Espaces sans enfants: le gouvernement veut s’attaquer à cette “tendance brutale”

Quelle place pour les enfants dans la société ? Le gouvernement a réuni mardi plusieurs fédérations du secteur du tourisme et des transports pour évoquer la tendance “no kid” (“sans enfant”), des offres commerciales jugées “brutales” par l’exécutif qui appelle à ne pas les “laisser s’installer” en France. Organisée autour de la Haute commissaire à l’Enfance Sarah El Haïry, la table ronde a réuni des représentants de la Fédération nationale de l’hôtellerie de plein air (FNHPA), de la Fédération nationale des résidences de Tourisme (FNRT), de l’Association nationale des élus des territoires touristiques (Anett) ou encore de l’Union nationale pour la promotion de la location de vacances (UNPLV). La plateforme Airbnb, la Fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV) et l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) seront également présentes. “Le message est clair : il faut arrêter d’exclure les enfants”, a déclaré Sarah El Haïry au Figaro à l’issue de la rencontre, assurant que les acteurs présents autour de la table avaient tous souhaité “construire et promouvoir une contre-tendance +pro kids+”.Parmi les pistes évoquées, la “signature d’une charte à hauteur d’enfants”, un texte non contraignant qui permettrait de communiquer les informations concernant les équipements disponibles et les offres d’animation. Une nouvelle table ronde est prévue d’ici quinze jours en présence cette fois-ci des principaux éditeurs de guides touristiques afin de poursuivre “cette mobilisation générale”, a indiqué la Haute commissaire à l’Enfance.  En France, les offres commerciales “adult only” (“adultes seulement”) sont pour l’heure limitées. Interrogé par l’AFP en 2024, le syndicat Entreprises du voyages estimait “à vue de nez” qu’elles représentaient “3% de l’offre”. La tendance est “beaucoup plus développée dans d’autres pays européens, dans d’autres pays asiatiques” et il ne faut pas la “laisser s’installer en France”, a estimé Sarah El Haïry à la mi-journée sur RTL. “Considérer de manière brutale qu’un enfant est avant tout une nuisance, ce n’est pas acceptable”. Ce n’est pas “notre philosophie”, a-t-elle ajouté, précisant avoir “saisi les services juridiques de nos ministères pour faire l’étude de notre droit actuel”.- Toboggans et club enfants -Contactée par l’AFP, la plateforme Airbnb a assuré qu’elle participerait “activement aux réflexions lancées afin de participer à une société bienveillante et ouverte aux enfants.””Airbnb accueille toutes les familles et est plébiscité par nombre d’entre elles pour leurs séjours en France”, a-t-elle souligné, mettant en avant ses options permettant de s’assurer de la présence d’un lit parapluie notamment. La Fédération nationale de l’hôtellerie de plein air (FNHPA) a de son côté assuré que “l’ADN du camping était d’accueillir des enfants”.”Nous installons toboggans et clubs enfants pour eux”, a déclaré son secrétaire général Maxime Cellier à l’AFP. “Les adultes ont droit au repos, mais on le fait en occupant les enfants, pas en les excluant”. Il a fait état d’une vingtaine de campings “Adult only” sur les quelque 7.400 campings de France. “Le calme et le silence sont mis en avant, ils n’offrent pas d’animation ou d’aire de jeux, donc les enfants vont s’ennuyer”, a-t-il indiqué. – Droit “à faire du bruit” -Loin d’être nouvelle, la question de la place des enfants dans la société agite depuis plusieurs années le débat public en France, où la Fédération française des entreprises de crèches interpelle régulièrement les parlementaires pour qu’ils créent “un droit des enfants à faire du bruit”.Au printemps 2024, un rapport remis à Emmanuel Macron appelait, lui, le chef de l’Etat à “peupler” l’espace public d’alternatives aux écrans pour les enfants “et redonner à ces derniers toute leur place, y compris bruyante”.Quelques mois plus tard, le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA) enfonçait le clou en alertant sur la moindre place des enfants dans l’espace public et dans la nature, pointant les “conséquences néfastes sur leur santé physique et mentale”. “Les enfants ne sont pas une nuisance”, martèle auprès de l’AFP la sénatrice socialiste Laurence Rossignol, qui a déposé une proposition de loi visant à “reconnaître la minorité comme un facteur de discrimination afin de promouvoir une société ouverte aux enfants”.”C’est très bien que Sarah El Haïry se saisisse du sujet, mais maintenant il faut aller plus loin, il faut que le camp présidentiel inscrive cette question à l’ordre du jour” parlementaire.

