Budget: le Sénat marque son intransigeance, le compromis reste lointain

Le Sénat, dominé par la droite, s’est attaqué jeudi au projet de budget de l’Etat pour 2026 en assumant une attitude plus intransigeante que jamais sur sa ligne “anti-taxes”, quitte à refermer encore un peu plus l’étroite voie de passage vers un compromis budgétaire.Le projet de loi de finances (PLF) pour 2026 occupera les sénateurs jusqu’à un vote solennel le 15 décembre. Leur comportement sera particulièrement scruté: faut-il s’attendre à une chambre haute constructive?Leader incontesté de la droite sénatoriale, Bruno Retailleau n’est pas franchement dans l’ouverture. “Il ne restera rien du budget. Le Sénat va faire son travail”, a-t-il encore lancé jeudi lors d’une intervention au Sommet de l’économie, organisé par le magazine Challenges.”C’est-à-dire qu’il y aura moins d’impôts (…) et on va faire beaucoup, beaucoup, beaucoup plus d’économies que le gouvernement dans sa copie initiale”, a-t-il affirmé.Après sa sortie du gouvernement en octobre, le président des Républicains marque sa différence en critiquant notamment les concessions faites par le Premier ministre Sébastien Lecornu en direction de la gauche, “une tambouille” avec “comme seul objectif de pouvoir durer”, selon le sénateur de Vendée.Au Sénat, le chef du parti gaulliste aura probablement les moyens de ses ambitions, grâce à la solide alliance nouée avec les centristes.- “Un rouleau-compresseur” -Les débats sur le budget de la Sécurité sociale, ces derniers jours, ont déjà dressé le tableau d’une droite sénatoriale inflexible, refusant notamment la suspension de la réforme des retraites.Ce texte va désormais revenir sur le bureau des députés, samedi en commission et mardi dans l’hémicycle, pour une nouvelle lecture.Bis repetita sur le budget de l’Etat? “Notre majorité, c’est un rouleau-compresseur, elle vote en bloc, contrairement à l’Assemblée”, assure à l’AFP le chef des centristes, Hervé Marseille, par ailleurs patron de l’UDI.Avec à leurs côtés Gérard Larcher (président LR du Sénat) et Mathieu Darnaud (président des sénateurs LR), les deux chefs de parti proposent ainsi une copie de “responsabilité” et entendent respecter l’objectif d’un déficit ramené à 4,7% du PIB en 2026, contre 5,4% en 2025.Transformation de l’aide médicale d’Etat pour les sans-papiers en aide médicale d’urgence, non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, suppression de 4.000 postes d’enseignants supplémentaires, refus de la surtaxe sur les bénéfices des grandes entreprises, restriction de la taxe sur les “holdings patrimoniales” proposée par le gouvernement… Voici, pèle-mêle, les propositions que la Haute assemblée promet de voter.- Compromis impossible? -“C’est la droite la plus dure qu’on ait connue”, s’inquiète le patron du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner. “Nous faisons face à une droite revancharde, complètement sourde. Clairement, ce n’est pas avec elle que nous pourrons avancer” vers un compromis, renchérit son collègue Thierry Cozic.Si la gauche est minoritaire au Sénat, le gouvernement peut difficilement faire sans elle à l’Assemblée nationale. L’abstention des socialistes y sera nécessaire – voire insuffisante – pour envisager l’adoption définitive d’un budget, si Sébastien Lecornu continue de renoncer à l’article 49.3.Devant les sénateurs, les ministres Roland Lescure et Amélie de Montchalin ont appelé la chambre haute au compromis. “Le temps nous est compté”, a lancé le premier, espérant un “débat constructif”. “Echouer, ce serait acter l’affaiblissement durable de notre pays”, a craint la seconde.L’intransigeance de Bruno Retailleau commence à irriter au sein du gouvernement. “Il y a tout un jeu de postures qui se joue (…) pour des raisons personnelles et électorales”, s’agace un conseiller de l’exécutif.Plusieurs sources parlementaires et gouvernementales espèrent néanmoins qu’un accord potentiel sur le budget de la Sécu, la semaine prochaine à l’Assemblée, ferait souffler un vent positif sur le budget de l’Etat.”Chacun affiche ses positions mais je pense qu’il y a la volonté non feinte de trouver une voie de passage”, a reconnu le rapporteur général du budget au Sénat, Jean-François Husson (LR). “Il faudra à un moment qu’on enlève les costumes.”Le sénateur Horizons Claude Malhuret, président d’un groupe des Indépendants très aligné sur l’alliance LR-centristes, a lui aussi plaidé pour un accord. Mais “une négociation n’est pas une reddition”, a-t-il prévenu, assurant que le Sénat allait “devoir siffler la fin de la récréation”.

