Charles Rangel, pioneer of US Congressional Black Caucus, dies aged 94

Charles Rangel, a founding member and pioneering leader of the US Congressional Black Caucus, died on Monday, the Caucus said. He was 94.A native and longtime resident of the storied New York neighborhood of Harlem, Rangel entered the US Congress in 1971, serving for 46 years before retiring in 2017.In the wake of the US civil rights movement, he emerged as a leading political voice representing Black Americans at the turn of the 1970s.Rangel was the first African American to be appointed chairman of the powerful House Ways And Means Committee, which shapes fiscal legislation. He was forced out of that position and was censured for an ethics violation in 2010, but that did not appear to dent his electability, as he continued to hold public office until his retirement seven years later.The censure was related to alleged violations of congressional gift rules related to his acceptance of corporate-sponsored trips to the Caribbean, the New York Times reported. Over the course of an almost-five-decade career, he established himself as an influential figure in the Democratic Party, forging close ties with former president Bill Clinton and former US secretary of state Hillary Clinton.Rangel was instrumental in convincing Hillary Clinton to run for a US Senate seat in New York in 2000, kickstarting her political career. “I’ll miss Charlie Rangel, a beloved icon and public servant of New York,” she posted on the X social media platform. “He was a proud veteran who loved serving his Harlem constituents. He urged me to run for the Senate and later was an invaluable colleague.”The Congressional Black Caucus called him “a trailblazer and statesman.””Known affectionately as the ‘Lion of Lenox Avenue,’ his legacy is one of tireless advocacy, historic firsts, and unwavering dedication to justice and equality. May he rest in power and everlasting peace,” the caucus said in a statement.New York City Council President Adrienne Adams described him as “a giant” of US politics. “He served with unmatched wit, courage, and an unshakable belief in the power of government to change lives,” she said in a statement.”His legacy lives on in the countless Black and Latino New Yorkers he lifted up and inspired.”The death of Rangel, a veteran of the Korean War, came as the United States commemorated Memorial Day on Monday, a day honoring fallen US soldiers. 

Pesticides: l’Assemblée rejette la loi Duplomb, et renvoie le débat à une réunion entre députés et sénateurs

Dans une ambiance crispée, l’Assemblée nationale a rejeté lundi la proposition de loi agricole dite Duplomb, par une manoeuvre tactique du bloc central afin de passer outre le “mur” d’amendements écologistes et insoumis, LFI dénonçant un contournement du Parlement et promettant une “motion de censure”.La loi a été rejetée par 274 voix, et seulement 121 pour, lors d’un vote sans ambiguïté. Mais dans un scénario baroque, ce sont les partisans du texte qui ont approuvé cette “motion de rejet”.”C’est une motion qui rejette l’obstruction” des opposants au texte, a souligné la ministre de l’Agriculture lundi soir sur France 2. La gauche dénonce en retour un “49.3 déguisé”.Par cette tactique, les députés ont renvoyé directement le texte, y compris sa mesure phare sur la réintroduction à titre dérogatoire de certains pesticides néonicotinoïdes, devant une commission mixte paritaire (CMP). Cette instance réunissant à huis clos sept députés et sept sénateurs devra s’accorder sur une version commune, en partant de la version déjà adoptée au Sénat.Dans l’hémicycle, à quelques dizaines de mètres de tracteurs réunis devant l’Assemblée à l’appel des Jeunes Agriculteurs et de la FNSEA, chaque camp a tenu l’autre pour responsable de la situation.”J’aurais aimé un débat constructif”, a assuré le député LR Julien Dive, coiffé de la double casquette singulière de rapporteur du texte et avocat de son rejet. Il a dénoncé “une stratégie d’obstruction massive, assumée, méthodique” pour “asphyxier le texte”, visant les quelque 1.500 amendements écologistes et 800 insoumis (sur près de 3.500 au total).”Vous inventez une nouvelle forme de 49.3, on est en train de marcher sur la tête”, a dénoncé la présidente du groupe LFI Mathilde Panot. Des députés de son groupe ont brandi des feuilles mentionnant des noms et des pathologies attribuées aux pesticides, telles que “Michel, cadre entreprise de semence, lymphome”.Mme Panot a aussi annoncé le dépôt d’une motion de censure contre le gouvernement de François Bayrou, sans garantie à ce stade que le reste de la gauche suive.Pour les écologistes, Delphine Batho a fustigé “un texte obscurantiste”, “visage du trumpisme à la française”. Le chef du groupe PS Boris Vallaud a lui fulminé contre “un déni de démocratie grave”.- Quel texte post-CMP ? -Ce texte suscite “de sérieuses inquiétudes et il ne doit pas servir de cheval de Troie pour affaiblir nos exigences environnementales”, a toutefois souligné à la tribune Sandrine Le Feur, présidente Renaissance de la commission du développement durable.Dans son viseur notamment, la réintroduction, à titre dérogatoire, de l’acétamipride, pesticide de la famille des néonicotinoïdes interdit en France depuis 2018. Ses effets chez l’humain font l’objet d’inquiétudes, même si ces risques restent incertains, par manque d’études d’ampleur.Autorisé ailleurs en Europe, il est notamment réclamé par les producteurs de betteraves ou de noisettes, qui estiment n’avoir aucune autre solution contre les ravageurs. A contrario, les apiculteurs mettent en garde contre “un tueur d’abeilles”.”Je suis très attachée aux pollinisateurs. On en a infiniment besoin”, a souligné la ministre Annie Genevard. “Mais est-ce que vous croyez que toutes les abeilles européennes sont mortes, sauf en France?” (où l’acétamipride était interdit), a lancé la ministre sur France 2.Après le vote, Greenpeace France a dénoncé dans un communiqué “un coup de force anti-démocratique et anti-écologique”.La FNSEA a salué, elle, “la responsabilité des députés”. “Le texte doit désormais être adopté au plus vite”, selon le syndicat agricole, qui a appelé “le gouvernement à annoncer immédiatement la date de la commission mixte paritaire”.En CMP, les parlementaires repartiront de la version du Sénat, donnant un avantage dans la négociation aux membres de la chambre haute. En cas d’accord, la mouture fera cependant encore l’objet d’un vote dans chaque chambre, et son équilibre sera particulièrement scruté à l’Assemblée.Car la version adoptée au Sénat, à l’initiative du LR Laurent Duplomb, contient des sujets clivants, comme le degré d’influence du gouvernement dans le travail de l’agence sanitaire Anses sur les autorisations de pesticides.sac-parl-tsz/jbo/ab

