Le gouvernement veut revoir le soutien public aux énergies renouvelables

Le Premier ministre a annoncé mercredi une “mission” pour évaluer le coût des énergies renouvelables pour les finances publiques, en plein débat sur le futur énergétique de la France.Cette mission consacrée à “l’optimisation des soutiens publics aux énergies renouvelables électriques et au stockage d’électricité”, a été confiée à Jean-Bernard Lévy, ancien PDG d’EDF, le géant tricolore du nucléaire, et au haut fonctionnaire Thierry Tuot, conseiller d’Etat. Leurs conclusions sont attendues sous 3 mois. “Dans un contexte budgétaire exigeant et face à la maturité croissante des filières, la mission aura pour objectif de proposer un modèle de soutien plus efficace, plus soutenable et mieux partagé entre acteurs publics et privés”, explique Matignon dans un communiqué.En octobre, Sébastien Lecornu avait donné le ton, en indiquant vouloir réexaminer “la manière dont l’argent public est employé” pour financer les renouvelables.Le sujet est électrique politiquement. Ces derniers mois, le coût des énergies éoliennes et solaires s’est invité dans des débats houleux entre parlementaires pro-renouvelables et pro-nucléaires. A l’occasion de l’examen d’une proposition de loi, un moratoire sur l’installation de nouvelles capacités d’énergies éoliennes et solaires avait même été voté à l’Assemblée nationale, à l’initiative d’un député LR, soutenu par le Rassemblement national, avant d’être écarté. – Prix négatifs -Aujourd’hui, les centrales solaires et éoliennes bénéficient pour la plupart de contrats avec l’Etat, garantissant un prix fixe au producteur, qui ont permis d’accompagner l’essor du secteur. Mais dans l’actuel contexte de demande électrique en berne, ces installations peuvent générer des surplus d’électricité, parfois accompagnés de prix négatifs. Ce phénomène pèse sur les finances publiques car l’Etat doit payer au producteur la différence entre le prix sur le marché et le prix de référence. Ces mécanismes de soutien représentent “aujourd’hui un engagement financier majeur pour la puissance publique”, estimé à 8,2 milliards d’euros dans le projet de budget 2026, souligne Matignon.”Après plusieurs années de montée en charge (…) il y a une volonté de remettre les choses à plat”, indique à l’AFP une source à Matignon.La mission devra notamment proposer des pistes “pour mettre en place davantage de flexibilité et de stockage” par batteries, afin de mieux intégrer les renouvelables intrinsèquement intermittentes dans le réseau électrique. M. Lévy apportera sa compétence d’industriel, en tant qu’ancien patron du géant nucléaire EDF, dont il a aussi piloté la diversification dans les renouvelables, fait valoir Matignon. Thierry Tuot a, lui, été le premier directeur général de la Commission de régulation de l’énergie (CRE).Sur le principe, les syndicats des énergies renouvelables ne sont pas contre cet audit qui doit permettre de corriger des situations de “rentes”. Mais l’absence du nucléaire dans cette étude interroge, alors que son coût “est celui qui par définition est le plus important”, souligne Daniel Bour, chez Enerplan.Le président du Syndicat des énergies renouvelables (SER) Jules Nyssen a lui évoqué une “provocation”, ironisant sur le fait qu'”en matière de coûts”, le chantier du réacteur EPR de Flamanville, “conduit en grande partie” lors du mandat de M. Lévy à EDF, “est un bon exemple”. “Si le travail mené est complet et sérieux, il confirmera que les retombées” des renouvelables “dépassent largement leurs coûts”, en évitant de coûteuses importations de pétrole et de gaz, a commenté auprès de l’AFP Bastien Cucq, du Réseau action climat.Le gouvernement ne compte en tout cas pas attendre la fin de ces travaux pour mettre en place ses annonces sur l’énergie, notamment des mesures pour baisser les prix de l’électricité et accélérer l’électrification des usages.Marine Le Pen, cheffe de file des députés RN, très critique des renouvelables, a réclamé “une mesure forte” sur les prix, lors d’un entretien mercredi avec Sébastien Lecornu, selon un communiqué du RN. En parallèle, le gouvernement poursuit ses consultations avec les parlementaires pour publier le décret sur la stratégie énergétique française (dite PPE3) qui accuse déjà deux ans de retard. Matignon promet une décision “courant décembre”.

