Trump withdraws Kamala Harris’s Secret Service protection

US President Donald Trump has canceled former vice president Kamala Harris’s Secret Service protection, officials said Friday, in the Republican’s most high-profile move of its kind against his political rivals.The Secret Service customarily protects ex-VPs for six months after they leave office, a period that ended on July 21 for Harris, the defeated Democratic presidential candidate last year.But then-president Joe Biden approved a year-long extension for Harris in a previously undisclosed order that Trump has now terminated, a senior White House official told AFP on condition of anonymity.Harris’s office also confirmed the move.”The Vice President is grateful to the United States Secret Service for their professionalism, dedication, and unwavering commitment to safety,” Kirsten Harris, a senior advisor to Harris, told AFP.While Harris has kept a low profile since losing the election, the 60-year-old is scheduled to go on tour this fall to promote a book she has written on her failed presidential bid. The travel will force her to appear often in public. Harris’s inside look at her short presidential run against Trump is titled “107 Days.” The memoir, published by Simon & Schuster, will be released on September 23 in the United States.The first woman to serve as vice president of the United States, Harris became the Democratic nominee after Biden, now 82, withdrew from the race amid concerns about his cognitive health.Harris said she wrote the book with “candor and reflection” and promised a “behind-the-scenes account” of the campaign.The move to withdraw her protection comes even though the Trump administration has repeatedly spoken of the need for security for current officials following the assassination attempt that the Republican survived in July 2024 in Butler, Pennsylvania.- Political opponents -Trump sent a signed memo ordering Homeland Security Secretary Kristi Noem to “discontinue any security-related procedures previously authorized by Executive Memorandum, beyond those required by law” for Harris from September 1, said CNN, which first reported the move.The Secret Service did not immediately respond to a request for comment.Since taking office in January, Trump, 79, has taken similar measures against a long list of his perceived enemies and political opponents.He has stripped other officials and former officials of their security clearances to receive sensitive information — including Joe Biden himself — targeted law firms involved in past cases against him and pulled federal funding from universities.Biden and his wife Jill get protection for life under federal law as a former president and his spouse, but Trump in March withdrew government bodyguards from Biden’s son Hunter and daughter Ashley.Trump at the time said it was “ridiculous” that Hunter Biden had a security detail of up to 18 people.Trump has also withdrawn protection for former national security advisor John Bolton, former secretary of state Mike Pompeo and Anthony Fauci, who led the country’s fight against Covid-19.Last week, FBI agents raided the home and office of Bolton, one of Trump’s fiercest critics, in an investigation officials said was linked to classified documents.The White House has justified its decisions on removing security protection and clearances by saying that people are not entitled to them for life and that many are “quite wealthy” and can afford their own bodyguards.After his first term in office from 2017 to 2021, billionaire Trump issued an order giving a six-month extension of Secret Service protection to all four of his adult children and three senior administration officials.