Budget: le Sénat marque son intransigeance, le compromis reste lointain

Le Sénat, dominé par la droite, s’est attaqué jeudi au projet de budget de l’Etat pour 2026 en assumant une attitude plus intransigeante que jamais sur sa ligne “anti-taxes”, quitte à refermer encore un peu plus l’étroite voie de passage vers un compromis budgétaire.Le projet de loi de finances (PLF) pour 2026 occupera les sénateurs jusqu’à un vote solennel le 15 décembre. Leur comportement sera particulièrement scruté: faut-il s’attendre à une chambre haute constructive?Leader incontesté de la droite sénatoriale, Bruno Retailleau n’est pas franchement dans l’ouverture. “Il ne restera rien du budget. Le Sénat va faire son travail”, a-t-il encore lancé jeudi lors d’une intervention au Sommet de l’économie, organisé par le magazine Challenges.”C’est-à-dire qu’il y aura moins d’impôts (…) et on va faire beaucoup, beaucoup, beaucoup plus d’économies que le gouvernement dans sa copie initiale”, a-t-il affirmé.Après sa sortie du gouvernement en octobre, le président des Républicains marque sa différence en critiquant notamment les concessions faites par le Premier ministre Sébastien Lecornu en direction de la gauche, “une tambouille” avec “comme seul objectif de pouvoir durer”, selon le sénateur de Vendée.Au Sénat, le chef du parti gaulliste aura probablement les moyens de ses ambitions, grâce à la solide alliance nouée avec les centristes.- “Un rouleau-compresseur” -Les débats sur le budget de la Sécurité sociale, ces derniers jours, ont déjà dressé le tableau d’une droite sénatoriale inflexible, refusant notamment la suspension de la réforme des retraites.Ce texte va désormais revenir sur le bureau des députés, samedi en commission et mardi dans l’hémicycle, pour une nouvelle lecture.Bis repetita sur le budget de l’Etat? “Notre majorité, c’est un rouleau-compresseur, elle vote en bloc, contrairement à l’Assemblée”, assure à l’AFP le chef des centristes, Hervé Marseille, par ailleurs patron de l’UDI.Avec à leurs côtés Gérard Larcher (président LR du Sénat) et Mathieu Darnaud (président des sénateurs LR), les deux chefs de parti proposent ainsi une copie de “responsabilité” et entendent respecter l’objectif d’un déficit ramené à 4,7% du PIB en 2026, contre 5,4% en 2025.Transformation de l’aide médicale d’Etat pour les sans-papiers en aide médicale d’urgence, non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, suppression de 4.000 postes d’enseignants supplémentaires, refus de la surtaxe sur les bénéfices des grandes entreprises, restriction de la taxe sur les “holdings patrimoniales” proposée par le gouvernement… Voici, pèle-mêle, les propositions que la Haute assemblée promet de voter.- Compromis impossible? -“C’est la droite la plus dure qu’on ait connue”, s’inquiète le patron du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner. “Nous faisons face à une droite revancharde, complètement sourde. Clairement, ce n’est pas avec elle que nous pourrons avancer” vers un compromis, renchérit son collègue Thierry Cozic.Si la gauche est minoritaire au Sénat, le gouvernement peut difficilement faire sans elle à l’Assemblée nationale. L’abstention des socialistes y sera nécessaire – voire insuffisante – pour envisager l’adoption définitive d’un budget, si Sébastien Lecornu continue de renoncer à l’article 49.3.Devant les sénateurs, les ministres Roland Lescure et Amélie de Montchalin ont appelé la chambre haute au compromis. “Le temps nous est compté”, a lancé le premier, espérant un “débat constructif”. “Echouer, ce serait acter l’affaiblissement durable de notre pays”, a craint la seconde.L’intransigeance de Bruno Retailleau commence à irriter au sein du gouvernement. “Il y a tout un jeu de postures qui se joue (…) pour des raisons personnelles et électorales”, s’agace un conseiller de l’exécutif.Plusieurs sources parlementaires et gouvernementales espèrent néanmoins qu’un accord potentiel sur le budget de la Sécu, la semaine prochaine à l’Assemblée, ferait souffler un vent positif sur le budget de l’Etat.”Chacun affiche ses positions mais je pense qu’il y a la volonté non feinte de trouver une voie de passage”, a reconnu le rapporteur général du budget au Sénat, Jean-François Husson (LR). “Il faudra à un moment qu’on enlève les costumes.”Le sénateur Horizons Claude Malhuret, président d’un groupe des Indépendants très aligné sur l’alliance LR-centristes, a lui aussi plaidé pour un accord. Mais “une négociation n’est pas une reddition”, a-t-il prévenu, assurant que le Sénat allait “devoir siffler la fin de la récréation”.

