L’ex-maire de Toulon Hubert Falco condamné pour injures contre un journaliste

L’ex-maire de Toulon Hubert Falco, démis de ses fonctions par la justice, a été condamné vendredi à une amende de 1.000 euros pour avoir insulté et traité de “chien galeux” un journaliste collaborant pour Mediapart. Le tribunal correctionnel de Toulon l’a également condamné à verser 1.000 euros de dommages et intérêts au journaliste Simon Fontvieille et 500 euros au Syndicat national des journalistes (SNJ), qui s’était constitué partie civile.”C’est une victoire pour la liberté de la presse montrant que tout journaliste, quel qu’il soit, doit pouvoir exercer son travail de façon libre et sereine au service des citoyens et de l’intérêt général”, a réagi le journaliste auprès de l’AFP.L’avocat de l’ex-élu n’était lui pas joignable dans l’immédiat.Le procès s’était tenu le 16 mai en l’absence de l’ex-baron de la politique varoise, ce qui fut “fort dommage” selon la présidente.Simon Fontvieille, journaliste de 34 ans, avait expliqué à la barre les tentatives d'”intimidation” répétées de la part d’Hubert Falco, à qui il a consacré plusieurs enquêtes.Les faits jugés concernaient un épisode en marge d’une cérémonie publique célébrant les 79 ans de la libération de Toulon en août 2023.Hubert Falco, qui n’a alors plus de mandat, est présent et le journaliste le prend en photo, comme d’autres personnalités. L’ex-élu, aujourd’hui âgé de 78 ans, lui lance alors: “ça te gêne que je sois là ?”, le traitant d'”espèce de chien”, “chien galeux”.”Enfin M. Falco, +chien galeux+, pourquoi vous êtes aussi grossier ?”, lui répond le journaliste.Hubert Falco le traite alors de “connard”, ajoutant: “Oui, je te le dis ! Ecris-le à Mediapart que je t’ai dit que tu étais un connard”.Le 28 mai, une autre échéance judiciaire cruciale attend Hubert Falco: la décision de la Cour de cassation sur sa peine de cinq ans d’inéligibilité immédiate prononcée en 2024 par la cour d’appel d’Aix-en-Provence dans un dossier de détournements de fonds publics, qu’il conteste. Une décision dont dépend son avenir politique, à moins d’un an des municipales.

L’ex-maire de Toulon Hubert Falco condamné pour injures contre un journaliste

L’ex-maire de Toulon Hubert Falco, démis de ses fonctions par la justice, a été condamné vendredi à une amende de 1.000 euros pour avoir insulté et traité de “chien galeux” un journaliste collaborant pour Mediapart. Le tribunal correctionnel de Toulon l’a également condamné à verser 1.000 euros de dommages et intérêts au journaliste Simon Fontvieille et 500 euros au Syndicat national des journalistes (SNJ), qui s’était constitué partie civile.”C’est une victoire pour la liberté de la presse montrant que tout journaliste, quel qu’il soit, doit pouvoir exercer son travail de façon libre et sereine au service des citoyens et de l’intérêt général”, a réagi le journaliste auprès de l’AFP.L’avocat de l’ex-élu n’était lui pas joignable dans l’immédiat.Le procès s’était tenu le 16 mai en l’absence de l’ex-baron de la politique varoise, ce qui fut “fort dommage” selon la présidente.Simon Fontvieille, journaliste de 34 ans, avait expliqué à la barre les tentatives d'”intimidation” répétées de la part d’Hubert Falco, à qui il a consacré plusieurs enquêtes.Les faits jugés concernaient un épisode en marge d’une cérémonie publique célébrant les 79 ans de la libération de Toulon en août 2023.Hubert Falco, qui n’a alors plus de mandat, est présent et le journaliste le prend en photo, comme d’autres personnalités. L’ex-élu, aujourd’hui âgé de 78 ans, lui lance alors: “ça te gêne que je sois là ?”, le traitant d'”espèce de chien”, “chien galeux”.”Enfin M. Falco, +chien galeux+, pourquoi vous êtes aussi grossier ?”, lui répond le journaliste.Hubert Falco le traite alors de “connard”, ajoutant: “Oui, je te le dis ! Ecris-le à Mediapart que je t’ai dit que tu étais un connard”.Le 28 mai, une autre échéance judiciaire cruciale attend Hubert Falco: la décision de la Cour de cassation sur sa peine de cinq ans d’inéligibilité immédiate prononcée en 2024 par la cour d’appel d’Aix-en-Provence dans un dossier de détournements de fonds publics, qu’il conteste. Une décision dont dépend son avenir politique, à moins d’un an des municipales.

