Entrave au chantier de l’A69: 16 opposants condamnés à des amendes avec sursis

Seize militants écologistes ont été condamnés mardi à des amendes avec sursis de 400 à 500 euros pour entrave au chantier de l’autoroute A69 Toulouse-Castres, car ils s’étaient perchés dans des arbres pour éviter leur abattage.Connus comme les “écureuils”, il avaient occupé en 2023 et 2024 à divers reprises, en y installant des tentes ou des cabanes, des arbres situés sur le tracé de l’autoroute, qui ont finalement été abattus.Les condamnations prononcées mardi par le tribunal correctionnel de Castres sont “très symboliques”, a réagi leur avocate Clémence Durand, qui avait plaidé la relaxe.”Nous faisons appel car ces faits relèvent de la liberté d’expression et de l’état d’urgence climatique. Et dans deux autres affaires nous avons obtenu la relaxe”, a ajouté l’avocate à l’issue de l’audience.Le 5 juin, le tribunal correctionnel de Toulouse a relaxé Thomas Brail, figure de l’opposition à l’autoroute, alors que le ministère public, qui a fait appel, avait requis une peine de 3.000 euros d’amende, dont 2.000 avec sursis.En mars et mai 2023, alors que des arbres devaient être abattus, le fondateur du Groupe national de surveillance des arbres (GNSA) s’était installé pendant une dizaine de jours dans un platane à Vendine (Haute-Garonne), puis avait empêché une pelleteuse d’intervenir sur le chantier.Le 26 mars, six “écureuils” d’une vingtaine d’années ont également été relaxés par le tribunal correctionnel de Castres, alors qu’en octobre 2023, ils avaient occupé des arbres sur le tracé de l’autoroute.Entamé au printemps 2023, le chantier de l’autoroute a été stoppé fin février par le tribunal administratif de Toulouse, estimant qu’il n’y avait pas de raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM) pour justifier les dégâts causés à l’environnement.L’État a fait appel et obtenu le 28 mai une autorisation temporaire de reprise des travaux, le temps que la cour administrative d’appel tranche sur le fond du dossier, fin 2025.Après trois mois et demi d’arrêt, le chantier de l’A69, section de 53 km destinée à désenclaver Castres et Mazamet, a repris progressivement mi-juin. Alors que la mise en service était initialement programmée fin 2025, elle a été repoussée au second semestre 2026.

Entrave au chantier de l’A69: 16 opposants condamnés à des amendes avec sursis

Seize militants écologistes ont été condamnés mardi à des amendes avec sursis de 400 à 500 euros pour entrave au chantier de l’autoroute A69 Toulouse-Castres, car ils s’étaient perchés dans des arbres pour éviter leur abattage.Connus comme les “écureuils”, il avaient occupé en 2023 et 2024 à divers reprises, en y installant des tentes ou des cabanes, des arbres situés sur le tracé de l’autoroute, qui ont finalement été abattus.Les condamnations prononcées mardi par le tribunal correctionnel de Castres sont “très symboliques”, a réagi leur avocate Clémence Durand, qui avait plaidé la relaxe.”Nous faisons appel car ces faits relèvent de la liberté d’expression et de l’état d’urgence climatique. Et dans deux autres affaires nous avons obtenu la relaxe”, a ajouté l’avocate à l’issue de l’audience.Le 5 juin, le tribunal correctionnel de Toulouse a relaxé Thomas Brail, figure de l’opposition à l’autoroute, alors que le ministère public, qui a fait appel, avait requis une peine de 3.000 euros d’amende, dont 2.000 avec sursis.En mars et mai 2023, alors que des arbres devaient être abattus, le fondateur du Groupe national de surveillance des arbres (GNSA) s’était installé pendant une dizaine de jours dans un platane à Vendine (Haute-Garonne), puis avait empêché une pelleteuse d’intervenir sur le chantier.Le 26 mars, six “écureuils” d’une vingtaine d’années ont également été relaxés par le tribunal correctionnel de Castres, alors qu’en octobre 2023, ils avaient occupé des arbres sur le tracé de l’autoroute.Entamé au printemps 2023, le chantier de l’autoroute a été stoppé fin février par le tribunal administratif de Toulouse, estimant qu’il n’y avait pas de raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM) pour justifier les dégâts causés à l’environnement.L’État a fait appel et obtenu le 28 mai une autorisation temporaire de reprise des travaux, le temps que la cour administrative d’appel tranche sur le fond du dossier, fin 2025.Après trois mois et demi d’arrêt, le chantier de l’A69, section de 53 km destinée à désenclaver Castres et Mazamet, a repris progressivement mi-juin. Alors que la mise en service était initialement programmée fin 2025, elle a été repoussée au second semestre 2026.

