La guerre douanière freinera les efforts en matière de climat, avertit la DG de la COP30

La guerre douanière risque de nuire au commerce des technologies comme les panneaux solaires et les véhicules électriques, et freinera la lutte contre le dérèglement climatique, avertit Ana Toni, la directrice générale de la prochaine conférence de l’ONU sur le climat, dans un entretien à l’AFP.La COP30 se tiendra en novembre dans la ville amazonienne de Belem au Brésil, pays dont Mme Toni est secrétaire nationale pour le changement climatique. Elle a répondu à l’AFP lors d’une réunion préparatoire des pays d’Amérique latine à Panama. QUESTION: La guerre douanière déclenchée par le président américain Donald Trump nuira-t-elle à la lutte contre le réchauffement climatique?REPONSE: Le commerce est un instrument économique très important et nous devons l’utiliser pour aider les pays à atténuer ou à s’adapter le plus rapidement possible [aux effets du changement climatique, NDLR]. Beaucoup de nos bus électriques [en Amérique latine] viennent de Chine ou d’autres continents, c’est une bonne technologie à faible émission de carbone qu’il nous fallait encourager et soutenir. Q : Que signifie pour le monde le fait que Trump veuille retirer les États-Unis de l’accord de Paris sur le climat conclu en 2015 ? R : Le peuple américain n’est pas plus en sécurité parce que son président a décidé de quitter l’accord de Paris. Les Latino-Américains ne sont pas plus en sécurité parce que le président Trump a fait ce qu’il a fait. Nous avons vu ce qui s’est passé à Los Angeles — cet incendie qui a détruit tant de maisons, nous pouvons voir maintenant ce qu’ils traversent. Je pense qu’ils (l’administration américaine) le regretteront, mais travaillons avec les institutions américaines et les citoyens des États-Unis qui souhaitent poursuivre l’action sur le changement climatique. Le changement climatique est une guerre (…) chaque jour, des gens meurent à cause de la chaleur, de la sécheresse, des inondations. Les molécules de carbone n’ont pas de passeport. Elles ne comprennent pas nos différences géopolitiques. Nous ne pouvons pas dire que ce carbone vient du Panama, du Brésil ou de Chine. Si nous ne faisons pas cela ensemble, dans un cadre multilatéral (…) nous ne pourrons pas lutter contre le changement climatique. Q : Comment l’Amérique latine peut-elle mieux s’adapter aux conséquences du réchauffement climatique et que fait-elle pour limiter les émissions de carbone ? R : L’Amérique latine n’attend pas que les pays occidentaux, ou les pays développés, viennent l’aider. Nos dirigeants savent que nous sommes une région très vulnérable (…) De nombreux pays souffrent déjà. Seuls cinq pays d’Amérique latine ont, à ce jour, communiqué leurs nouveaux objectifs pour 2035 — les fameuses CDN (“contributions déterminées au niveau national”, soit les feuilles de route climatiques prévues par l’accord de Paris). Nous espérons donc que tous les pays d’Amérique latine viendront à la COP30 avec leurs contributions nationales, pour affirmer que l’Amérique latine est consciente de ses problèmes, mais fait aussi partie de la solution. C’est dans cette région que nous avons une abondance de ressources naturelles, de forêts, d’énergies renouvelables, donc nous faisons partie de la solution, mais nous devons lancer cette nouvelle économie pour en faire bénéficier les populations et la planète. Q : De quoi la région a-t-elle besoin pour y parvenir ? R : L’Amérique latine est déjà en tête dans de nombreux domaines. Par exemple, au Brésil, nous luttons contre la déforestation (de l’Amazonie) avec d’autres pays. Mais il est vrai que nous avons besoin de soutien, notamment financier, pour voir si nous pouvons avancer plus vite en matière de transition énergétique. La question du financement sera un sujet très important pour nous à la COP30. 

