Le PSG forge sa légende en étrillant l’Inter pour gagner sa première Ligue des champions

Une soirée de rêve avant une nuit d’ivresse: le Paris SG est enfin parvenu à décrocher la Ligue des champions samedi à Munich en étrillant l’Inter Milan (5-0), au bout d’une saison européenne d’anthologie qui apporte un deuxième sacre au football français.Trente-deux ans après Marseille, son grand rival est aussi allé battre une équipe milanaise à Munich et offrir l’extase à ses supporters. Avec pas moins de cinq buts de marge, le plus grand écart de l’histoire des finales de Ligue des champions, et notamment un doublé de Désiré Doué.Au coup de sifflet final, les 11 Parisiens du rectangle, leurs 11 coéquipiers du banc, l’entraîneur Luis Enrique et le staff ont sprinté les uns vers les autres, dans une extase désordonnée.Les 18.000 supporters assez chanceux pour se trouver dans le stade étaient déjà au septième ciel depuis un moment mais ils ont alors grondé de bonheur. Et à 800 km de là, le Parc des Princes, les terrasses des bars et les fan zones bondées ont chaviré.Quatorze ans après le rachat du club par Qatar Sports Investments, et tant d’éliminations frustrantes voire humiliantes (les remontadas de 2017, 2019 et 2022), le PSG pouvait faire sienne la devise “Fluctuat nec mergitur” (“Il est battu par les flots, mais ne sombre pas”) de la Ville de Paris.- La jeunesse au pouvoir -Le ravissement a étreint tôt les Parisiens et la partie de la France qui tolère la domination sans partage du club sur le football français. En effet, le PSG a frappé aux 12e et 20e minute, assommant des Intéristes dépassés.Paris était prévenu de l’identité défensive et disciplinée de l’Inter mais le Barça avait prouvé en demi-finale (3-3, 4-3) que beaucoup de buts pouvaient être marqués aux hommes de Simone Inzaghi.Le jeu de possession technique et de récupération haute de ce PSG, le plus jeune onze de départ en finale de C1 au 21e siècle selon Opta (25 ans, 96 jours), a très vite étouffé la troisième plus vieille équipe d’une finale (30 et 242 jours), contrainte rapidement de subir des assauts répétés.On joue seulement la 12e minute lorsque Vitinha trouve une passe de génie pour Désiré Doué dans la surface. A 19 ans, l’ancien Rennais a le sang-froid pour ratisser le ballon, se retourner et passer à Hakimi démarqué aux six mètres. Le Marocain n’a plus qu’à conclure dans le but vide. Sa célébration sobre était un hommage à son année à l’Inter (2020-21), mais illustrait aussi parfaitement le calme et le sérieux parisien.Désiré Doué, déjà brillant sur ce coup, a enfoncé le clou huit petites minutes plus tard. Au départ de l’action, Willian Pacho sauve un corner de justesse et récolte les hourras de la tribune parisienne. Le ballon remonte à toute vitesse et Ousmane Dembélé a l’intelligence de temporiser, avant de trouver Doué sur une transversale. Le numéro 14 ne se pose pas de question et reprend en demi-volée, profitant de la déviation de Dimarco pour tromper Yann Sommer.La joie était cette fois-ci libérée et une légère stupéfaction a saisi le public, devant ce suspense rapidement éventé.- Aux Champs-Elysées -L’Inter était alors dos au mur, lui qui n’a été mené qu’un gros quart d’heure durant l’entièreté de la compétition. Il a dû se découvrir pour partir à l’assaut du but parisien.Le PSG ne s’est pas démonté, à l’image de son capitaine Marquinhos, qui par le passé a été l’un des visages des défaillances mentales du club, mais a été impérial samedi soir. Il avait prévenu qu’il ne “laisserait pas passer cette opportunité”, à 31 ans, et il a tenu parole.Les Milanais ont cependant eu l’occasion de causer quelques sueurs froides à la tribune parisienne, avec plusieurs corners offensifs, l’une de leurs spécialités. Quelques cafouillages parisiens à la relance ou dans leur surface ont complété les occasions milanaises, mais il semblait ne rien pouvoir arriver de sérieux à ce Paris-là.Doué, lancé en profondeur par un Vitinha intenable, a gagné son duel face à Sommer à la 63e minute, ressuscitant dans les mémoires un but similaire d’Emmanuel Petit en finale de France-98 pour le 3-0, déjà.Mais les fans ne pourront pas scander “Et un, et deux, et trois zéros” puisqu’un quatrième et cinquième buts sont survenus. Le battant Khvicha Kvaratskhelia, arrivé au mercato d’hiver, a donné des preuves d’amour supplémentaires à son nouveau club en convertissant enfin un tir, sur une passe distillée par Ousmane Dembélé (73e).- “Champion mon frère” -Symbole du pouvoir donné à la jeunesse par le club, Senny Mayulu a parachevé le chef d’œuvre d’un but où il s’aida du relais de Bradley Barcola (87e, 5-0).Dembélé n’a pas marqué et il y aura donc forcément débat en vue du Ballon d’Or, mais l’essentiel n’était pas là.Ironie du sort, c’est l’année où le président Nasser Al-Khelaïfi avait modéré ses obsessions de Ligue des champions, pour donner carte blanche à Luis Enrique en vue de bâtir sur le long terme, que le PSG soulève la Coupe aux grandes oreilles.Le scénario est amer pour Kylian Mbappé, parti l’été dernier au Real Madrid, convaincu d’y avoir de meilleures chances de remporter la C1. Beau joueur, le capitaine de l’équipe de France s’est fendu d’un message de félicitations sur Instagram, écrivant que “le grand jour est arrivé”.Emmanuel Macron, lui, a écrit sur X: “Champion mon frère !”Le PSG retrouvera d’ailleurs le président de la République, qui va recevoir les héros dimanche à l’Elysée. Il défilera aussi sur les Champs-Elysées dimanche. Entre-temps, la plus célèbre avenue du monde aura sans doute connu un immense bain de foule, et Marquinhos, aura brandi le trophée haut dans la nuit de Munich.