Un an de prison avec sursis pour l’homme qui a profané la tombe de Badinter

L’homme de 23 ans qui a reconnu avoir profané la tombe de Robert Badinter, quelques heures avant l’entrée au Panthéon le 9 octobre de l’ex-garde des Sceaux, a été condamné mercredi soir à Nanterre à un an d’emprisonnement avec sursis.Jugé en comparution immédiate pour profanation de sépulture et dégradation du bien d’autrui, cet étudiant ingénieur d’une école prestigieuse a reconnu les faits, en garde à vue puis à l’audience. La peine, conforme aux réquisitions du procureur de Nanterre Yves Badorc, a été assortie d’un stage de citoyenneté, d’une obligation de soins et de 140 heures de travail d’intérêt général. La profanation de la tombe au cimetière de Bagneux (Hauts-de-Seine) avait été constatée quelques heures avant la panthéonisation de l’ancien avocat et garde des Sceaux, artisan de l’abolition de la peine de mort en France. “Je ne me faisais pas à cette idée que M. Badinter allait au Panthéon (…) Au même moment, je m’intéressais au personnage de Jean-Marie Le Pen, au fait que sa sépulture avait été détruite” (elle a été dégradée en janvier à La Trinité-sur-Mer, NDLR), avait tenté de justifier l’étudiant à l’audience, se présentant comme “royaliste loyaliste”. “Comment les écoles de la République qui sont censées former des élites peuvent attirer dans leurs rangs des gens qui ont un tel projet criminel”, s’est demandé le président du tribunal judiciaire de Nanterre, Benjamin Deparis, qui présidait l’audience.Questionné longuement sur ses idées politiques, le prévenu s’est dit “séduit” par l’idéologie royaliste et a répondu à l’affirmative aux questions du procureur sur une éventuelle “décadence” de la société.Deux croix gammées avaient été retrouvées dans ses cahiers, qu’il avait expliqué en garde à vue comme un “esprit d’école” puis en audience comme de “l’humour noir”.L’air contrit, l’étudiant a cependant reconnu à plusieurs reprises avoir agi “avec froideur”, présenté ses excuses à la famille de M. Badinter et admis: “C’est vrai, ce que j’ai fait, c’était lâche”.Elisabeth Badinter, veuve de M. Badinter, n’était pas présente ou représentée à l’audience.- Carte du cimetière annotée -L’homme a été retrouvé grâce à l’étude d’images de vidéosurveillance, qui le montraient entrant et sortant du cimetière dans la nuit, et au bornage de son téléphone.L’enquête a permis d’établir qu’il s’était rendu quelques jours plus tôt au cimetière et avait chez lui un plan des lieux, où il avait annoté l’emplacement de la tombe de M. Badinter.”On parle de préméditation, pour autant il a hésité jusqu’au bout, la préméditation est là, la détermination n’y est pas”, a argué son avocate Me Fanny Ginsburg.Interpellé mardi matin, le jeune homme était inconnu de la justice.  Après la constatation de la profanation de la sépulture de Robert Badinter, le parquet avait immédiatement ouvert une enquête préliminaire, confiée à la sûreté territoriale des Hauts-de-Seine.Les mots “Eternelle est leur reconnaissance, les assassins, les pédos, les violeurs, la REPUBLIQUE le (Robert Badinter, NDLR) sanctifient” avaient été tagués à la peinture bleue sur la pierre tombale de l’ancien ministre, décédé en février 2024 à l’âge de 95 ans.La tombe, qui n’a pas subi de dégât matériel, avait été rapidement nettoyée par les services de la ville de Paris.”Honte à ceux qui ont voulu souiller sa mémoire”, avait réagi Emmanuel Macron. “La République est toujours plus forte que la haine”, avait encore écrit le chef de l’Etat dans un message publié sur le réseau social X.