Chômage record en Allemagne depuis 2015, l’appel aux réformes s’intensifie

Le nombre de chômeurs en Allemagne a dépassé les 3 millions en août, un seuil symbolique jamais atteint depuis 2015, qui alerte sur la nécessité de réformes pour relancer la première économie européenne.Selon les données publiées vendredi par l’Agence pour l’emploi, le chômage a augmenté de 45.700 personnes sur un mois, portant le total à 3,03 millions de sans-emplois.La pause estivale explique en partie cette mauvaise statistique, car, corrigé des variations saisonnières, le chiffre recule de 9.000 personnes sur un mois et le taux de chômage se maintient à 6,3%.Le marché du travail allemand subit néanmoins les effets combinés d’une stagnation économique prolongée et de la pression internationale, aggravée par le conflit en Ukraine et les incertitudes mondiales.Ses coûts d’énergie en hausse ont également nui à la compétitivité des produits “made in Germany”.Depuis mai 2022, le chômage a ainsi augmenté régulièrement, passant d’un point bas de 2,2 millions de personnes sans emploi à plus de 3 millions aujourd’hui.La dernière fois qu’un mois d’août a dépassé cette barre symbolique remonte à 2010, selon les archives de l’Agence pour l’emploi.- “Automne des réformes” -Ces chiffres bruts sont moins le révélateur d’une tendance structurelle qu’un électrochoc pour le débat public: vendredi, le quotidien populaire Bild en a fait la une de son site en ligne.Ces trois millions de chômeurs représentent surtout “un constat d’échec face au refus de réformes de ces dernières années”, a réagi Rainer Dulger, président de la Fédération allemande des employeurs (BDA). Pour lui, l’Allemagne a besoin d’un véritable “automne des réformes”.Après un départ poussif au printemps, le gouvernement de coalition dirigé par le chancelier conservateur Friedrich Merz est attendu à la rentrée sur les réformes promises, notamment fiscales et sociales, pour relancer une économie en berne.”Le vent contraire conjoncturel laisse toujours des traces sur le marché du travail et nécessite des mesures de riposte”, a reconnu la ministre social-démocrate du Travail, Bärbel Bas, dans un communiqué. Mme Bas a aussi mis en avant les efforts du gouvernement fédéral, qui a adopté des incitations à l’investissement et un plan de 500 milliards d’euros pour les infrastructures – routes, ponts, bâtiments – vieillissantes du pays.- Recul industriel -Les représentants de fédérations industrielles insistent aussi sur l’urgence d’une politique économique qui stimule d’avantage l’emploi et les investissements.Dans le secteur de la machine-outil, le directeur du lobby VDMA, Thilo Brodtmann, souligne que “sans diminution des dépenses sociales et réformes concrètes, la situation pourrait continuer à se détériorer”. Ce secteur vital pour l’économie allemande cherche d’urgence des travailleurs qualifiés face au vieillissement démographique du pays.Dans les autres pans de l’industrie, la dégradation des effectifs s’accélère: fin juin, l’emploi y avait reculé de 2,1% sur un an, soit environ 114.000 postes supprimés.Depuis 2019, ce sont près de 250.000 emplois qui ont disparu, a relevé le cabinet EY. Dans l’automobile, en pleine mutation vers l’électrique, le recul est de 6,7% sur un an, soit 51.500 postes supprimés, et plus de 112.000 depuis 2019, selon EY.Stephanie Schoenwald, économiste chez KfW Research, relativise la situation, en rappelant que l’Allemagne reste loin de ses niveaux records des années 2000, avec 5 millions de chômeurs et un taux de chômage tournant autour de 11‑12 %.Ces chiffres avaient donné naissance aux réformes Hartz, lancées entre 2003 et 2005, qui avaient durci nettement le système d’allocations chômage. La reprise de l’économie allemande “attendue l’an prochain” suggère à elle seule que “les chances d’amélioration du marché du travail restent bonnes”, conclut Mme Schoenwald.

