Inondations au Texas: le bilan relevé à 43 morts, une trentaine d’enfants recherchés

Le bilan d’inondations éclair au Texas, dans le sud des Etats-Unis, a été relevé à 43 morts par les autorités samedi, tandis que les équipes de secours ont poursuivi toute la journée leurs recherches pour retrouver une trentaine d’enfants disparus dans une zone dévastée par la brutale montée des eaux.Ces violentes inondations ont été provoquées par des pluies diluviennes survenues vendredi, jour de la fête nationale américaine, dans le centre du Texas. Des alertes aux précipitations et inondations ont été maintenues jusque dans la soirée de samedi.”Nous avons retrouvé 43 personnes décédées dans le comté de Kerr. Parmi ces personnes décédées, nous avons 28 adultes et 15 enfants”, a déclaré le shérif du comté de Kerr, Larry Lethia, lors d’une conférence de presse.Le shérif a indiqué par ailleurs que 27 enfants manquaient toujours à l’appel, parmi les quelque 750 qui participaient à un camp d’été chrétien pour filles sur les rives du fleuve Guadalupe.Le propriétaire et directeur du “Camp Mystic” est également mort, selon le site internet de Kerrville, ainsi que le responsable d’un autre camp de vacances situé à proximité.”Nous rechercherons inlassablement chaque personne victime de cette inondation. Nous ne nous arrêterons ni aujourd’hui ni demain, nous nous arrêterons quand le travail sera fini”, a assuré le gouverneur du Texas, Greg Abbott, lors d’une précédente conférence de presse à laquelle a participé la ministre de la Sécurité intérieure, Kristi Noem.- Prévisions “erronées” -Cette dernière a assuré que le président Donald Trump voulait “moderniser les technologies” des agences de prévisions météorologiques et de prévention des risques, alors que le gouvernement a été critiqué pour avoir réduit leurs financements et supprimé des centaines de postes.Interrogée sur les plaintes d’habitants estimant n’avoir pas été avertis suffisamment tôt des risques d’inondations, Kristi Noem a indiqué qu’elle “transmettrait (leurs) préoccupations au gouvernement fédéral”.Selon un responsable municipal de Kerrville, Dalton Rice, dans certaines zones l’eau a atteint “le niveau d’une crue centennale”. “Les prévisions étaient clairement erronées,” et la quantité de pluie a été “le double de ce qui était anticipé”. Sur le site du camp de vacances, l’eau s’était largement retirée samedi, révélant un paysage de dévastation, avec des dizaines de voitures échouées, certaines coincées dans des arbres, et de la végétation arrachée, ont constaté des journalistes de l’AFP.La désolation règne à l’intérieur des chalets qui accueillaient les fillettes, le sol est recouvert de boue et les fenêtres brisées témoignent de la violence des flots.Michael, 40 ans, explique être venu en voiture d’Austin, la capitale de l’Etat à environ 150 km à l’est, vendredi matin, dès qu’il a appris la nouvelle par courrier électronique, pour chercher sa fille de 8 ans, dont il a retrouvé quelques affaires.- “Aussi vite que possible” -“Nous étions à Kerrville toute la journée d’hier dans les cellules de crise et ce matin quand nous avons entendu dire qu’il pourrait y avoir des gens ici, mon frère et moi sommes venus en camion aussi vite que possible pour voir si nous pouvions trouver quoi que ce soit”, explique-t-il.Plusieurs équipes de secours quadrillent le secteur à la recherche des disparus.Environ 500 secouristes et 14 hélicoptères ont été déployés, tandis que la Garde nationale du Texas et les garde-côtes ont envoyé des renforts.Selon les autorités, le niveau du fleuve Guadalupe est monté vendredi d’environ huit mètres en 45 minutes, au cours desquelles il est tombé “près de 300 millimètres/heure” de pluie, soit un tiers des précipitations annuelles moyennes.Quelque 850 personnes ont été évacuées.Les crues soudaines, provoquées par des pluies torrentielles que le sol asséché ne peut pas absorber, ne sont pas rares. Mais selon la communauté scientifique, le changement climatique provoqué par l’activité humaine a rendu plus fréquents et plus intenses les événements météorologiques comme les crues, les sécheresses et les canicules.Des alertes aux inondations ont été maintenues dans la région jusqu’à 22H00 locales (03H00 GMT dimanche), ont annoncé les services météorologiques. Selon les médias locaux, les intempéries ont également fait huit morts dans trois autres comtés du centre du Texas. Mi-juin, 13 personnes avaient péri en raison d’inondations à San Antonio, non loin de la zone touchée vendredi, à la suite de pluies diluviennes.