‘Peter Hujar’s Day’ tops Spirit Award nominations

Biopic “Peter Hujar’s Day” on Wednesday topped the nominations for the Spirit Awards, which also saw singer SZA given a nod for her debut film role.The awards honor lower budget movies and are among the first significant pre-Oscars galas to unveil their shortlists.”Peter Hujar’s Day,” which premiered at Sundance this year, bagged five nods, including best feature, best director and best lead performance.It stars American Ben Whishaw as the titular character, a photographer in 1970s New York, in conversation with his friend, played by Rebecca Hall.There were four nominations each for “Train Dreams,” “Blue Sun Palace,” “Sorry, Baby,” “Lurker” and “One of Them Days.”Netflix’s “Train Dreams” — based on Denis Johnson’s novella — charts the flux of early 20th century America through the life of a logger and railroad worker. It scored nominations for best feature, best director and best lead performer Joel Edgerton.”Blue Sun Palace,” a best first feature and best first screenplay nomination for Constance Tsang, recounts the bond between two Chinese migrants in New York as they grapple with tragedy.”Sorry, Baby” — nominated for best feature, screenplay and best director — is a black comedy drama about the aftermath of an assault at a liberal arts college.”Lurker,” a psychological thriller set around a rising star, will compete for best first feature and for the gender-neutral best lead performance for Theodore Pellerin.Comedy “One of Them Days” scored a best breakthrough performance nod for singer SZA, one of two friends — opposite Keke Palmer — who has to scramble to come up with the rent after an irresponsible boyfriend splurges it.Movies with budgets over $30 million are not considered for the Film Independent Spirit Awards, which aim to celebrate independent movies.The awards will be handed out at a ceremony at the Hollywood Palladium on February 15th.Oscars voting ends on March 5, and the season-capping 98th Academy Awards take place on March 15.

Un an de prison avec sursis requis contre l’homme qui a profané la tombe de Badinter

Une peine d’un an de prison avec sursis a été requise mercredi devant le tribunal correctionnel de Nanterre à l’encontre d’un étudiant de 23 ans, qui a reconnu avoir profané la tombe de Robert Badinter le 9 octobre au cimetière de Bagneux. Jugé en comparution immédiate, cet étudiant ingénieur d’une école prestigieuse a reconnu les faits, commis quelques heures avant l’entrée au Panthéon de l’ancien garde des Sceaux, artisan de l’abolition de la peine de mort en France. Le procureur de Nanterre Yves Badorc a demandé que la peine soit assortie d’un stage de citoyenneté et d’un travail d’intérêt général. “Je ne me faisais pas à cette idée que M. Badinter allait au Panthéon (…) Au même moment, je m’intéressais au personnage de Jean-Marie Le Pen, au fait que sa sépulture avait été détruite” (elle a été dégradée en janvier à La Trinité-sur-Mer, NDLR), a tenté de justifier le prévenu, qui s’est présenté comme “royaliste loyaliste”. “Comment les écoles de la République qui sont censées former des élites peuvent attirer dans leurs rangs des gens qui ont un tel projet criminel”, s’est demandé le président du tribunal judiciaire de Nanterre, Benjamin Deparis, qui présidait l’audience.Questionné longuement sur ses idées politiques, le prévenu s’est dit “séduit” par l’idéologie royaliste et a répondu à l’affirmative aux questions du procureur sur une éventuelle “décadence” de la société.Deux croix gammées avaient été retrouvées dans ses cahiers, qu’il avait expliqué en garde à vue comme un “esprit d’école” puis en audience comme de “l’humour noir”.L’air contrit, l’étudiant a cependant reconnu à plusieurs reprises avoir agi “avec froideur”, présenté ses excuses à la famille de M. Badinter et admis: “C’est vrai, ce que j’ai fait, c’était lâche”.Elisabeth Badinter, veuve de M. Badinter, n’était pas présente ou représentée à l’audience.- Carte du cimetière annotée -L’homme a été retrouvé grâce à l’étude d’images de vidéosurveillance, qui le montraient entrant et sortant du cimetière dans la nuit, et au bornage de son téléphone.L’enquête a permis d’établir qu’il s’était rendu quelques jours plus tôt au cimetière et avait chez lui un plan des lieux, où il avait annoté l’emplacement de la tombe de M. Badinter.”On parle de préméditation, pour autant il a hésité jusqu’au bout, la préméditation est là, la détermination n’y est pas”, a argué son avocate Me Fanny Ginsburg.Interpellé mardi matin, le jeune homme qui comparaît pour profanation de sépulture et dégradation du bien d’autrui est inconnu de la justice. Le jugement doit être rendu dans la soirée.  L’ancien ministre de la Justice Robert Badinter était entré au Panthéon le 9 octobre, quelques heures après la profanation de sa sépulture à Bagneux (Hauts-de-Seine).Le parquet avait immédiatement ouvert une enquête préliminaire, confiée à la sûreté territoriale des Hauts-de-Seine.Les mots “Eternelle est leur reconnaissance, les assassins, les pédos, les violeurs, la REPUBLIQUE le (Robert Badinter, NDLR) sanctifient” avaient été tagués à la peinture bleue sur la pierre tombale de l’ancien ministre, décédé en février 2024 à l’âge de 95 ans.La tombe, qui n’a pas subi de dégât matériel, avait été rapidement nettoyée par les services de la ville de Paris.”Honte à ceux qui ont voulu souiller sa mémoire”, avait réagi Emmanuel Macron. “La République est toujours plus forte que la haine”, avait encore écrit le chef de l’Etat dans un message publié sur le réseau social X.

