Miss France 2026: à Amiens, 30 prétendantes pour une couronne

Trente candidates âgées de 18 à 30 ans tentent samedi soir à Amiens de décrocher la couronne de Miss France 2026, lors d’un concours suivi chaque année par des millions de téléspectateurs, malgré des critiques récurrentes sur sa représentation des femmes.”C’est un rêve. J’aime tout: l’assurance des femmes, les paillettes, le maquillage, les strass… C’est magique”, s’enthousiasme Marine Antoine, 25 ans, infirmière, venue assister à l’émission en direct au Zénith d’Amiens. “Cela représente la féminité. Je suis fan depuis toute petite. Les filles s’acceptent, elles sont heureuses, ça nous donne un peu de magie, un peu de légèreté”, renchérit Eloïse Ucar, 34 ans, commerciale.La cérémonie, placée sous le thème du voyage, “l’Asie, le futur, l’Histoire ou les rêves”, à nouveau présentée par Jean-Pierre Foucault, 78 ans, s’est ouverte à 21H10.  Les trente candidates ont lancé la soirée par une chorégraphie en robes de soirée pailletées. Le traditionnel tableau régional mobilise cette année la Garde républicaine.Les candidates issues des comités régionaux seront départagées par un vote mêlant public et jury, présidé cette année par la comédienne Michèle Bernier, entourée notamment de la chanteuse lyrique Axelle Saint-Cirel, du journaliste Bruce Toussaint et de l’influenceuse Sally.Côté règlement, 12 demi-finalistes seront désignées cette année, contre 15 auparavant. Les finalistes seront départagées à 50/50 par les téléspectateurs de TF1 et le jury. En cas d’égalité, le public tranchera.Selon Frédéric Gilbert, président de la société Miss France, certaines expressions jugées datées, comme “pleine de charme” ou “charme à la française”, sont désormais proscrites. “On parle “d’élégance, d’assurance, pas de sensualité forcée”, a-t-il affirmé dans Le Parisien.Depuis plusieurs années, des associations féministes, dont Osez le féminisme!, réclament la suppression du concours, dénonçant une “société de la femme-objet”.La gagnante succédera à la Martiniquaise Angélique Angarni-Filopon, 35 ans, la plus âgée de l’histoire du concours. Victime de cyberharcèlement en raison de son âge et de son origine, la Miss France 2025 avait un temps envisagé de renoncer à son titre.L’institution avait signalé à la justice “ces commentaires injurieux”, qui “n’ont pas leur place dans notre concours, pas plus que dans notre société”.Cette édition introduit un accompagnement inédit: pour la première fois, Miss France sera épaulée par une ancienne lauréate, une mission confiée cette année à Camille Cerf (Miss France 2015).- “Patrimoine télévisuel” -Les candidates de cette 96e élection affichent des profils variés. La doyenne, Miss Guadeloupe, Naomi Torrent, 30 ans, est analyste financière, Miss Poitou-Charentes, Agathe Michelet, est chirurgienne-dentiste, Miss Nouvelle-Calédonie, Juliette Collet, 23 ans, ingénieure en gestion des risques naturels et technologiques. Les benjamines, Miss Bretagne, Ninon Crolas, élève infirmière, et Miss Roussillon, Déborah Adelin-Chabal, danseuse professionnelle et étudiante en espagnol, ont 18 ans.Les critères d’admission ont été élargis ces dernières années: si la taille minimum demeure (1m70), l’élection est désormais ouverte à toutes les femmes majeures, sans limite d’âge, y compris mariées ou mères. Malgré les controverses, le programme continue d’attirer un large public: en 2024, l’émission avait réalisé 45% de part d’audience.”Etre populaire, ce n’est pas être aimé partout. Il y a des polémiques, mais bad buzz is still buzz”, observe la sémiologue et analyste des médias Virginie Spies.Selon elle, le succès tient autant à la dimension de divertissement qu’à l’ancrage historique du programme, “une madeleine de Proust” inscrite dans “notre patrimoine télévisuel”. L’émission alimente les conversations, en famille, entre amis ou sur les réseaux.Pour elle, Miss France reflète aussi “une société de critères et de clichés”, comme l’a montré l’élection de Miss France 2024, Eve Gilles, aux cheveux courts, “ça a été le sujet de l’année”. “On est encore dans le règne de Barbie”, estime l’analyste des médias.Le cabinet de conseil Avisia, spécialisé en data et intelligence artificielle, a mobilisé l’IA pour pronostiquer la lauréate. Selon son modèle de prédiction, Miss Nord-Pas-de-Calais, Lola Lacheré, 21 ans, étudiante en techniques de commercialisation et volleyeuse de haut niveau, aurait les plus fortes chances de décrocher l’écharpe. Le modèle de calcul croise des données hétérogènes: notoriété sur les réseaux sociaux, démographie des régions, composition du jury ou encore résultats des années précédentes.

