Foot: le Brésil bat le Sénégal 2-0 en amical

Le Brésil s’est imposé 2-0 face au Sénégal samedi à Londres, lors d’un match amical entre deux équipes déjà qualifiées pour le Mondial-2026.La Seleçao a rectifié le tir après sa défaite 3-2 face au Japon lors de sa dernière sortie, mi-octobre à Tokyo, où Carlo Ancelotti avait toutefois laissé au repos plusieurs titulaires.Devant 58.000 spectateurs à l’Emirates Stadium, le Brésil a pris l’avantage grâce à Estevao (28e). Le jeune ailier de Chelsea, 18 ans, a profité d’un contre favorable dans la surface pour reprendre la balle en première intention et tromper le gardien sénégalais Edouard Mendy.Quelques minutes plus tard, c’est l’expérimenté Casemiro qui a doublé la mise d’une frappe enroulée à la suite d’un coup franc de Rodrygo (35e). Le milieu défensif de Manchester United, 33 ans, avait été rappelé fin mai dans la première liste d’Ancelotti, nommé dix jours plus tôt à la tête de la sélection auriverde.Peu avant la pause, les Sénégalais ont réclamé en vain un penalty pour une main, non accordé après consultation de la VAR. En deuxième période, les coéquipiers de Sadio Mané ont manqué l’occasion de revenir au score. Iliman NDiaye n’a pas su profiter du contrôle raté du gardien Ederson. Face au but vide, il a envoyé sa frappe sur le montant gauche (52e).A noter que le jeune ailier du PSG, Ibrahim Mbaye, 17 ans, a fêté sa première sélection avec le Sénégal en entrant à la 75e minute.Le Brésil, quintuple champion du monde, a obtenu en juin son billet pour le Mondial disputé l’été prochain aux Etats-Unis, Canada et Mexique. Les coéquipiers de Vinicius affronteront mardi la Tunisie en amical au stade Pierre-Mauroy de Lille.De son côté, le Sénégal, vainqueur de la Coupe d’Afrique des nations 2021, a décroché mi-octobre sa qualification pour la Coupe du monde. Les Lions de la Teranga, qui préparent la prochaine CAN (21 décembre-18 janvier), joueront mardi en amical face au Kenya, à Antalya en Turquie.

A Ajaccio et Bastia, “les désarmés” manifestent pour dire “assassins, mafieux, dehors”

