Ukraine: Zelensky repousse le plan américain, Poutine menace de poursuivre les conquêtes

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a repoussé vendredi le plan américain visant à mettre fin à près de quatre ans d’invasion russe, salué au contraire par son homologue russe Vladimir Poutine qui a menacé de poursuivre les conquêtes en cas de refus.Donald Trump a estimé que le 27 novembre, jour de la fête de Thanksgiving, …

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Des touristes déçus par une fausse pub utilisant l’IA sur un marché de Noël au palais de Buckingham

Lorsque Brygida s’est rendue vendredi au palais de Buckingham, elle s’attendait à voir un marché de Noël traditionnel, mais cette touriste polonaise a, comme d’autres touristes, été piégée par une fausse publicité illustrée par une image générée par intelligence artificielle.”On est venu en pensant que c’était vrai”, explique cette femme de 25 ans. “Je pensais …

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Le gouvernement américain demande le démantèlement de l’activité publicité de Google

Le gouvernement américain a demandé vendredi à un juge fédéral d’ordonner le démantèlement de l’activité publicité en ligne de Google, estimant qu’il n’est pas possible de croire aux engagements d’évolutions annoncés par le géant du numérique.Les représentants du gouvernement ont fait cette demande en conclusion de leur plaidoirie dans le procès sur les outils de …

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Le Sénat s’oppose à la généralisation du Nutri-score

Les sénateurs ont rejeté vendredi une mesure du budget de la Sécurité sociale visant à rendre obligatoire l’affichage du Nutri-score sur les emballages des aliments, suivant l’avis du gouvernement qui la juge contraire aux normes européennes.Par 212 voix contre 117, la chambre haute s’est opposée à un article introduit à l’Assemblée nationale début novembre.La mesure proposait de généraliser le Nutri-score sur les emballages, cette échelle de notation des aliments pouvant aller de A à E. Les entreprises qui refuseraient d’afficher cette information seraient pénalisées d’une taxe de 5% sur leur chiffre d’affaires, dont le produit serait affecté à l’Assurance maladie.”L’information, oui; la taxation, non”, s’est justifié le sénateur Les Républicains Laurent Somon. La ministre de la Santé Stéphanie Rist a aussi soutenu la suppression de cette mesure, avançant une “incompatibilité avec le droit européen”. La gauche a regretté ce retour en arrière, alors que la suppression de ce dispositif avait été repoussée samedi en commission des Affaires sociales.Il est “largement prouvé que le Nutri-score modifie les comportements dans le bon sens et notamment pour l’alimentation des enfants. Le généraliser est un véritable outil de santé publique”, a appuyé le sénateur Bernard Jomier (groupe socialiste).L’association UFC-Que choisir a fait part de sa “déception” car il s’agit d'”un outil de protection des consommateurs”. “Encore une fois, le Sénat a préféré défendre les intérêts industriels plutôt que la santé publique et c’est un problème”, a-t-elle ajouté dans un communiqué à l’AFP.Les sénateurs ont par ailleurs adopté une taxe sur les boissons énergisantes alcoolisées, ciblant notamment de nouveaux produits particulièrement prisés des jeunes comme la boisson “Vody”. Cette taxe, qui avait déjà été adoptée par les députés, a été élargie par les sénateurs pour prendre en compte certaines boissons mélangeant alcool fort et ingrédients sucrés et aromatises.La chambre haute a également adopté un amendement du sénateur Renaissance Xavier Iacovelli pour instaurer une taxe sur les sucres ajoutés dans les produits alimentaires destinés aux nourrissons et aux enfants en bas âge.Ces votes sont loin d’être définitifs car les débats sur ce budget de la Sécu vont se poursuivre entre les deux chambres du Parlement jusqu’au début du mois de décembre au plus tôt.