UN aid meeting seeks end to Global South debt crisisTue, 01 Jul 2025 17:08:12 GMT

More than 100 nations attending a UN aid conference pledged this week to help defuse the ticking time bomb of developing countries’ ballooning debt, but deciding how is proving more divisive.”The debt burden is crippling the developing world,” UN chief Antonio Guterres told the conference in the Spanish city of Seville that reaffirmed support for …

UN aid meeting seeks end to Global South debt crisisTue, 01 Jul 2025 17:08:12 GMT Read More »

Trump ramps up Musk feud with deportation threat

Donald Trump and Elon Musk reignited their bitter feud Tuesday, with the US president threatening to deport the tech tycoon and strip federal funds from his businesses for criticizing Trump’s flagship spending bill.The world’s richest person was Trump’s biggest political donor in the 2024 election, and became his inseparable ally during his first months back in the White House as head of the Department of Government Efficiency (DOGE).But the Space X and Tesla boss is now threatening to turn his riches against Trump, mulling a rival political party to challenge Republican lawmakers who vote for the president’s “One Big Beautiful Bill.”Trump, 79, reacted vengefully on Tuesday as he headed to the opening of a new migrant detention center in Florida dubbed “Alligator Alcatraz.””We’ll have to take a look,” he told reporters when asked if he would consider deporting Musk, who has held US citizenship since 2002.Trump also signaled that he could take aim at the huge contracts and subsidies that Musk’s Space X rocket and Starlink satellite internet businesses receive from the US government.”We might have to put DOGE on Elon. You know what DOGE is? DOGE is the monster that might have to go back and eat Elon,” Trump said.Trump added later in Florida: “I don’t think he should be playing that game with me.”- ‘Head back home’ -In reply to a post on his X social network featuring Trump’s deportation comments, Musk said on Tuesday: “So tempting to escalate this. So, so tempting. But I will refrain for now.”Shares of Tesla sank around five percent Tuesday after Trump’s threats.Trump had made similar comments on Monday, saying Musk was attacking the bill because he was annoyed that it had dropped measures to support the electric vehicles (EV) industry.”Without subsidies, Elon would probably have to close up shop and head back home to South Africa,” Trump said on his Truth Social network.The tycoon and the president shared a brief but intense bromance after Trump’s return to power in January.Wearing MAGA baseball hats, Musk was an almost constant presence at Trump’s side. Trump returned the favor by promoting Tesla electric vehicles when protesters targeted them for Musk’s cost-cutting drive at DOGE.But they had a huge public blow-up in May as Musk criticized the spending bill and then left the government.- ‘Don’t bankrupt America’ -Musk had kept a low profile in recent weeks but returned to the fray as the bill began its difficult path through Congress.He has since posted a steady stream of posts against the bill on the X social network that he owns.The billionaire’s criticisms center on claims that the bill would increase the US deficit. He also accuses Republicans of abandoning efforts to place the United States at the front of the EV and clean energy revolution.”All I’m asking is that we don’t bankrupt America,” he said on social media Tuesday, accusing Republicans of supporting “debt slavery.”More worrying perhaps for Trump is the way that Musk is seeking to target vulnerable Republican lawmakers ahead of the 2026 US midterm elections.Musk has said he will set up his own political movement called the “America Party” if Trump’s bill passes.And he has pledged to fund challengers against lawmakers who campaigned on reduced federal spending only to vote for the bill.”VOX POPULI VOX DEI 80% voted for a new party,” he said after launching a poll on the idea on X.

Incendie dans l’Aude: le responsable présumé placé en détention provisoire

Le commerçant qui transportait un barbecue mal éteint, déclenchant un important incendie dimanche dans l’Aude, a été mis en examen mardi pour “incendie involontaire” et placé en détention provisoire, a annoncé le procureur de la République de Narbonne.L’homme de 33 ans “a été mis en examen par le juge d’instruction dans le cadre de l’information judiciaire qui a été ouverte au tribunal judiciaire de Narbonne, principalement pour des faits d’incendie involontaire ayant détruit le massif forestier”, a déclaré le procureur, Eric Camous.”Il a été placé en détention provisoire, pour une durée de quatre mois, le temps des investigations”, a précisé le magistrat à des journalistes.Dans les Corbières, le feu est parti d’un barbecue mal éteint que le commerçant ambulant et traiteur transportait sur une remorque, alors qu’il circulait sur l’autoroute Toulouse-Narbonne, au retour d’un mariage. Il a été interpellé dès dimanche soir et placé en garde à vue.Le procureur a précisé que le conducteur de la remorque, qui a reconnu les faits et exprimé des regrets, encoure une peine d’emprisonnement de trois ans et 45.000 euros d’amende. Il conduisait en outre sans permis, son véhicule n’est pas assuré et il a été déjà condamné pour conduite sous l’emprise de l’alcool et de stupéfiants.Quand il a vu de la fumée derrière son véhicule, il s’est arrêté, a tenté de l’éteindre, puis alerté les pompiers. A leur arrivée, pompiers, gendarmes et agents de l’ONF ont constaté que le tourne-broche du barbecue était en flammes, selon le procureur.Les “projections de braise ont provoqué plusieurs départs de feu. Ceux-ci avaient été certainement alimentés par la vitesse du véhicule et la chaleur”, a-t-il ajouté.L’incendie, qui a parcouru 400 hectares, a engendré l’évacuation d’un camping, d’une abbaye et d’habitations et la fermeture de l’autoroute A61. Il est maîtrisé depuis lundi mais comme des fumerolles subsistent, il reste sous la surveillance des pompiers.Au plus fort de l’incendie, 600 pompiers ont été mobilisés. Neuf d’entre eux ont été blessés au cours de l’intervention. 

