“Plusieurs morts” dans le crash d’un avion privé en Californie

Plusieurs personnes sont décédées jeudi en Californie, dans l’accident d’un petit avion privé qui s’est écrasé en pleine nuit sur un quartier résidentiel de San Diego, selon les autorités locales.En s’écrasant, l’avion a détruit de nombreuses voitures qui ont pris feu avant d’exploser. Au moins une dizaine de maisons ont été endommagées par les flammes ou des débris.”Nous pensons qu’il y a plusieurs morts”, a déclaré Dan Eddy, du département des pompiers de San Diego. Selon lui, les victimes étaient probablement à bord de l’avion, un Cessna 550, et le crash n’a pas fait de victimes au sol.”J’ai regardé par la fenêtre et il y avait des flammes partout. Puis nous avons entendu la réaction en chaîne: +boum, boum, boum+”, a raconté un habitant à l’antenne locale de Fox. “Nous avons regardé dehors, sonné aux portes, attrapé les bébés, (…) et nous avons déguerpi.”Aucun blessé grave n’a été recensé dans le quartier, un “miracle”, selon les pompiers. Des soins aux habitants blessés, dont certains ont eu “les pieds brûlés”, ont été prodigués sur place.Jeudi matin, la zone était jonchée de débris et de carcasses de véhicules carbonisés, a constaté un photographe de l’AFP. Le toit d’une habitation était enfoncé, complètement noirci.”Plus de dix maisons” ont été endommagées, a détaillé Dan Eddy, ajoutant qu'”il y a du kérosène partout”.L’avion s’est écrasé aux alentours de 03H45 locales (10H45 GMT), selon le régulateur américain de l’aviation civile (FAA). La visibilité était alors très mauvaise, avec un épais brouillard recouvrant la zone.Immatriculé dans le Midwest, le Cesna 550 pouvait contenir de huit à dix personnes, avec le pilote, selon les autorités locales qui ignorent encore le nombre exact de passagers lors de l’accident. – “Tragédie” -Le quartier touché par l’accident est proche de l’aéroport Montgomery-Gibbs Executive et est connu pour abriter de nombreux soldats. San Diego abrite des installations de la Navy américaine, des bases des Marines et des garde-côtes.”Beaucoup de familles de militaires sont touchées”, a fait savoir le capitaine Robert Heely, commandant de la base navale de San Diego, également présent lors de la conférence de presse.”C’est une tragédie (…) et nous veillerons à ce que les familles touchées, celles qui n’ont pas accès à leur maison, bénéficient d’un soutien adéquat jusqu’à ce qu’elles puissent rentrer chez elles”, a déclaré Todd Gloria, le maire de San Diego, lors d’une conférence de presse. Zane Baker, un fils de militaire qui vit dans le quartier, a déclaré que des policiers avaient fait du porte-à-porte pour faire sortir les gens de chez eux.”Je me suis assuré que tous mes frères et sÅ“urs étaient réveillés, qu’ils étaient conscients et qu’ils allaient bien”, a confié ce lycéen à la chaîne de télévision locale KTLA.Le jeune homme a vu des dizaines de personnes être été évacuées de leur maison, dont beaucoup en état de choc. “C’est un véritable chaos”, a-t-il soufflé.Sur les réseaux sociaux, la police de San Diego a dit avoir évacué trois rues. Elle a conseillé aux habitants de contacter les autorités s’ils retrouvaient des débris ou s’ils “sentaient des odeurs de kérosène”.Plusieurs incidents ont récemment ébranlé la confiance du public américain dans l’aviation.Ces dernières semaines, des pannes de contrôle du trafic aérien ont touché au moins deux fois l’aéroport de Newark, très fréquenté, sur la côte Est. En janvier, une collision en plein vol a eu lieu au-dessus de Washington entre un avion commercial et un hélicoptère militaire, faisant 67 morts. En mai, deux personnes qui se trouvaient à bord d’un petit avion sont mortes lorsque celui-ci s’est écrasé dans un quartier résidentiel au nord-ouest de Los Angeles, en Californie.

