Budget : face au “blocage”, Lecornu veut des votes spécifiques au Parlement sur des “priorités absolues”

Le Premier ministre Sébastien Lecornu a appelé lundi les forces politiques à débattre et voter dans les prochaines semaines spécifiquement sur des priorités “absolues” comme la sécurité, la défense, l’agriculture et l’énergie, dans un contexte de “blocage” budgétaire.Fait inédit sous la Ve République, la quasi-totalité de l’Assemblée s’est opposée samedi au projet de budget de l’Etat, un vote sans surprise mais qui augure mal de son adoption avant la fin de l’année, dans les délais constitutionnels.Dans une allocution depuis Matignon, Sébastien Lecornu a dénoncé “une forme de cynisme qui est en train de se dégager et qui peut mener à ce que certains errements idéologiques de certains partis politiques bloquent la situation”, citant “les comportements de La France insoumise et même parfois du Rassemblement national”. Pour tenter d’éviter l’impasse, le Premier ministre a déclaré qu’il rencontrerait “l’ensemble des formations politiques représentées à l’Assemblée nationale et au Sénat dans les prochains jours” ainsi que “les partenaires sociaux”.Il a assuré vouloir consacrer ces discussions à cinq thèmes vus comme des “priorités (…) absolues”: le déficit, la réforme de l’Etat, l’énergie, l’agriculture, ainsi que la sécurité intérieure et extérieure.Des votes thématiques, par exemple sur la défense ou l’énergie, pourront être organisés avant la reprise budgétaire, mi-décembre, a précisé Matignon.Sébastien Lecornu a réaffirmé dans son discours que le budget 2026 devra “garder une cible de déficit à moins de 5% du PIB”.Concernant la réforme de l’Etat et la décentralisation, il a dit vouloir “avancer rapidement pour un projet de loi qui pourrait être proposé au Conseil des ministres dans les temps à venir”.La défense et les armées seraient elles “les premières victimes” d’un échec des discussions budgétaires, a assuré le Premier ministre.Sébastien Lecornu saisira “sûrement la semaine prochaine” l’Assemblée nationale et le Sénat d’un vote spécifique sur la défense, a indiqué Matignon.Le Premier ministre s’est enfin dit convaincu qu’il existe “toujours une majorité à l’Assemblée nationale” pour voter un budget, appelant le Parlement à se saisir d’une “responsabilité historique”.”Il faut que celles et ceux qui veulent avancer arrivent à rompre les ponts et à ne pas se laisser contaminer par les forces politiques qui, elles, promeuvent ce blocage”, a-t-il dit.

Jugée pour avoir empoisonné ses filles aux médicaments, la mère se dit “innocente”