Sans Xi ni Poutine, les Brics à Rio pour rejeter le protectionnisme de Trump

Sans Xi Jinping ni Vladimir Poutine, les Brics vont chercher, en sommet à partir de dimanche à Rio de Janeiro, à faire front commun contre le protectionnisme de Donald Trump, même s’ils devraient éviter de le cibler nommément.En se réunissant pour deux jours sous haute sécurité au bord de la sublime baie de Guanabara, les dirigeants du groupe de 11 grands pays émergents (dont Brésil, Chine, Inde, Russie et Afrique du Sud) voient leur rendez-vous annuel percuté par la guerre commerciale lancée par le président américain.Selon le projet de communiqué final auquel l’AFP a eu accès samedi, ils doivent exprimer leurs “graves préoccupations face à l’augmentation des mesures douanières et non-douanières unilatérales qui faussent le commerce”.Selon le document, qui pourra encore être amendé durant le sommet, de telles mesures menacent d'”affecter les perspectives de développement économique dans le monde”.Les Brics, qui représentent près de la moitié de la population mondiale et 40% du PIB de la planète, visent ainsi clairement le président américain et sa rafale de droits de douane punitifs.Mais ils se gardent de nommer Donald Trump, alors que de nombreux pays, dont la Chine, puissance dominante du groupe des émergents, sont engagés dans des négociations avec Washington sur le sujet.Dernier épisode d’une longue saga, le républicain a annoncé vendredi avoir signé des lettres adressées aux partenaires commerciaux des Etats-Unis concernant l’application des surtaxes douanières.Prenant le contre-pied, l’hôte du sommet de Rio, le président brésilien de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, s’est fait samedi le chantre du multilatéralisme: “Face à la résurgence du protectionnisme, il appartient aux nations émergentes de défendre le régime commercial multilatéral et de réformer l’architecture financière internationale”.- “Cycle de la violence” – Le président chinois Xi Jinping sera pour la première fois absent du sommet des Brics, dont son pays est pourtant la puissance dominante. Le président russe Vladimir Poutine, visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crime de guerre présumé en Ukraine, sera lui aussi absent. Mais il s’exprimera par visioconférence, selon le Kremlin.La récente guerre de 12 jours entre Iran et Israël plane également sur le rendez-vous. Les négociateurs sont parvenus samedi à un consensus sur la façon de l’évoquer dans le communiqué final, d’après une source impliquée dans les discussions.Téhéran souhaitait que les Brics durcissent le ton, mais le document doit conserver “le même langage” qu’une déclaration publiée fin juin par le groupe, selon cette source.Les pays émergents avaient alors condamné les “attaques militaires” contre l’Iran, mais sans citer Israël et les Etats-Unis, et jugé “urgent de rompre le cycle de la violence et de rétablir la paix”.Le président iranien Massoud Pezeshkian est représenté à Rio par son ministre des Affaires étrangères, Abbas Araghchi.- Alternative au dollar -Créé dans le but de rééquilibrer l’ordre mondial au bénéfice du “Sud global” face à l’Occident, le groupe des Brics s’est élargi depuis 2023 avec l’Arabie saoudite, l’Egypte, les Emirats arabes unis, l’Ethiopie, l’Iran puis l’Indonésie.Au-delà des questions géopolitiques, le bloc cherche à affirmer son poids économique. Depuis quelques années, l’idée d’une alternative au dollar pour le commerce au sein du groupe est avancée.Mais l’ex-présidente brésilienne Dilma Rousseff, à la tête de la banque des Brics, a dit samedi qu’elle ne voyait “aucune possibilité que cela se produise”: “Aujourd’hui, il n’y a personne qui veut assumer la place des Etats-Unis”.Le scénario paraît d’autant plus improbable que Donald Trump a menacé d’imposer des droits de douane de 100% aux pays qui défieraient la domination internationale du billet vert.Le Brésil, qui accueillera en novembre la COP30, la conférence climat de l’ONU, dans la ville amazonienne de Belem, espère par ailleurs qu’un consensus sera trouvé sur la lutte contre le changement climatique.En plus de la déclaration finale espérée, doivent en effet être publiés des textes sur le climat, mais aussi sur l’intelligence artificielle et la coopération sanitaire.