Edouard Philippe “défavorable” à la proportionnelle qui conduirait à une “absence de majorité”

L’ancien Premier ministre Edouard Philippe s’est dit jeudi “défavorable” à un mode de scrutin proportionnel pour les élections législatives, comme le souhaiterait François Bayrou, car il conduirait selon lui à une “absence de majorité” et pourrait “distendre le lien entre l’électeur et le député”.”Le scrutin proportionnel a plus de chance de perpétuer ce que nous voyons aujourd’hui, c’est-à-dire une absence de majorité”, a affirmé le président d’Horizons et candidat proclamé à la présidentielle, à l’issue d’un entretien d’environ 45 minutes avec le Premier ministre à ce sujet.”Nous considérons que cette absence de majorité rend difficile, voire impossible, une action résolue dont notre pays a pourtant besoin”, a-t-il ajouté, observant que “nous ne pouvons pas accepter un régime qui est pour l’essentiel un régime de l’inaction”.En outre, “le scrutin proportionnel tend mécaniquement à éloigner, à distendre, le lien entre l’électeur et le député”, a fait valoir Edouard Philippe, qui était accompagné de Paul Christophe chef de file des députés Horizons, Claude Malhuret président Horizons du groupe des sénateurs Les Indépendants, République et territoires, et Pierre-Yves Bournazel, secrétaire général délégué du parti et candidat aux municipales à Paris.Le cumul des mandats, soutenu par les deux hommes, n’a pas été abordé lors de l’échange, selon M. Philippe, qui avait précédemment dit qu’il pourrait soutenir la proportionnelle si un cumul était possible entre le mandat parlementaire et un mandat exécutif local.François Bayrou a entamé le 30 avril une série de consultations des forces politiques sur l’élection des députés à la proportionnelle. Le chef du gouvernement défend une proportionnelle intégrale par département comme en 1986, alors que depuis l’instauration de la Ve République – à l’exception des législatives de cette année-là -, les députés sont élus au scrutin uninominal majoritaire à deux tours.Il a indiqué jeudi aux représentants d’Horizons “sa volonté de soumettre” un projet de loi sur le modèle de 1986. Celui-ci pourrait être examiné à l’automne.Mais le Premier ministre n’est pas assuré d’avoir cette fois le soutien des macronistes qui considèrent désormais que le mode de scrutin majoritaire actuel est “le moins pire”. A droite, Les Républicains sont fermement opposés à la proportionnelle. Leur nouveau président Bruno Retailleau doit être reçu à ce sujet la semaine prochaine.Le RN, favorable à une proportionnelle avec une prime majoritaire, a indiqué qu’il pourrait s’accommoder du modèle de 1986. La France insoumise défend une proportionnelle “à un échelon régional” et le Parti socialiste, divisé, n’a pas encore arrêté de position.François Bayrou doit recevoir jeudi après-midi Fabien Roussel pour le Parti communiste, puis vendredi Marc Fesneau pour son parti, le MoDem, et Raphaël Glucksmann pour le mouvement Place publique.

Oise: vers la mise en examen de trois lycéens pour meurtre d’un mineur avec une machette

