Malgré les pressions américaines, Poutine entend bien continuer à livrer du pétrole à l’Inde

Le président russe Vladimir Poutine a assuré vendredi qu’il continuerait à livrer du pétrole à l’Inde, malgré les sanctions imposées à New Delhi par les États-Unis au motif que ces importations financent la guerre russe en Ukraine.”La Russie est un fournisseur fiable de pétrole, de gaz, de charbon et de tout ce qui est nécessaire au développement énergétique de l’Inde”, a déclaré M. Poutine devant le Premier ministre indien Narendra Modi.”Nous sommes prêts à continuer des livraisons sans interruption de pétrole pour l’économie indienne en croissance rapide”, a-t-il poursuivi devant la presse, à l’issue d’un entretien avec son hôte.Sans faire explicitement référence au pétrole russe, M. Modi a pour sa part remercié son invité pour “son soutien inflexible à l’Inde”, ajoutant que “la sécurité énergétique était un pilier important et fort” de leur partenariat.Depuis plusieurs mois, l’Inde subit la pression des États-Unis, qui lui reprochent de financer l’effort de guerre russe en Ukraine en continuant à acheter à Moscou son pétrole brut à des prix particulièrement avantageux.Fin août, Donald Trump a tapé du poing sur la table en imposant une surtaxe de 50% aux exportations indiennes, en pleines discussions bilatérales sur la signature d’un traité de libre-échange commercial.Le locataire de la Maison Blanche a depuis répété avoir obtenu la promesse de Narendra Modi qu’il mettrait un terme à ses importations de brut russe, qui représentent 36% du volume de pétrole raffiné en Inde.New Delhi ne l’a jamais confirmé, mais ses achats ont diminué, selon la plateforme d’informations commerciales Kpler, et plusieurs groupes indiens ont annoncé qu’ils renonçaient à se fournir auprès de Moscou.Narendra Modi a déroulé le tapis rouge à Vladimir Poutine, en l’accueillant lui-même jeudi soir à l’aéroport de New Delhi et en lui offrant un dîner privé.Depuis le début de cette visite, les deux dirigeants ont fait assaut de compliments et surjoué l’excellence de la relation historique entre leurs deux pays.- Relations “profondes” -M. Modi a salué en son invité un “véritable ami” et s’est montré optimiste sur une résolution pacifique du conflit russo-ukrainien. “Nous devons tous retrouver le chemin de la paix”, a insisté le dirigeant indien.”Merci pour vos efforts visant à trouver un règlement à cette situation”, lui a répondu M. Poutine, louant par ailleurs les relations “profondes historiquement” et “de très grande confiance dans la coopération militaire et technique” entre l’Inde et la Russie.Jusqu’à ce jour, l’Inde a évité d’ouvertement condamner l’invasion de l’Ukraine, tout en réussissant à maintenir ses liens avec l’Europe et les États-Unis.Narendra Modi n’a guère haussé le ton qu’en 2022 lors d’une rencontre en Ouzbékistan avec Vladimir Poutine, exigeant la fin de la guerre “le plus vite possible”.Il a depuis répété à de multiples reprises son attachement à un ordre mondial “multipolaire” et résisté aux injonctions occidentales à s’éloigner de la Russie.Les deux pays ont également profité de cette visite pour discuter de  leur coopération en matière militaire.Les ministres de la Défense indien et russe se sont rencontrés mais aucun accord n’a été signé, a indiqué à la presse un haut-diplomate indien, Vikram Misri.L’Inde s’est tournée récemment vers d’autres fournisseurs – dont la France – et privilégie désormais les armements qu’elle produit elle-même, mais Moscou reste un de ses fournisseurs préférés d’équipements militaires.Tirant les enseignements de sa confrontation militaire avec le Pakistan en mai, New Delhi a ainsi manifesté son intérêt pour l’achat de nouveaux missiles sol-air russes de type S-400.La presse indienne a aussi souligné l’intérêt de l’armée indienne pour le chasseur russe de 5e génération Su-57.M. Poutine doit rentrer en Russie vendredi soir.