Sous le mot d’ordre “Assassins, mafieux, dehors”, 1.700 personnes selon la police et 3.000 selon les organisateurs ont manifestés samedi après-midi à Ajaccio et Bastia, pour exprimer le “besoin de justice et de sécurité”, et faire “que la peur change de camp”.Derrière la banderole de tête de cortège où ce mot d’ordre était écrit en corse “Assassini, maffiosi, fora”, une seconde assurait que “A maffia tomba, U silenziu dino (La mafia tue, le silence aussi)”. Deux autres rendaient hommage à Pierre Alessandri, secrétaire général du syndicat agricole Via Campagnola assassiné en mars dernier et Massimu Susini, militant nationaliste abattu devant sa paillote en septembre 2019, dont le nom est devenu celui de l’un des deux collectifs antimafia de l’île.Dans le cortège, Lara Marcellini, 27 ans, est venue pour “montrer qu’en tant que citoyen, on est motivé à lutter”. Pour André Leca, restaurateur de 63 ans, “une immense majorité souffre de la réalité des dérives mafieuses” et “il faut qu’elle s’exprime” pour “faire en sorte que la peur change de camp”, a-t-il dit à l’AFPTV.Ces deux manifestations étaient organisées par une coordination antimafia inédite d’une douzaine d’associations, créée en septembre et réunissant notamment les collectifs “A Maffia no, a Vita ié” (Non à la mafia, oui à la vie) et le collectif Massimu Susini, Via Campagnola (Confédération paysanne) ou les associations de défense de l’environnement U Levante et Le Garde.”Nous sommes des désarmés” a lancé au micro Jean-Toussaint Plasenzotti, fondateur du collectif Massimu Susini, mais nous sommes “la Corse de la civilisation, de la culture, de la légalité, la Corse qui veut qu’on règle le problème” face à une “mafia qui est la prédation, l’exploitation, la menace, l’intimidation, la violence et la mort”.En mars, la première manifestation antimafia avait réuni entre 1.500 et 3.000 personnes. Et neuf jours plus tard, Pierre Alessandri, qui y avait participé, était assassiné.- “Harcèlement des groupes criminels” -Interrogé par l’AFPTV sur cette mobilisation, le procureur de Bastia, Jean-Philippe Navarre, a estimé qu'”il faut que chacun puisse apporter son soutien à ce mouvement (…) citoyen qui témoigne d’une volonté très forte de la société corse de se lever contre des pratiques criminelles qui étouffent son économie”.Le procureur a précisé mettre en oeuvre “une logique de harcèlement des groupes criminels”, en “multipliant les enquêtes” dans “les secteurs sensibles des balades en mer, des travaux publics, de la restauration” et “en multipliant les contrôles administratifs”, avec le préfet de Haute-Corse, des entreprises suspectées d’être tenues par la mafia.Une démarche partagée par Nicolas Septe, procureur d’Ajaccio, qui a assuré à l’AFP “soutenir ces éveils de conscience et ce qui permettra de rendre à chaque Corse sa liberté d’entreprendre”.Devant les préfectures, les préfets Eric Jalon à Ajaccio et Michel Prosic à Bastia sont sortis au passage de la manifestation.Sans s’adresser à la foule, Eric Jalon a exposé à Jean-Toussaint Plasenzotti puis aux médias, “l’engagement ferme et résolu de l’Etat pour avancer dans la lutte contre la criminalité organisée et les emprises mafieuses” via trois types d’actions: sensibilisation des agents publics, meilleur accompagnement des “entreprises exposées à la criminalité organisée” et meilleure coordination administration-justice.”On veut être protégé”, a insisté Jean-Toussaint Plasenzotti auprès du préfet.Une minute de silence en hommage aux victimes a ensuite été marquée avant que Jean-Dominique Musso, président régional du syndicat Via Campagnola, ne “réclame justice”, avec émotion, pour Pierre Alessandri, en présence de sa veuve.Celle-ci s’est approchée du préfet et lui a demandé une réponse judiciaire à la mort de son mari: “Tous les jours, je me dis mais pourquoi, pourquoi?”, lui a-t-elle confié, émue. “Les équipes enquêtent”, a assuré le haut fonctionnaire.Pour Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de Corse et “ami de fac du couple Alessandri”, “c’était important d’être aux côtés d’une démarche citoyenne qui dit que la Corse veut vivre dans une société de liberté et de démocratie”. Il a salué une “mobilisation importante”.   

A Ajaccio et Bastia, “les désarmés” manifestent pour dire “assassins, mafieux, dehors”

