Gestion du Covid-19 : non-lieu attendu lundi pour trois ex-membres du gouvernement, dont Edouard Philippe

Cinq ans après le début des investigations menées à la Cour de justice de la République (CJR) sur la gestion du Covid-19, un non-lieu doit être prononcé lundi à l’encontre de trois ex-membres du gouvernement, dont Edouard Philippe, a appris l’AFP de source proche du dossier.Cette décision ne sera pas une surprise. Le 21 mai, un non-lieu a en effet été requis par le parquet général en faveur de l’ancien Premier ministre (mai 2017-juillet 2020), de l’ex-ministre de la Santé Agnès Buzyn (mai 2017–février 2020) et de son successeur Olivier Véran (février 2020-mai 2022), éloignant la perspective d’un procès, même s’il revenait à la commission d’instruction de la CJR de trancher.Leurs avocats n’ont pas souhaité s’exprimer ou n’ont pas répondu à l’AFP.La communication de son arrêt aux parties est prévue à 14H00, selon la source proche du dossier.La CJR est la seule juridiction habilitée à poursuivre et juger les membres du gouvernement – Premiers ministres, ministres et secrétaires d’Etat – pour les crimes et délits commis dans l’exercice de leurs fonctions.L’information judiciaire avait été ouverte en juillet 2020 pour mise en danger de la vie d’autrui et abstention volontaire de combattre un sinistre, à la suite d’une série de plaintes (médecins, patients, syndicats…) dénonçant une mauvaise anticipation du gouvernement ou des mesures tardives.Selon Santé publique France, 168.000 personnes sont décédées du Covid-19 entre 2020 et septembre 2023, date à laquelle l’Organisation mondiale de la santé a mis fin à l’urgence sanitaire mondiale.Les réquisitions étaient elles-mêmes prévisibles : les trois politiques ne sont pas mis en examen, mais placés sous le statut, plus favorable, de témoin assisté. Mme Buzyn avait vu sa mise en examen pour mise en danger de la vie d’autrui, prononcée en septembre 2021, annulée par la Cour de cassation en janvier 2023.- “Nombreuses initiatives” -Rémy Heitz, procureur général près la Cour de cassation, qui exerce les fonctions du ministère public à la CJR, avait expliqué le 21 mai que les investigations avaient établi que “de nombreuses initiatives (avaient) été prises par le gouvernement pour combattre la pandémie de Covid-19, faisant obstacle à ce que l’infraction d’abstention volontaire de combattre un sinistre soit constituée à l’encontre d’Edouard Philippe et d’Olivier Véran”. Concernant Mme Buzyn, le parquet général avait relevé qu’elle avait quitté ses fonctions le 16 février 2020, “date à laquelle aucun sinistre au sens du code pénal n’était encore caractérisé” en France, le premier décès d’un malade contaminé étant “intervenu le 25 février 2020”.D’après les réquisitions du parquet général, dont l’AFP a eu connaissance, si les mesures prises “n’ont pas été suffisantes pour éviter des drames qui ont endeuillé de nombreuses familles”, le code pénal “ne vise pas à réprimer une politique publique qui n’aurait pas atteint entièrement son objectif”, “mais des individus qui volontairement ont refusé de prendre toute mesure de nature à combattre un sinistre”. “Tel n’est pas le cas de M. Philippe et de M. Véran, qui, chacun a leur niveau ont combattu l’épidémie dès son émergence en France”.- “Arbitrages” -“Il n’appartient pas au juge pénal de porter un jugement sur la pertinence” des choix faits, issus parfois d'”arbitrages entre des objectifs d’intérêt général opposés” et dans un contexte “de connaissances scientifiques en constante évolution”, avait estimé le parquet général. Si les masques ont en particulier manqué aux soignants du milieu libéral en mars 2020, cela résultait par exemple d’un “choix” gouvernemental de “prioriser les services hospitaliers” et non une “abstention d’agir”.Le confinement, jugé trop tardif par des plaignants, est aussi un “choix politique” pour “arbitrer entre différents objectifs” : “la santé publique, la liberté d’aller et venir, de travailler”…Cette analyse semble diverger avec le travail réalisé par les magistrats de la commission d’instruction qui, même s’ils ont décidé d’un non-lieu, ont souligné “l’excessive centralisation”, “la trop grande complexité des dispositifs administratifs” ou encore “le dimensionnement insuffisant de Santé publique France”, avait relevé le parquet général.Ce dossier nourrira l’information judiciaire ouverte contre X, au Pôle santé publique du tribunal de Paris, pour mise en danger de la vie d’autrui, homicides et blessures involontaires.