‘Relaxed’ Norris raring to go in Qatar after Las Vegas disqualification

Lando Norris insisted Thursday he was feeling calm and composed ahead of the Qatar Grand Prix where he could win his first drivers’ world championship title.Unperturbed by the double disqualification of himself and McLaren team-mate and title rival Oscar Piastri in Las Vegas last weekend, the 26-year-old Briton told reporters he was completely at ease ahead of this weekend’s showdown. “I feel as relaxed now as I was before when I was 35 points behind and I feel the same when I’m 24 points ahead,” Norris said. “For now, that’s my strength. It feels the same to me now as before Mexico when I wasn’t leading and in Austin.”Norris, who needs only to out-score Piastri and defending four-time champion Max Verstappen of Red Bull by two points to win the title this weekend, made light of the pressures of expectation and the Dutchman’s fightback. “We’ve treated him as a threat the whole year even when he was a few more points behind,” he said of Verstappen, who was 104 points behind in the title race at the end of August, but is now level with Piastri — 24 behind Norris.”We treat him as a threat because we know what he’s capable of, we know what Red Bull is capable of — so therefore nothing changes now because he’s still the threat he’s always been through the whole year.”Norris conceded that his disqualification in Las Vegas had hurt, but said he and the team had dealt with it and moved on.”We all felt let down by the result and we were all disappointed, but actually I found it was quite easy to move on and have a few days off -– and then come into this weekend,” he explained.Piastri appeared to be equally calm, but made it very clear that as things stood he had no intention of abandoning his own bid for glory in favour of helping his McLaren team-mate. “We’ve had a very brief discussion on it and the answer is no,” the Australian said. “I’m still equal on points with Max and I’ve got a decent shot of still winning it if things go my way. So, yeah, that’s how we’ll play it.”McLaren team chief Andrea Stella explained that the disqualification of both cars, for excessive wear of the skid blocks, was a result of an unexpected level of “porpoising… exacerbated by the conditions” in Nevada. “We knew we were having a lot more issues than we ever expected during the race,” Norris said. “Maybe it would have hurt more if we won the race, but we didn’t so it doesn’t change anything… There’s no point being too sad about it.”I’m excited to go again this weekend. It doesn’t change anything. I want to try and win here in Qatar and to win in Abu Dhabi. It sucks, but that’s life sometimes.”