Pesticides: l’Assemblée rejette la loi Duplomb, et renvoie le débat à une réunion entre députés et sénateurs

Dans une ambiance crispée, l’Assemblée nationale a rejeté lundi la proposition de loi agricole dite Duplomb, par une manoeuvre tactique du bloc central afin de passer outre le “mur” d’amendements écologistes et insoumis, LFI dénonçant un contournement du Parlement et promettant une “motion de censure”.La loi a été rejetée par 274 voix, et seulement 121 pour, lors d’un vote sans ambiguïté. Mais dans un scénario baroque, ce sont les partisans du texte qui ont approuvé cette “motion de rejet”.”C’est une motion qui rejette l’obstruction” des opposants au texte, a souligné la ministre de l’Agriculture lundi soir sur France 2. La gauche dénonce en retour un “49.3 déguisé”.Par cette tactique, les députés ont renvoyé directement le texte, y compris sa mesure phare sur la réintroduction à titre dérogatoire de certains pesticides néonicotinoïdes, devant une commission mixte paritaire (CMP). Cette instance réunissant à huis clos sept députés et sept sénateurs devra s’accorder sur une version commune, en partant de la version déjà adoptée au Sénat.Dans l’hémicycle, à quelques dizaines de mètres de tracteurs réunis devant l’Assemblée à l’appel des Jeunes Agriculteurs et de la FNSEA, chaque camp a tenu l’autre pour responsable de la situation.”J’aurais aimé un débat constructif”, a assuré le député LR Julien Dive, coiffé de la double casquette singulière de rapporteur du texte et avocat de son rejet. Il a dénoncé “une stratégie d’obstruction massive, assumée, méthodique” pour “asphyxier le texte”, visant les quelque 1.500 amendements écologistes et 800 insoumis (sur près de 3.500 au total).”Vous inventez une nouvelle forme de 49.3, on est en train de marcher sur la tête”, a dénoncé la présidente du groupe LFI Mathilde Panot. Des députés de son groupe ont brandi des feuilles mentionnant des noms et des pathologies attribuées aux pesticides, telles que “Michel, cadre entreprise de semence, lymphome”.Mme Panot a aussi annoncé le dépôt d’une motion de censure contre le gouvernement de François Bayrou, sans garantie à ce stade que le reste de la gauche suive.Pour les écologistes, Delphine Batho a fustigé “un texte obscurantiste”, “visage du trumpisme à la française”. Le chef du groupe PS Boris Vallaud a lui fulminé contre “un déni de démocratie grave”.- Quel texte post-CMP ? -Ce texte suscite “de sérieuses inquiétudes et il ne doit pas servir de cheval de Troie pour affaiblir nos exigences environnementales”, a toutefois souligné à la tribune Sandrine Le Feur, présidente Renaissance de la commission du développement durable.Dans son viseur notamment, la réintroduction, à titre dérogatoire, de l’acétamipride, pesticide de la famille des néonicotinoïdes interdit en France depuis 2018. Ses effets chez l’humain font l’objet d’inquiétudes, même si ces risques restent incertains, par manque d’études d’ampleur.Autorisé ailleurs en Europe, il est notamment réclamé par les producteurs de betteraves ou de noisettes, qui estiment n’avoir aucune autre solution contre les ravageurs. A contrario, les apiculteurs mettent en garde contre “un tueur d’abeilles”.”Je suis très attachée aux pollinisateurs. On en a infiniment besoin”, a souligné la ministre Annie Genevard. “Mais est-ce que vous croyez que toutes les abeilles européennes sont mortes, sauf en France?” (où l’acétamipride était interdit), a lancé la ministre sur France 2.Après le vote, Greenpeace France a dénoncé dans un communiqué “un coup de force anti-démocratique et anti-écologique”.La FNSEA a salué, elle, “la responsabilité des députés”. “Le texte doit désormais être adopté au plus vite”, selon le syndicat agricole, qui a appelé “le gouvernement à annoncer immédiatement la date de la commission mixte paritaire”.En CMP, les parlementaires repartiront de la version du Sénat, donnant un avantage dans la négociation aux membres de la chambre haute. En cas d’accord, la mouture fera cependant encore l’objet d’un vote dans chaque chambre, et son équilibre sera particulièrement scruté à l’Assemblée.Car la version adoptée au Sénat, à l’initiative du LR Laurent Duplomb, contient des sujets clivants, comme le degré d’influence du gouvernement dans le travail de l’agence sanitaire Anses sur les autorisations de pesticides.sac-parl-tsz/jbo/ab