Le PSG forge sa légende en étrillant l’Inter pour gagner sa première Ligue des champions

Une soirée de rêve avant une nuit d’ivresse: le Paris SG est enfin parvenu à décrocher la Ligue des champions samedi à Munich en étrillant l’Inter Milan (5-0), au bout d’une saison européenne d’anthologie qui apporte un deuxième sacre au football français.Trente-deux ans après Marseille, son grand rival est aussi allé battre une équipe milanaise à Munich et offrir l’extase à ses supporters. Avec pas moins de cinq buts de marge, le plus grand écart de l’histoire des finales de Ligue des champions, et notamment un doublé de Désiré Doué.Au coup de sifflet final, les 11 Parisiens du rectangle, leurs 11 coéquipiers du banc, l’entraîneur Luis Enrique et le staff ont sprinté les uns vers les autres, dans une extase désordonnée.Les 18.000 supporters assez chanceux pour se trouver dans le stade étaient déjà au septième ciel depuis un moment mais ils ont alors grondé de bonheur. Et à 800 km de là, le Parc des Princes, les terrasses des bars et les fan zones bondées ont chaviré.Quatorze ans après le rachat du club par Qatar Sports Investments, et tant d’éliminations frustrantes voire humiliantes (les remontadas de 2017, 2019 et 2022), le PSG pouvait faire sienne la devise “Fluctuat nec mergitur” (“Il est battu par les flots, mais ne sombre pas”) de la Ville de Paris.- La jeunesse au pouvoir -Le ravissement a étreint tôt les Parisiens et la partie de la France qui tolère la domination sans partage du club sur le football français. En effet, le PSG a frappé aux 12e et 20e minute, assommant des Intéristes dépassés.Paris était prévenu de l’identité défensive et disciplinée de l’Inter mais le Barça avait prouvé en demi-finale (3-3, 4-3) que beaucoup de buts pouvaient être marqués aux hommes de Simone Inzaghi.Le jeu de possession technique et de récupération haute de ce PSG, le plus jeune onze de départ en finale de C1 au 21e siècle selon Opta (25 ans, 96 jours), a très vite étouffé la troisième plus vieille équipe d’une finale (30 et 242 jours), contrainte rapidement de subir des assauts répétés.On joue seulement la 12e minute lorsque Vitinha trouve une passe de génie pour Désiré Doué dans la surface. A 19 ans, l’ancien Rennais a le sang-froid pour ratisser le ballon, se retourner et passer à Hakimi démarqué aux six mètres. Le Marocain n’a plus qu’à conclure dans le but vide. Sa célébration sobre était un hommage à son année à l’Inter (2020-21), mais illustrait aussi parfaitement le calme et le sérieux parisien.Désiré Doué, déjà brillant sur ce coup, a enfoncé le clou huit petites minutes plus tard. Au départ de l’action, Willian Pacho sauve un corner de justesse et récolte les hourras de la tribune parisienne. Le ballon remonte à toute vitesse et Ousmane Dembélé a l’intelligence de temporiser, avant de trouver Doué sur une transversale. Le numéro 14 ne se pose pas de question et reprend en demi-volée, profitant de la déviation de Dimarco pour tromper Yann Sommer.La joie était cette fois-ci libérée et une légère stupéfaction a saisi le public, devant ce suspense rapidement éventé.