La guerre douanière freinera les efforts en matière de climat, avertit la DG de la COP30

La guerre douanière risque de nuire au commerce des technologies comme les panneaux solaires et les véhicules électriques, et freinera la lutte contre le dérèglement climatique, avertit Ana Toni, la directrice générale de la prochaine conférence de l’ONU sur le climat, dans un entretien à l’AFP.La COP30 se tiendra en novembre dans la ville amazonienne de Belem au Brésil, pays dont Mme Toni est secrétaire nationale pour le changement climatique. Elle a répondu à l’AFP lors d’une réunion préparatoire des pays d’Amérique latine à Panama. QUESTION: La guerre douanière déclenchée par le président américain Donald Trump nuira-t-elle à la lutte contre le réchauffement climatique?REPONSE: Le commerce est un instrument économique très important et nous devons l’utiliser pour aider les pays à atténuer ou à s’adapter le plus rapidement possible [aux effets du changement climatique, NDLR]. Beaucoup de nos bus électriques [en Amérique latine] viennent de Chine ou d’autres continents, c’est une bonne technologie à faible émission de carbone qu’il nous fallait encourager et soutenir. Q : Que signifie pour le monde le fait que Trump veuille retirer les États-Unis de l’accord de Paris sur le climat conclu en 2015 ? R : Le peuple américain n’est pas plus en sécurité parce que son président a décidé de quitter l’accord de Paris. Les Latino-Américains ne sont pas plus en sécurité parce que le président Trump a fait ce qu’il a fait. Nous avons vu ce qui s’est passé à Los Angeles — cet incendie qui a détruit tant de maisons, nous pouvons voir maintenant ce qu’ils traversent. Je pense qu’ils (l’administration américaine) le regretteront, mais travaillons avec les institutions américaines et les citoyens des États-Unis qui souhaitent poursuivre l’action sur le changement climatique. Le changement climatique est une guerre (…) chaque jour, des gens meurent à cause de la chaleur, de la sécheresse, des inondations. Les molécules de carbone n’ont pas de passeport. Elles ne comprennent pas nos différences géopolitiques. Nous ne pouvons pas dire que ce carbone vient du Panama, du Brésil ou de Chine. Si nous ne faisons pas cela ensemble, dans un cadre multilatéral (…) nous ne pourrons pas lutter contre le changement climatique. Q : Comment l’Amérique latine peut-elle mieux s’adapter aux conséquences du réchauffement climatique et que fait-elle pour limiter les émissions de carbone ? R : L’Amérique latine n’attend pas que les pays occidentaux, ou les pays développés, viennent l’aider. Nos dirigeants savent que nous sommes une région très vulnérable (…) De nombreux pays souffrent déjà. Seuls cinq pays d’Amérique latine ont, à ce jour, communiqué leurs nouveaux objectifs pour 2035 — les fameuses CDN (“contributions déterminées au niveau national”, soit les feuilles de route climatiques prévues par l’accord de Paris). Nous espérons donc que tous les pays d’Amérique latine viendront à la COP30 avec leurs contributions nationales, pour affirmer que l’Amérique latine est consciente de ses problèmes, mais fait aussi partie de la solution. C’est dans cette région que nous avons une abondance de ressources naturelles, de forêts, d’énergies renouvelables, donc nous faisons partie de la solution, mais nous devons lancer cette nouvelle économie pour en faire bénéficier les populations et la planète. Q : De quoi la région a-t-elle besoin pour y parvenir ? R : L’Amérique latine est déjà en tête dans de nombreux domaines. Par exemple, au Brésil, nous luttons contre la déforestation (de l’Amazonie) avec d’autres pays. Mais il est vrai que nous avons besoin de soutien, notamment financier, pour voir si nous pouvons avancer plus vite en matière de transition énergétique. La question du financement sera un sujet très important pour nous à la COP30. 