Chômage record en Allemagne depuis 2015, l’appel aux réformes s’intensifie

Le nombre de chômeurs en Allemagne a dépassé les 3 millions en août, un seuil symbolique jamais atteint depuis 2015, qui alerte sur la nécessité de réformes pour relancer la première économie européenne.Selon les données publiées vendredi par l’Agence pour l’emploi, le chômage a augmenté de 45.700 personnes sur un mois, portant le total à 3,03 millions de sans-emplois.La pause estivale explique en partie cette mauvaise statistique, car, corrigé des variations saisonnières, le chiffre recule de 9.000 personnes sur un mois et le taux de chômage se maintient à 6,3%.Le marché du travail allemand subit néanmoins les effets combinés d’une stagnation économique prolongée et de la pression internationale, aggravée par le conflit en Ukraine et les incertitudes mondiales.Ses coûts d’énergie en hausse ont également nui à la compétitivité des produits “made in Germany”.Depuis mai 2022, le chômage a ainsi augmenté régulièrement, passant d’un point bas de 2,2 millions de personnes sans emploi à plus de 3 millions aujourd’hui.La dernière fois qu’un mois d’août a dépassé cette barre symbolique remonte à 2010, selon les archives de l’Agence pour l’emploi.- “Automne des réformes” -Ces chiffres bruts sont moins le révélateur d’une tendance structurelle qu’un électrochoc pour le débat public: vendredi, le quotidien populaire Bild en a fait la une de son site en ligne.Ces trois millions de chômeurs représentent surtout “un constat d’échec face au refus de réformes de ces dernières années”, a réagi Rainer Dulger, président de la Fédération allemande des employeurs (BDA). Pour lui, l’Allemagne a besoin d’un véritable “automne des réformes”.Après un départ poussif au printemps, le gouvernement de coalition dirigé par le chancelier conservateur Friedrich Merz est attendu à la rentrée sur les réformes promises, notamment fiscales et sociales, pour relancer une économie en berne.”Le vent contraire conjoncturel laisse toujours des traces sur le marché du travail et nécessite des mesures de riposte”, a reconnu la ministre social-démocrate du Travail, Bärbel Bas, dans un communiqué. Mme Bas a aussi mis en avant les efforts du gouvernement fédéral, qui a adopté des incitations à l’investissement et un plan de 500 milliards d’euros pour les infrastructures – routes, ponts, bâtiments – vieillissantes du pays.- Recul industriel -Les représentants de fédérations industrielles insistent aussi sur l’urgence d’une politique économique qui stimule d’avantage l’emploi et les investissements.Dans le secteur de la machine-outil, le directeur du lobby VDMA, Thilo Brodtmann, souligne que “sans diminution des dépenses sociales et réformes concrètes, la situation pourrait continuer à se détériorer”. Ce secteur vital pour l’économie allemande cherche d’urgence des travailleurs qualifiés face au vieillissement démographique du pays.Dans les autres pans de l’industrie, la dégradation des effectifs s’accélère: fin juin, l’emploi y avait reculé de 2,1% sur un an, soit environ 114.000 postes supprimés.Depuis 2019, ce sont près de 250.000 emplois qui ont disparu, a relevé le cabinet EY. Dans l’automobile, en pleine mutation vers l’électrique, le recul est de 6,7% sur un an, soit 51.500 postes supprimés, et plus de 112.000 depuis 2019, selon EY.Stephanie Schoenwald, économiste chez KfW Research, relativise la situation, en rappelant que l’Allemagne reste loin de ses niveaux records des années 2000, avec 5 millions de chômeurs et un taux de chômage tournant autour de 11‑12 %.Ces chiffres avaient donné naissance aux réformes Hartz, lancées entre 2003 et 2005, qui avaient durci nettement le système d’allocations chômage. La reprise de l’économie allemande “attendue l’an prochain” suggère à elle seule que “les chances d’amélioration du marché du travail restent bonnes”, conclut Mme Schoenwald.

Palestinian factions hand over weapons from Beirut camps: official

Palestinian factions in several Beirut refugee camps surrendered their weapons to the Lebanese army on Friday, an official said, as the government disarms non-state groups.Ramez Dimashkieh, chairman of the official Lebanese-Palestinian Dialogue Committee, told AFP that “the Palestine Liberation Organisation handed over three truckloads of weapons to the Lebanese army”, including rockets and heavy weapons.One truckload came from the Mar Elias camp and Shatila camps, and two from the Burj al-Barajneh camp in Beirut and its suburbs, he said, adding that “this completes the process of handing over” PLO weapons from the Beirut camps.At the entrance to the Burj al-Barajneh camp, AFP correspondents saw large wooden crates being moved to a nearby parking lot where soldiers inspected them before transporting them away, as troops deployed heavily to the area.The official National News Agency had earlier reported the arrival of army vehicles in the camp “to receive a new batch of Palestinian weapons”.During a visit to Beirut in May, Palestinian president Mahmud Abbas and Lebanese President Joseph Aoun agreed that weapons in Lebanon’s Palestinian refugee camps would be handed over to the Lebanese authorities.The implementation of the deal began last week as Abbas’s Fatah movement surrendered weapons in Burj al-Barajneh camp.Abbas’s Fatah is the most prominent PLO faction. Palestinian militant groups Hamas and Islamic Jihad, which are allied to Lebanon’s Hezbollah militant group, are not part of the organisation.Dimashkieh said Friday that “there are still other factions that have not surrendered their weapons but the process has started”.On Thursday, PLO factions handed over heavy weapons in south Lebanon’s Rashidieh, Al-Bass and Burj al-Shemali camps, the Lebanese-Palestinian dialogue committee said.The move to collect the Palestinian factions’ weapons comes as the Lebanese army draws up a plan to disarm Hezbollah by the end of the year.The plan, which is to be presented to the cabinet by the end of the month, was commissioned by the government under heavy US pressure and amid fears of expanded Israeli military action.During a year of hostilities between Israel and Hezbollah that largely ended with a November ceasefire, Palestinian groups including Hamas claimed rocket fire towards Israel.By longstanding convention, the Lebanese army stays out of the Palestinian camps and leaves Palestinian factions to handle security.

