Un réchauffement toujours inédit prédit pour les cinq prochaines années par l’ONU

Le réchauffement moyen de la planète devrait dépasser de plus de 1,5°C les niveaux préindustriels sur la période 2025-2029, a prédit mercredi avec une certitude de 70% l’Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence de l’ONU.La planète devrait donc rester à des niveaux historiques de réchauffement après les deux années les plus chaudes jamais mesurées (2023 et 2024), et même la décennie la plus chaude, conclut le Service météorologique du Royaume-Uni (Met Office) à partir des prévisions de dix centres internationaux, dans un rapport publié par l’OMM.”Nous venons de vivre les dix années les plus chaudes jamais enregistrées. Malheureusement, ce rapport de l’OMM ne laisse entrevoir aucun répit”, a résumé la secrétaire générale adjointe de l’OMM, Ko Barrett.Le réchauffement de 1,5°C est calculé par rapport à la période 1850-1900, avant que l’humanité ne se mette à brûler industriellement charbon, pétrole et gaz, dont la combustion émet du dioxyde de carbone, le gaz à effet de serre largement responsable du changement climatique.C’est l’objectif le plus optimiste que les pays du monde ont inscrit en 2015 dans l’accord de Paris, mais que de plus en plus de climatologues jugent désormais impossible à tenir. Car les émissions de CO2 n’ont toujours pas commencé à baisser mondialement, elles augmentent même encore.”Cela est tout à fait conforme au fait que nous soyons proches de dépasser 1,5°C sur le long terme à la fin des années 2020 ou au début des années 2030″, a commenté le climatologue Peter Thorne, de l’université de Maynooth en Irlande.- Déjà 1.4°C -Pour lisser les variations naturelles du climat, plusieurs méthodes évaluent le réchauffement de long terme, a expliqué Christopher Hewitt, directeur des services climatologiques à l’OMM.Une approche combine les observations des 10 années passées avec des projections pour les 10 prochaines années, en prenant l’estimation centrale. Ce qui donne un réchauffement actuel moyen, sur la période 2015-2034, de 1,44°C. “Il n’y a pas de consensus”, prévient toutefois M. Hewitt. Mais l’estimation est du même ordre de grandeur que celle de l’observatoire européen Copernicus (1,39°C).- 2°C, c’est pour quand? -Bien que cela soit “exceptionnellement improbable” selon l’OMM, il existe désormais une probabilité non nulle (1%) qu’au moins une des cinq prochaines années dépasse 2°C de réchauffement.”C’est la première fois que nous voyons cela dans nos prévisions”, a observé Adam Scaife, du Met Office. “C’est un choc” même si “nous avions pensé que c’était plausible à ce stade”.Il a rappelé qu’il y a une décennie, les prévisions avaient pour la première fois affiché la probabilité – également alors “très faible” – qu’une année dépasse 1.5°C. Ce qui fut le cas pour la première fois sur une année calendaire en 2024.- “Niveau dangereux” -Chaque fraction de degré de réchauffement supplémentaire peut intensifier vagues de chaleur, précipitations extrêmes, sécheresses, fonte des calottes glaciaires, de la banquise et des glaciers…Le climat de 2025 ne fournit aucun répit.La semaine dernière, la Chine a enregistré plus de 40°C dans certaines zones, les Emirats arabes unis près de 52°C, et le Pakistan a été traversé par des vents meurtriers, après une vague de chaleur intense.”Nous avons déjà atteint un niveau dangereux de réchauffement de la planète” avec récemment “des inondations mortelles en Australie, en France, en Algérie, en Inde, en Chine et au Ghana” et “des incendies de forêt au Canada”, souligne Friederike Otto, climatologue de l’Imperial College de Londres.”Continuer à miser sur le pétrole, le gaz et le charbon en 2025 est une folie absolue”.- Autres prévisions -Le réchauffement de l’Arctique devrait continuer à dépasser la moyenne mondiale au cours des cinq prochaines années, prédit aussi l’OMM.La concentration des glaces de mer devrait diminuer dans les mers de Barents, de Béring et d’Okhotsk, tandis que l’Asie du Sud devrait continuer à recevoir davantage de précipitations que la normale.Des conditions plus humides sont attendues au Sahel, dans le nord de l’Europe, en Alaska et dans le nord de la Sibérie, ainsi que des conditions plus sèches dans le bassin de l’Amazone. 