Pesticides: l’Assemblée rejette la loi Duplomb, et renvoie le débat à une réunion entre députés et sénateurs

Dans une ambiance crispée, l’Assemblée nationale a rejeté lundi la proposition de loi agricole dite Duplomb, par une manoeuvre tactique du bloc central afin de passer outre le “mur” d’amendements écologistes et insoumis, LFI dénonçant un contournement du Parlement et promettant une “motion de censure”.La loi a été rejetée par 274 voix, et seulement 121 pour, lors d’un vote sans ambiguïté. Mais dans un scénario baroque, ce sont les partisans du texte qui ont approuvé cette “motion de rejet”.”C’est une motion qui rejette l’obstruction” des opposants au texte, a souligné la ministre de l’Agriculture lundi soir sur France 2. La gauche dénonce en retour un “49.3 déguisé”.Par cette tactique, les députés ont renvoyé directement le texte, y compris sa mesure phare sur la réintroduction à titre dérogatoire de certains pesticides néonicotinoïdes, devant une commission mixte paritaire (CMP). Cette instance réunissant à huis clos sept députés et sept sénateurs devra s’accorder sur une version commune, en partant de la version déjà adoptée au Sénat.Dans l’hémicycle, à quelques dizaines de mètres de tracteurs réunis devant l’Assemblée à l’appel des Jeunes Agriculteurs et de la FNSEA, chaque camp a tenu l’autre pour responsable de la situation.”J’aurais aimé un débat constructif”, a assuré le député LR Julien Dive, coiffé de la double casquette singulière de rapporteur du texte et avocat de son rejet. Il a dénoncé “une stratégie d’obstruction massive, assumée, méthodique” pour “asphyxier le texte”, visant les quelque 1.500 amendements écologistes et 800 insoumis (sur près de 3.500 au total).”Vous inventez une nouvelle forme de 49.3, on est en train de marcher sur la tête”, a dénoncé la présidente du groupe LFI Mathilde Panot. Des députés de son groupe ont brandi des feuilles mentionnant des noms et des pathologies attribuées aux pesticides, telles que “Michel, cadre entreprise de semence, lymphome”.Mme Panot a aussi annoncé le dépôt d’une motion de censure contre le gouvernement de François Bayrou, sans garantie à ce stade que le reste de la gauche suive.Pour les écologistes, Delphine Batho a fustigé “un texte obscurantiste”, “visage du trumpisme à la française”. Le chef du groupe PS Boris Vallaud a lui fulminé contre “un déni de démocratie grave”.- Quel texte post-CMP ? -Ce texte suscite “de sérieuses inquiétudes et il ne doit pas servir de cheval de Troie pour affaiblir nos exigences environnementales”, a toutefois souligné à la tribune Sandrine Le Feur, présidente Renaissance de la commission du développement durable.Dans son viseur notamment, la réintroduction, à titre dérogatoire, de l’acétamipride, pesticide de la famille des néonicotinoïdes interdit en France depuis 2018. Ses effets chez l’humain font l’objet d’inquiétudes, même si ces risques restent incertains, par manque d’études d’ampleur.Autorisé ailleurs en Europe, il est notamment réclamé par les producteurs de betteraves ou de noisettes, qui estiment n’avoir aucune autre solution contre les ravageurs. A contrario, les apiculteurs mettent en garde contre “un tueur d’abeilles”.”Je suis très attachée aux pollinisateurs. On en a infiniment besoin”, a souligné la ministre Annie Genevard. “Mais est-ce que vous croyez que toutes les abeilles européennes sont mortes, sauf en France?” (où l’acétamipride était interdit), a lancé la ministre sur France 2.Après le vote, Greenpeace France a dénoncé dans un communiqué “un coup de force anti-démocratique et anti-écologique”.La FNSEA a salué, elle, “la responsabilité des députés”. “Le texte doit désormais être adopté au plus vite”, selon le syndicat agricole, qui a appelé “le gouvernement à annoncer immédiatement la date de la commission mixte paritaire”.En CMP, les parlementaires repartiront de la version du Sénat, donnant un avantage dans la négociation aux membres de la chambre haute. En cas d’accord, la mouture fera cependant encore l’objet d’un vote dans chaque chambre, et son équilibre sera particulièrement scruté à l’Assemblée.Car la version adoptée au Sénat, à l’initiative du LR Laurent Duplomb, contient des sujets clivants, comme le degré d’influence du gouvernement dans le travail de l’agence sanitaire Anses sur les autorisations de pesticides.sac-parl-tsz/jbo/ab

