Sexually assaulted and smeared in excrement: Uganda activist details torture in TanzaniaSat, 24 May 2025 13:33:00 GMT

Stripped naked, beaten until she could no longer walk, sexually assaulted and covered in excrement: award-winning Ugandan activist Agather Atuhaire told AFP of the torture she suffered at the hands of security forces in Tanzania this week.Atuhaire, who won an International Women of Courage Award from the United States last year, was arrested on Monday …

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Chantal Goya fête son jubilé: “Le public c’est ma famille”

Marchande de rêves des petits devenus grands sur trois générations, Chantal Goya, éternelle Marie-Rose et cousine de Bécassine, fête à 82 ans ses cinquante ans de “music-hall pour enfants” avec une grande tournée des Zénith, jusqu’en mars. La chanteuse se produira dimanche deux fois à guichets fermés, devant 7.000 fans au total, au Palais des Congrès de Paris, sa scène fétiche où elle a donné plus de 450 concerts.QUESTION: Vous chantez depuis 1975 pour trois générations d’enfants. Quel regard portez-vous sur votre parcours ?REPONSE: Tout est allé très vite et je n’arrive pas à réaliser. J’ai eu beaucoup de chance. Avec Jean-Jacques (Debout, son époux, NDLR), on a créé le music-hall pour enfants. Il a eu l’imaginaire que je n’ai pas. Sans lui, le personnage de Marie-Rose n’aurait jamais existé. Si je n’avais pas rencontré Jean-Jacques, je n’aurais jamais fait ce métier.Q: Comment êtes-vous devenue chanteuse ?R: Le 10 mai 1975, Jean-Jacques Debout m’a demandé au pied levé de remplacer Brigitte Bardot, malade, qui devait participer à une émission de Maritie et Gilbert Carpentier. Il m’a écrit la chanson “Adieu les jolis foulards”. Après l’émission, personne n’en voulait pour en faire un disque et finalement, ça s’est fait. On en a vendu un million! Brigitte Bardot m’a toujours porté chance. Elle m’a donné beaucoup de conseils. Un jour, (la chanteuse) Barbara m’a dit: “Des gens vont se moquer de toi, mais il va falloir que tu t’accroches. Tu vois, tous les petits qui sont là, ils seront un jour papa et maman, ils reviendront avec leurs enfants et tu deviendras une institution”. Je ne suis pas à la mode dans les médias, mais la plus belle radio, c’est radio papa-maman. Q: Vous ne regrettez pas de ne pas avoir fait carrière au cinéma ?R: À l’époque, je voulais être reporter de guerre et pas du tout artiste! Jean-Luc Godard me voulait pour “Masculin Féminin”. Ça ne s’est pas très bien passé car je lui ai dit que je n’embrasse personne et que je ne joue pas nue. J’ai quand même fait le film jusqu’au bout, à mes conditions. Il m’a dit : “Vous ne serez jamais une vedette!”. Je lui ai répondu: “Je m’en fous. J’ai une Vedette à la maison, ma machine à laver!”Q: Vous êtes souvent décriée voire moquée. Comment le vivez-vous ?R: Je m’en fous complètement! Je suis une toile cirée sur qui tout glisse! C’est ma force. J’ai un très fort caractère, comme l’avait ma mère. Donc je me défendrai toute ma vie!Q: Connaissez-vous le trac ?R: Pas du tout, au contraire. Chaque spectacle est une fête et je suis très contente. Vous savez, le public, c’est ma famille. Quand je vais voir quelqu’un de ma famille, je suis la plus heureuse. Pour cette tournée anniversaire, je suis émue. Mais je m’interdis de pleurer, sinon tout le monde va pleurer.Q: À quoi va ressembler votre jubilé sur scène à Paris et en tournée ?R: Je serai accompagnée de douze danseuses et dix enfants. Ce sera un mélange de mes grands spectacles, “Le soulier qui vole”, “La planète merveilleuse”, “Le mystérieux voyage” et “L’étrange histoire du château hanté”. Jean-Jacques m’a écrit deux nouvelles chansons, “50 ans d’amour” et “Ainsi”, qui racontent ma vie en trois minutes.Q: Qu’allez-vous dire à votre public ?R: Je ne saurai comment le remercier de m’avoir un jour choisi pour donner du rêve, en le transmettant à leurs enfants et petits-enfants. Le spectacle est aussi dans la salle: les enfants viennent déguisés en lapin, en chat botté ou en Bécassine et je les invite sur scène. C’est merveilleux!Q : Vous fêterez vos 83 ans le 10 juin. Pensez-vous à la retraite ?R : Je ne connais que la retraite aux flambeaux! Je n’ai pas fini! J’ai tellement d’idées dans la tête. Depuis toujours, j’ai la niaque et j’ai la chance d’être en bonne santé. Mes danseuses de 25 ans me demandent comment je fais car j’ai l’âge de leur grand-mère. Je ne veux pas mourir sur scène pour ne pas faire pleurer les petits enfants”.