Un réchauffement toujours inédit prédit pour les cinq prochaines années par l’ONU

Le réchauffement moyen de la planète devrait dépasser de plus de 1,5°C les niveaux préindustriels sur la période 2025-2029, a prédit mercredi avec une certitude de 70% l’Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence de l’ONU.La planète devrait donc rester à des niveaux historiques de réchauffement après les deux années les plus chaudes jamais mesurées (2023 et 2024), et même la décennie la plus chaude, conclut le Service météorologique du Royaume-Uni (Met Office) à partir des prévisions de dix centres internationaux, dans un rapport publié par l’OMM.”Nous venons de vivre les dix années les plus chaudes jamais enregistrées. Malheureusement, ce rapport de l’OMM ne laisse entrevoir aucun répit”, a résumé la secrétaire générale adjointe de l’OMM, Ko Barrett.Le réchauffement de 1,5°C est calculé par rapport à la période 1850-1900, avant que l’humanité ne se mette à brûler industriellement charbon, pétrole et gaz, dont la combustion émet du dioxyde de carbone, le gaz à effet de serre largement responsable du changement climatique.C’est l’objectif le plus optimiste que les pays du monde ont inscrit en 2015 dans l’accord de Paris, mais que de plus en plus de climatologues jugent désormais impossible à tenir. Car les émissions de CO2 n’ont toujours pas commencé à baisser mondialement, elles augmentent même encore.”Cela est tout à fait conforme au fait que nous soyons proches de dépasser 1,5°C sur le long terme à la fin des années 2020 ou au début des années 2030″, a commenté le climatologue Peter Thorne, de l’université de Maynooth en Irlande.- Déjà 1.4°C -Pour lisser les variations naturelles du climat, plusieurs méthodes évaluent le réchauffement de long terme, a expliqué Christopher Hewitt, directeur des services climatologiques à l’OMM.Une approche combine les observations des 10 années passées avec des projections pour les 10 prochaines années, en prenant l’estimation centrale. Ce qui donne un réchauffement actuel moyen, sur la période 2015-2034, de 1,44°C. “Il n’y a pas de consensus”, prévient toutefois M. Hewitt. Mais l’estimation est du même ordre de grandeur que celle de l’observatoire européen Copernicus (1,39°C).- 2°C, c’est pour quand? -Bien que cela soit “exceptionnellement improbable” selon l’OMM, il existe désormais une probabilité non nulle (1%) qu’au moins une des cinq prochaines années dépasse 2°C de réchauffement.”C’est la première fois que nous voyons cela dans nos prévisions”, a observé Adam Scaife, du Met Office. “C’est un choc” même si “nous avions pensé que c’était plausible à ce stade”.Il a rappelé qu’il y a une décennie, les prévisions avaient pour la première fois affiché la probabilité – également alors “très faible” – qu’une année dépasse 1.5°C. Ce qui fut le cas pour la première fois sur une année calendaire en 2024.- “Niveau dangereux” -Chaque fraction de degré de réchauffement supplémentaire peut intensifier vagues de chaleur, précipitations extrêmes, sécheresses, fonte des calottes glaciaires, de la banquise et des glaciers…Le climat de 2025 ne fournit aucun répit.La semaine dernière, la Chine a enregistré plus de 40°C dans certaines zones, les Emirats arabes unis près de 52°C, et le Pakistan a été traversé par des vents meurtriers, après une vague de chaleur intense.”Nous avons déjà atteint un niveau dangereux de réchauffement de la planète” avec récemment “des inondations mortelles en Australie, en France, en Algérie, en Inde, en Chine et au Ghana” et “des incendies de forêt au Canada”, souligne Friederike Otto, climatologue de l’Imperial College de Londres.”Continuer à miser sur le pétrole, le gaz et le charbon en 2025 est une folie absolue”.- Autres prévisions -Le réchauffement de l’Arctique devrait continuer à dépasser la moyenne mondiale au cours des cinq prochaines années, prédit aussi l’OMM.La concentration des glaces de mer devrait diminuer dans les mers de Barents, de Béring et d’Okhotsk, tandis que l’Asie du Sud devrait continuer à recevoir davantage de précipitations que la normale.Des conditions plus humides sont attendues au Sahel, dans le nord de l’Europe, en Alaska et dans le nord de la Sibérie, ainsi que des conditions plus sèches dans le bassin de l’Amazone. 

