Les taxis en colère bloquent les accès à des gares parisiennes
Des dizaines de taxis bloquaient vendredi les prises en charge à la Gare de Lyon et à la Gare du Nord, à Paris, manifestant contre une nouvelle convention régissant le transport de patients mais aussi contre la concurrence des véhicules avec chauffeur (VTC).”On bloque tout pour se faire entendre. Le service taxi ne sera pas honoré”, a lancé Abdel Heouamel, 43 ans, taxi parisien.  Vers 9H, une trentaine d’artisans ont bloqué la Gare de Lyon, puis vers midi une autre trentaine la Gare du Nord, a constaté un journaliste de l’AFP. “Viens avec nous”, lançaient les taxis à leurs collègues non grévistes, les poussant à éteindre leur “lumineux”, l’enseigne qui signale en vert ou en rouge leur disponibilité.- Réunion samedi -L’intersyndicale des taxis a entamé lundi une mobilisation massive, avec pour centre le boulevard Raspail à Paris, près du quartier des ministères. Les artisans protestent notamment contre la nouvelle tarification prévue par la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), qui rembourse les transports de patients sur prescription, activité essentielle dans le chiffre d’affaires de certains taxis.L’objectif est de contrôler la croissance des dépenses de transport sanitaire, qui ont atteint 6,74 milliards d’euros en 2024, dont 3,07 milliards pour les taxis conventionnés (avec un bond de 45% depuis 2019).Ces trajets vers les hôpitaux ou cabinets médicaux représentent la majorité du chiffre d’affaires de nombreux chauffeurs, surtout dans les petites villes.”Ce que la CNAM propose est viable, mais on peut pas tout faire d’un coup. Pour moi c’est -60% de chiffre d’affaires!”, expliquait devant la Gare du Nord un taxi de la région lyonnaise.La mobilisation “montre que le gouvernement a très largement sous-estimé l’impact humain, économique et social des pratiques déloyales organisées dans le secteur du VTC ainsi que de la nouvelle convention pour le transport de malades”, a observé l’intersyndicale dans une lettre adressée jeudi au Premier ministre.Les taxis ont depuis obtenu une réunion samedi au ministère des Transports en présence du Premier ministre. Ils demandent notamment le retrait de la convention de la CNAM et la nomination d’un médiateur.Mais le gouvernement a déjà assuré vendredi qu’il n’allait “pas faire machine arrière”.”Il s’agit de faire entre 100 et 150 millions d’économies sur 6,3 milliards. Donc, c’est 2% d’économies qui seront faites sur l’efficacité, pas sur le service aux malades”, a déclaré vendredi la porte-parole du gouvernement Sophie Primas sur BFMTV/RMC.”Il ne faut pas abîmer ce qui est l’accès aux soins pour les Français. Donc il faut travailler sur l’organisation des flux avec les taxis, s’assurer qu’on fait le maximum pour réduire les frais”, a-t-elle ajouté.Le patron de l’Assurance maladie a assuré de son côté que le nouveau système de tarification prévu à partir d’octobre pour les transports de malades sera “économiquement pertinent pour eux et soutenable pour l’Assurance maladie”. – VTC -Le climat s’est tendu à plusieurs reprises cette semaine entre les taxis et les forces de l’ordre mais aussi avec les conducteurs de voitures de transport avec chauffeur (VTC).De nombreux taxis manifestent en effet également contre la concurrence des VTC, coordonnés par des plateformes comme Uber ou Bolt. Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a demandé aux forces de l’ordre de renforcer les contrôles des VTC, accusés par les taxis de pratiques irrégulières.Dans un télégramme adressé jeudi aux préfets et consulté par l’AFP, le ministre de l’Intérieur met en exergue “les incidents récurrents” des derniers mois qui “démontrent la tension entre les taxis et les conducteurs de VTC”.En cause, selon M. Retailleau, “des pratiques irrégulières de la part des VTC et la présence de faux professionnels sur la voie publique”.Le ministre a demandé que les forces de l’ordre utilisent trois nouvelles amendes forfaitaires délictuelles pour exercice illégal du métier de taxi, prise en charge sans réservation et défaut d’inscription au registre VTC. Ces trois nouveaux types de verbalisation sont expérimentés depuis avril dans 12 tribunaux, dont Marseille, Paris, et Lille.