L’UE inflige une amende de 120 millions d’euros à X

L’UE a infligé vendredi une amende de 120 millions d’euros à X, le réseau social d’Elon Musk, au risque d’une nouvelle confrontation avec le président américain Donald Trump.Avant même l’officialisation de cette décision, le vice-président américain JD Vance avait dénoncé la démarche européenne. “L’UE devrait défendre la liberté d’expression au lieu de s’en prendre à des entreprises américaines pour des foutaises”, a-t-il lancé, s’attirant un message de remerciement d’Elon Musk.L’amende contre X “n’a rien à voir avec de la censure”, a répliqué la vice-présidente de la Commission européenne chargée du numérique, Henna Virkkunen, interrogée par des journalistes. “Nous ne sommes pas là pour imposer les amendes les plus élevées, mais pour nous assurer que nos lois sur le numérique soient respectées”.L’amende annoncée par Bruxelles est la première imposée à une plateforme dans le cadre du règlement sur les services numériques, ou DSA.Cette loi phare est entrée en vigueur il y a deux ans pour lutter contre les contenus illégaux et dangereux en ligne, et impose des obligations renforcées aux plus grandes plateformes actives dans l’UE.Cette sanction ne porte que sur les seules infractions notifiées en juillet 2024 à X, lorsque l’UE avait accusé simultanément la plateforme de tromperie des utilisateurs avec les coches bleues censées certifier les sources d’informations, de transparence insuffisante autour des publicités, et de non respect de l’obligation d’accès aux données internes par des chercheurs agréés.Les coches bleues étaient à l’origine attribuées par l’ex-Twitter à des utilisateurs au terme d’un processus de vérification de leur identité, afin d’aider à déjouer les impostures.Mais après avoir racheté le réseau social, Elon Musk a réservé ces badges aux abonnés payants, au risque selon Bruxelles d’induire en erreur les utilisateurs.L’UE a élargi entre-temps son enquête sur X à des soupçons de non respect de ses obligations en matière de contenus illégaux et de désinformation. Des sujets sur lesquels elle continue d’enquêter.- Les investigations se poursuivent -Ce dossier a pris une connotation très politique en raison de la forte proximité entre Elon Musk et le président américain Donald Trump, jusqu’à leur rupture fracassante en juin.Ces dernières semaines, les relations entre les deux milliardaires se sont quelque peu réchauffées, sans être revenues au beau fixe.Mais quoi qu’il en soit, Washington n’a cessé cette année de critiquer les lois européennes contre les abus des géants de la tech, les accusant de cibler les champions américains.Fin novembre, des responsables américains en visite à Bruxelles ont appelé l’Europe à assouplir ces lois, en échange d’une baisse des droits de douane américains sur l’acier européen.Une forme de marchandage aussitôt rejetée par les responsables européens.”Cette décision est historique”, a salué la ministre française du Numérique Anne Le Hénanff. “En sanctionnant X, l’Europe prouve qu’elle peut passer de la parole aux actes”. “Avec cette première sanction, la Commission européenne adresse un signal déterminé à X, comme à l’ensemble des plateformes susceptibles d’enfreindre le règlement sur les services numériques”, a abondé Martin Ajdari, président du régulateur français, l’Arcom.L’ONG de lutte contre les propos haineux en ligne CCDH, qui avait été poursuivie en justice par Elon Musk pour ses enquêtes sur X, a quant à elle estimé que cette décision “montrait aux plateformes qu’aucune n’est au-dessus des lois”.”Le DSA permet un contrôle modeste mais essentiel face au pouvoir écrasant des plus grandes entreprises technologiques”, a estimé également Marietje Schaake, experte du secteur à l’université de Stanford et ancienne eurodéputée.Par ailleurs, la Commission a défendu le montant de la sanction contre X, alors qu’elle pouvait théoriquement, pour chaque infraction constatée, frapper le fournisseur de la plateforme à hauteur de 6% de son chiffre d’affaires mondial annuel. “Nous avons estimé que c’était proportionné”, et “cela prend en compte la nature, la gravité et la durée” des infractions commises, a expliqué Mme Virkkunen.Mais elle a rappelé que les investigations concernant la désinformation et les contenus illégaux sur X se poursuivaient et a dit s’attendre à ce qu’elles soient bouclées “plus vite” que cette première sanction.Parallèlement, Bruxelles a annoncé avoir accepté des engagements de la plateforme d’origine chinoise TikTok qui répondaient à des griefs qu’elle lui avait adressés, concernant ses obligations de transparence en matière de publicité.

