La France, partenaire secondaire d’un Vietnam qui trace sa route
Malgré des accords de coopération renforcée, la France reste un partenaire secondaire pour le Vietnam, à l’heure où Hanoï fête les 80 ans de son indépendance de la tutelle de Paris.A l’approche d’une parade géante prévue mardi, la capitale s’est parée d’innombrables drapeaux rouge à étoile jaune qui recouvrent jusqu’aux maisons coloniales héritées des Français.Depuis des jours, des centaines de personnes campent sur les trottoirs pour s’assurer d’être aux premières loges et assister aux répétitions du plus grand défilé militaire jamais organisé dans le pays.Le 2 septembre 1945, devant des centaines de milliers d’habitants, Ho Chi Minh déclarait à Hanoï la naissance de la République démocratique du Vietnam, profitant de l’affaiblissement de la puissance coloniale française et du retrait de l’occupant japonais. S’ensuivront des années de guerre.Aujourd’hui, “le Vietnam n’a pas besoin de se cramponner à un autre pays ou de se reposer sur une autre puissance pour avancer”, se félicite Huynh Nhung, une touriste de 24 ans, rencontrée par l’AFP à la sinistre prison de Hoa Lo, vestige de la colonisation française, dans le centre de Hanoï.Malgré un passé commun souvent douloureux, les deux pays ont renoué les liens, portant en 2024 leur partenariat au plus haut niveau.Lors d’une visite en mai, marquée par la signature de contrats de plusieurs milliards d’euros, le président français Emmanuel Macron a présenté son pays comme un “ami sûr et fiable” du Vietnam, avançant l’idée d’une troisième voie française comme alternative aux Etats-Unis et à la Chine.Mais les échanges commerciaux restent limités et Paris ne bénéficie pas auprès de Hanoï de “faveurs particulières par rapport à d’autres concurrents asiatiques, ni même européens”, relève Pierre Journoud, professeur d’histoire contemporaine à l’université Paul-Valéry de Montpellier (France).Même si le chiffre du commerce bilatéral a augmenté de 60% entre 2015 et 2024, à 8,5 milliards d’euros, la France n’était l’an dernier que le 24e partenaire du Vietnam et seulement le quatrième en Europe, derrière les Pays-Bas, l’Allemagne et l’Italie, selon les douanes des deux pays.- “Histoire du passé” -Le Vietnam, en plein décollage économique (7% de croissance en 2024, l’une des plus dynamiques d’Asie du Sud-Est), prône une diplomatie flexible, dite du “bambou”, pour maintenir des bonnes relations avec le plus grand nombre possible, Pékin et Washington en premier lieu.”Concrètement, cela se traduit par une démultiplication des partenariats, dont celui avec la France… comme avec la Chine et les Etats-Unis, deux autres pays contre lesquels le Vietnam était en guerre dans les années 70″, explique Juliette Loesch, chercheuse associée à l’Institut français des relations internationales (Ifri).En pratique, Paris n’a “sûrement pas les moyens matériels de crédibiliser pleinement” sa troisième voie, et n’offre “en définitive qu’un modeste appoint” au positionnement géopolique de Hanoï, note Pierre Journoud.Par exemple, “la coopération avec la France peut servir les intérêts stratégiques du Vietnam sur au moins (…) la transition énergétique et les aspects de sécurité et de souveraineté en mer de Chine méridionale”, juge Mme Loesch.Sur le plan culturel, moins de 1% de la population de 100 millions d’habitants parle encore le français, une proportion en constant recul avec la disparition des anciennes générations. La France, “c’est une histoire du passé” et “beaucoup de souffrance”, affirme Huynh Nhung, pour qui ses “aspects positifs” se résument à sa “belle culture” et son architecture “très esthétique”.Dans son studio qui propose une ribambelle d’accessoires célébrant le Vietnam, Vu Thi Ngoc Linh aide ses clients à se prendre en photo. “Tout ceux qui viennent ici partagent cet esprit patriotique, et je pense que chaque client se sent très fier d’être un enfant du Vietnam”, dit cette jeune femme de 20 ans.Sans surprise, lors des festivités mardi, les responsables politiques “vont louer les réussites du Vietnam au cours des huit dernières décennies (…) avec des références minimales au colonialisme français”, souligne Carlyle Thayer, professeur émérite à l’université de Nouvelle-Galles du Sud à Sydney.