La Syrie salue la levée des sanctions américaines, attend les investissements

La Syrie a salué samedi la levée formelle des sanctions américaines, qui devrait permettre un retour des investissements pour relancer une économie exsangue après plus de 13 ans de guerre civile.Le président Donald Trump a créé la surprise en annonçant lors d’une visite à Ryad le 13 mai la levée des sanctions américaines, disant vouloir “donner une chance de grandeur” aux nouvelles autorités de Damas.Il a aussi rencontré le lendemain le président syrien par intérim, Ahmad al-Chareh, qui a dirigé la coalition de groupes rebelles islamistes radicaux ayant renversé en décembre le président Bachar al-Assad.”La République arabe syrienne se félicite de la décision du gouvernement américain de lever les sanctions imposées à la Syrie et à son peuple depuis de longues années”, a déclaré le ministère syrien des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani.”Il s’agit d’un pas positif dans la bonne direction pour réduire les souffrances sur les plans économique et humanitaire”, a-t-il ajouté.La Syrie, dirigée par le clan Assad pendant plusieurs décennies, fait l’objet de sanctions internationales depuis 1979. Celles-ci ont été renforcées après la répression par le pouvoir de Bachar al-Assad de manifestations prodémocratie en 2011, élément déclencheur de la guerre.Les sanctions internationales sont le principal obstacle à la relance de l’économie syrienne et leur levée permettra le retour des investissements dans le pays.- “Encourager les investissements” -Le pouvoir de M. Chareh s’emploie à trouver les fonds pour la reconstruction du pays dévasté par la guerre qui a fait plus d’un demi-million de morts, provoqué l’exil de millions d’habitants et détruit les infrastructures.Pour le ministre syrien des Finances, Mohammed Barnieh, la levée des sanctions aidera à la reconstruction et à la modernisation des infrastructures, et “ouvrira la voie au retour des investissements”.Son collègue aux Affaires étrangères, a promis aux Syriens “de nouveaux succès”.Vendredi, le secrétaire au Trésor américain Scott Bessent a indiqué que le département du Trésor et le département d’Etat mettaient “en Å“uvre des autorisations pour encourager de nouveaux investissements en Syrie”.Le département d’Etat a délivré une dérogation au titre de la “loi César” sur la protection des civils en Syrie “qui permettra à nos partenaires étrangers, à nos alliés et à la région d’exploiter davantage le potentiel (du pays)”, ajoute le communiqué.Cette loi de 2020 prévoyait des sanctions sévères contre toute entité ou entreprise coopérant avec le pouvoir déchu de Bachar al-Assad.L’exemption est valable pendant 180 jours, a précisé le secrétaire d’Etat Marco Rubio pour qui la levée des sanctions doit permettre de “réaliser des investissements favorables à la stabilité” et contribuer aux “efforts de reconstruction”.- “Priorités importantes” -Après une rencontre avec M. Chaibani à Damas samedi, l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, a appelé à la “poursuite du soutien fort de la communauté internationale et des acteurs régionaux” à la Syrie.Mais M. Rubio a souligné que Washington s’attendait désormais à “une action rapide de la part du gouvernement syrien sur des priorités politiques importantes”, en allusion au respect des droits des minorités et aux progrès sur le chemin de la démocratie.Le 20 mai, l’Union européenne a annoncé la levée de toutes les sanctions économiques contre la Syrie mises en place sous le pouvoir Assad.Cette levée des sanctions concerne essentiellement le système bancaire syrien, jusque-là interdit d’accès au marché international des capitaux. Elle prévoit également un dégel des avoirs de la banque centrale syrienne.En décembre, les Etats-Unis ont abandonné l’offre d’une récompense de 10 millions de dollars pour l’arrestation d’Ahmad al-Chareh, datant de 2017. M. Chareh était à la tête de Hayat Tahrir al-Sham (HTS), l’ex-branche syrienne d’Al-Qaïda dissoute avec toutes les autres factions armées par le nouveau pouvoir.