Bolivia says US drug agency to return to aid cocaine battle

Bolivia’s brand-new narcotics czar, Ernesto Justiniano, told AFP Friday the US Drug Enforcement Administration, expelled in 2008, will be returning to bolster the South American country’s anti-cocaine campaigns.Justiniano is part of the new administration of President Rodrigo Paz, a pro-business conservative who took office on November 8 after two decades of leftist rule.Paz, 58, is aiming for a sharp political, economic, social and diplomatic shift away from the policies of leftist leaders blamed by many for Bolivia’s economic collapse, with dollars in short supply and annual inflation over 20 percent.In an interview with AFP Friday, Justiniano said “there is a political commitment” for the DEA to return to Bolivia, where he said cocaine production has spiraled out of control.”International cooperation is fundamental,” he added. “We will no longer be an isolated country, a country that is self-absorbed and acts solely out of political necessity.”The new government has set for itself the tasks of eradicating coca leaves — the raw material for cocaine production — and going after drug cartels.According to United Nations data, Bolivia is the world’s third-largest producer of coca and cocaine, after Colombia and Peru.Ties with the United States were severed under former socialist leader Evo Morales, in office from 2006 to 2019.Bolivia took a sharp turn to the left under Morales, nationalizing energy resources and making alliances with China, Russia and fellow leftists in Cuba, Venezuela and elsewhere in Latin America.In 2008, Morales expelled the US ambassador and DEA officials, accusing them of interference in Bolivia’s affairs. USAID officials followed in 2013.Washington expelled Bolivia’s ambassador in retaliation, and the envoys were never replaced.Paz, an economist-turned-senator, vowed the day after his election victory to renew ties with Washington.- No money for eradication -Justiniano — whose official title is deputy minister of social defense and controlled substances — said Bolivia’s cocaine production levels were alarming, with estimated annual production of about 300 tons.The UN says Bolivia has 31,000 hectares of coca crops. Of these, about 22,000 hectares are legal — grown to be chewed as a stimulant, brewed into a tea thought to combat altitude sickness or used in religious rituals. Justiniano, 56, said modern processes had reduced the amount of coca required to make one kilogram (2.2 pounds) of cocaine by about half.”With one hectare of illegal coca, I can produce more than double the cocaine than twenty years ago,” he told AFP.He added that Bolivia’s ability to address the problem was limited, with helicopters and planes grounded due to a lack of money for insurance or spare parts.”All incursions… are conducted by land,” he stated. “And once on site, they must travel on foot, even lacking fuel for vehicles.” Bolivia’s economy is in recession, according to the World Bank. 

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Prolongation pour la COP30, engluée dans la dispute sur la sortie des énergies fossiles

Les négociations climatiques de la COP30 au Brésil entre près de 200 pays sont entrées officiellement en prolongation vendredi après deux semaines de négociations infructueuses, sans compromis en vue sur la question du pétrole, du gaz et du charbon.Au point que l’Union européenne, sommée de donner des gages aux pays en développement, évoque ouvertement la perspective de quitter Belem “sans accord”, ce qui serait un échec humiliant pour le Brésil et cette première conférence climatique de l’ONU en Amazonie.La présidence brésilienne du sommet, débuté le 10 novembre, fait défiler depuis 17H00 (20H00 GMT) petits et grands pays pour tenter de dénouer la situation: Chine, Inde, Arabie saoudite, Européens, groupe africain, Japon, Honduras…Les débats sont focalisés sur le projet d’accord présenté à l’aube, avec une grande omission: il ne contient pas le mot “fossiles”, et encore moins la création de la “feuille de route” réclamée par au moins 80 pays européens, latino-américains ou insulaires.Protestation immédiate de cette coalition informelle, dont la Colombie, qui mène la bataille contre la “prolifération” du pétrole.”Ce qui est actuellement sur la table est inacceptable”, a déclaré le commissaire européen au climat, Wopke Hoekstra, pour qui “nous sommes vraiment face à un scénario sans accord”.Qui s’oppose? L’Inde, l’Arabie saoudite et la Russie, rejoints par des pays émergents, a déclaré Monique Barbut, ministre française de la Transition écologique.”Je mets en garde les médias contre les narratifs simplistes sur les véritables bloqueurs”, lui a répondu Romain Ioualalen, de l’ONG Oil Change International, car les négociations portent aussi sur les aides financières et techniques aux pays pauvres “qui sont bloquées par les pays développés”.”Ne nous laissons pas distraire par tout ce bruit. Dans toute négociation climatique, il y aura toujours des accusations. Concentrons-nous sur l’essentiel: l’accès à l’énergie pour les plus pauvres, la sécurité énergétique pour tous et la durabilité énergétique pour la planète”, dit à l’AFP l’Indien Arunabha Ghosh, émissaire de la COP30 pour l’Asie du Sud.Le projet d’accord demande des “efforts” pour tripler les financements pour l’adaptation au changement climatique dans les pays pauvres, mais les pays riches sont réticents à remettre la main au portefeuille après une COP29 qui les a engagés sur dix ans.Pour la ministre colombienne de l’Environnement Irene Velez Torres, la COP30 “ne peut se terminer sans feuille de route pour abandonner les combustibles fossiles”.- Pression de Lula -“Ceux qui doutent que la coopération soit la meilleure chose à faire pour le climat seront absolument ravis de voir qu’on n’arrive pas à nous mettre d’accord”, a plaidé le président de la COP30, le diplomate André Correa do Lago.Dans l’après-midi, il a ajourné plus de quatre heures de réunion infructueuse avec tous les pays et envoyé les ministres se restaurer, leur demandant d’utiliser ce temps de repos “pour réfléchir aux solutions à apporter sur la table”, selon des participants dans la salle.Des négociateurs européens et du groupe arabe se sont réunis autour de M. Correa do Lago.Il a la lourde tâche de mettre d’accord 194 pays et l’Union européenne, membres de l’accord de Paris, pour une adoption par consensus, comme c’est la règle aux COP.L’idée d’une “feuille de route” pour accélérer la sortie du pétrole, du charbon et du gaz, largement responsables du réchauffement climatique, est née de la frustration face au manque de concrétisation de l’engagement à leur abandon progressif pris à la COP28 il y a deux ans.Dans une année géopolitique mouvementée, avec de nombreux pays occidentaux se détournant politiquement du climat, peu comptaient sur le retour de cette question à l’ordre du jour.Mais le président brésilien Lula l’a relancée au début du sommet, et encore remise au centre du jeu lors de sa visite mercredi, dopant le camp anti-pétrole.

