Léon XIV promeut le dialogue lors de son premier passage devant la Curie

Le pape Léon XIV a transmis un message de promotion du dialogue à la Curie romaine samedi, lors de sa première audience avec les membres de l’organe dirigeant de l’Église catholique.Il s’agit de la première rencontre officielle du pape avec l’ensemble de la Curie romaine (le gouvernement central du Saint-Siège) et des employés du Vatican depuis son élection à la tête de l’Eglise catholique le 8 mai. “Les papes vont et viennent, la Curie reste,” a déclaré Léon lors de l’audience dans la vaste salle Paul VI du Vatican, où avaient pris place les membres de la Curie, les employés et leurs familles.Au cours de ses 12 ans de pontificat, son prédécesseur le pape François avait entretenu des relations parfois difficiles avec la Curie romaine, à laquelle il avait reproché dès 2014 sa mondanité et le colportage de calomnies, dans un discours très virulent qui avait marqué les esprits.L’administration lui reprochait de son côté une gouvernance jugée trop personnelle, voire autoritaire, qui court-circuitait régulièrement les organes administratifs du Saint-Siège.En 2024, le Vatican, où les syndicats ne sont pas reconnus, avait également été marqué par un mouvement social inédit lors duquel une cinquantaine d’employés des musées du Vatican avaient fait grève pour dénoncer des conditions de travail portant atteinte à leur “dignité” et à leur “santé” et un nombre trop élevé de visiteurs, au détriment de la sécurité.”Si nous devons tous coopérer dans la grande cause de l’unité et de l’amour, essayons de le faire d’abord par notre comportement dans les situations quotidiennes, en commençant par l’environnement de travail,” a déclaré le pape Léon XIV.”Tout le monde peut être un bâtisseur d’unité grâce à l’ attitude adoptée envers les collègues, surmontant les inévitables malentendus avec patience et humilité, se mettant à la place des autres, évitant les préjugés, et aussi avec une bonne dose d’humour, comme nous l’a enseigné le pape François”, a déclaré le pape.Le premier pape américain de l’histoire est également très attendu sur le volet financier, alors que le Saint-Siège reste confronté à un déficit budgétaire chronique, une baisse des dons des fidèles et que les scandales de malversations ont ébranlé son image.Avant son élection en tant que pape, le cardinal Robert Francis Prevost était lui-même un membre éminent de la Curie, où il occupait un poste stratégique en tant que N.1 du département chargé de nommer les évêques dans le monde.

Léon XIV promeut le dialogue lors de son premier passage devant la Curie

Le pape Léon XIV a transmis un message de promotion du dialogue à la Curie romaine samedi, lors de sa première audience avec les membres de l’organe dirigeant de l’Église catholique.Il s’agit de la première rencontre officielle du pape avec l’ensemble de la Curie romaine (le gouvernement central du Saint-Siège) et des employés du Vatican depuis son élection à la tête de l’Eglise catholique le 8 mai. “Les papes vont et viennent, la Curie reste,” a déclaré Léon lors de l’audience dans la vaste salle Paul VI du Vatican, où avaient pris place les membres de la Curie, les employés et leurs familles.Au cours de ses 12 ans de pontificat, son prédécesseur le pape François avait entretenu des relations parfois difficiles avec la Curie romaine, à laquelle il avait reproché dès 2014 sa mondanité et le colportage de calomnies, dans un discours très virulent qui avait marqué les esprits.L’administration lui reprochait de son côté une gouvernance jugée trop personnelle, voire autoritaire, qui court-circuitait régulièrement les organes administratifs du Saint-Siège.En 2024, le Vatican, où les syndicats ne sont pas reconnus, avait également été marqué par un mouvement social inédit lors duquel une cinquantaine d’employés des musées du Vatican avaient fait grève pour dénoncer des conditions de travail portant atteinte à leur “dignité” et à leur “santé” et un nombre trop élevé de visiteurs, au détriment de la sécurité.”Si nous devons tous coopérer dans la grande cause de l’unité et de l’amour, essayons de le faire d’abord par notre comportement dans les situations quotidiennes, en commençant par l’environnement de travail,” a déclaré le pape Léon XIV.”Tout le monde peut être un bâtisseur d’unité grâce à l’ attitude adoptée envers les collègues, surmontant les inévitables malentendus avec patience et humilité, se mettant à la place des autres, évitant les préjugés, et aussi avec une bonne dose d’humour, comme nous l’a enseigné le pape François”, a déclaré le pape.Le premier pape américain de l’histoire est également très attendu sur le volet financier, alors que le Saint-Siège reste confronté à un déficit budgétaire chronique, une baisse des dons des fidèles et que les scandales de malversations ont ébranlé son image.Avant son élection en tant que pape, le cardinal Robert Francis Prevost était lui-même un membre éminent de la Curie, où il occupait un poste stratégique en tant que N.1 du département chargé de nommer les évêques dans le monde.