Les taxis en colère bloquent les accès à des gares parisiennes
Des dizaines de taxis bloquaient vendredi les prises en charge à la Gare de Lyon et à la Gare du Nord, à Paris, manifestant contre une nouvelle convention régissant le transport de patients mais aussi contre la concurrence des véhicules avec chauffeur (VTC).”On bloque tout pour se faire entendre. Le service taxi ne sera pas honoré”, a lancé Abdel Heouamel, 43 ans, taxi parisien.  Vers 9H, une trentaine d’artisans ont bloqué la Gare de Lyon, puis vers midi une autre trentaine la Gare du Nord, a constaté un journaliste de l’AFP. “Viens avec nous”, lançaient les taxis à leurs collègues non grévistes, les poussant à éteindre leur “lumineux”, l’enseigne qui signale en vert ou en rouge leur disponibilité.- Réunion samedi -L’intersyndicale des taxis a entamé lundi une mobilisation massive, avec pour centre le boulevard Raspail à Paris, près du quartier des ministères. Les artisans protestent notamment contre la nouvelle tarification prévue par la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), qui rembourse les transports de patients sur prescription, activité essentielle dans le chiffre d’affaires de certains taxis.L’objectif est de contrôler la croissance des dépenses de transport sanitaire, qui ont atteint 6,74 milliards d’euros en 2024, dont 3,07 milliards pour les taxis conventionnés (avec un bond de 45% depuis 2019).Ces trajets vers les hôpitaux ou cabinets médicaux représentent la majorité du chiffre d’affaires de nombreux chauffeurs, surtout dans les petites villes.”Ce que la CNAM propose est viable, mais on peut pas tout faire d’un coup. Pour moi c’est -60% de chiffre d’affaires!”, expliquait devant la Gare du Nord un taxi de la région lyonnaise.La mobilisation “montre que le gouvernement a très largement sous-estimé l’impact humain, économique et social des pratiques déloyales organisées dans le secteur du VTC ainsi que de la nouvelle convention pour le transport de malades”, a observé l’intersyndicale dans une lettre adressée jeudi au Premier ministre.Les taxis ont depuis obtenu une réunion samedi au ministère des Transports en présence du Premier ministre. Ils demandent notamment le retrait de la convention de la CNAM et la nomination d’un médiateur.Mais le gouvernement a déjà assuré vendredi qu’il n’allait “pas faire machine arrière”.”Il s’agit de faire entre 100 et 150 millions d’économies sur 6,3 milliards. Donc, c’est 2% d’économies qui seront faites sur l’efficacité, pas sur le service aux malades”, a déclaré vendredi la porte-parole du gouvernement Sophie Primas sur BFMTV/RMC.”Il ne faut pas abîmer ce qui est l’accès aux soins pour les Français. Donc il faut travailler sur l’organisation des flux avec les taxis, s’assurer qu’on fait le maximum pour réduire les frais”, a-t-elle ajouté.Le patron de l’Assurance maladie a assuré de son côté que le nouveau système de tarification prévu à partir d’octobre pour les transports de malades sera “économiquement pertinent pour eux et soutenable pour l’Assurance maladie”. – VTC -Le climat s’est tendu à plusieurs reprises cette semaine entre les taxis et les forces de l’ordre mais aussi avec les conducteurs de voitures de transport avec chauffeur (VTC).De nombreux taxis manifestent en effet également contre la concurrence des VTC, coordonnés par des plateformes comme Uber ou Bolt. Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a demandé aux forces de l’ordre de renforcer les contrôles des VTC, accusés par les taxis de pratiques irrégulières.Dans un télégramme adressé jeudi aux préfets et consulté par l’AFP, le ministre de l’Intérieur met en exergue “les incidents récurrents” des derniers mois qui “démontrent la tension entre les taxis et les conducteurs de VTC”.En cause, selon M. Retailleau, “des pratiques irrégulières de la part des VTC et la présence de faux professionnels sur la voie publique”.Le ministre a demandé que les forces de l’ordre utilisent trois nouvelles amendes forfaitaires délictuelles pour exercice illégal du métier de taxi, prise en charge sans réservation et défaut d’inscription au registre VTC. Ces trois nouveaux types de verbalisation sont expérimentés depuis avril dans 12 tribunaux, dont Marseille, Paris, et Lille.