Algérie: le journaliste français Christophe Gleizes condamné en appel à sept ans de prison

La justice algérienne a confirmé mercredi la condamnation à sept ans de prison pour “apologie du terrorisme” du journaliste français Christophe Gleizes, emprisonné depuis juin, un verdict accueilli avec stupeur par ses proches.La Cour d’appel de Tizi Ouzou “confirme la peine de première instance”, a déclaré le président du tribunal, selon un journaliste de l’AFP présent dans la salle.Collaborateur des magazines français So Foot et Society, le journaliste de 36 ans s’était rendu en Algérie en mai 2024 pour un article sur le club de football le plus titré du pays, la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), basé à Tizi Ouzou, à 100 km à l’est d’Alger.Ses proches, présents à l’audience, ont exprimé leur consternation.”Nous sommes effondrés”, a confié à l’AFP Francis Godard, le beau-père de M. Gleizes. Sylvie Godard, mère du journaliste, s’est dite “sous le choc” alors que “tous les signaux étaient positifs sur un apaisement des relations algéro-françaises”.Seul journaliste français détenu à l’étranger, il avait été arrêté le 28 mai 2024 à Tizi Ouzou et placé sous contrôle judiciaire dans un hôtel jusqu’à son premier procès fin juin.Depuis Paris, le ministère français des Affaires étrangères a “vivement regretté” le verdict et appelé à “sa libération” afin qu'”il puisse rapidement retrouver ses proches”.- “Décision aberrante” -L’organisation Reporters Sans Frontières (RSF), qui soutient M. Gleizes depuis le début, a “condamné avec la plus grande fermeté cette décision aberrante”, à l’encontre d’un “journaliste n’ayant fait que son travail”.Le parquet avait requis une peine de dix ans, estimant qu’il “n’était pas venu pour accomplir un travail journalistique mais (pour commettre) un acte hostile”.Christophe Gleizes a huit jours pour se pourvoir en cassation.Son avocat français Emmanuel Daoud, faisant part de son “immense déception”, a promis de “se battre jusqu’au bout” pour défendre “un innocent”. Très surpris, il a dit à l’AFP “avoir rarement vu un dossier aussi vide qui se termine par une condamnation aussi sévère”.A la barre, le journaliste avait réclamé la “clémence” des juges après avoir reconnu des “erreurs” malgré (ses) bonnes intentions”, notamment qu’il aurait dû demander un visa de journaliste et pas de touriste avant de venir en reportage en Algérie. Il s’est vu reprocher des contacts avec des personnes liées au mouvement séparatiste MAK (Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie), classé terroriste en Algérie. Il a été reconnu coupable de “possession de publications à des fins de propagande de nature à nuire à l’intérêt national”.- “Coupé” de sa famille -Sa première condamnation avait été prononcée au pic d’une grave crise entre la France et l’Algérie, marquée notamment par le retrait des deux ambassadeurs et des expulsions réciproques de diplomates.La brouille bilatérale avait été déclenchée par le soutien total apporté en juillet 2024 par la France au plan d’autonomie marocain pour le territoire disputé du Sahara occidental, puis s’était envenimée après l’arrestation en novembre suivant de M. Sansal, un critique notoire du pouvoir algérien.Tout en jugeant les deux affaires complètement distinctes, Me Daoud avait exprimé avant l’audience son espoir d’une “issue favorable”, à la faveur d’un “apaisement des relations” entre les deux pays depuis la grâce et la libération par Alger le 12 novembre de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal.Au cours de l’audience, la Cour a demandé au journaliste s’il savait que le MAK était considéré comme un mouvement terroriste en Algérie depuis mai 2021 quand il avait rencontré son président, Ferhat Mehenni, à Paris en octobre de la même année. “Je n’étais pas au courant et j’ai honte de le dire. Cela porte atteinte à mes compétences. J’avais complètement raté cette info”, a-t-il répondu. Des sanglots dans la voix, il a ajouté n’avoir “qu’une seule douleur, celle d’être coupé de (sa) famille”, demandant à pouvoir “la retrouver”.Son avocat français a souligné que “l’expertise de son ordinateur n’avait rien donné” et qu’il n’y avait “aucune preuve matérielle” attestant de “l’accusation d’apologie du terrorisme”.

