États-Unis et Japon mènent des exercices aériens conjoints après des patrouilles Chine-Russie

Le Japon a annoncé jeudi avoir mené des exercices aériens conjoints avec les États-Unis dans une démonstration de force après des patrouilles Chine-Russie, et sur fond de vives tensions entre Tokyo et Pékin.Tokyo a indiqué que deux bombardiers russes Tu-95 capables de transporter des armes nucléaires ont volé depuis la mer du Japon pour rejoindre …

États-Unis et Japon mènent des exercices aériens conjoints après des patrouilles Chine-Russie Read More »

Une course effrénée vers les grands requins blancs d’Australie

Les grands requins blancs sont de ces animaux que l’on préfère fuir à tout prix, mais en Australie, des irréductibles sont payés pour se lancer à leurs trousses avec pour objectif : placer un mouchard sur leur nageoire dorsale.Ce travail est la pièce essentielle d’un dispositif de protection sophistiqué, qui permet aux nageurs, surfeurs et …

Une course effrénée vers les grands requins blancs d’Australie Read More »

Israël réaffirme que le Hamas “sera désarmé”, face à la proposition d’un “gel”

Le Hamas “sera désarmé” dans le cadre du plan Trump, a déclaré jeudi un responsable gouvernemental israélien, au lendemain de la proposition d’un dirigeant du mouvement islamiste palestinien de geler l’armement.”Il n’y aura pas d’avenir pour le Hamas dans le cadre du plan (du président américain Donald Trump) en 20 points. Le groupe terroriste sera désarmé et Gaza sera démilitarisée”, a affirmé le responsable sous couvert d’anonymat.Il répondait à une question de l’AFP sur les déclarations de Khaled Mechaal dans un entretien mercredi à la chaîne qatarie Al-Jazeera.L’ancien numéro un du Hamas a proposé de geler l’armement du mouvement, en échange d’une trêve durable à Gaza, se disant ouvert à la présence d’une force internationale de maintien de la paix à la frontière du territoire palestinien avec Israël. “L’idée d’un désarmement total est inacceptable pour la résistance (le Hamas, NDLR). Ce qui est proposé, c’est un gel, ou un stockage” des armes “afin de fournir des garanties contre toute escalade militaire depuis Gaza avec l’occupation israélienne”, a dit Khaled Mechaal. “C’est l’idée dont nous discutons avec les médiateurs, et je pense qu’avec une approche américaine pragmatique (…) une telle vision pourrait être acceptée par l’administration américaine”, a-t-il ajouté.- Forces internationales -Sur la question des forces internationales, le responsable du Hamais a dit n’avoir “aucune objection” au déploiement de troupes “le long de la frontière” pour “séparer” Gaza d’Israël.Mais il refuse qu’elles opèrent à l’intérieur du territoire palestinien, comme prévu par l’accord de cessez-le-feu, car selon lui, cela “s’apparenterait à une occupation”. Les médiateurs ainsi que les pays arabes et islamiques, a-t-il souligné, peuvent agir comme des “garants” pour éviter une escalade. Fruit de fortes pressions américaines, une trêve est entrée en vigueur le 10 octobre, soit un peu plus de deux ans après le début de la guerre déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas, le 7 octobre 2023, contre Israël.La première phase prévoyait la restitution des otages vivants et morts retenus à Gaza, en échange de centaines de prisonniers palestiniens détenus en Israël. Il ne reste désormais plus qu’un seul corps d’otage à Gaza. Les modalités de la deuxième phase sont actuellement en discussions. Elle prévoit le désarmement du Hamas, le retrait de l’armée israélienne de la bande de Gaza ainsi que le déploiement d’une force internationale dans le territoire palestinien.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dit espérer passer “très bientôt” à cette deuxième étape, et annoncé une nouvelle rencontre avec Donald Trump le 29 décembre.