Trois lycéens soupçonnés d’avoir tué à la machette mardi soir un mineur de 17 ans à Nogent-sur-Oise ont été présentés jeudi devant un juge d’instruction en vue d’être mis en examen pour “meurtre en bande organisée”, a annoncé le procureur de Senlis.Agés de 16, 17 et 19 ans, les trois suspects, interpellés rapidement après les faits, ont reconnu en garde à vue leur “implication”, expliquant avoir agi en “représailles”, a déclaré le procureur Loïc Abrial durant une conférence de presse.Un membre de leur famille aurait subi des violences plusieurs semaines auparavant, ont expliqué les suspects, qui sont deux frères et un cousin, tous trois habitant dans l’agglomération de Creil (Oise) et inconnus jusqu’alors de la justice, a ajouté M. Abrial.”Ils ont dit avoir pris des armes pour pouvoir se défendre, et selon l’expression de l’un d’entre eux, faire pression”, mais ont affirmé qu’ils n’étaient “pas animés d’une intention de tuer”, toujours selon le procureur.D’après les images de vidéosurveillance, les trois agresseurs présumés étaient déjà présents près du magasin Lidl de Nogent-sur-Oise, dans leur véhicule plusieurs minutes avant l’arrivée de la victime, Hasan H., qui était en compagnie d’autres jeunes.Selon ces images, après une empoignade entre les deux groupes de jeunes peu après 19H00, le “meneur” de la bande des agresseurs, âgé de 17 ans, a frappé au cou Hasan H. avec un “outil de type machette”, a rapporté M. Abrial. Ce coup unique a tranché la carotide de la victime et provoqué son décès, a-t-il détaillé.Les différentes perquisitions n’ont pas permis de retrouver pour l’instant l’arme du crime, tandis qu’un “outil de type démonte-pneus” et une matraque télescopique, visibles aussi sur les images de vidéosurveillance lors de l’attaque, ont été retrouvés par les enquêteurs dans le véhicule des trois suspects, a encore mentionné le procureur.M. Abrial a requis leur placement en détention provisoire.Cette affaire “révèle l’usage d’une très grande violence pour un motif (…) qui apparaît d’une gravité assez faible”, a encore estimé le procureur, évoquant une “banalisation” de la violence chez certains jeunes en âge scolaire.La famille de Hasan H. a appelé sur les réseaux sociaux à une marche blanche en sa mémoire vendredi à 18H00 à Creil.

G7 finance chiefs push for consensus despite Trump tariffs

G7 finance leaders played down their differences Thursday, despite turmoil from US President Donald Trump’s wide-ranging tariffs, and sought common ground on Ukraine as talks in Canada entered the final hours.The Group of Seven advanced economies are expected to issue a joint statement at the end of their three-day gathering, a diplomatic source told AFP, but all eyes are on whether they can overcome tensions sparked by Trump’s trade wars.”The mood in the meetings was positive and constructive,” EU economy chief Valdis Dombrovskis told AFP early Thursday.He said officials made progress on many issues, including the global economy, in addressing imbalances but also with regards to a response to Russia’s aggression against Ukraine.”All in all, we are making good progress,” added Dombrovskis, the European Union commissioner for the economy.Leaders opened a final morning of talks early Thursday, with sessions on financial crimes and artificial intelligence on the agenda at the session, held in western Canada’s spectacular Banff National Park.But tensions among the finance ministers and central bank governors from Britain, Canada, France, Germany, Italy, Japan and the United States remained.- ‘Joint solutions’ -“On tariffs, obviously that remains a concern,” Dombrovskis said, adding that the G7 partners were working together, as well as bilaterally with Washington, “to address this tariffs situation and to find a negotiated solution.” German Finance Minister Lars Klingbeil told reporters Thursday it was crucial to “resolve the current trade disputes as quickly as possible.”He stressed that higher tariffs place “a heavy burden on the global economy, unsettle the financial markets and ultimately reduce global prosperity.” “Our hand is extended,” Klingbeil added, noting that US tariffs threaten jobs and economic strength on both sides of the Atlantic. A European official told AFP that while the trade issue is not resolved with this week’s talks, “we see the positive side.”French Finance Minister Eric Lombard told AFP: “The atmosphere was warm. We spoke as friends and allies.””We don’t agree on everything, but we talked about everything,” he said.Ministers also held bilateral talks on the sidelines of the gathering. Klingbeil noted his “intensive and constructive discussion” with US Treasury Secretary Scott Bessent, whom he plans to meet again in Washington.Bessent has been expected to face pushback on the US tariffs policies’ effects, though he told reporters that Wednesday’s talks were “very productive.”The week’s meetings come ahead of the G7 Summit next month, and are seen as a litmus test of how the leaders’ gathering — which Trump is to attend — will proceed.One topic where consensus could prove easier to achieve is China, with the G7 broadly aligned on addressing Beijing’s trade practices. – ‘Clear progress’ -Ukrainian Finance Minister Sergii Marchenko attended the talks in Banff and has urged the G7 to maintain pressure on Russia.France’s Lombard welcomed “clear progress” on support for Ukraine and the issue of increasing pressure on Moscow.While Trump’s return has rattled the G7, German finance minister Klingbeil told public broadcaster ARD that “there are always conflicting signals.”While there may be US statements that cast doubt on the extent of support towards Ukraine, “in the end, the United States has always been on Ukraine’s side,” he said.Wednesday’s session on Ukraine was chaired by UK finance minister Rachel Reeves, who said “pressure on Russia’s war machine is needed now more so than ever,” according to a government statement.She charged that Russia’s President Vladimir Putin has “failed to engage in good faith with proposals”, and attempts to broker a ceasefire from his “illegal and brutal war.”Reeves also aired an ambition to move fast in lowering the $60 price cap on Russian crude oil, the UK statement said.

