L’interprofession des oeufs s’inquiète d’importations d’Ukraine par les distributeurs

L’interprofession des oeufs (CNPO) a dénoncé jeudi l’importation par certains distributeurs de centaines de milliers d’oeufs d’Ukraine ne “respectant pas les normes de production européennes et pouvant contenir” des antibiotiques interdits.Depuis le printemps, plusieurs lots d’oeufs provenant d’Ukraine avec un code 3 – signifiant un élevage en cage – ont été repérés dans différentes grandes surfaces, notamment des enseignes Carrefour et E. Leclerc, selon le CNPO.Carrefour, déjà épinglé par la filière en juin après une vidéo du syndicat agricole Coordination Rurale montrant des oeufs en provenance d’Ukraine dans l’un des magasins du groupe, a assuré jeudi à l’AFP qu’il ne “commercialise aucun oeuf d’origine ukrainienne”. “Un magasin a eu une initiative regrettable”, a admis son concurrent E. Leclerc dans une déclaration transmise à l’AFP, ajoutant toutefois qu’il s’agissait “d’un cas isolé, qui ne correspond absolument pas à la politique d’achats de l’enseigne”. “Dès que nous avons eu connaissance de ce cas, nous avons demandé au magasin concerné de retirer immédiatement les lots de la vente”, a poursuivi le groupe. Face à l’augmentation de la consommation d’oeufs, protéine animale privilégiée en période d’inflation, des tensions dans les stocks ont émergé depuis le début de l’année.”Les ventes ont augmenté de 5% en volume cette année (à fin juillet) par rapport à l’année 2024, soit environ 350 millions d’oeufs en plus par rapport aux sept milliards de l’année dernière. On a été capable de répondre et de fournir la grande distribution”, explique à l’AFP Yves-Marie Beaudet, président du CNPO.”Qu’on en importe un peu d’Espagne ou d’Italie, ça reste en Union européenne. Mais quand on va chercher en Ukraine, dont les normes ne sont pas en adéquation avec la réglementation européenne, ce n’est simplement pas possible”, ajoute-t-il.Il reconnaît que 300.000 oeufs récemment importés selon lui par E. Leclerc ne représentent qu’une très faible quantité, mais “c’est peut-être un coup d’essai” visant à s’approvisionner à moindre coût.Il dénonce un double discours de la distribution, dont les fédérations ont quitté l’interprofession des oeufs au début de l’été. Selon lui, les enseignes demandent aux producteurs de réduire la proportion de poules en cage mais “ils se permettent d’en importer”.Les oeufs venus d’Ukraine ne respectent pas selon le CNPO la réglementation européenne sur l’élevage en cage (notamment sur la densité), ni l’accord de la filière française sur l’ovosexage qui permet d’éviter le broyage – désormais interdit – des poussins mâles en détectant le sexe dans l’oeuf à l’aide d’une technologie coûteuse, ni les normes en matière d’antibiotiques.Le système d’alerte qui signale les problèmes relatifs aux produits agroalimentaires dans l’Union européenne (Rasff) a recensé quatre contrôles en juillet et août ayant révélé la présence d’antibiotiques interdits dans des oeufs en provenance d’Ukraine. Ces contrôles, non systématiques, ont été effectués sur des lots reçus en Pologne et en Slovaquie.Le CNPO appelle les autorités à renforcer les contrôles et appelle la grande distribution à “une réunion d’urgence” pour “remédier à cette situation de concurrence déloyale”.

