Crypto mogul Do Kwon sentenced to 15 years for fraud: US media
South Korean cryptocurrency tycoon Do Kwon was sentenced to 15 years in prison Thursday over fraud linked to his company’s failure, which wiped out $40 billion of investors’ money and shook global crypto markets, US media reported.Kwon, who nurtured two digital currencies central to the bankruptcy, was sentenced at the New York court where he pleaded guilty in August after an international manhunt spanning Asia and Europe.He still faces fraud charges in his native South Korea.The 34-year-old’s Terraform Labs created a cryptocurrency called TerraUSD that was marketed as a “stablecoin,” a token that is pegged to stable assets such as the US dollar to prevent drastic fluctuations. Kwon successfully marketed them as the next big thing in crypto, attracting billions in investments and global hype.He was flooded with praise in South Korean media, which described him as a “genius” as thousands of private investors lined up to pour cash into his company.And in 2019, Kwon featured in Forbes’ 30 under 30 Asia list.But despite billions in investments, TerraUSD and its sister token Luna went into a death spiral in May 2022.Experts said Kwon had set up a glorified pyramid scheme, in which many investors lost their life savings.He left South Korea before the crash and spent months on the run.The crypto tycoon was arrested in March 2023 at the airport in Podgorica, the Montenegrin capital, while preparing to board a flight to Dubai, in possession of a fake Costa Rican passport. He was extradited last year from Montenegro to the United States.
Salvadoran man wrongly deported from US released from ICE custody: lawyer
A Salvadoran man at the center of a row over President Donald Trump’s crackdown on migrants was released from US immigration custody on Thursday after a lengthy legal battle, his lawyer said.Kilmar Abrego Garcia, a Maryland resident married to an American woman, was wrongly deported in March and then returned to the United States, where he was detained by Immigration and Customs Enforcement (ICE).A federal judge ordered his release on Thursday and Abrego Garcia’s lawyer, Simon Sandoval-Moshenberg, confirmed to AFP that he had been freed.”He’s released,” Sandoval-Moshenberg said in an email.Abrego Garcia’s case has become a lightning rod for those opposed to the Trump administration’s efforts to carry out mass deportations across the country.He was among more than 200 people sent to El Salvador’s CECOT mega-prison in March. The Trump administration alleges he is a violent MS-13 gang member involved in smuggling other undocumented migrants, which he denies.After his return to the United States in June, Abrego Garcia was detained again in Tennessee on human smuggling charges. He was then released under strict conditions in August, pending a trial.But after returning to Maryland, he was detained again by ICE for deportation to one of four African countries. He declared himself instead ready to go to Costa Rica, which had been willing to take him.In her ruling Thursday, Judge Paula Xinis concluded that Abrego Garcia has been held in ICE detention “absent a lawful removal order.””His detention has been for the basic purpose of effectuating removal, lending further support that Abrego Garcia should be held no longer,” Xinis said.She ordered the government to release him from ICE custody immediately while his legal challenge against his deportation moves forward.Department of Homeland Security spokeswoman Tricia McLaughlin accused the judge of “judicial activism.””This order lacks any valid basis and we will continue to fight this tooth and nail in the courts,” she wrote on X.Trump has made combating illegal immigration his top priority, claiming an “invasion” of the United States by “foreign criminals” and pressing for the deportation of millions of undocumented migrants. But his program has been hampered by numerous court rulings on the grounds that those targeted must be able to assert their rights.
Dermatose: l’opposition à un abattage en Ariège dérive en affrontements
La mobilisation d’agriculteurs destinée à éviter l’abattage d’un troupeau de 200 vaches dans une ferme en Ariège a dégénéré jeudi soir en affrontements entre manifestants et gendarmes.Depuis mercredi matin et l’annonce d’un cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) dans cet élevage du village des Bordes-sur-Arize, des agriculteurs s’étaient rassemblés en nombre pour bloquer l’accès aux services vétérinaires, chargés d’euthanasier 207 blondes d’Aquitaine.En début de la soirée, à l’arrivée des forces de l’ordre près de la ferme, alors que la nuit était tombée, de multiples tirs de grenades lacrymogènes et assourdissantes par les gendarmes ont répondu aux jets des pierres et de différents projectiles des manifestants.Vers 22H30, les forces de l’ordre étaient en train d’investir la ferme, tandis que l’essentiel des manifestants, repoussés par les gaz lacrymogènes, s’éloignaient, a constaté un journaliste vidéo de l’AFP.Plusieurs centaines d’agriculteurs, notamment de la Coordination rurale (CR) et de la Confédération paysanne et des sympathisants du mouvement, avaient d’abord protesté dans le calme.Selon les forces de l’ordre, 200 manifestants demeuraient sur place vers 22H00, “dont quelques dizaines de militants d’ultragauche” alors que d’autres chantaient des cantiques, en portant une croix face aux forces de l’ordre.Le préfet de l’Ariège a assuré que les deux frères propriétaires du troupeau lui avaient donné leur accord pour l’abattage des bêtes, conformément au protocole sanitaire de lutte contre la DNC.Cette affirmation a été démentie par Pierre-Guillaume Mercadal, dirigeant de la CR. “Ils sont deux frères, un a cédé, l’autre non. Ils sont en train de déchirer cette famille, en plus de l’accabler du deuil de leurs vaches”, a-t-il répondu au préfet.