La France, partenaire secondaire d’un Vietnam qui trace sa route
Malgré des accords de coopération renforcée, la France reste un partenaire secondaire pour le Vietnam, à l’heure où Hanoï fête les 80 ans de son indépendance de la tutelle de Paris.A l’approche d’une parade géante prévue mardi, la capitale s’est parée d’innombrables drapeaux rouge à étoile jaune qui recouvrent jusqu’aux maisons coloniales héritées des Français.Depuis des jours, des centaines de personnes campent sur les trottoirs pour s’assurer d’être aux premières loges et assister aux répétitions du plus grand défilé militaire jamais organisé dans le pays.Le 2 septembre 1945, devant des centaines de milliers d’habitants, Ho Chi Minh déclarait à Hanoï la naissance de la République démocratique du Vietnam, profitant de l’affaiblissement de la puissance coloniale française et du retrait de l’occupant japonais. S’ensuivront des années de guerre.Aujourd’hui, “le Vietnam n’a pas besoin de se cramponner à un autre pays ou de se reposer sur une autre puissance pour avancer”, se félicite Huynh Nhung, une touriste de 24 ans, rencontrée par l’AFP à la sinistre prison de Hoa Lo, vestige de la colonisation française, dans le centre de Hanoï.Malgré un passé commun souvent douloureux, les deux pays ont renoué les liens, portant en 2024 leur partenariat au plus haut niveau.Lors d’une visite en mai, marquée par la signature de contrats de plusieurs milliards d’euros, le président français Emmanuel Macron a présenté son pays comme un “ami sûr et fiable” du Vietnam, avançant l’idée d’une troisième voie française comme alternative aux Etats-Unis et à la Chine.Mais les échanges commerciaux restent limités et Paris ne bénéficie pas auprès de Hanoï de “faveurs particulières par rapport à d’autres concurrents asiatiques, ni même européens”, relève Pierre Journoud, professeur d’histoire contemporaine à l’université Paul-Valéry de Montpellier (France).Même si le chiffre du commerce bilatéral a augmenté de 60% entre 2015 et 2024, à 8,5 milliards d’euros, la France n’était l’an dernier que le 24e partenaire du Vietnam et seulement le quatrième en Europe, derrière les Pays-Bas, l’Allemagne et l’Italie, selon les douanes des deux pays.- “Histoire du passé” -Le Vietnam, en plein décollage économique (7% de croissance en 2024, l’une des plus dynamiques d’Asie du Sud-Est), prône une diplomatie flexible, dite du “bambou”, pour maintenir des bonnes relations avec le plus grand nombre possible, Pékin et Washington en premier lieu.”Concrètement, cela se traduit par une démultiplication des partenariats, dont celui avec la France… comme avec la Chine et les Etats-Unis, deux autres pays contre lesquels le Vietnam était en guerre dans les années 70″, explique Juliette Loesch, chercheuse associée à l’Institut français des relations internationales (Ifri).En pratique, Paris n’a “sûrement pas les moyens matériels de crédibiliser pleinement” sa troisième voie, et n’offre “en définitive qu’un modeste appoint” au positionnement géopolique de Hanoï, note Pierre Journoud.Par exemple, “la coopération avec la France peut servir les intérêts stratégiques du Vietnam sur au moins (…) la transition énergétique et les aspects de sécurité et de souveraineté en mer de Chine méridionale”, juge Mme Loesch.Sur le plan culturel, moins de 1% de la population de 100 millions d’habitants parle encore le français, une proportion en constant recul avec la disparition des anciennes générations. La France, “c’est une histoire du passé” et “beaucoup de souffrance”, affirme Huynh Nhung, pour qui ses “aspects positifs” se résument à sa “belle culture” et son architecture “très esthétique”.Dans son studio qui propose une ribambelle d’accessoires célébrant le Vietnam, Vu Thi Ngoc Linh aide ses clients à se prendre en photo. “Tout ceux qui viennent ici partagent cet esprit patriotique, et je pense que chaque client se sent très fier d’être un enfant du Vietnam”, dit cette jeune femme de 20 ans.Sans surprise, lors des festivités mardi, les responsables politiques “vont louer les réussites du Vietnam au cours des huit dernières décennies (…) avec des références minimales au colonialisme français”, souligne Carlyle Thayer, professeur émérite à l’université de Nouvelle-Galles du Sud à Sydney.