Ukraine: 21 morts dans des frappes russes sur Kiev, tollé chez les Européens

Des missiles et des drones russes ont éventré dans la nuit des immeubles d’habitation à Kiev, causant la mort d’au moins 21 personnes, dont quatre enfants, au cours d’une des plus importantes attaques aériennes russes contre l’Ukraine qui a suscité l’indignation de plusieurs dirigeants européens.Le président américain Donald Trump n’est, lui, “pas content” mais “pas surpris” de ces bombardements, a réagi jeudi sa porte-parole, Karoline Leavitt.Cette réaction du président américain, qui refuse d’attribuer la responsabilité de la guerre à Moscou, diffère par sa tonalité de celle de son émissaire spécial pour l’Ukraine, Keith Kellogg.Ce dernier a dénoncé plus tôt de “terribles attaques” menaçant “la paix que le président des Etats-Unis cherche à obtenir”.Selon le dernier bilan fourni par les secours, 21 personnes ont perdu la vie, dont quatre enfants, et une cinquantaine ont été blessées.Des représentations de l’Union européenne et du Royaume-Uni ont été endommagés à Kiev par ces frappes. Conséquence: l’UE et les autorités britanniques ont respectivement convoqué les ambassadeurs russes à Bruxelles et à Londres.Deux médias ont aussi fait savoir que leurs locaux avaient subi des dégâts- Vives condamnations -Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé Moscou de préférer “continuer à tuer” plutôt que de négocier la paix.Il a dit espérer de nouvelles sanctions contre Moscou et appelé les partenaires du Kremlin, tels que la Chine et la Hongrie (membre de l’Union européenne), à adopter une positions ferme vis-à-vis de la Russie, qui occupe 20% du territoire ukrainien.La Russie, qui a envahi l’Ukraine en février 2022, “ne recule devant rien” pour la “terroriser”, a réagi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Au cours d’un échange téléphonique avec Donald Trump, elle a appelé Vladimir Poutine à “venir à la table des négociations”.Le chef de l’Etat russe “tue des enfants et des civils et sabote les espoirs de paix”, s’est, quant à lui, emporté le Premier ministre Britannique Keir Starmer, cependant que le président français Emmanuel Macron a fustigé des “attaques insensées d’une grande cruauté”, parlant de “terreur” et de “barbarie”.La Russie a “de nouveau montré son vrai visage” et “a de moins en moins de scrupules”, a de son côté déploré le chancelier allemand Friedrich Merz.Pour le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, “les attaques contre les civils et les infrastructures civiles violent le droit international humanitaire, sont inacceptables et doivent cesser immédiatement”.- “J’aurais été enseveli” -Dans un quartier de l’est de Kiev, les secouristes ont dégagé plusieurs corps d’un bâtiment résidentiel totalement détruit, ont constaté des journalistes de l’AFP sur place.”Si j’étais allé à l’abri une minute plus tard, je ne serais pas là aujourd’hui, j’aurais été enseveli”, a raconté Andriï, blessé à l’oeil et dont l’appartement a été soufflé. Pendant cette attaque nocturne, les forces russes ont tiré 598 drones et 31 missiles sur l’Ukraine, selon l’armée de l’air ukrainienne.Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a pour sa part assuré jeudi que la Russie restait “intéressée” par des négociations de paix avec l’Ukraine mais qu’elle poursuivrait ses bombardements tant que ses “objectifs” ne seraient pas atteints.L’armée russe, qui affirme ne jamais cibler des civils, a affirmé avoir visé des sites du “complexe militaro-industriel” ukrainien.- Rencontre à New York -Fin juillet, des bombardements russes avaient fait plus de 30 morts à Kiev, l’une des attaques les plus meurtrières qu’ait subies cette ville. Ces frappes avaient poussé Donald Trump à accroître la pression sur Moscou, sans pour autant parvenir à lui faire accepter une trêve, et conduit à sa rencontre avec son homologue russe en Alaska le 15 août.Après ce sommet, suivi par une visite à Washington de M. Zelensky accompagné de ses alliés européens, le président américain avait dit vouloir préparer une réunion en face-à-face entre les chefs d’Etat russe et ukrainien.La perspective d’une telle rencontre semble depuis s’éloigner, la Russie ayant fait comprendre qu’elle n’était pas à l’ordre du jour.Avant la conclusion d’un hypothétique accord de paix, l’Ukraine veut obtenir des garanties de sécurité des Occidentaux pour dissuader le Kremlin de toute nouvelle attaque.M. Zelensky a annoncé que des membres de son équipe allaient rencontrer vendredi à New York des représentants du gouvernement américain.Pour mettre fin à son assaut, la Russie réclame notamment que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées, en plus de la Crimée annexée en 2014, et renonce à intégrer l’Alliance atlantique. Ce que Kiev juge inacceptable.burx-fv/pop/rco/mr/liu