Crowds celebrate Nepal ex-king’s birthday in show of support

Hundreds of well-wishers lined up outside the home of Nepal’s deposed king to celebrate his 78th birthday on Monday, the latest pro-monarchy show of support in the Himalayan republic.Gyanendra Shah, the last king of Nepal, was deposed in 2008 at the end of a decade-long civil war.”I am thankful to everyone who came,” Shah said in a brief address to the crowd, dressed in a brown suit jacket and sporting a traditional Nepali cloth hat.In the past year, public support for the restoration of the monarchy has grown — in tandem with dissatisfaction over political instability, corruption and slow economic development in the country of 30 million people.Waving flags and carrying banners, supporters lined the streets near Shah’s residence, some honking traditional trumpets and thumping drums.Nepal’s royal palace in the capital Kathmandu is now a museum, and Shah’s home is a sprawling estate fortified with high walls.”I wish him a long life, and hope to see monarchy return soon,” Prajuna Shrestha, a 33-year-old businesswoman, told AFP.Shah accepted flowers and traditional offerings as his grandchildren stood behind him.- ‘Politics has deteriorated’ -Nepal’s Prime Minister KP Sharma Oli, 73, began his fourth term last year after his Communist Party forged a coalition government with the centre-left Nepali Congress in the often-volatile parliament.”We need a king because it was the monarchy that first unified Nepal,” Shrestha added. “If we look at the current situation, politics has deteriorated, and the politicians have ruined our country.”Shah was crowned in 2001 after his elder brother king Birendra Bir Bikram Shah and his family were killed in a palace massacre.His coronation took place as a Maoist insurgency was raging in far-flung corners of Nepal.Shah suspended the constitution and dissolved parliament in 2005, triggering a democratic uprising in which the Maoists sided with Nepal’s political establishment to orchestrate huge street protests.That eventually precipitated the end of the conflict, with parliament voting in 2008 to abolish Nepal’s 240-year-old Hindu monarchy.Abdicated king Shah had largely refrained from commenting on Nepal’s fractious politics, but has recently made several public appearances with supporters.According to the World Bank, Nepal is currently facing multiple challenges, with more than 80 percent of the workforce in informal employment.The bank also notes however, that real GDP grew by 4.9 percent in the first half of the 2025 financial year — up from 4.3 percent in the same period a year earlier — primarily due to a “pickup in agricultural and industrial sectors”.Headline inflation over the same period also eased to five percent, down from 6.5 percent the year before,