Miss France 2026: à Amiens, 30 prétendantes pour une couronne

Trente candidates âgées de 18 à 30 ans tentent samedi soir à Amiens de décrocher la couronne de Miss France 2026, lors d’un concours suivi chaque année par des millions de téléspectateurs, malgré des critiques récurrentes sur sa représentation des femmes.”C’est un rêve. J’aime tout: l’assurance des femmes, les paillettes, le maquillage, les strass… C’est magique”, s’enthousiasme Marine Antoine, 25 ans, infirmière, venue assister à l’émission en direct au Zénith d’Amiens. “Cela représente la féminité. Je suis fan depuis toute petite. Les filles s’acceptent, elles sont heureuses, ça nous donne un peu de magie, un peu de légèreté”, renchérit Eloïse Ucar, 34 ans, commerciale.La cérémonie, placée sous le thème du voyage, “l’Asie, le futur, l’Histoire ou les rêves”, à nouveau présentée par Jean-Pierre Foucault, 78 ans, s’est ouverte à 21H10.  Les trente candidates ont lancé la soirée par une chorégraphie en robes de soirée pailletées. Le traditionnel tableau régional mobilise cette année la Garde républicaine.Les candidates issues des comités régionaux seront départagées par un vote mêlant public et jury, présidé cette année par la comédienne Michèle Bernier, entourée notamment de la chanteuse lyrique Axelle Saint-Cirel, du journaliste Bruce Toussaint et de l’influenceuse Sally.Côté règlement, 12 demi-finalistes seront désignées cette année, contre 15 auparavant. Les finalistes seront départagées à 50/50 par les téléspectateurs de TF1 et le jury. En cas d’égalité, le public tranchera.Selon Frédéric Gilbert, président de la société Miss France, certaines expressions jugées datées, comme “pleine de charme” ou “charme à la française”, sont désormais proscrites. “On parle “d’élégance, d’assurance, pas de sensualité forcée”, a-t-il affirmé dans Le Parisien.Depuis plusieurs années, des associations féministes, dont Osez le féminisme!, réclament la suppression du concours, dénonçant une “société de la femme-objet”.La gagnante succédera à la Martiniquaise Angélique Angarni-Filopon, 35 ans, la plus âgée de l’histoire du concours. Victime de cyberharcèlement en raison de son âge et de son origine, la Miss France 2025 avait un temps envisagé de renoncer à son titre.L’institution avait signalé à la justice “ces commentaires injurieux”, qui “n’ont pas leur place dans notre concours, pas plus que dans notre société”.Cette édition introduit un accompagnement inédit: pour la première fois, Miss France sera épaulée par une ancienne lauréate, une mission confiée cette année à Camille Cerf (Miss France 2015).- “Patrimoine télévisuel” -Les candidates de cette 96e élection affichent des profils variés. La doyenne, Miss Guadeloupe, Naomi Torrent, 30 ans, est analyste financière, Miss Poitou-Charentes, Agathe Michelet, est chirurgienne-dentiste, Miss Nouvelle-Calédonie, Juliette Collet, 23 ans, ingénieure en gestion des risques naturels et technologiques. Les benjamines, Miss Bretagne, Ninon Crolas, élève infirmière, et Miss Roussillon, Déborah Adelin-Chabal, danseuse professionnelle et étudiante en espagnol, ont 18 ans.Les critères d’admission ont été élargis ces dernières années: si la taille minimum demeure (1m70), l’élection est désormais ouverte à toutes les femmes majeures, sans limite d’âge, y compris mariées ou mères. Malgré les controverses, le programme continue d’attirer un large public: en 2024, l’émission avait réalisé 45% de part d’audience.”Etre populaire, ce n’est pas être aimé partout. Il y a des polémiques, mais bad buzz is still buzz”, observe la sémiologue et analyste des médias Virginie Spies.Selon elle, le succès tient autant à la dimension de divertissement qu’à l’ancrage historique du programme, “une madeleine de Proust” inscrite dans “notre patrimoine télévisuel”. L’émission alimente les conversations, en famille, entre amis ou sur les réseaux.Pour elle, Miss France reflète aussi “une société de critères et de clichés”, comme l’a montré l’élection de Miss France 2024, Eve Gilles, aux cheveux courts, “ça a été le sujet de l’année”. “On est encore dans le règne de Barbie”, estime l’analyste des médias.Le cabinet de conseil Avisia, spécialisé en data et intelligence artificielle, a mobilisé l’IA pour pronostiquer la lauréate. Selon son modèle de prédiction, Miss Nord-Pas-de-Calais, Lola Lacheré, 21 ans, étudiante en techniques de commercialisation et volleyeuse de haut niveau, aurait les plus fortes chances de décrocher l’écharpe. Le modèle de calcul croise des données hétérogènes: notoriété sur les réseaux sociaux, démographie des régions, composition du jury ou encore résultats des années précédentes.