Le Royaume-Uni signe un accord de restitution de l’archipel des Chagos à l’île Maurice

Le Royaume-Uni a signé jeudi un accord “historique” pour rétrocéder à l’île Maurice l’archipel des Chagos, tout en prévoyant le maintien d’une base militaire américano-britannique sur l’une des îles, dans cette région stratégique de l’océan Indien.”Il y a quelques instants, j’ai signé un accord pour sécuriser la base commune Royaume-Uni-États-Unis sur Diego Garcia. Ceci est absolument essentiel pour notre défense et notre renseignement et donc pour la sécurité du peuple britannique”, a déclaré le Premier ministre Keir Starmer peu après une décision de justice ouvrant la voie à cet accord.Le Premier ministre mauricien, Navin Ramgoolam, a salué une “grande victoire”, estimant que l’île a ainsi “complété le processus de décolonisation qui a commencé avec l’accession de l’île à l’indépendance en 1968″.Cet accord prévoit que le Royaume-Uni dispose d’un bail de 99 ans sur Diego Garcia –avec une option de prolongation– moyennant le paiement annuel de 101 millions de livres (120 millions d’euros), soit 3,4 milliards de livres (plus de 4 milliards d’euros) au total.Le dirigeant travailliste a martelé qu’il n’y avait pas d'”autre alternative” et que cet accord était le “seul moyen de maintenir la base à long terme”. Il a également rappelé le caractère “stratégique” de cette base utilisée notamment comme plaque tournante pour les bombardiers et navires à longue portée pendant les guerres en Afghanistan et en Irak.”Le port, l’aérodrome et ses capacités avancées de communication et de surveillance offrent au Royaume-Uni et à ses alliés des capacités stratégiques cruciales”, détaille le communiqué de Downing Street.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a salué sur X un accord qui “assure une exploitation à long terme, stable, et efficace” de la base de Diego Garcia “essentielle pour la sécurité régionale et mondiale”.A l’inverse, la cheffe de l’opposition conservatrice Kemi Badenoch l’a qualifié “d’acte d’auto-mutilation” qui va “exposer (le Royaume-Uni) à la Chine et ignore la volonté du peuple chagossien”.- Un demi-siècle de litige -Cet accord avec l’île Maurice, fruit de plusieurs années d’intenses négociations, met fin à plus d’un demi-siècle de litige.Les États-Unis paieront les coûts d’exploitation de la base, “qui sont beaucoup plus élevés que ceux que nous prenons en charge”, a précisé le locataire du 10 Downing Street.Londres avait accepté en octobre le principe de cet accord qui reconnaît la souveraineté de l’île Maurice sur l’archipel des Chagos.La signature devait initialement se produire jeudi matin mais a été retardée en raison d’un recours en justice déposé par deux Chagossiennes.Bernadette Dugasse et Bertrice Pompe accusaient notamment le gouvernement britannique d’avoir pris cette “décision importante sans consultation” et mettaient en doute la capacité des autorités mauriciennes à “agir dans leur intérêt étant donné le mauvais traitement réservé aux Chagossiens”.Elles ont été déboutées de leur demande.- “Jour très triste” -“Aujourd’hui est un jour très triste”, a réagi Bertrice Pompe à l’issue du jugement.Dans sa saisine du tribunal, elle avait affirmé vivre en exil depuis son “expulsion forcée” de l’archipel entre 1967 et 1973. Selon elle, cet accord “compromet” les droits limités dont elle jouit actuellement, dont la garantie de pouvoir aller à Maurice sans encombre.Une cinquantaine de membres de la communauté chagossienne s’étaient rassemblés devant la Haute Cour de Londres pour protester contre l’accord.Certains brandissaient leur passeport britannique, d’autres des pancartes. “Sujets britanniques traités comme des citoyens de seconde zone”, pouvait-on lire sur l’une.La finalisation de l’accord a été ralentie par l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche et un changement de Premier ministre à Maurice. L’administration Trump a d’abord critiqué cet accord, estimant qu’il favorisait la Chine, un allié de Maurice. Toutefois, le président américain a finalement annoncé début avril l’approuver.Londres a conservé le contrôle des îles Chagos lorsque Maurice a obtenu son indépendance du Royaume-Uni en 1968. Environ 2.000 habitants de l’archipel ont été expulsés dans les années suivantes, notamment de Diego Garcia, où est installée la base militaire.En 2019, l’Assemblée générale de l’ONU avait demandé au Royaume-Uni de rétrocéder sous six mois à l’île Maurice l’archipel des Chagos, après une décision dans le même sens de la Cour internationale de Justice quelques mois auparavant.