Sans Xi ni Poutine, les Brics à Rio pour rejeter le protectionnisme de Trump

Sans Xi Jinping ni Vladimir Poutine, les Brics vont chercher, en sommet à partir de dimanche à Rio de Janeiro, à faire front commun contre le protectionnisme de Donald Trump, même s’ils devraient éviter de le cibler nommément.En se réunissant pour deux jours sous haute sécurité au bord de la sublime baie de Guanabara, les dirigeants du groupe de 11 grands pays émergents (dont Brésil, Chine, Inde, Russie et Afrique du Sud) voient leur rendez-vous annuel percuté par la guerre commerciale lancée par le président américain.Selon le projet de communiqué final auquel l’AFP a eu accès samedi, ils doivent exprimer leurs “graves préoccupations face à l’augmentation des mesures douanières et non-douanières unilatérales qui faussent le commerce”.Selon le document, qui pourra encore être amendé durant le sommet, de telles mesures menacent d'”affecter les perspectives de développement économique dans le monde”.Les Brics, qui représentent près de la moitié de la population mondiale et 40% du PIB de la planète, visent ainsi clairement le président américain et sa rafale de droits de douane punitifs.Mais ils se gardent de nommer Donald Trump, alors que de nombreux pays, dont la Chine, puissance dominante du groupe des émergents, sont engagés dans des négociations avec Washington sur le sujet.Dernier épisode d’une longue saga, le républicain a annoncé vendredi avoir signé des lettres adressées aux partenaires commerciaux des Etats-Unis concernant l’application des surtaxes douanières.Prenant le contre-pied, l’hôte du sommet de Rio, le président brésilien de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, s’est fait samedi le chantre du multilatéralisme: “Face à la résurgence du protectionnisme, il appartient aux nations émergentes de défendre le régime commercial multilatéral et de réformer l’architecture financière internationale”.- “Cycle de la violence” – Le président chinois Xi Jinping sera pour la première fois absent du sommet des Brics, dont son pays est pourtant la puissance dominante. Le président russe Vladimir Poutine, visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crime de guerre présumé en Ukraine, sera lui aussi absent. Mais il s’exprimera par visioconférence, selon le Kremlin.La récente guerre de 12 jours entre Iran et Israël plane également sur le rendez-vous. Les négociateurs sont parvenus samedi à un consensus sur la façon de l’évoquer dans le communiqué final, d’après une source impliquée dans les discussions.Téhéran souhaitait que les Brics durcissent le ton, mais le document doit conserver “le même langage” qu’une déclaration publiée fin juin par le groupe, selon cette source.Les pays émergents avaient alors condamné les “attaques militaires” contre l’Iran, mais sans citer Israël et les Etats-Unis, et jugé “urgent de rompre le cycle de la violence et de rétablir la paix”.Le président iranien Massoud Pezeshkian est représenté à Rio par son ministre des Affaires étrangères, Abbas Araghchi.- Alternative au dollar -Créé dans le but de rééquilibrer l’ordre mondial au bénéfice du “Sud global” face à l’Occident, le groupe des Brics s’est élargi depuis 2023 avec l’Arabie saoudite, l’Egypte, les Emirats arabes unis, l’Ethiopie, l’Iran puis l’Indonésie.Au-delà des questions géopolitiques, le bloc cherche à affirmer son poids économique. Depuis quelques années, l’idée d’une alternative au dollar pour le commerce au sein du groupe est avancée.Mais l’ex-présidente brésilienne Dilma Rousseff, à la tête de la banque des Brics, a dit samedi qu’elle ne voyait “aucune possibilité que cela se produise”: “Aujourd’hui, il n’y a personne qui veut assumer la place des Etats-Unis”.Le scénario paraît d’autant plus improbable que Donald Trump a menacé d’imposer des droits de douane de 100% aux pays qui défieraient la domination internationale du billet vert.Le Brésil, qui accueillera en novembre la COP30, la conférence climat de l’ONU, dans la ville amazonienne de Belem, espère par ailleurs qu’un consensus sera trouvé sur la lutte contre le changement climatique.En plus de la déclaration finale espérée, doivent en effet être publiés des textes sur le climat, mais aussi sur l’intelligence artificielle et la coopération sanitaire.