Ukraine: 21 morts dans des frappes russes sur Kiev, tollé chez les Européens

Des missiles et des drones russes ont éventré dans la nuit des immeubles d’habitation à Kiev, causant la mort d’au moins 21 personnes, dont quatre enfants, au cours d’une des plus importantes attaques aériennes russes contre l’Ukraine qui a suscité l’indignation de plusieurs dirigeants européens.Le président américain Donald Trump n’est, lui, “pas content” mais “pas surpris” de ces bombardements, a réagi jeudi sa porte-parole, Karoline Leavitt.Cette réaction du président américain, qui refuse d’attribuer la responsabilité de la guerre à Moscou, diffère par sa tonalité de celle de son émissaire spécial pour l’Ukraine, Keith Kellogg.Ce dernier a dénoncé plus tôt de “terribles attaques” menaçant “la paix que le président des Etats-Unis cherche à obtenir”.Selon le dernier bilan fourni par les secours, 21 personnes ont perdu la vie, dont quatre enfants, et une cinquantaine ont été blessées.Des représentations de l’Union européenne et du Royaume-Uni ont été endommagés à Kiev par ces frappes. Conséquence: l’UE et les autorités britanniques ont respectivement convoqué les ambassadeurs russes à Bruxelles et à Londres.Deux médias ont aussi fait savoir que leurs locaux avaient subi des dégâts- Vives condamnations -Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé Moscou de préférer “continuer à tuer” plutôt que de négocier la paix.Il a dit espérer de nouvelles sanctions contre Moscou et appelé les partenaires du Kremlin, tels que la Chine et la Hongrie (membre de l’Union européenne), à adopter une positions ferme vis-à-vis de la Russie, qui occupe 20% du territoire ukrainien.La Russie, qui a envahi l’Ukraine en février 2022, “ne recule devant rien” pour la “terroriser”, a réagi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Au cours d’un échange téléphonique avec Donald Trump, elle a appelé Vladimir Poutine à “venir à la table des négociations”.Le chef de l’Etat russe “tue des enfants et des civils et sabote les espoirs de paix”, s’est, quant à lui, emporté le Premier ministre Britannique Keir Starmer, cependant que le président français Emmanuel Macron a fustigé des “attaques insensées d’une grande cruauté”, parlant de “terreur” et de “barbarie”.La Russie a “de nouveau montré son vrai visage” et “a de moins en moins de scrupules”, a de son côté déploré le chancelier allemand Friedrich Merz.Pour le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, “les attaques contre les civils et les infrastructures civiles violent le droit international humanitaire, sont inacceptables et doivent cesser immédiatement”.- “J’aurais été enseveli” -Dans un quartier de l’est de Kiev, les secouristes ont dégagé plusieurs corps d’un bâtiment résidentiel totalement détruit, ont constaté des journalistes de l’AFP sur place.”Si j’étais allé à l’abri une minute plus tard, je ne serais pas là aujourd’hui, j’aurais été enseveli”, a raconté Andriï, blessé à l’oeil et dont l’appartement a été soufflé. Pendant cette attaque nocturne, les forces russes ont tiré 598 drones et 31 missiles sur l’Ukraine, selon l’armée de l’air ukrainienne.Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a pour sa part assuré jeudi que la Russie restait “intéressée” par des négociations de paix avec l’Ukraine mais qu’elle poursuivrait ses bombardements tant que ses “objectifs” ne seraient pas atteints.L’armée russe, qui affirme ne jamais cibler des civils, a affirmé avoir visé des sites du “complexe militaro-industriel” ukrainien.- Rencontre à New York -Fin juillet, des bombardements russes avaient fait plus de 30 morts à Kiev, l’une des attaques les plus meurtrières qu’ait subies cette ville. Ces frappes avaient poussé Donald Trump à accroître la pression sur Moscou, sans pour autant parvenir à lui faire accepter une trêve, et conduit à sa rencontre avec son homologue russe en Alaska le 15 août.Après ce sommet, suivi par une visite à Washington de M. Zelensky accompagné de ses alliés européens, le président américain avait dit vouloir préparer une réunion en face-à-face entre les chefs d’Etat russe et ukrainien.La perspective d’une telle rencontre semble depuis s’éloigner, la Russie ayant fait comprendre qu’elle n’était pas à l’ordre du jour.Avant la conclusion d’un hypothétique accord de paix, l’Ukraine veut obtenir des garanties de sécurité des Occidentaux pour dissuader le Kremlin de toute nouvelle attaque.M. Zelensky a annoncé que des membres de son équipe allaient rencontrer vendredi à New York des représentants du gouvernement américain.Pour mettre fin à son assaut, la Russie réclame notamment que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées, en plus de la Crimée annexée en 2014, et renonce à intégrer l’Alliance atlantique. Ce que Kiev juge inacceptable.burx-fv/pop/rco/mr/liu