Around Lake Tanganyika, Burundians struggle with endless floodingWed, 28 May 2025 06:12:16 GMT

Asha, a mother-of-four, was wearing rubber boots in her living room again — the frequent price of living near Lake Tanganyika in Burundi in an era of climate change and repeated flooding.The elegant buildings of Gatumba, a town on the outskirts of the capital Bujumbura, are a reminder of its recent prosperity. But all too often, …

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“Syndrome aérotoxique”: une juge parisienne saisie d’une plainte contre Air France

L’air des avions peut-il affecter la santé ? Une juge d’instruction du pôle parisien environnement et santé publique a récemment entendu un steward qui a porté plainte contre Air France, notamment pour des blessures involontaires qui résulteraient du “syndrome aérotoxique”.Sollicité par l’AFP, Air France a répondu n’avoir “pas connaissance d’une telle procédure” qui constitue la deuxième information judiciaire à Paris concernant cet ensemble de symptômes dénoncé par des personnels navigants aériens. Ces symptômes proviendraient de la contamination par des substances toxiques de l’air pressurisé des avions venant des réacteurs, notamment lors de dégagements de fumée.Marc (prénom modifié), âgé d’une cinquantaine d’années, est steward pour le transporteur tricolore depuis une vingtaine d’années. Il a déposé en avril 2024 une plainte avec constitution de partie civile, suite à trois malaises qu’il impute à ce syndrome.Le parquet de Paris avait classé sa première plainte en septembre 2023, jugeant “impossible d’établir un lien de causalité entre un état de santé allégué et un syndrome aérotoxique (…) dont la démonstration scientifique n’est pas établie”.Mais Marc estime auprès de l’AFP qu’il “monte au créneau pour toute la profession” qui est dans “l’omerta”, voulant “simplement que l’entreprise protège ses salariés, qu’on change le filtrage de l’air”.Il a été entendu le 22 mai par la juge d’instruction.L’Association des victimes du syndrome aérotoxique (Avsa) dénonce en effet de longue date le fait que “sur la quasi-totalité des avions de ligne, l’air respiré à bord (…) est contaminé, entre autres, par l’huile utilisée pour la lubrification” des moteurs qui contient des “additifs toxiques”.Entre autres symptômes: maux de tête, vertiges, problèmes digestifs et respiratoires…- Solution technique “onéreuse” -Scientifiquement et judiciairement, le débat fait rage.En 2017, trois chercheurs prônaient dans une étude publiée par l’Organisation mondiale de la santé une “reconnaissance de cette maladie professionnelle” et ce “urgemment”.Trois ans plus tard, la Direction générale de l’aviation civile soulignait dans une note que “ces émanations, parfois incommodantes, peuvent dans des cas extrêmes être incapacitantes.”Mais saisie par l’Avsa et plusieurs syndicats de personnels, l’Agence de sécurité sanitaire a temporisé fin 2023, estimant que des recherches plus approfondies étaient nécessaires.De son côté, l’Association du transport aérien international (IATA) expliquait en 2018 que “la recherche à ce jour n’a établi aucun lien de causalité” avec les “symptômes” ressentis par des équipages. “Le risque à long terme pour la santé des équipages (…) est une question controversée et si la recherche sur le sujet doit continuer, il y a beaucoup de désinformation”, “pas scientifiquement fondée”, critiquait cette organisation des transporteurs.C’est sur ce débat en cours que la justice française doit aussi se positionner.- Autre plainte -Dans le cadre d’une autre information judiciaire à Paris, la même juge d’instruction est saisie d’une autre plainte déposée en 2016, cette fois par un pilote d’Easyjet, se disant lui aussi victime du syndrome.Une expertise judiciaire de juin 2022 conclut, d’après la source proche du dossier, que de “nombreuses preuves confirment que des expositions se produisent (mais avec une caractérisation insuffisante) et que les personnels de bord présentent certaines altérations de santé plus fréquemment que dans d’autres populations”.Par ailleurs, la cour d’appel de Toulouse a elle estimé dans deux arrêts différents rendus en avril qu’on pouvait exciper de la littérature scientifique un lien entre ces dégagements de fumée dans les cabines de pilotage et le syndrome aérotoxique évoqué.A ce jour, Easyjet n’est que témoin assisté depuis septembre 2023 dans la procédure parisienne et a été confronté en septembre au pilote plaignant.Sollicitée, la compagnie britannique a indiqué que ses avions “sont parfaitement conformes aux normes les plus récentes en matière de qualité de l’air et de climatisation”, et assuré que “les autorités de régulation de l’aviation et les constructeurs du monde entier (…) n’ont trouvé aucune preuve de problèmes de santé à long terme liés à la qualité de l’air dans les cabines”.Pour Me Béryl Brown, avocate de l’Avsa, “il y a des méthodes de prévention et des solutions techniques, même si elles sont onéreuses, qui ne sont pas mises en Å“uvre”.