Les taxis en colère bloquent les accès à des gares parisiennes
Des dizaines de taxis bloquaient vendredi les prises en charge à la Gare de Lyon et à la Gare du Nord, à Paris, manifestant contre une nouvelle convention régissant le transport de patients mais aussi contre la concurrence des véhicules avec chauffeur (VTC).”On bloque tout pour se faire entendre. Le service taxi ne sera pas honoré”, a lancé Abdel Heouamel, 43 ans, taxi parisien.  Vers 9H, une trentaine d’artisans ont bloqué la Gare de Lyon, puis vers midi une autre trentaine la Gare du Nord, a constaté un journaliste de l’AFP. “Viens avec nous”, lançaient les taxis à leurs collègues non grévistes, les poussant à éteindre leur “lumineux”, l’enseigne qui signale en vert ou en rouge leur disponibilité.- Réunion samedi -L’intersyndicale des taxis a entamé lundi une mobilisation massive, avec pour centre le boulevard Raspail à Paris, près du quartier des ministères. Les artisans protestent notamment contre la nouvelle tarification prévue par la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), qui rembourse les transports de patients sur prescription, activité essentielle dans le chiffre d’affaires de certains taxis.L’objectif est de contrôler la croissance des dépenses de transport sanitaire, qui ont atteint 6,74 milliards d’euros en 2024, dont 3,07 milliards pour les taxis conventionnés (avec un bond de 45% depuis 2019).Ces trajets vers les hôpitaux ou cabinets médicaux représentent la majorité du chiffre d’affaires de nombreux chauffeurs, surtout dans les petites villes.”Ce que la CNAM propose est viable, mais on peut pas tout faire d’un coup. Pour moi c’est -60% de chiffre d’affaires!”, expliquait devant la Gare du Nord un taxi de la région lyonnaise.La mobilisation “montre que le gouvernement a très largement sous-estimé l’impact humain, économique et social des pratiques déloyales organisées dans le secteur du VTC ainsi que de la nouvelle convention pour le transport de malades”, a observé l’intersyndicale dans une lettre adressée jeudi au Premier ministre.Les taxis ont depuis obtenu une réunion samedi au ministère des Transports en présence du Premier ministre. Ils demandent notamment le retrait de la convention de la CNAM et la nomination d’un médiateur.Mais le gouvernement a déjà assuré vendredi qu’il n’allait “pas faire machine arrière”.”Il s’agit de faire entre 100 et 150 millions d’économies sur 6,3 milliards. Donc, c’est 2% d’économies qui seront faites sur l’efficacité, pas sur le service aux malades”, a déclaré vendredi la porte-parole du gouvernement Sophie Primas sur BFMTV/RMC.”Il ne faut pas abîmer ce qui est l’accès aux soins pour les Français. Donc il faut travailler sur l’organisation des flux avec les taxis, s’assurer qu’on fait le maximum pour réduire les frais”, a-t-elle ajouté.Le patron de l’Assurance maladie a assuré de son côté que le nouveau système de tarification prévu à partir d’octobre pour les transports de malades sera “économiquement pertinent pour eux et soutenable pour l’Assurance maladie”. – VTC -Le climat s’est tendu à plusieurs reprises cette semaine entre les taxis et les forces de l’ordre mais aussi avec les conducteurs de voitures de transport avec chauffeur (VTC).De nombreux taxis manifestent en effet également contre la concurrence des VTC, coordonnés par des plateformes comme Uber ou Bolt. Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a demandé aux forces de l’ordre de renforcer les contrôles des VTC, accusés par les taxis de pratiques irrégulières.Dans un télégramme adressé jeudi aux préfets et consulté par l’AFP, le ministre de l’Intérieur met en exergue “les incidents récurrents” des derniers mois qui “démontrent la tension entre les taxis et les conducteurs de VTC”.En cause, selon M. Retailleau, “des pratiques irrégulières de la part des VTC et la présence de faux professionnels sur la voie publique”.Le ministre a demandé que les forces de l’ordre utilisent trois nouvelles amendes forfaitaires délictuelles pour exercice illégal du métier de taxi, prise en charge sans réservation et défaut d’inscription au registre VTC. Ces trois nouveaux types de verbalisation sont expérimentés depuis avril dans 12 tribunaux, dont Marseille, Paris, et Lille.