UN chief condemns ‘endless’ Gaza horrors as Israel presses offensive

UN Secretary-General Antonio Guterres on Thursday condemned the “endless catalogue of horrors” in Gaza after nearly two years of war, while the territory’s civil defence reported dozens killed by Israel.Israel, whose military is preparing to conquer Gaza City, is under mounting pressure at home and abroad to end its offensive in the Palestinian territory, where the United Nations has declared a famine.The vast majority of Gaza’s population of more than two million people has been displaced at least once during the war, with aid groups on the ground warning against expanding the military campaign.”Gaza is piled with rubble, piled with bodies and piled with examples of what may be serious violations of international law,” Guterres told journalists on Thursday, calling for accountability.On the ground on Thursday, AFP footage showed massive clouds of smoke rising into the sky above Gaza City after Israeli bombardments of the outskirts of the territory’s largest city.Aya Daher, who was displaced from Gaza City’s Zeitoun district, told AFP she had no shelter and was sitting outside a local hospital “just waiting for God’s mercy”.”There were explosions all night. I was injured, my husband was injured by shrapnel, and my son was also wounded in the head. Thank God we survived, but there were martyrs,” she said.- Heading south -Gaza’s civil defence agency said that Israeli strikes and gunfire killed at least 40 people across the territory on Thursday, including six shot while waiting for aid in the south.When asked for comment by AFP, the Israeli military said it needed precise times and coordinates to look into the reports.Media restrictions in Gaza and difficulties in accessing many areas mean AFP is unable to independently verify the tolls and details provided by the civil defence agency or the Israeli military.In a statement on Thursday, the military said it was preparing to “expand operations against Hamas in Gaza City”, while COGAT, the defence ministry body that oversees civil affairs in the Palestinian territories, said it was undertaking preparations “for moving the population southward for their protection”.AFP photos from the centre of Gaza showed lines of Palestinians fleeing south in vans and cars piled high with mattresses, chairs and bags.The UN estimates that nearly a million people currently live in Gaza governorate, which includes Gaza City and its surroundings in the north of the territory.Israel’s far-right Finance Minister Bezalel Smotrich meanwhile said that so long as Hamas refuses to disarm, the Israeli government should annex parts of the Gaza Strip after Palestinian civilians leave them.Hamas in response condemned “an open endorsement of… ethnic cleansing.”- ‘Breaking point’ -The head of the UN’s World Food Programme, Cindy McCain, warned that Gaza was “at breaking point” and appealed for the urgent revival of its network of 200 food distribution points.After a visit to the territory, McCain said she saw first-hand that “desperation is soaring”.The UN declared a famine in Gaza governorate last week, blaming “systematic obstruction” by Israel of humanitarian aid deliveries.Israel has severely restricted the aid allowed into Gaza and at times completely cut it off during its offensive against Hamas, whose October 2023 attack against southern Israel triggered the war.Once Israel began to ease restrictions in late May, after a more than two-month blockade, the private US- and Israel-backed Gaza Humanitarian Foundation (GHF) was established to distribute food aid, effectively sidelining UN agencies.Distribution has been marred by chaotic scenes, with frequent reports of starving Palestinians being shot while waiting to collect aid at one of its four distribution sites.UN rights experts voiced alarm Thursday at reports of “enforced disappearances” at GHF sites, but the organisation said there was “no evidence” of such disappearances at its aid points.The Hamas attack that sparked the war resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on Israeli figures.Israel’s retaliatory offensive has killed at least 62,966 Palestinians, most of them civilians, according to figures from the health ministry in Hamas-run Gaza that the UN considers reliable.

Foot: Eugénie Le Sommer s’est sentie “trahie” par Laurent Bonadei

L’attaquante française Eugénie Le Sommer, non sélectionnée par Laurent Bonadei pour participer au dernier Euro avec l’équipe de France en Suisse, a expliqué s’être sentie “trahie”, ajoutant ne pas savoir si elle avait encore un avenir avec les Bleues.”C’était un coup de fil de trois minutes, et la raison, c’était qu’il préparait la Coupe du monde de 2027″, a affirmé Le Sommer lors d’une visioconférence.”J’étais tellement choquée que c’était très court. Je ne pensais même pas qu’on pourrait me le dire comme ça au téléphone, donc je me suis sentie trahie”, a ajouté l’attaquante de 36 ans.La détentrice du record de sélections (200) s’est montrée évasive sur son avenir avec l’équipe de France du sélectionneur Laurent Bonadei: “Revenir avec les Bleues? Honnêtement, je ne sais pas. De toute façon, aujourd’hui le choix ne m’appartient pas. Je ne suis pas en cours de réflexion, mais c’est une réflexion que je vais devoir avoir. Ce que je peux dire, c’est que ça a été une grosse déception, difficile à digérer.”La meilleure buteuse des Bleues (94 buts) a insisté sur le fait qu’elle pensait vraiment faire partie du voyage à l’Euro: “J’étais dans un groupe de leaders en début de saison, on m’a impliquée dans les réunions avec le coach, et avec Wendie (Renard, également non retenue, NDLR), on a même négocié les primes pour l’Euro. Donc, sans que ce soit garanti, je pensais logiquement être dans le projet. C’est pour ça que j’ai eu du mal à comprendre, et que j’ai ressenti cette forme de trahison”, a-t-elle commenté. Depuis le Mexique, où elle s’est engagée avec le Deportivo Toluca en juin, l’ancienne attaquante de l’OL Lyonnes, qui comptabilise déjà huit buts sous ses nouvelles couleurs, dont un triplé inscrit mercredi, avoue avoir profité de l’éloignement. “Je voulais partir loin pour vraiment +switcher+. Pour l’Euro, j’ai vu beaucoup de bouts de match parce qu’au niveau des entraînements et des horaires, ça ne collait pas forcément. J’ai juste suivi les scores”, a-t-elle dit.L’équipe de France a subi une nouvelle déception en étant éliminée en quart de finale de l’Euro, le 19 juillet, face à l’Allemagne (1-1, 6 tab à 5).