Budget de la Sécu: l’Assemblée rétablit la suspension de la réforme des retraites, nouveau vote décisif mardi

Après avoir adopté vendredi la partie recettes du budget de la Sécurité sociale dans un scrutin à suspense, l’Assemblée a réintroduit la suspension de l’emblématique réforme des retraites. Prochaine étape: le vote sur l’ensemble du texte mardi, avec un résultat très incertain.Ce budget “n’est pas parfait, mais il est le meilleur budget possible”, a estimé le Premier ministre Sébastien Lecornu sur X, en invitant les députés à se prononcer la semaine prochaine “en conscience, pour l’intérêt général”.Les députés ont quasiment terminé l’examen des articles dans la nuit de vendredi à samedi, et l’achèveront mardi. Ils voteront dans la foulée sur le volet “dépenses” du texte, avant le vote sur l’ensemble du projet de loi. Une dernière discussion concernera l’article crucial sur l’objectif des dépenses de l’assurance maladie (l’Ondam). La ministre de la Santé, Stéphanie Rist, a d’ores et déjà annoncé son “objectif” de présenter un amendement portant une augmentation de “3%” de ces dépenses (contre +2% jusqu’ici). Une mesure explosive du texte, le gel des pensions de retraite et des minima sociaux, a été largement rejetée, comme en première lecture. Elle avait été partiellement rétablie au Sénat.Ce même Sénat s’était opposé à la suspension de la réforme des retraites, prix de la non-censure du gouvernement par les socialistes. Les députés l’ont rétablie par 162 voix contre 75.Alors que le positionnement des groupes de gauche se révélera décisif mardi, le Premier ministre a fait valoir la parole “tenue” sur ce sujet, et appelé ceux ayant “combattu” la réforme des retraites à se prononcer “loin des considérations politiciennes”.Mais une adoption du texte est loin d’être gagnée. Interrogée sur une éventuelle démission de Sébastien Lecornu en cas de rejet, la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a affirmé dans La Tribune Dimanche que “cela n’aurait pas de sens, sinon il aurait engagé la responsabilité du gouvernement”, en ne renonçant pas à l’utilisation de l’article 49.3 de la Constitution.- “Grand perdant”: le déficit -Une donnée importante sera l’estimation finale du déficit de la Sécurité sociale pour 2026, induit par toutes les mesures votées.Selon la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin, après la suppression du gel des retraites et des minima sociaux, ce déficit a été porté à 22,5 milliards d’euros. Or la cible du gouvernement était un déficit à 20 milliards.Mais “ne pas avoir de budget serait dangereux, pour notre protection sociale, nos comptes publics et pour le rôle du Parlement”, a écrit Sébastien Lecornu sur X. Estimant toutefois que le déficit est “encore trop grand pour ne rien faire”, il n’a pas exclu que certaines “réformes” puissent être “prises par décret après concertation”. Plus tôt cette semaine, il avait notamment évoqué la question de la “bureaucratie médicale”.- Résultat “pas reconductible” -Vendredi, la partie recettes a reçu un feu vert par 166 voix contre 140, et 32 abstentions, avec le soutien de Renaissance, du MoDem, du PS et des indépendants de Liot. L’alliance RN-UDR, LFI et les écologistes ont voté contre. LR et Horizons se sont eux majoritairement abstenus, illustrant les divisions de la fragile coalition gouvernementale après qu’Edouard Philippe ait appelé à ne pas voter “en l’état” le texte.”Je ne (le) comprends plus”, a taclé samedi sur franceinfo son ancienne ministre macroniste Agnès Pannier-Runacher, dénonçant les prises de position “totalement décalées” du maire du Havre.Le scrutin a été marqué par une faible affluence.”Ca passe parce que le RN avait seulement 69 présents (sur 123 députés, NDLR), le vote d’aujourd’hui n’est pas reconductible” mardi, alerte un cadre macroniste. “Arithmétiquement, si on considère les positions politiques des groupes aujourd’hui, ça ne passerait pas mardi”, abonde un député socialiste.Le résultat serré est donc un avertissement pour le gouvernement. Même s’il est aussi une forme de succès, quoique temporaire, après avoir multiplié les gestes d’ouverture (compromis concernant la hausse de la CSG sur les revenus du capital, promesse de ne pas augmenter les franchises médicales…)En parallèle, le Sénat poursuit l’examen du budget de l’Etat, s’attaquant au volet des “dépenses” après avoir largement adopté la partie dédiée aux recettes. Vendredi, il a approuvé la suppression de 4.000 postes d’enseignants voulue par le gouvernement.sac-are-la-sl-cma-sde/gvy