“Syndrome aérotoxique”: une juge parisienne saisie d’une plainte contre Air France

L’air des avions peut-il affecter la santé ? Une juge d’instruction du pôle parisien environnement et santé publique a récemment entendu un steward qui a porté plainte contre Air France, notamment pour des blessures involontaires qui résulteraient du “syndrome aérotoxique”.Sollicité par l’AFP, Air France a répondu n’avoir “pas connaissance d’une telle procédure” qui constitue la deuxième information judiciaire à Paris concernant cet ensemble de symptômes dénoncé par des personnels navigants aériens. Ces symptômes proviendraient de la contamination par des substances toxiques de l’air pressurisé des avions venant des réacteurs, notamment lors de dégagements de fumée.Marc (prénom modifié), âgé d’une cinquantaine d’années, est steward pour le transporteur tricolore depuis une vingtaine d’années. Il a déposé en avril 2024 une plainte avec constitution de partie civile, suite à trois malaises qu’il impute à ce syndrome.Le parquet de Paris avait classé sa première plainte en septembre 2023, jugeant “impossible d’établir un lien de causalité entre un état de santé allégué et un syndrome aérotoxique (…) dont la démonstration scientifique n’est pas établie”.Mais Marc estime auprès de l’AFP qu’il “monte au créneau pour toute la profession” qui est dans “l’omerta”, voulant “simplement que l’entreprise protège ses salariés, qu’on change le filtrage de l’air”.Il a été entendu le 22 mai par la juge d’instruction.L’Association des victimes du syndrome aérotoxique (Avsa) dénonce en effet de longue date le fait que “sur la quasi-totalité des avions de ligne, l’air respiré à bord (…) est contaminé, entre autres, par l’huile utilisée pour la lubrification” des moteurs qui contient des “additifs toxiques”.Entre autres symptômes: maux de tête, vertiges, problèmes digestifs et respiratoires…- Solution technique “onéreuse” -Scientifiquement et judiciairement, le débat fait rage.En 2017, trois chercheurs prônaient dans une étude publiée par l’Organisation mondiale de la santé une “reconnaissance de cette maladie professionnelle” et ce “urgemment”.Trois ans plus tard, la Direction générale de l’aviation civile soulignait dans une note que “ces émanations, parfois incommodantes, peuvent dans des cas extrêmes être incapacitantes.”Mais saisie par l’Avsa et plusieurs syndicats de personnels, l’Agence de sécurité sanitaire a temporisé fin 2023, estimant que des recherches plus approfondies étaient nécessaires.De son côté, l’Association du transport aérien international (IATA) expliquait en 2018 que “la recherche à ce jour n’a établi aucun lien de causalité” avec les “symptômes” ressentis par des équipages. “Le risque à long terme pour la santé des équipages (…) est une question controversée et si la recherche sur le sujet doit continuer, il y a beaucoup de désinformation”, “pas scientifiquement fondée”, critiquait cette organisation des transporteurs.C’est sur ce débat en cours que la justice française doit aussi se positionner.- Autre plainte -Dans le cadre d’une autre information judiciaire à Paris, la même juge d’instruction est saisie d’une autre plainte déposée en 2016, cette fois par un pilote d’Easyjet, se disant lui aussi victime du syndrome.Une expertise judiciaire de juin 2022 conclut, d’après la source proche du dossier, que de “nombreuses preuves confirment que des expositions se produisent (mais avec une caractérisation insuffisante) et que les personnels de bord présentent certaines altérations de santé plus fréquemment que dans d’autres populations”.Par ailleurs, la cour d’appel de Toulouse a elle estimé dans deux arrêts différents rendus en avril qu’on pouvait exciper de la littérature scientifique un lien entre ces dégagements de fumée dans les cabines de pilotage et le syndrome aérotoxique évoqué.A ce jour, Easyjet n’est que témoin assisté depuis septembre 2023 dans la procédure parisienne et a été confronté en septembre au pilote plaignant.Sollicitée, la compagnie britannique a indiqué que ses avions “sont parfaitement conformes aux normes les plus récentes en matière de qualité de l’air et de climatisation”, et assuré que “les autorités de régulation de l’aviation et les constructeurs du monde entier (…) n’ont trouvé aucune preuve de problèmes de santé à long terme liés à la qualité de l’air dans les cabines”.Pour Me Béryl Brown, avocate de l’Avsa, “il y a des méthodes de prévention et des solutions techniques, même si elles sont onéreuses, qui ne sont pas mises en Å“uvre”.