Mondial-2026: l’effervescence monte pour le tirage au sort, avec Trump en guest-star

Parterre de stars et délégations des pays qualifiés affluaient sur le tapis rouge du Kennedy Center vendredi matin à Washington, où s’apprête à débuter, sous très haute surveillance, le tirage au sort du Mondial-2026, avec Donald Trump en vedette principale.Durant près de deux heures, c’est un véritable show qui va se dérouler dans l’imposante salle de spectacle située dans la capitale américaine, aux abords de laquelle un imposant dispositif de sécurité a été mis en place, obligeant les personnes accréditées à patienter parfois presque deux heures, sous la neige, pour y pénétrer.Cet évènement en mondovision constitue le premier temps fort de ce tournoi hors-normes organisé dans trois pays (Etats-Unis, Mexique, Canada), pour déterminer le parcours des 48 équipes -une première- lancées dans la course à la succession de l’Argentine de Lionel Messi.Parsemée de prestations d’artistes issus de divers horizons musicaux (Andrea Bocelli, Village People, Robbie Williams, Nicole Scherzinger), cette grand-messe, qui sera animée par l’ancien mannequin allemand Heidi Klum et l’humoriste Kevin Hart, énorme star outre-Atlantique, est censée donner le ton d’une compétition à nulle autre pareille.Mais l’invité de marque sera à n’en pas douter le président américain lui-même. Le milliardaire républicain, revenu à la Maison Blanche en janvier, a fait de la Coupe du monde 2026 un événement central de son second mandat, en dépit des inquiétudes que font peser sur le déroulement de l’épreuve ses prises de position tous azimuts contre ses voisins mexicain et canadien, sa politique migratoire ou ses menaces de priver de rencontres certaines villes dirigées par les démocrates.Trump a trouvé un allié de poids en la personne du patron de la Fifa, Gianni Infantino, avec qui il n’en finit pas d’afficher sa proximité. Le dirigeant italo-suisse, présent à son investiture et convié plusieurs fois dans le Bureau Ovale, a bien compris la nécessité de se rapprocher du président des Etats-Unis, où auront lieu 78 des 104 matches programmés du 11 juin au 19 juillet prochain, dont la finale au MetLife Stadium (New Jersey).- “Prix de la Paix” -Cette “bromance”, savamment entretenue par les deux hommes au nom d’intérêts stratégiques mutuels, devrait atteindre son paroxysme vendredi avec l’attribution à Trump, selon plusieurs sources, du premier “Prix de la Paix de la Fifa”.Un  lot de consolation en mondovision pour le chef d’Etat américain qui se targue d’avoir mis un terme à plusieurs conflits depuis son retour au pouvoir et rêve ouvertement du prix Nobel de la Paix, décerné cette année à l’opposante vénézuélienne Maria Corina Machado.Co-organisation oblige, la présidente du Mexique Claudia Sheinbaum et le Premier ministre canadien Mark Carney sont aussi présents et rencontreront Donald Trump en marge de la cérémonie, malgré les grosses tensions en raison des droits de douane imposés par le président américain, qui a aussi martelé son souhait de faire du Canada le 51e Etat américain.Même l’Iran, dont les relations diplomatiques avec les Etats-Unis sont rompues depuis 1980, enverra finalement une petite délégation avec à sa tête le sélectionneur Amir Ghalenoei, après avoir affirmé vouloir boycotter la cérémonie pour cause de non-délivrance de visas à plusieurs officiels.- Nouveauté -Sur le plan sportif, l’enjeu est de taille pour les sélectionneurs des 42 pays déjà qualifiés, qui seront rejoints en mars par six barragistes, pour porter à 48 le nombre de participants, une première dans l’histoire de la Coupe du monde.A l’issue du tirage, effectué par plusieurs légendes du sport nord-américain comme Tom Brady (foot américain), Shaquille O’Neal (basket) ou Wayne Gretzky (hockey sur glace), on connaîtra la composition des 12 groupes de quatre et les affiches du premier tour, mais il faudra patienter jusqu’à samedi pour découvrir les lieux et horaires des rencontres.”Il n’y a pas de tirage idéal, on verra bien. On prendra ce qu’on nous attribuera et on se préparera au mieux”, a déclaré à l’AFP le sélectionneur français Didier Deschamps, interrogé par l’AFP dans le Kennedy Center à deux heures de l’échéance.Une autre innovation: les quatre premières nations au classement Fifa (Espagne, Argentine, tenante du titre, France, Angleterre) seront placées dans deux parties différentes du tableau et ne pourront pas s’affronter avant les demi-finales si elles terminent en tête de leur poule, afin d’assurer “l’équilibre sportif”, selon la Fédération internationale.