- Aux Champs-Elysées -L’Inter était alors dos au mur, lui qui n’a été mené qu’un gros quart d’heure durant l’entièreté de la compétition. Il a dû se découvrir pour partir à l’assaut du but parisien.Le PSG ne s’est pas démonté, à l’image de son capitaine Marquinhos, qui par le passé a été l’un des visages des défaillances mentales du club, mais a été impérial samedi soir. Il avait prévenu qu’il ne “laisserait pas passer cette opportunité”, à 31 ans, et il a tenu parole.Les Milanais ont cependant eu l’occasion de causer quelques sueurs froides à la tribune parisienne, avec plusieurs corners offensifs, l’une de leurs spécialités. Quelques cafouillages parisiens à la relance ou dans leur surface ont complété les occasions milanaises, mais il semblait ne rien pouvoir arriver de sérieux à ce Paris-là.Doué, lancé en profondeur par un Vitinha intenable, a gagné son duel face à Sommer à la 63e minute, ressuscitant dans les mémoires un but similaire d’Emmanuel Petit en finale de France-98 pour le 3-0, déjà.Mais les fans ne pourront pas scander “Et un, et deux, et trois zéros” puisqu’un quatrième et cinquième buts sont survenus. Le battant Khvicha Kvaratskhelia, arrivé au mercato d’hiver, a donné des preuves d’amour supplémentaires à son nouveau club en convertissant enfin un tir, sur une passe distillée par Ousmane Dembélé (73e).- “Champion mon frère” -Symbole du pouvoir donné à la jeunesse par le club, Senny Mayulu a parachevé le chef d’œuvre d’un but où il s’aida du relais de Bradley Barcola (87e, 5-0).Dembélé n’a pas marqué et il y aura donc forcément débat en vue du Ballon d’Or, mais l’essentiel n’était pas là.Ironie du sort, c’est l’année où le président Nasser Al-Khelaïfi avait modéré ses obsessions de Ligue des champions, pour donner carte blanche à Luis Enrique en vue de bâtir sur le long terme, que le PSG soulève la Coupe aux grandes oreilles.Le scénario est amer pour Kylian Mbappé, parti l’été dernier au Real Madrid, convaincu d’y avoir de meilleures chances de remporter la C1. Beau joueur, le capitaine de l’équipe de France s’est fendu d’un message de félicitations sur Instagram, écrivant que “le grand jour est arrivé”.Emmanuel Macron, lui, a écrit sur X: “Champion mon frère !”Le PSG retrouvera d’ailleurs le président de la République, qui va recevoir les héros dimanche à l’Elysée. Il défilera aussi sur les Champs-Elysées dimanche. Entre-temps, la plus célèbre avenue du monde aura sans doute connu un immense bain de foule, et Marquinhos, aura brandi le trophée haut dans la nuit de Munich.