Une femme de 53 ans accusée d’avoir empoisonné ses deux filles, dont l’une est décédée en 2019, en les assommant de médicaments, a de nouveau clamé son innocence lundi matin à l’ouverture de son procès devant la cour d’assises des Landes.Maylis Daubon affirme, depuis sa mise en examen et son incarcération en janvier 2022, que l’aînée, Enea, morte à l’âge de 18 ans, s’est suicidée.”Je suis terrorisée d’être ici, accusée de faits horribles pour une mère et pour une femme, rien au monde n’aurait pu me faire commettre ces actes”, a déclaré celle qui comparaît aussi, jusqu’au 3 décembre à Mont-de-Marsan, pour avoir voulu faire assassiner son ex-mari, père des enfants, en soudoyant des codétenues à la maison d’arrêt de Pau.”Je suis innocente (…), je suis dévastée du décès de mon enfant, c’est un chagrin abyssal”, a-t-elle insisté.Le 13 novembre 2019 vers midi, la mère appelle les secours, alertée par la cadette – Luan – d’une crise de convulsions de sa sœur Enea, au domicile familial de Dax. Le Samu la découvre dans son lit en état de mort respiratoire, la réanime mais elle succombe six jours plus tard à l’hôpital.L’enquête sur les causes du décès, outre la présence d’un médicament surdosé, met au jour un conflit parental majeur. Depuis leur divorce en 2009, Maylis Daubon et Yannick Reverdy, ancien joueur international de handball, se déchiraient autour de leurs filles, coupées de toute relation avec leur père à partir de 2011.”Pendant dix ans, je me suis battu un peu tout seul”, a confié ce dernier à l’AFP. Un chien d’assistance, proposé aux victimes qui le souhaitent, était à ses côtés lundi matin sur le banc des parties civiles.- “50 à 75 cachets” -Les analyses du corps de la défunte ont révélé une prise massive – “l’équivalent de 50 à 75 cachets” – de Propranolol, un traitement qui ralentit le cœur.Le rapport d’expertise fait aussi apparaître 22 molécules différentes et une “consommation régulière et importante” de cannabis. Les médecins légistes ont lié le décès à une “décompensation cardiorespiratoire aiguë d’origine toxique”.Les mois précédents, la défunte s’était vu prescrire quantité de neuroleptiques, anxiolytiques sédatifs, traitements contre les convulsions et antidépresseurs. Les enquêteurs estiment qu’elle a consulté près de 30 médecins au cours de sa jeune vie.L’avocat de Yannick Reverdy, Me Victor Font, s’interroge sur cet enchevêtrement risqué d’ordonnances délivrées “sans coordination”.Pour le père, sa fille “n’avait pas de pathologie”, sa mère en a “inventé” pour la mettre “sous emprise psychique, puis chimique”.Une psychologue de la Protection de l’enfance, intervenue en 2018 face à l’absentéisme scolaire anormal d’Enea, a évoqué un possible syndrome de Münchhausen par procuration.Ce syndrome conduit un parent à exagérer ou provoquer des problèmes de santé sérieux chez son enfant, afin d’attirer l’attention ou la compassion. En août 2019, Maylis Daubon a répété à son entourage que sa fille était hospitalisée en soins palliatifs pour une leucémie et qu’elle préparait son enterrement.- Münchhausen par procuration -“Aucun expert psychiatre n’a, dans le cadre de l’instruction, posé clairement ce diagnostic”, balaie l’un des avocats de la défense, Me Gérard Danglade.La personnalité de la mère, décrite comme “menteuse et manipulatrice” par des témoins, sera au cœur des débats. Tantôt professeure à la Sorbonne, ingénieure nucléaire ou casque bleu à Sarajevo, elle manifeste “le besoin d’être sur le devant de la scène”, selon l’accusation.Lundi, Maylis Daubon a déclaré qu’elle était “conseillère en formation continue” avant son arrestation.Elle devra s’expliquer sur les incohérences pointées dans ses déclarations sur le déroulé de la matinée du 13 novembre 2019, concernant notamment son emploi du temps et la disparition du portable d’Enea.Si l’accusée maintient la thèse du suicide, la cadette a évoqué durant l’instruction les “projets d’avenir” qu’avait sa sœur – passer son permis de conduire ou être rescolarisée.L’absentéisme scolaire de Luan a également éveillé les soupçons et des analyses ont révélé des traces de médicaments – codéine, anxiolytique sédatif, somnifère ou antidépresseur – dans ses cheveux, sans prescriptions médicales, conduisant à une nouvelle mise en examen de Maylis Daubon.Sa deuxième fille n’a jamais voulu la mettre en cause: elle sera entendue comme témoin au procès.

Jugée pour avoir empoisonné ses filles aux médicaments, la mère se dit “innocente”