Stocks bounce after Treasury-led sell-off

Equities mostly rose Friday following the previous day’s US bond-fuelled sell-off with traders tracking a slight pullback in Treasury yields as Donald Trump’s signature tax-cutting budget passed a key congressional vote.Worries about the US budget deficit have returned to the fore this week after Moody’s removed its top-tier credit rating and the president pushed ahead with a budget that some suggest will expand the country’s ballooning debt.A tepid auction of 20-year Treasuries on Wednesday ramped up those concerns, dealing a blow to stocks that had just recovered from the April fireworks of Trump’s tariff blitz.Still, sentiment stabilised on Thursday, with yields pulling back after the Republican-led House narrowly passed Trump’s “One Big, Beautiful Bill Act”, which shrinks social safety net programmes to pay for a 10-year extension of his 2017 tax cuts.The package, which now goes to the Senate, had faced scepticism from fiscal hawks who fear the country is headed for bankruptcy, with independent analysts warning it would increase the deficit by as much as $4 trillion over a decade.But the White House insists it will spur growth of up to 5.2 percent, ensuring it adds nothing to the $36 trillion national debt — growth projections that are well outside the mainstream consensus.There is a feeling that “perhaps the fiscal worries have gone a bit too far”, said Pepperstone’s Chris Weston.”Many have crunched the numbers on the tax bill and see the raft of measures to not be overly stimulatory and to therefore result in a major blowout of the deficit in 2026 and 2027 and is, in fact, quite neutral in its effect.”The drop in Treasury yields — suggesting improving demand for US debt — was helped by upbeat data on the jobs market, home sales and factory activity that observers said indicated the economy remained healthy.A mixed day on Wall Street was followed by a slightly better performance in Asia.Tokyo, Hong Kong, Sydney, Mumbai, Bangkok, Manila and Jakarta rose with London, Paris and Frankfurt.But Shanghai, Singapore, Taipei and Wellington struggled.There was a little cheer from comments by Federal Reserve Governor Christopher Waller, who said interest rates could be cut in the second half of the year if Trump’s tariffs come back down to around 10 percent.”If we can get the tariffs down closer to 10 percent and then that’s all sealed, done and delivered somewhere by July, then we’re in good shape for the second half of the year,” he told Fox Business.The dollar slipped against the yen as figures showed Japanese inflation rose more than expected owing to a surge in food prices, particularly a near doubling in the cost of rice.The reading turns the focus on the Bank of Japan as it considers its next move on monetary policy after a recent spate of interest rate hikes and in light of Trump’s tariffs. Bitcoin pressed on with its latest rally, hitting a record of $111,980.33, on hopes for a cryptocurrency bill on the regulation of so-called stablecoins, digital coins with value tied to the dollar. This has led to optimism for future regulatory clarity in the sector, including for bitcoin, which is not directly linked to the dollar.- Key figures at around 0810 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 0.5 percent at 37,160.47 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.2 percent at 23,601.26 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.9 percent at 3,348.37 (close)London – FTSE 100: UP 0.4 percent at 8,771.35Dollar/yen: DOWN at 143.34 yen from 143.99 yen on ThursdayEuro/dollar: UP at $1.1335 from $1.1281 Pound/dollar: UP at $1.3474 from $1.3419Euro/pound: UP at 84.11 pence from 84.07 penceWest Texas Intermediate: DOWN 1.0 percent at $60.62 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.9 percent at $63.89 per barrelNew York – Dow: FLAT at 41,859.09 (close)