Espaces sans enfants: le gouvernement veut s’attaquer à cette “tendance brutale”

Quelle place pour les enfants dans la société ? Le gouvernement a réuni mardi plusieurs fédérations du secteur du tourisme et des transports pour évoquer la tendance “no kid” (“sans enfant”), des offres commerciales jugées “brutales” par l’exécutif qui appelle à ne pas les “laisser s’installer” en France. Organisée autour de la Haute commissaire à l’Enfance Sarah El Haïry, la table ronde a réuni des représentants de la Fédération nationale de l’hôtellerie de plein air (FNHPA), de la Fédération nationale des résidences de Tourisme (FNRT), de l’Association nationale des élus des territoires touristiques (Anett) ou encore de l’Union nationale pour la promotion de la location de vacances (UNPLV). La plateforme Airbnb, la Fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV) et l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) seront également présentes. “Le message est clair : il faut arrêter d’exclure les enfants”, a déclaré Sarah El Haïry au Figaro à l’issue de la rencontre, assurant que les acteurs présents autour de la table avaient tous souhaité “construire et promouvoir une contre-tendance +pro kids+”.Parmi les pistes évoquées, la “signature d’une charte à hauteur d’enfants”, un texte non contraignant qui permettrait de communiquer les informations concernant les équipements disponibles et les offres d’animation. Une nouvelle table ronde est prévue d’ici quinze jours en présence cette fois-ci des principaux éditeurs de guides touristiques afin de poursuivre “cette mobilisation générale”, a indiqué la Haute commissaire à l’Enfance.  En France, les offres commerciales “adult only” (“adultes seulement”) sont pour l’heure limitées. Interrogé par l’AFP en 2024, le syndicat Entreprises du voyages estimait “à vue de nez” qu’elles représentaient “3% de l’offre”. La tendance est “beaucoup plus développée dans d’autres pays européens, dans d’autres pays asiatiques” et il ne faut pas la “laisser s’installer en France”, a estimé Sarah El Haïry à la mi-journée sur RTL. “Considérer de manière brutale qu’un enfant est avant tout une nuisance, ce n’est pas acceptable”. Ce n’est pas “notre philosophie”, a-t-elle ajouté, précisant avoir “saisi les services juridiques de nos ministères pour faire l’étude de notre droit actuel”.- Toboggans et club enfants -Contactée par l’AFP, la plateforme Airbnb a assuré qu’elle participerait “activement aux réflexions lancées afin de participer à une société bienveillante et ouverte aux enfants.””Airbnb accueille toutes les familles et est plébiscité par nombre d’entre elles pour leurs séjours en France”, a-t-elle souligné, mettant en avant ses options permettant de s’assurer de la présence d’un lit parapluie notamment. La Fédération nationale de l’hôtellerie de plein air (FNHPA) a de son côté assuré que “l’ADN du camping était d’accueillir des enfants”.”Nous installons toboggans et clubs enfants pour eux”, a déclaré son secrétaire général Maxime Cellier à l’AFP. “Les adultes ont droit au repos, mais on le fait en occupant les enfants, pas en les excluant”. Il a fait état d’une vingtaine de campings “Adult only” sur les quelque 7.400 campings de France. “Le calme et le silence sont mis en avant, ils n’offrent pas d’animation ou d’aire de jeux, donc les enfants vont s’ennuyer”, a-t-il indiqué. – Droit “à faire du bruit” -Loin d’être nouvelle, la question de la place des enfants dans la société agite depuis plusieurs années le débat public en France, où la Fédération française des entreprises de crèches interpelle régulièrement les parlementaires pour qu’ils créent “un droit des enfants à faire du bruit”.Au printemps 2024, un rapport remis à Emmanuel Macron appelait, lui, le chef de l’Etat à “peupler” l’espace public d’alternatives aux écrans pour les enfants “et redonner à ces derniers toute leur place, y compris bruyante”.Quelques mois plus tard, le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA) enfonçait le clou en alertant sur la moindre place des enfants dans l’espace public et dans la nature, pointant les “conséquences néfastes sur leur santé physique et mentale”. “Les enfants ne sont pas une nuisance”, martèle auprès de l’AFP la sénatrice socialiste Laurence Rossignol, qui a déposé une proposition de loi visant à “reconnaître la minorité comme un facteur de discrimination afin de promouvoir une société ouverte aux enfants”.”C’est très bien que Sarah El Haïry se saisisse du sujet, mais maintenant il faut aller plus loin, il faut que le camp présidentiel inscrive cette question à l’ordre du jour” parlementaire.

