A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Aux Etats-Unis, des scientifiques se battent pour sauver un important site web sur le climat

Face au risque de voir le fruit de leur travail disparaître ou pire, être instrumentalisé par l’administration Trump pour promouvoir des idées climatosceptiques, un groupe de scientifiques et de vulgarisateurs américains se mobilise pour sauver un important site gouvernemental.”Malgré le gouvernement que nous avons élu, une majorité d’Américains croit dans la réalité du changement climatique”, remarque Rebecca Lindsey, ancienne fonctionnaire fédérale et ex-responsable du site climate.gov, une plateforme américaine d’information sur le réchauffement climatique.Limogée en début d’année avec la quasi-totalité de son équipe par l’administration Trump, elle coordonne désormais les efforts pour éviter que les précieuses données et ressources sur le climat hébergées par le site ne partent en poussière: “Il faut qu’on s’assure que tout ça reste en ligne”. Cette initiative, baptisée “climate.us”, regroupe d’anciens collaborateurs du site – experts, médiateurs et développeurs internet- appuyés par des scientifiques gouvernementaux opérant en sous-main par peur de représailles.Si le nom de domaine n’offre aujourd’hui qu’une simple page d’accueil, l’ambition est d’assurer la relève de la plateforme gouvernementale qui semble avoir été enterrée par l’administration de Donald Trump.- “Demande du public” -Créé au début des années 2010, climate.gov, dont la page d’accueil n’est désormais plus accessible, offrait au grand public des visualisations et textes explicatifs sur les effets et causes du changement climatique, “sans utiliser le langage scientifique classique”, explique Mme Lindsey.Des graphiques illustrant la montée des eaux, le réchauffement des océans ou encore les émissions de gaz à effet de serre étaient ainsi proposés tout comme des ressources éducatives sur le sujet.En 2024, le site “recevait plus d’un million de visites chaque mois”, ajoute la scientifique, insistant: “Il y avait un besoin, une demande du public pour ce type de contenus”.Si ces ressources restent en ligne, bien que difficiles d’accès, certaines références ont été supprimées du site, notamment sur le fait que le changement climatique affecte de manière disproportionnée les populations vulnérables.Et cette plateforme pourrait être à terme utilisée par la nouvelle administration “pour diffuser de fausses informations sur le climat”, craint Mme Lindsey.Depuis le retour au pouvoir de Donald Trump, les Etats-Unis ont amorcé une marche arrière toute en matière de climat et de protection de l’environnement.Dans ce contexte, des bases de données et mentions au changement climatique ont été retirées des sites fédéraux, et les tentatives de remise en question du consensus scientifique sur le sujet se multiplient.Avec climate.us, Rebecca Lindsey et ses collègues disent vouloir contrer à leur échelle cette offensive contre la science, en proposant a minima une sauvegarde des ressources scientifiques sur le climat jadis disponible sur leur site.Et pour pouvoir sauvegarder d’autres contenus menacés et poursuivre leur travail de vulgarisation et de sensibilisation, le groupe a lancé une cagnotte, récoltant plus de 50.000 dollars en quelques jours.Si leur objectif de 500.000 dollars reste encore loin, les soutiens fusent, selon Mme Lindsey: “Des scientifiques nous ont écrit pour nous dire: +Je pourrais faire partie de votre comité scientifique. Si vous avez besoin de quelqu’un, nous sommes volontaires+”.