La Bourse de Paris à l’équilibre

La Bourse de Paris est stable vendredi, reprenant son souffle sur fond de baisse des rendements obligataires américains, après leur flambée causée la veille par les craintes liées au budget de Donald Trump aux États-Unis.Le CAC 40 prenait 0,09% à 7864,77 points, en hausse de 7,07 point. Jeudi, l’indice vedette avait perdu 0,58% à 7.864,44.”Les marchés se stabilisent, malgré les craintes persistantes des investisseurs concernant la situation budgétaire américaine”, relèvent les analystes de la Deutsche Bank.Les investisseurs sont “partagés entre la baisse des taux d’intérêt des obligations d’État et les interrogations concernant le (…) projet budgétaire de Donald Trump”, explique John Plassard, spécialiste de l’investissement pour Mirabaud.La Chambre américaine des représentants a adopté jeudi le “mégaprojet” de loi budgétaire voulu par Donald Trump, qui espère concrétiser certaines promesses phares de campagne comme la prolongation de gigantesques crédits d’impôt de son premier mandat.Le vote du texte, dont les marchés craignent qu’il ne provoque une flambée des déficits aux États-Unis, a toutefois fait grimper les taux d’intérêt des emprunts publics américains durant une partie de la séance jeudi, ce qui a plombé les marchés d’actions.Mais une détente, entamée en fin de journée et qui se poursuit vendredi, a soulagé les investisseurs.En Europe aussi, les taux d’intérêt ont reculé. Vers 9H50 vendredi, l’emprunt à dix ans français atteignait 3,29%, contre 3,32% la veille en clôture. Son équivalent allemand, référence, est à 2,61%, contre 2,64% jeudi.Mais ces “nouvelles ne seront pas rassurantes de façon durable: les responsables politiques américains continuent de fermer les yeux sur les tensions qui se développent dans le secteur des obligations souveraines”, prévient Ipek Ozkardeskaya, analyste pour Swissquote Bank.Le Sénat doit examiner le texte et les élus républicains ont déjà annoncé leur intention d’apporter d’importantes modifications. La navette parlementaire devrait donc se prolonger, sans certitude sur la date à laquelle ce projet de loi sera parachevé.Côté indicateurs, la confiance des ménages en France s’est dégradée en mai, ces derniers exprimant des craintes plus vives concernant leur niveau de vie futur, leur situation financière, ou le chômage, selon l’Insee vendredi.L’indice qui mesure le moral des ménages s’est établi à 88, en baisse de trois points par rapport à avril où il était resté stable. Il demeure en dessous de sa moyenne historique de 100. Orange vend une fintechLe géant français des télécoms Orange (-0,74% à 13,33 euros) va vendre au Crédit Coopératif, dans le giron du groupe bancaire BPCE, la fintech Anytime, spécialisée dans les services financiers aux associations, selon un protocole d’accord annoncé vendredi. Ce rachat devrait être finalisé d’ici la fin de l’année.

Japan core inflation tops forecasts as rice prices almost double

Japanese inflation spiked to a two-year high in April, data showed Friday, as rice prices almost doubled, turning focus on the central bank as it mulls more interest rate hikes amid the Trump administration’s trade war.The uptick heaps pressure on Japan’s Prime Minister Shigeru Ishiba ahead of July’s elections and after a minister was forced to resign over a gaffe about the staple while officials dipped into emergency stockpiles.Core inflation excluding fresh food hit 3.5 percent last month, the internal affairs ministry said, its highest since January 2023 and well up from the 3.2 percent in March.Rice prices soared an eye-watering 98.4 percent year-on-year, slightly more than the previous month’s increase.The rocketing cost of the staple is growing into a crisis for the government, which was already struggling to win back the public after losing its parliamentary majority in an election last year.Factors behind the shortfall include poor harvests due to hot weather in 2023 and panic-buying prompted by a “megaquake” warning last year.Record numbers of tourists have also been blamed for a rise in consumption while some traders are believed to be hoarding the grain.The government began auctioning its stockpile in February, having previously tapped them during disasters. This is the first time since the stores were built in 1995 that supply chain problems are behind the move.Excluding energy and fresh food, the consumer price index rose 3.0 percent, from 2.9 percent in March, Friday’s data showed, while the overall unadjusted figure was unchanged at 3.6 percent. – Tariff threats -Underlying inflation has been above the BoJ’s target rate of two percent for around three years, and while the central bank began lifting interest rates last year, it has paused them recently as it assesses the impact of Trump’s tariffs.With Japanese officials heading to Washington for more talks on slashing the US president’s tariffs, the Bank of Japan is holding off any more increases for now.The BoJ warned at its last meeting this month that tariffs were fuelling global economic uncertainty and revised down its economic growth forecasts for the country.”Consumer price inflation will slow very gradually,” said Stefan Angrick at Moody’s Analytics.”US tariffs and tariff threats will dampen growth in Japan and globally, further weighing down demand-driven price pressures. The Bank of Japan isn’t done hiking, but it’s not moving just yet. Tariff haze will keep the central bank on hold for the time being. “We expect another rate hike in early 2026.”Adding to the problems for Ishiba, his farm minister resigned this week after comments that caused public fury.Taku Eto told a gathering over the weekend that he had “never bought rice myself because my supporters donate so much to me that I can practically sell it”.After Eto’s resignation, the prime minister said: “I apologise to Japanese people” as “it is my responsibility that I appointed him”.”That rice prices are remaining high is not a one-time phenomenon but is a structural one, I think. We have to have thorough discussions on this and they (rice prices) have to fall, of course,” he said.Marcel Thieliant at Capital Economics said that “weekly rice prices are showing signs of stabilisation so rice inflation should start to soften again before long”. Jun Takazawa at HSBC added: “The various government measures as well as an ongoing moderation in global energy and import prices are expected to bring inflation down to more sustainable levels in the second half of this year.”  

