G.Bissau rocked by coup d’etat, arrest of presidentWed, 26 Nov 2025 17:19:24 GMT

Military officers in Guinea-Bissau declared they have “total control” of the coup-prone west African country Wednesday, closing its borders and suspending its electoral process three days after general elections, with military sources confirming its president’s arrest.The officers’ announcement followed heavy gunfire that rang out near the presidential palace earlier in the day, with men in …

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How Nigeria is handling the kidnappings, security crisisWed, 26 Nov 2025 17:19:23 GMT

The recent wave of kidnappings plaguing Nigeria is just the latest bout of security crises to hit Africa’s most populous country, which the government says it is fully committed to address.In just a week, assailants kidnapped 25 schoolgirls, 38 worshippers, 315 school children and teachers, 13 young women and girls walking near a farm, and …

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Nigerian bus passengers travel with fear of kidnappingsWed, 26 Nov 2025 17:16:26 GMT

At the Iddo bus station in Lagos, Nigeria’s economic capital, passengers like Rasheedat Eniola say they travel with knots in their stomach. The 29-year-old nurse is headed to the state of Kano to attend her sister’s graduation, but the series of kidnappings that have hit the north of the country turn each trip into a test …

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Stocks extend gains on US rate cut hopes

Global stocks pushed higher on Wednesday as investors saw an increasing likelihood of another US interest rate cut next month.Crude prices steadied after falling sharply Tuesday on speculation that a Ukraine peace deal could see Russia allowed to export vastly more oil.Wall Street’s three main indices pushed higher, coming off strong gains the previous day on downbeat economic data that reinforced expectations that the Federal Reserve will cut interest rates again next month.Risk appetite was further boosted by a report that US President Donald Trump’s top economic aide was the frontrunner to become the Federal Reserve’s next boss. Kevin Hassett is a close ally of the president and Bloomberg reported that he was someone who would back Trump’s calls for more rate cuts.”It’s hard to ignore that the dramatic shifts in rate cut hopes have been the dominant market driver in recent weeks,” said Matt Britzman, senior equity analyst at Hargreaves Lansdown.Expectations for a December rate cut surged this week after several Fed officials said they backed a third straight reduction, citing labour market weakness despite stubborn inflation. Data released Wednesday showed that first-time unemployment claims dipped last week in the United States to 216,000, and came in lower than expected by analysts. “Today’s data, while a headwind of sorts for rate-cut expectations, has been a tailwind for the view that the economy can avoid a recession,” said Briefing.com analyst Patrick O’Hare.In Europe, London stocks advanced and the pound pushed higher as the centre-left Labour government delivered a tax-raising budget aimed at curbing debt and funding public services.Meanwhile, the yield on UK 10-year government bonds dipped, a sign that investors retained confidence in finance minister Rachel Reeves having control over public finances. Kathleen Brooks, research director at XTB, said market reaction suggested Reeves had “passed a major hurdle” and that her measures “have fiscal credence with investors for now”.Paris and Frankfurt stocks also gained, supported by hopes of progress toward the end of Russia’s war in Ukraine.”Now, nothing is signed yet — there’s still a lot of negotiation left — but markets have started to price in this deal, which is why both the euro and European stocks have rallied,” said Forex.com analyst Fawad Razaqzada.US envoy Steve Witkoff will visit Moscow next week to meet with Russian President Vladimir Putin as Washington presses on with negotiations to end the war.Asia stocks were also up, gains that came after a pullback on trading floors for much of November owing to worries about lofty valuations, particularly of tech firms.- Key figures at around 1630 GMT -New York – Dow: UP 0.8 percent at 47,468.06 pointsNew York – S&P 500: UP 0.8 percent at 6,820.68New York – Nasdaq Composite: UP 0.9 percent at 23,237.84London – FTSE 100: UP 0.9 percent at 9,691.58 (close)Paris – CAC 40: UP 0.9 percent at 8,096.43 (close)Frankfurt – DAX: UP 1.1 percent at 23,726.22 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 1.9 percent at 49,559.07 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.1 percent at 25,928.08 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.2 percent at 3,864.18 (close)Euro/dollar: UP at $1.1601 from $1.1570 on TuesdayPound/dollar: UP at $1.3233 from $1.3165Dollar/yen: UP at 156.34 yen from 155.97 yenEuro/pound: DOWN at 87.67 pence from 87.86 penceBrent North Sea Crude: UP 0.1 percent at $61.86 per barrelWest Texas Intermediate: UP 0.1 percent at $58.01 per barrelburs-rl/jxb