Pesticides: l’Assemblée rejette la loi Duplomb, et renvoie le débat à une réunion entre députés et sénateurs

Dans une ambiance crispée, l’Assemblée nationale a rejeté lundi la proposition de loi agricole dite Duplomb, par une manoeuvre tactique du bloc central afin de passer outre le “mur” d’amendements écologistes et insoumis, LFI dénonçant un contournement du Parlement et promettant une “motion de censure”.La loi a été rejetée par 274 voix, et seulement 121 pour, lors d’un vote sans ambiguïté. Mais dans un scénario baroque, ce sont les partisans du texte qui ont approuvé cette “motion de rejet”.”C’est une motion qui rejette l’obstruction” des opposants au texte, a souligné la ministre de l’Agriculture lundi soir sur France 2. La gauche dénonce en retour un “49.3 déguisé”.Par cette tactique, les députés ont renvoyé directement le texte, y compris sa mesure phare sur la réintroduction à titre dérogatoire de certains pesticides néonicotinoïdes, devant une commission mixte paritaire (CMP). Cette instance réunissant à huis clos sept députés et sept sénateurs devra s’accorder sur une version commune, en partant de la version déjà adoptée au Sénat.Dans l’hémicycle, à quelques dizaines de mètres de tracteurs réunis devant l’Assemblée à l’appel des Jeunes Agriculteurs et de la FNSEA, chaque camp a tenu l’autre pour responsable de la situation.”J’aurais aimé un débat constructif”, a assuré le député LR Julien Dive, coiffé de la double casquette singulière de rapporteur du texte et avocat de son rejet. Il a dénoncé “une stratégie d’obstruction massive, assumée, méthodique” pour “asphyxier le texte”, visant les quelque 1.500 amendements écologistes et 800 insoumis (sur près de 3.500 au total).”Vous inventez une nouvelle forme de 49.3, on est en train de marcher sur la tête”, a dénoncé la présidente du groupe LFI Mathilde Panot. Des députés de son groupe ont brandi des feuilles mentionnant des noms et des pathologies attribuées aux pesticides, telles que “Michel, cadre entreprise de semence, lymphome”.Mme Panot a aussi annoncé le dépôt d’une motion de censure contre le gouvernement de François Bayrou, sans garantie à ce stade que le reste de la gauche suive.Pour les écologistes, Delphine Batho a fustigé “un texte obscurantiste”, “visage du trumpisme à la française”. Le chef du groupe PS Boris Vallaud a lui fulminé contre “un déni de démocratie grave”.- Quel texte post-CMP ? -Ce texte suscite “de sérieuses inquiétudes et il ne doit pas servir de cheval de Troie pour affaiblir nos exigences environnementales”, a toutefois souligné à la tribune Sandrine Le Feur, présidente Renaissance de la commission du développement durable.Dans son viseur notamment, la réintroduction, à titre dérogatoire, de l’acétamipride, pesticide de la famille des néonicotinoïdes interdit en France depuis 2018. Ses effets chez l’humain font l’objet d’inquiétudes, même si ces risques restent incertains, par manque d’études d’ampleur.Autorisé ailleurs en Europe, il est notamment réclamé par les producteurs de betteraves ou de noisettes, qui estiment n’avoir aucune autre solution contre les ravageurs. A contrario, les apiculteurs mettent en garde contre “un tueur d’abeilles”.”Je suis très attachée aux pollinisateurs. On en a infiniment besoin”, a souligné la ministre Annie Genevard. “Mais est-ce que vous croyez que toutes les abeilles européennes sont mortes, sauf en France?” (où l’acétamipride était interdit), a lancé la ministre sur France 2.Après le vote, Greenpeace France a dénoncé dans un communiqué “un coup de force anti-démocratique et anti-écologique”.La FNSEA a salué, elle, “la responsabilité des députés”. “Le texte doit désormais être adopté au plus vite”, selon le syndicat agricole, qui a appelé “le gouvernement à annoncer immédiatement la date de la commission mixte paritaire”.En CMP, les parlementaires repartiront de la version du Sénat, donnant un avantage dans la négociation aux membres de la chambre haute. En cas d’accord, la mouture fera cependant encore l’objet d’un vote dans chaque chambre, et son équilibre sera particulièrement scruté à l’Assemblée.Car la version adoptée au Sénat, à l’initiative du LR Laurent Duplomb, contient des sujets clivants, comme le degré d’influence du gouvernement dans le travail de l’agence sanitaire Anses sur les autorisations de pesticides.sac-parl-tsz/jbo/ab