Trump approuve le rapprochement entre U.S. Steel et Nippon Steel

Longtemps retardé, le rapprochement entre les géants de la sidérurgie U.S. Steel et Nippon Steel a finalement reçu l’assentiment de Donald Trump, via l’annonce d’un “partenariat” entre le groupe américain et son concurrent japonais qui cherche à l’acheter depuis des moisL’accord, dont il n’a pas précisé les contours exacts, permettra à “U.S. Steel de rester américain et de conserver son siège dans la grande ville de Pittsburgh”, en Pennsylvanie (est), a annoncé le président américain. “C’est le plus important investissement réalisé dans l’histoire” de cet Etat, s’est-il félicité dans un message sur son réseau Truth Social, concluant ainsi un long feuilleton industriel.Dans des communiqués séparés, les deux groupes ont rendu hommage au président américain, sans non plus clarifier le contenu de l’accord.Nippon Steel a applaudi “l’action audacieuse du président Trump en approuvant notre partenariat avec U.S. Steel”.”Nous partageons l’engagement du gouvernement à protéger les travailleurs, l’industrie et la sécurité nationale des Etats-Unis”, a affirmé le groupe japonais dans un communiqué.De son côté, U.S. Steel a assuré “grandement apprécier la capacité de direction et l’attention personnelle du président Trump pour l’avenir de milliers de métallos et de notre entreprise symbolique”.Le titre du géant américain de la sidérurgie U.S. Steel s’est envolé vendredi dans la foulée du message posté par le président américain, l’action U.S. Steel bondissant de 21,61%, à 52,17 dollars.Quelques minutes avant la clôture de la Bourse de New York, M. Trump a posté sur son compte Truth Social que les deux groupes étaient parvenus à “un accord pour un partenariat planifié, qui ajoutera 70.000 emplois et 14 milliards de dollars dans l’économie américaine. L’essentiel de cet investissement sera réalisé dans les 14 prochains mois”.- Feuilleton à rebondissements -Donald Trump avait lancé début avril un processus de réexamen du projet de rachat de U.S. Steel par son concurrent japonais, que son prédécesseur Joe Biden avait bloqué.Les deux groupes industriels avaient annoncé en décembre 2023 le projet d’acquisition à 14,9 milliards de dollars (dette comprise) de U.S. Steel par Nippon Steel.Mais la Commission des investissements étrangers aux Etats-Unis (CFIUS), chargée d’évaluer les conséquences sur la sécurité nationale de rachats d’entreprises américaines par des groupes étrangers, n’était pas parvenue à un consensus sur l’opération.Le président Joe Biden l’avait finalement bloqué quelques semaines avant son départ de la Maison Blanche en janvier, arguant de questions de sécurité.Durant sa campagne présidentielle, M. Trump avait également jugé que U.S. Steel devait rester sous pavillon américain.Le syndicat USW, qui représente les salariés de la métallurgie, avait exprimé jeudi ses inquiétudes, après la publication d’un nouveau rapport du CFIUS avec des recommandations à destination de Donald Trump.”Autoriser la vente de U.S. Steel sera un véritable désastre pour les métallos américains, notre sécurité nationale et l’avenir de l’industrie américaine”, a ainsi déclaré le président de l’USW, David McCall, dans un communiqué.”Il est juste absurde de penser que nous puissions un jour perdre confiance dans une de nos industries les plus vitales en faveur d’une entreprise dont les pratiques commerciales déloyales se poursuivent encore”, a-t-il ajouté.Interrogé par l’AFP, l’USW a assuré vendredi ne pas “se perdre en spéculation sur l’impact de l’annonce d’aujourd’hui sans de plus amples informations”.”Notre inquiétude concerne toujours le fait que Nippon Steel, une entreprise étrangère avec un passif en terme de violation de nos lois commerciales, puisse réduire encore nos capacités métallurgiques et faire courir un risque à des milliers d’emplois”, a souligné le président du syndicat.