Trump to scrap Biden’s fuel-economy standards, sparking climate outcry

President Donald Trump is poised to roll back his predecessor Joe Biden’s tough fuel-economy standards, arguing the move will lower car prices even as critics warn it will leave drivers paying more at the pump and accelerate climate change.Trump will be joined in the Oval Office on Wednesday by the CEOs of Ford and Stellantis, and a General Motors manager, to announce the rollback — with the presence of the so-called “Big Three” automakers signaling critical industry buy-in.”Joe Biden’s fuel efficiency regulations would have raised the cost of a new vehicle by $1,000,” the White House said on X, adding that Trump’s reset would save Americans $109 billion.”As America’s largest auto producer, we appreciate President Trump’s leadership in aligning fuel economy standards with market realities,” Ford CEO Jim Farley said in a statement.Environmentalists quickly pushed back, saying the move stood out even among Trump’s many anti-green actions because of its outsized impact on car-dependent America.”Trump is taking a wrecking ball to the biggest single step any nation has ever taken to combat oil use, global warming pollution, and helping save consumers money at the gas pump,” Dan Becker, an activist with the Center for Biological Diversity who has campaigned for green car policies since the 1980s, told AFP. “This is the big one.”At stake are the Corporate Average Fuel Economy (CAFE) standards, created in 1975 in response to the Arab oil embargo, which require vehicles to achieve the “maximum feasible” mileage per gallon.The full extent of the rollback was not immediately clear.But the Trump administration has repeatedly signaled its opposition to efficiency increases enacted under Biden’s administration, which it boosted by eight percent for model years 2024–2025 and 10 percent for 2026, targeting more than 50 miles per gallon by 2031.In a proposed rule issued in June, Trump’s Department of Transport argued that Biden officials had improperly factored in electric and hybrid vehicles when devising those targets, saying the standards would be unattainable for gasoline-powered cars and would effectively force a shift in the market.Becker called that argument “ludicrous” because it would force automakers to ignore that advanced technology exists. – Trump EV fight -Trump has railed against what he calls an EV “mandate” — an issue that has put him at odds with his on-again, off-again billionaire ally Elon Musk, the CEO and largest shareholder of Tesla, which still has the highest EV market share in the US even as other brands are gaining.Republicans in Congress have repealed clean-energy tax credits in a major tax and spending bill, and targeted California’s ability to set its own vehicle-emission limits.Throughout 2025, GM and other US automakers have curtailed or pushed back new EV plant capacity.But whether savings from reduced EV investment will filter through to consumers remains unclear.While the shift away from EVs does allow automakers to delay or forgo billions of dollars in new investments, some of those funds are being steered into new initiatives to add US carbuilding capacity in light of Trump’s tariffs.GM, for example, announced in June $4 billion in spending to retool factories in Michigan, Kansas and Tennessee. GM, which has said it expects a $3.5 billion — $4.5 billion tariff hit in 2025, has also placed a heavy priority on returning excess cash to shareholders.Gina McCarthy, a former senior official under Biden and Barack Obama, said the move would ultimately harm the auto industry by slowing its shift to electric vehicles and worsen climate change.”The rest of the world will continue to innovate and create cleaner cars that people want to buy and drive, while we’re forced to sit in our clunkers, paying more for gas, and pumping out more tailpipe emissions.”