Brésil: pour Ancelotti, une première liste sans Neymar

L’Italien Carlo Ancelotti a pris lundi ses fonctions de sélectionneur du Brésil, avec la mission de rendre sa gloire perdue au quintuple champion du monde, en laissant à l’écart Neymar et en rappelant le milieu Casemiro pour les deux prochains matches de la Seleçao.L’ancien attaquant de Barcelone et du Paris SG, revenu dans son club formateur du Santos FC fin janvier, avait rejoué la semaine dernière après une absence de cinq semaines sur blessure. A 33 ans, il espérait faire son retour en équipe nationale après près de deux ans d’absence et des blessures à répétition. “J’ai sélectionné des joueurs qui ont en forme. Neymar revient tout juste de blessure, tout le monde sait que c’est un joueur très important et nous comptons évidemment sur lui”, a toutefois assuré l’Italien pour sa première conférence de presse.Pour les matches de qualifications au Mondial-2026, contre l’Equateur et le Paraguay les 5 et 10 juin, Ancelotti a par ailleurs rappelé des joueurs qui avaient disparu de la sélection comme Casemiro (Manchester United) et Richarlison (Tottenham), aux côtés des indéboulonables Marquinhos (Paris SG), Vinicius Junior (Real Madrid) et Raphinha (FC Barcelone). Le défenseur de Lille, Alexsandro, a pour sa part été convoqué pour la première fois.- “Grande responsabilité” -“C’est un grand honneur de diriger la meilleure équipe du monde”, a affirmé devant une foule de 250 journalistes l’Italien, pour qui “le seul objectif est de gagner le Mondial” 2026.”C’est une grande responsabilité, mais je l’assume avec plaisir”, a-t-il ajouté.Arrivé à Rio dimanche soir, au lendemain d’adieux émouvants avec le Real Madrid, Ancelotti est le premier étranger en six décennies à diriger la Seleção. Il a reçu lundi le soutien appuyé de Luiz Felipe Scolari, dernier sélectionneur champion du monde avec le Brésil, en 2002, assis au premier rang lors de sa présentation officielle. “Je te souhaite le meilleur, que tu obtienne avec le Brésil le même succès que durant le reste de ta carrière”, a-t-il déclaré.Entraîneur le plus titré de l’histoire en Ligue des champions (5 sacres), l’Italien entame à 65 ans sa toute première expérience de sélectionneur d’une équipe nationale. Il arrive au Brésil pour redonner une nouvelle image à une équipe nationale ayant connu peu de succès sportifs ces dernières années et boudée par ses supporters. “Carletto” remplace Dorival Júnior, limogé après une défaite 4-1 contre l’éternel rival argentin en mars, lors des qualifications sud-américaines. Le Brésil occupe actuellement la quatrième place (les six premiers sont qualifiés directement) mais à dix points du leader argentin, déjà qualifié. – Crise à la CBF -“Je suis très confiant, je crois que c’est notre sauveur, cette lumière au bout du tunnel pour nous redonner le moral”, dit à l’AFP José Geraldo Da Silva, supporter de 65 ans revêtu d’un déguisement de feuilles vertes orné de drapeaux brésiliens, devant l’hôtel où avait lieu la présentation officielle d’Ancelotti.Son arrivée était espérée depuis plus de deux ans par la CBF, qui cherche à mettre fin à une série de résultats décevants. Depuis son dernier titre mondial en 2002, la Seleção n’a atteint les demi-finales de la Coupe du monde qu’une seule fois en cinq dernières éditions, quand elle avait subi une humiliation historique (7-1) lors de “son” Mondial en 2014 contre l’Allemagne, et n’a remporté qu’une seule des six dernières Copa América, en 2019. Ancelotti prend aussi ses fonctions alors que la CBF est en pleines turbulences. L’instance a élu dimanche son nouveau président, Samir Xaud, après la récente destitution par la justice de son prédécesseur, Ednaldo Rodrigues. “C’est un moment historique, la CBF a fait venir un des plus grands entraîneurs au monde, un technicien très expérimenté, qui adore le foot brésilien”, a déclaré le nouveau président.Selon les médias locaux, l’Italien touchera environ 10 millions d’euros par an. Il amène avec lui plusieurs membres de son staff du Real Madrid, mais pas son fils, Davide, son adjoint habituel, qui est selon lui “en négociations avec un club européen”.

