Trump claims Obama ‘coup’ as Epstein questions mount

President Donald Trump sought Tuesday to distract from the growing furor over his administration’s handling of the Jeffrey Epstein sex scandal by pushing extraordinary claims that Barack Obama tried to mount a coup.The accusations, delivered in the Oval Office, followed a surprise announcement that Trump’s Department of Justice would question an imprisoned, key former assistant to Epstein.Deputy Attorney General Todd Blanche said in a statement on X that disgraced British socialite Ghislaine Maxwell, serving a 20-year sentence for her role in Epstein’s alleged pedophile scheme, would be queried for new information.”No lead is off-limits,” Blanche said.However, the show of transparency appeared to be part of a concerted effort by the White House and Trump’s allies to quell speculation about the convicted sex offender, who was long rumored to be a pedophile pimp to the powerful and who committed suicide in his prison cell in 2019.While meeting with the Philippines’ president in the White House, Trump dismissed the Epstein case as “a witch hunt.””The witch hunt that you should be talking about is, they caught President Obama, absolutely cold,” he said, launching into a meandering series of unsubstantiated accusations around Obama trying to “steal” the 2016 election, when Trump defeated Hillary Clinton.”Obama was leading a coup,” Trump said.An Obama spokesman called the claim “outrageous.”The coup accusation centers on claims that fly in the face of multiple high-level official probes by the US government. However, it resonates with Trump’s far-right base — in part thanks to blanket coverage by the popular Fox News network.Trump’s attacks on Obama are “part of a larger strategy of distraction, but they also serve another function: to cast the president as a victim of Democratic treachery,” said Todd Belt, at GW University’s Graduate School of Political Management.Obama’s spokesman echoed this, saying Trump engaged in a “ridiculous and weak attempt at distraction.”In another ploy to bury the Epstein controversy, Speaker Mike Johnson, a key Trump Republican loyalist, said he would shut down the House of Representatives until September.This was to avoid what he called “political games” over attempts by mostly Democrats to force votes on exposing more about the Epstein case.- Entangled in conspiracy theory -Epstein was awaiting trial on trafficking charges when he was found hanged in his New York cell.Authorities declared it a suicide but the death super-charged fears, especially on the far-right, that a “deep state” cover-up is in place to prevent the names of Epstein’s clients from being made known.Trump’s attempts to stop Epstein speculation clash with the fact that his own supporters are the ones who have most pushed conspiracy theories — and believed that Trump would resolve the mysteries.They were outraged when Trump’s FBI and Justice Department said on July 7 that the death was confirmed a suicide and that Epstein never blackmailed prominent figures or even had a client list.Trump tried numerous measures to placate his base, including ordering Attorney General Pam Bondi to try to obtain release of grand jury testimony in Epstein’s aborted New York case.But the issue flamed up again last week when The Wall Street Journal reported that it had seen a birthday greeting penned in 2003 by Trump to Epstein on his 50th birthday.The letter reportedly featured a hand-drawn naked woman, with Trump’s signature forming her pubic hair, and reference to their shared “wonderful secret.”Trump insists he did not send the letter and has filed a lawsuit against the Journal.Trump has never been accused of wrongdoing but was close friends with Epstein for years and was photographed attending parties with him.Among the other celebrities with connections to Epstein was Britain’s Prince Andrew, who settled a US civil case in February 2022 brought by Virginia Giuffre, who claimed he sexually assaulted her when she was 17.Giuffre committed suicide at her home in Australia in April.Maxwell is the only former Epstein associate who has been convicted. She is appealing her sentence before the Supreme Court.David Oscar Markus, Maxwell’s lawyer, confirmed on X that he was in discussions about her meeting with government representatives.”We are grateful to President Trump for his commitment to uncovering the truth in this case,” Markus added.

