Washington demande toujours de grandes concessions à l’Ukraine, selon Zelensky

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré jeudi que les Etats-Unis continuaient de demander d’importantes concessions de la part de son pays dans les négociations pour mettre fin à la guerre avec la Russie, dont le retrait de ses troupes du Donbass.L’administration de Donald Trump a proposé il y a près de trois semaines un plan visant à résoudre bientôt quatre ans de guerre déclenchée par l’invasion russe à grande échelle de février 2022. Ce texte est depuis discuté séparément par les Russes et les Ukrainiens avec les Américains.Selon M. Zelensky, les deux questions essentielles restant à négocier sont le contrôle de la région orientale de Donetsk, où se déroule l’essentiel des combats, et le statut de la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par Moscou dans le sud de l’Ukraine.M. Zelensky a assuré aux journalistes, dont ceux de l’AFP, que Washington “voit les forces ukrainiennes se retirer” de la partie de la région de Donetsk qu’elle contrôlent encore et qui serait transformée en “zone économique libre” ou “zone démilitarisée”.En échange, l’armée russe se retirerait des zones sous son contrôle dans les régions de Soumy, Kharkiv et Dnipropetrovsk (nord, nord-est et centre-est), mais se maintiendrait dans celles de Kherson et Zaporijjia (sud).Les régions de Donetsk, contrôlée à plus de 80% par la Russie, et celle voisine de Lougansk, presque totalement sous son contrôle, sont l’objectif prioritaire du Kremlin en Ukraine.Moscou revendique depuis 2022 leur annexion, tout comme celle de deux autres régions du sud, celles de Kherson et Zaporijjia, que les forces russes occupent partiellement.Quant aux garanties de sécurité promises à l’Ukraine, Volodymyr Zelensky a indiqué avoir eu “une discussion constructive et approfondie avec l’équipe américaine” à ce sujet.- “Élection” ou “référendum” -M. Zelensky a assuré que dans tous les cas, une “élection” ou un “référendum” sera nécessaire en Ukraine pour trancher sur les questions territoriales. Mardi, il s’était dit prêt à organiser une présidentielle si la sécurité du scrutin pouvait être assuré par les Etats-Unis, avec les Européens.Mercredi, deux responsables ukrainiens avaient confirmé à l’AFP que Kiev avait remis aux Etats-Unis sa version mise à jour de ce plan, à un moment où le président américain redit son impatience face à Kiev et aux Européens.Le président ukrainien a confirmé jeudi que les Etats-Unis souhaitaient conclure un accord “le plus tôt” possible.La version du plan américain révisée par les Ukrainiens lors de négociations à Genève et en Floride n’a pas été rendue publique. Un texte divisé en quatre partie a également été soumis au Kremlin lors d’un voyage de l’émissaire américain Steve Witkoff à Moscou la semaine dernière.Ces efforts américains interviennent à un moment difficile pour l’Ukraine: la présidence a été déstabilisée par un vaste scandale de corruption impliquant des proches de Volodymyr Zelensky, l’armée est en recul sur le front et la population est soumise à des coupures de courant à cause des frappes russes.Le plan originel de Washington avait été perçu comme largement favorable aux demandes du Kremlin.- 300 drones en Russie -Sur le terrain, l’armée russe a revendiqué jeudi la capture de la ville de Siversk, dans la région de Donetsk (est), l’un des derniers verrous qui l’empêchait d’approcher les grandes cités régionales de Kramatorsk et de Sloviansk, à une trentaine de kilomètres plus à l’ouest.La Russie a revendiqué ces dernières semaines la conquête de plusieurs positions d’importance sur le front, dont le noeud logistique de Pokrovsk – ce qui a été démenti par l’Ukraine – dans la région de Donetsk et les villes de Koupiansk et de Vovtchansk dans celle de Kharkiv (nord-est).Le président Vladimir Poutine a assuré jeudi “constater une bonne dynamique sur tous les axes” pour l’armée russe, qui a accéléré ses conquêtes en novembre. “La libération des territoires (…) se déroule de manière progressive, régulière”, a-t-il estimé.Les autorités russes ont par ailleurs indiqué jeudi avoir abattu plus de 300 drones ukrainiens au-dessus de la Russie, soit l’une des attaques les plus massives lancées par l’Ukraine depuis 2022.Une quarantaine de ces drones se dirigeaient vers Moscou, selon le ministère russe de la Défense et le maire de la capitale, provoquant des perturbations dans les aéroports russes.Ces derniers mois, la Russie a de son côté frappé massivement à plusieurs reprises le réseau électrique de l’Ukraine, ses infrastructures gazières et son circuit ferroviaire, faisant craindre un hiver encore plus difficile pour sa population.