Sous le mot d’ordre “Assassins, mafieux, dehors”, 1.700 personnes selon la police et 3.000 selon les organisateurs ont manifestés samedi après-midi à Ajaccio et Bastia, pour exprimer le “besoin de justice et de sécurité”, et faire “que la peur change de camp”.Derrière la banderole de tête de cortège où ce mot d’ordre était écrit en corse “Assassini, maffiosi, fora”, une seconde assurait que “A maffia tomba, U silenziu dino (La mafia tue, le silence aussi)”. Deux autres rendaient hommage à Pierre Alessandri, secrétaire général du syndicat agricole Via Campagnola assassiné en mars dernier et Massimu Susini, militant nationaliste abattu devant sa paillote en septembre 2019, dont le nom est devenu celui de l’un des deux collectifs antimafia de l’île.Dans le cortège, Lara Marcellini, 27 ans, est venue pour “montrer qu’en tant que citoyen, on est motivé à lutter”. Pour André Leca, restaurateur de 63 ans, “une immense majorité souffre de la réalité des dérives mafieuses” et “il faut qu’elle s’exprime” pour “faire en sorte que la peur change de camp”, a-t-il dit à l’AFPTV.Ces deux manifestations étaient organisées par une coordination antimafia inédite d’une douzaine d’associations, créée en septembre et réunissant notamment les collectifs “A Maffia no, a Vita ié” (Non à la mafia, oui à la vie) et le collectif Massimu Susini, Via Campagnola (Confédération paysanne) ou les associations de défense de l’environnement U Levante et Le Garde.”Nous sommes des désarmés” a lancé au micro Jean-Toussaint Plasenzotti, fondateur du collectif Massimu Susini, mais nous sommes “la Corse de la civilisation, de la culture, de la légalité, la Corse qui veut qu’on règle le problème” face à une “mafia qui est la prédation, l’exploitation, la menace, l’intimidation, la violence et la mort”.En mars, la première manifestation antimafia avait réuni entre 1.500 et 3.000 personnes. Et neuf jours plus tard, Pierre Alessandri, qui y avait participé, était assassiné.- “Harcèlement des groupes criminels” -Interrogé par l’AFPTV sur cette mobilisation, le procureur de Bastia, Jean-Philippe Navarre, a estimé qu'”il faut que chacun puisse apporter son soutien à ce mouvement (…) citoyen qui témoigne d’une volonté très forte de la société corse de se lever contre des pratiques criminelles qui étouffent son économie”.Le procureur a précisé mettre en oeuvre “une logique de harcèlement des groupes criminels”, en “multipliant les enquêtes” dans “les secteurs sensibles des balades en mer, des travaux publics, de la restauration” et “en multipliant les contrôles administratifs”, avec le préfet de Haute-Corse, des entreprises suspectées d’être tenues par la mafia.Une démarche partagée par Nicolas Septe, procureur d’Ajaccio, qui a assuré à l’AFP “soutenir ces éveils de conscience et ce qui permettra de rendre à chaque Corse sa liberté d’entreprendre”.Devant les préfectures, les préfets Eric Jalon à Ajaccio et Michel Prosic à Bastia sont sortis au passage de la manifestation.Sans s’adresser à la foule, Eric Jalon a exposé à Jean-Toussaint Plasenzotti puis aux médias, “l’engagement ferme et résolu de l’Etat pour avancer dans la lutte contre la criminalité organisée et les emprises mafieuses” via trois types d’actions: sensibilisation des agents publics, meilleur accompagnement des “entreprises exposées à la criminalité organisée” et meilleure coordination administration-justice.”On veut être protégé”, a insisté Jean-Toussaint Plasenzotti auprès du préfet.Une minute de silence en hommage aux victimes a ensuite été marquée avant que Jean-Dominique Musso, président régional du syndicat Via Campagnola, ne “réclame justice”, avec émotion, pour Pierre Alessandri, en présence de sa veuve.Celle-ci s’est approchée du préfet et lui a demandé une réponse judiciaire à la mort de son mari: “Tous les jours, je me dis mais pourquoi, pourquoi?”, lui a-t-elle confié, émue. “Les équipes enquêtent”, a assuré le haut fonctionnaire.Pour Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de Corse et “ami de fac du couple Alessandri”, “c’était important d’être aux côtés d’une démarche citoyenne qui dit que la Corse veut vivre dans une société de liberté et de démocratie”. Il a salué une “mobilisation importante”.   

Explosion en Argentine: l’incendie maitrisé, deux personnes encore hospitalisées

Le secours argentins ont annoncé samedi être parvenus à maitriser l’incendie consécutif à la forte explosion qui s’est produite vendredi sur une zone industrielle de la localité d’Ezeiza, au sud de la capitale Buenos Aires, mais deux personnes restent hospitalisées.”L’incendie n’est pas éteint. Il est circonscrit, ce qui signifie qu’il ne se propagera pas au-delà …

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Affaire Epstein: Trump contre-attaque et rompt avec une alliée emblématique

Donald Trump a contre-attaqué vendredi en réclamant une enquête  sur la relation entre Jeffrey Epstein et certaines personnalités démocrates dont Bill Clinton, à l’heure où ses propres liens avec le délinquant sexuel mort en prison font l’objet de nouvelles questions.Il a aussi rompu de manière fracassante avec une figure emblématique de son mouvement MAGA (Make …

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Trump veut réclamer jusqu’à 5 milliards de dollars à la BBC

Donald Trump a affirmé vendredi qu’il comptait réclamer en justice un montant allant jusqu’à cinq milliards de dollars à la BBC malgré les excuses du géant de l’audiovisuel public britannique, en pleine crise en raison d’un montage vidéo trompeur du président américain.Le groupe rejette les accusations de diffamation du milliardaire républicain dans cette affaire qui …

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La gauche unitaire veut se rendre incontournable pour 2027, et annonce une primaire à l’automne 2026