Deux employés de l’ambassade d’Israël abattus devant un musée juif de Washington

Deux employés de l’ambassade d’Israël ont été tués par balle près d’un musée juif de Washington par un homme qui s’est écrié “Libérez la Palestine” lors de son arrestation, une attaque qui provoque un regain de tensions internationales.Donald Trump et Benjamin Netanyahu ont tous deux dénoncé une agression antisémite, le Premier ministre israélien donnant en outre l’ordre jeudi de renforcer la sécurité de toutes les représentations diplomatiques de son pays dans le monde.Cette attaque a également provoqué un accès de fièvre entre la France et Israël, dont le chef de la diplomatie a accusé des pays européens “d’inciter à la haine”.L’attaque est survenue tard mercredi près du Capital Jewish Museum en plein centre de Washington, non loin du Capitole et de la Maison Blanche et qui accueillait une réception d’une organisation juive.Yechiel Leiter, ambassadeur d’Israël aux États-Unis, a déclaré que les deux victimes étaient “un jeune couple sur le point de se fiancer”. Les autorités israéliennes les ont identifiées comme étant Yaron Lischinsky, un Israélien  — détenteur également d’un passeport allemand, selon Berlin — et Sarah Lynn Milgrim, citoyenne américaine de confession juive.Yaron Lischinsky était assistant de recherche à l’ambassade d’Israël, tandis que Sarah Lynn Milgrim travaillait dans le service de diplomatie publique, selon leurs profils LinkedIn.M. Lischinsky était de confession chrétienne, selon le média Times of Israël, pour qui il avait déjà travaillé en tant que blogueur. La police a identifié le tireur comme étant Elias Rodriguez, âgé de 30 ans et originaire de Chicago, dans le nord des Etats-Unis. “D’après ce que nous savons, il a agi seul”, a déclaré la ministre de la Justice Pam Bondi en visitant le site.- “Violence à ma porte”-“C’est catastrophique”, a dit Kira Elvey, agente immobilière de 54 ans, disant être une membre fondatrice de ce musée qui se consacre “à l’expérience juive” à Washington et sa région. “C’est ici que je vis, où mes enfants vont à l’école, c’est de la violence à ma porte, c’est effrayant”.Selon des témoins, le suspect a initialement été pris pour une victime par le personnel chargé de la sécurité.”Nous avons entendu environ 10 à 15 coups de feu”, a dit Yoni Kalin, qui se trouvait dans le musée. Puis “le garde laisse rentrer ce type. Je suppose qu’ils pensaient qu’il était une victime. (…) Ils l’ont fait asseoir. +Ça va ? Vous avez été blessé ? Que s’est-il passé ?+ Et il a répondu +appelez les flics+”.Puis il a sorti un keffieh, un foulard qui est de longue date un emblème propalestinien, et a dit “c’est moi qui l’ai fait, je l’ai fait pour Gaza”, a raconté un autre témoin, Katie Kalisher.Sur une vidéo, on voit un homme barbu s’écrier “Libérez, libérez la Palestine” avant d’être emmené.La cheffe de la police de Washington Pamela Smith a dit aux médias que le suspect avait été aperçu en train de faire les cent pas devant le musée avant l’attaque. “Il s’est approché d’un groupe de quatre personnes, a sorti une arme de poing et a ouvert le feu”, a-t-elle déclaré.- “Horribles meurtres”-“Ces horribles meurtres (…), évidemment motivés par l’antisémitisme, doivent cesser, MAINTENANT!”, a réagi le président Donald Trump, qui selon la Maison Blanche a parlé à M. Netanhayu. “Nous constatons le terrible prix de l’antisémitisme et l’incitation furieuse (à la violence) contre l’Etat d’Israël”, a déclaré Benjamin Netanyahu.La France, le Canada ainsi que l’Allemagne, le Qatar et les Émirats arabes unis, figurent parmi les pays qui ont condamné les tirs, tandis que le secrétaire général de l’ONU a dénoncé des “meurtres épouvantables”. L’incitation à la “haine antisémite” est “également le fait de dirigeants et de responsables de nombreux pays et organisations internationales, particulièrement en Europe”, a accusé le chef de la diplomatie israélienne Gidéon Saar, en référence aux nombreuses protestations dans le monde contre l’offensive israélienne à Gaza.Des accusations rejetées avec force par la France. Il s’agit de “propos parfaitement outranciers et parfaitement injustifiés”, a estimé Christophe Lemoine, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.Depuis les attaques du 7 octobre 2023 du Hamas contre Israël et les ripostes israéliennes contre Gaza qui ont fait plus de 50.000 morts selon le mouvement islamiste, les Etats-Unis ont connu une forte hausse des actes antisémites, dénoncée par les autorités.