Nucléaire: Iran et Etats-Unis se retrouvent à Rome sur fond de désaccord autour de l’enrichissement

Iran et Etats-Unis se retrouvent vendredi à Rome pour un cinquième cycle de pourparlers sur le nucléaire iranien sous médiation omanaise, au moment où les négociations semblent buter sur la question de l’enrichissement d’uranium.Téhéran et Washington, ennemis depuis la Révolution islamique de 1979 qui a renversé en Iran une monarchie pro-occidentale, ont entamé le 12 avril des discussions sur l’épineux dossier du programme nucléaire iranien.Ces discussions débuteront à 13H00 (11H00 GMT), selon l’agence de presse officielle Irna.Elles représentent le plus haut niveau d’engagement entre les deux pays depuis le retrait unilatéral en 2018 par les Etats-Unis de l’accord international sur le nucléaire iranien conclu trois ans plus tôt à Vienne.Le président américain Donald Trump, à l’origine de cette décision durant son premier mandat (2017-2021), a rétabli de lourdes sanctions américaines contre l’Iran dans le cadre d’une politique dite de “pression maximale”. Il cherche dorénavant à négocier un nouveau pacte avec Téhéran, qui espère une levée des sanctions qui asphyxient son économie.Les deux pays se retrouvent vendredi au moment où ils affichent publiquement leur désaccord sur la question sensible de l’enrichissement d’uranium. L’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, qui mène les discussions pour Washington, a estimé dimanche que les Etats-Unis “ne pouvaient autoriser ne serait-ce qu’un pour cent de capacité d’enrichissement” à l’Iran. – “Désaccords fondamentaux” -“L’Iran ne peut pas avoir une capacité d’enrichissement, car cela en ferait une puissance nucléaire potentielle”, a argué mercredi le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio.Des “désaccords fondamentaux” demeurent avec les Etats-Unis, a estimé jeudi le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, qui mène les négociations pour Téhéran.Si les Etats-Unis empêchent l’Iran d’enrichir de l’uranium “il n’y aura pas d’accord”, a-t-il mis en garde.Téhéran, qui défend un droit au nucléaire civil, considère cette exigence comme contraire aux dispositions du Traité de non-prolifération (TNP), dont l’Iran est signataire.”La souveraineté de l’Iran est une ligne rouge et l’Iran ne renoncera en aucun cas au droit d’enrichir de l’uranium”, a déclaré à l’AFP le politologue iranien Mohammad Marandi.Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël, ennemi juré de l’Iran, considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, soupçonnent l’Iran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. Téhéran nie avoir de telles visées.Le nucléaire emploie en Iran plus de 17.000 personnes, notamment dans l’énergie et le secteur médical, selon le porte-parole de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), Behrouz Kamalvandi.”Les Pays-Bas, la Belgique, la Corée du Sud, le Brésil et le Japon enrichissent (l’uranium) sans posséder d’armes nucléaires”, avait-il souligné début mai.Jeudi, le président américain, Donald Trump, a parlé de l’Iran avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, selon la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt.- “Dans la bonne direction” -M. Trump estime que les négociations avec Téhéran, vues avec scepticisme voire franche hostilité par le dirigeant israélien, “vont dans la bonne direction”, a-t-elle ajouté.Selon l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), l’Iran enrichit actuellement l’uranium à 60%, bien au-delà de la limite de 3,67% autorisée par l’accord de 2015, mais en deçà du taux de 90% nécessaire pour un usage militaire. Téhéran a pris ses distances avec ses engagements de 2015 en représailles au retrait américain de l’accord sur le nucléaire.L’accord sur le nucléaire de 2015, qui expire en octobre, soit dix ans après l’entrée en vigueur du texte, prévoit la possibilité de réimposer des sanctions onusiennes si l’Iran ne se conforme pas à ses engagements.