Macron et Merz scellent à Brégançon le “reset” franco-allemand

Un couple “parfaitement aligné”. Emmanuel Macron et le chancelier allemand Friedrich Merz se sont retrouvés jeudi soir au fort de Brégançon, résidence d’été des présidents français, pour sceller la relance du moteur franco-allemand, qui patinait depuis des années. Vue plongeante sur la Méditerranée, le dirigeant allemand a été accueilli par le chef de l’Etat français. Sourires et ambiance décontractée, sans cravate, autour d’une table en extérieur avec les conseillers, avant un dîner en tête-à-tête, étaient de la partie pour symboliser cette nouvelle phase des relations, à la veille d’un conseil des ministres conjoint vendredi à Toulon.”Le couple franco-allemand aujourd’hui est parfaitement aligné pour justement avoir une Europe plus forte en matière économique, commerciale, monétaire, mais aussi avoir une Europe qui tient sa position géopolitique”, a dit Emmanuel Macron, tandis que Friedrich Merz a souligné l’amitié entre les deux pays mais aussi entre les deux dirigeants.”La relation franco-allemande est un axe, un fondement de l’Europe mais 25 autres Etats-membres nous regardent. Ils peuvent compter sur notre détermination à agir ensemble car alors nous sommes vraiment fort”, a renchéri Friedrich Merz. Le lieu se veut à la hauteur de l’enjeu : seuls deux chanceliers y ont été reçus avant lui, Helmut Kohl par François Mitterrand en 1985 et Angela Merkel par Emmanuel Macron en 2020… un an après Vladimir Poutine, quand le rapprochement avec la Russie était encore à l’ordre du jour.Fini les temps maussades, voire tendus avec le chancelier Olaf Scholz, volontiers taiseux et peu familier de la France, face à un président au tempérament fonceur.Paris et Berlin mettent volontiers en avant le nouvel élan de leur relation depuis l’arrivée du conservateur Friedrich Merz à la chancellerie le 7 mai. Venu dès son investiture à Paris, il a depuis reçu Emmanuel Macron à Berlin en juillet. Tous deux ont aussi effectué plusieurs déplacements conjoints, à Kiev en juin, à Washington le 18 août ou encore en Moldavie mercredi. – “Alchimie” -La rencontre de Brégançon, ponctuée par un dîner, et le conseil des ministres franco-allemand vendredi, avec dix ministres de chaque côté, acteront, photos à l’appui, cette nouvelle dynamique.”Ca fonctionne vraiment bien parce qu’ils ont un peu en commun ce côté disruptif, qui peut s’enthousiasmer, foncer tête baissée”, explique à l’AFP Hélène Miard-Delacroix, spécialiste des relations franco-allemandes à La Sorbonne.Depuis le retour de Donald Trump, qui malmène ses alliés européens et tend à se rapprocher de la Russie, “il y a une déception à Berlin vis-à-vis des Etats-Unis qui provoque vraiment un aiguillon pour se rapprocher de la France”, note-t-elle.Les deux dirigeants vont évoquer les grands sujets diplomatiques du moment, qu’il s’agisse des garanties de sécurité à fournir à l’Ukraine dans le cadre d’un éventuel accord de paix avec la Russie, du nucléaire iranien ou de Gaza.La France et l’Allemagne ont vivement condamné les derniers bombardements russes en Ukraine qui ont fait jeudi 19 morts à Kiev, Friedrich Merz actant l’échec à ce stade de la médiation américaine.”Il est évident qu’il n’y aura pas de rencontre entre le président Zelensky et le président Poutine, contrairement à ce qui avait été convenu entre le président Trump et le président Poutine”, a-t-il reconnu.Compétitivité européenne, convergence des réformes économiques et sociales des deux pays et enjeux de défense et sécurité seront au coeur du conseil des ministres.Pour autant, “cette +alchimie+ suffira-t-elle à relever les défis du +reset+ (nouvel élan) franco-allemand et ses enjeux vitaux pour l’Europe ?”, s’interroge Paul Maurice, expert des sujets franco-allemands à l’Institut français des relations internationales (Ifri).- Crise politique -La nouvelle crise politique à Paris, avec la probable chute du gouvernement de François Bayrou sur son plan d’économies budgétaires de 44 milliards d’euros, complique sérieusement la donne pour Emmanuel Macron.”On part avec un petit boulet aux pieds comparé aux Allemands. Ils sont à 60% de PIB d’endettement. Nous on est à 113%”, déplore une ministre française. Friedrich Merz, déterminé à renforcer le poids de l’Allemagne sur la scène internationale, est aussi confronté à de premières turbulences au sein de sa coalition avec les sociaux-démocrates.D’un autre côté, le risque de voir l’extrême droite arriver au pouvoir en France en 2027 pousse aussi les Allemands à “vouloir faire bouger les choses” tant qu’il en est encore temps, ajoute l’universitaire.En attendant, les sujets qui fâchent, à commencer par le projet commun d’avion de combat du futur (Scaf), source de tensions récurrentes entre les industriels des deux pays, ont été relégués à plus tard.