UAE tops 50C in highest May temperature on record
The United Arab Emirates registered a sizzling 50.4 degrees Celsius on Friday, the highest on record for May, following weeks of sweltering temperatures in the desert nation acutely vulnerable to climate change.Worshippers at Friday prayers reported feeling faint and some residents appeared unsteady on their feet, even in a country that is accustomed to extreme temperatures.The highest temperature was recorded in an area of Abu Dhabi, the capital of the oil-rich Gulf state that lies in one of the world’s hottest regions.”The weather was extremely hot today, unbearably so,” said one 26-year-old Abu Dhabi resident, who said he arrived at the mosque late and had to pray outside.”I was drenched in sweat by the end of the prayers,” he said, preferring not to give his name, adding that he felt like he was “about to faint”.The high temperature of 50.4°C (122.7 Fahrenheit) is the hottest in May since records began in 2003, outstripping the 50.2°C seen in 2009, the National Center of Meteorology told AFP.The UAE, one of the world’s biggest oil exporters and host of the COP28 climate talks in 2023, has just emerged from a record-breaking April with an average daily high of 42.6 degrees Celsius.- ‘Swaying right and left’ -The NMC on Friday urged residents to stay safe, advising them to keep out of the sun, drink plenty of fluids, wear appropriate attire and use sunscreen.Friday’s temperatures were accompanied by high humidity of up to 80 percent in some parts of Abu Dhabi.”I literally saw someone swaying right and left before he stopped by the side of the street,” said Dubai-based marketing specialist Mohammed Juma, 31. “God help people, truly.”Youssef, 45, who operates hot air balloons for tourists in Dubai, said the “suffocating” conditions made him feel “unable to do anything at all”.”The whole problem is in the humidity. The air had no oxygen,” said the 45-year-old, who did not want to give his full name.Scientists have shown that recurring heatwaves are a clear marker of global warming and that they are set to become more frequent, longer and more intense. The number of extremely hot days has nearly doubled globally in the past three decades.Outdoor workers in Arab states face some of the highest exposure to heat stress in the world, with 83.6 percent suffering from excessive heat exposure on the job, according to a 2024 report from the International Labour Organization, a United Nations agency.The risks from a warming planet were on stark display last June, when more than 1,300 people died while performing the annual Muslim hajj pilgrimage to Mecca in neighbouring Saudi Arabia, according to an official tally — most of them unauthorised pilgrims exposed to long periods outdoors.According to a Greenpeace study in 2022, the Middle East is at high risk of water and food scarcity as well as severe heat waves as a result of climate change.The report, which focused on six countries including the UAE, found the region was warming nearly twice as fast as the global average, making its food and water supplies “extremely vulnerable” to climate change.