Budget de la Sécu: l’Assemblée rétablit la suspension de la réforme des retraites, nouveau vote décisif mardi

Après avoir adopté vendredi la partie recettes du budget de la Sécurité sociale dans un scrutin à suspense, l’Assemblée a réintroduit la suspension de l’emblématique réforme des retraites. Prochaine étape: le vote sur l’ensemble du texte mardi, avec un résultat très incertain.Ce budget “n’est pas parfait, mais il est le meilleur budget possible”, a estimé le Premier ministre Sébastien Lecornu sur X, en invitant les députés à se prononcer la semaine prochaine “en conscience, pour l’intérêt général”.Les députés ont quasiment terminé l’examen des articles dans la nuit de vendredi à samedi, et l’achèveront mardi. Ils voteront dans la foulée sur le volet “dépenses” du texte, avant le vote sur l’ensemble du projet de loi. Une dernière discussion concernera l’article crucial sur l’objectif des dépenses de l’assurance maladie (l’Ondam). La ministre de la Santé, Stéphanie Rist, a d’ores et déjà annoncé son “objectif” de présenter un amendement portant une augmentation de “3%” de ces dépenses (contre +2% jusqu’ici). Une mesure explosive du texte, le gel des pensions de retraite et des minima sociaux, a été largement rejetée, comme en première lecture. Elle avait été partiellement rétablie au Sénat.Ce même Sénat s’était opposé à la suspension de la réforme des retraites, prix de la non-censure du gouvernement par les socialistes. Les députés l’ont rétablie par 162 voix contre 75.Alors que le positionnement des groupes de gauche se révélera décisif mardi, le Premier ministre a fait valoir la parole “tenue” sur ce sujet, et appelé ceux ayant “combattu” la réforme des retraites à se prononcer “loin des considérations politiciennes”.Mais une adoption du texte est loin d’être gagnée. Interrogée sur une éventuelle démission de Sébastien Lecornu en cas de rejet, la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a affirmé dans La Tribune Dimanche que “cela n’aurait pas de sens, sinon il aurait engagé la responsabilité du gouvernement”, en ne renonçant pas à l’utilisation de l’article 49.3 de la Constitution.- “Grand perdant”: le déficit -Une donnée importante sera l’estimation finale du déficit de la Sécurité sociale pour 2026, induit par toutes les mesures votées.Selon la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin, après la suppression du gel des retraites et des minima sociaux, ce déficit a été porté à 22,5 milliards d’euros. Or la cible du gouvernement était un déficit à 20 milliards.Mais “ne pas avoir de budget serait dangereux, pour notre protection sociale, nos comptes publics et pour le rôle du Parlement”, a écrit Sébastien Lecornu sur X. Estimant toutefois que le déficit est “encore trop grand pour ne rien faire”, il n’a pas exclu que certaines “réformes” puissent être “prises par décret après concertation”. Plus tôt cette semaine, il avait notamment évoqué la question de la “bureaucratie médicale”.- Résultat “pas reconductible” -Vendredi, la partie recettes a reçu un feu vert par 166 voix contre 140, et 32 abstentions, avec le soutien de Renaissance, du MoDem, du PS et des indépendants de Liot. L’alliance RN-UDR, LFI et les écologistes ont voté contre. LR et Horizons se sont eux majoritairement abstenus, illustrant les divisions de la fragile coalition gouvernementale après qu’Edouard Philippe ait appelé à ne pas voter “en l’état” le texte.”Je ne (le) comprends plus”, a taclé samedi sur franceinfo son ancienne ministre macroniste Agnès Pannier-Runacher, dénonçant les prises de position “totalement décalées” du maire du Havre.Le scrutin a été marqué par une faible affluence.”Ca passe parce que le RN avait seulement 69 présents (sur 123 députés, NDLR), le vote d’aujourd’hui n’est pas reconductible” mardi, alerte un cadre macroniste. “Arithmétiquement, si on considère les positions politiques des groupes aujourd’hui, ça ne passerait pas mardi”, abonde un député socialiste.Le résultat serré est donc un avertissement pour le gouvernement. Même s’il est aussi une forme de succès, quoique temporaire, après avoir multiplié les gestes d’ouverture (compromis concernant la hausse de la CSG sur les revenus du capital, promesse de ne pas augmenter les franchises médicales…)En parallèle, le Sénat poursuit l’examen du budget de l’Etat, s’attaquant au volet des “dépenses” après avoir largement adopté la partie dédiée aux recettes. Vendredi, il a approuvé la suppression de 4.000 postes d’enseignants voulue par le gouvernement.sac-are-la-sl-cma-sde/gvy

Budget de la Sécu: l’Assemblée rétablit la suspension de la réforme des retraites, nouveau vote décisif mardi