Prolongation pour la COP30, engluée dans la dispute sur la sortie des énergies fossiles

Les négociations climatiques de la COP30 au Brésil entre près de 200 pays sont entrées officiellement en prolongation vendredi après deux semaines de négociations infructueuses, sans compromis en vue sur la question du pétrole, du gaz et du charbon.Au point que l’Union européenne, sommée de donner des gages aux pays en développement, évoque ouvertement la perspective de quitter Belem “sans accord”, ce qui serait un échec humiliant pour le Brésil et cette première conférence climatique de l’ONU en Amazonie.La présidence brésilienne du sommet, débuté le 10 novembre, fait défiler depuis 17H00 (20H00 GMT) petits et grands pays pour tenter de dénouer la situation: Chine, Inde, Arabie saoudite, Européens, groupe africain, Japon, Honduras…Les débats sont focalisés sur le projet d’accord présenté à l’aube, avec une grande omission: il ne contient pas le mot “fossiles”, et encore moins la création de la “feuille de route” réclamée par au moins 80 pays européens, latino-américains ou insulaires.Protestation immédiate de cette coalition informelle, dont la Colombie, qui mène la bataille contre la “prolifération” du pétrole.”Ce qui est actuellement sur la table est inacceptable”, a déclaré le commissaire européen au climat, Wopke Hoekstra, pour qui “nous sommes vraiment face à un scénario sans accord”.Qui s’oppose? L’Inde, l’Arabie saoudite et la Russie, rejoints par des pays émergents, a déclaré Monique Barbut, ministre française de la Transition écologique.”Je mets en garde les médias contre les narratifs simplistes sur les véritables bloqueurs”, lui a répondu Romain Ioualalen, de l’ONG Oil Change International, car les négociations portent aussi sur les aides financières et techniques aux pays pauvres “qui sont bloquées par les pays développés”.”Ne nous laissons pas distraire par tout ce bruit. Dans toute négociation climatique, il y aura toujours des accusations. Concentrons-nous sur l’essentiel: l’accès à l’énergie pour les plus pauvres, la sécurité énergétique pour tous et la durabilité énergétique pour la planète”, dit à l’AFP l’Indien Arunabha Ghosh, émissaire de la COP30 pour l’Asie du Sud.Le projet d’accord demande des “efforts” pour tripler les financements pour l’adaptation au changement climatique dans les pays pauvres, mais les pays riches sont réticents à remettre la main au portefeuille après une COP29 qui les a engagés sur dix ans.Pour la ministre colombienne de l’Environnement Irene Velez Torres, la COP30 “ne peut se terminer sans feuille de route pour abandonner les combustibles fossiles”.- Pression de Lula -“Ceux qui doutent que la coopération soit la meilleure chose à faire pour le climat seront absolument ravis de voir qu’on n’arrive pas à nous mettre d’accord”, a plaidé le président de la COP30, le diplomate André Correa do Lago.Dans l’après-midi, il a ajourné plus de quatre heures de réunion infructueuse avec tous les pays et envoyé les ministres se restaurer, leur demandant d’utiliser ce temps de repos “pour réfléchir aux solutions à apporter sur la table”, selon des participants dans la salle.Des négociateurs européens et du groupe arabe se sont réunis autour de M. Correa do Lago.Il a la lourde tâche de mettre d’accord 194 pays et l’Union européenne, membres de l’accord de Paris, pour une adoption par consensus, comme c’est la règle aux COP.L’idée d’une “feuille de route” pour accélérer la sortie du pétrole, du charbon et du gaz, largement responsables du réchauffement climatique, est née de la frustration face au manque de concrétisation de l’engagement à leur abandon progressif pris à la COP28 il y a deux ans.Dans une année géopolitique mouvementée, avec de nombreux pays occidentaux se détournant politiquement du climat, peu comptaient sur le retour de cette question à l’ordre du jour.Mais le président brésilien Lula l’a relancée au début du sommet, et encore remise au centre du jeu lors de sa visite mercredi, dopant le camp anti-pétrole.