Avec une scie à métaux et des draps: deux détenus s’évadent de la prison de Dijon

Une évasion “à l’ancienne”: deux détenus, dont un “dangereux”, se sont évadés de la prison vétuste de Dijon après avoir eu raison des barreaux de leur cellule avec une simple lame de scie à métaux, puis en glissant sur des draps.La double évasion a été constatée jeudi à 07H00 lors des contrôles effectués dans le quartier disciplinaire de la petite maison d’arrêt proche du centre-ville, selon l’administration pénitentiaire.Les deux hommes se sont évadés après avoir “vraisemblablement scié des barreaux” et ont “pris la fuite à l’aide de draps”, a précisé le procureur de Dijon dans un communiqué. “Ils ont utilisé des lames de scie à l’ancienne, manuelles”, a précisé Ahmed Saih, délégué FO Justice à la prison de Dijon.Il s’agit de deux détenus en détention provisoire: l’un, âgé de 32 ans, “pour des menaces et violences habituelles aggravées sur conjointe”, selon le procureur Olivier Caracotch. L’autre, un homme de 19 ans, avait été mis en examen pour “des faits de tentative d’assassinat et association de malfaiteurs”, selon la même source.Ce jeune majeur est “potentiellement dangereux”, a précisé à l’AFP Paul-Edouard Lallois, procureur de la République à Montbéliard (Doubs), où est instruit son dossier.Incarcéré à de “très nombreuses reprises alors qu’il était mineur”, il est “dans le registre de la criminalité organisée” et est soupçonné d’avoir participé à “un règlement de comptes sur fond de narcotrafic” à Montbéliard, après avoir été recruté, avec deux autres hommes, pour exécuter un “contrat criminel”.A Dijon, le syndicaliste Ahmed Saih se dit “pas surpris” par la double évasion. “On le dénonce depuis de longs mois, notamment sur les lames de scie découvertes au sein de l’établissement”, a-t-il ajouté à la presse devant la maison d’arrêt.Outre “des moyens humains”, afin de permettre d’effectuer plus de fouilles, le syndicaliste réclame aussi “du matériel, des brouilleurs de téléphones, de drones, des caillebotis qui ne se font pas scier en une nuit…”.- Une prison de 1853 -“Cette maison d’arrêt est ancienne et date de 1853”, rappelle la députée socialiste de Dijon Océane Godard, qui devait initialement visiter la prison ce jeudi après-midi pour justement se rendre compte de sa surpopulation, une visite reportée.Cet établissement vétuste compte 311 détenus pour 180 places, soit un taux d’occupation de 173% selon le ministère de la Justice.Il figure parmi les six établissements pénitentiaires qui doivent bénéficier d’un plan “zéro portable” annoncé vendredi par le ministre de la Justice Gérald Darmanin. Dans le cadre de ce plan, 6,34 millions d’euros doivent être alloués à la maison d’arrêt de Dijon.Installation de caillebotis aux fenêtres, couverture des cours de promenade, dispositifs anti-drones… : “ces travaux débuteront dans les prochains jours” dans la prison dijonnaise, a promis le ministre dans un communiqué.”On prend les 6 millions d’euros car c’est urgent”, souligne Mme Godard. “Nombre de parlementaires, dont je fais partie, hurlons depuis des mois voire des années sur les conséquences de la surpopulation carcérale”, a-t-elle rappelé. “On n’a plus le temps d’attendre”.”La prison est très dure ici”, témoigne auprès de l’AFP un détenu libéré ce jeudi matin après huit mois d’incarcération. “On était à trois dans une cellule: deux sur des lits superposés et un qui dormait par terre”, ajoute-t-il devant la porte de l’établissement sans vouloir donner son nom.Le nombre de détenus dans les prisons françaises était de 84.862 au 1er octobre 2025, pour 62.501 places opérationnelles, soit une densité carcérale de 135,8% qui classe la France parmi les plus mauvais élèves en Europe, derrière la Slovénie et Chypre.La double évasion dijonnaise intervient quelques jours après la fuite, lors d’une sortie collective, le 14 novembre, d’un détenu de la prison de Rennes-Vézin. Ce dernier a été retrouvé et interpellé jeudi à Nantes.bur-lv/dch    

Avec une scie à métaux et des draps: deux détenus s’évadent de la prison de Dijon