Ligue des champions: Désiré Doué, le jeune prodige dans la cour des très grands

Un doublé et une passe décisive: Désiré Doué, 20 ans dans trois jours, a envoyé le PSG au bout de ses rêves en éclaboussant la finale de la Ligue des champions (5-0) par son aisance technique et l’assurance d’un immense joueur.”On l’a fait, on a écrit l’histoire. C’est incroyable, c’est un rêve qui devient réalité.” Ce 31 mai 2025, encore inconnu par le grand public il y a moins d’un an, l’attaquant français est entré dans l’histoire du foot en devenant le premier joueur à être impliqué sur trois buts en finale de Ligue des champions. Il est désormais une star du foot mondial et sera célébré comme un roi dimanche à Paris après une démonstration totale à Munich face à l’Inter, dépassé à tous les niveaux.Auteur d’une passe décisive pour Achraf Hakimi, d’un but huit minutes plus tard et d’un autre à l’heure de jeu, Désiré Doué a réussi à éclipser Ousmane Dembélé, sur la route d’un premier Ballon d’or et son autre acolyte de l’attaque Khvicha Kvaratskhelia. Et il a été élu naturellement homme du match de cette finale historique par l’écart de buts.En huit minutes, il était déjà entré dans l’histoire du PSG mais aussi de la Ligue des champions en étant le plus jeune joueur à réaliser le doublé but/passe décisive et le sixième de l’histoire de la compétition, selon le statisticien Opta.- “Pétri de talent” -Il a d’abord passé à Achraf Hakimi, seul devant le but, concluant un sublime mouvement parisien (1-0, 12e), avant d’être délicieusement servi par Ousmane Dembélé pour dégainer une frappe déviée par Di Marco (2-0, 20e) qui a trompé Yann Sommer.A l’heure de jeu, il a conclu un contre éclair du PSG avec une assurance incroyable et une frappe clinique (3-0, 63e). Il a célébré, extatique et torse nu, son doublé devant les supporters parisiens. Son 15e but de la saison et son cinquième en Ligue des champions.Il avait déjà marqué les esprits en 8e de finale à Liverpool, où il avait inscrit le tir au but vainqueur, le tout dans un calme remarquable. Préféré à Bradley Barcola samedi soir à Munich, l’ancien Rennais a fait ce qu’il sait faire de mieux, sans aucune pression apparente et c’est ce qui est peut-être le plus remarquable: des crochets irrésistibles, des conduites de balles délicieuses, et des frappes pures. Arrivé sur la pointe des pieds en provenance de Rennes cet été, il a pris quelques mois pour s’adapter à un club de l’envergure du PSG et aux demandes de Luis Enrique, avant d’éclore pleinement cet hiver, au même moment où Paris allait mieux.- “Très mature, très professionnel” – Nommé meilleur espoir de la Ligue 1 cette saison, Doué a été le plus en place dès le début de la finale, en provoquant le premier coup franc excentré à gauche (7e) et frappant le premier au but (10e), même si cela a été sans danger pour l’Inter. Celui qui est le premier joueur français à jouer une finale à moins de 20 ans continue parfois de garder trop le ballon mais difficile de lui en vouloir tant c’est un régal à voir.”Désiré Doué est pétri de talent, il va aller loin, il est très mature, très professionnel”, glissait il y a quelques jours Ousmane Dembélé, discret samedi soir. “Il est en train de récolter les fruits de son travail. Il va continuer à évoluer. Il est dans le club qu’il lui faut pour grandir”, disait de lui son entraineur au mois de mars. En deux mois il a déjà bien grandi. Il y a quelques semaines l’ancien joueur du PSG Javier Pastore disait que Paris avait “des jeunes joueurs qui seront les meilleurs du monde dans les cinq ou les dix prochaines années”. Mais Désiré Doué n’a clairement pas le temps.