Deux employés de l’ambassade d’Israël abattus devant un musée juif de Washington

Deux employés de l’ambassade d’Israël ont été tués par balle près d’un musée juif de Washington par un homme qui s’est écrié “Libérez la Palestine” lors de son arrestation, une attaque qui provoque un regain de tensions internationales.Donald Trump et Benjamin Netanyahu ont tous deux dénoncé une agression antisémite, le Premier ministre israélien donnant en outre l’ordre jeudi de renforcer la sécurité de toutes les représentations diplomatiques de son pays dans le monde.Cette attaque a également provoqué un accès de fièvre entre la France et Israël, dont le chef de la diplomatie a accusé des pays européens “d’inciter à la haine”.L’attaque est survenue tard mercredi près du Capital Jewish Museum en plein centre de Washington, non loin du Capitole et de la Maison Blanche et qui accueillait une réception d’une organisation juive.Yechiel Leiter, ambassadeur d’Israël aux États-Unis, a déclaré que les deux victimes étaient “un jeune couple sur le point de se fiancer”. Les autorités israéliennes les ont identifiées comme étant Yaron Lischinsky, un Israélien  — détenteur également d’un passeport allemand, selon Berlin — et Sarah Lynn Milgrim, citoyenne américaine de confession juive.Yaron Lischinsky était assistant de recherche à l’ambassade d’Israël, tandis que Sarah Lynn Milgrim travaillait dans le service de diplomatie publique, selon leurs profils LinkedIn.M. Lischinsky était de confession chrétienne, selon le média Times of Israël, pour qui il avait déjà travaillé en tant que blogueur. La police a identifié le tireur comme étant Elias Rodriguez, âgé de 30 ans et originaire de Chicago, dans le nord des Etats-Unis. “D’après ce que nous savons, il a agi seul”, a déclaré la ministre de la Justice Pam Bondi en visitant le site.- “Violence à ma porte”-“C’est catastrophique”, a dit Kira Elvey, agente immobilière de 54 ans, disant être une membre fondatrice de ce musée qui se consacre “à l’expérience juive” à Washington et sa région. “C’est ici que je vis, où mes enfants vont à l’école, c’est de la violence à ma porte, c’est effrayant”.Selon des témoins, le suspect a initialement été pris pour une victime par le personnel chargé de la sécurité.”Nous avons entendu environ 10 à 15 coups de feu”, a dit Yoni Kalin, qui se trouvait dans le musée. Puis “le garde laisse rentrer ce type. Je suppose qu’ils pensaient qu’il était une victime. (…) Ils l’ont fait asseoir. +Ça va ? Vous avez été blessé ? Que s’est-il passé ?+ Et il a répondu +appelez les flics+”.Puis il a sorti un keffieh, un foulard qui est de longue date un emblème propalestinien, et a dit “c’est moi qui l’ai fait, je l’ai fait pour Gaza”, a raconté un autre témoin, Katie Kalisher.Sur une vidéo, on voit un homme barbu s’écrier “Libérez, libérez la Palestine” avant d’être emmené.La cheffe de la police de Washington Pamela Smith a dit aux médias que le suspect avait été aperçu en train de faire les cent pas devant le musée avant l’attaque. “Il s’est approché d’un groupe de quatre personnes, a sorti une arme de poing et a ouvert le feu”, a-t-elle déclaré.- “Horribles meurtres”-“Ces horribles meurtres (…), évidemment motivés par l’antisémitisme, doivent cesser, MAINTENANT!”, a réagi le président Donald Trump, qui selon la Maison Blanche a parlé à M. Netanhayu. “Nous constatons le terrible prix de l’antisémitisme et l’incitation furieuse (à la violence) contre l’Etat d’Israël”, a déclaré Benjamin Netanyahu.La France, le Canada ainsi que l’Allemagne, le Qatar et les Émirats arabes unis, figurent parmi les pays qui ont condamné les tirs, tandis que le secrétaire général de l’ONU a dénoncé des “meurtres épouvantables”. L’incitation à la “haine antisémite” est “également le fait de dirigeants et de responsables de nombreux pays et organisations internationales, particulièrement en Europe”, a accusé le chef de la diplomatie israélienne Gidéon Saar, en référence aux nombreuses protestations dans le monde contre l’offensive israélienne à Gaza.Des accusations rejetées avec force par la France. Il s’agit de “propos parfaitement outranciers et parfaitement injustifiés”, a estimé Christophe Lemoine, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.Depuis les attaques du 7 octobre 2023 du Hamas contre Israël et les ripostes israéliennes contre Gaza qui ont fait plus de 50.000 morts selon le mouvement islamiste, les Etats-Unis ont connu une forte hausse des actes antisémites, dénoncée par les autorités.