Mondial-2026: l’effervescence monte pour le tirage au sort, avec Trump en guest-star

Parterre de stars et délégations des pays qualifiés affluaient sur le tapis rouge du Kennedy Center vendredi matin à Washington, où s’apprête à débuter, sous très haute surveillance, le tirage au sort du Mondial-2026, avec Donald Trump en vedette principale.Durant près de deux heures, c’est un véritable show qui va se dérouler dans l’imposante salle de spectacle située dans la capitale américaine, aux abords de laquelle un imposant dispositif de sécurité a été mis en place, obligeant les personnes accréditées à patienter parfois presque deux heures, sous la neige, pour y pénétrer.Cet évènement en mondovision constitue le premier temps fort de ce tournoi hors-normes organisé dans trois pays (Etats-Unis, Mexique, Canada), pour déterminer le parcours des 48 équipes -une première- lancées dans la course à la succession de l’Argentine de Lionel Messi.Parsemée de prestations d’artistes issus de divers horizons musicaux (Andrea Bocelli, Village People, Robbie Williams, Nicole Scherzinger), cette grand-messe, qui sera animée par l’ancien mannequin allemand Heidi Klum et l’humoriste Kevin Hart, énorme star outre-Atlantique, est censée donner le ton d’une compétition à nulle autre pareille.Mais l’invité de marque sera à n’en pas douter le président américain lui-même. Le milliardaire républicain, revenu à la Maison Blanche en janvier, a fait de la Coupe du monde 2026 un événement central de son second mandat, en dépit des inquiétudes que font peser sur le déroulement de l’épreuve ses prises de position tous azimuts contre ses voisins mexicain et canadien, sa politique migratoire ou ses menaces de priver de rencontres certaines villes dirigées par les démocrates.Trump a trouvé un allié de poids en la personne du patron de la Fifa, Gianni Infantino, avec qui il n’en finit pas d’afficher sa proximité. Le dirigeant italo-suisse, présent à son investiture et convié plusieurs fois dans le Bureau Ovale, a bien compris la nécessité de se rapprocher du président des Etats-Unis, où auront lieu 78 des 104 matches programmés du 11 juin au 19 juillet prochain, dont la finale au MetLife Stadium (New Jersey).- “Prix de la Paix” -Cette “bromance”, savamment entretenue par les deux hommes au nom d’intérêts stratégiques mutuels, devrait atteindre son paroxysme vendredi avec l’attribution à Trump, selon plusieurs sources, du premier “Prix de la Paix de la Fifa”.Un  lot de consolation en mondovision pour le chef d’Etat américain qui se targue d’avoir mis un terme à plusieurs conflits depuis son retour au pouvoir et rêve ouvertement du prix Nobel de la Paix, décerné cette année à l’opposante vénézuélienne Maria Corina Machado.Co-organisation oblige, la présidente du Mexique Claudia Sheinbaum et le Premier ministre canadien Mark Carney sont aussi présents et rencontreront Donald Trump en marge de la cérémonie, malgré les grosses tensions en raison des droits de douane imposés par le président américain, qui a aussi martelé son souhait de faire du Canada le 51e Etat américain.Même l’Iran, dont les relations diplomatiques avec les Etats-Unis sont rompues depuis 1980, enverra finalement une petite délégation avec à sa tête le sélectionneur Amir Ghalenoei, après avoir affirmé vouloir boycotter la cérémonie pour cause de non-délivrance de visas à plusieurs officiels.- Nouveauté -Sur le plan sportif, l’enjeu est de taille pour les sélectionneurs des 42 pays déjà qualifiés, qui seront rejoints en mars par six barragistes, pour porter à 48 le nombre de participants, une première dans l’histoire de la Coupe du monde.A l’issue du tirage, effectué par plusieurs légendes du sport nord-américain comme Tom Brady (foot américain), Shaquille O’Neal (basket) ou Wayne Gretzky (hockey sur glace), on connaîtra la composition des 12 groupes de quatre et les affiches du premier tour, mais il faudra patienter jusqu’à samedi pour découvrir les lieux et horaires des rencontres.”Il n’y a pas de tirage idéal, on verra bien. On prendra ce qu’on nous attribuera et on se préparera au mieux”, a déclaré à l’AFP le sélectionneur français Didier Deschamps, interrogé par l’AFP dans le Kennedy Center à deux heures de l’échéance.Une autre innovation: les quatre premières nations au classement Fifa (Espagne, Argentine, tenante du titre, France, Angleterre) seront placées dans deux parties différentes du tableau et ne pourront pas s’affronter avant les demi-finales si elles terminent en tête de leur poule, afin d’assurer “l’équilibre sportif”, selon la Fédération internationale.