Le G7 Finances cherche le consensus à l’approche de la fin des négociations

Les argentiers du G7 se lancent dans les derniers pourparlers jeudi au Canada pour trouver un langage commun et présenter un front uni malgré les dissensions fortes au sein du groupe sur des sujets aussi importants que les droits de douane ou l’Ukraine.La présidence canadienne, qui avait invité le ministre ukrainien des Finances pour envoyer un “message fort au monde”, a fixé comme priorités de ce G7 Finances de “restaurer la stabilité et la croissance” et de renouveler un soutien sans faille à Kiev.Selon plusieurs sources diplomatiques interrogées par l’AFP, les pays sont en train de travailler sur un communiqué final qui sera publié dans la journée. La veille, une autre source prenant part aux négociations avait affirmé que des membres étaient prêts à y renoncer si cela générait une nouvelle source de crispation avec les Américains.”L’ambiance des réunions était positive et constructive”, a déclaré à l’AFP le commissaire européen à l’Economie, Valdis Dombrovskis, estimant que les discussions “progressaient bien”.Selon lui, les fonctionnaires ont avancé sur de nombreux sujets, notamment concernant les déséquilibres de l’économie mondiale mais aussi en ce qui concerne la réponse à l’agression russe en Ukraine.”L’ambiance était chaleureuse. On a parlé entre amis et alliés”, a déclaré à l’AFP le ministre des Finances français Eric Lombard. “Nous ne sommes pas d’accord sur tout mais on a parlé de tout”.Il se félicite notamment d’une “avancée nette” sur le soutien à l’Ukraine et la question d’augmenter la pression sur Moscou.- “Main tendue” -Pour leur dernier jour de discussions à Banff au coeur des Rocheuses canadiennes, les ministres des Finances des sept économies avancées – Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni – plancheront sur la criminalité financière et l’intelligence artificielle.Des sujets peu conflictuels au regard des nombreux points d’achoppement apparus entre les différentes nations du G7 depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.En imposant des droits de douane d’au moins 10% sur la plupart des produits entrant aux Etats-Unis, le président américain remet en question le multilatéralisme et menace le monde d’un ralentissement économique général.Même si elle n’était pas directement abordée en session plénière, la question des taxes douanières constitue la toile de fond de toutes les discussions. Et c’est le sujet mis en avant par tous les ministres lors de leur rencontre avec Scott Bessent, le secrétaire américain au Trésor.”Nous devons résoudre les différends commerciaux actuels le plus rapidement possible, dans l’intérêt de tous”, a déclaré jeudi le ministre allemand des Finances, Lars Klingbeil, à la presse.”Notre main est tendue”, a-t-il ajouté, notant que les droits de douane américains menacent l’emploi et la croissance des deux côtés de l’Atlantique. “Nous devons trouver des solutions communes.”- “Sanctions plus fortes” -Autre priorité de ce G7 pour le Canada et les Européens, et point de tensions avec les Américains ces dernières semaines: l’Ukraine, dont la reconstruction était au programme des sessions communes.Invité spécial à Banff, le ministre ukrainien des Finances, Sergii Marchenko, a plaidé pour que des “sanctions plus fortes” soient prises à l’encontre de la Russie, afin de pousser Moscou à faire taire les armes.Il y a un an, une réunion du G7 Finances avait permis d’avancer vers un accord pour utiliser les intérêts générés par les avoirs souverains russes qui ont été gelés en représailles de l’invasion par la Russie de l’Ukraine en février 2022. La tonalité finale de cette réunion de Banff sera aussi scrutée de près car elle est vue comme une répétition à moins d’un mois du sommet qui réunira les dirigeants des pays, également dans les Rocheuses canadiennes du 15 au 17 juin.A cette occasion, pour la première fois depuis son retour au pouvoir, le Canada recevra Donald Trump qui ne cesse de répéter qu’il rêve d’annexer son voisin du nord.

Disney suspends Venezuelan workers after protected status revoked

Entertainment giant Disney has placed at least 45 Venezuelan employees on unpaid leave, the company told AFP Thursday, following the US Supreme Court’s decision to allow the revocation of a special legal status that shielded them from deportation.Shortly after returning to office, President Donald Trump revoked temporary protected status (TPS) for Venezuelan nationals, which shields foreign citizens from deportation who cannot safely return home — affecting about 350,000 people.The US Supreme Court has allowed that revocation to stand pending an appeal in a lower court.”As we sort out the complexities of this situation, we have placed affected employees on leave with benefits to ensure they are not in violation of the law,” a spokesperson for Disney said in a statement, however noting the leave is “unpaid.””We are committed to protecting the health, safety, and well-being of all our employees who may be navigating changing immigration policies and how they could impact them or their families,” the statement added.The entertainment giant informed workers placed on leave that their employment will be terminated if they do not find an alternate work permit within 30 days, according to the Miami Herald.It was not immediately clear where all of the employees worked, but the newspaper said it had spoken to several who work at Disney World in Orlando. One Venezuelan Disney employee, a woman in her 40s, told the Herald she was “very distressed” by the suspension.”We have bills, we just renewed our apartment lease, my son goes to college,” she told the publication.Former president Joe Biden had extended TPS for Venezuelans for 18 months just days before Trump returned to the White House in January, citing ongoing crises in the South American country under longtime ruler Nicolas Maduro.But Homeland Security Secretary Kristi Noem moved to revoke the protections, leading to the ensuing court battle.