Île d’Oléron: enquête pour viols visant un enseignant de maternelle, qui nie les faits

Un instituteur exerçant dans une école maternelle sur l’île d’Oléron est visé par une enquête pour viols et agressions sexuelles sur mineurs après plusieurs plaintes contre ce quinquagénaire, qui nie les faits, a-t-on appris jeudi auprès du parquet de La Rochelle.Cette enquête fait suite “à des plaintes pour viols (pénétrations digitales), agressions sexuelles aggravées sur mineurs de moins de 15 ans par personne ayant autorité et violences aggravées”, a précisé à l’AFP Arnaud Laraize, procureur de la République à La Rochelle, confirmant des informations du quotidien Sud Ouest.Cet enseignant exerçant à Dolus d’Oléron, né en 1972 et sans antécédents judiciaires, “nie les faits”, a souligné le magistrat.Placé en garde à vue mardi, il a été remis en liberté par la suite “avec une poursuite d’enquête (exploitation téléphone et matériel informatique notamment)”, selon le parquet.Les investigations ont été confiées à la brigade territoriale autonome (BTA) de gendarmerie de Saint-Pierre-d’Oléron (Charente-Maritime).”On est au tout début des investigations”, a déclaré à l’AFP une source proche de l’enquête. “L’objectif, c’est de définir pleinement l’étendue des actes présumés.”Contactée par l’AFP, l’académie de Poitiers souligne que l’enseignant était en poste depuis le 1er septembre 2025 dans cette école, où une cellule d’accompagnement a été mise en place pour “échanger avec les familles et appuyer l’équipe pédagogique”.”Suite aux accusations, une mesure conservatoire a été mise en place à partir du 24 novembre afin de protéger les enfants, l’équipe pédagogique et l’enseignant lui-même qui bénéficie pleinement de la présomption d’innocence et auquel la protection fonctionnelle a été accordée”, a déclaré à l’AFP le rectorat, qui a ouvert une enquête administrative.

Génocide des Tutsi au Rwanda: la Banque de France visée par une plainte pour complicité