Budget: Lecornu ferme clairement la porte au 49.3 malgré les demandes

Sébastien Lecornu a clairement fermé la porte au retour du 49.3 pour faire adopter le budget de la Sécurité sociale malgré des appels de plus en plus nombreux, et a exhorté les députés à la “cohérence” et à la “responsabilité” pour trouver un compromis in extremis.Le Premier ministre est intervenu dans l’après-midi à l’Assemblée nationale alors que plusieurs pans de la fragile coalition censée soutenir le gouvernement menacent de ne pas voter pour le texte.”Il n’y aura pas d’utilisation du 49.3 de la Constitution et d’engagement de la responsabilité du gouvernement. Ça veut donc dire que vous avez la responsabilité finale de cette copie”, a-t-il confirmé pour couper court à la pression qui monte des rangs du centre et de la droite.Après le leader d’Horizons Edouard Philippe mardi, ce sont les ténors du parti Les Républicains qui sont montés au créneau mercredi.”Je lui dis en toute liberté que pour donner un budget à la France, Sébastien Lecornu doit envisager le 49.3″, a lancé le président du Sénat Gérard Larcher dans un entretien au Figaro, disant préférer “clairement le 49.3 aux ordonnances ou la loi spéciale”.”Je suis persuadé que jamais les socialistes ne voteraient une censure. Donc pourquoi n’utilise-t-il pas ce que la Constitution lui permet ?”, s’est interrogé pour sa part le président de LR Bruno Retailleau.Sébastien Lecornu a renoncé début octobre à utiliser cet outil constitutionnel pour redonner la main au Parlement, un geste alors en direction des socialistes qui depuis… ne l’exigent plus vraiment.- “Petits épargnants” -Dans l’hémicycle, le chef du gouvernement a aussi appelé les “présidents de groupes parlementaires” à “un moment de cohérence” pour parvenir à contenir le déficit de la Sécu “autour de 20 milliards d’euros”, “ce qui est déjà absolument colossal”. Les députés ne peuvent pas vouloir “des dépenses” ou “refuser de faire des économies” s’ils commencent par “une multiplication de niches qui par définition vont priver la Sécurité sociale de recettes”, a-t-il mis en garde.Les députés ont encore de nombreux compromis à trouver à gauche mais aussi à droite et même au sein du camp présidentiel. Ils sont repartis de la copie du Sénat, qui a profondément remanié le texte en écartant la suspension de la réforme des retraites, concédée par l’exécutif en échange d’une non-censure du PS.Si cette suspension devrait être réintégrée à l’Assemblée, un autre sujet bloque: la hausse de la CSG sur les revenus du capital, dont LR et Horizons ne veulent pas.”Un budget dans lequel il y a des augmentations d’impôts (…) je ne le voterai pas”, a affirmé le chef des députés LR Laurent Wauquiez sur TF1.Les socialistes tiennent eux à cette mesure qui rapporterait 2,8 milliards d’euros et pourrait financer certaines dépenses, y compris la suspension de la réforme des retraites.”Augmenter la CSG sur les revenus du capital, c’est mettre à contribution le patrimoine plutôt que le travail pour épargner les retraités, les malades, les personnes en situation de handicap”, a répliqué le président des députés PS Boris Vallaud à son homologue LR.La cheffe des députés du Rassemblement national Marine Le Pen, reçue par Sébastien Lecornu dans le cadre d’une nouvelle série de consultations des forces parlementaires, a érigé “la supression de la hausse de la CSG sur les petits épargnants votée en première lecture” au rang de ses “exigences”, avec le “dégel des prestations sociales”. Sans pour autant “présumer du vote du groupe RN sur le texte qui dépendra de la copie finale”, selon un communiqué.Le Premier ministre a lui aussi assuré ne pas vouloir “que les petits épargnants soient touchés dans le cadre de ce débat sur le patrimoine”, demandant à Bercy de trouver des aménagements en ce sens.Autre piste évoquée par la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon: un gel de la revalorisation d’une partie des retraites, comme l’a voté le Sénat, au-dessus de 1.400 euros, alors que les députés avaient voté un dégel total en première lecture.- Heure de vérité -Mais rien ne dit que cela pourrait satisfaire une majorité, le “dégel total” étant défendu à droite comme à gauche.L’Assemblée doit voter mardi sur l’ensemble du texte. Mais l’heure de vérité pourrait intervenir avant, puisqu’elle doit d’abord se prononcer sur la partie recettes, potentiellement dès jeudi.Rejetée, elle emporterait le projet de loi. Cela laisserait peu d’espoir d’adoption d’un budget de la Sécu avant le 31 décembre.Le déficit de la Sécu pourrait alors filer jusqu’à 30 milliards, prévient le gouvernement.far-parl-are-fff/jmt/cbn