Rapper Kid Cudi testifies of torched car in Sean Combs trial

US rapper Kid Cudi on Thursday described having his home broken into and his car set on fire amid music mogul Sean Combs’s rage over his one-time girlfriend Casandra Ventura’s relationship with the rapper.The highly anticipated testimony from the famous rapper Kid Cudi, whose real name is Scott Mescudi, follows last week’s bombshell testimony in Manhattan federal court from Ventura, who said she was physically and psychologically abused for years by Combs.The once-powerful music industry figure is on trial for sex trafficking and racketeering.Mescudi described one day when Ventura called him sounding “scared” and “nervous” as she told him that Combs had found out about their fling.Mescudi said he had thought Ventura and Combs weren’t together any longer when he started seeing her, but took her to the Sunset Marquee hotel for her safety.”I just wanted to put her somewhere she’d be off the radar,” testified Mescudi, who told jurors he knew that Combs abused Ventura.As the pair hid out, Mescudi said they received a call from Combs’s assistant Capricorn Clark, who said she had been forced to ride along to Mescudi’s home where Combs had gone inside.Mescudi called Combs who said “I’m over here waiting for you.”When he arrived, he didn’t see Combs, but he did find his dog, which was usually allowed to roam free around the house, locked in a bathroom.Mescudi said his impulse was to fight Combs but instead he called the police.Shortly thereafter in January 2012, Mescudi said he received a call from his dog sitter who said the rapper’s car was on fire.Jurors were shown six photos of the mangled, ruined car that was found next to a Molotov cocktail.Asked by prosecutors how he reacted to the discovery, Mescudi, who took the stand in a black leather jacket and white tee, said simply “what the fuck.”Ventura previously testified that in his fury over the love triangle, Combs had threatened to blow up Mescudi’s vehicle.- ‘Just so angry’ -Prosecutors say Combs was the kingpin of a criminal enterprise for decades, a ring that wielded its power including through arson, bribery and kidnapping.Combs, 55, is also on trial for sex trafficking; if he is found guilty of the alleged federal crimes, he faces an effective life prison sentence.Ventura told jurors that Combs — who she says coerced her into “freak-off” sex marathons with male prostitutes for years — flew into a violent rage after he learned of her romance with Mescudi, lunging at her with a wine corkscrew and threatening to make public sexually explicit footage of her.”He was just so angry,” she said during her four days on the stand. “He told me about videos that he had that he was going to release, and how he was going to hurt Scott and I.”Mescudi corroborated testimony from Ventura saying that when confronted about the scorched car, the powerful music mogul played dumb.”I don’t know what you’re talking about,” Mescudi said Combs told him.Asked by prosecutors what Mescudi took that to mean, the rapper replied: “That he was lying.”

California’s electric car drive put on blocks by US Senate

US senators on Thursday blocked California’s landmark mandate phasing out gas-powered cars, dealing a blow to the state’s move towards electric vehicles in a pointed rebuke of Democratic climate change policies.The Republican-led Senate revoked a waiver instituted under then-president Joe Biden that allowed the Golden State to set aside national pollution standards for cars and set its own more stringent regulations.But the Senate’s rubber stamp of a House-passed bill is likely to be challenged in court, setting up a battle royale between California’s left-leaning government and President Donald Trump.California Governor Gavin Newsom warned Trump’s Republicans ahead of the vote against action that would “cede American car-industry dominance to China and clog the lungs of our children.”The West Coast state’s San Joaquin Valley and its biggest city, Los Angeles, historically tolerated persistent smog before decades of efforts to clean up the worst air pollution in the country.Part of that push was a mandate ensuring that a third of new 2026 model cars sold in the state must be zero-emission, rising to two-thirds in 2030 and 100 percent in 2035. Republicans in Washington argue that this is costly, unworkable and anathema to consumer choice.”California got special permission from the Biden administration to ban gas-powered cars. Because of their market share, this would impact the entire nation,” said right-wing Utah Senator Mike Lee.”But Gavin Newsom doesn’t get to ruin 49 other states.”Republicans argue that the Congressional Review Act gives them the right to overturn California’s carve-out on a simple majority vote.But Democrats say Thursday’s move was illegal, as nonpartisan watchdogs including the Government Accountability Office and the Senate Parliamentarian said the CRA could not be applied to waivers.The Senate has only overruled its parliamentarian a handful of times in since the role was launched in the 1930s.Trump harshly criticized electric vehicles (EVs) as he sought reelection, despite significant federal funding allocated to projects in Republican districts, where thousands of jobs are expected to be created.He took aim at the sector as part of his flurry of executive orders on his first day in office in a bid to ensure what he called a “level” playing field for gasoline-powered motors.But he has not been consistent in his opposition — even taking time out of his schedule to promote former right-hand man Elon Musk’s prestige EV company Tesla at the White House.  US EV sales reached 1.3 million units last year, up 7.3 percent from 2023, according to Cox Automotive’s Kelley Blue Book, but automakers have recently scaled back investments, pointing to slowing demand growth. 