DR Congo ex-leader Kabila victim of a ‘witch hunt’: partyFri, 23 May 2025 15:33:43 GMT
Joseph Kabila’s party on Friday denounced the stripping of the former Democratic Republic of Congo leader’s immunity as a “witch hunt” meant to mask failures of governance under President Felix Tshisekedi.A Senate vote on Thursday evening stripped Kabila, 53, of his parliamentary immunity.That opened the way for him to be prosecuted on accusations he conspired …
DR Congo ex-leader Kabila victim of a ‘witch hunt’: partyFri, 23 May 2025 15:33:43 GMT Read More »
Etudiants étrangers: Harvard attaque en justice l’administration Trump
Harvard contre-attaque. La prestigieuse université américaine a déposé plainte vendredi pour forcer l’administration Trump à surseoir “immédiatement” à son interdiction d’accueillir des milliers d’étudiants étrangers. Après les déclarations au vitriol, les appels à changer le cursus et les coupes dans les subventions de recherche, l’administration Trump a écrit jeudi un nouveau chapitre de son offensive contre l’enseignement supérieur en révoquant la certification SEVIS (Student and Exchange Visitor) de Harvard.L’université, située en banlieue de Boston, ne peut ainsi plus accueillir d’étudiants étrangers. Et ceux sur le campus pourraient avoir à quitter les Etats-Unis dès la remise des diplômes prévue la semaine prochaine.D’après le site internet de l’université, classée parmi les meilleures au monde et qui a produit 162 prix Nobel, l’établissement accueille cette année quelque 6.700 “étudiants internationaux”, soit 27% de ses effectifs.”D’un seul coup de crayon, le gouvernement efface un quart des étudiants d’Harvard”, peut-on lire dans la plainte déposée auprès du tribunal fédéral du Massachusetts, Etat du nord-est américain où est située l’université.Cette décision est “le dernier acte de représailles” de l’administration Trump “qui cherche à prendre le contrôle de la direction d’Harvard, de ses programmes et de l’+idéologie+ de l’université et des étudiants”, poursuit la requête de 72 pages qui appelle à sa révocation “immédiate”.  – Griefs de Trump -L’administration Trump a lancé une vaste offensive contre l’enseignement supérieur aux Etats-Unis, accusant les universités privées les plus prestigieuses, notamment Harvard et Columbia, d’avoir laissé prospérer l’antisémitisme et de n’avoir pas protégé suffisamment les étudiants juifs pendant les manifestations contre la guerre d’Israël à Gaza, lancée après les attaques du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023.Sur ce dossier, Harvard a affirmé ces dernières semaines avoir pris des mesures pour s’assurer que les étudiants et le personnel juifs ou israéliens ne se sentent ni exclus, ni intimidés sur le campus, et refuse de renoncer à sa liberté académique.L’administration Trump reproche aussi à Harvard de se coordonner avec le Parti communiste chinois sur son campus. Le Parti communiste chinois exerce un contrôle serré sur de nombreux aspects de la société chinoise, dont l’éducation supérieure, et de nombreux étudiants chinois vont se former à l’étranger.Près de 1.300 étudiants chinois sont actuellement inscrits à Harvard selon les chiffres officiels et environ 280.000 étudient dans d’autres universités aux Etats-Unis.”La Chine s’est toujours opposée à la politisation de la coopération éducative”, a réagi vendredi le ministère chinois des Affaires étrangères, estimant que cette démarche “ne fera que nuire à l’image et à la réputation internationale des Etats-Unis”.Il y a également environ 550 étudiants allemands à Harvard. La ministre allemande pour la Recherche, Dorothee Bär, s’est dite “très, très préoccupée par ce qui se passe aux Etats-Unis en ce moment” et par cette “très, très mauvaise décision”.”La décision du gouvernement américain (…) m’attriste beaucoup. Ce n’est pas un signal positif, ni pour la jeune génération, ni pour le monde libre”, a-t-elle poursuivi. – “Illégales et injustifiées” -Dans son bras de fer, le gouvernement américain avait coupé 2,7 milliards de dollars de subventions à Harvard. L’université, l’une des plus riches au monde, a dénoncé ces coupes devant les tribunaux disant ne pas vouloir sacrifier sa liberté académique pour tenter de récupérer ces fonds.Selon la ministre américaine de la Sécurité intérieure, Kristi Noem, la décision du gouvernement fédéral de retirer à Harvard son droit de recevoir des étudiants étrangers pourrait aussi priver l’institution d’importants deniers.La ministre a assorti jeudi sa décision choc d’un ultimatum: si Harvard veut retrouver ce “privilège”, elle doit fournir dans les 72 heures toute une série d’informations dont elle disposerait sur d’hypothétiques activités “illégales” de ses étudiants étrangers dans les cinq dernières années.”Nous condamnons ces mesures illégales et injustifiées”, a répliqué vendredi dans un communiqué le président de Harvard, Alan Garber, précisant que cette décision “mettait en péril le futur de milliers d’étudiants” de l’université et servait “d’avertissement” à ceux qui avaient choisi les Etats-Unis pour étudier et “réaliser leurs rêves”.