Sans Xi ni Poutine, les Brics à Rio pour rejeter le protectionnisme de Trump

Sans Xi Jinping ni Vladimir Poutine, les Brics vont chercher, en sommet à partir de dimanche à Rio de Janeiro, à faire front commun contre le protectionnisme de Donald Trump, même s’ils devraient éviter de le cibler nommément.En se réunissant pour deux jours sous haute sécurité au bord de la sublime baie de Guanabara, les dirigeants du groupe de 11 grands pays émergents (dont Brésil, Chine, Inde, Russie et Afrique du Sud) voient leur rendez-vous annuel percuté par la guerre commerciale lancée par le président américain.Selon le projet de communiqué final auquel l’AFP a eu accès samedi, ils doivent exprimer leurs “graves préoccupations face à l’augmentation des mesures douanières et non-douanières unilatérales qui faussent le commerce”.Selon le document, qui pourra encore être amendé durant le sommet, de telles mesures menacent d'”affecter les perspectives de développement économique dans le monde”.Les Brics, qui représentent près de la moitié de la population mondiale et 40% du PIB de la planète, visent ainsi clairement le président américain et sa rafale de droits de douane punitifs.Mais ils se gardent de nommer Donald Trump, alors que de nombreux pays, dont la Chine, puissance dominante du groupe des émergents, sont engagés dans des négociations avec Washington sur le sujet.Dernier épisode d’une longue saga, le républicain a annoncé vendredi avoir signé des lettres adressées aux partenaires commerciaux des Etats-Unis concernant l’application des surtaxes douanières.Prenant le contre-pied, l’hôte du sommet de Rio, le président brésilien de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, s’est fait samedi le chantre du multilatéralisme: “Face à la résurgence du protectionnisme, il appartient aux nations émergentes de défendre le régime commercial multilatéral et de réformer l’architecture financière internationale”.- “Cycle de la violence” – Le président chinois Xi Jinping sera pour la première fois absent du sommet des Brics, dont son pays est pourtant la puissance dominante. Le président russe Vladimir Poutine, visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crime de guerre présumé en Ukraine, sera lui aussi absent. Mais il s’exprimera par visioconférence, selon le Kremlin.La récente guerre de 12 jours entre Iran et Israël plane également sur le rendez-vous. Les négociateurs sont parvenus samedi à un consensus sur la façon de l’évoquer dans le communiqué final, d’après une source impliquée dans les discussions.Téhéran souhaitait que les Brics durcissent le ton, mais le document doit conserver “le même langage” qu’une déclaration publiée fin juin par le groupe, selon cette source.Les pays émergents avaient alors condamné les “attaques militaires” contre l’Iran, mais sans citer Israël et les Etats-Unis, et jugé “urgent de rompre le cycle de la violence et de rétablir la paix”.Le président iranien Massoud Pezeshkian est représenté à Rio par son ministre des Affaires étrangères, Abbas Araghchi.- Alternative au dollar -Créé dans le but de rééquilibrer l’ordre mondial au bénéfice du “Sud global” face à l’Occident, le groupe des Brics s’est élargi depuis 2023 avec l’Arabie saoudite, l’Egypte, les Emirats arabes unis, l’Ethiopie, l’Iran puis l’Indonésie.Au-delà des questions géopolitiques, le bloc cherche à affirmer son poids économique. Depuis quelques années, l’idée d’une alternative au dollar pour le commerce au sein du groupe est avancée.Mais l’ex-présidente brésilienne Dilma Rousseff, à la tête de la banque des Brics, a dit samedi qu’elle ne voyait “aucune possibilité que cela se produise”: “Aujourd’hui, il n’y a personne qui veut assumer la place des Etats-Unis”.Le scénario paraît d’autant plus improbable que Donald Trump a menacé d’imposer des droits de douane de 100% aux pays qui défieraient la domination internationale du billet vert.Le Brésil, qui accueillera en novembre la COP30, la conférence climat de l’ONU, dans la ville amazonienne de Belem, espère par ailleurs qu’un consensus sera trouvé sur la lutte contre le changement climatique.En plus de la déclaration finale espérée, doivent en effet être publiés des textes sur le climat, mais aussi sur l’intelligence artificielle et la coopération sanitaire.