White House quietly drops WTO, ILO from foreign aid cut list

The World Trade Organization and the International Labour Organization told AFP on Thursday that they no longer figured among entities targeted in the White House’s latest round of foreign aid cuts.US President Donald Trump’s Republican administration announced last Friday that it was cancelling $4.9 billion of congressionally-approved foreign aid, sparking outrage among Democrats.In a memo detailing the cuts, the administration said it was “committed to getting America’s fiscal house in order by cutting government spending that is woke, weaponised, and wasteful”.Trump, who has already effectively dismantled USAID — the world’s largest humanitarian aid agency — since taking office again in January, listed a number of international organisations among the targeted entities.The list originally included $107 million in cuts to ILO funding and another $29 million in slashed funding to the WTO.But by Wednesday, the WTO had disappeared from the list, and on Thursday the ILO had also vanished.”We are aware of the removal of the International Labour Organization from a US administration memo released on 29 August,” the agency told AFP.”We are seeking more information on what this latest development means for the ILO.”The WTO also confirmed to AFP that it was “not on the funding cut list any more.”There was no immediate explanation for why the two Geneva-based organisations had been quietly removed from the official White House document.The UN labour agency told AFP earlier this week that after Trump’s earlier executive orders slashing foreign funding, “the majority of ILO projects funded by the USA were given closure orders”.Of the 229 ILO staff who had been working on projects funded by Washington, 190 initially received a pink slip, but in the end more than half of them were reassigned to other projects, a spokeswoman said.The United States remains the largest contributor to the WTO’s budget, pitching in 23 million Swiss francs ($28.5 million) this year, or 11.4 percent of the total.US backing had meanwhile covered 22 percent of the ILO’s regular budget.But Washington has so far not paid its contributions for 2024 or 2025 to either organisation, with such delays quite common among member countries.

Le Parti socialiste se place un peu plus au centre du jeu de l’après-Bayrou

Reçu à Matignon jeudi, le PS s’est placé un peu plus au centre des discussions pour l’après-Bayrou, encouragé par les assurances de Laurent Wauquiez de ne pas censurer d’emblée un gouvernement socialiste.Renouvelant son offre de “discuter” sur la “base de travail” des propositions budgétaires des partis de gauche hors LFI, avec “toutes les forces du front républicain”, le PS a poursuivi son offensive pour décrocher Matignon après la chute quasi certaine de François Bayrou lundi lors du vote de confiance.C’est d’ailleurs rue de Varenne, après avoir rencontré François Bayrou, que le premier secrétaire Olivier Faure a répété que le prochain Premier ministre choisi par Emmanuel Macron devrait gouverner “sur la base que nous avons définie”.Le PS a proposé un effort budgétaire deux fois moindre que les 44 milliards d’euros de François Bayrou. “C’est un projet juste, qui permet de remettre de la couleur dans nos vies”, a plaidé M. Faure, l’opposant au plan “dépressif” du Premier ministre.Le chef de l’État avait enjoint mardi aux chefs de l’actuelle coalition gouvernementale (Renaissance, MoDem, Horizons, LR) de “travailler avec les socialistes”. Il a de nouveau appelé jeudi les forces politiques à faire preuve de “responsabilité” et à assurer la “stabilité”.Le chef des députés LR Laurent Wauquiez a assuré jeudi que son groupe ne censurerait a priori “ni un gouvernement PS ni un gouvernement RN” pour éviter “une instabilité catastrophique” après l’échec des gouvernements Barnier et Bayrou en moins d’un an.Depuis la dissolution de 2024, l’Assemblée nationale est fracturée en trois pôles, gauche, centre-droit et extrême droite, aucun ne disposant d’une majorité absolue.Le PS “a le mérite de présenter une offre”, a insisté Olivier Faure. Il a rappelé son engagement à ne pas recourir à l’article 49.3 de la Constitution, ce qui obligera à trouver des compromis avec a minima le bloc central pour faire passer des textes, et en premier lieu le budget.- “Travail ingrat” -L’eurodéputé Raphaël Glucksmann a lui souhaité que le nouveau Premier ministre “annonce d’emblée une méthode (…), celle du compromis”. Mais, a-t-il prévenu, il s’agira surtout de “tenir” sur la base de quelques points d’accord jusqu’en 2027.Un “travail très ingrat” réservé à une personnalité dépourvue d'”ambitions pour la suite”, sinon “les forces politiques refuseront de lui faire des cadeaux”. Manière de faire comprendre que lui-même n’est pas candidat. Mais la démarche des socialistes est accueillie avec méfiance par Stéphane Peu, président du groupe communiste: “Si c’est pour à tout prix créer une stabilité politique en renonçant à tous ses principes, (…) à ce moment-là on n’en sera pas”, a-t-il déclaré aux journées parlementaires du parti au Touquet.Et le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a lui exprimé sur X son dédain: “Heure après heure, se fait un glissement politicien vers une grande coalition de Glucksmann à Wauquiez avec le PS et la macronie. Les insoumis n’ont rien à voir avec cette tambouille”.LFI a donc décliné l’invitation des Ecologistes, qui ont réuni jeudi après-midi les autres représentants de gauche pour préparer l’après Bayrou. “Il est important que tout le monde ait reçu le message que oui, la gauche et les écologistes se préparent à gouverner”, a déclaré la cheffe écologiste Marine Tondelier.Dans l’immédiat, François Bayrou est presque arrivé au terme de ses rencontres avec les partis politiques. Il doit encore recevoir le parti radical vendredi.Le Premier ministre doit s’exprimer jeudi soir au journal de 20H de France 2.Lundi, la gauche, l’extrême droite, la majorité du petit groupe indépendant Liot et quelques députés LR ont promis de ne pas voter la confiance. S’ouvrira ensuite une période d’incertitudes. Emmanuel Macron n’ayant a priori ni l’intention de dissoudre l’Assemblée -comme le réclame le RN- ni de démissionner -comme le voudrait LFI et près de deux tiers des Français selon un sondage publié jeudi-, il devra nommer un nouveau Premier ministre. Mais de quel bord et dans quel délai?Choisira-t-il un nouveau Premier ministre issu du socle commun qui négocierait un accord de non censure avec le PS, ou une personnalité de gauche capable de faire des compromis? “Le sujet, c’était quand même la personnalité de Bayrou qui a braqué tout le monde”, souffle une source ministérielle, laissant entendre que son départ faciliterait les discussions. 