Meta partners with news outlets to expand AI content

Meta announced Friday it will integrate content from major news organizations into its artificial intelligence assistant to provide Facebook, Instagram and WhatsApp users with real-time information.The social media giant said Meta AI will offer breaking news, entertainment and lifestyle stories when users ask news-related questions, drawing from partnerships with outlets including CNN, Fox News, Le Monde, People and USA Today.The feature will allow users to access “more diverse content sources” and receive links to partner websites to dive deeper into stories, Meta said in a blog post.Meta said the expansion aims to make its AI assistant “more responsive, accurate, and balanced” by incorporating diverse viewpoints, acknowledging that “real-time events can be challenging for current AI systems to keep up with.”The initial partnerships span mainstream and conservative-leaning publications, including The Daily Caller and The Washington Examiner.The company said it plans to continue adding partnerships and develop new features as competition intensifies among technology firms to enhance the capabilities of their AI assistants.Meta AI is available across the company’s platforms, serving billions of users globally.The announcement comes as artificial intelligence companies, including OpenAI’s ChatGPT and Google’s Gemini, increasingly move to incorporate live web content and news feeds.OpenAI has deals with News Corp., Le Monde, The Washington Post and Axel Springer, while The New York Times has partnered with Amazon and Google has partnered with The Associated Press. Europe’s Mistral has partnered with Agence France-Presse.At the end of August, the startup Perplexity unveiled a subscription package called Comet Plus, named after its AI-infused internet browser, Comet, which gives access to partnered media content for $5 per month.Perplexity has committed to redistributing 80 percent of the revenue generated by Comet Plus to news publishers.Despite these collaborations, several lawsuits brought by media outlets against AI companies are ongoing, notably that of The New York Times against OpenAI, which the newspaper accuses of using its articles without authorization and without compensation.In recent days The New York Times and the Chicago Tribune joined The Wall Street Journal and The New York Post with their own lawsuits against Perplexity.Meta has had a sometimes turbulent relationship with the news media over the years.The company founded by Mark Zuckerberg declared in 2024 that news was a very small share of user engagement on the company’s platforms and began shutting down the Facebook News tab in markets including the United States, Britain and France.This also saw the end of multi-million-dollar deals with leading news organizations.Zuckerberg also made the surprise decision in January to end Meta’s US fact-checking program, as he more closely aligned with the Trump administration’s antipathy toward establishment news.That program had employed third-party fact-checkers, many from news media organizations such as AFP, to identify misinformation disseminated on the platform.The AI news came a day after Meta’s share price rose sharply on a report that the company is significantly cutting back on virtual reality investments as it pivots toward artificial intelligence.