Vietnam’s laid-off communist officials face uncertain future

Sipping green tea in his garden of roses, ex-communist party official Nguyen Van Cuong says he is “jobless but happy” after Vietnam cut 80,000 state roles this week.But fretting at home after leaving public employment once considered a job-for-life, Nguyen Thi Thu told AFP she feels “empty” over a future that is no longer certain.Vietnam is in the midst of a dramatic remaking of its state apparatus, with 100,000 positions slated to be scrapped as Hanoi seeks to streamline bureaucracy and boost the economy.On Monday, 80,000 roles were slashed as most of the Southeast Asian nation’s provinces and cities were merged.Feelings are mixed among newly unemployed apparatchiks — communist party officials whose jobs were once guaranteed.”It’s really a waste for the state to lose one like myself,” said 56-year-old Cuong, who served in Bac Giang province outside Hanoi. Bac Giang was merged into a neighbouring province’s administration.The government said those caught in the overhaul would either be made redundant or offered early retirement.Cuong told AFP he could have remained in his post — or even been promoted — but chose to accept a $75,000 payoff for his remaining six years after a 30-year state career.”It’s time to rid myself of so much complexity in state politics,” he said.The mass reorganisation overseen by Vietnam’s top leader To Lam echoes steps taken by US President Donald Trump and Argentine leader Javier Milei to take an axe to government spending towards “efficiency”.- ‘Don’t know what’s next’ -Former district-level secretary Thu admits she may not have been able to manage the burdens of the job as management prioritised performance.The 50-year-old felt she had no option but to resign when her office was relocated to the Mekong delta province of An Giang, more than 70 kilometres (44 miles) from her home.”I resigned, not because I wanted to quit my job,” Thu said. “It’s better to resign rather than waiting for a dismissal order.”Vietnam — a global manufacturing hub — recorded economic growth of 7.1 percent last year and is aiming for eight percent this year as it vies for “middle-income country” status by 2030.But the country is facing headwinds from key trade partner the United States.Trump threatened a 46 percent tariff before settling on a 20 percent rate in a deal announced on Wednesday — a levy five times the rate before he took office the second time.Vietnam’s deputy finance minister said the new administrative structure would bring “strong scale to connect strong business and economic infrastructure” and create “greater socio-economic development”.Lam, the Communist Party general secretary, said Monday that “the decision to reshape the nation is a historical landmark with strategic meaning” aiming “to continue our path towards a socialist country… for people’s happiness”.But for Thu, the way forward is now unclear.”I don’t know what to do next,” she said.Scrolling carefree on his phone and chatting with friends online, Cuong said he had few regrets over his voluntary redundancy.He feels like Vietnam may be the one missing out on what he has to offer.”I could still contribute more to the state sector,” he said.

In already precarious industry, US musicians struggle for health care

In 2019, American musician Jon Dee Graham suffered a heart attack that left him “dead” for several minutes — a scare that inspired his album, “Only Dead For a Little While.”Eighteen months later he had a stroke. And now, the 66-year-old is facing his biggest health challenge yet — and like most musicians, he’s underinsured.Graham suffered an infection following spinal surgery that’s developed into sepsis, and his son said he needs intravenous antibiotic treatments twice daily.But because his treatment is at home, William Harries-Graham said Medicare — the US federal health program that insures elder adults — won’t cover his father.Harries-Graham said the hospital demanded payment upfront in the “thousands of dollars.”The artist “fighting for his life” couldn’t afford it, and recently launched a campaign to sell his drawings, a hobby that has become a means of survival.Graham’s story is not uncommon: Many musicians confront the same health insurance nightmares all Americans do, navigating a labyrinthian system rife with out-of-pocket costs.But musicians are gig workers, which makes it even harder. Most working artists aren’t rich and have variable income, in a cutthroat industry where employer-subsidized insurance for musicians is rare.Pop phenom Chappell Roan underscored the issue on one of music’s biggest platforms earlier this year at the Grammys, calling out record labels for not insuring their artists in front of industry heavyweights as she accepted the prize for Best New Artist.Roan said she herself was dropped from her label and went uninsured for a time: “It was devastating to feel so committed to my art and feel so betrayed by the system and dehumanized,” she said onstage.”Record labels need to treat their artists as valuable employees with a livable wage and health insurance and protection.”- ‘Just a patch’ -About a month after Roan’s statement, glam punk pioneer David Johansen died at 75 years old. His death came just weeks after he had started a GoFundMe to support his cancer treatment.In 2024, Matthew Sweet, the 1990s-era alt rocker, suffered a stroke while on tour. He was uninsured, so his management created a similar online crowdsourcing fundraiser.It’s raised more than $640,000 to date to support his long-term recovery.But such crowdsourcing is a stop-gap, said Tatum Hauck-Allsep, founder and CEO of the Nashville-based Music Health Alliance that helps musicians negotiate medical bills. “In some cases, things like a GoFundMe is a great resource, but in other cases, it’s just a patch. We want to find a long-term solution,” Hauck-Allsep told AFP. She applauded Roan for highlighting the issue, but said insurance from record labels isn’t necessarily what artists want, because it could mean they need to become employees, rather than independent artists.Still, “there should be an easier pathway to health care access,” she said.Bruce Iglauer, head of the blues label Alligator Records, echoed Hauck-Allsep’s point, saying that artists are self-employed.”We guarantee recording budgets and royalty rates, but have no input into, or knowledge of, what other income the artists are making,” Iglauer said.”They are not getting weekly paychecks from us.” And smaller labels say increasingly thin margins would make providing insurance impossible: “The costs of manufacturing have gone up, physical sales have gone down. Streaming sales pay paltry sums,” said Kenn Goodman, founder and CEO of Chicago-based indie record label Pravda Records.”It’s just not financially feasible,” he added. “I wish it was.”- ‘Terrifying’ -Many US musicians get health care through the Barack Obama-era Affordable Care Act — but that coverage is under threat by the Donald Trump administration, which is vying to complicate health care access, and perhaps eventually scrap the system altogether. That would be a “disaster,” said Paul Scott, director of the Healthcare Alliance for Austin Musicians, a non-profit that helps about 3,200 musicians a year in Texas get signed up for coverage under the government health care plan. Many ACA plans still don’t come cheap, but it’s made a huge difference for access, he said. Jettisoning the ACA would likely mean increased prices that would prompt a lot of artists to “drop their health insurance,” Scott said. “And that will be a hit to our safety net hospitals and charity care.”As for Graham, selling his sketches has successfully funded his first few weeks of treatment.But his son doesn’t know if that will be enough.And Harries-Graham worries about those who can’t find fundraising support thanks to their fame.”I don’t know what someone else would have done,” he said. “They would have been yet another person who goes into severe medical debt.””That is terrifying.”