Le Parti socialiste se place un peu plus au centre du jeu de l’après-Bayrou

Reçu à Matignon jeudi, le PS s’est placé un peu plus au centre des discussions pour l’après-Bayrou, encouragé par les assurances de Laurent Wauquiez de ne pas censurer d’emblée un gouvernement socialiste.Renouvelant son offre de “discuter” sur la “base de travail” des propositions budgétaires des partis de gauche hors LFI, avec “toutes les forces du front républicain”, le PS a poursuivi son offensive pour décrocher Matignon après la chute quasi certaine de François Bayrou lundi lors du vote de confiance.C’est d’ailleurs rue de Varenne, après avoir rencontré François Bayrou, que le premier secrétaire Olivier Faure a répété que le prochain Premier ministre choisi par Emmanuel Macron devrait gouverner “sur la base que nous avons définie”.Le PS a proposé un effort budgétaire deux fois moindre que les 44 milliards d’euros de François Bayrou. “C’est un projet juste, qui permet de remettre de la couleur dans nos vies”, a plaidé M. Faure, l’opposant au plan “dépressif” du Premier ministre.Le chef de l’État avait enjoint mardi aux chefs de l’actuelle coalition gouvernementale (Renaissance, MoDem, Horizons, LR) de “travailler avec les socialistes”. Il a de nouveau appelé jeudi les forces politiques à faire preuve de “responsabilité” et à assurer la “stabilité”.Le chef des députés LR Laurent Wauquiez a assuré jeudi que son groupe ne censurerait a priori “ni un gouvernement PS ni un gouvernement RN” pour éviter “une instabilité catastrophique” après l’échec des gouvernements Barnier et Bayrou en moins d’un an.Depuis la dissolution de 2024, l’Assemblée nationale est fracturée en trois pôles, gauche, centre-droit et extrême droite, aucun ne disposant d’une majorité absolue.Le PS “a le mérite de présenter une offre”, a insisté Olivier Faure. Il a rappelé son engagement à ne pas recourir à l’article 49.3 de la Constitution, ce qui obligera à trouver des compromis avec a minima le bloc central pour faire passer des textes, et en premier lieu le budget.- “Travail ingrat” -L’eurodéputé Raphaël Glucksmann a lui souhaité que le nouveau Premier ministre “annonce d’emblée une méthode (…), celle du compromis”. Mais, a-t-il prévenu, il s’agira surtout de “tenir” sur la base de quelques points d’accord jusqu’en 2027.Un “travail très ingrat” réservé à une personnalité dépourvue d'”ambitions pour la suite”, sinon “les forces politiques refuseront de lui faire des cadeaux”. Manière de faire comprendre que lui-même n’est pas candidat. Mais la démarche des socialistes est accueillie avec méfiance par Stéphane Peu, président du groupe communiste: “Si c’est pour à tout prix créer une stabilité politique en renonçant à tous ses principes, (…) à ce moment-là on n’en sera pas”, a-t-il déclaré aux journées parlementaires du parti au Touquet.Et le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a lui exprimé sur X son dédain: “Heure après heure, se fait un glissement politicien vers une grande coalition de Glucksmann à Wauquiez avec le PS et la macronie. Les insoumis n’ont rien à voir avec cette tambouille”.LFI a donc décliné l’invitation des Ecologistes, qui ont réuni jeudi après-midi les autres représentants de gauche pour préparer l’après Bayrou. “Il est important que tout le monde ait reçu le message que oui, la gauche et les écologistes se préparent à gouverner”, a déclaré la cheffe