Après avoir adopté vendredi la partie recettes du budget de la Sécurité sociale dans un scrutin à suspense, l’Assemblée a réintroduit la suspension de l’emblématique réforme des retraites. Prochaine étape: le vote sur l’ensemble du texte mardi, avec un résultat très incertain.Ce budget “n’est pas parfait, mais il est le meilleur budget possible”, a estimé le Premier ministre Sébastien Lecornu sur X, en invitant les députés à se prononcer la semaine prochaine “en conscience, pour l’intérêt général”.Les députés ont quasiment terminé l’examen des articles dans la nuit de vendredi à samedi, et l’achèveront mardi. Ils voteront dans la foulée sur le volet “dépenses” du texte, avant le vote sur l’ensemble du projet de loi. Une dernière discussion concernera l’article crucial sur l’objectif des dépenses de l’assurance maladie (l’Ondam). La ministre de la Santé, Stéphanie Rist, a d’ores et déjà annoncé son “objectif” de présenter un amendement portant une augmentation de “3%” de ces dépenses (contre +2% jusqu’ici). Une mesure explosive du texte, le gel des pensions de retraite et des minima sociaux, a été largement rejetée, comme en première lecture. Elle avait été partiellement rétablie au Sénat.Ce même Sénat s’était opposé à la suspension de la réforme des retraites, prix de la non-censure du gouvernement par les socialistes. Les députés l’ont rétablie par 162 voix contre 75.Alors que le positionnement des groupes de gauche se révélera décisif mardi, le Premier ministre a fait valoir la parole “tenue” sur ce sujet, et appelé ceux ayant “combattu” la réforme des retraites à se prononcer “loin des considérations politiciennes”.Mais une adoption du texte est loin d’être gagnée. Interrogée sur une éventuelle démission de Sébastien Lecornu en cas de rejet, la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a affirmé dans La Tribune Dimanche que “cela n’aurait pas de sens, sinon il aurait engagé la responsabilité du gouvernement”, en ne renonçant pas à l’utilisation de l’article 49.3 de la Constitution.- “Grand perdant”: le déficit -Une donnée importante sera l’estimation finale du déficit de la Sécurité sociale pour 2026, induit par toutes les mesures votées.Selon la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin, après la suppression du gel des retraites et des minima sociaux, ce déficit a été porté à 22,5 milliards d’euros. Or la cible du gouvernement était un déficit à 20 milliards.Mais “ne pas avoir de budget serait dangereux, pour notre protection sociale, nos comptes publics et pour le rôle du Parlement”, a écrit Sébastien Lecornu sur X. Estimant toutefois que le déficit est “encore trop grand pour ne rien faire”, il n’a pas exclu que certaines “réformes” puissent être “prises par décret après concertation”. Plus tôt cette semaine, il avait notamment évoqué la question de la “bureaucratie médicale”.- Résultat “pas reconductible” -Vendredi, la partie recettes a reçu un feu vert par 166 voix contre 140, et 32 abstentions, avec le soutien de Renaissance, du MoDem, du PS et des indépendants de Liot. L’alliance RN-UDR, LFI et les écologistes ont voté contre. LR et Horizons se sont eux majoritairement abstenus, illustrant les divisions de la fragile coalition gouvernementale après qu’Edouard Philippe ait appelé à ne pas voter “en l’état” le texte.”Je ne (le) comprends plus”, a taclé samedi sur franceinfo son ancienne ministre macroniste Agnès Pannier-Runacher, dénonçant les prises de position “totalement décalées” du maire du Havre.Le scrutin a été marqué par une faible affluence.”Ca passe parce que le RN avait seulement 69 présents (sur 123 députés, NDLR), le vote d’aujourd’hui n’est pas reconductible” mardi, alerte un cadre macroniste. “Arithmétiquement, si on considère les positions politiques des groupes aujourd’hui, ça ne passerait pas mardi”, abonde un député socialiste.Le résultat serré est donc un avertissement pour le gouvernement. Même s’il est aussi une forme de succès, quoique temporaire, après avoir multiplié les gestes d’ouverture (compromis concernant la hausse de la CSG sur les revenus du capital, promesse de ne pas augmenter les franchises médicales…)En parallèle, le Sénat poursuit l’examen du budget de l’Etat, s’attaquant au volet des “dépenses” après avoir largement adopté la partie dédiée aux recettes. Vendredi, il a approuvé la suppression de 4.000 postes d’enseignants voulue par le gouvernement.sac-are-la-sl-cma-sde/gvy

