est inacceptable”, a déclaré Abbas Araghchi lors d’un discours télévisé. “Nous sommes d’accord avec eux sur cette question”, a-t-il ajouté en référence à la position américaine.Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël, ennemi juré de l’Iran et considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, soupçonnent Téhéran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. Téhéran se défend d’avoir de telles ambitions militaires mais souligne son droit au nucléaire civil notamment pour l’énergie, en vertu des dispositions du Traité de non-prolifération (TNP) dont l’Iran est signataire.Le pays est toutefois le seul Etat non doté d’armes nucléaires à enrichir de l’uranium à un niveau élevé (60%), selon l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).”Ils ne peuvent pas avoir d’armes nucléaires”, a réitéré vendredi le président américain Donald Trump, estimant qu’Iran et Etats-Unis étaient “assez proches d’un accord”.Abbas Araghchi avait toutefois tempéré tout optimisme américain dans un message publié jeudi sur X, dans lequel il affirme n’être “pas sûr” de l'”imminence” d’un accord.- Inspecteurs américains ? -Ennemis depuis quatre décennies, Téhéran et Washington ont tenu le 23 mai à Rome un cinquième cycle de pourparlers sous la médiation du sultanat d’Oman. Le négociateur iranien Abbas Araghchi et son interlocuteur américain Steve Witkoff se sont quittés sans avancée notable mais se disent prêts à de nouvelles discussions. Aucune date n’a pour le moment été fixée.En cas d’accord avec Washington, l’Iran a affirmé mercredi qu’il pourrait autoriser sur son sol des inspecteurs américains de l’AIEA, l’agence onusienne du nucléaire.”Si des questions sont soulevées, qu’un accord est conclu et que les demandes de l’Iran sont prises en compte, alors nous reconsidérerons la possibilité d’accepter des inspecteurs américains” de l’AIEA, a déclaré Mohammad Eslami, le chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA).Il s’agirait d’une première depuis la Révolution islamique de 1979, selon le chercheur Ali Vaez, spécialiste de l’Iran à l’International Crisis Group, un cercle de réflexion américain.Durant son premier mandat (2017-2021), Donald Trump avait retiré unilatéralement son pays d’un accord international sur le nucléaire conclu avec l’Iran en 2015 et rétabli de lourdes sanctions américaines à l’encontre de Téhéran.En représailles, l’Iran s’est affranchi de certaines obligations, accélérant notamment l’enrichissement d’uranium bien au-delà de la limite de 3,67% fixée par l’accord.M. Trump, qui cherche dorénavant à négocier un nouveau texte, menace d’avoir recours à l’option militaire en cas d’échec de la diplomatie. 

L’Iran considère l’arme nucléaire comme “inacceptable”, dit son chef de la diplomatie

Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a jugé samedi “inacceptable” l’arme atomique, au moment où son pays est engagé dans de délicats pourparlers sur le nucléaire avec les Etats-Unis.Les deux pays s’achoppent sur la question de l’enrichissement d’uranium: les Etats-Unis demandent que l’Iran y renonce totalement, tandis que Téhéran refuse catégoriquement, arguant de son droit à se doter de capacités nucléaires civiles.”Si le problème est celui des armes nucléaires, oui, nous considérons également que ce type d’arme est inacceptable”, a déclaré Abbas Araghchi lors d’un discours télévisé. “Nous sommes d’accord avec eux sur cette question”, a-t-il ajouté en référence à la position américaine.Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël, ennemi juré de l’Iran et considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, soupçonnent Téhéran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. Téhéran se défend d’avoir de telles ambitions militaires mais souligne son droit au nucléaire civil notamment pour l’énergie, en vertu des dispositions du Traité de non-prolifération (TNP) dont l’Iran est signataire.Le pays est toutefois le seul Etat non doté d’armes nucléaires à enrichir de l’uranium à un niveau élevé (60%), selon l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).”Ils ne peuvent pas avoir d’armes nucléaires”, a réitéré vendredi le président américain Donald Trump, estimant qu’Iran et Etats-Unis étaient “assez proches d’un accord”.Abbas Araghchi avait toutefois tempéré tout optimisme américain dans un message publié jeudi sur X, dans lequel il affirme n’être “pas sûr” de l'”imminence” d’un accord.- Inspecteurs américains ? -Ennemis depuis quatre décennies, Téhéran et Washington ont tenu le 23 mai à Rome un cinquième cycle de pourparlers sous la médiation du sultanat d’Oman. Le négociateur iranien Abbas Araghchi et son interlocuteur américain Steve Witkoff se sont quittés sans avancée notable mais se disent prêts à de nouvelles discussions. Aucune date n’a pour le moment été fixée.En cas d’accord avec Washington, l’Iran a affirmé mercredi qu’il pourrait autoriser sur son sol des inspecteurs américains de l’AIEA, l’agence onusienne du nucléaire.”Si des questions sont soulevées, qu’un accord est conclu et que les demandes de l’Iran sont prises en compte, alors nous reconsidérerons la possibilité d’accepter des inspecteurs américains” de l’AIEA, a déclaré Mohammad Eslami, le chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA).Il s’agirait d’une première depuis la Révolution islamique de 1979, selon le chercheur Ali Vaez, spécialiste de l’Iran à l’International Crisis Group, un cercle de réflexion américain.Durant son premier mandat (2017-2021), Donald Trump avait retiré unilatéralement son pays d’un accord international sur le nucléaire conclu avec l’Iran en 2015 et rétabli de lourdes sanctions américaines à l’encontre de Téhéran.En représailles, l’Iran s’est affranchi de certaines obligations, accélérant notamment l’enrichissement d’uranium bien au-delà de la limite de 3,67% fixée par l’accord.M. Trump, qui cherche dorénavant à négocier un nouveau texte, menace d’avoir recours à l’option militaire en cas d’échec de la diplomatie. 

Rescue operations underway after Nigeria flooding kills at least 150Sat, 31 May 2025 09:33:55 GMT

Flash flooding earlier this week in central Nigeria killed more than 150 people, a local disaster response spokesman told AFP on Saturday, while displacing 3,000, levelling more than 250 homes and washing away two bridges.The sharp jump from the previous death toll of 115 came as bodies were recovered nearly 10 kilometres (6 miles) away …

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Chine : les constructeurs auto, dont BYD, rappelés à l’ordre pour leurs gros rabais

La principale association chinoise de fabricants automobiles a sévèrement rappelé à l’ordre samedi les constructeurs qui alimentent une “guerre des prix”, une semaine après que le géant chinois des véhicules électriques BYD a annoncé des rabais considérables, poussant plusieurs de ses concurrents à l’imiter. “Depuis le 23 mai, un certain constructeur automobile a pris l’initiative de lancer une campagne de baisse de prix substantielle… déclenchant une nouvelle vague de panique de +guerre des prix+”, a déploré l’Association chinoise des fabricants d’automobiles (CAAM), dans un communiqué publié sur son compte WeChat. L’Association a averti qu’une telle concurrence “échevelée” allait “aggraver la rivalité nuisible” dans le secteur.Le communiqué, daté du 30 mai, n’a désigné aucune entreprise en particulier, mais le 23 mai, le constructeur BYD avait annoncé qu’il proposait de grosses remises sur les offres de reprise pour une vingtaine de modèles, avec des rabais allant jusqu’à 34%.Son modèle le moins cher, le Seagull, à conduite intelligente, est maintenant proposé à un prix de départ de 55.800 yuans (7.800 dollars), au lieu de 69.800 yuans, avec reprise. Quelques jours plus tard, le groupe Leapmotor, partenaire chinois de de Stellantis, a annoncé des remises similaires sur deux modèles “d’entrée de gamme” jusqu’au 8 juin. Puis Geely Auto a annoncé vendredi des remises sur les offres de reprise limitées dans le temps pour dix modèles, avec sa X3 Pro au prix de départ le plus bas de 44.900 yuans. L’association des constructeurs automobiles chinois a rappelé les groupes automobiles à l’ordre.”Les entreprises leaders ne doivent pas monopoliser le marché”, a déclaré la CAAM dans son communiqué. Elle a ajouté que “à l’exception des remises légales, les entreprises ne doivent pas vendre des produits en dessous de leur coût ni pratiquer une publicité mensongère”. Un responsable anonyme du ministère chinois de l’Industrie et de la Technologie de l’information a ajouté que les guerres de prix “ne produisent ni gagnants, ni perspectives d’avenir”, rapporte samedi le Global Times. mya/fopx/pt/oaaA