Indonésie: plus d’une vingtaine de vols annulés après l’éruption d’un volcan

Plus d’une vingtaine de vols au départ et à destination de Bali ont été annulés lundi à la suite de l’éruption d’un volcan situé à 800 km et qui a projété une énorme colonne de cendres à plus de 18 km d’altitude, selon les autorités.Ces perturbations du trafic aérien interviennent quelque semaines après une autre éruption du même volcan, le mont Lewotobi Laki-Laki, situé sur l’île de Florès et qui avait déjà entraîné l’annulation ou le report de nombreux vols.Ce volcan à deux sommets, culminant à 1.584 mètres, est entré en éruption lundi à 11h05 locales (03H05 GMT), selon un communiqué de l’agence de vulcanologie.”Une éruption du volcan Lewotobi Laki-Laki s’est produite (…) avec une hauteur de colonne de cendres observée atteignant environ 18.000 m au-dessus du sommet”, a indiqué l’agence.L’éruption a entraîné l’annulation ou le report de 24 vols entre plusieurs villes australiennes, Singapour et l’aéroprrt de Labuan Bajo sur l’île de Florès, point de départ notamment de croisières vers l’île de Komodo.”Plusieurs compagnies aériennes desservant Labuan Bajo, l’Australie, Singapour et la Corée du Sud ont confirmé des annulations et des retards. Au total, 24 vols ont été annulés”, a déclaré lundi le directeur général de l’aéroport, Ahmad Syaugi Shahab, dans un communiqué.Parmi les compagnies aériennes figurent Virgin Australia, Jetstar Airways et AirAsia Indonesia, a-t-il ajouté.”En raison des cendres volcaniques provoquées par l’éruption du mont Lewotobi en Indonésie, plusieurs vols entre Bali et l’Australie ont été annulés ce soir”, a également indiqué la compagnie australienne Jetstar dans un communiquésur son site Internet.Dans l’immédiat, aucun dégât ni victime n’a été rapporté. Le niveau d’activité du volcan est “très élevé, marqué par des éruptions explosives et des tremblements continus”, a indiqué le directeur de l’Agence de géologie, Muhammad Wafid, dans un communiqué.Il a également exhorté les habitants à ne participer à aucune activités dans un rayon de six kilomètres autour du volcan et à porter des masques pour se protéger des cendres volcaniques.En juin, des dizaines de vols à destination et en provenance de Bali avaient été annulés après l’éruption du volcan. Des pluies de cendres volcaniques s’étaient abattues sur plusieurs communautés proches, forçant l’évacuation d’au moins un village.Le volcan, situé dans l’est de l’île de Florès, se trouve à environ 800 km à l’est de Bali. Laki-Laki, qui signifie “homme” en indonésien, est accolé à un autre volcan plus calme mais plus haut, culminant à 1.703 mètres, le Perempuan, ce qui signifie “femme”.En novembre, le volcan était entré en éruption à plusieurs reprises, faisant neuf morts et forçant des milliers de personnes à évacuer, et provoquant l’annulation de nombreux vols internationaux vers Bali.L’Indonésie, un vaste archipel, connaît une activité sismique et volcanique fréquente en raison de sa position sur le “Cercle de feu” du Pacifique.

