Stock markets advance as odds for another Fed rate cut grow

Investors on Tuesday welcomed more dovish comments from Federal Reserve officials reinforcing hopes it will cut interest rates next month, while a tech-led rally on Wall Street soothed recent AI bubble worries.After a swoon in recent weeks, optimism appeared to be returning to trading floors as the chances of a third successive reduction in US borrowing costs increases as a weakening labour market offsets stubbornly high inflation. Fed governor Christopher Waller told Fox Business on Monday that inflation was not his main worry and that his “concern is mainly the labour market, in terms of our dual mandate” of the Fed to support jobs and keep a cap on prices.”So I’m advocating for a rate cut at the next meeting.”His comments echoed those of San Francisco Fed president Mary Daly, who told the Wall Street Journal: “On the labour market, I don’t feel as confident we can get ahead of it.”She added that the risk of a bust higher in inflation was a lower risk as the impact of US President Donald Trump’s tariffs had been less than expected.New York Fed boss John Williams said Friday that he still sees “room for a further adjustment” at the bank’s December 9-10 policy meeting.Analysts pointed out that the lack of pushback from the Fed on the remarks suggested boss Jerome Powell backed them and was preparing for another cut.Traders now see about a 90 percent chance of a reduction, having been around 35 percent last week.The prospect of lower borrowing rates pushed Wall Street sharply higher for a second successive day Monday, with the S&P 500 up around 1.6 percent.The Nasdaq charged 2.7 percent higher thanks to a surge in market heavyweights including Alphabet, Meta and Amazon.And the gains continued in Asia, which built on Monday’s strong performance.Tokyo, Hong Kong, Shanghai, Sydney, Seoul, Taipei, Mumbai, Bangkok and Jakarta all advanced, though there were pullbacks in Manila, Singapore and Wellington.London, Paris and Frankfurt opened higher.Tech firms have enjoyed a revival after suffering a period of selling in recent weeks, owing to concerns that the AI-led splurge this year may have pushed valuations too far and the huge investments made in the sector could take time to come to fruition.While there is debate about whether the advance has more legs, observers say the outlook is more nuanced.”AI remains one of the most powerful forces reshaping markets, but the tone is changing,” wrote Saxo Markets’ Charu Chanana.”Strong earnings from leading chipmakers… reassure investors that demand is real, yet the sharp swings in market reaction show that enthusiasm now sits alongside questions around sustainability, profitability, and execution.”The broad ‘everything goes up’ phase of the AI trade is fading. What replaces it is a more nuanced market: one that rewards fundamentals over narratives.”She added that investors now had to “separate the durable players from those caught up in the momentum”.Sentiment was also given a lift after Trump praised “extremely strong” US-China relations following a call with his Chinese counterpart Xi Jinping.He also said he will visit China in April and that Xi will make a trip to Washington later in 2026.However, he made no mention of the fact that they had spoken about the ever-sensitive issue of Taiwan. China’s foreign ministry said Trump had told Xi the United States “understands how important the Taiwan question is to China”.The call came after the pair met in late October for the first time since 2019, engaging in closely watched trade talks between the world’s top two economies.- Key figures at around 0815 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 0.1 percent at 48,659.52 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.7 percent at 25,894.55 (close)Shanghai – Composite: UP 0.9 percent at 3,870.02 (close)London – FTSE 100: UP 0.1 percent at 9,542.56 Euro/dollar: UP at $1.1526 from $1.1523 on MondayPound/dollar: UP at $1.3125 from $1.3110Dollar/yen: DOWN at 156.61 yen from 156.81 yenEuro/pound: DOWN at 87.82 pence from 87.91 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.6 percent at $58.50 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.6 percent at $62.99 per barrelNew York – Dow: UP 0.4 percent at 46,448.27 (close)

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Les Français et la culture du risque, des airs de scénario catastrophe