Shein sera-t-il suspendu en France ? Décision le 19 décembre

Une suspension du site d’e-commerce Shein ou de sa simple “marketplace” réservée aux vendeurs tiers, et des garanties pour éviter d’autres ventes de produits illicites: voilà ce qu’a réclamé l’Etat vendredi devant le tribunal judiciaire de Paris, qui rendra sa décision le 19 décembre.Pour Shein, les demandes du gouvernement sont “hors sujet”, “pas recevables, pas proportionnées et pas légales” car le “dommage a disparu”. Shein a retiré les produits incriminés et tous ceux issus des vendeurs tiers et hors habillement, cela après la découverte de poupées sexuelles d’apparence enfantine fin octobre.Si le blocage total du site apparaît disproportionné aux yeux du parquet, l’avocat de l’Etat a lui proposé de maintenir la suspension de la “marketplace” de Shein jusqu’à la mise en place d’un certain nombre de mesures pour éviter la répétition des nuisances. – “Offre pédophile” -L’Etat ne veut pas “interdire” Shein de “faire du commerce” mais réclame un “cadre contraignant pour s’assurer qu'(…) on ne trouvera plus des poupées sexuelles d’1,20 m avec des visages de fillettes de 10 ans et des orifices sexuels (…) ou des machettes à double lame”, a notamment plaidé l’avocat de l’Etat Renaud Le Gunehec.La vente de “dizaines” de poupées (quatre selon Shein) en forme de “gamines ultra-réalistes” parfois avec “un nounours” n’était “pas un accident” mais “une offre massive ouvertement pédophile”, a-t-il estimé lors de cette audience initialement prévue le 26 novembre mais renvoyée sur demande de l’Etat.Le gouvernement base sa demande sur l’article 6-3 de la loi sur la confiance dans l’économie numérique, selon lequel le tribunal judiciaire peut prescrire toutes les mesures propres à prévenir ou faire cesser un dommage occasionné par un contenu en ligne. L’entreprise fondée en Chine en 2012 et basée désormais à Singapour, via ses avocats Julia Bombardier et Kami Haeri, estime que ce fondement juridique n’est pas applicable.Représenté en Europe par la société irlandaise ISSL (Infinite styles services co. Limited), la marque de mode ultra-éphémère assure renforcer ses contrôles “en continu”, a expliqué l’avocate Mme Bombardier.En suspendant sa marketplace, Shein a pris une “mesure responsable”, selon Kami Haeri, et le “dommage a disparu”.Pointant des difficultés notamment pour mettre en place des filtres d’âge pour des contenus à caractère pornographique, les avocats de Shein ne sont “pas en mesure” de donner un délai avant la réouverture par leurs soins de la marketplace.- Blocage total “disproportionné” pour le parquet -La représentante du parquet a indiqué qu’un blocage total du site pour trois mois serait “disproportionné” étant donné que les produits incriminés ont été retirés. Le parquet avait déjà donné un aperçu de sa position la semaine dernière et l’Etat en a tenu compte vendredi en assouplissant sa copie. Si le blocage total n’est pas décidé, l’Etat se contenterait d’un statu quo avec le maintient du site tel qu’il existe depuis début novembre en France, avec seulement des articles d’habillement.Si cette solution est retenue, l’Etat demande la mise en place d’un certain nombre de mesures et de contrôles. Il réclame que la suspension ne soit levée que si Shein prouve avoir mis en oeuvre ces mesures, sous le contrôle de l’Arcom, régulateur du numérique. L’avocat de Shein Kami Haeri a regretté le flou sur ces mesures demandées et selon lui l’Arcom “n’a pas la compétence” pour ce genre de contrôles.Par ailleurs, les avocats de Shein rappellent que seule la Commission européenne a la compétence pour lutter “contre les risques systémiques” des très grandes plateformes comme Shein. La Commission a déjà adressé des demandes d’informations à la plateforme, une procédure pouvant aboutir à l’ouverture d’une enquête.Les fournisseurs d’accès à internet (Bouygues, Free, Orange, SFR) étaient également assignés afin de garantir in fine le blocage potentiel de Shein. Ils ont notamment relevé le flou de l’Etat quant aux domaines internet qui devaient être bloqués et ont dit être incompétents pour bloquer l’application mobile Shein le cas échéant.Lors de l’audience, une dizaine de militants de l’association Mouv’enfants étaient devant le tribunal, avec des messages comme “Les poupées sexuelles alimentent le fantasme pédocriminel” affichés sur des pancartes. 