Indonésie: plus d’une vingtaine de vols annulés après l’éruption d’un volcan

Plus d’une vingtaine de vols au départ et à destination de Bali ont été annulés lundi à la suite de l’éruption d’un volcan situé à 800 km et qui a projété une énorme colonne de cendres à plus de 18 km d’altitude, selon les autorités.Ces perturbations du trafic aérien interviennent quelque semaines après une autre éruption du même volcan, le mont Lewotobi Laki-Laki, situé sur l’île de Florès et qui avait déjà entraîné l’annulation ou le report de nombreux vols.Ce volcan à deux sommets, culminant à 1.584 mètres, est entré en éruption lundi à 11h05 locales (03H05 GMT), selon un communiqué de l’agence de vulcanologie.”Une éruption du volcan Lewotobi Laki-Laki s’est produite (…) avec une hauteur de colonne de cendres observée atteignant environ 18.000 m au-dessus du sommet”, a indiqué l’agence.L’éruption a entraîné l’annulation ou le report de 24 vols entre plusieurs villes australiennes, Singapour et l’aéroprrt de Labuan Bajo sur l’île de Florès, point de départ notamment de croisières vers l’île de Komodo.”Plusieurs compagnies aériennes desservant Labuan Bajo, l’Australie, Singapour et la Corée du Sud ont confirmé des annulations et des retards. Au total, 24 vols ont été annulés”, a déclaré lundi le directeur général de l’aéroport, Ahmad Syaugi Shahab, dans un communiqué.Parmi les compagnies aériennes figurent Virgin Australia, Jetstar Airways et AirAsia Indonesia, a-t-il ajouté.”En raison des cendres volcaniques provoquées par l’éruption du mont Lewotobi en Indonésie, plusieurs vols entre Bali et l’Australie ont été annulés ce soir”, a également indiqué la compagnie australienne Jetstar dans un communiquésur son site Internet.Dans l’immédiat, aucun dégât ni victime n’a été rapporté. Le niveau d’activité du volcan est “très élevé, marqué par des éruptions explosives et des tremblements continus”, a indiqué le directeur de l’Agence de géologie, Muhammad Wafid, dans un communiqué.Il a également exhorté les habitants à ne participer à aucune activités dans un rayon de six kilomètres autour du volcan et à porter des masques pour se protéger des cendres volcaniques.En juin, des dizaines de vols à destination et en provenance de Bali avaient été annulés après l’éruption du volcan. Des pluies de cendres volcaniques s’étaient abattues sur plusieurs communautés proches, forçant l’évacuation d’au moins un village.Le volcan, situé dans l’est de l’île de Florès, se trouve à environ 800 km à l’est de Bali. Laki-Laki, qui signifie “homme” en indonésien, est accolé à un autre volcan plus calme mais plus haut, culminant à 1.703 mètres, le Perempuan, ce qui signifie “femme”.En novembre, le volcan était entré en éruption à plusieurs reprises, faisant neuf morts et forçant des milliers de personnes à évacuer, et provoquant l’annulation de nombreux vols internationaux vers Bali.L’Indonésie, un vaste archipel, connaît une activité sismique et volcanique fréquente en raison de sa position sur le “Cercle de feu” du Pacifique.