Budget: Lecornu ferme clairement la porte au 49.3 malgré les demandes

Sébastien Lecornu a clairement fermé la porte au retour du 49.3 pour faire adopter le budget de la Sécurité sociale malgré des appels de plus en plus nombreux, et a exhorté les députés à la “cohérence” et à la “responsabilité” pour trouver un compromis in extremis.Le Premier ministre est intervenu dans l’après-midi à l’Assemblée nationale alors que plusieurs pans de la fragile coalition censée soutenir le gouvernement menacent de ne pas voter pour le texte.”Il n’y aura pas d’utilisation du 49.3 de la Constitution et d’engagement de la responsabilité du gouvernement. Ça veut donc dire que vous avez la responsabilité finale de cette copie”, a-t-il confirmé pour couper court à la pression qui monte des rangs du centre et de la droite.Après le leader d’Horizons Edouard Philippe mardi, ce sont les ténors du parti Les Républicains qui sont montés au créneau mercredi.”Je lui dis en toute liberté que pour donner un budget à la France, Sébastien Lecornu doit envisager le 49.3″, a lancé le président du Sénat Gérard Larcher dans un entretien au Figaro, disant préférer “clairement le 49.3 aux ordonnances ou la loi spéciale”.”Je suis persuadé que jamais les socialistes ne voteraient une censure. Donc pourquoi n’utilise-t-il pas ce que la Constitution lui permet ?”, s’est interrogé pour sa part le président de LR Bruno Retailleau.Sébastien Lecornu a renoncé début octobre à utiliser cet outil constitutionnel pour redonner la main au Parlement, un geste alors en direction des socialistes qui depuis… ne l’exigent plus vraiment.- “Petits épargnants” -Dans l’hémicycle, le chef du gouvernement a aussi appelé les “présidents de groupes parlementaires” à “un moment de cohérence” pour parvenir à contenir le déficit de la Sécu “autour de 20 milliards d’euros”, “ce qui est déjà absolument colossal”. Les députés ne peuvent pas vouloir “des dépenses” ou “refuser de faire des économies” s’ils commencent par “une multiplication de niches qui par définition vont priver la Sécurité sociale de recettes”, a-t-il mis en garde.Les députés ont encore de nombreux compromis à trouver à gauche mais aussi à droite et même au sein du camp présidentiel. Ils sont repartis de la copie du Sénat, qui a profondément remanié le texte en écartant la suspension de la réforme des retraites, concédée par l’exécutif en échange d’une non-censure du PS.Si cette suspension devrait être réintégrée à l’Assemblée, un autre sujet bloque: la hausse de la CSG sur les revenus du capital, dont LR et Horizons ne veulent pas.”Un budget dans lequel il y a des augmentations d’impôts (…) je ne le voterai pas”, a affirmé le chef des députés LR Laurent Wauquiez sur TF1.Les socialistes tiennent eux à cette mesure qui rapporterait 2,8 milliards d’euros et pourrait financer certaines dépenses, y compris la suspension de la réforme des retraites.”Augmenter la CSG sur les revenus du capital, c’est mettre à contribution le patrimoine plutôt que le travail pour épargner les retraités, les malades, les personnes en situation de handicap”, a répliqué le président des députés PS Boris Vallaud à son homologue LR.La cheffe des députés du Rassemblement national Marine Le Pen, reçue par Sébastien Lecornu dans le cadre d’une nouvelle série de consultations des forces parlementaires, a érigé “la supression de la hausse de la CSG sur les petits épargnants votée en première lecture” au rang de ses “exigences”, avec le “dégel des prestations sociales”. Sans pour autant “présumer du vote du groupe RN sur le texte qui dépendra de la copie finale”, selon un communiqué.Le Premier ministre a lui aussi assuré ne pas vouloir “que les petits épargnants soient touchés dans le cadre de ce débat sur le patrimoine”, demandant à Bercy de trouver des aménagements en ce sens.Autre piste évoquée par la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon: un gel de la revalorisation d’une partie des retraites, comme l’a voté le Sénat, au-dessus de 1.400 euros, alors que les députés avaient voté un dégel total en première lecture.- Heure de vérité -Mais rien ne dit que cela pourrait satisfaire une majorité, le “dégel total” étant défendu à droite comme à gauche.L’Assemblée doit voter mardi sur l’ensemble du texte. Mais l’heure de vérité pourrait intervenir avant, puisqu’elle doit d’abord se prononcer sur la partie recettes, potentiellement dès jeudi.Rejetée, elle emporterait le projet de loi. Cela laisserait peu d’espoir d’adoption d’un budget de la Sécu avant le 31 décembre.Le déficit de la Sécu pourrait alors filer jusqu’à 30 milliards, prévient le gouvernement.far-parl-are-fff/jmt/cbn

