Ligue 1: le Paris FC veut faire de Jean-Bouin “une forteresse”
Défait deux fois lors de ses deux premières rencontres, l’ambitieux Paris FC effectue ses grands débuts dans son nouvel antre de Jean-Bouin dimanche contre Metz, avec déjà l’obligation de prendre des points et la volonté de faire de l’enceinte une véritable “forteresse”.”On aborde la rencontre avec un besoin de points”, a posé l’entraineur du promu parisien Stéphane Gilli. “C’est notre premier match à domicile important dans un stade magnifique. Il faut féliciter les dirigeants pour le travail accompli, avec une nouvelle pelouse, l’habillage pour que l’on se sente chez nous. Il faut que Jean-Bouin devienne une forteresse et c’est important de prendre trois points” a-t-il insisté.Fini le stade Charléty, dans le XIIIe arrondissement de Paris, théâtre de la montée du club en première division, le PFC a investi Jean-Bouin depuis jeudi à l’occasion de son premier entrainement sous les yeux de son président Pierre Ferracci et d’Antoine Arnault, son propriétaire depuis l’automne.”On quitte Charléty avec un peu de regrets mais on est très heureux de venir dans un stade plus approprié, fermé, un stade de foot, adapté aux supporters, aux partenaires”, a pensé Stéphane Gilli. “À nous de l’inaugurer de la meilleure des façons dimanche. On s’y est entraîné, c’était une volonté de ma part de ne pas découvrir le stade dimanche, prendre nos repères, notamment sur les coups de pied arrêtés”, a-t-il expliqué.Antre des rugbymen du Stade français avec qui le PFC cohabitera, Jean-Bouin a dû être mis aux normes de la Ligue 1 en deux mois, un temps record. Notamment sa pelouse, synthétique l’an passé et interdite par le cahier des charges de la Ligue de football professionnel, devenue une “hybride de dernière génération”.-Pierre Lees-Melou, apte et disponible-“Les premières sensations ont été agréables, a estimé le milieu de terrain Vincent Marchetti. On sent qu’il peut se créer quelque chose dans un stade plein”. Ce qui devrait être le cas dimanche pour la réception de Metz, autre promu. Il ne restait vendredi qu’une centaine de places à vendre sur les 19.800 disponibles à Jean-Bouin. Même chose pour les 7.000 abonnements mis à disposition par le club, qui ont pratiquement tous trouvé preneurs. Tout cela doit permettre au PFC de lancer sa saison sur le plan comptable. “On veut chercher un maintien, on sait que les victoires à domicile sont très importantes et on a besoin d’un stade où se sentir vraiment chez nous”, a posé Vincent Marchetti. Les deux défaites inaugurales, face à Angers (1-0) puis Marseille (5-2), n’ont pas altéré les ambitions parisiennes. “Ce que j’ai vu par moments à Angers et à Marseille me fait dire que ça va aller mais il faut des résultats. On a quelques regrets sur les deux premiers matches. Personnellement, je suis très confiant et enthousiaste pour dimanche” a affirmé Gilli.Pour le premier match à domicile de son équipe, l’entraîneur parisien, qui attend encore deux recrues avant la fin du mercato dimanche soir -un latéral droit et un offensif-, pourra déjà compter sur un apport de poids avec le milieu Pierre Lees-Melou arrivé à Paris jeudi et disponible dès ce week-end.Structurellement, sportivement, le PFC poursuit sa construction à vitesse grand V. Cette semaine, N’Golo Kanté, champion du monde 2018, sur le départ de son club d’Al Ittihad en Arabie Saoudite, a été proposé au club. “Si toutes les rumeurs entendues avaient signé au Paris FC, on aurait un effectif de 70 joueurs”, a d’abord pensé Gilli à propos du milieu de terrain, sans fermer totalement la porte à sa venue: “on attend deux recrues et il peut y avoir des opportunités de marché. N’Golo Kanté, c’est un grand joueur, avec beaucoup d’expérience, ce n’est pas à démontrer”.