Meurtres aux champignons vénéneux en Australie: l’accusée reconnue coupable

Le jury d’un tribunal australien a reconnu coupable lundi une quinquagénaire accusée d’avoir tué trois personnes en leur servant des champignons vénéneux, une affaire qui a tenu en haleine les médias du monde entier.Erin Patterson, 50 ans, était accusée du meurtre des parents de son mari – dont elle était séparée – et de la tante de ce dernier. Son époux avait décliné l’invitation au repas de famille.A l’occasion de ce repas, elle leur avait servi en juillet 2023 une spécialité culinaire anglaise, un bÅ“uf Wellington avec des amanites phalloïdes – un des plus dangereux champignons vénéneux.Pendant son procès de plus de deux mois, l’accusée a maintenu que cet empoisonnement était accidentel.Mais après une semaine de délibérations, un jury composé de 12 membres l’a reconnue coupable de triple meurtre lundi, et également de tentative de meurtre sur un quatrième convive.Le tribunal fixera bientôt la date de l’audience qui déterminera la durée de l’emprisonnement de Mme Patterson, la peine maximale étant la réclusion à perpétuité. Son équipe juridique aura 28 jours après la sentence pour faire appel de ses condamnations pénales et de sa peine d’emprisonnement.Le procès, qui s’est tenu dans la petite ville rurale de Morwell, dans le sud-est de l’Australie, a attiré de nombreux médias, notamment internationaux, et des passionnés d’affaires criminelles.- “Délicieux” -Le 29 juillet 2023, Erin Patterson avait organisé un repas de famille sur sa propriété dans le sud-est australien.A table ce jour-là: Don et Gail Patterson, les parents de son époux Simon, dont la tante Heather et l’oncle Ian – un pasteur d’une église bapstiste locale – étaient également présents. Simon, lui, avait décliné, expliquant son malaise face à cette invitation. En toile de fond, leur relation se détériorait, en raison d’un désaccord sur une question de pension alimentaire.L’Australienne a acheté des filets de boeuf à prix d’or et mixé la viande avec des champignons, enrobant le tout de pâte feuilletée pour confectionner des portions individuelles de boeuf Wellington.Les champignons, identifiés ensuite comme des amanites phalloïdes, peuvent avoir un goût sucré qui cache leur caractère toxique. La tablée a dit le bénédicité puis commencé le repas, “délicieux” aux dires de la tante invitée, Heather. – Mensonges -Mais le poison contenu par les champignons a vite envahi l’organisme des invités et déclenché des effets dévastateurs. Don, Gail et Heather ont succombé en une semaine. Seul Ian, le pasteur, a survécu.”Il est particulièrement évident qu’ils ne pouvaient en réchapper”, a décrit un  spécialiste en soins intensifs, Stephen Warrillow, au cours du procès.Des détectives ont vite trouvé des indices suggérant qu’Erin Patterson, passionnée d’histoires criminelles à ses heures perdues, avait préparé son repas avec l’intention de tuer.Mme Patterson avait annoncé aux convives souffrir d’un cancer et demandé des conseils sur la façon dont elle devait l’annoncer à ses enfants, selon le parquet. Pourtant, aucun dossier médical n’a fait état d’un tel diagnostic. Le ministère public a déclaré qu’il s’agissait d’un mensonge pour attirer à sa table ses convives. Elle a également nié avoir eu en sa possession un déshydrateur alimentaire, alors que la police a retrouvé l’objet dans une décharge à proximité. Les analyses ont ensuite montré qu’il contenait des traces d’amanite phalloïde.”Je reconnais avoir menti parce que j’avais peur qu’on me tienne pour responsable”, a-t-elle déclaré lors du procès.- “Détective hors pair” -Les amanites phalloïdes comptent parmi les champignons les plus mortels de la planète, et sont responsables de quelque 90% de tous les décès dûs à la consommation de champignons vénéneux.Seul le pasteur, Ian Wilkinson, a survécu au repas, après des semaines d’hospitalisation. Il n’a pu expliquer pourquoi la quinquagénaire avait pu vouloir le tuer.Erin Patterson a été décrite comme une mère attentive, qui jouait un rôle actif dans sa petite communauté, se portant volontaire pour éditer le bulletin du village.Passionnée d’affaires criminelles, elle était aussi membre d’un groupe Facebook où elle discutait des meurtres australiens les plus célèbres. Son amie Christine Hunter a dit au procès qu’elle avait une réputation de “détective hors pair”. Erin Patterson a affirmé ne pas savoir comment les champignons mortels s’étaient retrouvés dans son plat.L’empoisonnement était un “terrible accident”, a déclaré son avocat, Colin Mandy lors du procès. “Elle ne l’a pas fait délibérément. Elle ne l’a pas fait intentionnellement”.Médecins, détectives, experts en informatique et spécialistes des champignons se sont exprimés lors du procès pour disséquer chaque aspect du déjeuner.Confronté à d’innombrables heures de témoignages, le jury a mis une semaine à déclarer Mme Patterson coupable.

