Effroi au Royaume-Uni après le drame de la parade célébrant Liverpool

Le Royaume-Uni se réveille mardi sous le choc des scènes d'”horreur” qui ont eu lieu à Liverpool lorsqu’une voiture a foncé sur la foule qui célébrait la victoire du club de foot de Liverpool en première division anglaise, faisant près de 50 blessés dont quatre graves.Au lendemain du drame que la police ne considère pas comme terroriste, les Unes des quotidiens britanniques affichent en grand des photos des blessés évacués portant l’écharpe rouge du club de la ville du nord-ouest de l’Angleterre et les images effroyables saisies par des témoins du véhicule sombre qui a percuté la foule. Son conducteur a été arrêté.Les termes employés sont souvent les mêmes pour résumer le sentiment général: “Horreur quand une voiture percute des supporters” titre le tabloïd The Sun, “Horreur à la parade de Liverpool” pour le Times, “L’euphorie puis l’horreur” pour le Daily Mirror, “Carnage à la parade” pour le Daily Mail, “La gloire de Liverpool tourne à l’horreur” pour le Telegraph… Le journal local, le Liverpool Echo, reprend lui le bilan de la soirée: “Au moins 47 blessés blessés dans l’horreur de la parade des Reds”, le surnom des joueurs du club.Selon le bilan donné par les services ambulanciers dans la nuit, 27 blessés ont été hospitalisés, dont deux dans un état grave. Quatre enfants ont été hospitalisés dont un est dans un état grave. Une vingtaine d’autres blessés ont été soignés sur place.- “Extremement rapide” -Malgré une pluie battante, des centaines de milliers de personnes, beaucoup en famille, s’étaient rassemblées lundi pour célébrer le triomphe de Liverpool FC en Premier League.Les joueurs du club, dont les stars Mohamed Salah et Virgil van Dijk, ont défilé dans un bus à impériale pendant environ quatre heures, ralenti par la foule festive.Tout a basculé vers 18H00 locales (17H00 GMT), alors que la parade, s’étendant sur 16 kilomètres, touchait à sa fin. Des images circulant sur les réseaux sociaux montrent une voiture sombre foncer sur une foule compacte et percuter plusieurs personnes. On y voit des gens projetés sur les côtés et sur le capot du véhicule, puis des dizaines de personnes s’en prendre à la voiture, probablement pour la stopper ou arrêter le conducteur.La police a indiqué avoir interpellé le conducteur du véhicule, “un homme blanc britannique de 53 ans de la région de Liverpool”. “Nous pensons qu’il s’agit d’un incident isolé, et nous ne cherchons actuellement personne d’autre. L’incident n’est pas traité comme un acte de terrorisme”, a déclaré  Jenny Sims, la cheffe de la police du Merseyside, lors de la conférence de presse tard dans la nuit.Elle a appelé le public à “ne pas faire de spéculation ou répandre de la désinformation sur les réseaux sociaux”. Un témoin cité par l’agence britannique PA a dit avoir vu la voiture, “extrêmement rapide”, percuter la foule puis “des gens allongés par terre, des gens inconscients”. “C’était horrible. Tellement horrible”, a dit ce témoin, Harry Rashid, 48 ans, à la parade avec ses deux filles et son épouse.”J’ai réussi à attraper ma fille qui était avec moi et à me jeter sur le côté”, a raconté Matt Cole, un journaliste de la BBC présent avec sa famille,- “Célébrer ses héros” -“Les scènes qui se sont déroulées à Liverpool sont épouvantables”, a réagi le Premier ministre Keir Starmer dans un communiqué, assurant la ville de la solidarité du “pays tout entier”.L’émotion est vive dans le monde du football, plusieurs clubs rivaux de Liverpool, comme Manchester United, Manchester City ou Everton, adressant leurs “pensées” aux victimes, le président de la Fifa Gianni Infantino faisant part lui aussi de ses “pensées et prières à tous ceux qui ont été affectés”.Il n’y avait pas eu de parade lors de la dernière victoire du club, en 2020, en raison du Covid-19. C’était la première fois en 35 ans que les fans pouvaient célébrer ensemble un titre de Premier League.Les supporters de foot à Liverpool ont déjà connu un drame, qui continue de marquer la ville portuaire. En 1989, 97 supporters du club étaient morts dans une bousculade lors d’un match dans le stade de Hillsborough à Sheffield. Plus de 760 personnes ont également été blessées dans cette catastrophe, la plus meurtrière de l’histoire du sport britannique.