Jitesh, Kohli power Bengaluru into IPL qualifier 1

Skipper Jitesh Sharma hammered an unbeaten 85 and Virat Kohli hit 54 as Royal Challengers Bengaluru stormed into qualifier 1 of the IPL playoffs with a six-wicket win over Lucknow Super Giants on Tuesday.Bengaluru chased down 228 to go second in the 10-team table in the last league match of this season and set up a meeting with table-toppers Punjab Kings on Thursday.The result pushed Gujarat Titans into third spot. They will face Mumbai Indians in the eliminator on Friday.The winners of qualifier 1 go straight to the final on June 3 but the losers have a second chance of joining them as they will face the winner of the eliminator in qualifier 2 to decide who will head to Ahmedabad. Lucknow skipper Rishabh Pant signed off with an unbeaten 118 off 61 balls in his team’s 227-3, but Bengaluru knocked off the target with eight balls to spare.Kohli set up the chase with his 30-ball knock and after his departure stand-in-skipper Jitesh put on an unbeaten stand of 107 with Mayank Agarwal, who hit 41, to trump Lucknow, who were already out of the playoffs.”I will not be able to express my thoughts, I can’t believe I played that knock,” said player of the match Jitesh. “When Virat bhai (brother) was out, I was just thinking of taking it deep.”The 36-year-old Kohli, who earlier this month announced his Test retirement alongside Rohit Sharma, went past 9,000 runs for Bengaluru — the most by a batsman for one team in men’s T20 cricket. The next is Rohit’s 6,060 for Mumbai.- Pant in vain  -Kohli put on 61 with opening partner Phil Salt, who made 30, but the chase wobbled after Lucknow hit back with wickets, New Zealand quick Will O’Rourke taking two in two balls.O’Rourke sent back regular skipper and impact substitute Rajat Patidar, for 14, and next ball had Liam Livingstone, leg before for a golden duck.Jitesh turned things around with his first IPL fifty. He hit eight fours and six sixes, including the winning hit over the fence, in his 33-ball knock.Earlier Pant, who struggled for runs after being brought by Lucknow for a record $3.21 million in the auction, saved his best for last as he hit his season-best score.But it was not enough and he said, “Eventually you’ve got to play 40 overs of good cricket. Twenty overs aren’t going to save you.”Wicketkeeper-batsman Pant, a swashbuckling left-hander, reached his 100 in 54 balls and celebrated with a somersault. He had scored only 151 runs from 12 previous innings and averaged just 13.72.Pant led the charge in a 152-run second-wicket stand with Mitchell Marsh, who hit 67 off 37 balls, after the captain promoted himself to number three in the batting order.Pant, who hit 11 fours and eight sixes in his 61-ball knock, went past his previous best of 63 this season but Bengaluru and Kohli had the last laugh as they hunt for their first IPL title.