La Syrie salue la levée formelle des sanctions américaines

Le pouvoir syrien a salué samedi la levée formelle des sanctions américaines imposées au pays, en proie à une grave crise économique après plus de 13 ans de guerre civile.Le président Donald Trump a créé la surprise en annonçant lors d’une visite à Ryad le 13 mai la levée de sanctions américaines, disant vouloir “donner une chance de grandeur” aux nouvelles autorités de Damas.Il a aussi rencontré le lendemain le président syrien par intérim, Ahmad al-Chareh, qui a dirigé la coalition de groupes rebelles islamistes radicaux ayant renversé en décembre le président syrien Bachar al-Assad.”La République arabe syrienne se félicite de la décision du gouvernement américain de lever les sanctions imposées à la Syrie et à son peuple depuis de longues années”, a déclaré le ministère syrien des Affaires étrangères.”Il s’agit d’un pas positif dans la bonne direction pour réduire les souffrances sur les plans économique et humanitaire”, a-t-il ajouté.La Syrie, dirigé par le clan Assad pendant plusieurs décennies, fait l’objet de sanctions internationales depuis 1979. Celles-ci ont été renforcées après la répression par le pouvoir de Bachar al-Assad de manifestations prodémocratie en 2011, élément déclencheur de la guerre.- Investissements -Les sanctions internationales sont le principal obstacle à la relance de l’économie syrienne.Et leur levée permettra le retour des investissements en Syrie, où le pouvoir syrien s’emploie à trouver les fonds pour la reconstruction du pays dévasté par la guerre.Vendredi, le secrétaire au Trésor américain, Scott Bessent, a indiqué que le département du Trésor et le département d’Etat mettaient “en Å“uvre des autorisations pour encourager de nouveaux investissements en Syrie”.Le département d’Etat a délivré une dérogation au titre de la “loi César” sur la protection des civils en Syrie “qui permettra à nos partenaires étrangers, à nos alliés et à la région d’exploiter davantage le potentiel (du pays)”, ajoute le communiqué.Cette loi de 2020 prévoyait des sanctions sévères contre toute entité ou entreprise coopérant avec le pouvoir déchu de Bachar al-Assad.L’exemption est valable pendant 180 jours, a précisé le secrétaire d’Etat Marco Rubio.Ces mesures “s’inscrivent dans le cadre d’un effort plus large du gouvernement américain visant à supprimer l’ensemble des sanctions imposées à la Syrie en raison des abus commis par le régime Assad”, a indiqué le Trésor.- “Priorités importantes” -La guerre en Syrie a fait plus d’un demi-million de morts, provoqué l’exil de millions d’habitants et détruit les infrastructures du pays.La levée des sanctions américaines doit permettre de “réaliser des investissements favorables à la stabilité et à faire progresser les efforts de redressement et de reconstruction”, selon M. Rubio.Washington s’attend désormais à “une action rapide de la part du gouvernement syrien sur des priorités politiques importantes”, a-t-il ajouté, en allusion au respect des droits des minorités et aux progrès sur le chemin de la démocratie.Le 20 mai, l’Union européenne a annoncé la levée de toutes les sanctions économiques contre la Syrie mises en place sous le pouvoir Assad.Cette levée des sanctions concerne essentiellement le système bancaire syrien, jusque-là interdit d’accès au marché international des capitaux. Elle prévoit également un dégel des avoirs de la banque centrale syrienne.En décembre, les Etats-Unis ont abandonné l’offre d’une récompense de 10 millions de dollars pour l’arrestation d’Ahmad al-Chareh, datant de 2017. M. Chareh était à la tête de Hayat Tahrir al-Sham (HTS), l’ex-branche syrienne d’Al-Qaïda dissoute avec toutes les autres factions armées par le nouveau pouvoir.