Wall Street marque le pas, l’inflation américaine ne surprend pas

La Bourse de New York évolue en baisse vendredi, au lendemain d’une séance marquée par plusieurs records, peu impressionnée par un nouvel indice d’inflation aux Etats-Unis dans la lignée des attentes.Après avoir atteint leur plus haut historique en clôture jeudi, le Dow Jones reculait vers 13H50 GMT vendredi de 0,29% et l’indice élargi S&P 500 de 0,41%. L’indice Nasdaq était aussi orienté à la baisse, lâchant 0,72%.L’inflation est restée stable à 2,6% sur un an en juillet aux Etats-Unis, selon l’indice officiel PCE publié vendredi. Hors prix volatils de l’énergie et l’alimentation, la hausse des prix a légèrement accéléré, à 2,9% en glissement annuel contre 2,8% le mois précédent.”Rien de tout cela n’est surprenant, dans la mesure où l’une des particularités du PCE est que la plupart des données qui le composent sont déjà connues” grâce aux publications des prix à la production (PPI) et à la consommation (CPI), commente auprès de l’AFP Art Hogan, de B. Riley Wealth Management.”Les économistes sont donc beaucoup plus à même d’estimer à quoi cela va ressembler”, selon M. Hogan.Pour l’analyste, ces données “laissent certainement la porte grande ouverte à une baisse des taux par la Réserve fédérale (Fed) en septembre”.La banque centrale des Etats-Unis vise une inflation à 2% sur un an. Mais son président Jerome Powell a récemment fait comprendre qu’il redoutait que le marché du travail se dégrade rapidement et a en conséquence ouvert la porte à des taux moins élevés afin de donner un coup de fouet à l’activité économique du pays.Selon l’outil de veille de CME, FedWatch, l’essentiel des analystes s’attendent à ce que la Fed ramène ses taux dans une fourchette comprise entre 4,00% et 4,25% (contre 4,25% à 4,50% actuellement) lors de sa réunion de politique monétaire de septembre.Sur le marché obligataire, vers 13H50 GMT, le rendement des emprunts d’État américains à dix ans s’affichait à 4,24% contre 4,21% jeudi en clôture.Si la publication du PCE n’a pas constitué un véritable moteur pour la place américaine, “il sera très difficile de trouver un catalyseur autre que celui-ci” à l’approche d’un “long weekend”, juge Art HoganWall Street sera fermée lundi, jour férié de Labor Day.Côté entreprises, le géant technologique Alibaba (+8,83% à 130,13 dollars) était recherché après avoir annoncé un bond de son résultat net trimestriel, nettement supérieur aux attentes (+78% sur un an). Il profitait aussi de revenus en forte progression pour ses activités de “cloud computing” (informatique à distance).Le spécialiste des engins de chantier Caterpillar (-2,96% à 422,03 dollars) glissait après avoir annoncé jeudi avoir revu à la hausse l’estimation de l’impact des nouveaux droits de douane pour son exercice 2025, qui devrait se situer entre 1,5 et 1,8 milliard de dollars nets.Le fabricant d’ordinateurs et serveurs Dell (-9,63% à 121,14 dollars) pâtissait de prévisions pour son bénéfice net par action au troisième trimestre inférieures aux attentes du marché. Après un deuxième trimestre au-delà des anticipations, l’entreprise a cependant revu à la hausse ses objectifs annuels.