International media protest over journalist deaths in Gaza
More than 250 media outlets in over 70 countries staged a front page protest Monday highlighting the deaths of scores of journalists in Israel’s war against Hamas in Gaza, the Reporters Without Borders media freedom group said.”At the rate journalists are being killed in Gaza by the Israeli army, there will soon be no-one left to keep you informed,” the group’s general director Thibaut Bruttin said in a statement.The protest was taken up on the website front pages of publications including Qatari broadcaster Al Jazeera, British news site The Independent, French newspapers La Croix and L’Humanite and Germany’s TAZ and Frankfurter Rundschau, according to Reporters Without Borders.Some 220 journalists have been killed during Israel’s Gaza campaign mounted in retaliation to Hamas’ October 7, 2023 attack, according to RWB data.The protest was staged one week after five journalists — some working for Al Jazeera, Associated Press and Reuters — were killed in Israeli strikes on the Nasser Hospital in Gaza’s Khan Yunis city. Earlier in August, six journalists were killed in another Israeli air strike outside the Al-Shifa hospital in Gaza City.Israel said the strike on the Nasser hospital killings had targeted a Hamas camera. But the attack drew international condemnation. Even US President Donald Trump, a key Israeli ally, said he was “not happy”.Media participating in Monday’s action “demand an end to impunity for Israeli crimes against Gaza’s reporters, the emergency evacuation of reporters seeking to leave the Strip and that foreign press be granted independent access,” the RWB statement statement.RWB says it has filed four complaints at the International Criminal Court (ICC) for war crimes it says the Israeli army committed against journalists in Gaza over the past 22 months.International media have been denied free access to the Gaza Strip since the war broke out.A few selected outlets have embedded reporters with Israeli army units operating in the Palestinian territory, under condition of strict military censorship.The Hamas 2023 attack killed 1,219 people in Israel, according to an AFP tally based on official data. Some 47 people remain hostage in Gaza out of 251 originally abducted, though only around 20 are believed to be alive.Israeli’s retaliatory campaign has killed at least 63,459 people in Gaza, according to figures from the Hamas-run goverment’s health ministry considered reliable by the United Nations.
France: “Tous les risques de chute de gouvernement en zone euro sont préoccupants”, selon Christine Lagarde
“Tous les risques de chute de gouvernement dans tous les pays de la zone euro sont préoccupants”, a estimé lundi la présidente de la Banque centrale européenne (BCE) Christine Lagarde, qui était interrogée sur la probable chute du gouvernement Bayrou.”Ce que j’ai pu observer depuis six ans (à ce poste, NDLR) c’est que les développements politiques, la survenance de risques politiques, ont un impact évident sur l’économie, sur l’appréciation par les marchés financiers des risques-pays et par conséquent sont préoccupants pour nous”, a déclaré Mme Lagarde sur Radio Classique.La présidente de la BCE tenait ces propos alors que le Premier ministre François Bayrou va demander lundi prochain la confiance de l’Assemblée nationale, et que tout montre actuellement qu’il ne l’obtiendra pas et devra démissionner.Pour autant, Mme Lagarde ne semble pas inquiète à ce stade d’une mise sous tutelle de la France par le Fonds monétaire international (FMI), institution qu’elle a dirigée de 2011 à 2019. “Les pays demandent l’intervention du FMI dans des circonstances ou la balance courante est gravement déficitaire et où le pays ne peut pas faire face à ses obligations : ce n’est pas le cas aujourd’hui de la France”, a-t-elle observé.”Le FMI probablement dirait +les conditions ne sont pas remplies, organisez-vous vous-mêmes pour restructurer et pour mettre de l’ordre dans vos finances publiques+”, selon elle.La présidente de la BCE a assuré que le système bancaire français était “bien capitalisé, bien structuré, bien supervisé, et pas d’une quelconque manière la source du risque actuel”.”La signature française est évidemment