Retailleau dépasse pour la première fois Philippe en popularité, selon un sondage

Le ministre de l’Intérieur et nouveau président des Républicains Bruno Retailleau dépasse pour la première fois Edouard Philippe en popularité, avec 51% de bonnes opinions contre 48% pour l’ancien Premier ministre, selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro publié jeudi.Bruno Retailleau, que d’aucuns voient déjà candidat à la présidentielle de 2027 après sa victoire sans appel dimanche face à Laurent Wauquiez, gagne près de dix points depuis sa nomination en décembre 2024 dans le gouvernement de François Bayrou où il était à 42%, relève l’institut.Dans le même temps, Edouard Philippe, candidat déclaré depuis septembre 2024 mais dont “l’invisibilité contraste avec la forte visibilité du ministre de l’Intérieur”, a perdu neuf points de popularité, ajoute-t-il.Bruno Retailleau est massivement soutenu par les sympathisants LR (90% de bonnes opinions), du parti macroniste Renaissance (74%) et du Rassemblement national (65%) tandis qu’Edouard Philippe doit en partie sa popularité à la gauche (56% de bonnes opinions au PS et 46% chez les écologistes).Le ministre de l’Intérieur est jugé comme un homme ayant des convictions plus profondes (62% versus 55%) et davantage d’autorité (55% versus 48%).Cette fermeté a toutefois un revers : les Français le perçoivent aussi comme plus “brutal” (36% versus 18%), moins “sympathique” que le maire du Havre (39% versus 53%) et moins “proche des gens” (40% contre 47%).”Bien qu’Edouard Philippe reste à ce stade le mieux placé en intentions de vote (environ 20% contre 10%) pour la présidentielle de 2027, la dynamique, en ce moment, lui échappe”, avertit Céline Bracq, directrice générale d’Odoxa.”Face à un Bruno Retailleau qui imprime sa marque, il devient urgent pour l’ancien Premier ministre de reprendre la parole, de se définir, de se projeter. Faute de quoi, l’histoire pourrait bien bégayer”, ajoute-t-elle, en référence au rendez-vous manqué d’Alain Juppé face à François Fillon en 2017.L’enquête a été réalisée mercredi et jeudi auprès d’un échantillon de 1.005 Français représentatifs de la population de 18 ans et plus. Marge d’erreur comprise entre 1,4 pt et 3,1 pts. 

Malema, the radical politician in Trump’s S.Africa videoThu, 22 May 2025 17:07:54 GMT

A video projected by US President Donald Trump to support false claims of “persecution” of white South Africans prominently featured Julius Malema, a firebrand politician known for his radical rhetoric.Trump ambushed President Cyril Ramaphosa with the 4:30-minute video shown in the Oval Office on Wednesday during talks at which South Africa wanted to salvage bilateral …

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La proportionnelle n’est “pas la priorité” pour Fabien Roussel