La Syrie salue la levée des sanctions américaines, attend les investissements

La Syrie a salué samedi la levée formelle des sanctions américaines, qui devrait permettre un retour des investissements pour relancer une économie exsangue après plus de 13 ans de guerre civile.Le président Donald Trump a créé la surprise en annonçant lors d’une visite à Ryad le 13 mai la levée des sanctions américaines, disant vouloir “donner une chance de grandeur” aux nouvelles autorités de Damas.Il a aussi rencontré le lendemain le président syrien par intérim, Ahmad al-Chareh, qui a dirigé la coalition de groupes rebelles islamistes radicaux ayant renversé en décembre le président Bachar al-Assad.”La République arabe syrienne se félicite de la décision du gouvernement américain de lever les sanctions imposées à la Syrie et à son peuple depuis de longues années”, a déclaré le ministère syrien des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani.”Il s’agit d’un pas positif dans la bonne direction pour réduire les souffrances sur les plans économique et humanitaire”, a-t-il ajouté.La Syrie, dirigée par le clan Assad pendant plusieurs décennies, fait l’objet de sanctions internationales depuis 1979. Celles-ci ont été renforcées après la répression par le pouvoir de Bachar al-Assad de manifestations prodémocratie en 2011, élément déclencheur de la guerre.Les sanctions internationales sont le principal obstacle à la relance de l’économie syrienne et leur levée permettra le retour des investissements dans le pays.- “Encourager les investissements” -Le pouvoir de M. Chareh s’emploie à trouver les fonds pour la reconstruction du pays dévasté par la guerre qui a fait plus d’un demi-million de morts, provoqué l’exil de millions d’habitants et détruit les infrastructures.Pour le ministre syrien des Finances, Mohammed Barnieh, la levée des sanctions aidera à la reconstruction et à la modernisation des infrastructures, et “ouvrira la voie au retour des investissements”.Son collègue aux Affaires étrangères, a promis aux Syriens “de nouveaux succès”.Vendredi, le secrétaire au Trésor américain Scott Bessent a indiqué que le département du Trésor et le département d’Etat mettaient “en Å“uvre des autorisations pour encourager de nouveaux investissements en Syrie”.Le département d’Etat a délivré une dérogation au titre de la “loi César” sur la protection des civils en Syrie “qui permettra à nos partenaires étrangers, à nos alliés et à la région d’exploiter davantage le potentiel (du pays)”, ajoute le communiqué.Cette loi de 2020 prévoyait des sanctions sévères contre toute entité ou entreprise coopérant avec le pouvoir déchu de Bachar al-Assad.L’exemption est valable pendant 180 jours, a précisé le secrétaire d’Etat Marco Rubio pour qui la levée des sanctions doit permettre de “réaliser des investissements favorables à la stabilité” et contribuer aux “efforts de reconstruction”.- “Priorités importantes” -Après une rencontre avec M. Chaibani à Damas samedi, l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, a appelé à la “poursuite du soutien fort de la communauté internationale et des acteurs régionaux” à la Syrie.Mais M. Rubio a souligné que Washington s’attendait désormais à “une action rapide de la part du gouvernement syrien sur des priorités politiques importantes”, en allusion au respect des droits des minorités et aux progrès sur le chemin de la démocratie.Le 20 mai, l’Union européenne a annoncé la levée de toutes les sanctions économiques contre la Syrie mises en place sous le pouvoir Assad.Cette levée des sanctions concerne essentiellement le système bancaire syrien, jusque-là interdit d’accès au marché international des capitaux. Elle prévoit également un dégel des avoirs de la banque centrale syrienne.En décembre, les Etats-Unis ont abandonné l’offre d’une récompense de 10 millions de dollars pour l’arrestation d’Ahmad al-Chareh, datant de 2017. M. Chareh était à la tête de Hayat Tahrir al-Sham (HTS), l’ex-branche syrienne d’Al-Qaïda dissoute avec toutes les autres factions armées par le nouveau pouvoir.