Macron et Merz scellent à Brégançon le “reset” franco-allemand

Un couple “parfaitement aligné”. Emmanuel Macron et le chancelier allemand Friedrich Merz se sont retrouvés jeudi soir au fort de Brégançon, résidence d’été des présidents français, pour sceller la relance du moteur franco-allemand, qui patinait depuis des années. Vue plongeante sur la Méditerranée, le dirigeant allemand a été accueilli par le chef de l’Etat français. Sourires et ambiance décontractée, sans cravate, autour d’une table en extérieur avec les conseillers, avant un dîner en tête-à-tête, étaient de la partie pour symboliser cette nouvelle phase des relations, à la veille d’un conseil des ministres conjoint vendredi à Toulon.”Le couple franco-allemand aujourd’hui est parfaitement aligné pour justement avoir une Europe plus forte en matière économique, commerciale, monétaire, mais aussi avoir une Europe qui tient sa position géopolitique”, a dit Emmanuel Macron, tandis que Friedrich Merz a souligné l’amitié entre les deux pays mais aussi entre les deux dirigeants.”La relation franco-allemande est un axe, un fondement de l’Europe mais 25 autres Etats-membres nous regardent. Ils peuvent compter sur notre détermination à agir ensemble car alors nous sommes vraiment fort”, a renchéri Friedrich Merz. Le lieu se veut à la hauteur de l’enjeu : seuls deux chanceliers y ont été reçus avant lui, Helmut Kohl par François Mitterrand en 1985 et Angela Merkel par Emmanuel Macron en 2020… un an après Vladimir Poutine, quand le rapprochement avec la Russie était encore à l’ordre du jour.Fini les temps maussades, voire tendus avec le chancelier Olaf Scholz, volontiers taiseux et peu familier de la France, face à un président au tempérament fonceur.Paris et Berlin mettent volontiers en avant le nouvel élan de leur relation depuis l’arrivée du conservateur Friedrich Merz à la chancellerie le 7 mai. Venu dès son investiture à Paris, il a depuis reçu Emmanuel Macron à Berlin en juillet. Tous deux ont aussi effectué plusieurs déplacements conjoints, à Kiev en juin, à Washington le 18 août ou encore en Moldavie mercredi. – “Alchimie” -La rencontre de Brégançon, ponctuée par un dîner, et le conseil des ministres franco-allemand vendredi, avec dix ministres de chaque côté, acteront, photos à l’appui, cette nouvelle dynamique.”Ca fonctionne vraiment bien parce qu’ils ont un peu en commun ce côté disruptif, qui peut s’enthousiasmer, foncer tête baissée”, explique à l’AFP Hélène Miard-Delacroix, spécialiste des relations franco-allemandes à La Sorbonne.Depuis le retour de Donald Trump, qui malmène ses alliés européens et tend à se rapprocher de la Russie, “il y a une déception à Berlin vis-à-vis des Etats-Unis qui provoque vraiment un aiguillon pour se rapprocher de la France”, note-t-elle.Les deux dirigeants vont évoquer les grands sujets diplomatiques du moment, qu’il s’agisse des garanties de sécurité à fournir à l’Ukraine dans le cadre d’un éventuel accord de paix avec la Russie, du nucléaire iranien ou de Gaza.La France et l’Allemagne ont vivement condamné les derniers bombardements russes en Ukraine qui ont fait jeudi 19 morts à Kiev, Friedrich Merz actant l’échec à ce stade de la médiation américaine.”Il est évident qu’il n’y aura pas de rencontre entre le président Zelensky et le président Poutine, contrairement à ce qui avait été convenu entre le président Trump et le président Poutine”, a-t-il reconnu.Compétitivité européenne, convergence des réformes économiques et sociales des deux pays et enjeux de défense et sécurité seront au coeur du conseil des ministres.Pour autant, “cette +alchimie+ suffira-t-elle à relever les défis du +reset+ (nouvel élan) franco-allemand et ses enjeux vitaux pour l’Europe ?”, s’interroge Paul Maurice, expert des sujets franco-allemands à l’Institut français des relations internationales (Ifri).- Crise politique -La nouvelle crise politique à Paris, avec la probable chute du gouvernement de François Bayrou sur son plan d’économies budgétaires de 44 milliards d’euros, complique sérieusement la donne pour Emmanuel Macron.”On part avec un petit boulet aux pieds comparé aux Allemands. Ils sont à 60% de PIB d’endettement. Nous on est à 113%”, déplore une ministre française. Friedrich Merz, déterminé à renforcer le poids de l’Allemagne sur la scène internationale, est aussi confronté à de premières turbulences au sein de sa coalition avec les sociaux-démocrates.D’un autre côté, le risque de voir l’extrême droite arriver au pouvoir en France en 2027 pousse aussi les Allemands à “vouloir faire bouger les choses” tant qu’il en est encore temps, ajoute l’universitaire.En attendant, les sujets qui fâchent, à commencer par le projet commun d’avion de combat du futur (Scaf), source de tensions récurrentes entre les industriels des deux pays, ont été relégués à plus tard.