Une femme de 53 ans accusée d’avoir empoisonné ses deux filles, dont l’une est décédée en 2019, en les assommant de médicaments, a de nouveau clamé son innocence lundi matin à l’ouverture de son procès devant la cour d’assises des Landes.Maylis Daubon affirme, depuis sa mise en examen et son incarcération en janvier 2022, que l’aînée, Enea, morte à l’âge de 18 ans, s’est suicidée.”Je suis terrorisée d’être ici, accusée de faits horribles pour une mère et pour une femme, rien au monde n’aurait pu me faire commettre ces actes”, a déclaré celle qui comparaît aussi, jusqu’au 3 décembre à Mont-de-Marsan, pour avoir voulu faire assassiner son ex-mari, père des enfants, en soudoyant des codétenues à la maison d’arrêt de Pau.”Je suis innocente (…), je suis dévastée du décès de mon enfant, c’est un chagrin abyssal”, a-t-elle insisté.Le 13 novembre 2019 vers midi, la mère appelle les secours, alertée par la cadette – Luan – d’une crise de convulsions de sa sœur Enea, au domicile familial de Dax. Le Samu la découvre dans son lit en état de mort respiratoire, la réanime mais elle succombe six jours plus tard à l’hôpital.L’enquête sur les causes du décès, outre la présence d’un médicament surdosé, met au jour un conflit parental majeur. Depuis leur divorce en 2009, Maylis Daubon et Yannick Reverdy, ancien joueur international de handball, se déchiraient autour de leurs filles, coupées de toute relation avec leur père à partir de 2011.”Pendant dix ans, je me suis battu un peu tout seul”, a confié ce dernier à l’AFP. Un chien d’assistance, proposé aux victimes qui le souhaitent, était à ses côtés lundi matin sur le banc des parties civiles.- “50 à 75 cachets” -Les analyses du corps de la défunte ont révélé une prise massive – “l’équivalent de 50 à 75 cachets” – de Propranolol, un traitement qui ralentit le cœur.Le rapport d’expertise fait aussi apparaître 22 molécules différentes et une “consommation régulière et importante” de cannabis. Les médecins légistes ont lié le décès à une “décompensation cardiorespiratoire aiguë d’origine toxique”.Les mois précédents, la défunte s’était vu prescrire quantité de neuroleptiques, anxiolytiques sédatifs, traitements contre les convulsions et antidépresseurs. Les enquêteurs estiment qu’elle a consulté près de 30 médecins au cours de sa jeune vie.L’avocat de Yannick Reverdy, Me Victor Font, s’interroge sur cet enchevêtrement risqué d’ordonnances délivrées “sans coordination”.Pour le père, sa fille “n’avait pas de pathologie”, sa mère en a “inventé” pour la mettre “sous emprise psychique, puis chimique”.Une psychologue de la Protection de l’enfance, intervenue en 2018 face à l’absentéisme scolaire anormal d’Enea, a évoqué un possible syndrome de Münchhausen par procuration.Ce syndrome conduit un parent à exagérer ou provoquer des problèmes de santé sérieux chez son enfant, afin d’attirer l’attention ou la compassion. En août 2019, Maylis Daubon a répété à son entourage que sa fille était hospitalisée en soins palliatifs pour une leucémie et qu’elle préparait son enterrement.- Münchhausen par procuration -“Aucun expert psychiatre n’a, dans le cadre de l’instruction, posé clairement ce diagnostic”, balaie l’un des avocats de la défense, Me Gérard Danglade.La personnalité de la mère, décrite comme “menteuse et manipulatrice” par des témoins, sera au cœur des débats. Tantôt professeure à la Sorbonne, ingénieure nucléaire ou casque bleu à Sarajevo, elle manifeste “le besoin d’être sur le devant de la scène”, selon l’accusation.Lundi, Maylis Daubon a déclaré qu’elle était “conseillère en formation continue” avant son arrestation.Elle devra s’expliquer sur les incohérences pointées dans ses déclarations sur le déroulé de la matinée du 13 novembre 2019, concernant notamment son emploi du temps et la disparition du portable d’Enea.Si l’accusée maintient la thèse du suicide, la cadette a évoqué durant l’instruction les “projets d’avenir” qu’avait sa sœur – passer son permis de conduire ou être rescolarisée.L’absentéisme scolaire de Luan a également éveillé les soupçons et des analyses ont révélé des traces de médicaments – codéine, anxiolytique sédatif, somnifère ou antidépresseur – dans ses cheveux, sans prescriptions médicales, conduisant à une nouvelle mise en examen de Maylis Daubon.Sa deuxième fille n’a jamais voulu la mettre en cause: elle sera entendue comme témoin au procès.

Pour Washington et Kiev, un “futur accord” de paix devra maintenir l’entière “souveraineté” de l’Ukraine