“Elle savait forcément !”: trente et un ans après l’extermination des Tutsi, la Banque de France est visée par une plainte pour complicité de génocide et de crimes contre l’humanité, accusée d’avoir validé plusieurs virements qui auraient facilité l’armement des forces génocidaires au Rwanda.La plainte, révélée par le journal Libération et consultée jeudi par l’AFP, a été déposée le 4 décembre auprès du doyen des juges d’instruction du Pôle crimes contre l’humanité du tribunal judiciaire de Paris.Elle vise à établir si la banque centrale française a manqué à ses obligations de contrôle alors que l’ONU avait instauré un embargo sur les ventes d’armes au Rwanda le 17 mai 1994.Selon les plaignants, le Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR) et ses fondateurs Alain et Dafroza Gauthier, non seulement la Banque de France n’a pas gelé le compte de la Banque nationale du Rwanda, mais elle a aussi effectué des transferts en sa faveur, pour un montant total de 3,17 millions de francs (soit environ 486.000 euros).”Il y a sept transferts d’argent entre le 5 mai et le 17 juillet 1994, en plein génocide des Tutsi, de la Banque Nationale du Rwanda vers des prestataires. Il s’agit de sommes relativement importantes”, a souligné Alain Gauthier auprès de l’AFP. “Elle savait forcément!”, assure celui qui se bat pour faire juger les génocidaires depuis trente ans. “Je pense que personne, personne dans le monde entier, mais surtout ici en France, ne pouvait ignorer ce qui se passait au Rwanda à la mi-mai” 1994, ajoute-t-il. Parmi les bénéficiaires figure notamment la société française Alcatel, soupçonnée d’avoir fourni des équipements de communication aux autorités rwandaises.- Achat d’armes ? -Selon des documents rapportés dans la plainte que l’AFP a pu consulter, un versement d’un montant de 435.000 francs a par exemple été effectué au bénéfice d’Alcatel, le 5 mai 1994.Plusieurs témoignages attestent que ce paiement était destiné à l’achat de téléphones satellites, considérés comme un équipement important par le gouvernement intérimaire rwandais, afin de maintenir les communications internationales.”D’autres versements sont à destination d’ambassades du Rwanda en Egypte ou en Ethiopie. Et on sait aujourd’hui que ces ambassades ont été utilisées pour aller acheter des armes”, soutiennent Mes Matilda Ferey et Joseph Breham, les avocats du CPCR, ajoutant que la Banque de France a agi alors même que d’autres établissements européens ont refusé d’émettre ces transferts.  Contactée, la Banque de France a déclaré n’avoir pu faire que des “recherches sommaires” étant donné le délai “particulièrement court” depuis le dépôt de la plainte. “A ce stade des investigations internes, qui se poursuivent avec la plus grande diligence, rien ne permet de penser que la Banque de France n’aurait pas respecté ses procédures strictes dans le cadre réglementaire et légal applicable à l’époque des faits”, a-t-elle ajouté.”Le génocide des Tutsi n’a pas seulement été l’œuvre de ceux qui tuaient à la machette. Il a été rendu possible par une multitude de criminels en col blanc, qui, confortablement assis dans leurs bureaux, ont autorisé des transferts et signé des opérations dans la banalité administrative, nécessaires à la machine génocidaire”, déclarent Mes Matilda Ferey et Joseph Breham.Le groupe BNP Paribas, accusé par plusieurs associations (Sherpa, Ibuka France, et le Collectif des Parties Civiles pour le Rwanda) d’avoir financé un achat d’armes au profit de la milice hutu, fait de son côté l’objet d’une enquête judiciaire depuis 2017 pour complicité de génocide et de crimes contre l’humanité. Celle-ci est toujours en cours, selon l’une des associations. Le génocide au Rwanda a fait plus de 800.000 morts selon l’ONU, essentiellement des Tutsi exterminés entre avril et juillet 1994.

Génocide des Tutsi au Rwanda: la Banque de France visée par une plainte pour complicité

“Elle savait forcément !”: trente et un ans après l’extermination des Tutsi, la Banque de France est visée par une plainte pour complicité de génocide et de crimes contre l’humanité, accusée d’avoir validé plusieurs virements qui auraient facilité l’armement des forces génocidaires au Rwanda.La plainte, révélée par le journal Libération et consultée jeudi par l’AFP, a été déposée le 4 décembre auprès du doyen des juges d’instruction du Pôle crimes contre l’humanité du tribunal judiciaire de Paris.Elle vise à établir si la banque centrale française a manqué à ses obligations de contrôle alors que l’ONU avait instauré un embargo sur les ventes d’armes au Rwanda le 17 mai 1994.Selon les plaignants, le Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR) et ses fondateurs Alain et Dafroza Gauthier, non seulement la Banque de France n’a pas gelé le compte de la Banque nationale du Rwanda, mais elle a aussi effectué des transferts en sa faveur, pour un montant total de 3,17 millions de francs (soit environ 486.000 euros).”Il y a sept transferts d’argent entre le 5 mai et le 17 juillet 1994, en plein génocide des Tutsi, de la Banque Nationale du Rwanda vers des prestataires. Il s’agit de sommes relativement importantes”, a souligné Alain Gauthier auprès de l’AFP. “Elle savait forcément!”, assure celui qui se bat pour faire juger les génocidaires depuis trente ans. “Je pense que personne, personne dans le monde entier, mais surtout ici en France, ne pouvait ignorer ce qui se passait au Rwanda à la mi-mai” 1994, ajoute-t-il. Parmi les bénéficiaires figure notamment la société française Alcatel, soupçonnée d’avoir fourni des équipements de communication aux autorités rwandaises.- Achat d’armes ? -Selon des documents rapportés dans la plainte que l’AFP a pu consulter, un versement d’un montant de 435.000 francs a par exemple été effectué au bénéfice d’Alcatel, le 5 mai 1994.Plusieurs témoignages attestent que ce paiement était destiné à l’achat de téléphones satellites, considérés comme un équipement important par le gouvernement intérimaire rwandais, afin de maintenir les communications internationales.”D’autres versements sont à destination d’ambassades du Rwanda en Egypte ou en Ethiopie. Et on sait aujourd’hui que ces ambassades ont été utilisées pour aller acheter des armes”, soutiennent Mes Matilda Ferey et Joseph Breham, les avocats du CPCR, ajoutant que la Banque de France a agi alors même que d’autres établissements européens ont refusé d’émettre ces transferts.  Contactée, la Banque de France a déclaré n’avoir pu faire que des “recherches sommaires” étant donné le délai “particulièrement court” depuis le dépôt de la plainte. “A ce stade des investigations internes, qui se poursuivent avec la plus grande diligence, rien ne permet de penser que la Banque de France n’aurait pas respecté ses procédures strictes dans le cadre réglementaire et légal applicable à l’époque des faits”, a-t-elle ajouté.”Le génocide des Tutsi n’a pas seulement été l’œuvre de ceux qui tuaient à la machette. Il a été rendu possible par une multitude de criminels en col blanc, qui, confortablement assis dans leurs bureaux, ont autorisé des transferts et signé des opérations dans la banalité administrative, nécessaires à la machine génocidaire”, déclarent Mes Matilda Ferey et Joseph Breham.Le groupe BNP Paribas, accusé par plusieurs associations (Sherpa, Ibuka France, et le Collectif des Parties Civiles pour le Rwanda) d’avoir financé un achat d’armes au profit de la milice hutu, fait de son côté l’objet d’une enquête judiciaire depuis 2017 pour complicité de génocide et de crimes contre l’humanité. Celle-ci est toujours en cours, selon l’une des associations. Le génocide au Rwanda a fait plus de 800.000 morts selon l’ONU, essentiellement des Tutsi exterminés entre avril et juillet 1994.