Maltraitance animale: l’activité à l’abattoir de Meaux suspendue par la préfecture

La préfecture de Seine-et-Marne a décidé de suspendre l’activité de l’abattoir de Meaux après la diffusion d’une vidéo par l’association L214 montrant “des mauvais traitements à l’origine de souffrances évitables” causées aux animaux, selon un arrêté consulté samedi par l’AFP.La vidéo qui a été transmise aux autorités “montre une perte de maîtrise des conditions d’amenée, d’immobilisation, de saignée, d’abattage et de hissage des animaux des espèces ovine et bovine”, indique la préfecture dans cet arrêté pris vendredi. Il est également signalé l’utilisation d’équipements non adaptés aux gabarits de certaines bêtes qui “contribuent aux mauvais traitements”.L’activité ne pourra reprendre dans cet abattoir qu’une fois que tous les employés travaillant au contact des animaux vivants auront suivi “une nouvelle session de formation à la protection animale” et que la maîtrise de l’activité y sera constatée par la direction départementale de la protection des populations.Il est également exigé la mise en place de matériels adaptés aux gabarits des animaux.Jeudi, L214 a publié une vidéo compilant des images tournées entre le 10 mars et le 1er avril dans cet abattoir spécialisé dans l’abattage rituel halal de moutons et de bovins, dénonçant une situation “chaotique”.Le lendemain, le certificateur halal AVS a annoncé “suspendre” ses activités dans l’établissement.”Les images présentées sont choquantes et les faits révélés doivent être fermement condamnés”, a écrit l’organisme dans un communiqué publié sur son site internet.”Nous prenons la décision de suspendre immédiatement nos interventions dans cet abattoir”, a poursuivi cet acteur majeur du halal en France, soulignant que ses équipes ne travaillent que deux jours par semaine dans cet établissement.Mercredi, veille de la diffusion de ses images, l’association L214 affirme avoir déposé plainte auprès du procureur de Melun pour cruauté, sévices graves et mauvais traitements. Contacté par l’AFP, le parquet n’a pas donné suite.L214, qui demande la fermeture de l’abattoir, décrit des saignées qui se font “par cisaillements”, des animaux suspendus “systématiquement encore sensibles et conscients”, ainsi que des bovins “parfois découpés encore vivants”.