- Vaccinations -“Il reste ce (jeudi) soir un noyau de personnes qui veulent en découdre, je lance un appel à la raison. On ne doit pas être dans l’affrontement”, a déclaré le préfet Hervé Brabant, lors d’une point de presse en début de soirée, demandant “à tous les manifestants de respecter cette volonté des éleveurs et de quitter les lieux dans le calme”.L’abattage, seule méthode efficace pour éviter que “la maladie se diffuse dans l’ensemble du cheptel français”, se fera “dès que possible” puis une campagne de vaccination sera lancée dans le département, a-t-il annoncé. Sur les 33.000 bovins d’Ariège, 3.000 ont déjà été vaccinés le mois dernier, dans les zones proches des Pyrénées-Orientales où des foyers ont été détectés.Les syndicats agricoles locaux et la chambre d’agriculture ont proposé en vain un protocole expérimental au ministère de l’Agriculture, demandant notamment que seules les vaches contaminées soient abattues et qu’une campagne de vaccination massive soit lancée.- “Zones réglementées” -Jusqu’ici, la règlementation visant à stopper la propagation de la maladie prévoit que l’ensemble du troupeau concerné soit abattu et l’instauration de “zones règlementées” dans un rayon de 50 km autour du foyer de DNC, périmètre dans lequel les déplacements de bovins sont interdits ou restreints.Dans les Hautes-Pyrénées, un autre troupeau d’une vingtaine de bêtes doit être abattu vendredi, a annoncé le préfet de ce département Jean Salomon. Dans cette exploitation, à Luby-Betmont, quelques dizaines d’éleveurs sont mobilisés pour empêcher l’action des services vétérinaires.”Les tentatives de blocage ou les regroupements observés en proximité des exploitations font courir à tous les éleveurs un risque de propagation supplémentaire de la maladie”, s’est inquiété M. Salomon.En Ariège, “c’est vraiment une place de résistance et j’espère qu’elle va tenir le plus longtemps possible”, a affirmé Bertrand Venteau, président de la CR.”La mobilisation paye, ça a retardé l’échéance”, a-t-il jugé, en appelant également à une vaccination massive et à “une grande unité du monde agricole”.La ministre de l’Agriculture “Annie Genevard doit changer sa politique, sinon elle va nous foutre le feu dans les campagnes”, a-t-il poursuivi, estimant que la maladie “n’est pas sous contrôle”. Apparue en juin en France, non transmissible à l’humain mais pouvant entraîner la mort des bêtes, la DNC est “sous contrôle”, soutient au contraire le ministère de l’Agriculture qui a ouvert mardi “des réflexions” sur la vaccination préventive du cheptel français.Contrairement à la CR et à la Confédération paysanne, la FNSEA y est plus réticente en raison du “risque d’effondrement des exportations et des prix” qu’elle pourrait entraîner, a expliqué mardi à l’AFP son président, Arnaud Rousseau.Jeudi soir, ce dernier a annoncé dans une vidéo avoir demandé à Mme Genevard une “extension de la zone vaccinale au-delà des zones règlementées”.Les cas détectés de DNC en Ariège et Hautes-Pyrénées sont les premiers recensés dans ces départements depuis la détection du premier foyer en Savoie le 29 juin 2025. pac-bdu-ap-alh/ap-elr/er
Ligue Europa: Lyon assure au moins les barrages
Lyon est assuré de disputer au moins les barrages de la Ligue Europa après avoir battu le club néerlandais de Go Ahead Eagles (2-1), jeudi au Groupama stadium, au terme d’un match de faible intensité de la 6e journée de la phase de ligue.L’OL occupe la première place du classement avec cinq victoires et 15 points, un total égal à celui de la saison dernière sur huit matches. Les Lyonnais n’ont perdu que sur le terrain du Betis Séville (2-0).Les Rhodaniens, avec une animation offensive très collective, ont dominé sans partage un adversaire assez faible.Ils ont ouvert la marque d’entrée avec un but du Portugais Afonso Moreira qui a converti une passe de l’Anglais Tyler Morton dès la 4e minute (1-0).Go Ahead a égalisé en profitant d’une maladresse sur phase de l’OL, Corentin Tolisso effectuant un mauvais contrôle sur une relance trop forte adressée par le gardien Rémy Descamps dont Milan Smit a profité (6).Mais Lyon a rapidement repris l’avantage avec un but du Tchèque Pavel Sulc qui a repris victorieusement un ballon repoussé par le gardien Jari de Busser après un tir d’Ainsley Maitland-Niles (11).L’OL aurait pu ajouter un troisième but dans la foulée avec un tir heurtant le poteau de l’Uruguayen Martin Satriano (22).En seconde période, les Lyonnais ont conservé la possession du ballon en développant quelques bonnes offensives mais sans trouver le geste juste dans la finition à l’image du tir envoyé sur la barre par Corentin Tolisso (90) ou alors la tentative de Moussa Niakhaté repoussée sur la ligne par Joris Kramer alors que le gardien était battu (90+2). Ils sont ainsi restés sous la menace d’une égalisation de leurs adversaires même si ces derniers n’ont jamais vraiment été dangereux.