La Syrie salue la levée formelle des sanctions américaines

Le pouvoir syrien a salué samedi la levée formelle des sanctions américaines imposées au pays, en proie à une grave crise économique après plus de 13 ans de guerre civile.Le président Donald Trump a créé la surprise en annonçant lors d’une visite à Ryad le 13 mai la levée de sanctions américaines, disant vouloir “donner une chance de grandeur” aux nouvelles autorités de Damas.Il a aussi rencontré le lendemain le président syrien par intérim, Ahmad al-Chareh, qui a dirigé la coalition de groupes rebelles islamistes radicaux ayant renversé en décembre le président syrien Bachar al-Assad.”La République arabe syrienne se félicite de la décision du gouvernement américain de lever les sanctions imposées à la Syrie et à son peuple depuis de longues années”, a déclaré le ministère syrien des Affaires étrangères.”Il s’agit d’un pas positif dans la bonne direction pour réduire les souffrances sur les plans économique et humanitaire”, a-t-il ajouté.La Syrie, dirigé par le clan Assad pendant plusieurs décennies, fait l’objet de sanctions internationales depuis 1979. Celles-ci ont été renforcées après la répression par le pouvoir de Bachar al-Assad de manifestations prodémocratie en 2011, élément déclencheur de la guerre.- Investissements -Les sanctions internationales sont le principal obstacle à la relance de l’économie syrienne.Et leur levée permettra le retour des investissements en Syrie, où le pouvoir syrien s’emploie à trouver les fonds pour la reconstruction du pays dévasté par la guerre.Vendredi, le secrétaire au Trésor américain, Scott Bessent, a indiqué que le département du Trésor et le département d’Etat mettaient “en Å“uvre des autorisations pour encourager de nouveaux investissements en Syrie”.Le département d’Etat a délivré une dérogation au titre de la “loi César” sur la protection des civils en Syrie “qui permettra à nos partenaires étrangers, à nos alliés et à la région d’exploiter davantage le potentiel (du pays)”, ajoute le communiqué.Cette loi de 2020 prévoyait des sanctions sévères contre toute entité ou entreprise coopérant avec le pouvoir déchu de Bachar al-Assad.L’exemption est valable pendant 180 jours, a précisé le secrétaire d’Etat Marco Rubio.Ces mesures “s’inscrivent dans le cadre d’un effort plus large du gouvernement américain visant à supprimer l’ensemble des sanctions imposées à la Syrie en raison des abus commis par le régime Assad”, a indiqué le Trésor.- “Priorités importantes” -La guerre en Syrie a fait plus d’un demi-million de morts, provoqué l’exil de millions d’habitants et détruit les infrastructures du pays.La levée des sanctions américaines doit permettre de “réaliser des investissements favorables à la stabilité et à faire progresser les efforts de redressement et de reconstruction”, selon M. Rubio.Washington s’attend désormais à “une action rapide de la part du gouvernement syrien sur des priorités politiques importantes”, a-t-il ajouté, en allusion au respect des droits des minorités et aux progrès sur le chemin de la démocratie.Le 20 mai, l’Union européenne a annoncé la levée de toutes les sanctions économiques contre la Syrie mises en place sous le pouvoir Assad.Cette levée des sanctions concerne essentiellement le système bancaire syrien, jusque-là interdit d’accès au marché international des capitaux. Elle prévoit également un dégel des avoirs de la banque centrale syrienne.En décembre, les Etats-Unis ont abandonné l’offre d’une récompense de 10 millions de dollars pour l’arrestation d’Ahmad al-Chareh, datant de 2017. M. Chareh était à la tête de Hayat Tahrir al-Sham (HTS), l’ex-branche syrienne d’Al-Qaïda dissoute avec toutes les autres factions armées par le nouveau pouvoir.