AI robots fill in for weed killers and farm hands

Oblivious to the punishing midday heat, a wheeled robot powered by the sun and infused with artificial intelligence carefully combs a cotton field in California, plucking out weeds.As farms across the United States face a shortage of laborers and weeds grow resistant to herbicides, startup Aigen says its robotic solution — named Element — can save farmers money, help the environment and keep harmful chemicals out of food.”I really believe this is the biggest thing we can do to improve human health,” co-founder and chief technology officer Richard Wurden told AFP, as robots made their way through crops at Bowles Farm in the town of Los Banos.”Everybody’s eating food sprayed with chemicals.”Wurden, a mechanical engineer who spent five years at Tesla, went to work on the robot after relatives who farm in Minnesota told him weeding was a costly bane.Weeds are becoming immune to herbicides, but a shortage of laborers often leaves chemicals as the only viable option, according to Wurden.”No farmer that we’ve ever talked to said ‘I’m in love with chemicals’,” added Aigen co-founder and chief executive Kenny Lee, whose background is in software.”They use it because it’s a tool — we’re trying to create an alternative.”Element the robot resembles a large table on wheels, solar panels on top. Metal arms equipped with small blades reach down to hoe between crop plants.”It actually mimics how humans work,” Lee said as the temperature hit 90 degrees Fahrenheit (32 degrees Celsius) under a cloudless sky.”When the sun goes down, it just powers down and goes to sleep; then in the morning it comes back up and starts going again.”The robot’s AI system takes in data from on-board cameras, allowing it to follow crop rows and identify weeds.”If you think this is a job that we want humans doing, just spend two hours in the field weeding,” Wurden said.Aigen’s vision is for workers who once toiled in the heat to be “upskilled” to monitor and troubleshoot robots.Along with the on-board AI, robots communicate wirelessly with small control centers, notifying handlers of mishaps.- Future giant? -Aigen has robots running in tomato, cotton, and sugar beet fields, and touts the technology’s ability to weed without damaging the crops.Lee estimated that it takes about five robots to weed 160 acres (65 hectares) of farm.The robots made by the 25-person startup — based in the city of Redmond, outside Seattle — are priced at $50,000.The company is focused on winning over politically conservative farmers with a climate friendly option that relies on the sun instead of costly diesel fuel that powers heavy machinery.”Climate, the word, has become politicized but when you get really down to brass tacks farmers care about their land,” Lee said.The technology caught the attention of Amazon Web Services (AWS), the e-commerce giant’s cloud computing unit.Aigen was chosen for AWS’s “Compute for Climate” fellowship program that provides AI tools, data center power, and technical help for startups tackling environmental woes.”Aigen is going to be one of the industry giants in the future,” said AWS head of climate tech startups business development Lisbeth Kaufman.”I think about Ford and the Model T, or Edison and the light bulb — that’s Kenny and Rich and Aigen.”