Asie du Sud-Est: l’Asean cherche des partenaires face à Trump

Les dirigeants d’Asie du Sud-Est, qui doivent répondre au défi de la hausse des droits de douane américains, sont réunis mardi à Kuala Lumpur lors d’un sommet au cours duquel ils vont s’entretenir avec le Premier ministre chinois et des Etats du Golfe.Le président américain Donald Trump a remis en question les normes commerciales mondiales en avril lorsqu’il a annoncé une hausse drastique des droits de douane ciblant de nombreux pays, y compris des alliés des Etats-Unis.Malgré l’annonce d’une pause de 90 jours pour la plupart d’entre eux, la décision américaine a incité l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Asean) à accélérer ses efforts pour diversifier ses réseaux commerciaux.”Une transition dans l’ordre géopolitique est en cours”, a estimé lundi le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim.Mardi s’est ouvert un sommet entre les dix membres de l’Asean, la Chine représentée par son Premier ministre Li Qiang et le Conseil de coopération du Golfe (CCG), un bloc régional composé de Bahreïn, du Koweït, d’Oman, du Qatar, de l’Arabie saoudite et des Emirats arabes unis.A l’ouverture de la réunion entre l’Asean et le CCG – la Chine se joindra plus tard dans la journée – M. Anwar a estimé que les deux blocs avaient “les moyens et la responsabilité de s’ériger en piliers de stabilité et moteurs de croissance future”.Souvent critiquée pour son inaction, l’Asean a traditionnellement servi d'”intermédiaire” entre les économies développées comme les Etats-Unis et la Chine, observe Chong Ja Ian, de l’Université nationale de Singapour (NUS).”Compte tenu de l’incertitude et de l’imprévisibilité associées aux relations économiques avec les Etats-Unis, les États membres de l’Asean cherchent à se diversifier”, ajoute-t-il”Faciliter les échanges entre le Golfe et la Chine est un aspect de cette diversification”, selon lui.- “Opportun et calculé” -Pékin, qui a subi de plein fouet la hausse des taxes douanières décidée par Donald Trump, cherche également à consolider ses autres marchés.Le ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré lundi qu’il attendait “avec impatience de renforcer la coopération” avec l’Asean et le CCG.La Chine et l’Asean sont déjà les principaux partenaires commerciaux l’une de l’autre et les exportations chinoises vers la Thaïlande, l’Indonésie et le Vietnam ont très sensiblement augmenté en avril, un phénomène attribué à un réacheminement des marchandises chinoises prévues initialement à destination des États-Unis.La participation du Premier ministre chinois Li à ce sommet est “à la fois opportune et calculée”, indique l’AFP Khoo Ying Hooi, de l’Université de Malaya.Selon un projet de déclaration consulté par l’AFP, les dirigeants de l’Asean vont exprimer leur “profonde inquiétude (…) face à l’imposition de mesures tarifaires unilatérales”.L’Asean avait cependant déclaré plus tôt dans l’année qu’elle n’imposerait pas de droits de douane en représailles contre les Etats-Unis. “Il est peu probable que le bloc approuve formellement une position pro-chinoise sur les droits de douane américains”, ajoute Mme Khoo.- “Amis de la Chine” -L’Asean a toujours traditionnellement adopté une position de neutralité vis-à-vis des Etats-Unis et de la Chine.Pékin n’est que la quatrième source d’investissement direct étranger en Asie du Sud-Est, après les Etats-Unis, le Japon et l’Union européenne, rappelle M. Chong.M. Anwar a indiqué lundi qu’il avait écrit à M. Trump pour demander la tenue d’un sommet Asean-Etats-Unis cette année. Washington n’a pas encore répondu, a précisé son ministre des Affaires étrangères.Mais tout alignement plus étroit avec Pékin soulèverait des problèmes, même si M. Anwar a affirmé lundi que “quoi qu’on dise (…) nous sommes ici en tant qu’amis de la Chine”.Mais les tensions entre la Chine et plusieurs pays membres de l’Asean en mer de Chine méridionale continuent de peser dans leurs relations. Lundi, le dirigeant philippin Ferdinand Marcos Jr avait estimé qu’il y avait un “besoin urgent” à adopter un code de conduite juridiquement contraignant dans la région.