Shein sera-t-il suspendu en France ? Décision le 19 décembre

Une suspension du site d’e-commerce Shein ou de sa simple “marketplace” réservée aux vendeurs tiers, et des garanties pour éviter d’autres ventes de produits illicites: voilà ce qu’a réclamé l’Etat vendredi devant le tribunal judiciaire de Paris, qui rendra sa décision le 19 décembre.Pour Shein, les demandes du gouvernement sont “hors sujet”, “pas recevables, pas proportionnées et pas légales” car le “dommage a disparu”. Shein a retiré les produits incriminés et tous ceux issus des vendeurs tiers et hors habillement, cela après la découverte de poupées sexuelles d’apparence enfantine fin octobre.Si le blocage total du site apparaît disproportionné aux yeux du parquet, l’avocat de l’Etat a lui proposé de maintenir la suspension de la “marketplace” de Shein jusqu’à la mise en place d’un certain nombre de mesures pour éviter la répétition des nuisances. – “Offre pédophile” -L’Etat ne veut pas “interdire” Shein de “faire du commerce” mais réclame un “cadre contraignant pour s’assurer qu'(…) on ne trouvera plus des poupées sexuelles d’1,20 m avec des visages de fillettes de 10 ans et des orifices sexuels (…) ou des machettes à double lame”, a notamment plaidé l’avocat de l’Etat Renaud Le Gunehec.La vente de “dizaines” de poupées (quatre selon Shein) en forme de “gamines ultra-réalistes” parfois avec “un nounours” n’était “pas un accident” mais “une offre massive ouvertement pédophile”, a-t-il estimé lors de cette audience initialement prévue le 26 novembre mais renvoyée sur demande de l’Etat.Le gouvernement base sa demande sur l’article 6-3 de la loi sur la confiance dans l’économie numérique, selon lequel le tribunal judiciaire peut prescrire toutes les mesures propres à prévenir ou faire cesser un dommage occasionné par un contenu en ligne. L’entreprise fondée en Chine en 2012 et basée désormais à Singapour, via ses avocats Julia Bombardier et Kami Haeri, estime que ce fondement juridique n’est pas applicable.Représenté en Europe par la société irlandaise ISSL (Infinite styles services co. Limited), la marque de mode ultra-éphémère assure renforcer ses contrôles “en continu”, a expliqué l’avocate Mme Bombardier.En suspendant sa marketplace, Shein a pris une “mesure responsable”, selon Kami Haeri, et le “dommage a disparu”.Pointant des difficultés notamment pour mettre en place des filtres d’âge pour des contenus à caractère pornographique, les avocats de Shein ne sont “pas en mesure” de donner un délai avant la réouverture par leurs soins de la marketplace.- Blocage total “disproportionné” pour le parquet -La représentante du parquet a indiqué qu’un blocage total du site pour trois mois serait “disproportionné” étant donné que les produits incriminés ont été retirés. Le parquet avait déjà donné un aperçu de sa position la semaine dernière et l’Etat en a tenu compte vendredi en assouplissant sa copie. Si le blocage total n’est pas décidé, l’Etat se contenterait d’un statu quo avec le maintient du site tel qu’il existe depuis début novembre en France, avec seulement des articles d’habillement.Si cette solution est retenue, l’Etat demande la mise en place d’un certain nombre de mesures et de contrôles. Il réclame que la suspension ne soit levée que si Shein prouve avoir mis en oeuvre ces mesures, sous le contrôle de l’Arcom, régulateur du numérique. L’avocat de Shein Kami Haeri a regretté le flou sur ces mesures demandées et selon lui l’Arcom “n’a pas la compétence” pour ce genre de contrôles.Par ailleurs, les avocats de Shein rappellent que seule la Commission européenne a la compétence pour lutter “contre les risques systémiques” des très grandes plateformes comme Shein. La Commission a déjà adressé des demandes d’informations à la plateforme, une procédure pouvant aboutir à l’ouverture d’une enquête.Les fournisseurs d’accès à internet (Bouygues, Free, Orange, SFR) étaient également assignés afin de garantir in fine le blocage potentiel de Shein. Ils ont notamment relevé le flou de l’Etat quant aux domaines internet qui devaient être bloqués et ont dit être incompétents pour bloquer l’application mobile Shein le cas échéant.Lors de l’audience, une dizaine de militants de l’association Mouv’enfants étaient devant le tribunal, avec des messages comme “Les poupées sexuelles alimentent le fantasme pédocriminel” affichés sur des pancartes. 

Emotions high, hope alive after Nigerian school abduction Fri, 05 Dec 2025 16:35:27 GMT

Samaila Livinus has kept his grief locked inside — trying hard to be strong while awaiting news about his five-year-old son who is among hundreds snatched from their dormitories in one of Nigeria’s worst mass kidnappings.Two weeks on, emotions are still raw, but hopes remain alive for their safe return.”Sometimes you try not to cry. …

Emotions high, hope alive after Nigerian school abduction Fri, 05 Dec 2025 16:35:27 GMT Read More »