Une évasion “à l’ancienne”: deux détenus, dont un “dangereux”, se sont évadés de la prison vétuste de Dijon après avoir eu raison des barreaux de leur cellule avec une simple lame de scie à métaux, puis en glissant sur des draps.La double évasion a été constatée jeudi à 07H00 lors des contrôles effectués dans le quartier disciplinaire de la petite maison d’arrêt proche du centre-ville, selon l’administration pénitentiaire.Les deux hommes se sont évadés après avoir “vraisemblablement scié des barreaux” et ont “pris la fuite à l’aide de draps”, a précisé le procureur de Dijon dans un communiqué. “Ils ont utilisé des lames de scie à l’ancienne, manuelles”, a précisé Ahmed Saih, délégué FO Justice à la prison de Dijon.Il s’agit de deux détenus en détention provisoire: l’un, âgé de 32 ans, “pour des menaces et violences habituelles aggravées sur conjointe”, selon le procureur Olivier Caracotch. L’autre, un homme de 19 ans, avait été mis en examen pour “des faits de tentative d’assassinat et association de malfaiteurs”, selon la même source.Ce jeune majeur est “potentiellement dangereux”, a précisé à l’AFP Paul-Edouard Lallois, procureur de la République à Montbéliard (Doubs), où est instruit son dossier.Incarcéré à de “très nombreuses reprises alors qu’il était mineur”, il est “dans le registre de la criminalité organisée” et est soupçonné d’avoir participé à “un règlement de comptes sur fond de narcotrafic” à Montbéliard, après avoir été recruté, avec deux autres hommes, pour exécuter un “contrat criminel”.A Dijon, le syndicaliste Ahmed Saih se dit “pas surpris” par la double évasion. “On le dénonce depuis de longs mois, notamment sur les lames de scie découvertes au sein de l’établissement”, a-t-il ajouté à la presse devant la maison d’arrêt.Outre “des moyens humains”, afin de permettre d’effectuer plus de fouilles, le syndicaliste réclame aussi “du matériel, des brouilleurs de téléphones, de drones, des caillebotis qui ne se font pas scier en une nuit…”.- Une prison de 1853 -“Cette maison d’arrêt est ancienne et date de 1853”, rappelle la députée socialiste de Dijon Océane Godard, qui devait initialement visiter la prison ce jeudi après-midi pour justement se rendre compte de sa surpopulation, une visite reportée.Cet établissement vétuste compte 311 détenus pour 180 places, soit un taux d’occupation de 173% selon le ministère de la Justice.Il figure parmi les six établissements pénitentiaires qui doivent bénéficier d’un plan “zéro portable” annoncé vendredi par le ministre de la Justice Gérald Darmanin. Dans le cadre de ce plan, 6,34 millions d’euros doivent être alloués à la maison d’arrêt de Dijon.Installation de caillebotis aux fenêtres, couverture des cours de promenade, dispositifs anti-drones… : “ces travaux débuteront dans les prochains jours” dans la prison dijonnaise, a promis le ministre dans un communiqué.”On prend les 6 millions d’euros car c’est urgent”, souligne Mme Godard. “Nombre de parlementaires, dont je fais partie, hurlons depuis des mois voire des années sur les conséquences de la surpopulation carcérale”, a-t-elle rappelé. “On n’a plus le temps d’attendre”.”La prison est très dure ici”, témoigne auprès de l’AFP un détenu libéré ce jeudi matin après huit mois d’incarcération. “On était à trois dans une cellule: deux sur des lits superposés et un qui dormait par terre”, ajoute-t-il devant la porte de l’établissement sans vouloir donner son nom.Le nombre de détenus dans les prisons françaises était de 84.862 au 1er octobre 2025, pour 62.501 places opérationnelles, soit une densité carcérale de 135,8% qui classe la France parmi les plus mauvais élèves en Europe, derrière la Slovénie et Chypre.La double évasion dijonnaise intervient quelques jours après la fuite, lors d’une sortie collective, le 14 novembre, d’un détenu de la prison de Rennes-Vézin. Ce dernier a été retrouvé et interpellé jeudi à Nantes.bur-lv/dch    