Etudiants étrangers: Harvard attaque en justice l’administration Trump
Harvard contre-attaque. La prestigieuse université américaine a déposé plainte vendredi pour forcer l’administration Trump à surseoir “immédiatement” à son interdiction d’accueillir des milliers d’étudiants étrangers. Après les déclarations au vitriol, les appels à changer le cursus et les coupes dans les subventions de recherche, l’administration Trump a écrit jeudi un nouveau chapitre de son offensive contre l’enseignement supérieur en révoquant la certification SEVIS (Student and Exchange Visitor) de Harvard.L’université, située en banlieue de Boston, ne peut ainsi plus accueillir d’étudiants étrangers. Et ceux sur le campus pourraient avoir à quitter les Etats-Unis dès la remise des diplômes prévue la semaine prochaine.D’après le site internet de l’université, classée parmi les meilleures au monde et qui a produit 162 prix Nobel, l’établissement accueille cette année quelque 6.700 “étudiants internationaux”, soit 27% de ses effectifs.”D’un seul coup de crayon, le gouvernement efface un quart des étudiants d’Harvard”, peut-on lire dans la plainte déposée auprès du tribunal fédéral du Massachusetts, Etat du nord-est américain où est située l’université.Cette décision est “le dernier acte de représailles” de l’administration Trump “qui cherche à prendre le contrôle de la direction d’Harvard, de ses programmes et de l’+idéologie+ de l’université et des étudiants”, poursuit la requête de 72 pages qui appelle à sa révocation “immédiate”.  – Griefs de Trump -L’administration Trump a lancé une vaste offensive contre l’enseignement supérieur aux Etats-Unis, accusant les universités privées les plus prestigieuses, notamment Harvard et Columbia, d’avoir laissé prospérer l’antisémitisme et de n’avoir pas protégé suffisamment les étudiants juifs pendant les manifestations contre la guerre d’Israël à Gaza, lancée après les attaques du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023.Sur ce dossier, Harvard a affirmé ces dernières semaines avoir pris des mesures pour s’assurer que les étudiants et le personnel juifs ou israéliens ne se sentent ni exclus, ni intimidés sur le campus, et refuse de renoncer à sa liberté académique.L’administration Trump reproche aussi à Harvard de se coordonner avec le Parti communiste chinois sur son campus. Le Parti communiste chinois exerce un contrôle serré sur de nombreux aspects de la société chinoise, dont l’éducation supérieure, et de nombreux étudiants chinois vont se former à l’étranger.Près de 1.300 étudiants chinois sont actuellement inscrits à Harvard selon les chiffres officiels et environ 280.000 étudient dans d’autres universités aux Etats-Unis.”La Chine s’est toujours opposée à la politisation de la coopération éducative”, a réagi vendredi le ministère chinois des Affaires étrangères, estimant que cette démarche “ne fera que nuire à l’image et à la réputation internationale des Etats-Unis”.Il y a également environ 550 étudiants allemands à Harvard. La ministre allemande pour la Recherche, Dorothee Bär, s’est dite “très, très préoccupée par ce qui se passe aux Etats-Unis en ce moment” et par cette “très, très mauvaise décision”.”La décision du gouvernement américain (…) m’attriste beaucoup. Ce n’est pas un signal positif, ni pour la jeune génération, ni pour le monde libre”, a-t-elle poursuivi. – “Illégales et injustifiées” -Dans son bras de fer, le gouvernement américain avait coupé 2,7 milliards de dollars de subventions à Harvard. L’université, l’une des plus riches au monde, a dénoncé ces coupes devant les tribunaux disant ne pas vouloir sacrifier sa liberté académique pour tenter de récupérer ces fonds.Selon la ministre américaine de la Sécurité intérieure, Kristi Noem, la décision du gouvernement fédéral de retirer à Harvard son droit de recevoir des étudiants étrangers pourrait aussi priver l’institution d’importants deniers.La ministre a assorti jeudi sa décision choc d’un ultimatum: si Harvard veut retrouver ce “privilège”, elle doit fournir dans les 72 heures toute une série d’informations dont elle disposerait sur d’hypothétiques activités “illégales” de ses étudiants étrangers dans les cinq dernières années.”Nous condamnons ces mesures illégales et injustifiées”, a répliqué vendredi dans un communiqué le président de Harvard, Alan Garber, précisant que cette décision “mettait en péril le futur de milliers d’étudiants” de l’université et servait “d’avertissement” à ceux qui avaient choisi les Etats-Unis pour étudier et “réaliser leurs rêves”.