Un hôpital de Gaza dit que 21 enfants sont morts de malnutrition ou de faim

Un hôpital de Gaza a affirmé mardi que 21 enfants étaient morts de malnutrition ou de faim dans le territoire palestinien dévasté par la guerre, les Etats-Unis annonçant l’envoi de l’émissaire Steve Witkoff au Moyen-Orient pour finaliser un “corridor” pour l’aide humanitaire.De son côté, la Défense civile locale a indiqué que 15 Palestiniens avaient été tués dans de nouvelles frappes israéliennes dans la bande de Gaza ravagée par plus de 21 mois de guerre, déclenchée par une attaque du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël.”Il suffit de regarder l’horreur qui se déroule à Gaza, avec un niveau de mort et de destruction sans équivalent dans l’histoire récente. La malnutrition explose. La famine frappe à toutes les portes”, a déclaré le patron de l’ONU Antonio Guterres.Selon le directeur de l’hôpital al-Chifa à Gaza-ville (nord), Mohammed Abou Salmiya, “21 enfants sont morts de malnutrition ou de faim” en 72 heures dans plusieurs hôpitaux y compris le sien. “A chaque moment, de nouveaux cas arrivent aux hôpitaux.”A l’hôpital Nasser (sud), des images de l’AFP ont montré des parents pleurant sur la dépouille de leur fils de 14 ans, Abdel Jawad al-Ghalban, mort de faim, dont le corps squelettique venait d’être enveloppé dans un sac mortuaire blanc.Assiégés par Israël depuis le début de la guerre en octobre 2023, les quelque 2,4 millions d’habitants du territoire de 365 km2 sont soumis à des pénuries sévères de nourriture.Israël, qui laisse entrer l’aide au compte-gouttes, accuse le mouvement islamiste palestinien Hamas d’exploiter la détresse des civils, notamment en détournant l’aide, ce que ce dernier dément. Mardi soir, le porte-parole militaire israélien Nadav Shoshani a publié une vidéo, montrant ce qu’il a présenté comme “950 camions transportant de l’aide humanitaire qui attend d’être récupérée et distribuée par les organisations internationales”. “Cela survient après qu’Israël a facilité l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza”, a-t-il écrit sur X.- “Corridor humanitaire” -A Washington, la porte-parole du département d’Etat a annoncé que M. Witkoff se rendait au Moyen-Orient avec “le ferme espoir que nous parviendrons à un nouveau cessez-le-feu, ainsi qu’à un corridor humanitaire pour l’acheminement de l’aide que les deux parties ont, en fait, accepté”.Elle a laissé entendre qu’il était en route mais n’a pas donné de détails sur son itinéraire exact, soulignant qu’il se rendrait autour de Gaza.L’ONU a accusé l’armée israélienne d’avoir tué depuis fin mai plus de 1.000 personnes qui cherchaient à obtenir de l’aide humanitaire à Gaza, dont la grande majorité près des centres de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF).L’ONU refuse de travailler avec la GHF, une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël, en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité. L’armée israélienne “doit cesser de tuer des personnes aux points de distribution” d’aide à Gaza, a affirmé la cheffe de la diplomatie de l’Union européenne, Kaja Kallas.L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée.En riposte, Israël a juré de détruire le Hamas et lancé une campagne militaire d’envergure à Gaza qui a coûté la vie à 59.106 personnes, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l’ONU. L’offensive israélienne a également provoqué un désastre humanitaire et des destructions colossales.- “J’ai faim” -Après plus de 21 mois de guerre, Israël continue de bombarder au quotidien le territoire situé à sa frontière sud et où le Hamas, considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis, l’UE et Israël, a pris le pouvoir en 2007.Dans le camp d’Al-Chati (nord), qui abrite des milliers de déplacés, 13 Palestiniens ont été tués dans les bombardements israéliens.”J’ai perdu mon mari, mon fils est blessé, j’ai faim et ma maison a disparu”, s’exclame Oum Rami Abou Karsh, une déplacée dans le camp.Après un appel lancé par 25 pays à la fin “immédiate” de la guerre, la France a réclamé que la presse internationale “puisse accéder à Gaza pour montrer” ce qu’il s’y passe.Les dernières négociations indirectes entre Israël et le Hamas en vue d’une trêve n’ont pas enregistré de progrès.Israël dit vouloir libérer les otages retenus à Gaza, chasser le Hamas de Gaza et prendre le contrôle du territoire. Le Hamas réclame le retrait israélien de Gaza, l’entrée d’importantes aides et l’arrêt définitif de la guerre.