Meurtres aux champignons vénéneux en Australie: l’accusée reconnue coupable

Le jury d’un tribunal australien a reconnu coupable lundi une quinquagénaire accusée d’avoir tué trois personnes en leur servant des champignons vénéneux, une affaire qui a tenu en haleine les médias du monde entier.Erin Patterson, 50 ans, était accusée du meurtre des parents de son mari – dont elle était séparée – et de la tante de ce dernier. Son époux avait décliné l’invitation au repas de famille.A l’occasion de ce repas, elle leur avait servi en juillet 2023 une spécialité culinaire anglaise, un bÅ“uf Wellington avec des amanites phalloïdes – un des plus dangereux champignons vénéneux.Pendant son procès de plus de deux mois, l’accusée a maintenu que cet empoisonnement était accidentel.Mais après une semaine de délibérations, un jury composé de 12 membres l’a reconnue coupable de triple meurtre lundi, et également de tentative de meurtre sur un quatrième convive.Le tribunal fixera bientôt la date de l’audience qui déterminera la durée de l’emprisonnement de Mme Patterson, la peine maximale étant la réclusion à perpétuité. Son équipe juridique aura 28 jours après la sentence pour faire appel de ses condamnations pénales et de sa peine d’emprisonnement.Le procès, qui s’est tenu dans la petite ville rurale de Morwell, dans le sud-est de l’Australie, a attiré de nombreux médias, notamment internationaux, et des passionnés d’affaires criminelles.- “Délicieux” -Le 29 juillet 2023, Erin Patterson avait organisé un repas de famille sur sa propriété dans le sud-est australien.A table ce jour-là: Don et Gail Patterson, les parents de son époux Simon, dont la tante Heather et l’oncle Ian – un pasteur d’une église bapstiste locale – étaient également présents. Simon, lui, avait décliné, expliquant son malaise face à cette invitation. En toile de fond, leur relation se détériorait, en raison d’un désaccord sur une question de pension alimentaire.L’Australienne a acheté des filets de boeuf à prix d’or et mixé la viande avec des champignons, enrobant le tout de pâte feuilletée pour confectionner des portions individuelles de boeuf Wellington.Les champignons, identifiés ensuite comme des amanites phalloïdes, peuvent avoir un goût sucré qui cache leur caractère toxique. La tablée a dit le bénédicité puis commencé le repas, “délicieux” aux dires de la tante invitée, Heather. – Mensonges -Mais le poison contenu par les champignons a vite envahi l’organisme des invités et déclenché des effets dévastateurs. Don, Gail et Heather ont succombé en une semaine. Seul Ian, le pasteur, a survécu.”Il est particulièrement évident qu’ils ne pouvaient en réchapper”, a décrit un  spécialiste en soins intensifs, Stephen Warrillow, au cours du procès.Des détectives ont vite trouvé des indices suggérant qu’Erin Patterson, passionnée d’histoires criminelles à ses heures perdues, avait préparé son repas avec l’intention de tuer.Mme Patterson avait annoncé aux convives souffrir d’un cancer et demandé des conseils sur la façon dont elle devait l’annoncer à ses enfants, selon le parquet. Pourtant, aucun dossier médical n’a fait état d’un tel diagnostic. Le ministère public a déclaré qu’il s’agissait d’un mensonge pour attirer à sa table ses convives. Elle a également nié avoir eu en sa possession un déshydrateur alimentaire, alors que la police a retrouvé l’objet dans une décharge à proximité. Les analyses ont ensuite montré qu’il contenait des traces d’amanite phalloïde.”Je reconnais avoir menti parce que j’avais peur qu’on me tienne pour responsable”, a-t-elle déclaré lors du procès.- “Détective hors pair” -Les amanites phalloïdes comptent parmi les champignons les plus mortels de la planète, et sont responsables de quelque 90% de tous les décès dûs à la consommation de champignons vénéneux.Seul le pasteur, Ian Wilkinson, a survécu au repas, après des semaines d’hospitalisation. Il n’a pu expliquer pourquoi la quinquagénaire avait pu vouloir le tuer.Erin Patterson a été décrite comme une mère attentive, qui jouait un rôle actif dans sa petite communauté, se portant volontaire pour éditer le bulletin du village.Passionnée d’affaires criminelles, elle était aussi membre d’un groupe Facebook où elle discutait des meurtres australiens les plus célèbres. Son amie Christine Hunter a dit au procès qu’elle avait une réputation de “détective hors pair”. Erin Patterson a affirmé ne pas savoir comment les champignons mortels s’étaient retrouvés dans son plat.L’empoisonnement était un “terrible accident”, a déclaré son avocat, Colin Mandy lors du procès. “Elle ne l’a pas fait délibérément. Elle ne l’a pas fait intentionnellement”.Médecins, détectives, experts en informatique et spécialistes des champignons se sont exprimés lors du procès pour disséquer chaque aspect du déjeuner.Confronté à d’innombrables heures de témoignages, le jury a mis une semaine à déclarer Mme Patterson coupable.