Des hébergements d’urgence placés en pleine zone inondable aux habitants qui se ruent vers les boulangeries et écoles au lieu de se calfeutrer, la culture du risque reste faible en France selon des élus et secouristes mobilisés.”On est très très mauvais en France en termes de prévention” et d’anticipation de la gestion de crise, contrairement notamment aux Japonais “confrontés à des aléas plus forts”, résume auprès de l’AFP Jean-Paul Bosland, président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers.”Le climat nous pousse pourtant à nous préparer aux situations catastrophiques” qui sont “de plus en plus fréquentes”, souligne Pascal Cassan, médecin national conseil de la Croix-Rouge française.En moyenne chaque année, 5.700 communes sont touchées par des catastrophes naturelles, selon le ministère de la Transition écologique, et entre 1982 et 2023, quelque 240.000 arrêtés de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle ont été pris. Avec une meilleure préparation, “certaines catastrophes auraient pu être moins dévastatrices”, estime Sébastien Olharan, maire de Breil-sur-Roya, commune des Alpes-Maritimes dévastée en 2020 par une tempête.”On s’est rendu compte pendant la tempête Alex que les centres d’hébergement d’urgence étaient placés dans des zones inondables”, confie l’élu. “On a aussi perdu tout réseau internet et de communication avec l’extérieur. On n’avait aucun moyen de contacter les hameaux alentours”, poursuit-il.Pour le seul risque inondation, 11,9 millions de personnes sont exposées en France.Si plusieurs plans ministériels existent, “le système français fait reposer sur le maire tout le poids de la préparation de sa population aux risques”, estime Sébastien Leroy, maire de Mandelieu-la-Napoule (Alpes-Maritimes), touchée par une tempête en 2024.Les communes ont obligation d’élaborer un plan communal de sauvegarde (PCS), un document opérationnel déterminant l’organisation en cas de crise. C’est non seulement “extrêmement complexe et lourd à rédiger” mais aussi “très cher”, souligne M. Leroy. “C’est dangereux car souvent les communes ont un PCS depuis très longtemps et ne s’en occupent pas”, assure-t-il, et par manque de formation et d’argent, elles “ne font que le relayer sans s’assurer qu’il est opérationnel” ou “copient-collent” celui d’une autre commune. Sollicitée, la Sécurité civile n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet. Quand certaines mairies ont installé hauts-parleurs, panneaux de signalisation ou systèmes de communication par SMS, le maire de Breil-sur-Roya a, depuis la tempête Alex, revu les procédures de gestion de crise. Mais il avance un autre écueil: la “faible culture du risque de (sa) population”. “Beaucoup sont encore incapables d’assimiler une consigne simple telle que +restez chez vous+, car ils ne mesurent pas le danger”, affirme Sébastien Olharan.”Le temps d’un mandat, vous avez 30% de la population qui a changé. Donc, il faut rappeler, rabâcher”, abonde M. Leroy.- “Former partout” -Avec la loi Matras de 2021, les collectivités ont la possibilité de mener des exercices de crise avec les habitants, aussi bien pour tester les mesures que pour préparer la population à réagir.Paris a ainsi réalisé une simulation de crue mi-octobre, et la capitale devrait voir l’ouverture en mars prochain d’un “campus de la résilience” sur le modèle de ceux de Singapour ou Tokyo. “95% des Parisiens pensent que les inondations ne concernent que ceux qui sont près de la Seine”, dit Pénélope Komitès, adjointe en charge de la résilience à la mairie de Paris, alors même qu’une grande partie de la ville peut rester sans chauffage ni assainissement, électricité ou ascenseur, et ce pendant des mois.En parallèle de ces exercices, les associations de protection civile tentent de sensibiliser en permanence la population, en plaidant notamment comme la Croix-Rouge pour la présence dans chaque foyer d’un “catakit”, un sac d’urgence contenant de quoi “boire, manger, se soigner et se signaler”. “À la Réunion, véritable laboratoire des situations climatiques, l’action +Paré pas Paré+ a par exemple permis d’enseigner à 150.000 élèves réunionnais les risques naturels auxquels ils sont exposés”, indique M. Cassan. La technologie est aussi mobilisée. Le gouvernement a ainsi déployé depuis juin 2022 le dispositif FR-Alerte censé prévenir en temps réel tout détenteur d’un portable de sa présence dans une zone de danger. Il a aussi publié récemment sur son site internet un guide pratique, “Tous responsables: un guide pour mieux faire face aux risques”, à l’attention de la population pour la préparer à toute situation de crise.Plusieurs territoires planchent sur d’autres canaux de communication pour parer un éventuel black-out, notamment Paris qui travaille sur ce point avec la Fédération des radios amateurs.