respectée, mais elle est associée à une prime de risque. Et le supplément de coût pour la dette française a augmenté et se trouve juste en dessous de l’Italie”, a-t-elle observé, “ce qui n’était pas le cas il y a un certain nombre de trimestres”.Interrogée sur les droits de douane américains, elle s’est dite “contente que l’incertitude ait largement diminué”, avec l’accord à 15% pour l’UE. Il y a “un peu d’incertitude qui revient”, avec la décision d’une cour d’appel fédérale américaine qui a jugé illégaux les droits de douane de Donald Trump, mais “à mon avis c’est plutôt positif parce que si on a une chance de renégocier en dessous de 15% ce serait très bien”, a-t-elle ajouté.Interrogée sur des commentaires récents de son prédécesseur à la BCE Mario Draghi sur la lenteur de l’Europe à se réformer, Mme Lagarde a remarqué que “quand on est dans le commentaire, c’est toujours facile de faire des recommandations”, mais que “quand on est aux affaires, c’est beaucoup plus compliqué”. Pour elle “les choses avancent un peu”, même si c’est “trop lentement”, à cause d’un “carcan de traités et de règlements qui fait qu’on ne peut pas comme ça, juste en claquant des doigts, faire avancer les réformes”. Elle a discerné “des efforts méritoires” sur le marché unique des capitaux ou la titrisation.”Nous allons continuer à travailler sur notre euro numérique, a-t-elle conclu, parce que nous devons défendre notre monnaie et qu’aujourd’hui la prolifération des stablecoins – qu’elle a qualifiés “d’espèce d’outil crypto adossé au dollar” – constitue un risque pour notre monnaie”.
France: “Tous les risques de chute de gouvernement en zone euro sont préoccupants”, selon Christine Lagarde
“Tous les risques de chute de gouvernement dans tous les pays de la zone euro sont préoccupants”, a estimé lundi la présidente de la Banque centrale européenne (BCE) Christine Lagarde, qui était interrogée sur la probable chute du gouvernement Bayrou.”Ce que j’ai pu observer depuis six ans (à ce poste, NDLR) c’est que les développements politiques, la survenance de risques politiques, ont un impact évident sur l’économie, sur l’appréciation par les marchés financiers des risques-pays et par conséquent sont préoccupants pour nous”, a déclaré Mme Lagarde sur Radio Classique.La présidente de la BCE tenait ces propos alors que le Premier ministre François Bayrou va demander lundi prochain la confiance de l’Assemblée nationale, et que tout montre actuellement qu’il ne l’obtiendra pas et devra démissionner.Pour autant, Mme Lagarde ne semble pas inquiète à ce stade d’une mise sous tutelle de la France par le Fonds monétaire international (FMI), institution qu’elle a dirigée de 2011 à 2019. “Les pays demandent l’intervention du FMI dans des circonstances ou la balance courante est gravement déficitaire et où le pays ne peut pas faire face à ses obligations : ce n’est pas le cas aujourd’hui de la France”, a-t-elle observé.”Le FMI probablement dirait +les conditions ne sont pas remplies, organisez-vous vous-mêmes pour restructurer et pour mettre de l’ordre dans vos finances publiques+”, selon elle.La présidente de la BCE a assuré que le système bancaire français était “bien capitalisé, bien structuré, bien supervisé, et pas d’une quelconque manière la source du risque actuel”.”La signature française est évidemment respectée, mais elle est associée à une prime de risque. Et le supplément de coût pour la dette française a augmenté et se trouve juste en dessous de l’Italie”, a-t-elle observé, “ce qui n’était pas le cas il y a un certain nombre de trimestres”.Interrogée sur les droits de douane américains, elle s’est dite “contente que l’incertitude ait largement diminué”, avec l’accord à 15% pour l’UE. Il y a “un peu d’incertitude qui revient”, avec la décision d’une cour d’appel fédérale américaine qui a jugé illégaux les droits de douane de Donald Trump, mais “à mon avis c’est plutôt positif parce que si on a une chance de renégocier en dessous de 15% ce serait très bien”, a-t-elle ajouté.Interrogée sur des commentaires récents de son prédécesseur à la BCE Mario Draghi sur la lenteur de l’Europe à se réformer, Mme Lagarde a remarqué que “quand on est dans le commentaire, c’est toujours facile de faire des recommandations”, mais