European stocks steady as US shuts for Thanksgiving

European stock markets steadied Thursday after solid gains in Asia, as markets increasingly expect the US Federal Reserve to cut interest rates next month.Wall Street was closed for the Thanksgiving holiday.London stocks ended the day flat as markets further digested the UK government’s tax-raising budget unveiled Wednesday.Meanwhile UK government bond yields held steady and the pound drifted higher, as the measures reassured markets.  Paris equities also ended flat while Frankfurt edged higher. “European markets are showing a distinct lack of direction… and traders shouldn’t expect too much given a threadbare economic calendar and US Thanksgiving market closure,” noted Joshua Mahony, chief market analyst at Scope Markets.”Investors were unwilling to take on fresh exposure with the US closed for Thanksgiving today,” noted Trade Nation analyst David Morrison.With recent worries over stretched valuations appearing to be on the back burner, sentiment has been lifted on trading floors this week, boosting riskier assets, including bitcoin.The cryptocurrency, which recently plunged to a seven-month low just above $80,000 amid the recent market swoon, rose back above $90,000 on Thursday. However, it is still off its record high of above $126,200, which it touched in early October.Comments from Fed officials and a string of weak US jobs reports have reinforced expectations that the central bank’s next policy meeting in December will end with a third successive reduction in borrowing costs.Markets are now pricing in around an 85-percent chance of a cut on December 10 and a further three next year. That compares with just three reductions in total that Bloomberg said had been previously expected.All three main indices on Wall Street pushed higher for a fourth-straight day Wednesday ahead of the holiday.Tokyo led the way in Asia on Thursday, climbing more than one percent, while Hong Kong and Shanghai closed higher.On the downside, Tokyo-listed beer titan Asahi fell as it said it would delay its financial results owing to a cyberattack that began in September.The maker of Asahi Super Dry, one of Japan’s most popular beers, announced it was experiencing system troubles on September 29, stopping its ability to receive orders and to ship products. It blamed a ransomware attack.And South Korea’s biggest crypto exchange Upbit said it had suspended deposits and withdrawals following an unauthorised transfer of about $37 million of digital assets.The announcement came as it emerged that its parent Dunamu would be bought by Naver Financial, one of the country’s top tech giants, in a deal valued at more than $13 billion.Upbit is the world’s fourth-largest crypto exchange in terms of trading volume.Oil prices edged higher after having fallen earlier this week on the prospect of a resolution to the conflict in Ukraine leading to a return of Russian crude to international markets.”Traders look to be positioning themselves ahead of Sunday’s OPEC/OPEC+ meetings,” said Trade Nations’ Morrison. The eight key members of the OPEC+ alliance, including Saudi Arabia and Russia, agreed at the beginning of November to pause their output increases for three months following a small increase in December.- Key figures at around 1630 GMT -London – FTSE 100: FLAT at 9,693.93 points (close)Paris – CAC 40: FLAT at 8,099.47 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.2 percent at 23,767.96 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 1.2 percent at 50,167.10 (close) Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.1 percent at 25,945.93 (close)Shanghai – Composite: UP 0.3 percent at 3,875.26 (close)New York – Dow: Closed for a public holiday.Euro/dollar: UP at $1.1602 from $1.1598 on WednesdayPound/dollar: UP at $1.3252 from $1.3239Dollar/yen: DOWN at 156.30 yen from 156.42 yenEuro/pound: DOWN at 87.56 pence from 87.60 penceBrent North Sea Crude: UP 0.3 percent at $62.75 per barrelWest Texas Intermediate: UP 0.6 percent at $58.97 per barrelburs-rl/jj