Trump blows hot and cold on Putin, with Ukraine war in limbo

US President Donald Trump once more appears to be losing patience with Vladimir Putin’s warfare in Ukraine, but it remains unclear whether he will actually toughen his stand against the Kremlin leader.The Republican billionaire, who returned to office in January vowing to end the war “in 24 hours,” has long appeared to side with his Russian counterpart, frequently speaking of him with gushing admiration.Volodymyr Zelensky meanwhile has been a frequent target of Trump’s ire, as seen with the spectacular dressing down of the Ukrainian leader in a tense Oval Office meeting in March. But the US president has in recent weeks shown growing frustration with Putin’s position in deadlocked truce negotiations with Kyiv.And in statements made on Sunday, Trump, who is facing increasing calls from Republican lawmakers to take a tougher stance against Putin, seemed to change his tone.After Moscow unleashed a particularly deadly barrage of drones against its western neighbor, Trump said on his Truth Social platform that he believed Putin “wants ALL of Ukraine”.Pursuing such a goal, he warned in a rare rebuke of the Russian leader, “will lead to the downfall of Russia!”- ‘Absolutely crazy’ -“I’ve always had a very good relationship with Vladimir Putin of Russia, but something has happened to him. He has gone absolutely CRAZY!” There was little sign his criticism made an impact, with Kremlin spokesman Dmitry Peskov suggesting Monday the “very critical moment” was fraught with “emotional reactions”.And following Trump’s outburst, Moscow fired 355 drones at Ukraine overnight in the biggest such attack since Moscow’s 2022 invasion, according to Kyiv, a day after Russian strikes killed 13 people.Russia’s weekend onslaught came as diplomatic efforts to end the three-year war stepped up, with a prisoner exchange and direct talks between the two sides.European leaders voiced hope that Trump’s expressed anger might signal a shift ahead.”President Trump realizes that when President Putin said on the phone he was ready for peace, or told his envoys he was ready for peace, he lied,” France’s leader Emmanuel Macron told reporters during a trip to Vietnam.”We have seen once again in recent hours Donald Trump express his anger, a form of impatience,” the French president said. “I simply hope now that this translates into action.”- US credibility ‘at stake’ -Macron said it was time to threaten Russia with “much more massive sanctions” to persuade it to end the conflict.”The credibility of the United States is at stake.”But it remains unclear what path Trump might choose in coming days, especially since he has not let up on his relentless criticism of Ukraine’s leader.In his social media post on Sunday, Trump also slammed Zelensky, who had warned earlier that “the silence of America, the silence of others around the world only encourages Putin.” Zelensky was “doing his Country no favors by talking the way he does,” Trump wrote.”Everything out of his mouth causes problems, I don’t like it, and it better stop,” he said.While flush with bluster, Trump’s foreign policy achievements to date remain rather meager, be it on Ukraine, the Iran nuclear program or the war raging in Gaza.During his first term, Trump also boasted of unique access and deal-making potential, including meetings with North Korean dictator Kim Jong Un.While unprecedented for a Western leader, those meetings ultimately appeared to do little to change Kim’s provocative behavior.