Lebanon, Israel hold first direct talks in decades

Lebanese and Israeli civilian representatives held their first direct talks in decades on Wednesday under the auspices of a year-old ceasefire monitoring mechanism, though Lebanon’s premier cautioned the new diplomatic contact did not amount to broader peace discussions.The two sides met at the UN peacekeeping force’s headquarters in Lebanon’s Naqura near the border with Israel, where the guarantors of the November 2024 ceasefire between Israel and Hezbollah regularly convene.Lebanon and Israel have technically been at war since 1948, but Lebanese Prime Minister Nawaf Salam said the new discussions were strictly limited to fully implementing last year’s truce.”We are not yet at peace talks,” Salam told journalists, including AFP, on Wednesday.He said the talks only sought “the cessation of hostilities”, the “release of Lebanese hostages” and “the complete Israeli withdrawal” from Lebanon.Israel has kept up regular air strikes in Lebanon, usually saying it is targeting Hezbollah members and facilities, and it has kept troops in five areas in the south despite the ceasefire’s stipulation that it pull out entirely.Until now, Israel and Lebanon, which have no formal diplomatic relations, had insisted on limiting participation in the ceasefire mechanism to military officers.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu’s office said the atmosphere at the talks was “positive”, and that there had been agreement “to develop ideas to promote potential economic cooperation between Israel and Lebanon”.Israel also made it clear it was “essential” that Lebanese militant group Hezbollah disarm regardless of any progress in economic cooperation, the premier’s office added.The ceasefire mechanism is orchestrated by the United States, and also includes the involvement of France and the UN.- ‘Normalisation will follow peace’ -The US embassy in Beirut said in a statement that Morgan Ortagus, the US special envoy for Lebanon, also attended Wednesday’s meeting. The United States has been piling pressure on Lebanon to rapidly disarm Hezbollah.Washington’s embassy welcomed the inclusion of the civilian representatives — former Lebanese ambassador to the US Simon Karam and Israeli National Security Council official Uri Resnick — in the ceasefire mechanism.”Their inclusion reflects the Mechanism’s commitment to facilitating political and military discussions with the aim of achieving security, stability, and a durable peace for all communities affected by the conflict,” it said.Ortagus was in Jerusalem a day earlier, where she met with Netanyahu and Israeli Foreign Minister Gideon Saar. The United States has pushed for direct talks between the two neighbours in a bid to stabilise the region and further weaken Iran-backed Hezbollah.Salam on Wednesday said Lebanon was “open to verification by the mechanism” when it came to its army’s efforts to disarm Hezbollah in the country’s south.Lebanon has declared itself ready for negotiations with its southern neighbour.Netanyahu has repeatedly said Lebanon should join the Abraham Accords, under which a handful of Arab and Muslim countries have normalised ties with Israel.But Salam said on Wednesday that “normalisation will follow peace. It cannot precede peace.”- Ramped-up strikes -The new talks came days after the first anniversary of the start of the fragile truce between Israel and Hezbollah.The ceasefire sought to end over a year of hostilities that erupted after the militant group launched attacks in support of its Palestinian ally Hamas in the wake of the October 7, 2023 attacks on Israel.Israel has repeatedly bombed Lebanon despite the truce, saying it seeks to stop the group from rebuilding its military capabilities.Under a government-approved plan, the Lebanese army is set to dismantle Hezbollah’s military infrastructure south of the Litani river by the end of the year, before tackling the rest of the country.Judging the Lebanese efforts insufficient, Israel has ramped up its strikes in recent weeks.Israeli public broadcaster KAN reported Tuesday that Israel has been preparing for a “significant escalation” with Hezbollah, deemed “inevitable” despite Washington’s efforts.burs-at/raz/smw