Hongrie: l’UE demande le retrait d’une loi ciblant des ONG et médias critiques

La Commission européenne réclame à la Hongrie le retrait d’un projet de loi accusé de menacer des ONG et médias indépendants, estimant qu’il constituerait  “une violation grave” des principes de l’Union européenne s’il était adopté.Le parti du Premier ministre nationaliste Viktor Orban a déposé en début de semaine dernière au Parlement hongrois un texte sur “la transparence de la vie publique”, dénoncé par de nombreuses ONG comme une manoeuvre pour faire taire toute voix critique dans le pays.”Nous n’hésiterons pas à prendre les mesures nécessaires si ce projet est adopté”, a affirmé un porte-parole de l’exécutif européen dans un communiqué publié vendredi soir.”La Commission a de vives inquiétudes concernant ce projet”, a-t-il expliqué. “S’il était adopté en l’état, il constituerait une violation grave des principes et du droit de l’Union européenne. Par conséquent, nous demandons le retrait de ce projet du processus législatif”.Une vingtaine de députés européens ont appelé la Commission à geler tous les fonds destinés à la Hongrie, accusant le gouvernement de Viktor Orban de “violations” répétées des lois européennes, dans une lettre rendue publique mercredi.L’UE gèle déjà 18 milliards d’euros de fonds destinés à la Hongrie dans le cadre de différentes procédures liées à des inquiétudes concernant les droits des personnes LGBT+, des demandeurs d’asile, ainsi que les conditions de passation des marchés publics et les conflits d’intérêt.Des dizaines de milliers de personnes avaient manifesté dimanche dernier en Hongrie contre le projet de loi sur “la transparence de la vie publique” qui vise, selon le gouvernement, à démanteler “des réseaux de propagande” financés par des fonds étrangers.En vertu du projet de loi, les organisations “violant ou critiquant” les valeurs inscrites dans la Constitution, notamment “la primauté du mariage, de la famille et des sexes biologiques”, pourront être placées sur une liste noire.Dans ce cas, elles devront demander une autorisation pour recevoir des fonds de l’étranger. Leurs comptes en banque seront placés sous surveillance et les transferts de donateurs bloqués s’il s’avère que le but de cet argent est d'”influer sur la vie publique”.En cas d’infraction, les amendes pourraient atteindre 25 fois le montant de l’aide reçue, avec menace d’interdiction des activités en cas de récidive. L’opposition a dénoncé une “poutinisation” de la Hongrie.Plus de 300 ONG et médias, parmi lesquels Amnesty et Transparency International, ont signé une lettre commune dénonçant une manoeuvre “autoritaire pour rester au pouvoir”, à un an d’élections législatives qui s’annoncent serrées.Il s’agit de “faire taire toutes les voix critiques et d’éliminer ce qui reste de la démocratie hongroise” sur le modèle de ce qui se passe “en Russie”, ont-ils estimé.