Un hôpital de Gaza dit que 21 enfants sont morts de malnutrition ou de faim

Un hôpital de Gaza a affirmé mardi que 21 enfants étaient morts de malnutrition ou de faim dans le territoire palestinien dévasté par la guerre, les Etats-Unis annonçant l’envoi de l’émissaire Steve Witkoff au Moyen-Orient pour finaliser un “corridor” pour l’aide humanitaire.De son côté, la Défense civile locale a indiqué que 15 Palestiniens avaient été tués dans de nouvelles frappes israéliennes dans la bande de Gaza ravagée par plus de 21 mois de guerre, déclenchée par une attaque du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël.”Il suffit de regarder l’horreur qui se déroule à Gaza, avec un niveau de mort et de destruction sans équivalent dans l’histoire récente. La malnutrition explose. La famine frappe à toutes les portes”, a déclaré le patron de l’ONU Antonio Guterres.Selon le directeur de l’hôpital al-Chifa à Gaza-ville (nord), Mohammed Abou Salmiya, “21 enfants sont morts de malnutrition ou de faim” en 72 heures dans plusieurs hôpitaux y compris le sien. “A chaque moment, de nouveaux cas arrivent aux hôpitaux.”A l’hôpital Nasser (sud), des images de l’AFP ont montré des parents pleurant sur la dépouille de leur fils de 14 ans, Abdel Jawad al-Ghalban, mort de faim, dont le corps squelettique venait d’être enveloppé dans un sac mortuaire blanc.Assiégés par Israël depuis le début de la guerre en octobre 2023, les quelque 2,4 millions d’habitants du territoire de 365 km2 sont soumis à des pénuries sévères de nourriture.Israël, qui laisse entrer l’aide au compte-gouttes, accuse le mouvement islamiste palestinien Hamas d’exploiter la détresse des civils, notamment en détournant l’aide, ce que ce dernier dément. Mardi soir, le porte-parole militaire israélien Nadav Shoshani a publié une vidéo, montrant ce qu’il a présenté comme “950 camions transportant de l’aide humanitaire qui attend d’être récupérée et distribuée par les organisations internationales”. “Cela survient après qu’Israël a facilité l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza”, a-t-il écrit sur X.- “Corridor humanitaire” -A Washington, la porte-parole du département d’Etat a annoncé que M. Witkoff se rendait au Moyen-Orient avec “le ferme espoir que nous parviendrons à un nouveau cessez-le-feu, ainsi qu’à un corridor humanitaire pour l’acheminement de l’aide que les deux parties ont, en fait, accepté”.Elle a laissé entendre qu’il était en route mais n’a pas donné de détails sur son itinéraire exact, soulignant qu’il se rendrait autour de Gaza.L’ONU a accusé l’armée israélienne d’avoir tué depuis fin mai plus de 1.000 personnes qui cherchaient à obtenir de l’aide humanitaire à Gaza, dont la grande majorité près des centres de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF).L’ONU refuse de travailler avec la GHF, une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël, en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité. L’armée israélienne “doit cesser de tuer des personnes aux points de distribution” d’aide à Gaza, a affirmé la cheffe de la diplomatie de l’Union européenne, Kaja Kallas.L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée.En riposte, Israël a juré de détruire le Hamas et lancé une campagne militaire d’envergure à Gaza qui a coûté la vie à 59.106 personnes, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l’ONU. L’offensive israélienne a également provoqué un désastre humanitaire et des destructions colossales.- “J’ai faim” -Après plus de 21 mois de guerre, Israël continue de bombarder au quotidien le territoire situé à sa frontière sud et où le Hamas, considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis, l’UE et Israël, a pris le pouvoir en 2007.Dans le camp d’Al-Chati (nord), qui abrite des milliers de déplacés, 13 Palestiniens ont été tués dans les bombardements israéliens.”J’ai perdu mon mari, mon fils est blessé, j’ai faim et ma maison a disparu”, s’exclame Oum Rami Abou Karsh, une déplacée dans le camp.Après un appel lancé par 25 pays à la fin “immédiate” de la guerre, la France a réclamé que la presse internationale “puisse accéder à Gaza pour montrer” ce qu’il s’y passe.Les dernières négociations indirectes entre Israël et le Hamas en vue d’une trêve n’ont pas enregistré de progrès.Israël dit vouloir libérer les otages retenus à Gaza, chasser le Hamas de Gaza et prendre le contrôle du territoire. Le Hamas réclame le retrait israélien de Gaza, l’entrée d’importantes aides et l’arrêt définitif de la guerre.