Tesla: les ventes en Europe divisées par deux en avril, les constructeurs chinois progressent

Les ventes de Tesla dans l’Union européenne ont été divisées par deux au mois d’avril  tandis que les constructeurs chinois ont progressé, selon des chiffres publiés mardi par les constructeurs.Freinée par la réputation de son patron Elon Musk et une gamme vieillissante, la marque américaine a vu ses immatriculations baisser dans l’Union européenne de 52,6% en avril et de 46,1% en cumulé depuis le début de l’année, selon l’Association des constructeurs européens (ACEA).Tesla est retombée à 1,1% de part de marché sur les quatre premiers mois de 2025, avec 41.677 véhicules vendus contre 77.314 sur la même période l’année passée.Leader des ventes de voitures électriques jusqu’en 2024, Tesla a été dépassée dans cette catégorie en Europe au mois d’avril par un total de dix marques dont Volkswagen (qui rattrape ainsi son retard dans l’électrique), BMW, Renault mais aussi le Chinois BYD, selon le cabinet Jato Dynamics. Le nouveau petit SUV électrique de Skoda (groupe Volkswagen), l’Elroq, s’est placé en tête des ventes. La Tesla Model Y, ex-reine du marché, est neuvième.Les voitures électriques poursuivent pourtant leur conquête du marché européen (+26,4% sur un an), atteignant 15,3% des ventes en avril, selon l’ACEA.Les ventes d’électriques progressent de façon très contrastée selon les pays européens, notamment en fonction des bonus et avantages fiscaux redistribués par les gouvernements. L’Allemagne, la Belgique, l’Italie ou l’Espagne ont vu leurs ventes d’électriques exploser, tandis que la France est en léger retrait.”Les ventes de véhicules électriques prennent lentement de l’ampleur, mais la croissance reste très progressive et inégale entre les pays de l’UE”, a déclaré Sigrid de Vries, directrice générale de l’ACEA, dans un communiqué. “Pour que les véhicules électriques deviennent un choix courant, il est essentiel que les gouvernements continuent à mettre en place les conditions nécessaires, telles que les incitations à l’achat et fiscales, les infrastructures de recharge et (de faibles) prix de l’électricité”, a souligné Sigrid de Vries.Dans ce contexte, avec leurs prix de vente plus accessibles, les voitures hybrides (avec une petite batterie électrique qui se recharge en conduisant) continuent à dominer le marché européen (+20,8% depuis le début de l’année), avalant des parts de marché jusqu’ici réservées aux voitures à essence (-20,6%).Toutes énergies confondues, le groupe Volkswagen continue de dominer le marché européen (+2,9% en avril) et le N°2 Stellantis commence à limiter la casse après des mois difficiles (-1,1%), poussé par ses marques Peugeot, Jeep ou Alfa Romeo.- Chinoises -Les voitures hybrides rechargeables (avec un moteur à essence et une batterie électrique que l’on branche pour recharger) ont rebondi (+7,8%), notamment en Allemagne et en Espagne, et représentent 7,9% du marché.Les voitures chinoises ont contribué “grandement” au succès des électriques et des hybrides rechargeables, analyse Jato.Les marques chinoises comme BYD, MG, Xpeng ou Leapmotor ont progressé de 59% en un an sur ces catégories, contre 26% pour les autres marques.”Reste à voir si l’Union européenne répondra au boom des hybrides rechargeables chinoises en imposant des droits de douane”, comme elle l’a fait pour les voitures électriques, a remarque Felipe Munoz du cabinet Jato.Tesla pâtit notamment des prises de positions de son patron Elon Musk et de ses actions au sein du Doge, une commission de l’administration Trump chargée de coupes drastiques dans les dépenses fédérales.Au premier trimestre 2025, les ventes de Tesla ont chuté de 13% sur un an, avec un fléchissement particulièrement marqué dans l’UE, où les immatriculations se sont contractées de 45% par rapport à la même période de l’an dernier.Elon Musk a assuré cependant le 20 mai que la situation commerciale de Tesla était déjà “rétablie” et que les ventes étaient “bonnes”. Il a également indiqué qu’il ne consacrerait plus qu’un jour ou deux par semaine à la commission américaine pour l’efficacité gouvernementale (Doge), le reste de son temps étant dédié à la gestion de ses sociétés, en premier lieu Tesla.