Les Etats-Unis et l’Ukraine ont affirmé dans la nuit de dimanche à lundi qu’un “futur accord” de paix pour mettre fin au conflit avec la Russie “devra pleinement respecter la souveraineté” de Kiev, à l’issue de pourparlers “constructifs” à Genève entre Américains, Ukrainiens et Européens.La Maison Blanche a salué ces discussions en Suisse, en présence du secrétaire d’Etat Marco Rubio, qui ont constitué “un pas en avant significatif” vers un règlement de paix dans ce pays européen en guerre.Le chef de la diplomatie américaine s’était dit auparavant “très optimiste” sur la possibilité de conclure “très vite” un accord, même si de nombreuses inconnues demeurent.Les discussions de Genève, closes dimanche soir, se sont tenues sur la base du projet de plan en 28 points du président américain Donald Trump visant à mettre fin au conflit provoqué par près de quatre ans d’invasion russe déclenchée le 24 février 2022.”Les pourparlers ont été constructifs, concentrés sur l’objectif et respectueux, insistant sur l’engagement commun de parvenir à une paix juste et durable”, a écrit la Maison Blanche dans un communiqué commun avec la délégation ukrainienne présente à Genève.- “Nouvelle version” -Les deux parties “ont réaffirmé que tout futur accord devra pleinement respecter la souveraineté de l’Ukraine”, selon ce bref texte, qui précise qu’au terme de leurs échanges diplomatiques, les Etats-Unis et l’Ukraine avaient “rédigé une nouvelle version, affinée, d’un cadre (pour un accord) de paix”.A Genève, le négociateur ukrainien Andriï Iermak, bras droit de Volodymyr Zelensky, avait également fait état “de très bons progrès”, après qu’un autre membre de sa délégation, Roustem Oumerov, eut salué une nouvelle version du plan américain qui reflète “déjà la plupart des priorités clés” de Kiev.M. Trump avait donné jusqu’au 27 novembre à M. Zelensky pour donner une réponse, en précisant ensuite que son plan ne serait pas sa “dernière offre” définitive.La version initiale du document avait suscité l’opposition de Kiev et de ses alliés européens – Paris, Londres, Berlin et Rome – venus dimanche à Genève pour éviter une paix en forme de capitulation.”Nous avons fait d’énormes progrès”, s’est encore félicité M. Rubio, estimant que “les points qui restent en suspens ne sont pas insurmontables” et laissant la porte ouverte à un délai au-delà de la fête de Thanksgiving jeudi.Le ministre des Affaires étrangères, qui est aussi le puissant conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, a rappelé que les Russes auraient “leur mot à dire”.A Genève, plusieurs réunions ont eu lieu entre Européens, Américains et Ukrainiens, avant une longue bilatérale entre Washington et Kiev, dans les locaux de la représentation diplomatique des Etats-Unis.Côté américain, étaient notamment présents Jared Kushner, gendre de Donald Trump, Steve Witkoff, son émissaire spécial sur le Moyen-Orient, sur l’Ukraine et la Russie, et le commandant suprême des forces de l’Otan en Europe, le général Alexus Grynkewich, en tant que haut-gradé américain.- Reconnaissant envers Trump -Salué par le président russe Vladimir Poutine, le texte initial du plan Trump reprenait plusieurs exigences cruciales pour Moscou: que l’Ukraine lui cède des territoires, accepte de réduire la taille de son armée et renonce à intégrer l’Otan. Tout en offrant des garanties de sécurité occidentales à Kiev pour prévenir toute nouvelle attaque russe.Le texte propose aussi la fin de l’isolement de la Russie à l’égard des Occidentaux, avec sa réintégration au G8 et la levée progressive des sanctions.Volodymyr Zelensky a de nouveau assuré être “personnellement” reconnaissant envers Donald Trump, après que le président américain eut une nouvelle fois accusé Kiev d’ingratitude. “Les responsables ukrainiens n’ont exprimé aucune gratitude pour nos efforts”, a-t-il fustigé sur son réseau Truth Social, affirmant avoir “hérité d’une guerre qui n’aurait jamais dû arriver”.Les Européens de leur côté ont tout fait pour prendre part aux tractations.”L’Ukraine doit avoir la liberté et le droit souverain de choisir son propre destin. Elle a choisi un destin européen”, a martelé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, soulignant que le rôle “central” de l’UE devait être “pleinement reconnu”.Donald Trump et le Premier ministre britannique Keir Starmer sont, eux, convenus lors d’un appel téléphonique de l’importance de “travailler tous ensemble en ce moment critique” pour l’avenir de l’Ukraine, a indiqué Downing Street.Une réunion de dirigeants de pays de l’UE est prévue lundi, en marge d’un sommet avec leurs homologues africains en Angola, et le président français Emmanuel Macron a annoncé une réunion mardi en visioconférence d’Etats soutenant l’Ukraine.Et le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui joue les médiateurs entre Kiev et Moscou, a annoncé qu’il s’entretiendrait lundi par téléphone avec son homologue russe Vladimir Poutine, ce que le Kremlin a confirmé.Sur le terrain, une attaque de drones russes a fait au moins quatre morts et 17 blessés à Kharkiv, dans l’est de l’Ukraine, dans la nuit de dimanche à lundi, ont annoncé les autorités locales.burs/nr/jnd