Trump pilonne Obama dans l’espoir de désamorcer la polémique Epstein

Empêtré dans l’affaire Epstein, Donald Trump essaie de rediriger la frustration de ses partisans et l’attention médiatique vers Barack Obama, qu’il est allé jusqu’à accuser de “trahison” mardi.Alors qu’il recevait le président philippin dans le Bureau ovale, le dirigeant républicain a été interrogé sur le dernier rebondissement du dossier ultra-sensible de Jeffrey Epstein, riche financier mort en cellule en 2019 avant son procès pour crimes sexuels.Le ministère de la Justice a annoncé mardi vouloir interroger Ghislaine Maxwell, ex-compagne et complice du délinquant sexuel au carnet d’adresses foisonnant, avec lequel Donald Trump a entretenu des relations amicales.Le président américain a assuré qu’il n’était pas au courant de cette initiative et que de toute façon il “ne suivait pas cela de très près”, lui que certains partisans accusent de ne pas faire toute la lumière sur les agissements de Jeffrey Epstein.Le milliardaire s’est ensuite lancé dans des diatribes virulentes contre l’ancien président démocrate Barack Obama (2009-2017), selon lui “coupable” de “trahison”.- “Chef de gang” -Il l’a dépeint en “chef de gang” qui “tentait de monter un coup d’Etat”. “Voilà ce dont vous devriez réellement parler”, a lancé le président républicain aux journalistes, après avoir accablé la presse de critiques.”Par respect pour la fonction présidentielle, nous ne répondons pas d’ordinaire au flot constant d’absurdité et de désinformation provenant de la Maison Blanche. Mais ces déclarations sont suffisamment scandaleuses pour mériter une réponse. Ces allégations saugrenues sont ridicules et constituent une pauvre tentative de détourner l’attention”, a commenté Patrick Rodenbush, porte-parole de Barack Obama, dans un communiqué.Le milliardaire a qualifié le regain d’intérêt pour l’affaire Epstein de “suite de la chasse aux sorcières” dont il se dit victime de la part de ses opposants politiques, lui qui a été condamné une fois et plusieurs fois poursuivi au pénal.La directrice du renseignement national Tulsi Gabbard avait publié vendredi un rapport accusant Barack Obama et son entourage de “complot” en lien avec les accusations d’ingérence russe dans la campagne de 2016, qui a porté Donald Trump à la Maison Blanche.Le républicain a toujours rejeté les conclusions des services de renseignement américains, selon lesquels Moscou a oeuvré pour favoriser sa première élection. Mais ses attaques ont redoublé d’ardeur ces derniers jours.Elles “participent d’une volonté de détourner l’attention” et de “présenter le président comme victime d’un complot démocrate. Si Trump arrive à faire décoller cette idée, alors il peut l’appliquer au cas Epstein” et rallier sa base, sensible à cette rhétorique de persécution, décrypte pour l’AFP Todd Belt, professeur de sciences politiques à l’université George Washington.Dimanche, Donald Trump avait diffusé sur son réseau Truth Social une vidéo vraisemblablement générée par intelligence artificielle, montrant le premier président noir des Etats-Unis être arrêté dans le Bureau ovale par des agents du FBI.”Après ce qu’ils m’ont fait, et que ce soit bien ou pas, il est temps de traquer des gens”, a dit le président républicain mardi.- Colère -L’affaire Epstein a rebondi le 7 juillet quand le gouvernement américain a dit ne pas avoir de preuve de l’existence d’une liste secrète de clients du riche financier.Cela a suscité la colère de figures du mouvement “Maga” de Donald Trump, persuadées depuis des années que les autorités protègent des personnalités de premier plan liées à Jeffrey Epstein.Pour tenter de les apaiser, le ministère de la Justice se tourne donc vers Ghislaine Maxwell, condamnée en 2022 à 20 ans de prison pour trafic sexuel.”Si Ghislaine Maxwell a des informations sur toute personne qui a commis des crimes ou des délits sur des victimes, le FBI et le ministère de la Justice écoutera ce qu’elle a à dire”, a promis dans un communiqué Todd Blanche, numéro deux du ministère, qui la rencontrera dans sa prison de Floride “dans les prochains jours”.Dans un sondage YouGov/The Economist rendu public mardi, 56% des personnes interrogées critiquent la manière dont Donald Trump gère l’affaire Epstein, 22% l’approuvent et 22% n’ont pas d’opinion.Parmi les seuls électeurs républicains, 45% sont satisfaits de la manière dont le résident républicain mène ce dossier, 30% se disent indécis et 25% mécontents.