Fans pour into S.Africa Comic Con despite few celebrity headlinersSat, 30 Aug 2025 15:11:19 GMT
A 16-year-old in a yellow spandex Wolverine suit, claws fashioned from plastic straws, squared off against a stockier Deadpool two years his junior at Comic Con Africa, the continent’s largest pop culture gathering.At this year’s festival — held at the same venue set to host G20 leaders in November — the stars weren’t on stage. …
India’s Modi arrives in Tianjin ahead of summit hosted by China
Indian Prime Minister Narendra Modi touched down in the Chinese city of Tianjin on Saturday evening, Indian TV networks showed, a day before a summit that will be attended by leaders from more than 20 countries. The Shanghai Cooperation Organisation gathering will be held in the northern port city on Sunday and Monday, days before a massive military parade in nearby Beijing to mark 80 years since the end of World War II.North Korea’s Kim Jong Un will be among some 26 world leaders slated to attend the parade, though Modi was not on a list of attendees for the parade published by Chinese state media on Thursday.Modi’s visit — his first to China since 2018 — comes straight after a trip to Japan, which pledged to invest $68 billion in India.China and India, the world’s two most populous nations, are intense rivals competing for influence across South Asia and fought a deadly border clash in 2020.A thaw began last October when Modi met with Chinese President Xi Jinping for the first time in five years at a summit in Russia.The SCO comprises China, India, Russia, Pakistan, Iran, Kazakhstan, Kyrgyzstan, Tajikistan, Uzbekistan and Belarus. Another 16 countries are affiliated as observers or “dialogue partners”.Xi began welcoming leaders including Cambodian Prime Minister Hun Manet and Egyptian Premier Moustafa Madbouly on Saturday.Russian President Vladimir Putin is also due to arrive in Tianjin ahead of the summit.China and Russia have used the SCO — sometimes touted as a counter to the Western-dominated NATO military alliance — to deepen ties with Central Asian states.Other leaders including Iranian and Turkish presidents Masoud Pezeshkian and Recep Tayyip Erdogan will also attend the bloc’s largest meeting since its founding in 2001.United Nations chief Antonio Guterres met Xi on Saturday and discussed “the need to strengthen multilateralism and reform international institutions, in particular the global financial architecture”, according to a UN readout of the meeting.- Bilateral meetings -Multiple bilateral meetings are expected to be held on the sidelines of the summit.The Kremlin said on Friday that Putin will discuss the Ukraine conflict with Erdogan on Monday.Turkey has hosted three rounds of peace talks between Russia and Ukraine this year that have failed to break the deadlock over how to end the conflict, triggered when Moscow launched its invasion of its pro-European neighbour in February 2022.Putin will also meet with his Iranian counterpart Pezeshkian to discuss Tehran’s nuclear programme on Monday, a meeting that comes as Iran faces fresh Western pressure.Britain, France and Germany, known as the E3, triggered a “snapback” mechanism on Thursday to reinstate UN sanctions on Iran for failing to comply with commitments made in a 2015 deal over its nuclear programme.Russia’s foreign ministry warned that the reimposition of sanctions against Iran risked “irreparable consequences”.Tehran and Moscow have been bolstering political, military and economic ties over the past decade as Russia drifted away from the West.Relations between them grew even closer after Russia launched its offensive against Ukraine.