Hongrie: l’UE demande le retrait d’une loi ciblant des ONG et médias critiques

La Commission européenne réclame à la Hongrie le retrait d’un projet de loi accusé de menacer des ONG et médias indépendants, estimant qu’il constituerait  “une violation grave” des principes de l’Union européenne s’il était adopté.Le parti du Premier ministre nationaliste Viktor Orban a déposé en début de semaine dernière au Parlement hongrois un texte sur “la transparence de la vie publique”, dénoncé par de nombreuses ONG comme une manoeuvre pour faire taire toute voix critique dans le pays.”Nous n’hésiterons pas à prendre les mesures nécessaires si ce projet est adopté”, a affirmé un porte-parole de l’exécutif européen dans un communiqué publié vendredi soir.”La Commission a de vives inquiétudes concernant ce projet”, a-t-il expliqué. “S’il était adopté en l’état, il constituerait une violation grave des principes et du droit de l’Union européenne. Par conséquent, nous demandons le retrait de ce projet du processus législatif”.Une vingtaine de députés européens ont appelé la Commission à geler tous les fonds destinés à la Hongrie, accusant le gouvernement de Viktor Orban de “violations” répétées des lois européennes, dans une lettre rendue publique mercredi.L’UE gèle déjà 18 milliards d’euros de fonds destinés à la Hongrie dans le cadre de différentes procédures liées à des inquiétudes concernant les droits des personnes LGBT+, des demandeurs d’asile, ainsi que les conditions de passation des marchés publics et les conflits d’intérêt.Des dizaines de milliers de personnes avaient manifesté dimanche dernier en Hongrie contre le projet de loi sur “la transparence de la vie publique” qui vise, selon le gouvernement, à démanteler “des réseaux de propagande” financés par des fonds étrangers.En vertu du projet de loi, les organisations “violant ou critiquant” les valeurs inscrites dans la Constitution, notamment “la primauté du mariage, de la famille et des sexes biologiques”, pourront être placées sur une liste noire.Dans ce cas, elles devront demander une autorisation pour recevoir des fonds de l’étranger. Leurs comptes en banque seront placés sous surveillance et les transferts de donateurs bloqués s’il s’avère que le but de cet argent est d'”influer sur la vie publique”.En cas d’infraction, les amendes pourraient atteindre 25 fois le montant de l’aide reçue, avec menace d’interdiction des activités en cas de récidive. L’opposition a dénoncé une “poutinisation” de la Hongrie.Plus de 300 ONG et médias, parmi lesquels Amnesty et Transparency International, ont signé une lettre commune dénonçant une manoeuvre “autoritaire pour rester au pouvoir”, à un an d’élections législatives qui s’annoncent serrées.Il s’agit de “faire taire toutes les voix critiques et d’éliminer ce qui reste de la démocratie hongroise” sur le modèle de ce qui se passe “en Russie”, ont-ils estimé.