Les premiers narcotrafiquants transférés vers la prison de Vendin-le-Vieil

Les 17 premiers détenus parmi les 100 narcotrafiquants particulièrement dangereux que doit accueillir le quartier haute sécurité de la prison de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais) sont arrivés mardi, a annoncé le ministre de la Justice, Gérald Darmanin.Sept fourgons blancs de l’administration pénitentiaire sont arrivés en fin de matinée, escortés par des motards de la gendarmerie nationale jusqu’à l’entrée de la prison située près de Lens, a constaté l’AFP.Ce centre pénitentiaire est le premier à avoir été choisi pour accueillir les narcotrafiquants “les plus dangereux” du pays. Un deuxième quartier de haute sécurité doit entrer en fonctions à la mi-octobre à la prison de Condé-sur-Sarthe (Orne). Au total, 200 détenus sont appelés à être incarcérés dans ces deux nouveaux quartiers de lutte contre la criminalité organisée.Selon David Lacroix, secrétaire local de FO Justice, les personnes déjà transférées viennent “de la région parisienne et du sud de l’Oise”. D’autres transferts sont prévus depuis “la région marseillaise, la région grenobloise” et les Antilles, a-t-il précisé. Les transfèrements, qui ont mobilisé GIGN et Raid, se sont bien déroulés selon plusieurs responsables syndicaux. Brouilleurs de drone, de téléphone, fouilles obligatoires après chaque contact avec l’extérieur, promenades limitées à cinq et déplacements individuels: “leur quotidien va changer”, a détaillé M. Lacroix.Selon Thomas Vaugrand, secrétaire général de l’Ufap-Unsa Justice Hauts-de-France, “ce sont tous des détenus avec des moyens financiers extérieurs assez importants, des moyens de continuer (…) leur trafic ou alors de commanditer des meurtres depuis leur cellule”. L’objectif du dispositif est d'”isoler ces profils, rendre étanche l’établissement avec l’extérieur.””On avait déjà affaire à de très gros profils. On est parti un cran au-dessus au niveau de la sécurité, mais on sait gérer ce type de profils”, a affirmé un autre syndicaliste.- Amra aussi – À Vendin sont déjà incarcérés Salah Abdeslam, condamné à la perpétuité incompressible pour les attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis, et le braqueur multirécidiviste Rédoine Faïd qui s’est évadé déjà deux fois de prison.Le narcotrafiquant Mohamed Amra, dont l’évasion sanglante en mai 2024 a coûté la vie à deux agents pénitentiaires et qui est actuellement incarcéré à Condé-sur-Sarthe, “a vocation à aller dans cette prison”, a déclaré sur TF1 le garde des Sceaux mardi soir, refusant d’en dire plus sur la date de son transfert.Plusieurs avocats ont déploré la difficulté à contester ces transfèrements et le choix des détenus soumis à ce régime carcéral renforcé.Un détenu convoqué pour un débat contradictoire il y a quelques jours en vue d’un éventuel placement dans l’un de ces quartiers a ainsi été “condamné pour un braquage, pas pour du trafic de stupéfiants”, s’est insurgée son avocate Sophie Rey-Gascon auprès de l’AFP.Elle dénonce un “détournement” d’une procédure conçue pour empêcher des narcotrafiquants de continuer leurs activités depuis leur prison.Le Syndicat de la magistrature (SM, classé à gauche) a lui aussi dénoncé “fermement la procédure de sélection des détenus transférables qui ne permet qu’un exercice factice des droits de la défense”.Sur TF1, M. Darmanin a indiqué que “70% des détenus” qui iraient dans cette prison étaient en détention provisoire et expliqué que le choix des personnes était effectué par les magistrats instructeurs, le renseignement pénitentiaire et l’administration pénitentiaire.Ces premiers transfèrements “signent le retour officiel des quartiers +haute sécurité+, supprimés il y a plus de quarante ans pour leur inefficacité et leur nocivité”, estime le SM.La prison de Vendin-le-Vieil, qui était déjà avec celle de Condé-sur-Sarthe l’une des deux prisons les plus sécurisées de France, a subi des travaux pour renforcer encore sa sécurité.La cour de promenade a été bétonnée pour empêcher la dissimulation d’objets. Un portique à ondes millimétriques a été installé, des caillebotis ajoutés aux barreaux habituels des cellules et des trappes installées sur l’ensemble des portes pour pouvoir menotter les détenus avant qu’ils n’en sortent. Les parloirs ont été dotés d’hygiaphones, avec une vitre empêchant le contact physique entre détenus et visiteurs.edy-mdh-bbr-cnp-zl/cal/swi