Zelensky says US plan means Ukraine loses ‘dignity’ – or an ally

President Volodymyr Zelensky on Friday pushed back against a US plan to end the war in Ukraine, while Russian leader Vladimir Putin welcomed the proposal that includes many of his hardline demands.With President Donald Trump giving Ukraine less than a week to sign, Zelensky pledged to work to ensure any deal would not “betray” Ukraine’s interests, while acknowledging he risked losing Washington as an ally.Putin said the blueprint could “lay the foundation” for a final peace settlement, but threatened more land seizures if Ukraine walked away from negotiations.Ukraine faces one of the most challenging moments in its history, Zelensky said in an address to the nation, adding that he would propose alternatives to Trump’s 28-point plan.Kyiv and its European allies were startled by the proposal — which would force Ukraine to give up land, cut its army and pledge never to join NATO. Russia, meanwhile, would gain territory, be reintegrated into the global economy and rejoin the G8, under a draft of the plan, seen by AFP.- ‘He’ll have to like it’ -“Ukraine and its European allies are still living under illusions and dreaming of inflicting a strategic defeat on Russia on the battlefield,” Putin said in a televised meeting with his security council. If Kyiv walks away, Russia’s claimed recent capture of Ukrainian city Kupiansk “will inevitably be repeated in other key areas of the front line,” Putin added.The Ukrainian army says Kupiansk remains under Kyiv’s control. Zelensky on Friday recalled how he marshalled Kyiv’s response to the Russian invasion in February 2022, saying “we did not betray Ukraine then, we will not do so now.” “I will present arguments, I will persuade, I will propose alternatives,” he added.Trump said at the White House that next Thursday was an “appropriate time” to set for Zelensky to agree a deal, but he indicated it could be flexible.”He’ll have to like it, and if he doesn’t like it, then you know, they should just keep fighting,” Trump told reporters at the White House. “At some point he’s going to have to accept something.”Zelensky said after talks with US Vice President JD Vance that Ukraine continues to “respect” Trump’s desire to end the war. He also held an emergency call with the German, French and British leaders as Europe, cut out of the process, scrambled to respond.- Army cuts -The Ukrainian leader plans to speak directly to Trump soon, his office has said.The US plan envisages recognizing territories controlled by Moscow as “de-facto” Russian, with Kyiv pulling troops out of parts of the Donetsk region. Kyiv would also cap its army at 600,000, rule out joining NATO and have no NATO troops deployed to its territory.In return, Ukraine would get unspecified “reliable security guarantees” and a fund for reconstruction using some Russia assets frozen in foreign accounts.”Right now is one of the most difficult moments in our history,” Zelensky said in his address. “The pressure on Ukraine is one of the hardest. Ukraine may face a very difficult choice: either the loss of dignity or the risk of losing a key partner,” he said, warning of a break with Washington.In a call with Zelensky, key allies Britain, France and Germany stressed their “unwavering and full support for Ukraine on the path to a lasting and just peace,” said a joint statement after the talks. The United States bypassed Europe with the plan, and many European governments were unsettled by the prospect of the war ending on Moscow’s terms.- ‘Flexibility’ – Putin, who treated Trump’s proposal more favourably, said an early version of the plan was discussed with the US president even before they met in Alaska on August 15. There, Putin told Trump that Russia was ready “to show flexibility” in resolving the conflict, without elaborating how, according to the Kremlin chief’s televised meeting.Putin added that Russia is ready for detailed discussion of Trump’s plan. Otherwise, it will continue the war.Trump’s administration has previously rejected accusations that it worked on the proposal with Moscow.The White House gave Zelensky until November 27, when the United States celebrates Thanksgiving, to decide on what it called a “good plan” for Russia and Ukraine.In Kyiv, people were divided over whether Ukraine should engage with the proposal and negotiate a better position, or reject it as a capitulation. Yanina, a 41-year-old seamstress, predicted the proposal will lead nowhere and the war will continue. “Neither us nor Russia will make concessions,” she said. bur-ant-jc-asy/tw/bgs