Les boycotts jettent une ombre sur l’Eurovision 2026

Les boycotts déjà annoncés par quatre pays en vue de la prochaine édition de l’Eurovision, qui font suite au feu vert donné jeudi à la participation d’Israël, entachent l’image d’un concours désormais vu comme “fracturé” par certains diffuseurs.Jeudi soir, la majorité des membres de l’Union européenne de Radio-Télévision (UER) ont estimé qu’il n’était pas nécessaire de voter sur la participation d’Israël, déclenchant instantanément les annonces de boycott des diffuseurs de l’Espagne, des Pays-Bas, de l’Irlande et de la Slovénie, sur fond de critiques de la guerre dans la bande de Gaza et d’accusations d’irrégularités pendant les précédentes éditions.”Ce qui s’est passé à l’Assemblée de l’UER confirme que l’Eurovision n’est pas un concours de chansons mais un festival dominé par des intérêts géopolitiques et profondément fracturé”, a regretté sur X le président de la chaîne de télévision publique espagnole RTVE José Pablo López.Micheál Martin, le Premier ministre irlandais, a soutenu vendredi le boycott du diffuseur national RTE, affirmant qu’il s’agit d'”un acte de solidarité envers les journalistes tués en violation du droit international humanitaire pendant ce conflit”. “Sans ces journalistes, le monde n’aurait pas eu connaissance, à ce point, des horreurs qui se sont déroulées à Gaza. Je comprends donc pleinement cette décision”, a-t-il déclaré vendredi à l’occasion d’un sommet irlando-britannique au Pays de Galles.Et d’autres boycotts pourraient être bientôt annoncés, comme celui de l’islandais RUV. Classé parmi les opposants à la participation d’Israël, il prévoit de rendre publique une décision mercredi.De son côté, la télévision belge, qui avait pourtant laissé planer un éventuel boycott, a confirmé vendredi sa participation en mai prochain à Vienne, vantant “la diversité, l’inclusion et la liberté artistique” du concours.La France, par la voix du chef de sa diplomatie Jean-Noël Barrot, s’est félicitée “que l’Eurovision n’ait pas cédé aux pressions”, ajoutant dans un message sur X que Paris avait “contribué à empêcher un boycott d’Israël”. L’UER est actuellement dirigée par la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte Cunci. – “35 participants” -Le directeur de l’évènement Martin Green prédit qu'”environ 35 diffuseurs participeront” à l’édition 2026, puisqu'”environ cinq pays” sont farouchement opposés à ce qu’Israël y soit représenté.”J’espère vraiment que ces quelques diffuseurs qui estiment ne pas pouvoir être présents l’année prochaine reviendront en 2027″, a-t-il ajouté dans une interview jeudi soir à la télévision Eurovision News Exchange.Quelque 37 pays ont pris part à l’édition 2025, contre un nombre record de 43 en 2008, 2011 et 2018. Depuis l”élargissement de la participation en 2004 avec l’introduction d’une demi-finale, le nombre des nations en lice n’est jamais descendu en dessous de 36.A l’assemblée générale de Genève, les diffuseurs ont approuvé des modifications du règlement de ce célèbre télé-crochet pour “renforcer la confiance, la transparence et la neutralité de l’événement”, a expliqué l’organisation.Ces mesures, notamment la limitation à 10 du nombre maximal des voix par mode de paiement contre 20 auparavant (les téléspectateurs pouvant voter moyennant le versement d’une certaine somme), sont vouées à éteindre une série de controverses autour du soutien public massif aux candidats israéliens pendant les précédentes éditions.- “La honte pour eux” -Au cours de leur réunion, les membres de l’UER ont eu un débat “franc, honnête, et même animé”, a raconté M. Green. Et “ce sur quoi ils sont vraiment tombés d’accord est la conviction que le concours Eurovision de la chanson ne doit pas être instrumentalisé en tant que théâtre politique”.Les diffuseurs ont peu de jours pour se décider sur leur participation au concours, la liste finale des participants devant être annoncée “avant Noël”, selon l’UER.En Israël, le ministre des Affaires étrangères Gideon Saar a déclaré vendredi sur X avoir “honte des pays qui ont choisi de boycotter un concours musical comme l’Eurovision en raison de la participation d’Israël. C’est la honte pour eux”.Le directeur général du groupe audiovisuel public autrichien ORF, Roland Weissmann, l’hôte du prochain concours, a salué la présence d’Israël et le diffuseur britannique BBC a dit vendredi “soutenir la décision collective prise par les membres de l’UER”, qui selon lui “favorise l’inclusion”. “L’Eurovision est une célébration apolitique de la musique et de la culture, qui rassemble les pays (…), nous soutenons la participation du plus grand nombre de parties possible”, a renchéri un porte-parole de Downing Street.L’Eurovision est régulièrement le théâtre d’oppositions géopolitiques. La Russie avait été exclue à la suite de l’invasion de l’Ukraine en février 2022. Le Bélarus l’avait été un an plus tôt après la réélection contestée du président Alexandre Loukachenko.burx-ag/apo/bds