Les premiers narcotrafiquants transférés vers la prison de Vendin-le-Vieil

Les 17 premiers détenus parmi les 100 narcotrafiquants particulièrement dangereux que doit accueillir le quartier haute sécurité de la prison de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais) sont arrivés mardi, a annoncé le ministre de la Justice, Gérald Darmanin.Sept fourgons blancs de l’administration pénitentiaire sont arrivés en fin de matinée, escortés par des motards de la gendarmerie nationale jusqu’à l’entrée de la prison située près de Lens, a constaté l’AFP.Ce centre pénitentiaire est le premier à avoir été choisi pour accueillir les narcotrafiquants “les plus dangereux” du pays. Un deuxième quartier de haute sécurité doit entrer en fonctions à la mi-octobre à la prison de Condé-sur-Sarthe (Orne). Au total, 200 détenus sont appelés à être incarcérés dans ces deux nouveaux quartiers de lutte contre la criminalité organisée.Selon David Lacroix, secrétaire local de FO Justice, les personnes déjà transférées viennent “de la région parisienne et du sud de l’Oise”. D’autres transferts sont prévus depuis “la région marseillaise, la région grenobloise” et les Antilles, a-t-il précisé. Les transfèrements, qui ont mobilisé GIGN et Raid, se sont bien déroulés selon plusieurs responsables syndicaux. Brouilleurs de drone, de téléphone, fouilles obligatoires après chaque contact avec l’extérieur, promenades limitées à cinq et déplacements individuels: “leur quotidien va changer”, a détaillé M. Lacroix.Selon Thomas Vaugrand, secrétaire général de l’Ufap-Unsa Justice Hauts-de-France, “ce sont tous des détenus avec des moyens financiers extérieurs assez importants, des moyens de continuer (…) leur trafic ou alors de commanditer des meurtres depuis leur cellule”. L’objectif du dispositif est d'”isoler ces profils, rendre étanche l’établissement avec l’extérieur.””On avait déjà affaire à de très gros profils. On est parti un cran au-dessus au niveau de la sécurité, mais on sait gérer ce type de profils”, a affirmé un autre syndicaliste.- Amra aussi – À Vendin sont déjà incarcérés Salah Abdeslam, condamné à la perpétuité incompressible pour les attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis, et le braqueur multirécidiviste Rédoine Faïd qui s’est évadé déjà deux fois de prison.Le narcotrafiquant Mohamed Amra, dont l’évasion sanglante en mai 2024 a coûté la vie à deux agents pénitentiaires et qui est actuellement incarcéré à Condé-sur-Sarthe, “a vocation à aller dans cette prison”, a déclaré sur TF1 le garde des Sceaux mardi soir, refusant d’en dire plus sur la date de son transfert.Plusieurs avocats ont déploré la difficulté à contester ces transfèrements et le choix des détenus soumis à ce régime carcéral renforcé.Un détenu convoqué pour un débat contradictoire il y a quelques jours en vue d’un éventuel placement dans l’un de ces quartiers a ainsi été “condamné pour un braquage, pas pour du trafic de stupéfiants”, s’est insurgée son avocate Sophie Rey-Gascon auprès de l’AFP.Elle dénonce un “détournement” d’une procédure conçue pour empêcher des narcotrafiquants de continuer leurs activités depuis leur prison.Le Syndicat de la magistrature (SM, classé à gauche) a lui aussi dénoncé “fermement la procédure de sélection des détenus transférables qui ne permet qu’un exercice factice des droits de la défense”.Sur TF1, M. Darmanin a indiqué que “70% des détenus” qui iraient dans cette prison étaient en détention provisoire et expliqué que le choix des personnes était effectué par les magistrats instructeurs, le renseignement pénitentiaire et l’administration pénitentiaire.Ces premiers transfèrements “signent le retour officiel des quartiers +haute sécurité+, supprimés il y a plus de quarante ans pour leur inefficacité et leur nocivité”, estime le SM.La prison de Vendin-le-Vieil, qui était déjà avec celle de Condé-sur-Sarthe l’une des deux prisons les plus sécurisées de France, a subi des travaux pour renforcer encore sa sécurité.La cour de promenade a été bétonnée pour empêcher la dissimulation d’objets. Un portique à ondes millimétriques a été installé, des caillebotis ajoutés aux barreaux habituels des cellules et des trappes installées sur l’ensemble des portes pour pouvoir menotter les détenus avant qu’ils n’en sortent. Les parloirs ont été dotés d’hygiaphones, avec une vitre empêchant le contact physique entre détenus et visiteurs.edy-mdh-bbr-cnp-zl/cal/swi