Eto’o, Adebayor et Okocha jouent en Somalie pour “changer la perception” du pays

A l’énoncé de leurs noms, le stade national de Mogadiscio a chaviré. Trois anciennes gloires africaines du football, Samuel Eto’o, Emmanuel Adebayor et  Jay-Jay Okocha ont participé mardi à un match de gala en Somalie destiné à “changer la perception” extérieure du pays, plombée par une insécurité et une pauvreté persistantes.Le dispositif sécuritaire était renforcé avant la partie, alors que plusieurs attentats ont frappé ces derniers mois la capitale somalienne. Des forces de sécurité étaient déployées sur toute la route menant à l’enceinte sportive et chaque spectateur était scrupuleusement fouillé avant de pouvoir y entrer.Mais ces contrôles passés, la joie était intense chez les milliers de fans présents, dans un stade de 65.000 places par ailleurs plutôt vide. Des centaines de drapeaux somaliens étaient brandis dans les travées, où a fréquemment résonné l’hymne national somalien.”C’est un peu comme si j’étais assis dans le stade de Barcelone”, s’est réjoui Mowlid Ali, un supporteur de Samuel Eto’o, le plus titré des trois anciennes stars présentes mardi. Avec son équipe nationale, le Camerounais a remporté deux CAN (2000 et 2002) mais aussi quatre Ligues de champions, trois avec le Barça et une avec l’Inter Milan.”Je me souviens quand je le regardais jouer pour le FC Barcelone entre 2004 et 2009, ajoute-t-il. Je suis très chanceux qu’il soit là et que je puisse le voir jouer.”- “Jour historique” -“Pouvez-vous imaginer regarder Jay-Jay Okocha alors qu’il dribble dans le stade de Mogadiscio ?”, s’est enthousiasmé Abdirahman Dhere, un fan du Nigérian passé notamment par le Paris SG, Fenerbahçe et Bolton.”Il ne s’agit pas d’une simple partie de football, a-t-il estimé. “Ce match démontrera certainement comment la Somalie se relève de la guerre qui l’a ravagée pendant longtemps”.Les autorités somaliennes sont au diapason. Le ministère des Sports a vu dans cet évènement un “jour historique pour la communauté sportive du pays”.”Cela montre d’abord que la sécurité dans le pays s’est améliorée, et que des joueurs renommés d’Afrique et du monde peuvent venir dans la capitale Mogadiscio et jouer”, s’est félicité un cadre du ministère de la Sécurité, Mohamed Ali Haga, depuis le stade.La Somalie, pays pauvre, situé dans l’une des régions du monde les plus vulnérables au réchauffement climatique, subit pourtant depuis des mois une résurgence des attentats des rebelles islamistes shebab, qui multiplient les avancées.Mi-mai, ce groupe armé lié à Al-Qaïda actif depuis 2006 a mené un attentat suicide contre une caserne de Mogadiscio, tuant plusieurs personnes. En mars, les shebab ont revendiqué l’explosion d’une bombe qui a raté de peu le cortège présidentiel dans la capitale, avant de tirer début avril plusieurs obus près de son aéroport.- “Incroyable” -La rencontre du jour obéit à “la nécessité de changer la perception du monde envers la Somalie et de montrer que des personnes très en vue dans le sport peuvent venir et jouer”, a encore commenté Mohamed Ali Haga.”Nous avons besoin que cet endroit soit un foyer pour nos joueurs nationaux plutôt que de jouer dans d’autres pays, et de montrer au monde que Mogadiscio est paisible et peut accueillir d’autres matchs africains”, a-t-il ajouté.La sélection somalienne, pour des raisons de sécurité, joue ses matches internationaux hors de ses frontières, récemment au Maroc.Son stade national, rouvert en 2020, avait notamment servi de base aux shebab, avant d’accueillir des troupes de maintien de la paix de l’Union africaine.”Etre ici aujourd’hui est incroyable, a commenté Emmanuel Adebayor, ancien international togolais ayant joué notamment à Monaco, Arsenal et Manchester City, particulièrement applaudi pendant la rencontre de 40 minutes, durant laquelle il n’a pas ménagé ses efforts. Nous prions juste Dieu pour qu’il vous donne la paix, pour que vous puissiez reconstruire votre pays”.L’équipe des stars, dont faisaient aussi partie les ministres somaliens des Sports et de la Sécurité, l’a finalement emporté 8 buts à 4 face à d’anciens internationaux du pays. Un résultat finalement assez anecdotique eu regard des enjeux du match.