Trade ‘at stake’: Kenya FM explains role in Uganda opposition kidnapThu, 22 May 2025 17:51:38 GMT

Kenya’s foreign minister on Thursday said trade ties were the country’s priority as he responded to criticism about the kidnapping of a Ugandan opposition leader on its soil last year.Kizza Besigye, 69, was abducted by armed men in the heart of the Kenyan capital in November and re-emerged a few days later at a military …

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Guadeloupe: des rotations inter-îles suspendues en raison des sargasses

Les rotations maritimes sont suspendues jeudi entre Grande-Terre et la Désirade en Guadeloupe, à cause de la présence massive de sargasses qui envahissent le littoral depuis plusieurs semaines, a indiqué une compagnie de ferries. “Cette décision fait suite à l’importante concentration de nappes de sargasses dans le port” de la Désirade, “rendant les conditions de navigation particulièrement difficiles” et “les manÅ“uvres dangereuses dans le port”, a précisé la compagnie Comadile dans un communiqué.Les rotations devraient reprendre vendredi, ajoute la compagnie, qui avait attribué le 8 mai dernier une avarie sur son bateau à “l’épaisseur de la nappe de sargasses”.Fléau récurrent aux Antilles, ces algues brunes présentes dans l’Atlantique déferlent sur les rivages caribéens jusqu’en Floride. En s’échouant sur les plages, elles se décomposent et libèrent des gaz toxiques et nauséabonds, notamment du sulfure d’hydrogène et de l’ammoniac.L’agence publique de la qualité de l’air, Gwad’air, a alerté jeudi sur le dépassement de la concentration de ces gaz sur quatre communes, dont la Désirade. La Guadeloupe expérimente des barrages flottants, dont “5.000 mètres” sont déjà en place, au large des rives les plus touchées, pour “dévier les algues pour en faciliter la collecte, tout en protégeant les plages”, avait indiqué la préfecture fin avril. Une solution plus ou moins efficace: ceux installés à la Désirade ou à Marie-Galante n’empêchent pas l’accumulation des algues.Météo France Antilles Guyane a annoncé jeudi que d’importants échouages de sargasses étaient à prévoir sur le littoral est et sud des îles dans les quatre prochains jours, l’océan restant “chargé en quantité de sargasses”. L’université du Sud de la Floride a estimé dans son bulletin du mois d’avril, réalisé à partir d’observations satellites, que 31 millions de tonnes de sargasses étaient présentes dans l’Atlantique en 2025, soit “40% de plus que le précédent record de 2022”. 