Tesla: les ventes en Europe divisées par deux en avril, les constructeurs chinois progressent

Les ventes de Tesla dans l’Union européenne ont été divisées par deux au mois d’avril  tandis que les constructeurs chinois ont progressé, selon des chiffres publiés mardi par les constructeurs.Freinée par la réputation de son patron Elon Musk et une gamme vieillissante, la marque américaine a vu ses immatriculations baisser dans l’Union européenne de 52,6% en avril et de 46,1% en cumulé depuis le début de l’année, selon l’Association des constructeurs européens (ACEA).Tesla est retombée à 1,1% de part de marché sur les quatre premiers mois de 2025, avec 41.677 véhicules vendus contre 77.314 sur la même période l’année passée.Leader des ventes de voitures électriques jusqu’en 2024, Tesla a été dépassée dans cette catégorie en Europe au mois d’avril par un total de dix marques dont Volkswagen (qui rattrape ainsi son retard dans l’électrique), BMW, Renault mais aussi le Chinois BYD, selon le cabinet Jato Dynamics. Le nouveau petit SUV électrique de Skoda (groupe Volkswagen), l’Elroq, s’est placé en tête des ventes. La Tesla Model Y, ex-reine du marché, est neuvième.Les voitures électriques poursuivent pourtant leur conquête du marché européen (+26,4% sur un an), atteignant 15,3% des ventes en avril, selon l’ACEA.Les ventes d’électriques progressent de façon très contrastée selon les pays européens, notamment en fonction des bonus et avantages fiscaux redistribués par les gouvernements. L’Allemagne, la Belgique, l’Italie ou l’Espagne ont vu leurs ventes d’électriques exploser, tandis que la France est en léger retrait.”Les ventes de véhicules électriques prennent lentement de l’ampleur, mais la croissance reste très progressive et inégale entre les pays de l’UE”, a déclaré Sigrid de Vries, directrice générale de l’ACEA, dans un communiqué. “Pour que les véhicules électriques deviennent un choix courant, il est essentiel que les gouvernements continuent à mettre en place les conditions nécessaires, telles que les incitations à l’achat et fiscales, les infrastructures de recharge et (de faibles) prix de l’électricité”, a souligné Sigrid de Vries.Dans ce contexte, avec leurs prix de vente plus accessibles, les voitures hybrides (avec une petite batterie électrique qui se recharge en conduisant) continuent à dominer le marché européen (+20,8% depuis le début de l’année), avalant des parts de marché jusqu’ici réservées aux voitures à essence (-20,6%).Toutes énergies confondues, le groupe Volkswagen continue de dominer le marché européen (+2,9% en avril) et le N°2 Stellantis commence à limiter la casse après des mois difficiles (-1,1%), poussé par ses marques Peugeot, Jeep ou Alfa Romeo.- Chinoises -Les voitures hybrides rechargeables (avec un moteur à essence et une batterie électrique que l’on branche pour recharger) ont rebondi (+7,8%), notamment en Allemagne et en Espagne, et représentent 7,9% du marché.Les voitures chinoises ont contribué “grandement” au succès des électriques et des hybrides rechargeables, analyse Jato.Les marques chinoises comme BYD, MG, Xpeng ou Leapmotor ont progressé de 59% en un an sur ces catégories, contre 26% pour les autres marques.”Reste à voir si l’Union européenne répondra au boom des hybrides rechargeables chinoises en imposant des droits de douane”, comme elle l’a fait pour les voitures électriques, a remarque Felipe Munoz du cabinet Jato.Tesla pâtit notamment des prises de positions de son patron Elon Musk et de ses actions au sein du Doge, une commission de l’administration Trump chargée de coupes drastiques dans les dépenses fédérales.Au premier trimestre 2025, les ventes de Tesla ont chuté de 13% sur un an, avec un fléchissement particulièrement marqué dans l’UE, où les immatriculations se sont contractées de 45% par rapport à la même période de l’an dernier.Elon Musk a assuré cependant le 20 mai que la situation commerciale de Tesla était déjà “rétablie” et que les ventes étaient “bonnes”. Il a également indiqué qu’il ne consacrerait plus qu’un jour ou deux par semaine à la commission américaine pour l’efficacité gouvernementale (Doge), le reste de son temps étant dédié à la gestion de ses sociétés, en premier lieu Tesla.