Venezuela: Maduro profite du boycott de l’opposition pour consolider son pouvoir

Le président Nicolas Maduro, héritier de Hugo Chavez, a recouvert de rouge –la couleur du chavisme– la carte du Venezuela lors des élections législatives et régionales de dimanche, consolidant son pouvoir alors que l’opposition se félicite de son boycott sans toutefois définir une stratégie claire.Le parti du président Maduro, le Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV), a conquis 23 des 24 gouvernorats et devrait avoir remporté une majorité absolue à l’Assemblée nationale. Les résultats circonscription par circonscription sont encore attendus.M. Maduro renforce ainsi sa mainmise sur les institutions du pays, dix mois après sa réélection contestée, marquée par des troubles et des arrestations massives. Le rendez-vous de dimanche a d’ailleurs été marqué par l’arrestation en amont de quelque 70 personnes dont Juan Pablo Guanipa, une figure de l’opposition, accusées de vouloir déstabiliser les élections. Et un déploiement de plus de 400.000 membres de forces de l’ordre avec des patrouilles intimidantes de policiers cagoulés et armés.Fort de cette majorité, le président avance tranquillement vers sa réforme de la Constitution sur laquelle il y a peu d’informations mais qu’il évoque fréquemment depuis des mois.”Aujourd’hui, nous avons démontré le pouvoir du chavisme ! Cette victoire est la victoire de la paix et de la stabilité de tout le Venezuela”, a célébré M. Maduro sur la place Bolivar de Caracas après l’annonce des résultats dimanche. Le président fête une victoire, mais l’opposition y voit une défaite. Sa cheffe Maria Corina Machado, qui avait appelé à ne pas participer à la “farce”, assure que la faible affluence dans les bureaux de vote est une protestation silencieuse contre la réélection de M. Maduro en juillet. Le gros de l’opposition, qui revendique la victoire à la présidentielle de 2024 et crie à la fraude, estimait qu’il n’était pas possible de participer à un nouveau scrutin organisé par le pouvoir.Un groupe opposant rebelle a participé au scrutin, estimant que la politique de la chaise vide ne portait pas ses fruits. Mais le résultat est maigre. Le pouvoir ne lui a laissé que des miettes: une poignée de députés et la gouvernance de l’État de Cojedes (centre-ouest).- “Pas insignifiant”-Grâce à ce scrutin, dépourvu d’observateurs indépendants, le chavisme aura le contrôle absolu de l’Assemblée nationale jusqu’en 2031 et des Etats remportés jusqu’en 2029. “Bien que prévisible, le résultat n’en a pas moins des implications importantes: un chavisme renforcé dans le contrôle institutionnel, une opposition divisée à la représentation limitée, et une majorité sociale (de la population) démobilisée”, estime l’analyste politique Luis Vicente Leon.Une nouvelle fois, Mme Machado a appelé l’armée à “agir” contre un gouvernement jugé illégitime. “Ils ont l’obligation de le faire”, a lancé dans une vidéo sur X l’opposante, qui vit dans la clandestinité. Mais les forces armées, clef de voûte du pouvoir qui sait les choyer, ont juré loyauté maintes fois au président Maduro.Difficile de dire quel sera le prochain pas pour l’opposition. La réforme constitutionnelle se débattra l’année prochaine mais devra être approuvée par référendum populaire.”L’abstention (…) ne fait qu’aggraver sa situation”, estime le politologue Pablo Quintero. “Elle génère un processus de désaffection politique, de désillusion, de résignation de la part des gens”. Jenny Massicatto, femme d’affaires, est sur cette ligne: “je n’ai pas voté. C’est une perte de temps de voter de nos jours. J’essaie maintenant d’être neutre”.Henrique Capriles, à la tête de l’aile rebelle de l’opposition, a remporté un siège au Parlement et dirigera un groupe d’une quinzaine de députés, selon les estimations de M. Leon. Peu par rapport au PSUV qui en comptera probablement plus de 230 mais “pas insignifiant”, selon l’analyste. “Ils ont partiellement atteint leur objectif de préserver une présence institutionnelle et d’éviter la disparition totale” de l’opposition de la vie institutionnelle, relève-t-il.Staline Gonzalez, l’un des opposants élu député, défend la participation, critiquant la position de Mme Machado: “Cette théorie de donner de l’espace au gouvernement, au +madurisme+, et de croire qu’il suffit de délégitimer le processus en n’y participant pas pour qu’il (Maduro) s’en aille… Qu’avec ça nous allons ramener la démocratie. Nous ne sommes pas convaincus par ce chemin”.M. Quintero estime toutefois que le coût est élevé et croit que “l’opposition a besoin de sang neuf”.