Dermatose: l’État annonce l’abattage des bovins en Ariège, des agriculteurs s’y opposent

Le préfet de l’Ariège a annoncé l’abattage jeudi d’un troupeau de plus de 200 vaches après la découverte d’un cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) dans cet élevage des Bordes-sur-Arize, autour duquel des agriculteurs ont dressé des barrages pour bloquer l’accès à la ferme.Plusieurs centaines d’agriculteurs, notamment de la Coordination rurale mais aussi de la Confédération paysanne, entendent empêcher que les vaches soient euthanasiées. Avec des dizaines de tracteurs, des troncs d’arbres, ils obstruent les routes menant à l’exploitation, a constaté l’AFP.”Notre intention est d’empêcher (l’abattage). Il faut que la ministre (de l’Agriculture, Annie Genevard) prenne conscience de la situation”, a déclaré Jérôme Bayle, figure régionale du mouvement de protestation agricole, assurant que les propriétaires du troupeau “sont totalement opposés à l’abattage total”.Au micro de la radio Ici Occitanie, le préfet de l’Ariège Hervé Brabant avait auparavant averti que la stratégie d’abattage était la seule efficace “pour préserver le cheptel français”. “Les mesures sanitaires qui s’imposent conduisent à ce que le troupeau soit abattu, c’est la meilleure solution qu’on puisse apporter. Aujourd’hui c’est la seule solution qui fonctionne”, a-t-il assuré.”Si je dois faire preuve de fermeté, je ferai preuve de fermeté. Mais je serai désolé d’en arriver là et j’en appelle à la responsabilité”, a poursuivi le préfet de l’Ariège.- Protocole expérimental -Jeudi matin, aucune présence policière n’était visible aux abords immédiats de la ferme des Bordes-sur-Arize, village de 500 habitants au pied des Pyrénées. Pour l’heure, il est impossible aux services vétérinaires d’accéder à l’étable où sont rassemblées plus de 200 blondes d’Aquitaine.Les syndicats agricoles locaux et la chambre d’agriculture de l’Ariège ont proposé mercredi un protocole expérimental au ministère de l’Agriculture. Ils demandent que ne soit abattues que les vaches contaminées et que la santé du reste du troupeau soit contrôlée par test PCR pendant 4 à 6 semaines. Ils appellent également à une vaccination massive ainsi qu’à la mise en place d’une zone de protection de 5 km autour du foyer. Jusqu’ici, la règlementation visant à stopper la propagation de la maladie prévoit que l’ensemble du troupeau concerné soit abattu et l’instauration de “zones règlementées” dans un rayon de 50 km autour du foyer de DNC, un périmètre dans lequel les déplacements de bovins sont interdits ou restreints et où les bêtes sont vaccinées.Dans les Hautes-Pyrénées, un autre troupeau d’une vingtaine de bovins doit être abattu vendredi, a annoncé jeudi le préfet du département Jean Salomon. Dans cette exploitation située dans le village de Luby-Betmont, une dizaine d’éleveurs sont également mobilisés pour empêcher l’intervention des services vétérinaires.”Les tentatives de blocage ou les regroupements observés en proximité des exploitations font courir à tous les éleveurs un risque de propagation supplémentaire de la maladie”, s’est inquiété Jean Salomon.- “La vaccination, pas l’abattage -“On va tenir les deux points de mobilisation jusqu’à faire plier la ministre. Pas la peine d’envoyer 3.000 CRS, ça ne changera rien”, a assuré mercredi soir à l’AFP Lionel Candelon, président CR de la chambre d’agriculture du Gers, voisin des Hautes-Pyrénées.Les cas détectés de DNC dans l’Ariège et les Hautes-Pyrénées sont les premiers recensés dans ces départements depuis la détection du premier foyer en Savoie le 29 juin 2025. Cette maladie, apparue en juin en France et non transmissible à l’humain mais pouvant entraîner la mort de bovins, est “sous contrôle” assure de son côté le ministère de l’Agriculture, qui a ouvert mardi “des réflexions” sur la vaccination préventive du cheptel français.”La solution c’est la vaccination, pas l’abattage. Surveiller sanitairement oui, mais il faut laisser en paix les animaux qui ne sont pas contaminés”, a estimé Lionel Candelon.A l’inverse, d’autres comme la FNSEA y sont plus réticents en raison du “risque d’effondrement des exportations et des prix” qu’elle pourrait entraîner, a expliqué mardi à l’AFP son président, Arnaud Rousseau.En Occitanie, une centaine de manifestants avaient tenté de s’opposer début novembre à l’abattage de 80 bovins dans un élevage touché par la DNC à Thuès-Entre-Valls, dans les Pyrénées-Orientales. Ils avaient été délogés par les gendarmes avant que les services vétérinaires ne procèdent aux euthanasies.