Guinée-Bissau: coup d’état militaire et suspension des élections

Des militaires en Guinée-Bissau ont annoncé mercredi avoir pris le “contrôle total du pays” et suspendre le processus électoral, alors que ce pays coutumier des troubles politiques était dans l’attente des résultats des élections présidentielle et législatives organisées dimanche.A la mi-journée, des tirs avaient été entendus près du palais présidentiel et des hommes en tenues militaires prenaient possession de la principale artère menant vers le palais, dans ce pays d’Afrique de l’Ouest qui a déjà connu quatre coups d’État et une kyrielle de tentatives de putsch depuis son indépendance.L’Afrique de l’Ouest a connu depuis 2020 une série de coups d’Etat militaires au Mali, Burkina, Niger et Guinée-Conakry.En début d’après-midi, le général Denis N’Canha, chef de la maison militaire de la présidence, assis derrière une table et entouré de militaires armés, a annoncé à la presse au siège de l’état-major, qu’un “Haut commandement pour la restauration de l’ordre, composé de toutes les branches de l’armée” prenait “la direction du pays jusqu’à nouvel ordre”, ont constaté des journalistes de l’AFP sur place. “Ce qui nous a poussé à le faire c’est pour garantir la sécurité au niveau national et également rétablir l’ordre”, a ajouté le général, évoquant la découverte par les “renseignements généraux” d’un “plan visant à déstabiliser le pays avec l’implication des barons nationaux de la drogue”. Les renseignements généraux “ont confirmé l’introduction d’armes dans le pays pour changer l’ordre constitutionnel”, a-t-il ajouté.- Couvre-feu -Le général a également annoncé la suspension de “tout le processus électoral”, la fermeture des frontières “terrestres, aériennes et maritimes” et l’instauration d’un “couvre-feu obligatoire”. “L’exercice du pouvoir du commandement commence à partir d’aujourd’hui. Le commandement appelle la population au calme”, a-t-il ajouté.Dans les rues de la capitale Bissau, quelques rares passants étaient visibles en fin d’après-midi et un calme précaire régnait. A la mi-journée, des centaines de personnes à pied ou dans des véhicules avaient fui la zone du palais présidentiel pour se mettre à l’abri tandis que des tirs nourris avaient retenti à plusieurs reprises.Interrogé par un journaliste de l’AFP, un officier supérieur a confirmé que des arrestations avaient eu lieu. Le président sortant Umaro Sissoco Embalo, qui était donné favori lors de cette élection, se trouve dans un bâtiment derrière l’état-major, “avec le chef d’état-major et le ministre de l’Intérieur”, a précisé cet officier supérieur sous couvert d’anonymat.Il n’était pas possible dans l’immédiat de confirmer si le président avait été arrêté.   La Commission Nationale des Elections (CNE) a été attaquée par des hommes armés non identifiés mercredi, a indiqué à l’AFP un responsable de la communication de la commission, Abdourahmane Djalo.Mardi, le camp de M. Embalo et celui du candidat de l’opposition Fernando Dias de Costa ont chacun revendiqué la victoire à la présidentielle, alors que les résultats provisoires officiels de ces élections n’étaient attendus que jeudi.La présidentielle, qui s’était déroulée dans le calme dimanche, avait eu lieu sans le principal parti d’opposition, le PAIGC, et son candidat, Domingoes Simoes Pereira.Le PAIGC, parti historique ayant mené le pays à l’indépendance par les armes en 1974, a été exclu – également pour un dossier trop tardif – des législatives, visant à élire les 102 députés du Parlement. L’opposition avait qualifié de “manipulation” l’exclusion du PAIGC des scrutins présidentiel et législatifs.La proclamation des résultats électoraux a souvent donné lieu à des mouvements de contestation en Guinée-Bissau. La précédente présidentielle, en 2019, avait débouché sur plusieurs mois de crise post-électorale, M. Embalo et son adversaire M. Pereira revendiquant tous deux la victoire.Avec près de 40% de sa population vivant sous le seuil de pauvreté, la Guinée-Bissau figure parmi les pays les plus pauvres au monde. Elle est réputée être une plaque tournante du trafic de drogue entre l’Amérique du Sud et l’Europe, à la faveur de l’instabilité politique.