que “quand on est aux affaires, c’est beaucoup plus compliqué”. Pour elle “les choses avancent un peu”, même si c’est “trop lentement”, à cause d’un “carcan de traités et de règlements qui fait qu’on ne peut pas comme ça, juste en claquant des doigts, faire avancer les réformes”. Elle a discerné “des efforts méritoires” sur le marché unique des capitaux ou la titrisation.”Nous allons continuer à travailler sur notre euro numérique, a-t-elle conclu, parce que nous devons défendre notre monnaie et qu’aujourd’hui la prolifération des stablecoins – qu’elle a qualifiés “d’espèce d’outil crypto adossé au dollar” – constitue un risque pour notre monnaie”.
Japan, South Korea endure hottest summer on record
Japan and South Korea sweltered this year through the hottest summers since records began, their weather agencies said Monday.Temperatures the world over have soared in recent years as climate change creates ever more erratic weather patterns.Japan’s average temperature between June and August “was 2.36C above the standard value, which marked the hottest summer since records began in 1898”, according to the Japan Meteorological Agency (JMA).The agency did not disclose what the new mark was, but said it was the third consecutive summer of record high temperatures.During that same period in South Korea, the average temperature was 25.7C, “the highest since data collection began in 1973”, the Korea Meteorological Administration said in a press release.The previous record over the same period was 25.6C, set just last year.In Japan the scorching heat left some 84,521 people hospitalised nationwide from May 1 to August 24 this year, up slightly from 83,414 during the same period last year, according to the Fire and Disaster Management Agency.- ‘All man-made’ -In Tokyo, avid runner Masao Nakano, 80, told AFP he pines for the old days when he could just “step outside, sprinkle water in the street and feel the cool air”. Nakano says he survived the sizzling summer by working out at a gym and jogging to prepare for a marathon.”This is crazy. It’s all man-made, right? All the air-cons and power generation”, he said.Miyu Fujita, a 22-year-old businesswoman in the city, said she had mostly socialised indoors this summer to escape the oppressive temperatures and was also worried about children forced inside.”When I was a child, summer was the time to go outside and play,” she added. “Can kids play outside now? I think it’s impossible.” Japan’s beloved cherry trees are blooming earlier due to the warmer climate, or sometimes not fully blossoming because autumns and winters are not cold enough to trigger flowering, experts say.The famous snowcap of Mount Fuji was absent for the longest recorded period last year, not appearing until early November, compared with the average of early October.In South Korea, the country is grappling with a prolonged drought that has hit the eastern coastal city of Gangneung.- National disaster -A state of national disaster has been declared in the city of 200,000 after weeks without rain — with water levels at the Obong reservoir, the city’s main source of piped water, falling below 15 percent.The dry spell has forced authorities to implement water restrictions, including shutting off 75 percent of household meters. Kim Hae-dong, professor of meteorological studies at Keimyung University, told AFP that the hot weather streak was linked to “the weakening of Arctic cold air due to global warming”. “Because it is expected to continue weakening with global warming in place, we forecast similar weather patterns to repeat next year,” he said.Heatwaves are becoming more intense and frequent worldwide because of human-caused climate change, scientists say.But the speed of temperature increases across the world is not uniform.Of the continents, Europe has seen the fastest warming per decade since 1990, followed closely by Asia, according to global data from the US National Oceanic and Atmospheric Administration.The United Nations warned last month that rising global temperatures are having an ever-worsening impact on the health of workers, and was also hitting productivity, which they say dropped by two to three percent for every degree above 20C.burs-aph-kjk/fox