La guerre douanière freinera les efforts en matière de climat, avertit la DG de la COP30

La guerre douanière risque de nuire au commerce des technologies comme les panneaux solaires et les véhicules électriques, et freinera la lutte contre le dérèglement climatique, avertit Ana Toni, la directrice générale de la prochaine conférence de l’ONU sur le climat, dans un entretien à l’AFP.La COP30 se tiendra en novembre dans la ville amazonienne de Belem au Brésil, pays dont Mme Toni est secrétaire nationale pour le changement climatique. Elle a répondu à l’AFP lors d’une réunion préparatoire des pays d’Amérique latine à Panama. QUESTION: La guerre douanière déclenchée par le président américain Donald Trump nuira-t-elle à la lutte contre le réchauffement climatique?REPONSE: Le commerce est un instrument économique très important et nous devons l’utiliser pour aider les pays à atténuer ou à s’adapter le plus rapidement possible [aux effets du changement climatique, NDLR]. Beaucoup de nos bus électriques [en Amérique latine] viennent de Chine ou d’autres continents, c’est une bonne technologie à faible émission de carbone qu’il nous fallait encourager et soutenir. Q : Que signifie pour le monde le fait que Trump veuille retirer les États-Unis de l’accord de Paris sur le climat conclu en 2015 ? R : Le peuple américain n’est pas plus en sécurité parce que son président a décidé de quitter l’accord de Paris. Les Latino-Américains ne sont pas plus en sécurité parce que le président Trump a fait ce qu’il a fait. Nous avons vu ce qui s’est passé à Los Angeles — cet incendie qui a détruit tant de maisons, nous pouvons voir maintenant ce qu’ils traversent. Je pense qu’ils (l’administration américaine) le regretteront, mais travaillons avec les institutions américaines et les citoyens des États-Unis qui souhaitent poursuivre l’action sur le changement climatique. Le changement climatique est une guerre (…) chaque jour, des gens meurent à cause de la chaleur, de la sécheresse, des inondations. Les molécules de carbone n’ont pas de passeport. Elles ne comprennent pas nos différences géopolitiques. Nous ne pouvons pas dire que ce carbone vient du Panama, du Brésil ou de Chine. Si nous ne faisons pas cela ensemble, dans un cadre multilatéral (…) nous ne pourrons pas lutter contre le changement climatique. Q : Comment l’Amérique latine peut-elle mieux s’adapter aux conséquences du réchauffement climatique et que fait-elle pour limiter les émissions de carbone ? R : L’Amérique latine n’attend pas que les pays occidentaux, ou les pays développés, viennent l’aider. Nos dirigeants savent que nous sommes une région très vulnérable (…) De nombreux pays souffrent déjà. Seuls cinq pays d’Amérique latine ont, à ce jour, communiqué leurs nouveaux objectifs pour 2035 — les fameuses CDN (“contributions déterminées au niveau national”, soit les feuilles de route climatiques prévues par l’accord de Paris). Nous espérons donc que tous les pays d’Amérique latine viendront à la COP30 avec leurs contributions nationales, pour affirmer que l’Amérique latine est consciente de ses problèmes, mais fait aussi partie de la solution. C’est dans cette région que nous avons une abondance de ressources naturelles, de forêts, d’énergies renouvelables, donc nous faisons partie de la solution, mais nous devons lancer cette nouvelle économie pour en faire bénéficier les populations et la planète. Q : De quoi la région a-t-elle besoin pour y parvenir ? R : L’Amérique latine est déjà en tête dans de nombreux domaines. Par exemple, au Brésil, nous luttons contre la déforestation (de l’Amazonie) avec d’autres pays. Mais il est vrai que nous avons besoin de soutien, notamment financier, pour voir si nous pouvons avancer plus vite en matière de transition énergétique. La question du financement sera un sujet très important pour nous à la COP30.Â