Hamas, Israel resume talks as Netanyahu set to meet Trump

Hamas and Israel were resuming talks in Qatar on Monday, a Palestinian official said, as Prime Minister Benjamin Netanyahu travelled to Washington to meet President Donald Trump, who has pushed for a “deal this week” between the foes.The latest round of negotiations on the war in Gaza began on Sunday in Doha, aiming to broker a ceasefire and reach an agreement on the release of hostages in exchange for Palestinian prisoners.”Indirect negotiations are scheduled to take place before noon today in Doha between the Hamas and Israeli delegations to continue discussions” on the proposal, a Palestinian official familiar with the negotiations told AFP.Ahead of Netanyahu’s third visit since Trump’s return to office this year, the US president said there was a “good chance” of reaching an agreement.”We’ve gotten a lot of the hostages out, but pertaining to the remaining hostages, quite a few of them will be coming out,” he told journalists.Netanyahu, speaking before heading to Washington, said his meeting with Trump could “definitely help advance this” deal.The US president is pushing for a truce in the Gaza Strip, plunged into a humanitarian crisis after nearly two years of war.Netanyahu said he dispatched the team to Doha with “clear instructions” to reach an agreement “under the conditions that we have agreed to”.He previously said Hamas’s response to a draft US-backed ceasefire proposal, conveyed through Qatari and Egyptian mediators, contained “unacceptable” demands.- ‘Important mission’ -Two Palestinian sources close to the discussions had earlier told AFP the proposal included a 60-day truce, during which Hamas would release 10 living hostages and several bodies in exchange for Palestinians detained by Israel.However, they said, the group was also demanding certain conditions for Israel’s withdrawal, guarantees against a resumption of fighting during negotiations, and the return of the UN-led aid distribution system.Netanyahu has an “important mission” in Washington, “advancing a deal to bring all our hostages home”, said Israeli President Isaac Herzog.Trump is not scheduled to meet the Israeli premier until 6:30 pm (2230 GMT) Monday, the White House said, without the usual presence of journalists.Of the 251 hostages taken by Palestinian militants during the 2023 attack, 49 are still being held in Gaza, including 27 the Israeli military says are dead.Since Hamas’s October 2023 attack sparked the massive Israeli offensive in Gaza, mediators have brokered two temporary halts in the fighting. They have seen hostages freed in exchange for Palestinian prisoners in Israeli custody.Recent efforts to broker a new truce have repeatedly failed, with the primary point of contention being Israel’s rejection of Hamas’s demand for a lasting ceasefire.- ‘Enough blood’ -In Gaza, the territory’s civil defence agency reported 12 people killed in gunfire or strikes on Monday. AFP has contacted the Israeli military for comment.”We are losing young people, families and children every day, and this must stop now,” Gaza resident Osama al-Hanawi told AFP.”Enough blood has been shed.”Media restrictions in Gaza and difficulties in accessing many areas mean AFP is unable to independently verify the tolls and details provided by the civil defense agency.- Hundreds killed seeking aid -The war has created dire humanitarian conditions for the more than two million people in the Gaza Strip.A US- and Israel-backed group, the Gaza Humanitarian Foundation (GHF), took the lead in food distribution in the territory in late May, when Israel partially lifted a more than two-month blockade on aid deliveries.But its operations have had a chaotic rollout, with repeated reports of aid seekers killed near its facilities while awaiting rations.UN agencies and major aid groups have refused to cooperate with the GHF over concerns it was designed to cater to Israeli military objectives.The UN human rights office said last week that more than 500 people have been killed waiting to access food from GHF distribution points.The health ministry in Hamas-run Gaza on Sunday placed that toll even higher, at 751 killed.Hamas’s October 2023 attack resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on Israeli official figures.Israel’s retaliatory campaign has killed at least 57,418 people in Gaza, also mostly civilians, according to the Hamas-run territory’s health ministry. The United Nations considers the figures reliable.burs/ser/dv