Macron et Merz scellent à Brégançon le “reset” franco-allemand

Un couple “parfaitement aligné”. Emmanuel Macron et le chancelier allemand Friedrich Merz se sont retrouvés jeudi soir au fort de Brégançon, résidence d’été des présidents français, pour sceller la relance du moteur franco-allemand, qui patinait depuis des années. Vue plongeante sur la Méditerranée, le dirigeant allemand a été accueilli par le chef de l’Etat français. Sourires et ambiance décontractée, sans cravate, autour d’une table en extérieur avec les conseillers, avant un dîner en tête-à-tête, étaient de la partie pour symboliser cette nouvelle phase des relations, à la veille d’un conseil des ministres conjoint vendredi à Toulon.”Le couple franco-allemand aujourd’hui est parfaitement aligné pour justement avoir une Europe plus forte en matière économique, commerciale, monétaire, mais aussi avoir une Europe qui tient sa position géopolitique”, a dit Emmanuel Macron, tandis que Friedrich Merz a souligné l’amitié entre les deux pays mais aussi entre les deux dirigeants.”La relation franco-allemande est un axe, un fondement de l’Europe mais 25 autres Etats-membres nous regardent. Ils peuvent compter sur notre détermination à agir ensemble car alors nous sommes vraiment fort”, a renchéri Friedrich Merz. Le lieu se veut à la hauteur de l’enjeu : seuls deux chanceliers y ont été reçus avant lui, Helmut Kohl par François Mitterrand en 1985 et Angela Merkel par Emmanuel Macron en 2020… un an après Vladimir Poutine, quand le rapprochement avec la Russie était encore à l’ordre du jour.Fini les temps maussades, voire tendus avec le chancelier Olaf Scholz, volontiers taiseux et peu familier de la France, face à un président au tempérament fonceur.Paris et Berlin mettent volontiers en avant le nouvel élan de leur relation depuis l’arrivée du conservateur Friedrich Merz à la chancellerie le 7 mai. Venu dès son investiture à Paris, il a depuis reçu Emmanuel Macron à Berlin en juillet. Tous deux ont aussi effectué plusieurs déplacements conjoints, à Kiev en juin, à Washington le 18 août ou encore en Moldavie mercredi. – “Alchimie” -La rencontre de Brégançon, ponctuée par un dîner, et le conseil des ministres franco-allemand vendredi, avec dix ministres de chaque côté, acteront, photos à l’appui, cette nouvelle dynamique.”Ca fonctionne vraiment bien parce qu’ils ont un peu en commun ce côté disruptif, qui peut s’enthousiasmer, foncer tête baissée”, explique à l’AFP Hélène Miard-Delacroix, spécialiste des relations franco-allemandes à La Sorbonne.Depuis le retour de Donald Trump, qui malmène ses alliés européens et tend à se rapprocher de la Russie, “il y a une déception à Berlin vis-à-vis des Etats-Unis qui provoque vraiment un aiguillon pour se rapprocher de la France”, note-t-elle.Les deux dirigeants vont évoquer les grands sujets diplomatiques du moment, qu’il s’agisse des garanties de sécurité à fournir à l’Ukraine dans le cadre d’un éventuel accord de paix avec la Russie, du nucléaire iranien ou de Gaza.La France et l’Allemagne ont vivement condamné les derniers bombardements russes en Ukraine qui ont fait jeudi 19 morts à Kiev, Friedrich Merz actant l’échec à ce stade de la médiation américaine.”Il est évident qu’il n’y aura pas de rencontre entre le président Zelensky et le président Poutine, contrairement à ce qui avait été convenu entre le président Trump et le président Poutine”, a-t-il reconnu.Compétitivité européenne, convergence des réformes économiques et sociales des deux pays et enjeux de défense et sécurité seront au coeur du conseil des ministres.Pour autant, “cette +alchimie+ suffira-t-elle à relever les défis du +reset+ (nouvel élan) franco-allemand et ses enjeux vitaux pour l’Europe ?”, s’interroge Paul Maurice, expert des sujets franco-allemands à l’Institut français des relations internationales (Ifri).- Crise politique -La nouvelle crise politique à Paris, avec la probable chute du gouvernement de François Bayrou sur son plan d’économies budgétaires de 44 milliards d’euros, complique sérieusement la donne pour Emmanuel Macron.”On part avec un petit boulet aux pieds comparé aux Allemands. Ils sont à 60% de PIB d’endettement. Nous on est à 113%”, déplore une ministre française. Friedrich Merz, déterminé à renforcer le poids de l’Allemagne sur la scène internationale, est aussi confronté à de premières turbulences au sein de sa coalition avec les sociaux-démocrates.D’un autre côté, le risque de voir l’extrême droite arriver au pouvoir en France en 2027 pousse aussi les Allemands à “vouloir faire bouger les choses” tant qu’il en est encore temps, ajoute l’universitaire.En attendant, les sujets qui fâchent, à commencer par le projet commun d’avion de combat du futur (Scaf), source de tensions récurrentes entre les industriels des deux pays, ont été relégués à plus tard.