L1: L’OM corrige Nice et repasse en tête

Sérieux, efficace et très supérieur à son adversaire du soir, l’OM a repris provisoirement la tête de la Ligue 1 en s’imposant facilement vendredi à Nice (5-1) pour préparer sereinement la très importante réception de Newcastle mardi en Ligue des champions.Jeudi, Roberto De Zerbi s’était dit heureux d’avoir pu bien travailler pendant la trêve internationale, mais on ne savait pas trop quelles conclusions en tirer, les quelques retours de blessures (Balerdi, Kondogbia, Weah, Nadir) étant compensés par de nouveaux pépins (Aguerd, Murillo).Mais les joueurs du technicien italien ont répondu sur le terrain avec une prestation très consistante, qui doit leur offrir une bonne dose de confiance avant de se frotter à Newcastle mardi, pour ce qui ressemble à une dernière carte à abattre en Ligue des champions. En attendant, les Marseillais repartent de la Côte d’Azur installés sur la première marche du podium, dont seul le Paris SG pourra les déloger, en cas de succès samedi soir face au Havre.Pour Nice en revanche, les affaires ne s’arrangent pas. Neuvièmes avant les autres matchs de cette 13e journée, les Aiglons viennent en effet d’enchaîner trois défaites consécutives en championnat et ont très souvent paru totalement impuissants vendredi.Après un début de match équilibré et bruyamment animé par les ultras niçois, qui fêtaient le 40e anniversaire de leur groupe, l’OM a en effet assez vite pris les devants.Porté notamment par l’envie de Benjamin Pavard, revanchard après une période difficile, ou l’activité de Geoffrey Kondogbia, qui retrouvait le terrain après une longue absence, l’équipe de De Zerbi a su mettre la pression sur la très jeune et parfois fébrile défense centrale niçoise.- Impitoyable Greenwood -L’ouverture du score a été signée Pierre-Emerick Aubameyang, plus vif et plus attentif que Melvin Bard pour reprendre un ballon dévié par Pavard sur un corner frappé par Mason Greenwood (1-0, 11e).L’Anglais a ensuite marqué lui-même le deuxième but marseillais d’une frappe du droit déviée par Bard, qui a vécu 45 premières périodes très pénibles (2-0, 33e).Le début de bagarre générale qui a suivi le but de Greenwood a ensuite brièvement relancé les Aiglons, qui ont eu plusieurs fois l’occasion de marquer (Terem Moffi 42e et 45e+2, Bard 45+3) mais ont finalement surtout montré que Jeffrey De Lange était un gardien remplaçant tout à fait fiable.Juste avant la pause, Igor Paixao, accompagné par Aubameyang, a de son côté saboté un deux-contre-un qui aurait pu permettre à l’OM de boucler définitivement l’affaire, et le match était donc encore ouvert au retour des vestiaires.Il ne l’est resté que quelques minutes, le temps pour De Lange de mettre à nouveau Moffi en échec, puis pour Greenwood d’enfoncer le clou. Contrairement à Moffi, l’Anglais est impitoyable: à la 53e minute, il a laissé Juma Bah sur place d’un crochet et d’une accélération avant de battre Yehvann Diouf d’une impeccable frappe croisée du droit (3-0).Cinq minutes plus tard, Timothy Weah, décidément plus que précieux, alourdissait la marque au bout d’une jolie action animée par Aubameyang et Emerson Palmieri (4-0) et l’affaire était entendue.Mohamed-Ali Cho a bien sauvé l’honneur de la tête, bien servi par Sofiane Diop (4-1, 63e), mais l’OM a encore sévi quand Aubameyang a montré à Paixao comment on gère un deux-contre-un. Pas rancunier, le Gabonais a servi le Brésilien et Marseille s’est imposé 5-1.En fin de match, un feu d’artifice tiré par les ultras niçois a interrompu le match quelques instants, mais tout était réglé. On sait que la Coupe d’Europe ne réussit pas aux Aiglons et vendredi, l’adversaire était clairement de calibre européen.