La Russie évoque un “processus sérieux” en cours pour mettre fin à la guerre en Ukraine

Le Kremlin a qualifié mercredi de “processus sérieux” les efforts diplomatiques en cours autour du plan américain pour mettre fin à la guerre en Ukraine, avant une visite prévue la semaine prochaine à Moscou de l’émissaire américain Steve Witkoff.Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a estimé mercredi qu’il n’y avait “à l’heure actuelle probablement rien de plus important” que le “processus sérieux” en cours, tout en prévenant qu’il est encore “trop tôt” pour savoir si l’on se rapproche d’une possible sortie d’un conflit qui dure depuis près de quatre ans.Moscou a notamment relevé mercredi certains points “positifs” dans le plan américain, après avoir rejeté une contre-proposition européenne. Kiev et ses alliés continuent de plaider pour une paix “juste et durable”.La Russie a reconnu avoir abordé avec Washington “dans les grandes lignes” la version originale du plan américain en 28 points dévoilé la semaine dernière et perçu comme favorable aux positions de Moscou. Elle a toutefois été tenue à l’écart, à ce stade, des négociations ayant mené à la dernière mouture retravaillée par l’Ukraine.De la réécriture des 28 propositions que beaucoup à Kiev et en Europe voyaient comme une capitulation de l’Ukraine, ont été dévoilés certains points tels le maintien des effectifs actuels de l’armée ukrainienne à 800.000 hommes.  “Certains points (du plan américain, ndlr), on peut dire qu’ils sont positifs, mais beaucoup d’autres nécessitent une discussion spéciale entre experts”, a commenté mercredi le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov, à la télévision publique russe.Il a néanmoins assuré que Moscou n’en avait encore discuté “en détail avec personne” et jugé “inutiles” les efforts des Européens pour jouer un rôle dans le règlement du conflit.Une réunion d’urgence avait été convoquée dimanche à Genève entre Ukrainiens et Américains, sans la partie russe, pour travailler sur des contre-propositions au plan originel de Washington, qui prévoyait notamment des cessions de territoires, que Kiev renonce à l’Otan et une réduction des effectifs de l’armée ukrainienne.Les Européens avaient de leur côté rédigé une contre-proposition qui rejette les principales demandes russes. Celle-ci n’a pas été commentée par les Etats-Unis tandis que le Kremlin l’a qualifiée lundi de “pas du tout constructive”.Les Etats-Unis ont ensuite tenu mardi des pourparlers avec des responsables russes à Abou Dhabi, aux Emirats arabes unis.Tandis que L’Ukraine pousse à l’organisation cette semaine d’une visite du président Volodymyr Zelensky aux Etats-Unis pour des négociations avec Donald Trump, l’émissaire américain Steve Witkoff est attendu la semaine prochaine à Moscou.”En ce qui concerne Witkoff, un accord préliminaire a été atteint sur sa visite à Moscou la semaine prochaine”, a déclaré Iouri Ouchakov, confirmant une annonce la veille de Donald Trump.- “accords plus profonds” -Volodymyr Zelensky considère, lui, que les “principes” d’un plan américain révisé pour mettre fin à la guerre avec la Russie pourraient conduire à des “accords plus profonds”, mais que “beaucoup dépend” désormais de Washington.”Beaucoup dépend de l’Amérique, car la Russie accorde la plus grande attention à la force américaine”, a-t-il estimé dans son adresse quotidienne mardi à la population.Il a aussi jugé “particulièrement cynique” que Moscou continue à frapper son pays pendant que des pourparlers de paix sont en cours.La Russie lance régulièrement des centaines de drones et missiles sur l’Ukraine, ciblant notamment les infrastructures énergétiques du pays à l’arrivée de l’hiver.Selon les services de secours ukrainiens, la ville de Zaporijjia (sud) a subi une attaque russe “massive” dans la nuit de mardi à mercredi.Une trentaine d’immeubles ont été endommagés et au moins 19 civils ont été blessés, selon le dernier bilan du médiateur ukrainien pour les droits humains, Dmytro Loubinets.La veille, une attaque dans la capitale Kiev avait fait au moins sept morts.Les Européens, qui tentent de reprendre la main après la surprise d’un plan américain élaboré sans eux, martèlent la nécessité d’une paix “juste et durable”.- “pression” -“L’Europe doit maintenir la pression sur la Russie, jusqu’à ce qu’il y ait une paix juste et durable. Et je veux être très claire: l’Europe se tiendra aux côtés de l’Ukraine et la soutiendra à chaque étape”, a ainsi dit mercredi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Sur le front, les difficultés se multiplient pour les forces de Kiev, moins nombreuses et moins bien équipées que les forces russes.Les troupes ukrainiennes se battent pour les dernières forteresses du Donbass, région industrielle et minière de l’Est que le Kremlin s’est donné pour objectif prioritaire de conquérir.