Ligue des champions: le PSG sacré pour la première fois de son histoire

Le PSG a remporté la Ligue des champions pour la première fois de son histoire en écrasant l’Inter Milan en finale (5-0), samedi à Munich.Le club parisien devient ainsi la deuxième équipe française à soulever la plus prestigieuse coupe d’Europe, 32 ans après le sacre de l’OM en 1993. Le PSG s’était déjà adjugé la Coupe des Coupes en 1996, une compétition désormais disparue du calendrier. Paris, qui s’offre un quadruplé inédit en France (Ligue des champions, Ligue 1, Coupe de France, Trophée des champions), a totalement dominé la rencontre, effectuant une véritable démonstration face à des Intéristes dépassés par la technique et le jeu collectif adverse. Le PSG a fait la différence très rapidement grâce à des buts d’Achraf Hakimi (12e) et de Désiré Doué (20e), préféré à Bradley Barcola au coup d’envoi. Le jeune attaquant international français (19 ans), passeur décisif sur l’ouverture du score, a éclaboussé le match de son talent en marquant un troisième but en seconde période (63e) avant un quatrième signé du Géorgien Khvicha Kvaratskhelia (73e) puis un cinquième, Å“uvre du jeune Senny Mayulu (86e).   Signe de l’exploit parisien, il s’agit du plus gros écart dans une finale de C1.     Pour l’Inter Milan, également finaliste malheureux en 2023 (défaite contre Manchester City), la déception est immense puisque la formation italienne, 2e de Serie A derrière Naples après avoir longtemps mené le championnat, termine la saison sans trophée. Les Nerazzurri échouent dans leur quête d’une 4e C1 après leurs victoires en 1964, 1965 et 2010.     Ce succès couronne l’incroyable développement du PSG depuis son rachat en 2011 par le Qatar via le fonds Qatar Sports Investments (QSI). Les nouveaux propriétaires avaient clamé à leur arrivée leur volonté de gagner la Ligue des champions et auront finalement mis 14 ans avant d’y parvenir après notamment un premier échec en finale en 2020 contre le Bayern Munich (1-0). Les dirigeants parisiens ont d’abord misé sur une politique de stars, qui a trouvé son paroxysme avec le recrutement de Neymar, Kylian Mbappé et Lionel Messi, avant de changer d’orientation avec l’arrivée au poste d’entraîneur de Luis Enrique et le départ de Kylian Mbappé à l’été 2024 au Real Madrid.             Le sacre parisien doit beaucoup au technicien espagnol, désormais l’homme fort du secteur sportif et qui a mis l’accent sur le collectif. L’ex-joueur du Real Madrid et du FC Barcelone inscrit pour la deuxième fois son nom au palmarès de la Ligue des champions en tant qu’entraîneur, dix ans après le succès glané aux commandes du Barça (2015).kn/cpb/      