Restauration: le gouvernement va assouplir les règles du “fait-maison”

Le gouvernement va assouplir les règles de la mention “fait maison” et simplifier les démarches pour obtenir le titre de Maître-Restaurateur, a annoncé le ministère du Commerce jeudi à la clôture des Assises de la restauration.Lancées en mai sous le précédent gouvernement, ces Assises ont permis de faire émerger une dizaine de propositions au terme d’une série de rencontres avec les fédérations professionnelles de la restauration et des métiers de bouche.Parmi les mesures jugées “prioritaires”, le titre de Maître-Restaurateur, qui concerne aujourd’hui 3.000 restaurateurs qui font “une cuisine 100% fait maison, avec des produits locaux sourcés en circuit court, et reconnaît la qualité de service (… ) sans nécessairement être des restaurants haut de gamme”, a expliqué le cabinet du ministre des PME Serge Papin.Emmanuel Macron avait fait part fin septembre de son souhait de faire monter en puissance ce titre avec un objectif de 10.000 en 2027.Concrètement, un projet de décret prévoit de simplifier les démarches pour accéder à ce titre, qui se font aujourd’hui en préfecture et d’allonger la durée de 4 à 5 ans. A moyen terme, ce titre pourrait être ouvert aux lycées d’application des écoles hôtelières.Le cahier des charges va également évoluer “pour qu’il corresponde plus aux pratiques et aux attentes des consommateurs” par exemple en permettant que le service ne soit pas fait qu’à table pour intégrer les buffets, détaille le cabinet ministériel.En parallèle, un autre décret en préparation permettra d’assouplir les critères de l’actuelle mention “fait maison”, qui a pour but de distinguer les plats de fabrication artisanale des plats ou ingrédients industriels, prêts à l’emploi, achetés en grande surface ou auprès d’un grossiste.Aujourd’hui, difficile de savoir combien de restaurateurs ont recours à cette mention et à son pictogramme représentant une casserole surmontée d’un toit, car elle peut n’être apposée qu’à certains plats de la carte et les restaurateurs concernés ne s’en sont pas tous saisis, la jugeant complexe.Le gouvernement prévoit notamment d’allonger la liste de produits autorisés pour utiliser cette mention, en intégrant les ovoproduits (œufs en bouteilles…), les légumes blanchis, la crème végétale, la chair de crabe…”L’objectif, c’est de favoriser la mention +fait maison+, faire en sorte qu’elle puisse être reprise en facilitant son usage. On ne diminue pas l’exigence, mais on répond aux pratiques des restaurateurs”, détaille le cabinet de Serge Papin.