Jansen takes six as South Africa close on historic Test series win

Towering pace spearhead Marco Jansen took six wickets to put South Africa in sight of a first Test series win in India in 25 years after bundling out the hosts for 201 in the second match on Monday.Replying to South Africa’s 489, India were 288 behind in their first innings but the tourists did not enforce the follow-on and decided to bat again on day three in Guwahati.After winning the first Test in the two-match series in Kolkata, South Africa are closing on a first series win in India since Hansie Cronje’s team triumphed in 2000.India are under massive pressure once more, having suffered their fourth defeat in six Tests at home in the first match.A dominant South Africa reached 26-0 at stumps to extend their lead to 314 in the second innings.Left-handed Ryan Rickelton, on 13, and Aiden Markram, on 12, were batting when bad light ended the day’s play in the northeastern city, where the sun sets early.Jansen, a left-arm quick, claimed his fourth five-wicket Test haul before wrapping up the Indian innings with his sixth strike of the day in the final session.India slumped to 122-7 despite Yashasvi Jaiswal’s 58 as wickets kept tumbling on what still seems like a good pitch to bat on.Washington Sundar, who made 48, and fellow left-hander Kuldeep Yadav resisted in a partnership of 72 off 208 balls before off-spinner Simon Harmer struck to end Sundar’s defiance.Jansen then dismissed Kuldeep for 19 and Jasprit Bumrah for two to pack a shell-shocked India off in under three sessions.Earlier, the left-handed Jaiswal lost overnight partner KL Rahul for 22 in the first hour of play before reaching his 13th Test half-century.Jaiswal used the sweep to good effect and took on the bowlers, hitting seven fours and one six until his departure off Harmer.Harmer had Sai Sudharsan caught at mid-wicket for 15 and Jansen removed Dhruv Jurel for a duck to further put India on the back foot at the first break.The 6ft 8ins (2.03 metres) tall Jansen, who made 93 in South Africa’s imposing first-innings total, used the bouncer to snare the Indian batters with Jurel falling to the pull off a short ball.Skipper Rishabh Pant fell caught behind for seven to Jansen soon after in the second session and the batting fell apart like nine pins.Aiden Markram took a stunning catch as he ran from second slip to take a one-handed diving catch to his right to dismiss Nitish Kumar Reddy off Jansen. Reddy made 10.

Bollywood’s ‘He-Man’ Dharmendra dies aged 89

India’s hugely popular star Dharmendra was lovingly known as the “He-Man” of Bollywood, thanks to his roles in a string of action movies that cemented his legacy spanning more than six decades and 250 films.Born Dharam Singh Deol on December 8, 1935 in Punjab, he also served as a member of parliament and was honoured with one of India’s highest civilian awards.He struck stardom after becoming the first Bollywood actor to bare his chest on screen, prompting a flood of love letters from female fans.Dharmendra, who died on Monday aged 89, moved to Mumbai in 1958 after winning a celebrity magazine’s talent competition.”I only had my dreams,” he told biographer Rajiv Vijayakar. “I was an untutored villager, with no idea of acting.”His matinee-idol looks quickly caught the eye of producers, and he made his screen debut in 1960 with the melodrama “Dil Bhi Tera Hum Bhi Tere” (“My Heart is Yours, As am I”).It was in the lead role in the 1966 drama “Phool Aur Patthar” (“Flower and Stone”), that he appeared topless.”When he whipped off his shirt in the film, for the first time Hindi filmmakers woke up to the need to cater to female sexuality,” noted the Encyclopaedia of Indian Cinema.Over the years, Dharmendra shared the screen with leading stars including Nutan, Meena Kumari, and Sharmila Tagore, but his most enduring partnership was with Hema Malini, Bollywood’s first woman superstar.Their irresistible chemistry in films such as the 1972 hit “Seeta Aur Geeta” (“Seeta and Geeta”) and the 1975 blockbuster “Sholay” (“Embers”) blossomed into a real-life romance.Their 1980 wedding ruffled many feathers, as Dharmendra refused to divorce his first wife, Prakash Kaur. He and Malini had two daughters.The controversy did little to dim his popularity. Fans continued to cheer for “Garam Dharam” (“Hot Dharam”) in theatres across India.- Underrated actor -In the 1980s, Dharmendra starred in a string of action movies, earning him the nickname “He-Man”.But the accolades he received as a handsome leading man overshadowed his versatility and subtle performances in films such as “Bandini” (“Imprisoned”), “Anupama” (“Incomparable”) and “Satyakam”, now regarded as classics of Indian cinema.The father of six also dabbled in production, with movies starring his sons Sunny and Bobby Deol, and briefly served as a member of parliament.Yet acting remained his greatest passion.He continued acting into his eighties, starring in the “Yamla Pagla Deewana” (“Crazy, Mad Lover”) franchise alongside his sons from 2011 to 2018.Even in his later years, his charisma endured. His performance in 2023’s romantic family drama “Rocky Aur Rani Ki Prem Kahani” (“The Love Story of Rocky and Rani”) showed that, even in his 80s, Dharmendra could still make audiences swoon.Away from the spotlight, Dharmendra retreated to his farm, where he shared videos with his hundreds of thousands of social media followers of himself tending crops and caring for cows.Despite his fame, he often spoke with humility about his career.”I was always dissatisfied with the way I looked on screen,” he said in a 2011 interview with Bollywood site Glamsham. “I always used to ask my directors for reshoots, saying I am not looking good from this angle or that angle.” His fans, however, would have begged to differ.