Bethlehem Christmas tree lit up for first time since Gaza war

Christmas cheer returned to the traditional birthplace of Jesus Christ on Saturday as Bethlehem in the occupied West Bank lit up a tree for the first time since the war in Gaza began over two years ago.Covered in red and gold baubles, the Christmas tree standing metres away from the Church of the Nativity on Manger Square has become a symbol of hope.At the end of a two-hour ceremony, the tree was illuminated to cheers, its yellow lights twinkling and a bright red star on top shining against the clouded night sky irradiated by a luminescent, almost full moon.It is the first time the city has held the usual celebrations since the outbreak of the war in Gaza following Hamas’s attack on Israel in October 2023.”It’s like a symbol for resilience,” said 27-year-old Abeer Shtaya, who works at Al-Zaytoonah University of Science and Technology in Salfit in the West Bank.She had travelled 100 kilometres (60 miles) with a group of the university’s students because “we want to celebrate and be with our brothers and sisters in Bethlehem to enjoy this day”.”It’s a message for the world that it’s calm,” Mike Shahen, 43, said at his ceramic store on the square, after a handful of visitors came in for purchases.Thousands of people attended, including Christians and Muslims, and many who travelled from Palestinian territories and Israel — some from even further afield — to enjoy the festive spirit return.Nuns could be seen watching from one roof, while many families including small children filled balconies and roofs to catch a glimpse of the tree lit up.Sounds of laughter filled the air as many could not help but smile despite moments of rain.”This event didn’t happen for the last two years because of the war and it’s quite emotional after two years of nothing but war and death,” said 50-year-old Liyu Lu, who had travelled from northern Israel, close to the border with Lebanon.Originally from China but now living in Israel for decades, she was with a group including Gary Lau, a travelling businessman and Christian staying in Jerusalem for the past couple of months.”Being here, with the festivities, is something very nice and special,” Lau, 51, said, adding he was “taking in the atmosphere”.For the past two years, Bethlehem has celebrated Christmas in a more sombre manner, with no major public festivities.- Tentative return -Christian pilgrims, especially from Asia, South America and eastern Europe have, however, slowly returned in the past few months.Fabien Safar, guide and director of Terra Dei which organises pilgrimages to the Holy Land, said a few small groups would come for Christmas this year and he already saw some bookings for 2026.Safar expected a real recovery in 2027 but “this obviously depends on how the situation evolves” in Gaza and Lebanon.Despite a November 2024 ceasefire that was supposed to end more than a year of hostilities between Israel and militant group Hezbollah, Israel has kept up strikes on Lebanon.Pilgrims “remain afraid because there’s no official end to the war” in Gaza, Safar said, adding they were also worried about the situation in Lebanon.- ‘Worse than Covid’ -But it has all taken a toll on Bethlehem, which had only just cheered the return of tourists in 2022 after the Covid pandemic, before the war in Gaza broke out.Bethlehem’s economy relies almost completely on tourism.”Covid was bad but nothing like the last two years,” said Shahen from the ceramic store.Many visitors from Israel and the Palestinian territories spent hours on the road to reach Bethlehem including musician Lu.She woke up at 6 am to get a bus at 7 am with a large group. They arrived at 12:30 pm, she said, without any trouble.War isn’t the only reason for Bethlehem’s woes. Since the 2023 Hamas attack, it is more difficult to travel around the West Bank with long queues on the roads with Israeli military checkpoints.Violence in the West Bank, which Israel has occupied since 1967, has also surged since the Gaza war. It has not stopped despite the fragile truce between Israel and Hamas that began this October.