Carrefour réunit ses actionnaires pour une assemblée générale qui s’annonce animée

Carrefour réunit ses actionnaires mercredi pour une assemblée générale qui s’annonce animée, entre conflit juridique à propos de ses franchisés, surveillance des marchés et pression concurrentielle, le tout à un an de la fin du mandat du PDG, Alexandre Bompard.Contrairement aux deux éditions précédentes, c’est au siège du groupe à Massy, en région parisienne, et non sur les docks d’Aubervilliers que se tiendra cette réunion annuelle des actionnaires.Pour l’occasion et la bonne organisation de l’événement, Carrefour ferme son siège à ses salariés et a offert à ces derniers d’une à deux journées de télétravail supplémentaires. “Je pense que ça va être complètement inédit sur la forme”, prédit un syndicaliste du groupe, qui s’attend à voir Alexandre Bompard répondre à de nombreuses questions sur le modèle de franchise, sa stratégie pour le groupe, ou encore la présence de Carrefour via un franchisé en Israël. Le géant de la distribution reste vivement critiqué, par la CFDT notamment, pour s’appuyer de plus en plus sur l’exploitation de magasins en franchise et en location-gérance, une variante dans laquelle le distributeur reste propriétaire du fonds de commerce.Le syndicat a assigné le groupe de distribution en justice, estimant qu’il s’agit d’un plan social déguisé concernant plus de 27.000 salariés depuis 2018.A la fronde de la CFDT s’ajoute celle d’une partie des franchisés, réunis sous l’égide de l’association des franchisés de Carrefour (AFC), qui revendique 260 magasins. Soutenue par le ministère de l’Economie, elle a également assigné Carrefour en justice.Dernier sujet qui pourrait faire irruption lors de l’assemblée de mercredi: la présence de Carrefour via un franchisé en Israël, dans le contexte de guerre avec le Hamas et la crise humanitaire que celle-ci a déclenchée dans la bande de Gaza.Le PDG de Carrefour avait assuré en 2024 que son groupe n’avait “pas de magasin en territoires occupés sous marque Carrefour”.Sujette à des polémiques ces dernières années, la rémunération du PDG, à nouveau au menu mercredi, sera en baisse par rapport à l’année dernière.Si les actionnaires de Carrefour lui donnent le feu vert, le dirigeant touchera 3,4 millions d’euros pour 2024, soit 1 million d’euros de moins que l’année précédente. A cela s’ajouteront plus tard, sous critères de performances, des actions valorisées au maximum 5,6 millions d’euros. 

Carrefour réunit ses actionnaires pour une assemblée générale qui s’annonce animée