Attaque russe massive sur Kiev avant un deuxième échange de prisonniers

Une attaque massive de drones et de missiles russes sur Kiev a fait au moins 15 blessés tôt samedi matin, peu avant la réalisation de la deuxième phase d’un échange record de prisonniers entre la Russie et l’Ukraine.L’armée de l’air ukrainienne a affirmé avoir “abattu six missiles balistiques Iskander-M/KN-23 et neutralisé 245 UAV ennemis de type Shahed”, sur un total de 14 missiles balistiques et 250 drones.La capitale Kiev était “la principale cible” de cette attaque, a-t-elle précisé.Des journalistes de l’AFP ont entendu des explosions dans la nuit. Le maire et l’administration civile et militaire de Kiev ont fait état de plusieurs incendies et de chutes de débris de missiles et de drones sur des immeubles dans un grand nombre de quartiers de la ville.Dans un communiqué, le ministère russe de la Défense a déclaré avoir frappé pendant la nuit des “entreprises du complexe militaro-industriel” et des “positions de systèmes antiaériens Patriot” livrés par Washington à l’Ukraine.”Seules des sanctions supplémentaires ciblant des secteurs clés de l’économie russe forceront Moscou à cesser le feu”, a réagi le président ukrainien Volodymyr Zelensky samedi sur X, ajoutant que “la cause de la prolongation de la guerre se trouve à Moscou”.- Nouvel échange -Ces attaques surviennent en plein échange de prisonniers, seul résultat tangible des premiers pourparlers directs entre Russes et Ukrainiens mi-mai à Istanbul, alors que la communauté internationale, Donald Trump au premier chef, répète sans cesse ses appels à un cessez-le-feu dans cette guerre d’invasion lancée par la Russie en 2022.Samedi, 307 prisonniers de guerre russes ont été échangés contre le même nombre de militaires ukrainiens, ont annoncé Kiev et Moscou.”En deux jours, 697 personnes ont été rapatriées. Nous prévoyons que l’échange se poursuive demain”, a indiqué sur X Volodymyr Zelensky.De son côté, l’armée russe a affirmé que ses 307 militaires échangés samedi se trouvaient actuellement au Bélarus, voisin de l’Ukraine, où ils recevaient une aide médicale et psychologique avant leur retour en Russie.Le premier volet de ce vaste échange, au format 1.000 pour 1.000, avait porté vendredi sur 270 militaires et 120 civils de chaque camp.Dans la région de Tcherniguiv, où étaient ramenés les Ukrainiens libérés par les Russes, des centaines de personnes attendaient vendredi en brandissant des banderoles et des portraits, a constaté un journaliste de l’AFP. Certaines criaient, pleuraient ou acclamaient les bus remplis d’hommes amaigris.- Combats sur le front -La Russie donne très peu d’informations sur le sort des prisonniers ukrainiens et chaque échange réserve son lot de surprises, a déclaré à l’AFP un haut responsable ukrainien sous le couvert de l’anonymat. “Dans presque chaque échange, il y a des gens dont personne ne savait rien”, a-t-il déclaré. “Parfois, ils nous rendent des personnes qui figuraient sur les listes de personnes disparues ou qui étaient considérées comme mortes”.Vendredi soir, Volodymyr Zelensky a souligné qu’il s’agissait du plus grand échange depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022.L’échange de prisonniers et de corps de militaires tués au combat reste l’un des derniers domaines de coopération entre Kiev et Moscou, alors que la Russie occupe environ 20% du territoire ukrainien.L’échange de vendredi avait été annoncé par Donald Trump, qui a affirmé vouloir amener les deux belligérants à négocier pour mettre fin le plus vite possible au “bain de sang”. “Félicitations aux deux parties pour cette négociation. Cela pourrait conduire à quelque chose d’énorme ???”, a écrit le président des Etats-Unis sur son réseau Truth Social.Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a indiqué vendredi que Moscou travaillait sur un document exposant “les conditions d’un accord durable, global et à long terme sur le règlement” du conflit, qui sera transmis à l’Ukraine une fois l’échange de prisonniers finalisé.Kiev doit faire de même pour ses propres conditions.Parallèlement, les combats se poursuivent sur le front, où l’armée russe, plus nombreuse et mieux équipée, poursuit dans certains secteurs une lente avancée, malgré des pertes importantes.Le ministère russe de la Défense a revendiqué samedi la conquête de deux villages ukrainiens, Stoupotchki et Odrané, situés dans la région de Donetsk (est), qui reste l’épicentre des affrontements.A plus de 300 km de là, le ministère a également affirmé samedi que ses troupes s’étaient emparés de la localité de Loknia, dans la région de Soumy (nord-est), frontalière de la Russie et où Moscou a dit vouloir créer une zone tampon pour prévenir des incursions ukrainiennes sur son territoire.