Sudan’s RSF attacks army amid cholera outbreakTue, 27 May 2025 18:32:07 GMT

A paramilitary drone strike hit a fuel depot and a military base in war-torn Sudan’s south Tuesday, a military source said, as the capital Khartoum battles a deadly cholera outbreak.The paramilitary Rapid Support Forces (RSF), targeted the city of Kosti in White Nile State, after weeks of a long-range drone campaign that has hit vital …

Sudan’s RSF attacks army amid cholera outbreakTue, 27 May 2025 18:32:07 GMT Read More »

Sudan’s RSF attacks army amid cholera outbreak

A paramilitary drone strike hit a fuel depot and a military base in war-torn Sudan’s south Tuesday, a military source said, as the capital Khartoum battles a deadly cholera outbreak.The paramilitary Rapid Support Forces (RSF), targeted the city of Kosti in White Nile State, after weeks of a long-range drone campaign that has hit vital infrastructure across the country.The RSF and regular army have been locked in a devastating war since April 2023.”The drone strike caused the depot to catch fire,” the military source told AFP, speaking on condition of anonymity because they were not authorised to brief the media.Eyewitnesses in Kosti, some 320 kilometres (200 miles) south of Khartoum, reported hearing explosions and seeing columns of thick smoke over the city.The RSF drone offensive began after the army wrested back control of the capital in March.Last week, army forces pushed the paramilitaries out of their last holdouts in the greater Khartoum area.This month, the RSF has launched strikes across Khartoum, including on three power stations, triggering a massive blackout that disrupted electricity and water services and unleashed a cholera outbreak.In a statement on Tuesday, the army-aligned health ministry reported more than 2,700 cholera infections and 172 deaths in just seven days across six states, with 90 percent of cases concentrated in Khartoum state.Cholera is endemic to Sudan, but outbreaks have become worse and more frequent since the war broke out, wrecking already fragile water, sanitation and health infrastructure.Last Tuesday, the ministry said 51 people had died of cholera out of more than 2,300 reported cases over the past three weeks, 90 percent of them in Khartoum state.Sudan’s doctors’ union sounded the alarm on Tuesday, saying actual figures were far higher than those reported by the ministry, with hundreds dead in the capital alone.In a statement, it warned there was a “severe shortage of intravenous solutions, a lack of clean water sources and a near-total absence of sterilisation equipment and disinfectants” in the city’s hospitals.- Lying on hospital floors -With electricity supply and subsequently the local water network out of service, the people of Khartoum have been forced to turn to unsafe water sources, according to Doctors Without Borders (MSF).”Water treatment stations no longer have electricity and cannot provide clean water from the Nile,” Slaymen Ammar, MSF’s medical coordinator in Khartoum, said in a statement.People in Omdurman, part of greater Khartoum, say they have had no electricity for nearly two weeks.”We now fetch water directly from the Nile, buying it from donkey carts that bring it in barrels,” resident Bashir Mohamed said.According to a doctor at Omdurman’s Al-Nao hospital, the capital’s main functioning health facility, residents have resorted to “drinking untreated Nile water, after the shutdown of water pumping stations”.He said this “is the main reason for the rapid spread” of cholera.Medics in the already overwhelmed hospital are struggling to keep pace with the outbreak, and the local emergency response room (ERR) has issued a call for more volunteers.”The number of patients exceeds the hospital’s capacity,” a member of the ERR told AFP, requesting anonymity for safety reasons.”There is not enough medical staff. Some patients are lying on the floors in hospital corridors,” he said.Cholera, an acute diarrhoeal illness caused by ingesting contaminated water or food, can kill within hours if untreated.It is easily preventable and treatable when clean water, sanitation and timely medical care are available.Sudan’s already fragile healthcare system has been pushed to “breaking point” by the war, according to the World Health Organization.Up to 90 percent of the country’s hospitals have at some point been forced to close because of the fighting, according to the doctors’ union, with health facilities regularly stormed, bombed and looted.The war, now in its third year, has killed tens of thousands of people, displaced 13 million and created the world’s largest displacement and hunger crisis.