Viol à Poitiers en 2015: le suspect identifié grâce à la généalogie génétique mis en examen et écroué

Un homme de 28 ans, soupçonné d’avoir commis un viol en 2015 à Poitiers et identifié grâce à la généalogie génétique, a été mis en examen et écroué jeudi, a indiqué à l’AFP le pôle “cold cases” du parquet de Nanterre.”Cet homme, mineur au moment des faits, a reconnu en être l’auteur”, a indiqué le parquet dans un communiqué. “Il a été mis en examen des chefs de tentative de meurtre accompagnée ou suivie d’un autre crime et de viol. Il a été placé en détention provisoire”, a ajouté cette même source.L’homme mis en cause encourt la réclusion criminelle à perpétuité.Les faits pour lesquels il est poursuivi se sont déroulés le 23 juin 2015. La victime, qui courait le long d’une rivière, avait alors été attaquée au tournevis, étranglée et violée.L’enquête n’avait pas permis d’identifier le coupable malgré la découverte d’un ADN sur la scène du crime inconnu du fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG).Le dossier avait fini par être repris par le pôle des crimes sériels ou non élucidés (PCSNE), ou pôle “cold cases” à Nanterre.”Courant juin 2025, la juge d’instruction du PCSNE adressait une commission rogatoire internationale aux Etats-Unis d’Amérique aux fins de comparaison de l’extrait ADN masculin inconnu avec les bases de données disponibles dans le pays”, a détaillé le parquet de Nanterre.Ces sites proposant des tests de généalogie génétique sont interdits en France.”Les analyses réalisées dans le respect de la législation américaine, révélaient des correspondances génétiques avec des individus susceptibles d’être des ascendants de l’auteur des faits”, a poursuivi le ministère public.Les investigations menées par les enquêteurs français ont conduit au suspect, qui a été placé en garde à vue mardi.Les analyses génétiques réalisées durant la garde à vue ont confirmé que son profil ADN correspondait à l’empreinte inconnue retrouvée sur les lieux du crime.Fin 2022, Bruno L., surnommé le “prédateur des bois” pour avoir enlevé, emmené dans la forêt et violé cinq adolescentes entre 1998 et 2008, avait été arrêté grâce à cette technique avec l’appui du FBI, une première en France.Il s’était suicidé en prison alors qu’il était en détention provisoire après avoir reconnu les faits.

Nepal estimates millions in damages from September protests

Nepal on Thursday estimated that the country suffered losses of about $586 million in September’s deadly anti-corruption protests that ousted the government.The youth-led demonstrations, initially triggered by anger over a brief government ban on social media, were fuelled by deeper frustration over economic hardship and corruption.After a police crackdown killed young protestors, the riots spread and on the second day more than 2,500 structures were torched, looted or damaged.The committee formed to assess the damage caused during the protest submitted its report to Prime Minister Sushila Karki on Thursday, the prime minister’s secretariat said in a statement.  The report said that a total of 77 people died during the movement, 20 people on 8 September, 37 on the following day and another 20 later. “In terms of total physical damage, the committee estimates the loss to be equivalent to 84 arab 45 crore 77 lakh rupees ($586 million),” the statement said.The report said that damage to government and public buildings accounted for half of the amount. The unrest spread nationwide on its the second day as parliament and government offices were set ablaze, resulting in the government’s collapse.Within days, 73-year-old former chief justice Sushila Karki was appointed interim prime minister to lead the Himalayan nation to elections on March 5, 2026.Karki’s cabinet formed the committee to assess the damage soon after. The committee also submitted a reconstruction plan, estimating a need of $252 million.  Three months on from the September 8–9 protests, and with three months to go before elections, Nepal faces daunting challenges including rising unemployment and collapsing foreign investment.Some of Nepal’s largest companies — major contributors to state revenue — suffered heavy losses, including Bhat-Bhateni supermarkets, the Chaudhary Group conglomerate and the telecom provider Ncell.In Pokhara, one of Nepal’s key tourist hubs, Hotel Sarowar was set ablaze.”The loss is immense,” chairman Bharat Raj Pahari told AFP in an interview earlier this month. “It has directly affected 750 family members.”The World Bank in November revised its growth projections for Nepal, warning that due to the recent unrest and “heightened political and economic uncertainty, real GDP growth is projected to slow to 2.1 percent” in 2025, from an earlier forecast of 5.1 percent.  It also raised its poverty estimate to 6.6 percent of the population this financial year, up from 6.2 percent.