Attaque russe massive sur Kiev avant un deuxième échange de prisonniers

Une attaque massive de drones et de missiles russes sur Kiev a fait au moins 15 blessés tôt samedi matin, peu avant la réalisation de la deuxième phase d’un échange record de prisonniers entre la Russie et l’Ukraine.L’armée de l’air ukrainienne a affirmé avoir “abattu six missiles balistiques Iskander-M/KN-23 et neutralisé 245 UAV ennemis de type Shahed”, sur un total de 14 missiles balistiques et 250 drones.La capitale Kiev était “la principale cible” de cette attaque, a-t-elle précisé.Des journalistes de l’AFP ont entendu des explosions dans la nuit. Le maire et l’administration civile et militaire de Kiev ont fait état de plusieurs incendies et de chutes de débris de missiles et de drones sur des immeubles dans un grand nombre de quartiers de la ville.Dans un communiqué, le ministère russe de la Défense a déclaré avoir frappé pendant la nuit des “entreprises du complexe militaro-industriel” et des “positions de systèmes antiaériens Patriot” livrés par Washington à l’Ukraine.”Seules des sanctions supplémentaires ciblant des secteurs clés de l’économie russe forceront Moscou à cesser le feu”, a réagi le président ukrainien Volodymyr Zelensky samedi sur X, ajoutant que “la cause de la prolongation de la guerre se trouve à Moscou”.- Nouvel échange -Ces attaques surviennent en plein échange de prisonniers, seul résultat tangible des premiers pourparlers directs entre Russes et Ukrainiens mi-mai à Istanbul, alors que la communauté internationale, Donald Trump au premier chef, répète sans cesse ses appels à un cessez-le-feu dans cette guerre d’invasion lancée par la Russie en 2022.Samedi, 307 prisonniers de guerre russes ont été échangés contre le même nombre de militaires ukrainiens, ont annoncé Kiev et Moscou.”En deux jours, 697 personnes ont été rapatriées. Nous prévoyons que l’échange se poursuive demain”, a indiqué sur X Volodymyr Zelensky.De son côté, l’armée russe a affirmé que ses 307 militaires échangés samedi se trouvaient actuellement au Bélarus, voisin de l’Ukraine, où ils recevaient une aide médicale et psychologique avant leur retour en Russie.Le premier volet de ce vaste échange, au format 1.000 pour 1.000, avait porté vendredi sur 270 militaires et 120 civils de chaque camp.Dans la région de Tcherniguiv, où étaient ramenés les Ukrainiens libérés par les Russes, des centaines de personnes attendaient vendredi en brandissant des banderoles et des portraits, a constaté un journaliste de l’AFP. Certaines criaient, pleuraient ou acclamaient les bus remplis d’hommes amaigris.- Combats sur le front -La Russie donne très peu d’informations sur le sort des prisonniers ukrainiens et chaque échange réserve son lot de surprises, a déclaré à l’AFP un haut responsable ukrainien sous le couvert de l’anonymat. “Dans presque chaque échange, il y a des gens dont personne ne savait rien”, a-t-il déclaré. “Parfois, ils nous rendent des personnes qui figuraient sur les listes de personnes disparues ou qui étaient considérées comme mortes”.Vendredi soir, Volodymyr Zelensky a souligné qu’il s’agissait du plus grand échange depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022.L’échange de prisonniers et de corps de militaires tués au combat reste l’un des derniers domaines de coopération entre Kiev et Moscou, alors que la Russie occupe environ 20% du territoire ukrainien.L’échange de vendredi avait été annoncé par Donald Trump, qui a affirmé vouloir amener les deux belligérants à négocier pour mettre fin le plus vite possible au “bain de sang”. “Félicitations aux deux parties pour cette négociation. Cela pourrait conduire à quelque chose d’énorme ???”, a écrit le président des Etats-Unis sur son réseau Truth Social.Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a indiqué vendredi que Moscou travaillait sur un document exposant “les conditions d’un accord durable, global et à long terme sur le règlement” du conflit, qui sera transmis à l’Ukraine une fois l’échange de prisonniers finalisé.Kiev doit faire de même pour ses propres conditions.Parallèlement, les combats se poursuivent sur le front, où l’armée russe, plus nombreuse et mieux équipée, poursuit dans certains secteurs une lente avancée, malgré des pertes importantes.Le ministère russe de la Défense a revendiqué samedi la conquête de deux villages ukrainiens, Stoupotchki et Odrané, situés dans la région de Donetsk (est), qui reste l’épicentre des affrontements.A plus de 300 km de là, le ministère a également affirmé samedi que ses troupes s’étaient emparés de la localité de Loknia, dans la région de Soumy (nord-est), frontalière de la Russie et où Moscou a dit vouloir créer une zone tampon pour prévenir des incursions ukrainiennes sur son territoire.