Interpellation à Nantes du détenu évadé lors d’une sortie collective à Rennes

Fin de cavale: le détenu, dont l’évasion le 14 novembre lors d’une sortie au planétarium à Rennes a conduit au limogeage du directeur de la prison où il était incarcéré, a été interpellé jeudi après-midi à Nantes.L’homme, qui fait partie de la communauté des gens du voyage, “a été interpellé à Nantes sur le terrain où il réside habituellement”, a fait savoir à l’AFP son avocat, Sami Khankan. “je pense qu’il est soulagé”, a ajouté ce dernier.Le 14 novembre, le détenu de 37 ans, incarcéré au centre pénitentiaire pour hommes de Rennes-Vézin, participait à une sortie au planétarium avec d’autres prisonniers quand il a échappé à la vigilance des personnes chargées de les encadrer.Recherché depuis par les enquêteurs de la Division de la criminalité organisée et spécialisée de Rennes, il a été arrêté vers 14H30 avec l’aide de la Brigade de recherches et d’intervention (BRI), selon des sources proches du dossier. Un second homme visé par un mandat de recherche a également été interpellé, selon une de ces sources.Le procureur de Rennes, Frédéric Teillet, a confirmé l’interpellation, sans plus de détails.Le 17 novembre, lors de la révélation des faits, le procureur avait indiqué que l’évasion de cet homme, condamné depuis décembre 2024 pour “divers faits de vols”, était survenue “sans violence”.Le détenu doit être transféré à Rennes où il sera placé en garde à vue, selon plusieurs sources. – ‘Fusible’ -Après cette évasion, le directeur de la prison de Rennes a été démis de ses fonctions, le 21 novembre. Pour le garde des Sceaux Gérald Darmanin, il a commis “une faute” et ne pouvait “pas rester en responsabilité”.Au moment où le détenu est parti, à pied, du planétarium, “il n’avait pas du tout envisagé les conséquences” de ses actes, a assuré son avocat. Il a été “très déstabilisé par l’ampleur médiatique”, a poursuivi Me Khankan. Son client bénéficiait pour cette sortie d’une permission pénitentiaire, a-t-il rappelé.Joint par l’AFP, le secrétaire local du syndicat FO Justice pour le centre pénitentiaire de Rennes-Vézin, Florian Adam s’est dit satisfait de cette arrestation, tout en étant “agacé” parce que “notre directeur a clairement servi de fusible”.Ce détenu “était connu pour des faits d’évasion, il n’aurait pour moi jamais dû être sélectionné” pour participer à cette sortie, selon lui.Cette fin de cavale intervient peu après que deux détenus se sont évadés dans la nuit de mercredi à jeudi de la vétuste prison de Dijon après avoir eu raison des barreaux de leur cellule avec une simple lame de scie à métaux puis en utilisant des draps.

Foot: malgré la crise à Liverpool, Slot veut “continuer à se battre”

Fragilisé par la crise qui couve à Liverpool après une série de défaites, son entraîneur Arne Slot a déclaré jeudi en conférence de presse vouloir “continuer à se battre”, et assure avoir le soutien de sa direction.”On encaisse les coups les uns après les autres, c’est dur. Mais c’est pour ça que je dis qu’il faut continuer à se battre”, a déclaré Slot au lendemain de la lourde défaite à domicile des Reds contre le PSV Eindhoven en Ligue des Champions (4-1), où des supporters ont quitté Anfield avant même la fin de la rencontre.Malgré ce revers, le neuvième sur les douze dernières rencontres toutes compétitions confondues, l’entraîneur néerlandais a assuré avoir “les mêmes conversations (avec les propriétaires du club) depuis que je suis ici”.Champion d’Angleterre en titre, Liverpool ne pointe qu’à une médiocre 12e place en Premier League, avant un déplacement à Westham dimanche pour la 13e journée du championnat.Les Reds devraient récupérer pour ce match leur gardien brésilien Alisson, qui a manqué le match contre le PSV, malade, tandis que l’attaquant allemand Florian Wirtz, blessé musculairement en sélection, pourrait reprendre l’entraînement samedi.”Nous pensons que nous pouvons faire bien mieux que ce que nous faisons actuellement”, a déclaré Slot, qui dit ne pas être lâché par ses joueur. “L’an dernier, lorsque nous jouions vraiment bien, tout le monde parlait de certaines individualités et j’ai toujours dit qu’il faut parler de l’équipe. C’est l’équipe qui fait briller les individus. Et c’est pareil lors qu’on joue mal, il faut parler de l’équipe et pas des individus”, a ajouté Slot.