écologiste Marine Tondelier.Dans l’immédiat, François Bayrou est presque arrivé au terme de ses rencontres avec les partis politiques. Il doit encore recevoir le parti radical vendredi.Le Premier ministre doit s’exprimer jeudi soir au journal de 20H de France 2.Lundi, la gauche, l’extrême droite, la majorité du petit groupe indépendant Liot et quelques députés LR ont promis de ne pas voter la confiance. S’ouvrira ensuite une période d’incertitudes. Emmanuel Macron n’ayant a priori ni l’intention de dissoudre l’Assemblée -comme le réclame le RN- ni de démissionner -comme le voudrait LFI et près de deux tiers des Français selon un sondage publié jeudi-, il devra nommer un nouveau Premier ministre. Mais de quel bord et dans quel délai?Choisira-t-il un nouveau Premier ministre issu du socle commun qui négocierait un accord de non censure avec le PS, ou une personnalité de gauche capable de faire des compromis? “Le sujet, c’était quand même la personnalité de Bayrou qui a braqué tout le monde”, souffle une source ministérielle, laissant entendre que son départ faciliterait les discussions. 

Sudan rescuers pull 370 bodies from Darfur landslide

Rescuers have recovered 370 bodies from a landslide that wiped out a remote mountain village in Sudan’s Darfur region, a local civilian leader said on Thursday.The disaster struck the village of Tarasin, located high in the Jebel Marra range, on Sunday following one of the worst downpours of Sudan’s rainy season, which peaks in August.Up to 1,000 people may have been killed, according to the United Nations, but the full scale of the disaster in the isolated mountain region is unknown.”We recovered 370 bodies and buried them. Others are still trapped under the rocks and some were carried away by floodwaters,” said Ibrahim Suleiman, one of the heads of the civilian administration in Daramo locality, where the village is located, in a video shared by the Sudan Liberation Movement/Army.The armed group, commanded by Abdulwahid al-Nur, controls the area around Jebel Marra, and has remained largely neutral in the ongoing war between Sudan’s army and the paramilitary Rapid Support Forces (RSF).Footage released by the group on Thursday shows residents and rescuers gathered at a makeshift burial site, praying for the victims laid to rest. Others were seen digging through thick mud and rubble using shovels and their bare hands to recover more bodies still trapped in the earth.With aid agencies unable to access the area, the operation was being carried out entirely by local residents, members of the SLM and the local Emergency Response Room, one of hundreds of volunteer groups coordinating aid across Sudan.The Sudanese American Medical Association told AFP its team had not yet been able to reach Tarasin due to the rugged terrain and ongoing rainfall.Earlier estimates by the SLM suggested all of the village’s 1,000 residents were killed, with only one known survivor.On Wednesday, the group shared footage of what they said was another survivor, standing at the same site with volunteers.The tragedy comes amid the backdrop of Sudan’s ongoing war, which began in April 2023 between the regular army and the RSF. The conflict has killed tens of thousands and displaced millions. Famine has spread in parts of Darfur and southern Sudan while cholera has affected large areas of the country, with Darfur hit hardest.