Ligue des champions: le PSG sacré pour la première fois de son histoire

Le PSG a remporté la Ligue des champions pour la première fois de son histoire en écrasant l’Inter Milan en finale (5-0), samedi à Munich.Le club parisien devient ainsi la deuxième équipe française à soulever la plus prestigieuse coupe d’Europe, 32 ans après le sacre de l’OM en 1993. Le PSG s’était déjà adjugé la Coupe des Coupes en 1996, une compétition désormais disparue du calendrier. Paris, qui s’offre un quadruplé inédit en France (Ligue des champions, Ligue 1, Coupe de France, Trophée des champions), a totalement dominé la rencontre, effectuant une véritable démonstration face à des Intéristes dépassés par la technique et le jeu collectif adverse. Le PSG a fait la différence très rapidement grâce à des buts d’Achraf Hakimi (12e) et de Désiré Doué (20e), préféré à Bradley Barcola au coup d’envoi. Le jeune attaquant international français (19 ans), passeur décisif sur l’ouverture du score, a éclaboussé le match de son talent en marquant un troisième but en seconde période (63e) avant un quatrième signé du Géorgien Khvicha Kvaratskhelia (73e) puis un cinquième, Å“uvre du jeune Senny Mayulu (86e).   Signe de l’exploit parisien, il s’agit du plus gros écart dans une finale de C1.     Pour l’Inter Milan, également finaliste malheureux en 2023 (défaite contre Manchester City), la déception est immense puisque la formation italienne, 2e de Serie A derrière Naples après avoir longtemps mené le championnat, termine la saison sans trophée. Les Nerazzurri échouent dans leur quête d’une 4e C1 après leurs victoires en 1964, 1965 et 2010.     Ce succès couronne l’incroyable développement du PSG depuis son rachat en 2011 par le Qatar via le fonds Qatar Sports Investments (QSI). Les nouveaux propriétaires avaient clamé à leur arrivée leur volonté de gagner la Ligue des champions et auront finalement mis 14 ans avant d’y parvenir après notamment un premier échec en finale en 2020 contre le Bayern Munich (1-0). Les dirigeants parisiens ont d’abord misé sur une politique de stars, qui a trouvé son paroxysme avec le recrutement de Neymar, Kylian Mbappé et Lionel Messi, avant de changer d’orientation avec l’arrivée au poste d’entraîneur de Luis Enrique et le départ de Kylian Mbappé à l’été 2024 au Real Madrid.             Le sacre parisien doit beaucoup au technicien espagnol, désormais l’homme fort du secteur sportif et qui a mis l’accent sur le collectif. L’ex-joueur du Real Madrid et du FC Barcelone inscrit pour la deuxième fois son nom au palmarès de la Ligue des champions en tant qu’entraîneur, dix ans après le succès glané aux commandes du Barça (2015).kn/cpb/      

Ecuador apologizes to farm workers deemed to live like slaves

Ecuador’s government apologized Saturday to some 300 people who worked as farmers for a Japanese textile firm in conditions which a court likened to modern-day slavery.These people worked on plantations that produced abaca, a fiber used in textiles and the auto industry.As of 2021, Furukawa’s plantations for abaca covered almost 23,000 hectares spread over three provinces on the Pacific coast, where the majority of the population is Black.Some workers gave birth to children in unsanitary and overcrowded camps, while others were denied proper medical attention after work-related injuries, according to testimony given at a news conference in Quito back in December.That month the Constitutional Court ordered Furukawa to pay $120,000 to each of 342 victims — a total of around $41 million. The company was also ordered to make a public apology to them. It has not complied with either order. The court said that over the course of five years Furukawa had people living in conditions of modern-day slavery in its abaca fields.It also ordered the government to apologize to the workers, and that is what happened Saturday.The company violated “national and international regulations that affected, in essence, human dignity,” Labor Minister Ivonne Nunez said.She said “the state, through the various ministries, as the sentence explains, turned a deaf ear” to the plight of the abused workers.Nunez spoke at a ceremony with other government ministers at Quito’s Independence Plaza, as ex-Furukawa workers chanted slogans such as “reparations, reparations” and “modern slavery, never again.”After the court ruling, Furukawa said it does not have the money to pay the damages ordered by the tribunal and called them disproportionate.Back in December, at a meeting at a human rights group’s headquarters, plantation workers told horror stories of their lives raising abaca.”We have been confronting the monster that is Furukawa,” Segundo Ordonez, a 59-year-old farmer, said at the meeting.