Les Français et la culture du risque, des airs de scénario catastrophe

Des hébergements d’urgence placés en pleine zone inondable aux habitants qui se ruent vers les boulangeries et écoles au lieu de se calfeutrer, la culture du risque reste faible en France selon des élus et secouristes mobilisés.”On est très très mauvais en France en termes de prévention” et d’anticipation de la gestion de crise, contrairement notamment aux Japonais “confrontés à des aléas plus forts”, résume auprès de l’AFP Jean-Paul Bosland, président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers.”Le climat nous pousse pourtant à nous préparer aux situations catastrophiques” qui sont “de plus en plus fréquentes”, souligne Pascal Cassan, médecin national conseil de la Croix-Rouge française.En moyenne chaque année, 5.700 communes sont touchées par des catastrophes naturelles, selon le ministère de la Transition écologique, et entre 1982 et 2023, quelque 240.000 arrêtés de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle ont été pris. Avec une meilleure préparation, “certaines catastrophes auraient pu être moins dévastatrices”, estime Sébastien Olharan, maire de Breil-sur-Roya, commune des Alpes-Maritimes dévastée en 2020 par une tempête.”On s’est rendu compte pendant la tempête Alex que les centres d’hébergement d’urgence étaient placés dans des zones inondables”, confie l’élu. “On a aussi perdu tout réseau internet et de communication avec l’extérieur. On n’avait aucun moyen de contacter les hameaux alentours”, poursuit-il.Pour le seul risque inondation, 11,9 millions de personnes sont exposées en France.Si plusieurs plans ministériels existent, “le système français fait reposer sur le maire tout le poids de la préparation de sa population aux risques”, estime Sébastien Leroy, maire de Mandelieu-la-Napoule (Alpes-Maritimes), touchée par une tempête en 2024.Les communes ont obligation d’élaborer un plan communal de sauvegarde (PCS), un document opérationnel déterminant l’organisation en cas de crise. C’est non seulement “extrêmement complexe et lourd à rédiger” mais aussi “très cher”, souligne M. Leroy. “C’est dangereux car souvent les communes ont un PCS depuis très longtemps et ne s’en occupent pas”, assure-t-il, et par manque de formation et d’argent, elles “ne font que le relayer sans s’assurer qu’il est opérationnel” ou “copient-collent” celui d’une autre commune. Sollicitée, la Sécurité civile n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet. Quand certaines mairies ont installé hauts-parleurs, panneaux de signalisation ou systèmes de communication par SMS, le maire de Breil-sur-Roya a, depuis la tempête Alex, revu les procédures de gestion de crise. Mais il avance un autre écueil: la “faible culture du risque de (sa) population”. “Beaucoup sont encore incapables d’assimiler une consigne simple telle que +restez chez vous+, car ils ne mesurent pas le danger”, affirme Sébastien Olharan.”Le temps d’un mandat, vous avez 30% de la population qui a changé. Donc, il faut rappeler, rabâcher”, abonde M. Leroy.- “Former partout” -Avec la loi Matras de 2021, les collectivités ont la possibilité de mener des exercices de crise avec les habitants, aussi bien pour tester les mesures que pour préparer la population à réagir.Paris a ainsi réalisé une simulation de crue mi-octobre, et la capitale devrait voir l’ouverture en mars prochain d’un “campus de la résilience” sur le modèle de ceux de Singapour ou Tokyo. “95% des Parisiens pensent que les inondations ne concernent que ceux qui sont près de la Seine”, dit Pénélope Komitès, adjointe en charge de la résilience à la mairie de Paris, alors même qu’une grande partie de la ville peut rester sans chauffage ni assainissement, électricité ou ascenseur, et ce pendant des mois.En parallèle de ces exercices, les associations de protection civile tentent de sensibiliser en permanence la population, en plaidant notamment comme la Croix-Rouge pour la présence dans chaque foyer d’un “catakit”, un sac d’urgence contenant de quoi “boire, manger, se soigner et se signaler”. “À la Réunion, véritable laboratoire des situations climatiques, l’action +Paré pas Paré+ a par exemple permis d’enseigner à 150.000 élèves réunionnais les risques naturels auxquels ils sont exposés”, indique M. Cassan. La technologie est aussi mobilisée. Le gouvernement a ainsi déployé depuis juin 2022 le dispositif FR-Alerte censé prévenir en temps réel tout détenteur d’un portable de sa présence dans une zone de danger. Il a aussi publié récemment sur son site internet un guide pratique, “Tous responsables: un guide pour mieux faire face aux risques”, à l’attention de la population pour la préparer à toute situation de crise.Plusieurs territoires planchent sur d’autres canaux de communication pour parer un éventuel black-out, notamment Paris qui travaille sur ce point avec la Fédération des radios amateurs.