MaPrimeRénov’ va rouvrir le 30 septembre pour les rénovations globales, mais de façon limitée

Les aides MaPrimeRénov’ vont bien reprendre en septembre, mais de façon plus limitée après un afflux important de dossiers depuis le début de l’année, qui assurent au gouvernement de surpasser ses objectifs de rénovation énergétique globale des logements, mais aussi de dépasser le budget prévu pour 2025. L’Etat avait décrété une pause estivale du guichet MaPrimeRénov’ pour les rénovations globales, qui cumulent plusieurs types de travaux d’amélioration de la performance énergétique, à cause de demandes et de tentatives de fraudes trop importantes. Le ministère chargé du Logement a annoncé mardi qu’il sera à nouveau possible de déposer une demande de subvention à partir du 30 septembre, mais les conditions seront resserrées pour dépenser moins d’argent public par dossier et ainsi financer plus de projets dans un budget contraint.. 13.000 dossiers maximumL’Agence nationale de l’habitat (Anah) a actuellement un “stock” de dossiers à traiter de 61.000 demandes, qui s’ajoutent aux 35.000 subventions déjà accordées depuis le début de l’année, ce qui représente un total de 4,2 milliards d’euros de potentielles subventions. Or l’Etat avait fixé un objectif de 62.000 rénovations globales financées en 2025 (hors copropriétés), avec un budget total de 3,6 milliards d’euros pour la rénovation énergétique, enveloppe qui va être dépassée. Le gouvernement prévoit d’ores et déjà d’imputer au budget 2026, “sous réserve du vote de la loi de finances”, les dossiers déposés en 2025 qui ne rentreront pas dans l’enveloppe budgétaire de cette année. Cela concerne les demandes qui seront soumises à partir de septembre, limitées à 13.000 d’ici à la fin de l’année pour éviter d’accumuler trop de dossiers en attente de réponse. Ce quota de 13.000 dossiers sera réparti par territoire et lorsqu’il sera dépassé, “la plateforme sera fermée jusqu’à la fin de l’année”, a indiqué le ministère dans un communiqué.Pour Julien Fortin, de l’Association des consultants en aménagement et développement, les annonces ministérielles n’offrent qu’une “visibilité à court terme” et constituent “un coup d’arrêt au développement engagé par la filière”.Hugues Sartre, porte-parole d’un groupement d’entreprises du secteur de la rénovation énergétique dénommé GERE, s’interroge lui sur “la légalité d’une subvention publique accordée au premier arrivé”.. Critères modifiésDans un premier temps, à partir du 30 septembre, seuls les ménages très modestes pourront demander une subvention, a précisé le ministère, qui élargira “peut-être” le guichet aux ménages modestes en fonction du nombre de dossiers reçus. Ces “nouvelles sont peu engageantes” pour Emma Rolland, enseignante en primaire dans le Lot-et-Garonne alors que la rénovation thermique de son toit est en suspens. “Je me situe dans les revenus modestes, donc je pense que je ne serai pas prioritaire”, déplore auprès de l’AFP cette propriétaire d’une maison, qui assume seule les coûts d’entretien. Le plafond maximum de travaux, sur lequel est calculé le pourcentage des subventions, va baisser de 70.000 euros à 40.000 euros pour les travaux qui permettent de gagner trois classes énergétiques au diagnostic de performance énergétique (DPE). Les aides MaPrimeRénov’ seront réservées aux logements les plus énergivores (note E, F ou G au DPE) et le bonus pour sortir de la catégorie de passoire énergétique (note F ou G) est supprimé.Un ménage très modeste pourrait ainsi percevoir maximum 32.000 euros, soit un montant insuffisant pour rénover une maison individuelle selon Hugues Sartre.Ces critères s’appliqueront à partir de septembre 2025 et seront conservés en 2026, même si des discussions sur le budget 2026 découleront le quota de subventions à accorder annuellement et l’ouverture ou non du guichet aux ménages aux revenus intermédiaires et supérieurs.A ce stade, “l’encre n’est sèche nulle part” concernant le budget 2026, assure le cabinet de la ministre du Logement Valérie Létard. “La seule chose qu’on puisse dire, c’est qu’il y aura MaPrimeRénov’ en 2026.””Si le budget n’est pas augmenté en 2026, c’est 4 milliards d’euros qui manqueront et la crise qu’on a connue en juin cette année surviendra dès mars l’année prochaine”, craint Jacques Baudrier, adjoint PCF à la mairie de Paris, qui appelle à créer “des recettes dédiées” à la rénovation énergétique avec “des taxes locales sur les bureaux ou sur les parkings de supermarchés”.Les règles des aides pour les copropriétés et pour les travaux isolés de rénovation (parcours par geste) restent inchangées en 2025.. 5.000 cas de fraudesL’Etat a détecté 5.000 cas avérés de fraudes parmi les demandes d’aides MaPrimeRénov’ pour des rénovations globales, contre 16.000 dossiers de ce type suspectés frauduleux annoncés en juin.Ces dossiers seront rejetés, tout comme les 8.000 autres cas de fraude détectés parmi les dossiers MaPrimeRénov’ par geste. Les dossiers en stock “continuent d’être passés au peigne fin”, a assuré le ministère, ajoutant que des agréments d’accompagnateurs Rénov’ et de mandataires seront retirés. 