Tesla: les ventes en Europe divisées par deux en avril, les constructeurs chinois progressent

Les ventes de Tesla dans l’Union européenne ont été divisées par deux au mois d’avril  tandis que les constructeurs chinois ont progressé, selon des chiffres publiés mardi par les constructeurs.Freinée par la réputation de son patron Elon Musk et une gamme vieillissante, la marque américaine a vu ses immatriculations baisser dans l’Union européenne de 52,6% en avril et de 46,1% en cumulé depuis le début de l’année, selon l’Association des constructeurs européens (ACEA).Tesla est retombée à 1,1% de part de marché sur les quatre premiers mois de 2025, avec 41.677 véhicules vendus contre 77.314 sur la même période l’année passée.Leader des ventes de voitures électriques jusqu’en 2024, Tesla a été dépassée dans cette catégorie en Europe au mois d’avril par un total de dix marques dont Volkswagen (qui rattrape ainsi son retard dans l’électrique), BMW, Renault mais aussi le Chinois BYD, selon le cabinet Jato Dynamics. Le nouveau petit SUV électrique de Skoda (groupe Volkswagen), l’Elroq, s’est placé en tête des ventes. La Tesla Model Y, ex-reine du marché, est neuvième.Les voitures électriques poursuivent pourtant leur conquête du marché européen (+26,4% sur un an), atteignant 15,3% des ventes en avril, selon l’ACEA.Les ventes d’électriques progressent de façon très contrastée selon les pays européens, notamment en fonction des bonus et avantages fiscaux redistribués par les gouvernements. L’Allemagne, la Belgique, l’Italie ou l’Espagne ont vu leurs ventes d’électriques exploser, tandis que la France est en léger retrait.”Les ventes de véhicules électriques prennent lentement de l’ampleur, mais la croissance reste très progressive et inégale entre les pays de l’UE”, a déclaré Sigrid de Vries, directrice générale de l’ACEA, dans un communiqué. “Pour que les véhicules électriques deviennent un choix courant, il est essentiel que les gouvernements continuent à mettre en place les conditions nécessaires, telles que les incitations à l’achat et fiscales, les infrastructures de recharge et (de faibles) prix de l’électricité”, a souligné Sigrid de Vries.Dans ce contexte, avec leurs prix de vente plus accessibles, les voitures hybrides (avec une petite batterie électrique qui se recharge en conduisant) continuent à dominer le marché européen (+20,8% depuis le début de l’année), avalant des parts de marché jusqu’ici réservées aux voitures à essence (-20,6%).Toutes énergies confondues, le groupe Volkswagen continue de dominer le marché européen (+2,9% en avril) et le N°2 Stellantis commence à limiter la casse après des mois difficiles (-1,1%), poussé par ses marques Peugeot, Jeep ou Alfa Romeo.- Chinoises -Les voitures hybrides rechargeables (avec un moteur à essence et une batterie électrique que l’on branche pour recharger) ont rebondi (+7,8%), notamment en Allemagne et en Espagne, et représentent 7,9% du marché.Les voitures chinoises ont contribué “grandement” au succès des électriques et des hybrides rechargeables, analyse Jato.Les marques chinoises comme BYD, MG, Xpeng ou Leapmotor ont progressé de 59% en un an sur ces catégories, contre 26% pour les autres marques.”Reste à voir si l’Union européenne répondra au boom des hybrides rechargeables chinoises en imposant des droits de douane”, comme elle l’a fait pour les voitures électriques, a remarque Felipe Munoz du cabinet Jato.Tesla pâtit notamment des prises de positions de son patron Elon Musk et de ses actions au sein du Doge, une commission de l’administration Trump chargée de coupes drastiques dans les dépenses fédérales.Au premier trimestre 2025, les ventes de Tesla ont chuté de 13% sur un an, avec un fléchissement particulièrement marqué dans l’UE, où les immatriculations se sont contractées de 45% par rapport à la même période de l’an dernier.Elon Musk a assuré cependant le 20 mai que la situation commerciale de Tesla était déjà “rétablie” et que les ventes étaient “bonnes”. Il a également indiqué qu’il ne consacrerait plus qu’un jour ou deux par semaine à la commission américaine pour l’efficacité gouvernementale (Doge), le reste de son temps étant dédié à la gestion de ses sociétés, en premier lieu Tesla.