Drame de la parade de Liverpool : ce que l’on sait

Un automobiliste sous l’emprise de drogues gardé à vue pour “tentative de meurtre”, 11 blessés toujours hospitalisés mardi, voilà ce que l’on sait du drame de Liverpool qui a transformé en cauchemar une journée de fête.- Voiture dans une rue bondée – La voiture qui a foncé lundi sur la foule à la fin d’une parade célébrant la victoire du club de foot de Liverpool en championnat d’Angleterre, semble avoir pénétré dans une rue du centre ville noire de monde en suivant une ambulance, a déclaré mardi la police locale dans une conférence de presse. La rue avait été fermée à la circulation mais l’accès avait été temporairement permis pour que l’ambulance puisse secourir une personne faisant une crise cardiaque.La voiture a été bloquée par des passants en colère. L’automobiliste a fait marche arrière puis accéléré, percutant des piétons des deux côtés de la rue, selon des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux. Plusieurs personnes ont été projetées sur les côtés ou sur le capot.- 65 blessés, 11 toujours hospitalisés-Un total de 65 personnes ont été blessées, selon le dernier bilan de la police. Plus de 50 ont été transportées à l’hôpital, dont onze s’y trouvaient toujours mardi.La plupart des blessés souffrent de “blessures aux membres et leurs jours ne sont pas en danger”, a précisé Jay Rathore, un médecin en chef de l’hôpital universitaire royal de Liverpool, où s’est rendue mardi la princesse Anne. Ces victimes sont “toutes dans un état stable et semblent bien se rétablir”, a aussi indiqué une responsable de la police de Merseyside, Jenny Sims, lors d’une conférence de presse.- Conduite sous l’emprise de drogues -L’automobiliste arrêté est en garde à vue pour “tentative de meurtre” et “conduite sous l’emprise de drogues”, a ajouté la police, qui avait dès lundi soir exclu un acte terroriste.La police avait rapidement précisé que le conducteur arrêté sur place est “un homme blanc, Britannique, de 53 ans, de la région de Liverpool”.Ces précisions inhabituelles dans leur rapidité semblent montrer qu’elle était soucieuse d’éviter la propagation de fausses informations comme cela avait été le cas après le meurtre de trois fillettes poignardées par un adolescent à Southport l’été dernier.Jenny Sims avait lors d’une première conférence de presse lundi soir demandé au public de ne pas diffuser d’images sur les réseaux sociaux, mais d’envoyer toute information utile à l’enquête. La loi de juillet 2000 au Royaume-Uni définit le terrorisme comme des actions visant à “influencer le gouvernement (…) ou à intimider le public (..) dans le but de faire avancer une cause politique, religieuse, raciale ou idéologique”.Des centaines de milliers de fans, certains en famille, s’étaient massés lundi sur le parcours de la parade pour célébrer leurs héros à Liverpool, en dépit de la pluie. Les joueurs du club, dont les stars Mohamed Salah et Virgil van Dijk, ont défilé dans un bus à impériale à ciel ouvert pendant environ quatre heures.- Conducteur agité -La police n’a pas identifié le conducteur de la voiture, qui selon un témoin avait “l’air agité”.”Il avait l’air sous le coup de l’émotion, agité”, a raconté un témoin à la BBC. “Ses mains bougeaient, il essayait de fermer la portière de la voiture qu’ils (les gens entourant la voiture) avaient essayé d’ouvrir”, a ajouté ce témoin, Harry Rashid.