Sudan rescuers pull 370 bodies from Darfur landslideThu, 04 Sep 2025 16:13:44 GMT

Rescuers have recovered 370 bodies from a landslide that wiped out a remote mountain village in Sudan’s Darfur region, a local civilian leader said on Thursday.The disaster struck the village of Tarasin, located high in the Jebel Marra range, on Sunday following one of the worst downpours of Sudan’s rainy season, which peaks in August.Up …

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Rubio eyes tough-security ally in Ecuador

US Secretary of State Marco Rubio on Thursday discussed bolstering cooperation on security and migration in violence-swept Ecuador, as he champions a shoot-first crackdown on the region’s criminal groups.Ecuador’s President Daniel Noboa, an emerging ally of US President Donald Trump, has deployed troops to combat violence that has transformed the country from one of Latin America’s safest to one of its most dangerous.Rubio was escorted into the tightly guarded, centuries-old palace in Quito’s old city as a pianist played “America the Beautiful.””We value your effort and also your interest in our country and everything we’re doing here, actually, to eliminate any terrorist threat,” Noboa told Rubio as they met.The efforts will help advance “the protection of the United States and our way of life,” Noboa said.The visit comes two days after US forces said they blew up an alleged drug-running boat from a gang tied to Venezuela’s leftist government, in an operation President Donald Trump said killed 11 people.In Noboa, a businessman who has consolidated power since his surprise 2023 victory, Rubio could find a new ally in his campaign to strengthen security-minded right-wing leaders across Latin America.The 37-year-old president was also born in Miami — the hometown of Rubio, a Cuban-American and vociferous critic of Latin America’s leftists.The Trump administration has sounded out Ecuador, which has stepped up cooperation to curb migration, as a new destination to ship people from other countries — part of a mass deportation drive.Noboa could follow in the steps of El Salvador’s Nayib Bukele, another young US-educated president, whose iron-fisted clampdown on crime has drawn complaints from rights groups but made him popular at home and a darling of the Trump administration.Rubio, speaking Wednesday in Mexico on the first stop of his two-country tour, vowed no mercy against criminal groups.He warned of more US attacks like the one in the Caribbean, a dramatic escalation by the United States after decades of routine policing work to seize drugs.Rubio said that such interdictions did not work as they were not costly enough to gangs.The United States “blew it up and it’ll happen again,” Rubio told a news conference Wednesday.AFP has not been able to verify independently the details of the attack presented by the United States.Venezuela’s Interior Minister Diosdado Cabello accused the United States of committing extrajudicial killings, saying “they murdered 11 people without due process.”- Ecuador eyes agreements -Ecuador’s Interior Minister John Reimberg said Wednesday he expected “many more agreements” with the United States on combatting violence.Located between Colombia and Peru, the world’s largest producers of cocaine, Ecuador is the departure point for 70 percent of the world’s supply of the drug, nearly half of which goes to the United States, according to official data.  For years, the United States operated a military base at the Pacific port of Manta, and the Drug Enforcement Administration had a sizeable footprint in the country. The base was closed in 2009, after leftist then-president Rafael Correa refused to renew the lease. Noboa has moved to allow US forces to return, although a US official downplayed the possibility of any imminent return of a military presence.The official said that Rubio will also present Ecuador as a cautionary tale after it amassed billions of dollars in debt to China.The United States sees China as its top global adversary and has moved aggressively to combat its influence, but Beijing has made headway as the United States under Trump retreats from global aid.