Le patron du Parti communiste Fabien Roussel a estimé jeudi qu’un mode de scrutin proportionnel aux législatives, comme souhaité par François Bayrou, n’était “pas la priorité” des Français d’abord préoccupés, selon lui, par leur “pouvoir d’achat”.”La question des factures de gaz et d’électricité, de l’alimentation, c’est ce qu’ils nous disent tous les jours. Et puis aussi ceux qui sont menacés de perdre leur emploi, notamment dans l’industrie”, a affirmé le secrétaire national du PCF à l’issue d’un entretien de plus d’une heure avec le Premier ministre qualifié de “direct” et “franc”.Il a jugé “un peu vague” le projet de M. Bayrou, qui défend une proportionnelle intégrale par département comme en 1986, et il “attend de savoir quel sera le texte complet”.À son côté, le cheffe de file des sénateurs communistes Cécile Cukierman a dit craindre que ce type de proportionnelle “vienne finalement renforcer le fait majoritaire et présidentiel plutôt que développer le pluralisme”.Pour M. Roussel, face à la “crise démocratique”, “l’urgence, c’est par exemple d’abroger le 49.3”, cet article de la Constitution qui permet au gouvernement de faire adopter un texte au Parlement sans vote, et de “permettre au Parlement de voter sur la réforme des retraites”.Interrogé sur la proposition du député ex-LFI François Ruffin d’organiser une primaire à gauche pour la présidentielle, le patron du PCF a répondu que ce n’était “pas (sa) tasse de thé (…) de consacrer son énergie à ça aujourd’hui”. “La priorité, c’est d’abord de se battre pour que les factures baissent, les salaires augmentent”.François Bayrou a entamé le 30 avril une série de consultations des forces politiques sur l’élection des députés à la proportionnelle. Depuis l’instauration de la Ve République – à l’exception de 1986 -, les députés sont élus au scrutin uninominal majoritaire à deux tours.Il souhaite soumettre un projet de loi sur le modèle de 1986. Celui-ci pourrait être examiné à l’automne.Mais il n’est pas assuré d’avoir le soutien des macronistes qui considèrent désormais que le mode de scrutin majoritaire actuel est “le moins pire”. L’ancien Premier ministre et patron d’Horizons Édouard Philippe s’est dit jeudi “défavorable” à la proportionnelle, qui conduirait à une “absence de majorité”.À droite, Les Républicains y sont fermement opposés. Leur nouveau président Bruno Retailleau doit être reçu à ce sujet la semaine prochaine.Le RN, favorable à une proportionnelle avec une prime majoritaire, a indiqué qu’il pourrait s’accommoder du modèle de 1986.LFI défend une proportionnelle “à un échelon régional” et le PS, divisé, n’a pas encore arrêté de position.

Settler attacks push Palestinians to abandon West Bank village, residents say

Palestinian residents of Maghayer al-Deir in the occupied West Bank told AFP on Thursday that they had begun packing their belonging and preparing to leave the village following repeated attacks by Israeli settlers.Yusef Malihat, a resident of the tiny village east of Ramallah, told AFP his community had decided to leave because its members felt powerless in the face of the settler violence.”No one provides us with protection at all,” he said, a keffiyeh scarf protecting his head from the sun as he loaded a pickup truck with chain-link fencing previously used to pen up sheep and goats.”They demolished the houses and threatened us with expulsion and killing,” he said, as a group of settlers looked on from a new outpost a few hundred metres away.The West Bank is home to about three million Palestinians, but also some 500,000 Israelis living in settlements that are considered illegal under international law.Settlement outposts, built informally and sometimes overnight, are considered illegal under Israeli law too, although enforcement is relatively rare.The Israeli military told AFP it was “looking into” the legality of the outpost at Maghayer al-Deir.”It’s very sad, what’s happening now… even for an outpost,” said Itamar Greenberg, an Israeli peace activist present at Maghayer al-Deir on Thursday.”It’s a new outpost 60 metres from the last house of the community, and on Sunday one settler told me that in one month, the Bedouins will not be here, but it (happened much) more quickly,” he told AFP.The Palestinian Authority’s Colonization and Wall Resistance Commission denounced Maghayer al-Deir’s displacement, describing it as being the result of the “terrorism of the settler militias”.It said in a statement that a similar fate had befallen 29 other Bedouin communities, whose small size and isolation in rural areas make them more vulnerable.In the area east of Ramallah, where hills slope down towards the Jordan Valley, Maghayer al-Deir was one of the last remaining communities after the residents of several others were recently displaced.Its 124 residents will now be dispersed to other nearby areas.Malihat told AFP some would go to the Christian village of Taybeh just over 10 kilometres (six miles) away, and others to Ramallah.Uncertain they would be able to return, the families loaded all they could fit in their trucks, including furniture, irrigation pipes and bales of hay.