Tesla: les ventes en Europe divisées par deux en avril, les constructeurs chinois progressent

Les ventes de Tesla dans l’Union européenne ont été divisées par deux au mois d’avril  tandis que les constructeurs chinois ont progressé, selon des chiffres publiés mardi par les constructeurs.Freinée par la réputation de son patron Elon Musk et une gamme vieillissante, la marque américaine a vu ses immatriculations baisser dans l’Union européenne de 52,6% en avril et de 46,1% en cumulé depuis le début de l’année, selon l’Association des constructeurs européens (ACEA).Tesla est retombée à 1,1% de part de marché sur les quatre premiers mois de 2025, avec 41.677 véhicules vendus contre 77.314 sur la même période l’année passée.Leader des ventes de voitures électriques jusqu’en 2024, Tesla a été dépassée dans cette catégorie en Europe au mois d’avril par un total de dix marques dont Volkswagen (qui rattrape ainsi son retard dans l’électrique), BMW, Renault mais aussi le Chinois BYD, selon le cabinet Jato Dynamics. Le nouveau petit SUV électrique de Skoda (groupe Volkswagen), l’Elroq, s’est placé en tête des ventes. La Tesla Model Y, ex-reine du marché, est neuvième.Les voitures électriques poursuivent pourtant leur conquête du marché européen (+26,4% sur un an), atteignant 15,3% des ventes en avril, selon l’ACEA.Les ventes d’électriques progressent de façon très contrastée selon les pays européens, notamment en fonction des bonus et avantages fiscaux redistribués par les gouvernements. L’Allemagne, la Belgique, l’Italie ou l’Espagne ont vu leurs ventes d’électriques exploser, tandis que la France est en léger retrait.”Les ventes de véhicules électriques prennent lentement de l’ampleur, mais la croissance reste très progressive et inégale entre les pays de l’UE”, a déclaré Sigrid de Vries, directrice générale de l’ACEA, dans un communiqué. “Pour que les véhicules électriques deviennent un choix courant, il est essentiel que les gouvernements continuent à mettre en place les conditions nécessaires, telles que les incitations à l’achat et fiscales, les infrastructures de recharge et (de faibles) prix de l’électricité”, a souligné Sigrid de Vries.Dans ce contexte, avec leurs prix de vente plus accessibles, les voitures hybrides (avec une petite batterie électrique qui se recharge en conduisant) continuent à dominer le marché européen (+20,8% depuis le début de l’année), avalant des parts de marché jusqu’ici réservées aux voitures à essence (-20,6%).Toutes énergies confondues, le groupe Volkswagen continue de dominer le marché européen (+2,9% en avril) et le N°2 Stellantis commence à limiter la casse après des mois difficiles (-1,1%), poussé par ses marques Peugeot, Jeep ou Alfa Romeo.- Chinoises -Les voitures hybrides rechargeables (avec un moteur à essence et une batterie électrique que l’on branche pour recharger) ont rebondi (+7,8%), notamment en Allemagne et en Espagne, et représentent 7,9% du marché.Les voitures chinoises ont contribué “grandement” au succès des électriques et des hybrides rechargeables, analyse Jato.Les marques chinoises comme BYD, MG, Xpeng ou Leapmotor ont progressé de 59% en un an sur ces catégories, contre 26% pour les autres marques.”Reste à voir si l’Union européenne répondra au boom des hybrides rechargeables chinoises en imposant des droits de douane”, comme elle l’a fait pour les voitures électriques, a remarque Felipe Munoz du cabinet Jato.Tesla pâtit notamment des prises de positions de son patron Elon Musk et de ses actions au sein du Doge, une commission de l’administration Trump chargée de coupes drastiques dans les dépenses fédérales.Au premier trimestre 2025, les ventes de Tesla ont chuté de 13% sur un an, avec un fléchissement particulièrement marqué dans l’UE, où les immatriculations se sont contractées de 45% par rapport à la même période de l’an dernier.Elon Musk a assuré cependant le 20 mai que la situation commerciale de Tesla était déjà “rétablie” et que les ventes étaient “bonnes”. Il a également indiqué qu’il ne consacrerait plus qu’un jour ou deux par semaine à la commission américaine pour l’efficacité gouvernementale (Doge), le reste de son temps étant dédié à la gestion de ses sociétés, en premier lieu Tesla.