Nucléaire: fin des nouveaux pourparlers à Rome entre l’Iran et les Etats-Unis
Le cinquième cycle de pourparlers sur le nucléaire iranien entre l’Iran et les Etats-Unis s’est achevé vendredi à Rome “avec quelques progrès mais non concluants” selon la médiation omanaise, au moment où les négociations semblent buter sur la question de l’enrichissement d’uranium.Téhéran et Washington, ennemis depuis la Révolution islamique de 1979 qui a renversé en Iran une monarchie pro-occidentale, ont entamé le 12 avril des discussions sur l’épineux dossier du programme nucléaire iranien.Vers 15H00 GMT, Oman a annoncé la fin des pourparlers après environ trois heures de discussions entre le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, et l’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff.Le cinquième cycle de pourparlers s’est conclu “avec quelques progrès mais non concluants”, a déclaré la médiation omanaise.”Nous espérons clarifier les questions en suspens dans les prochains jours, afin de progresser vers l’objectif commun de parvenir à un accord durable et honorable”, a écrit sur X le ministre omanais des Affaires étrangères, Badr al-Boussaïdi.Ces pourparlers représentent le plus haut niveau d’engagement entre les deux pays depuis le retrait unilatéral en 2018 par les Etats-Unis de l’accord international sur le nucléaire iranien conclu trois ans plus tôt à Vienne.Le président américain Donald Trump, à l’origine de cette décision durant son premier mandat (2017-2021), a rétabli de lourdes sanctions américaines contre l’Iran dans le cadre d’une politique dite de “pression maximale”. Il cherche dorénavant à négocier un nouveau pacte avec Téhéran, qui espère une levée des sanctions qui asphyxient son économie.Mais Washington et Téhéran affichent publiquement leur désaccord sur la question sensible de l’enrichissement d’uranium. M. Witkoff avait estimé dimanche que les Etats-Unis “ne pouvaient autoriser ne serait-ce qu’un pour cent de capacité d’enrichissement” à l’Iran. – “Désaccords fondamentaux” -“L’Iran ne peut pas avoir une capacité d’enrichissement, car cela en ferait une puissance nucléaire potentielle”, a argué mercredi le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio.Des “désaccords fondamentaux” demeurent avec les Etats-Unis, a estimé jeudi le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, qui mène les négociations pour Téhéran.Si les Etats-Unis empêchent l’Iran d’enrichir de l’uranium “il n’y aura pas d’accord”, a-t-il mis en garde.Téhéran, qui défend un droit au nucléaire civil, considère cette exigence comme contraire aux dispositions du Traité de non-prolifération (TNP), dont l’Iran est signataire.”La souveraineté de l’Iran est une ligne rouge et l’Iran ne renoncera en aucun cas au droit d’enrichir de l’uranium”, a déclaré à l’AFP le politologue iranien Mohammad Marandi.Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël, ennemi juré de l’Iran, considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, soupçonnent l’Iran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. Téhéran nie avoir de telles visées.Le nucléaire emploie en Iran plus de 17.000 personnes, notamment dans l’énergie et le secteur médical, selon le porte-parole de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), Behrouz Kamalvandi.”Les Pays-Bas, la Belgique, la Corée du Sud, le Brésil et le Japon enrichissent (l’uranium) sans posséder d’armes nucléaires”, avait-il souligné début mai.Jeudi, le président américain, Donald Trump, a parlé de l’Iran avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, selon la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt.- “Dans la bonne direction” -M. Trump estime que les négociations avec Téhéran, vues avec scepticisme voire franche hostilité par le dirigeant israélien, “vont dans la bonne direction”, a-t-elle ajouté.Selon l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), l’Iran enrichit actuellement l’uranium à 60%, bien au-delà de la limite de 3,67% autorisée par l’accord de 2015, mais en deçà du taux de 90% nécessaire pour un usage militaire. Téhéran a pris ses distances avec ses engagements de 2015 en représailles au retrait américain de l’accord sur le nucléaire.L’accord sur le nucléaire de 2015, qui expire en octobre, soit dix ans après l’entrée en vigueur du texte, prévoit la possibilité de réimposer des sanctions onusiennes si l’Iran ne se conforme pas à ses engagements.