Hongrie: l’UE demande le retrait d’une loi ciblant des ONG et médias critiques

La Commission européenne réclame à la Hongrie le retrait d’un projet de loi accusé de menacer des ONG et médias indépendants, estimant qu’il constituerait  “une violation grave” des principes de l’Union européenne s’il était adopté.Le parti du Premier ministre nationaliste Viktor Orban a déposé en début de semaine dernière au Parlement hongrois un texte sur “la transparence de la vie publique”, dénoncé par de nombreuses ONG comme une manoeuvre pour faire taire toute voix critique dans le pays.”Nous n’hésiterons pas à prendre les mesures nécessaires si ce projet est adopté”, a affirmé un porte-parole de l’exécutif européen dans un communiqué publié vendredi soir.”La Commission a de vives inquiétudes concernant ce projet”, a-t-il expliqué. “S’il était adopté en l’état, il constituerait une violation grave des principes et du droit de l’Union européenne. Par conséquent, nous demandons le retrait de ce projet du processus législatif”.Une vingtaine de députés européens ont appelé la Commission à geler tous les fonds destinés à la Hongrie, accusant le gouvernement de Viktor Orban de “violations” répétées des lois européennes, dans une lettre rendue publique mercredi.L’UE gèle déjà 18 milliards d’euros de fonds destinés à la Hongrie dans le cadre de différentes procédures liées à des inquiétudes concernant les droits des personnes LGBT+, des demandeurs d’asile, ainsi que les conditions de passation des marchés publics et les conflits d’intérêt.Des dizaines de milliers de personnes avaient manifesté dimanche dernier en Hongrie contre le projet de loi sur “la transparence de la vie publique” qui vise, selon le gouvernement, à démanteler “des réseaux de propagande” financés par des fonds étrangers.En vertu du projet de loi, les organisations “violant ou critiquant” les valeurs inscrites dans la Constitution, notamment “la primauté du mariage, de la famille et des sexes biologiques”, pourront être placées sur une liste noire.Dans ce cas, elles devront demander une autorisation pour recevoir des fonds de l’étranger. Leurs comptes en banque seront placés sous surveillance et les transferts de donateurs bloqués s’il s’avère que le but de cet argent est d'”influer sur la vie publique”.En cas d’infraction, les amendes pourraient atteindre 25 fois le montant de l’aide reçue, avec menace d’interdiction des activités en cas de récidive. L’opposition a dénoncé une “poutinisation” de la Hongrie.Plus de 300 ONG et médias, parmi lesquels Amnesty et Transparency International, ont signé une lettre commune dénonçant une manoeuvre “autoritaire pour rester au pouvoir”, à un an d’élections législatives qui s’annoncent serrées.Il s’agit de “faire taire toutes les voix critiques et d’éliminer ce qui reste de la démocratie hongroise” sur le modèle de ce qui se passe “en Russie”, ont-ils estimé.

Australie: le bilan des inondations porté à cinq morts

Le bilan des pluies torrentielles qui ont provoqué cette semaine de vastes inondations dans l’est de l’Australie a été porté à cinq morts, selon la police, quelque 50.000 personnes restant samedi piégées par les eaux qui ont commencé à se retirer.Les pluies ont frappé la Nouvelle-Galles du Sud, région fertile à quelque 400 kilomètres de Sydney.Selon le service d’urgence de l’Etat de Nouvelle-Galles du Sud, près de 10.000 propriétés ont été endommagées par les inondations causées par les pluies torrentielles, équivalentes à six mois de précipitations, qui se sont abattues sur la région en l’espace de trois jours.Samedi, quelque 50.000 personnes se trouvaient encore piégées par les eaux qui ont commencé à se retirer, selon le service d’urgence de Nouvelle-Galles du Sud.”Nous continuerons d’approvisionner les habitants isolés par voie terrestre, maritime et aérienne”, a assuré Paul McQueen, chef du service d’urgence de l’Etat.Plus de 600 personnes ont été évacuées depuis le début de la semaine. Face à la montée des eaux, certaines ont dû grimper sur des voitures, des maisons et des ponts avant d’être hélitreuillées.Les tempêtes ont déversé plus de six mois de pluie en seulement trois jours, a déclaré le bureau météorologique du gouvernement, battant des records de hauteur d’inondation dans certaines régions.Le gouvernement a déclaré l’état de catastrophe naturelle, débloquant ainsi des ressources plus importantes pour les zones touchées.De l’arrière-pays aride à la côte tropicale, des pans entiers de l’Australie ont été frappés par des conditions météorologiques extrêmes au cours des derniers mois.La température moyenne à la surface de la mer autour du pays a été la plus élevée jamais enregistrée en 2024, selon l’Université nationale d’Australie.Des eaux plus chaudes provoquent plus d’humidité dans l’atmosphère, ce qui mène à des pluies plus intenses. Le réchauffement climatique, causé principalement par la combustion du pétrole, du charbon et du gaz, accentue la violence et la fréquence des désastres climatiques.