Tesla EU sales slump 52% in April: trade group

Sales of cars made by Elon Musk’s Tesla slumped by more than half in April as Chinese electric carmakers saw their share surge, the continent’s manufacturing association said Tuesday.While sales of electric cars rose overall in the 27 European Union nations, Tesla’s share fell dramatically amid the spotlight on Musk’s work with US President Donald Trump and the US company’s ageing range.The European Automobile Manufacturers’ Association (ACEA) said Tesla sales in April fell to 5,475 cars, down 52.6 percent from the same month last year.In the first four months of 2025, Tesla sales have fallen 46.1 percent against the same period last year to 41,677 cars.Once the standout leader in electric car sales, Tesla was overtaken in April by 10 rivals including Volkswagen, BMW, Renault and Chinese maker BYD, according to JATO Dynamics consultants. Tesla announced in April that its worldwide sales in the first quarter had fallen 13 percent, increasing pressure on Musk, though the company partly blamed lost production amid an upgrade to its Model Y standard-bearer.Musk has since announced he will reduce his work helping Trump slash US government spending and last week said that Tesla sales are “doing well”.- Hybrid leaders -Skoda’s new Elroq led electric car sales while Tesla’s Model Y, the former frontrunner, came ninth.Sales of electric cars overall rose 26.4 percent from last year to take a 15.3 percent share of the market in April, according to the ACEA.The rise is uneven across Europe as different governments and manufacturers give different incentives to buy electric. Germany, Belgium, Italy and Spain have seen a major rise while electric car sales in France have fallen.”The share of battery-electric vehicles is slowly getting momentum, but growth remains incremental and uneven across EU countries,” said Sigrid de Vries, ACEA’s director general.”In order for battery-electric vehicles to become a mainstream choice, it is essential that governments continue to implement the necessary enabling conditions, such as purchase and fiscal incentives, recharging infrastructure and electricity prices.”The sustained popularity of hybrid vehicles among consumers also shows the merit of keeping a technology-neutral approach,” she added.Sales of hybrid cars with a small electric battery still dominate the European market, rising 20.8 percent since the start of the year, while petrol-only cars have fallen 20.6 percent over the same time. The Volkswagen group remains the top brand in Europe, with sales up 2.9 percent in April.But Chinese brands were a major factor in the popularity of electric and hybrid cars, according to JATO and have 7.9 percent of the European market.The BYD, MG, Xpeng and Leapmotor brands saw sales rise 59 percent over the year in electric and hybrid sales, while other manufacturers put on 26 percent.JATO expert Felipe Munoz said it remains to be seen whether the European Union imposes tariffs on Chinese hybrid cars as it has for electric vehicles.Â