Xi promet à Kim une amitié “immuable” entre Chine et Corée du Nord

Xi Jinping a affirmé jeudi, lors d’une rencontre avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un à Pékin, que la détermination chinoise à renforcer les relations avec Pyongyang restera “immuable, quelle que soit” la situation internationale.La Corée du Nord, sous le coup de sanctions imposées par l’ONU en raison de son programme nucléaire, est également critiquée par les alliés de Kiev car elle fournit des armes et des troupes pour soutenir l’assaut russe contre l’Ukraine.MM. Xi et Kim ont assisté mercredi à Pékin à un grand défilé militaire pour commémorer la fin de la Seconde Guerre mondiale, en compagnie notamment du président russe Vladimir Poutine. C’est la première fois que les trois hommes se retrouvaient ensemble.”Le Parti (communiste) et le gouvernement chinois attachent une grande importance à l’amitié traditionnelle” bilatérale “et sont disposés à maintenir, consolider et développer les relations”, a souligné jeudi Xi Jinping à Kim Jong Un, selon l’agence de presse officielle Chine nouvelle.”Cette position restera immuable, quelle que soit l’évolution de la situation internationale”, a-t-il ajouté lors de leur rencontre au Palais du Peuple, imposant bâtiment officiel situé au bord de la célèbre place Tiananmen.Kim Jong Un est arrivé mardi à Pékin pour une rare visite hors de son pays. Il s’agit de son premier déplacement en Chine depuis 2019 et de son premier séjour à l’étranger depuis 2023.- Départ -Le train blindé du dirigeant nord-coréen a été vu quittant la capitale chinoise jeudi soir, peu après la fin de l’entretien avec Xi Jinping, a rapporté l’agence de presse sud-coréenne Yonhap.Malgré des périodes d’agacement de Pékin face à la course à l’armement atomique et balistique de Pyongyang, les deux pays entretiennent d’étroites relations depuis leur front commun durant la Guerre de Corée (1950-1953). Le soutien diplomatique, politique et économique de la Chine est crucial pour la Corée du Nord.”La Chine est disposée à renforcer les échanges de haut niveau et sa communication stratégique” avec sa voisine, ainsi qu’à “intensifier les interactions à tous les niveaux”, a ainsi déclaré jeudi Xi Jinping à son hôte.Le président chinois a également déclaré que les deux pays devaient renforcer leur coordination dans les affaires internationales et “sauvegarder leurs intérêts communs”.Xi Jinping a par ailleurs invité son hôte à prendre le thé et à dîner, a précisé Chine nouvelle.Kim Jong Un s’est entretenu mercredi avec Vladimir Poutine, qui l’a remercié pour l’envoi de troupes nord-coréennes face aux soldats ukrainiens.”Les relations entre nos pays sont devenues particulièrement amicales, basées sur la confiance entre alliés”, a affirmé à cette occasion le président russe.- “Irresponsables” -La rencontre entre les dirigeants chinois, russe et nord-coréen durant le défilé militaire a piqué au vif le président américain Donald Trump.”Veuillez transmettre mes salutations les plus chaleureuses à Vladimir Poutine et Kim Jong Un pendant que vous conspirez contre les Etats-Unis d’Amérique”, a-t-il écrit sur son réseau Truth Social à l’adresse de Xi Jinping.”La Chine développe ses relations diplomatiques avec tous les pays, sans jamais cibler un tiers”, lui a répondu jeudi un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Guo Jiakun, lors d’un point-presse régulier.M. Guo a aussi qualifié d'”irresponsables” les propos de la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, qui a décrit cette rencontre entre les trois dirigeants comme un “défi direct au système international basé sur des règles”.Les propos de la responsable européenne “sont empreints de préjugés idéologiques, dépourvus des connaissances historiques de base et incitent ouvertement à la confrontation”, a-t-il souligné.