Mediators Qatar, Egypt call for next steps in Gaza truce

Qatar and Egypt, guarantors of the Gaza ceasefire, called on Saturday for the withdrawal of Israeli troops and the deployment of an international stabilisation force as the necessary next steps in fully implementing the fragile agreement.The measures were spelt out in the US- and UN-backed peace plan that has largely halted fighting, though the warring parties have yet to agree on how to move forward from the deal’s first phase. Its initial steps saw Israeli troops pull back behind a so-called “yellow line” within Gaza’s borders, while Palestinian militant group Hamas released the living hostages it still held and handed over the remains of all but one of the deceased.”Now we are at the critical moment… A ceasefire cannot be completed unless there is a full withdrawal of the Israeli forces (and) there is stability back in Gaza,” Qatari premier Sheikh Mohammed bin Abdulrahman Al Thani told the Doha Forum, an annual diplomatic conference.Qatar, alongside Egypt and the United States, helped secure the long-elusive truce, which remains delicate as Israel and Hamas accuse each other of breaching its terms. Key sticking points have also emerged over the implementation of the second phase, which has yet to begin, including the question of Hamas’s disarmament.Hamas is supposed to disarm under the 20-point plan first outlined by US President Donald Trump, with members who decommission their weapons allowed to leave Gaza. The group has repeatedly rejected the proposition.Hamas said on Saturday that it was ready to hand over its weapons in the Gaza Strip to a Palestinian authority on the condition that the Israeli army’s occupation ends.”Our weapons are linked to the existence of the occupation and the aggression,” Hamas chief negotiator Khalil al-Hayya said in a statement.”If the occupation ends, these weapons will be placed under the authority of the state,” he added.Asked by AFP, Hayya’s office said he was referring to a sovereign and independent Palestinian state. Under the plan endorsed by the UN in November, Israel is to withdraw from its positions, Gaza is to be administered by a transitional governing body known as the “Board of Peace”, and an international stabilisation force is to be deployed.”We need to deploy this force as soon as possible on the ground because one party, which is Israel, is every day violating the ceasefire,” Egypt’s Foreign Minister Badr Abdelatty said at the Doha Forum. The Egyptian foreign ministry said Abdelatty and Sheikh Mohammed met on Saturday, with both stressing “the importance of continuing efforts to implement” the peace agreement.Arab and Muslim nations, however, have been hesitant to participate in the new force, which could end up fighting Palestinian militants.Trump would theoretically chair the “Board of Peace”, while the identities of the other members have yet to be announced.