Courant coupé à Cannes et ses alentours au dernier jour du festival, 160.000 foyers privés d’électricité

Une coupure massive d’électricité affecte depuis samedi matin l’ouest des Alpes-Maritimes, avec 160.000 foyers privés de courant, notamment à Cannes, au dernier jour du Festival de cinéma dont la clôture se déroulera normalement selon les organisateurs.”Une importante panne d’électricité touche actuellement l’ouest des Alpes-Maritimes”, a indiqué le préfet du département sur X à la mi-journée. La coupure affecte depuis 10H00 “Cannes et les communes alentour et prive 160.000 foyers d’alimentation électrique”, a précisé RTE sur X.En dépit de la panne, la cérémonie de clôture du 78e festival de Cannes, prévue en fin d’après-midi, pourra se dérouler “dans des conditions normales”, ont assuré les organisateurs, précisant que le Palais des Festivals avait “basculé sur un système d’alimentation électrique indépendant”.Néanmoins, les projections cannoises prévues au Cineum, un cinéma indépendant du Palais, ont été “interrompues et reprendront dès que l’alimentation électrique sera rétablie”, a ajouté le festival.La circulation de certains trains régionaux est également perturbée, avec des suppressions de trains entre Grasse et Cannes et des retards entre Les Arcs et Antibes, a indiqué sur X la SNCF TER Sud, qui dit espérer une reprise du trafic à 20H00.Selon le gestionnaire du réseau de transport électrique RTE, la ville de Cannes a été touchée par une première panne dans la nuit, après l’incendie d’un poste de haute tension à Tanneron, dans le Var.Cet incendie, d’origine criminelle selon les premiers éléments de l’enquête, s’est déclaré vers 02H00 du matin et a été circonscrit à 07H00 après l’intervention de sept engins et vingt sapeurs-pompiers, a indiqué à l’AFP la préfecture du Var.Selon une source de la gendarmerie, “il y a eu une coupure d’électricité dans la ville de Cannes de 02H50 à 03H30”. Le courant a ensuite été rétabli.- Horloge bloquée à 10H02 -Mais dès 10H00, les journalistes présents à Cannes pour le Festival ont constaté que l’électricité était à nouveau coupée. L’horloge de Cannes, visible depuis la terrasse des journalistes couvrant le Festival, est ainsi bloquée à 10H02. Plusieurs projections ayant lieu au Palais des festivals ont été interrompues après 10H00, durant une quinzaine de minutes, sans qu’aucune explication ne soit immédiatement apportée aux spectateurs.En début d’après-midi, la coupure d’électricité affectait toujours fortement la ville, empêchant le fonctionnement des feux tricolores. Des magasins ont dû rester fermés faute de courant, tandis que le réseau téléphonique et internet était aussi perturbé, fonctionnant par intermittence.Selon RTE, après l’incendie du poste de Tanneron qui a fragilisé le réseau, un pylône supportant une ligne à haute tension alimentant la ville de Cannes a été repéré “anormalement penché”. La ligne a alors dû être mise hors tension pour permettre une intervention, ce qui a entraîné cette nouvelle coupure dans la ville et ses alentours.”Des manÅ“uvres sont en cours pour rétablir le courant”, a indiqué l’opérateur sur X dans un point de situation à 13H00.L’origine du problème sur ce pylône électrique, sur les hauteurs de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes), n’a pas encore été déterminée, a précisé la gendarmerie à l’AFP.Dans son restaurant libanais, situé à deux pas du Palais des Festivals et très prisé des festivaliers, Eva Ayach se lamentait : “Je n’ai eu aucune information, on est en train de perdre beaucoup d’argent car on a perdu le service du midi. Si ça continue, on va devoir fermer pour la journée”.    Quasiment vide, le restaurant, plongé dans noir, n’a servi que des mezzes froids. Selon la chargée de communication de la ville de Cannes, plusieurs autres communes de l’ouest du département des Alpes-Maritimes, comme Mandelieu, Vallauris et Théoule, étaient également affectées par des perturbations.Une enquête sur l’incendie du transformateur de Tanneron a été ouverte par le parquet de Draguignan et confiée à la brigade de recherches de la gendarmerie.sc-jra-pel-vxm-alc/ol/swi