Trois paramilitaires tués dans un attentat-suicide au Pakistan, en plein regain de violences

Un attentat-suicide contre le QG des forces de sécurité pakistanaises dans une province frontalière de l’Afghanistan a tué trois paramilitaires lundi, ont annoncé des sources policières, dernière attaque meurtrière en date dans le pays touché par un regain de violences. A 08H10 locales (03H10 GMT), trois assaillants ont attaqué le quartier général des forces de police frontalière à Peshawar, dans la province du Khyber-Pakhtunkhwa qui borde l’Afghanistan, “tuant trois membres des forces de sécurité qui gardaient l’entrée et en blessant quatre autres”, a déclaré à l’AFP Mian Saeed, chef de la police de Peshawar.Il a précisé que l’un des insurgés a fait détoner des explosifs et que deux autres ont réussi à pénétrer dans les locaux avant d’être “rapidement neutralisés”.Un journaliste de l’AFP a vu sur le site de l’attaque des membres humains et des taches de sang, tandis que les nombreux impacts de balles sur la porte du quartier général témoignaient de la violence de l’assaut.Bilal Ahmed, employé d’un hôpital, se rendait au travail lorsqu’il a entendu une “forte déflagration”, a-t-il raconté à l’AFP.A la mi-journée, des militaires en uniforme patrouillaient la zone bouclée, ont constaté des journalistes de l’AFP.”L’attaque est terminée et une opération est en cours pour s’assurer qu’il ne reste aucune munition non explosée”, a dit à l’AFP Zulfiqar Hameed, inspecteur en chef pour la police de la province du Khyber-Pakhtunkhwa.Les auteurs de cette attaque, non revendiquée à ce stade, “seront retrouvés et punis”, a réagi lundi le Premier ministre Shehbaz Sharif, réitérant sa volonté “d’éradiquer le terrorisme”.La chaîne de télévision d’État du Pakistan, PTV, a de son côté rapporté que les assaillants seraient des “ressortissants afghans”.- Tensions à la frontière -Islamabad, confronté à une résurgence d’attaques contre ses forces de sécurité, accuse inlassablement son voisin afghan “d’abriter” des groupes “terroristes”, en tête desquels les talibans pakistanais (TTP), ce que Kaboul dément.Le 11 novembre, une attaque à la bombe devant un tribunal d’Islamabad avait fait 12 morts et des dizaines de blessés.Elle avait été revendiquée par une faction des talibans pakistanais et orchestrée depuis l’Afghanistan, selon Islamabad, qui a arrêté quatre suspects.Au total, depuis janvier, 12 attentats-suicides ont été perpétrés au Pakistan, tuant plus de 80 personnes selon les chiffres d’Acled, une ONG qui recense les victimes de violence politique dans le monde.Les relations entre le Pakistan et l’Afghanistan, envenimées par ces questions sécuritaires récurrentes, se sont encore détériorées jusqu’à conduire à leur pire affrontement à la mi-octobre.Les heurts avaient principalement eu lieu à la frontière mais la confrontation avait aussi débordé jusqu’à Kaboul, touchée par des explosions attribuées par Islamabad à des “frappes de précision”.Les deux pays voisins sont convenus d’une trêve, fragile, dont ils ne sont pas parvenus à préciser les contours malgré plusieurs cycles de négociations, bloquant sur des questions sécuritaires. Ils avaient menacé de répliquer en cas d’attaque sur leur sol.L’année 2024 a été la plus meurtrière pour le Pakistan en près d’une décennie, avec plus de 1.600 morts dans ces violences.