Ukraine says hit by record drone salvo after Trump rebukes Putin

Russia fired its biggest ever drone barrage on Ukraine, authorities said Monday, just hours after Donald Trump called Vladimir Putin “CRAZY” and warned Moscow risked new sanctions if it kept up its deadly bombardment.The US president’s efforts to halt the three-year war have failed to extract major concessions from the Kremlin, despite repeated negotiations between officials and several phone calls between him and Russia’s president.For three consecutive nights Russia has pummelled Ukraine with large-scale drone attacks, saturating its air defences and killing at least 13 people on Sunday, officials said.Russia fired “355 Shahed-type drones” including decoys, in the largest drone attack of the invasion between Sunday night and early Monday, as well as nine cruise missiles, Ukraine’s air force said.German Chancellor Friedrich Merz said Monday that there were “no longer any range restrictions” on arms supplied by Western allies to Ukraine, allowing Kyiv to attack “military positions in Russia”.It was not immediately clear which countries had changed their policy however.The Kremlin said any Western decision to lift range limits on arms delivered to Ukraine would be “dangerous” and “at odds” with peace efforts. In a rare rebuke of the Russian leader, Trump said on social media late Sunday: “I’ve always had a very good relationship with Vladimir Putin of Russia, but something has happened to him. He has gone absolutely CRAZY!””I’ve always said that he wants ALL of Ukraine, not just a piece of it, and maybe that’s proving to be right, but if he does, it will lead to the downfall of Russia!”Earlier, Trump told reporters he was “absolutely” considering increasing sanctions on Moscow.- ‘Critical moment’ -The Kremlin played down Trump’s criticism, saying Putin was taking measures “necessary to ensure Russia’s security”.”This is a very critical moment, which is fraught with emotional stress for everyone, as well as emotional reactions,” Kremlin spokesman Dmitry Peskov told reporters.Ukrainian President Volodymyr Zelensky called for more sanctions on Moscow.”Russian strikes are becoming increasingly brazen and large-scale every night,” Zelensky said in his daily address, adding that some 900 drones and missiles were launched on Ukraine in the last three days. “This makes no military sense, but it is an obvious political choice –- Putin’s choice, Russia’s choice –- to continue fighting and destroying lives,” he said.Moscow’s invasion of Ukraine in February 2022 has killed tens of thousands of people, destroyed cities and spurred the biggest crisis in relations with the West since the Cold War.Kyiv did not report any deaths from the latest drone attack, but said Russian shelling in the last 24 hours had killed a civilian man in the northern Sumy region.Ukrainian air force spokesman Yuriy Ignat warned it was becoming difficult to counter the sheer number of drones Moscow was firing.”We need rational and cheaper ways to shoot them down,” he told Ukrainian TV. A Ukrainian military source told AFP that Kyiv was “somehow fighting” with available air defence capabilities and that there was “no need to panic”. “To maintain our defence, we need deliveries of Western weapons,” the source said, adding that deliveries of Patriot missiles as well as NASAMS medium range air defence and IRIS-T short range systems were especially important for Ukraine. After today’s attack, Zelensky ordered “a significant increase in the production of interceptor drones” and “will seek additional funding from our partners for this purpose,” he said in the address, adding that Ukraine will increase funding for missile production as well.- Diplomatic efforts -Diplomatic efforts to end the war have heightened in recent weeks, with Russian and Ukrainian officials holding direct talks in Istanbul earlier this month for the first time in three years.They each sent back 1,000 people over the weekend in their biggest ever prisoner exchange, while Russia said it was preparing a document outlining its peace terms.Any more potential POW exchanges would depend on talks with Ukraine, Peskov told journalists ahead of Putin’s meeting with Turkish Foreign Minister Hakan Fidan, adding that Moscow was still working on a ceasefire memorandum. Putin and Fidan discussed peace efforts after the Istanbul talks, as well as economic and energy cooperation, a Turkish foreign ministry source said.  Fidan earlier met with Vladimir Medinsky, Moscow’s chief negotiator with Kyiv.Moscow has repeatedly rejected proposals for a 30-day ceasefire from Kyiv and its Western allies, while grinding forward on the front line. Instead, Putin offered to work on a memorandum stating conditions for a ceasefire, sparking critisism from Ukraine of stalling the talks.