Incendie dans l’Aude: le responsable présumé placé en détention provisoire

Le commerçant qui transportait un barbecue mal éteint, déclenchant un important incendie dimanche dans l’Aude, a été mis en examen mardi pour “incendie involontaire” et placé en détention provisoire, a annoncé le procureur de la République de Narbonne.L’homme de 33 ans “a été mis en examen par le juge d’instruction dans le cadre de l’information judiciaire qui a été ouverte au tribunal judiciaire de Narbonne, principalement pour des faits d’incendie involontaire ayant détruit le massif forestier”, a déclaré le procureur, Eric Camous.”Il a été placé en détention provisoire, pour une durée de quatre mois, le temps des investigations”, a précisé le magistrat à des journalistes.Dans les Corbières, le feu est parti d’un barbecue mal éteint que le commerçant ambulant et traiteur transportait sur une remorque, alors qu’il circulait sur l’autoroute Toulouse-Narbonne, au retour d’un mariage. Il a été interpellé dès dimanche soir et placé en garde à vue.Le procureur a précisé que le conducteur de la remorque, qui a reconnu les faits et exprimé des regrets, encoure une peine d’emprisonnement de trois ans et 45.000 euros d’amende. Il conduisait en outre sans permis, son véhicule n’est pas assuré et il a été déjà condamné pour conduite sous l’emprise de l’alcool et de stupéfiants.Quand il a vu de la fumée derrière son véhicule, il s’est arrêté, a tenté de l’éteindre, puis alerté les pompiers. A leur arrivée, pompiers, gendarmes et agents de l’ONF ont constaté que le tourne-broche du barbecue était en flammes, selon le procureur.Les “projections de braise ont provoqué plusieurs départs de feu. Ceux-ci avaient été certainement alimentés par la vitesse du véhicule et la chaleur”, a-t-il ajouté.L’incendie, qui a parcouru 400 hectares, a engendré l’évacuation d’un camping, d’une abbaye et d’habitations et la fermeture de l’autoroute A61. Il est maîtrisé depuis lundi mais comme des fumerolles subsistent, il reste sous la surveillance des pompiers.Au plus fort de l’incendie, 600 pompiers ont été mobilisés. Neuf d’entre eux ont été blessés au cours de l’intervention. 