Trois synagogues et le Mémorial de la Shoah à Paris aspergés de peinture verte

Le Mémorial de la Shoah, trois synagogues et un restaurant ont été aspergés de peinture verte dans la nuit de vendredi à samedi à Paris, suscitant l'”indignation” et la condamnation de personnalités politiques de tous bords.Au pied de la façade du restaurant de la communauté juive “Chez Marianne”, un pot de peinture entamé a été retrouvé. Des jets de peinture ont également été constatés sur la synagogue des Tournelles, sur celle d’Agoudas Hakehilos, ainsi que sur le Mémorial de la Shoah, tous dans le 4e arrondissement de la capitale. Aucun message, ni revendication n’a été découvert à ce stade.Les faits ont été constatés par les policiers lors de leurs patrouilles vers 05h15. Les images de vidéosurveillance du Mémorial ont montré une personne vêtue de noir en train de taguer vers 4H30.La préfecture de police de Paris (PP) a précisé à l’AFP qu’une autre synagogue, cette fois dans le 20e arrondissement, avait “fait également l’objet de dégradations par jets de peinture de couleur verte”.Sollicité par l’AFP, le parquet de Paris a confirmé avoir chargé la Sûreté territoriale d’une enquête pour “dégradations commises en raison de la religion” à la suite de la découverte de jets de peinture verte sur ces cinq lieux.- “Tristesse” et “indignation” -“Beaucoup de tristesse et d’indignation en voyant ce matin ces images de lieux juifs qui ont été dégradés”, a réagi auprès de l’AFP le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Yonathan Arfi. L’ancien président socialiste François Hollande a jugé cet acte “inacceptable, insupportable”. “L’antisémitisme n’a pas sa place dans notre République”, a-t-il asséné. La ville de Paris va porter plainte, a assuré la maire PS Anne Hidalgo, en “(condamnant) avec la plus grande force ces intimidations”.Sur le réseau social X, le ministre de l’Intérieur et président des LR Bruno Retailleau a dit son “immense dégoût devant ces actes odieux qui visent la communauté juive”. La députée européenne de La France insoumise Manon Aubry a fait part aussi de son “dégoût face à ces actes antisémites”. “Le racisme est un poison. L’unité du peuple son antidote”, a-t-elle ajouté.Ces dégradations “sont de toute évidence la signature de l’antisémitisme qui se déchaîne dans notre pays”, a estimé le président du Rassemblement national Jordan Bardella.Le président israélien, Isaac Herzog, s’est dit samedi soir “consterné” par “l’attaque contre des institutions juives” à Paris, soulignant que son arrière-grand-père avait été le premier rabbin de l’une des synagogues concernées.”Horrifiée” par cette “attaque antisémite coordonnée”, l’ambassade d’Israël en France a relevé les tensions entre les deux pays actuellement à propos de la situation à Gaza. “Nous ne pouvons ignorer la discorde problématique observée ces deux dernières semaines chez certains dirigeants et élus”, a-t-elle écrit dans un communiqué. – “Plus de 60% des actes antireligieux” -Le député PS Emmanuel Grégoire, qui brigue la mairie de Paris, a proposé pour sa part la création dans la capitale “d’une instance municipale dédiée à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme, l’homophobie et toutes les discriminations”, dans une tribune publiée dans La Tribune Dimanche.”Je pense aux Justes” et “à ceux qui ont sauvé les juifs pendant la guerre et j’ai honte pour notre temps. Je ne veux pas de ce que devient la France. Nous valons mieux que cela”, a considéré le chef des députés LR Laurent Wauquiez.”Ingérence ou pas, manipulation ou pas, le geste est antisémite et cherche à désigner les Français juifs”, a estimé le premier secrétaire du PS Olivier Faure.SOS Racisme a également jugé “intolérable” cette “action aux relents antisémites qui cite explicitement les Justes”.Il y a un an, en mai 2024, des “mains rouges” avaient été peintes sur le Mur des Justes, au Mémorial de la Shoah. Trois Bulgares ont été écroués dans cette affaire. Les tags représentant des “mains rouges”, symbole pouvant être lié au lynchage de soldats israéliens à Ramallah en 2000, ont été analysés par les services de sécurité comme une opération d’ingérence de la part de Russophones.Dans un télégramme adressé aux préfets vendredi et consulté par l’AFP, Bruno Retailleau avait demandé un renforcement des mesures de sécurisation de la communauté juive à l’occasion de la fête de Chavouot du dimanche 1er juin au soir au mardi 3 juin au soir.Il avait expliqué ces mesures par la “persistance des tensions au plan international, en particulier au Proche-Orient”. Le ministre avait relevé en outre que “les actes antisémites représentant plus de 60% des actes antireligieux, la communauté juive était particulièrement exposée”.sm-juc-clw-chl-are/asl/dch  Â