At tomb of Lebanon’s miracle saint, faithful await the pope

Charbel Matar says a Lebanese saint saved his life when he was a child. Now, he is among pilgrims of all faiths who visit Saint Charbel’s tomb, soon to be graced by Pope Leo XIV.”My family and I have great faith in Saint Charbel and always visit him,” said Matar, 69, at the Saint Maron Monastery in Annaya in the mountains of north Lebanon. “I almost died when I was five. He performed a miracle and saved me from death, and kept me alive for 64 more years,” said Matar, whose parents changed his name from Roger to Charbel to honour the saint.In Pope Leo’s first trip abroad since becoming head of the Catholic Church, the US-born pontiff will travel to Turkey and Lebanon, arriving in Beirut on November 30 and visiting the Annaya monastery the following day.Saint Charbel has broad popular appeal in Lebanon even beyond the Christian community, with many seeing him not only as a miracle worker but also as a national symbol.Depictions of the saint with a white beard, his eyes lowered in prayer and wearing black garb, can be found in homes, vehicles and workplaces.Randa Saliba, 60, called Saint Charbel “a message of love… and the face of Lebanon”. The pope’s trip to his tomb was a must, she said during a visit to the monastery with her family.The Catholic Church “can’t deny the miracles he performs and the people whose souls he transforms. He’s keeping the Christian message alive,” she added.- ‘Not just Christians’ -Charbel was born Youssef Makhlouf in north Lebanon in 1828 and entered the Lebanese Maronite Order aged 23, later joining Annaya’s Saint Maron Monastery, where he became a hermit, leading an ascetic life.He was declared a saint in 1977.Workers have been busy resurfacing the road to the quiet monastery in preparation for the arrival of the pope while visitors, including women wearing the Muslim hijab head covering, toured the site, lit candles or prayed faithfully to their saint.Vice rector Tannous Nehme, excitedly awaiting the pope’s visit, estimated that the monastery drew around three million visitors annually.”It’s not just Christians — a lot of Muslims come to visit, a lot of non-religious people come to visit. They come from everywhere — Africa, Europe, Russia,” Nehme said.As incense lingered in the air, the stone monastery’s tranquillity was interrupted only by the sound of restoration work on Saint Charbel’s tomb.When it was opened in 1950 in the presence of clergy, officials and doctors, they found his body well-preserved, more than half a century after his death in 1898.Black-and-white footage of the event is still occasionally shown on Lebanese television.The monastery has recorded tens of thousands of people who have been cured by Saint Charbel, with thousands of others believed to have been healed outside Lebanon.One of the saint’s most famous miracles is that of Nohad al-Shami from Lebanon’s Byblos region who was struck by an incurable illness in 1993.Shami said Saint Charbel came to her in a dream and healed her. She died this year, aged 75.- ‘Optimism’ for Lebanon -Pope Leo’s visit to Lebanon follows those of Benedict XVI in 2012 and John Paul II in 1997.His trip includes meetings with senior officials in the crisis-hit country including President Joseph Aoun, the Arab world’s only Christian head of state.Under multi-confessional Lebanon’s sectarian power-sharing system, the post of president is reserved for a Maronite Christian.Lebanon’s Maronite church is in full communion with Rome.”The pope’s visit is very important for Lebanon. It brings goodness and blessings… and optimism for the Lebanese people,” said Claude Issa, 56, a mother of three.Lebanon has been no stranger to calamity in recent years.A ceasefire in November 2024 was supposed to end more than a year of hostilities between Israel and militant group Hezbollah in which some 4,000 people were killed in Lebanon.But Israel has kept up deadly strikes despite the truce, and many fear a return to expanded Israeli raids.Before the war, Lebanon was reeling from an economic collapse that began in 2019, and a catastrophic explosion at Beirut’s port the following year that killed more than 220 people and injured some 6,500.The pope will hold a silent prayer at the site of the explosion, for which nobody has yet been held accountable.”The pope’s visit will revitalise people and make them feel there is still hope in Lebanon,” Issa said.