US Senate approves divisive Trump spending bill

The Republican-led US Senate approved President Donald Trump’s mammoth domestic policy bill Tuesday by the narrowest of margins, despite misgivings over delivering deep welfare cuts and another $3 trillion in national debt.Republican leaders had struggled to corral support during a record 24-hour “vote-a-rama” amendment session on the Senate floor, as Democrats offered dozens of challenges to the most divisive aspects of the package.But Senate Majority Leader John Thune was able to turn around wavering moderates to deliver a 50-50 vote, with Vice President JD Vance breaking the tie.The sprawling text now heads to the House of Representatives, where it faces unified Democratic opposition and multiple Republicans balking at the budget-busting costs, as well as slashed health care and food aid programs for poor Americans.Trump’s bill proposes a $4.5 trillion extension of his first term tax cuts, contentiously offset with $1.2 trillion in savings mainly targeting the Medicaid health insurance program, as well as federal food aid.The health care cuts could see an estimated 12 million low-income and disabled Americans lose coverage.The package also rolls back billions of dollars in green energy tax credits while providing a $350 billion infusion for border security and Trump’s mass migrant deportation program.The president made clear that the goal remains to get the bill through the House in the coming days and sign it into law by Friday’s July 4 Independence Day holiday.”It’s going to get in, it’s going to pass, and we’re going to be very happy,” Trump told reporters ahead of the vote.- ‘Utter shame’ -Polls show the bill is among the most unpopular ever considered, and Democrats hope to leverage public anger ahead of the 2026 midterm elections when they aim to retake the House.Backed by extensive independent analysis, they say the bill’s tax cuts would disproportionately benefit the wealthy at the expense of social safety net programs for the poorest Americans.”Today, Senate Republicans betrayed the American people and covered the Senate in utter shame,” said Chuck Schumer, the leader of the Senate Democratic minority.”In one fell swoop Republicans passed the biggest tax break for billionaires ever seen — paid for by ripping away health care for millions of people and taking food out of the mouths of hungry kids.”A handful of senators in the Republican majority had threatened to upset the apple cart, voicing concerns that the bill would add more than $3.3 trillion to the nation’s already yawning budget deficits over a decade.The most high-profile opposition came in the shape of tech billionaire and estranged former Trump aide Elon Musk, who balked at the bill’s debt implications and stripping of clean energy subsidies.A furious Trump on Tuesday said he would consider deporting Musk — whose electric car company Tesla gives him extensive interests in green energy — and ending federal funds for his companies.”Elon may get more subsidy than any human being in history, by far, and without subsidies, Elon would probably have to close up shop and head back home to South Africa,” Trump posted on social media.- Focus on House -Although the House of Representatives has already passed its own version of the bill, it will have to come back to the lower chamber for a final rubber stamp before it reaches Trump’s desk.House Republicans were watching anxiously from the sidelines to see if their Senate colleagues would adopt changes that would be hard for Speaker Mike Johnson to sell to his lawmakers.Fiscal hawks in the lower chamber are furious at what they say is $651 billion of extra deficit spending in the Senate’s tweaks.A House vote could come as early as Wednesday but even with full attendance, House Republicans can only afford to lose three votes.”The House will work quickly to pass the One Big Beautiful Bill that enacts President Trump’s full America First agenda by the Fourth of July,” Johnson said after the vote.”The American people gave us a clear mandate, and after four years of Democrat failure, we intend to deliver without delay.” 

La Bourse de Paris termine sans changement en attendant des évolutions commerciales

La Bourse de Paris a terminé sans grand changement mardi (-0,04%), digérant des indicateurs économiques jugés mitigés aux Etats-Unis, dans un marché toujours dans l’attente d’être fixé sur les négociations commerciales avec les Américains.L’indice parisien CAC 40 a perdu 3,32 points, à 7.662,59 points. La veille, l’indice vedette avait perdu 0,33%.”Cela a été une séance un peu sans saveur, dans l’expectative tant on attend le résultat des négociations commerciales” avec les Etats-Unis, commente Philippe Cohen, gérant de portefeuille chez Kiplink.Les investisseurs scrutent avec attention les discussions que mène actuellement Washington avec de nombreux pays, afin d’éviter la mise en place des droits de douane massifs promis par Donald Trump, mais qu’il a pour le moment suspendus jusqu’au 9 juillet.En Europe, aucun compromis n’a encore été trouvé. A l’agenda de la séance mardi, les investisseurs se sont tournés vers la publication de l’indice ISM, qui mesure l’activité dans les services aux Etats-Unis, ressorti conforme aux prévisions du marché. Ces données pointent du doigt “un affaiblissement de la dynamique de croissance aux Etats-Unis”, commente Florian Ielpo, responsable de la recherche macroéconomique pour Lombard Odier IM.Par ailleurs, l’une des composantes de l’indice ISM, celle des prix payés, a “poursuivi sa trajectoire ascendante”, ce qui pousse les investisseurs à se demander si cette tendance reflète “des pressions inflationnistes croissantes” ou s’il s’agit d’une “preuve que les marges des entreprises américaines sont comprimées par les droits de douane et la hausse des coûts des intrants”, explique Florian Ielpo.Après la publication, le marché “s’est davantage concentré sur les préoccupations inflationnistes que sur les implications en matière de croissance”, ce qui a exercé “une pression sur les actions”, a-t-il poursuivi.Autre publication, celle du rapport JOLTS du ministère américain du Travail, qui a en revanche surpris, en raison d’une hausse inattendue des offres d’emplois.Le marché de l’emploi étant une préoccupation de la banque centrale américaine (Fed), sa faiblesse pourrait motiver des baisses de taux et à l’inverse, sa résilience pousse l’institution monétaire à maintenir ses taux directeurs au niveau élevé auquel ils sont depuis plusieurs mois.LVMH et Kering en têteLe secteur du luxe reprenait de la hauteur mardi, bénéficiant de révision à la hausse de recommandations d’analyste sur le géant du secteur LVMH, qui a bondi de 5,50% à 469,05 euros à la clôture. Kering a pris 5,94% à 195,52 euros et L’Oréal a avancé de 2,69% à 372,85 euros.Hermès, première capitalisation boursière du CAC 40, a gagné 0,65% à 2.314,00 euros.