Carrefour réunit ses actionnaires mercredi pour une assemblée générale qui s’annonce animée, entre conflit juridique à propos de ses franchisés, surveillance des marchés et pression concurrentielle, le tout à un an de la fin du mandat du PDG, Alexandre Bompard.Contrairement aux deux éditions précédentes, c’est au siège du groupe à Massy, en région parisienne, et non sur les docks d’Aubervilliers que se tiendra cette réunion annuelle des actionnaires.Pour l’occasion et la bonne organisation de l’événement, Carrefour ferme son siège à ses salariés et a offert à ces derniers d’une à deux journées de télétravail supplémentaires. “Je pense que ça va être complètement inédit sur la forme”, prédit un syndicaliste du groupe, qui s’attend à voir Alexandre Bompard répondre à de nombreuses questions sur le modèle de franchise, sa stratégie pour le groupe, ou encore la présence de Carrefour via un franchisé en Israël. Le géant de la distribution reste vivement critiqué, par la CFDT notamment, pour s’appuyer de plus en plus sur l’exploitation de magasins en franchise et en location-gérance, une variante dans laquelle le distributeur reste propriétaire du fonds de commerce.Le syndicat a assigné le groupe de distribution en justice, estimant qu’il s’agit d’un plan social déguisé concernant plus de 27.000 salariés depuis 2018.A la fronde de la CFDT s’ajoute celle d’une partie des franchisés, réunis sous l’égide de l’association des franchisés de Carrefour (AFC), qui revendique 260 magasins. Soutenue par le ministère de l’Economie, elle a également assigné Carrefour en justice.Dernier sujet qui pourrait faire irruption lors de l’assemblée de mercredi: la présence de Carrefour via un franchisé en Israël, dans le contexte de guerre avec le Hamas et la crise humanitaire que celle-ci a déclenchée dans la bande de Gaza.Le PDG de Carrefour avait assuré en 2024 que son groupe n’avait “pas de magasin en territoires occupés sous marque Carrefour”.Sujette à des polémiques ces dernières années, la rémunération du PDG, à nouveau au menu mercredi, sera en baisse par rapport à l’année dernière.Si les actionnaires de Carrefour lui donnent le feu vert, le dirigeant touchera 3,4 millions d’euros pour 2024, soit 1 million d’euros de moins que l’année précédente. A cela s’ajouteront plus tard, sous critères de performances, des actions valorisées au maximum 5,6 millions d’euros. 

Macron in Indonesia to deepen trade, defence ties

French President Emmanuel Macron met his Indonesian counterpart on Wednesday, seeking to deepen trade and defence ties with Southeast Asia’s largest economy on the second leg of a three-country tour promoting France as a balancing power between the US and China.Macron met Prabowo Subianto at the presidential palace in capital Jakarta, hailing their countries’ close relationship after being greeted by a guard of honour, gun salute and thousands of young Indonesians waving French flags.”Our partnership on all the fields, defence and security, economy, culture is already strong, but we are strengthening it,” Macron told Prabowo.”I think this is to the best way to… handle the business in challenging times. So thank you very much for your support, our friendship and your very special attachment to France.”Prabowo replied: “Merci beaucoup, monsieur!”The French president will later meet investors and students and attend a state dinner. On Thursday he will travel to Yogyakarta on Indonesia’s Java island to visit the world’s largest Buddhist temple, before heading to Singapore to conclude his six-day tour. Indonesian Defence Minister Sjafrie Sjamsoeddin said after welcoming Macron that the countries would “strengthen their strategic partnership in the defence sector” by signing a letter of intent on defence equipment, the presidency said in a statement.In the face of Donald Trump’s tariffs and the United States’ economic confrontation with China, Macron is seeking to turn his “third way” position into contracts for French companies, particularly in defence, energy and critical minerals.He has indicated he will also try to get the world’s most populous Muslim-majority country on board as he pushes for a two-state solution for the decades-long Israeli-Palestinian conflict at a United Nations conference in June.”Naturally, the question of recognising Israel is an issue,” one of Macron’s advisers told reporters before the trip. “We understand perfectly well the sensitivities of the Muslim communities in the region” regarding the situation in Gaza, the adviser added.Macron wants to show that he is “particularly committed” to “achieving peace in the Middle East” while demonstrating no double standards on the issue in light of his efforts to solve the Ukraine war, he said.- ‘Power for peace’ -In Vietnam Tuesday, Macron presented France as a “power of peace and balance”, committed to an international order “based on law”.This was viewed as a message both to Beijing, which has become increasingly assertive in its territorial claims in the South China Sea, and to Washington over Trump’s threats of wide-ranging tariffs. Macron warned that “constantly creating uncertainty” with trade policy was “holding back investment and the economy”.His remarks came as the Association of Southeast Asian Nations (ASEAN) — of which Indonesia is a member — said at the bloc’s summit in Malaysia it would speed up efforts to diversify trade networks in the face of Trump’s tariffs.So Macron’s office is looking for economic wins in the Southeast Asian archipelago of around 280 million people.The new chief executive of French mining giant Eramet, Paulo Castellari, was to be part of a French delegation trying to get Jakarta to increase production at the world’s largest nickel mine in eastern Indonesia.Paris also intends to step up cooperation on arms with Indonesia’s Prabowo, a former defence minister and general.While Jakarta has previously sourced fighter jets from Russia, in recent years it has acquired Rafales from French company Dassault Aviation, whose chief Eric Trappier will join the French delegation.