Municipales à Paris: LR investit Dati, qui se retire de la législative partielle au profit de Barnier

Les Républicains (LR) ont annoncé jeudi accorder l’investiture à Rachida Dati pour les élections municipales à Paris, la ministre de la Culture retirant sa candidature dissidente pour la législative partielle dans la 2e circonscription de la capitale où le parti avait investi Michel Barnier.”A l’unanimité, les Républicains ont investi Rachida Dati pour les municipales à Paris” de mars 2026 et “Rachida Dati apportera son soutien à Michel Barnier pour l’élection législative partielle dans la 2e circonscription de Paris” prévue les 21 et 28 septembre, écrit le parti dans un communiqué.Le sénateur Francis Szpiner, qui briguait également l’investiture pour les municipales, a retiré sa candidature, a indiqué la porte-parole de LR, Agnès Evren, également présidente de la fédération LR de Paris.”La raison l’a emporté” pour “un accord gagnant-gagnant”, a-t-elle estimé auprès de l’AFP.”Rachida Dati est désormais la candidate officiellement investie par Les Républicains à la mairie de Paris. Les efforts de l’ensemble du mouvement seront orientés pour faire gagner la liste de Rachida Dati et battre la gauche parisienne. Cette liste conduite par Rachida Dati comportera une majorité de candidats issus de LR en position éligible et les responsables, élus et militants LR qui s’engageront publiquement à ses côtés seront associés à la campagne et à l’action municipale”, écrit encore le parti.”Michel Barnier, qui ne s’engagera pas dans l’élection municipale de 2026, soutiendra Rachida Dati dans cette campagne. Rachida Dati apportera son soutien à Michel Barnier pour l’élection législative partielle dans la 2ème circonscription de Paris”, conclut LR.Dans la foulée, Michel Barnier a annoncé que sa suppléante serait Florence Berthout, maire (Horizons) du 5e arrondissement, particulièrement crucial dans cette élection.L’ancien et éphémère Premier ministre affrontera notamment, côté gauche, la candidate Frédérique Bredin, investie par le PS et soutenue par les Ecologistes.Le parti de droite, revigoré par sa participation au gouvernement et l’élection à sa tête de Bruno Retailleau, évite ainsi un duel fratricide dans la circonscription parisienne de la rive gauche recouvrant le 5e, une partie du 6e et une partie du 7e arrondissement, donc Rachida Dati est maire.Après l’invalidation par le Conseil constitutionnel de l’élection de Jean Laussucq, ancien collaborateur de Mme Dati qui siégeait au sein du groupe Renaissance, le parti avait investi Michel Barnier, et la ministre de la Culture avait annoncé être également candidate, ce qu’elle avait réitéré dans La Tribune Dimanche.Exclue des Républicains en 2024 après avoir été recrutée en janvier 2024 par la macronie pour entrer dans le gouvernement de Gabriel Attal, Rachida Dati a repris sa carte chez LR.A ce calendrier électoral, Mme Dati, 59 ans, doit faire correspondre son agenda judiciaire: elle a été renvoyée le 22 juillet en procès pour corruption et trafic d’influence, soupçonnée d’avoir perçu 900.000 euros entre 2010 et 2012 pour des prestations de conseil avec une filiale de l’alliance Renault-Nissan mais sans avoir réellement travaillé, alors qu’elle était avocate et députée européenne. Elle a fait appel de la décision.La date précise du procès devrait être fixée lors d’une première audience prévue le 29 septembre.