La gauche unitaire, qui défend une candidature commune pour la présidentielle de 2027, s’est réunie samedi à Trappes (Yvelines) pour faire la démonstration d’une union incontournable face à l’extrême droite, annonçant la tenue d’une primaire pour “l’automne 2026”.Ils avaient fait “le serment”, en juillet dernier à Bagneux (Hauts-de-Seine), d’avoir un “candidat commun” pour 2027: le patron du PS Olivier Faure, la cheffe des Ecologistes Marine Tondelier, les ex-députés LFI Clémentine Autain (L’Après) et François Ruffin (Debout!) ainsi que le coordinateur de Génération.s Benjamin Lucas se sont retrouvés avec l’égérie de l’union de la gauche en 2024, Lucie Castets, pour donner un aspect plus concret à cette promesse jusque là peu visible.La primaire aura lieu à “l’automne 2026”, a annoncé Lucie Castets, précisant que la date et les modalités de ce processus de désignation seront annoncées durant la première quinzaine de décembre.     “Quand nous allons donner la date, cela va créer un effet d’entraînement, une dynamique”, veut croire Mme Castets, s’appuyant sur une enquête Elabe pour BFMTV qui affirme que 72% des électeurs du Nouveau Front populaire veulent une candidature unique de la gauche. “C’est la bataille politique la plus difficile qu’on ait jamais eue à mener”, assure Marine Tondelier, fer de lance de cette union.Mais les deux candidats de gauche les mieux placés dans les sondages, le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon et le dirigeant de Place publique Raphaël Glucksmann, sur deux lignes antagonistes, refusent toute particidanpation à ce processus, persuadés de pouvoir s’imposer en incarnant vote utile.Le PCF n’a pas non plus souhaité à ce stade s’intégrer à cette volonté d’union. Mais “ils ont une culture antifasciste et une tradition d’union”, relève Clémentine Autain.Pour l’heure, trois candidats sont déjà déclarés pour cette primaire: François Ruffin, Clémentine Autain et Marine Tondelier, qui devrait officiellement être désignée par son parti début décembre. Interrogé pour savoir s’il serait candidat, Olivier Faure a indiqué que “la décision n’était pas prise”.Reste qu’au sein même du PS, certains ne sont pas favorables à cette primaire, et penchent pour soutenir Raphaël Glucksmann. “On a un mandat tranché par notre congrès sur cette question d’une candidature commune”, rappelle la maire PS de Nantes Johanna Rolland, précisant que les militants seront consultés “après les municipales”.   “Toux ceux qui (en interne) étaient sceptiques sur le +format Bagneux+ jugent aujourd’hui qu’il est utile. Cette obligation morale va augmenter au fur et à mesure qu’on va avancer vers la présidentielle”, insiste Olivier Faure, alors que la capacité du PS à se rallier à un autre candidat que celui issu de ses rangs est aussi mis en doute à l’extérieur. Comme par ce responsable de Place publique qui ne voit pas les socialistes se ranger “derrière Tondelier si elle gagne”. -“Jospin 2002” -Pour cette première manifestation du “Front populaire 2027″, les unitaires ont organisé une convention sur le thème de l’éducation, avec notamment des jeunes des quartiers populaires, en dénonçant notamment le séparatisme scolaire. D’autres conventions suivront, pour enrichir une plateforme programmatique, lancée en février prochain.Mais il reste aussi difficile de pousser la stratégie d’union, quand les différents partenaires ont défendu des positions adverses à l’Assemblée sur le budget.”La séquence budgétaire ne fédère pas”, reconnaît Clémentine Autain, qui a peu apprécié la position de compromis des socialistes vis-à-vis du gouvernement. Mais “ça donne aux électeurs de gauche la possibilité de trancher un profil lié à une ligne politique”, ajoute-t-elle.Cet événement intervient la veille d’un rassemblement d’une autre partie de la gauche, représentant la social-démocratie, dimanche à Pontoise autour de l’ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve. Raphaël Glucksmann y sera présent. Pas de quoi inquiéter les unitaires. “Il a le droit de vouloir incarner ce qu’il veut, si ça lui convient le mieux”, a réagi Olivier Faure. Mais s’il “zappe la primaire, il n’échappera pas à la fragmentation de la gauche. Il aura face à lui Ruffin, Tondelier et Roussel, voire plus”, estime un député socialiste: “Ce sera Jospin 2002.” 

La gauche unitaire veut se rendre incontournable pour 2027, et annonce une primaire à l’automne 2026

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