Au tribunal, la redoutable Mimi Marchand qui a agi “comme une idiote”

Elle est arrivée au tribunal précédée de sa réputation de papesse redoutée de la presse people, communicante de l’ombre des puissants… Mais à la barre, soupçonnée d’avoir fait chanter l’animatrice Karine Le Marchand, Mimi Marchand ne fait que de se désoler d’avoir agi “comme une idiote”.”Malgré le métier que je fais, j’ai une morale”, assure Mimi Marchand de sa petite voix rauque à peine audible, sans sembler convaincre ni émouvoir quiconque dans la salle d’audience. Ça fait une petite heure qu’elle s’explique et Karine Le Marchand a déjà soufflé une dizaine de fois, incrédule, consternée ou furieuse de ce qu’elle entend.Quant à la présidente, elle dit directement: “Franchement Mme Marchand, j’ai du mal à vous suivre”.Les faits: en février 2020, la fille mineure de Karine Le Marchand se retrouve en garde à vue pour acquisition de cannabis. L’un des paparazzi habituels de Mimi Marchand planque devant le commissariat en espérant que sa célèbre mère vienne la chercher. Quand il se rend compte que l’animatrice de “L’amour est dans le pré” est dans une campagne suisse, le plan perd de son intérêt: les photos d’une mineure seule, “c’est invendable”. A la barre Mimi Marchand assure qu’elle n’a jamais réclamé ces photos, au contraire: “j’étais très contrariée car elle était mineure et Karine, à l’époque, est une amie”. Derrière elle, l’animatrice nie vigoureusement de la tête.”Je lui dis +tu m’envoies ça tout de suite, il faut pas que ça fuite+”, soutient encore devant le tribunal la petite femme blonde de 78 ans, vêtue d’un ensemble bleu marine en velours satiné.Mimi Marchand avait ensuite alerté Karine Le Marchand, la rassurant en disant qu’elle avait tout “bloqué” en donnant “3.000 euros” au photographe.Pourquoi faire ça puisque les photos sont invendables ? Et n’a-t-elle pas toute confiance en ce photographe – le célèbre paparazzo Sébastien Valiela – avec qui elle travaille depuis 25 ans ?”Je préfère les récupérer”, bafouille Mimi Marchand. “Je suis une idiote”, lâche-t-elle, à plusieurs reprises. – “Sauveuse” -Une assertion difficile à croire, vu le profil de la puissante patronne de l’agence Bestimage, celle qui connaît tout le monde, a longtemps été proche de Nicolas Sarkozy, puis de Brigitte et Emmanuel Macron dont elle a organisé nombre de “fausses paparazzades” notamment en “maillot de bain sur la plage” comme le décrit Sébastien Valiela, également jugé. “C’est pas secret”.Il est catégorique: elle “voit passer une série de photos” pas à l’avantage d’un de ses célèbres amis, “elle peut intercepter et empêcher que ça sorte”.Elle “arrive en sauveuse”, “attire la sympathie de la personne”, ce qui peut lui être utile ensuite, explique-t-il.La présidente feint de s’interroger: pourquoi faire ça avec Karine Le Marchand puisque personne n’achèterait la photo d’une mineure ?”Peut-être que Karine Le Marchand ne sait pas que cette photo n’est pas vendable. Et elle pense +merci+”, imagine le photographe.”Merci Mimi, je te le revaudrai”, avait effectivement écrit Karine Le Marchand, avant de lui donner 1.600 euros (le maximum qu’elle avait pu retirer au distributeur), promettant de compléter rapidement.A la barre, Mimi Marchand concède avoir voulu faire sa “maligne” devant Karine Le Marchand. Se traite à nouveau d'”idiote” d’avoir accepté cet argent. “Vous ne refusez pas quand elle vous les donne, et vous ne refusez pas non plus quand elle vous propose un complément”, quelques mois plus tard, fait remarquer la présidente. “Peut-être que je considère que c’est bien qu’elle pense qu’elle a une dette”, admet Mimi Marchand. – “Pour une paparazzade arrangée ?”, s’étonne la présidente.  – “Qu’elle n’acceptait jamais”, se reprend Mimi Marchand. Ça ne l’avait pas empêchée de tenter: “On peut pas faire des photos de toi, toujours très belle à la plage, seule mais bien gaulée ?”, avait-elle écrit. Karine Le Marchand avait refusé. Et finit par signaler à la police qu’elle se sentait “harcelée” par Mimi Marchand qui n’arrêtait pas de lui demander de la rappeler alors qu’elle manquait de temps. “Ce sera trop tard”, avait envoyé Mimi Marchand. “C’est dommage pour la petite”.