- ‘Main objective’ -Turkey’s Foreign Minister Hakan Fidan told the forum that talks on the stabilisation force were ongoing, with critical questions remaining as to its command structure and which countries would contribute. Fidan said its first goal “should be to separate Palestinians from the Israelis”. Abdelatty seconded the idea, calling for the force to be deployed along “the yellow line in order to verify and to monitor” the truce.There have been multiple deadly incidents of Israeli forces firing on Palestinians in the vicinity of the yellow line since the ceasefire went into effect.Turkey, also a guarantor of the truce, has indicated it wants to take part in the stabilisation force, but its efforts are viewed unfavourably in Israel.Fidan said Hamas’s disarmament should not be the main priority in Gaza.”We need to put things in (their) proper order, we have to be realistic,” he said at the forum.He also urged the US to intervene with Israel’s Prime Minister Benjamin Netanyahu to ensure the plan succeeds. “If they don’t intervene, I’m afraid there is a risk the plan can fail,” Fidan said. “The amount of daily violations of the ceasefire by the Israelis is indescribable at the moment and all indicators are showing that there is a huge risk of stopping the process.”- Rafah crossing -Sheikh Mohammed said Qatar and the other truce guarantors were “getting together in order to force the way forward for the next phase” of the deal. “And this next phase is just also temporary from our perspective,” he said, calling for a “lasting solution that provides justice for both people”.The ceasefire plan calls for Gaza’s Rafah crossing on the border with Egypt to be reopened to allow in aid.Israel this week said it would open the checkpoint, but “exclusively for the exit of residents from the Gaza Strip to Egypt”.Egypt swiftly denied that it had agreed to such a move, insisting the crossing be opened both ways.Israel’s announcement drew expressions of concern from several Muslim-majority nations, who said they opposed “any attempts to expel the Palestinian people from their land”.Abdelatty insisted on Saturday that Rafah “is not going to be a gateway for displacement”, but only an entry point for aid.

Nigel Farage lance son parti anti-immigration Reform UK à la conquête de l’Ecosse

Nigel Farage, chef du parti britannique anti-immigration Reform UK, a rassemblé des centaines de partisans samedi en Écosse, territoire traditionnellement à gauche, où il entend transposer son discours sur le “déclin” à cinq mois des élections au Parlement local.Le champion du Brexit, dont la formation caracole en tête des sondages au Royaume-Uni, avait choisi Falkirk, …

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Echanges entre Ukrainiens et Américains en Floride, la Russie poursuit ses bombardements

Les négociateurs ukrainiens et américains, réunis en Floride, se sont entretenus samedi au téléphone avec Volodymyr Zelensky sur le plan de Washington visant à mettre fin à la guerre avec la Russie, qui a une nouvelle fois mené d’importantes frappes nocturnes contre les infrastructures énergétiques ukrainiennes.Au troisième jour des discussions en Floride, le président ukrainien …

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Amende au réseau social X: pour Musk, “l’UE devrait être abolie”

Le patron de xAI, maison mère du réseau social X, Elon Musk a estimé samedi que l’Union européenne “devrait être abolie” au lendemain de l’annonce d’une amende de 120 millions d’euros à la plateforme notamment pour tromperie et manque de transparence.”L’UE devrait être abolie et les Etats (membres) recouvrer leur souveraineté”, a plaidé l’homme le …

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