Dermatose: l’État annonce l’abattage des bovins en Ariège, des agriculteurs s’y opposent

Le préfet de l’Ariège a annoncé l’abattage jeudi d’un troupeau de plus de 200 vaches après la découverte d’un cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) dans cet élevage des Bordes-sur-Arize, autour duquel des agriculteurs ont dressé des barrages pour bloquer l’accès à la ferme.Plusieurs centaines d’agriculteurs, notamment de la Coordination rurale mais aussi de la Confédération paysanne, entendent empêcher que les vaches soient euthanasiées. Avec des dizaines de tracteurs, des troncs d’arbres, ils obstruent les routes menant à l’exploitation, a constaté l’AFP.”Notre intention est d’empêcher (l’abattage). Il faut que la ministre (de l’Agriculture, Annie Genevard) prenne conscience de la situation”, a déclaré Jérôme Bayle, figure régionale du mouvement de protestation agricole, assurant que les propriétaires du troupeau “sont totalement opposés à l’abattage total”.Au micro de la radio Ici Occitanie, le préfet de l’Ariège Hervé Brabant avait auparavant averti que la stratégie d’abattage était la seule efficace “pour préserver le cheptel français”. “Les mesures sanitaires qui s’imposent conduisent à ce que le troupeau soit abattu, c’est la meilleure solution qu’on puisse apporter. Aujourd’hui c’est la seule solution qui fonctionne”, a-t-il assuré.”Si je dois faire preuve de fermeté, je ferai preuve de fermeté. Mais je serai désolé d’en arriver là et j’en appelle à la responsabilité”, a poursuivi le préfet de l’Ariège.- Protocole expérimental -Jeudi matin, aucune présence policière n’était visible aux abords immédiats de la ferme des Bordes-sur-Arize, village de 500 habitants au pied des Pyrénées. Pour l’heure, il est impossible aux services vétérinaires d’accéder à l’étable où sont rassemblées plus de 200 blondes d’Aquitaine.Les syndicats agricoles locaux et la chambre d’agriculture de l’Ariège ont proposé mercredi un protocole expérimental au ministère de l’Agriculture. Ils demandent que ne soit abattues que les vaches contaminées et que la santé du reste du troupeau soit contrôlée par test PCR pendant 4 à 6 semaines. Ils appellent également à une vaccination massive ainsi qu’à la mise en place d’une zone de protection de 5 km autour du foyer. Jusqu’ici, la règlementation visant à stopper la propagation de la maladie prévoit que l’ensemble du troupeau concerné soit abattu et l’instauration de “zones règlementées” dans un rayon de 50 km autour du foyer de DNC, un périmètre dans lequel les déplacements de bovins sont interdits ou restreints et où les bêtes sont vaccinées.Dans les Hautes-Pyrénées, un autre troupeau d’une vingtaine de bovins doit être abattu vendredi, a annoncé jeudi le préfet du département Jean Salomon. Dans cette exploitation située dans le village de Luby-Betmont, une dizaine d’éleveurs sont également mobilisés pour empêcher l’intervention des services vétérinaires.”Les tentatives de blocage ou les regroupements observés en proximité des exploitations font courir à tous les éleveurs un risque de propagation supplémentaire de la maladie”, s’est inquiété Jean Salomon.- “La vaccination, pas l’abattage -“On va tenir les deux points de mobilisation jusqu’à faire plier la ministre. Pas la peine d’envoyer 3.000 CRS, ça ne changera rien”, a assuré mercredi soir à l’AFP Lionel Candelon, président CR de la chambre d’agriculture du Gers, voisin des Hautes-Pyrénées.Les cas détectés de DNC dans l’Ariège et les Hautes-Pyrénées sont les premiers recensés dans ces départements depuis la détection du premier foyer en Savoie le 29 juin 2025. Cette maladie, apparue en juin en France et non transmissible à l’humain mais pouvant entraîner la mort de bovins, est “sous contrôle” assure de son côté le ministère de l’Agriculture, qui a ouvert mardi “des réflexions” sur la vaccination préventive du cheptel français.”La solution c’est la vaccination, pas l’abattage. Surveiller sanitairement oui, mais il faut laisser en paix les animaux qui ne sont pas contaminés”, a estimé Lionel Candelon.A l’inverse, d’autres comme la FNSEA y sont plus réticents en raison du “risque d’effondrement des exportations et des prix” qu’elle pourrait entraîner, a expliqué mardi à l’AFP son président, Arnaud Rousseau.En Occitanie, une centaine de manifestants avaient tenté de s’opposer début novembre à l’abattage de 80 bovins dans un élevage touché par la DNC à Thuès-Entre-Valls, dans les Pyrénées-Orientales. Ils avaient été délogés par les gendarmes avant que les services vétérinaires ne procèdent aux euthanasies.