Le PS, volontaire pour gouverner, présente son budget alternatif
Le Parti socialiste, “volontaire” pour prendre la relève de François Bayrou et gouverner la France, a présenté samedi ses propositions budgétaires, prévoyant de réduire le déficit de 21,7 milliards d’euros en 2026 et de suspendre immédiatement la réforme des retraites, au dernier jour des universités d’été du parti à Blois.Ce plan, élaboré durant l’été, doit permettre de crédibiliser la démarche des socialistes, qui ne voteront pas la confiance à François Bayrou le 8 septembre, le condamnant vraisemblablement à être renversé.”La bonne nouvelle dans cette période, c’est qu’un autre chemin existe pour répondre à l’urgence”, a déclaré le président du groupe PS à l’Assemblée, Boris Vallaud, en présentant les grandes lignes de ce projet, qui s’écarte des propositions du Nouveau Front populaire lors des législatives de l’été 2024.Le plan prévoit de réduire le déficit de 21,7 milliards d’euros 2026, deux fois moins que les 44 milliards proposés par le Premier ministre François Bayrou, avec 14 milliards d’économies “sans mettre à contribution les travailleurs et les services publics”, et 26,9 milliards de recettes nouvelles, pesant “d’abord sur les grandes fortunes”.Il ambitionne de réduire le déficit à 5% en 2026, contre 4,6% visé par le gouvernement, et propose de descendre sous la barre symbolique des 3% à l’horizon 2032 plutôt qu’en 2029.19,2 milliards seraient consacrés à l’investissement, au soutien au pouvoir d’achat et au financement de la suspension immédiate de la réforme des retraites, le PS promettant à nouveau le retour de l’âge de départ à 62 ans contre 64 aujourd’hui.Le parti à la rose propose une baisse ciblée de la CSG (contribution sociale généralisée) pour les salaires jusqu’à 1,4 Smic, compensée par la création d’une taxe de 2% sur les patrimoines de plus de 100 millions d’euros, inspirée par l’économiste Gabriel Zucman et censée rapporter 15 milliards d’euros.- “On le cloue tout de suite” -Dans son discours, M. Vallaud a promis, si la gauche est nommée à Matignon, de se tourner “vers les députés qui ont été élus dans l’élan de front républicain” pour trouver une majorité. Ce n’est pas le budget “de nos rêves”, a souligné le premier secrétaire Olivier Faure devant la presse, mais un budget “de gauche”, qui “peut éventuellement trouver une majorité”, “sans renoncement aux grands principes qui sont les nôtres”. Signe de la bonne volonté des socialistes à l’égard de l’ancienne majorité: le député PS Philippe Brun a promis qu’ils reprendraient à leur compte “les propositions du rapport de René Dosière visant à mettre fin à un certain nombre d’avantages indus”. L’ex-député PS s’est vu confier une mission sur ce thème par M. Bayrou fin août.Olivier Faure avait semblé vendredi soir faire acte de candidature pour Matignon, affirmant que les socialistes étaient “volontaires pour être les suivants”. Mais consigne a été donnée de ne pas lâcher de noms. “Qu’il (Emmanuel Macron, ndlr) le nomme parmi nous, la gauche et les Ecologistes”, a dit M. Faure samedi, “on se pliera à son choix”.Le socialiste souhaite un gouvernement “de Ruffin à Glucksmann”, sans LFI. Les Ecologistes, les ex-Insoumis et Générations plaidant de leur côté pour une union identique à celle du Nouveau Front populaire (NFP) de 2024, Insoumis inclus.Mais ces derniers ne sont pas dans cette optique et réclament avant tout la démission de M. Macron. Si le président “choisit un type” pour remplacer M. Bayrou, “on le cloue tout de suite”, a averti Jean-Luc Mélenchon vendredi, exigeant “une élection présidentielle anticipée”.”Le président de la République étant le verrou, c’est le premier qui devrait partir”, a aussi estimé samedi sur BFMTV l’ex-LFI François Ruffin.- “Stabilité” -Le chef des députés LR, Laurent Wauquiez, a invité samedi les socialistes à clarifier “une bonne fois pour toute leur position”, et à “s’engager à ne plus jamais faire d’alliance avec cette gauche anti-républicaine”.En déplacement à Châlons-en-Champagne, le président du RN Jordan Bardella a pour sa part de nouveau appelé à un retour aux urnes, estimant qu'”on ne peut pas tenir deux ans comme cela”. “Le véritable facteur de stabilité du pays, c’est nous !”, a-t-il revendiqué sur X.Alors que les oppositions semblent avoir déjà tourné la page, François Bayrou sera interviewé dimanche par les quatre chaînes d’information du pays pour défendre son action, avant des consultations à Matignon avec les partis politiques à partir de lundi. Le PS sera reçu jeudi.