RSF accuse CNews de “tricher” sur le pluralisme politique et va saisir l’Arcom

La gauche la nuit, l’extrême droite le jour: l’organisation Reporters sans frontières (RSF) “va saisir” l’Arcom pour dénoncer une “triche” de la chaîne d’information de la galaxie Bolloré, CNews, pour contourner le respect de l’obligation de pluralisme dans les temps de parole, a-t-elle annoncé mercredi.Dans une enquête rendue publique mercredi, RSF assure avoir passé au crible les antennes des quatre chaînes françaises d’information en continu (BFMTV, CNews, franceinfo, LCI) du 1er au 31 mars 2025, à l’aide d’un outil automatique de capture d’écran qui a permis d’analyser 700.000 bandeaux.”CNews, loin de respecter le pluralisme à l’antenne comme elle s’en targue, triche”, affirme l’organisation de défense des droits de la presse, en indiquant à l’AFP qu’elle “va saisir” l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel.Selon RSF, la chaîne utilise un stratagème de “rattrapages nocturnes” pour donner “l’illusion du pluralisme politique” et “rendre une copie propre à l’Arcom”, chargée de faire respecter l’obligation de pluralisme politique dans les temps de parole. Une “stratégie de contournement” qui passe par des “tunnels” de conférences ou discours de responsables LFI ou PS.”La gauche arrive largement en tête pendant que les Français dorment et l’extrême droite occupe, et de loin, la première position aux heures de forte audience”, assure RSF.L’ONG chiffre ce “grand écart vertigineux”: aux heures de grande écoute, 7-10H00 et 18-21H00, l’extrême droite (dans laquelle elle range le RN et Philippe de Villiers) cumule 40,6% d’exposition contre 15,4% pour la gauche (LFI, PS, PCF, EELV), tandis que la nuit (00H00-7H00), la gauche grimpe à 60,1%, contre 1,6% pour l’extrême droite.D’après RSF, “au cours du mois étudié, aucune autre chaîne n’a opéré une telle différence de traitement”.Contactée par l’AFP, CNews, devenue la première chaîne d’information de France en part d’audience, n’a pas réagi.RSF s’est aussi penchée sur les thématiques traitées par les chaînes, et relève qu’au mois de mars, CNews a couvert plus d’une centaine de faits de violence, “deux fois plus que l’ensemble de ses trois concurrentes réunies”.Quant à la condamnation de Marine Le Pen dans l’affaire des assistants de parlementaires européens le 31 mars, l’analyse de RSF montre que sur CNews, 147 minutes de temps de parole ont été consacrées à la critique de la décision de justice, contre 11 minutes pour la défendre. Sur BFMTV, les temps sont quasiment à l’équilibre (64 minutes de défense, 65 de critique).CNews, chaîne du groupe Canal+ dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, est accusée par de nombreux politiques de gauche de promouvoir les idées d’extrême droite, ce dont elle se défend. De leur côté, des politiques de droite et du RN accusent l’audiovisuel public (France Télévisions, Radio France) de partialité en faveur des idées de gauche, une thématique au centre d’une commission d’enquête parlementaire dont le coup d’envoi a été donné mardi.RSF a déjà saisi l’Arcom dans le passé au sujet de CNews, en considérant la chaîne comme “un média d’opinion”. A la suite d’une de ses saisines, le Conseil d’Etat avait sommé l’Arcom en février 2024 de renforcer ses contrôles et ne pas limiter le décompte des temps de parole aux seules personnalités politiques mais aussi à l’ensemble des participants aux programmes diffusés, y compris les chroniqueurs.