Ligue Europa: Lyon vise la tête, Lille peut enchaîner, Nice n’y croit plus

En tête de la Ligue Europa avec quatre victoires, Lyon vise la passe de cinq contre les Go Ahead Eagles jeudi lors de la 6e journée, où Lille peut faire un grand pas pour la qualification en Suisse, alors que Nice en crise n’espère plus grand chose.Malgré des performances en dents de scie en championnat, dont une défaite à Lorient (1-0) dimanche qui l’a éloigné du podium, l’Olympique lyonnais s’est montré solide en Ligue Europa, avec, lors de la dernière journée, un carton contre le Maccabi Tel-Aviv (6-0).”On veut être dans les huit premiers pour éviter le barrage”, a déclaré le gardien des Gones Rémy Descamps avant d’affronter les Néerlandais des Go Ahead Eagles.Seulement dixièmes d’Eredivisie, le championnat néerlandais, les Eagles ont cependant fait tomber Aston Villa (2-1) fin octobre. Les Villans, également à 12 points comme l’équipe surprise des Danois de Midtjylland, se déplacent eux à Bâle.Le Losc, tombeur de l’Oympique de Marseille vendredi dernier, semble enfin faire preuve de régularité avec trois succès consécutifs en Ligue 1, avant de se déplacer à Berne chez les Young Boys. Onzièmes de Ligue Europa avec 9 points, les Lillois restent sur un large succès contre le Dinamo Zagreb (4-0), mais ont déjà trébuché une fois à l’extérieur, chez l’Etoile rouge de Belgrade (1-0).Le match contre les Youngs Boys, qui ne sera pas retransmis en France en raison de la présence d’un sponsor sur le club du maillot suisse dont la publicité est interdite par la législation française, pourrait permettre aux hommes de Bruno Genesio de quasiment assurer leur présence en barrages.Nice n’a au contraire pas la tête à l’Europe, plongé en pleine crise sportive après sept défaites consécutives toutes compétitions confondues, et en conflit avec ses propres supporters qui s’en sont pris à des joueurs fin novembre.L’entraîneur Franck Haise, qui a failli quitter le club la semaine dernière, devrait aligner une équipe très remaniée contre Braga (7e, 10 points), afin de mieux préparer le déplacement périlleux de dimanche à Lens, leader de la Ligue 1.Seule équipe avec zéro point de la compétition, le Gym devrait donc poursuivre sa série de matches sans victoire sur la scène européenne (17 jusqu’ici).Autre équipe mal en point avec un seul point, les Rangers se déplacent chez le Ferencvaros de Robbie Keane, une des quatre équipes invaincues (6e, 11 points). Leur rivaux du Celtic (21e, 7 points), regaillardis par leur succès renversant contre Feyenoord 3-1, reçoivent eux la Roma (15e, 9 points).A l’arrêt en championnat avec trois revers d’affilée, Strasbourg peut espérer se remettre d’aplomb en Ligue Conférence, dont il occupe la deuxième place à égalité de points (10) avec les Turcs de Samsunspor.Les Alsaciens, qui restaient sur un succès de prestige contre Crystal Palace 2-1, se déplacent à Aberdeen, qui n’a pas encore signé un succès en C4 cette saison.