MaPrimeRénov’ va rouvrir le 30 septembre pour les rénovations globales, mais de façon limitée

Les aides MaPrimeRénov’ vont bien reprendre en septembre, mais de façon plus limitée après un afflux important de dossiers depuis le début de l’année, qui assurent au gouvernement de surpasser ses objectifs de rénovation énergétique globale des logements, mais aussi de dépasser le budget prévu pour 2025. L’Etat avait décrété une pause estivale du guichet MaPrimeRénov’ pour les rénovations globales, qui cumulent plusieurs types de travaux d’amélioration de la performance énergétique, à cause de demandes et de tentatives de fraudes trop importantes. Le ministère chargé du Logement a annoncé mardi qu’il sera à nouveau possible de déposer une demande de subvention à partir du 30 septembre, mais les conditions seront resserrées pour dépenser moins d’argent public par dossier et ainsi financer plus de projets dans un budget contraint.. 13.000 dossiers maximumL’Agence nationale de l’habitat (Anah) a actuellement un “stock” de dossiers à traiter de 61.000 demandes, qui s’ajoutent aux 35.000 subventions déjà accordées depuis le début de l’année, ce qui représente un total de 4,2 milliards d’euros de potentielles subventions. Or l’Etat avait fixé un objectif de 62.000 rénovations globales financées en 2025 (hors copropriétés), avec un budget total de 3,6 milliards d’euros pour la rénovation énergétique, enveloppe qui va être dépassée. Le gouvernement prévoit d’ores et déjà d’imputer au budget 2026, “sous réserve du vote de la loi de finances”, les dossiers déposés en 2025 qui ne rentreront pas dans l’enveloppe budgétaire de cette année. Cela concerne les demandes qui seront soumises à partir de septembre, limitées à 13.000 d’ici à la fin de l’année pour éviter d’accumuler trop de dossiers en attente de réponse. Ce quota de 13.000 dossiers sera réparti par territoire et lorsqu’il sera dépassé, “la plateforme sera fermée jusqu’à la fin de l’année”, a indiqué le ministère dans un communiqué.Pour Julien Fortin, de l’Association des consultants en aménagement et développement, les annonces ministérielles n’offrent qu’une “visibilité à court terme” et constituent “un coup d’arrêt au développement engagé par la filière”.Hugues Sartre, porte-parole d’un groupement d’entreprises du secteur de la rénovation énergétique dénommé GERE, s’interroge lui sur “la légalité d’une subvention publique accordée au premier arrivé”.. Critères modifiésDans un premier temps, à partir du 30 septembre, seuls les ménages très modestes pourront demander une subvention, a précisé le ministère, qui élargira “peut-être” le guichet aux ménages modestes en fonction du nombre de dossiers reçus. Ces “nouvelles sont peu engageantes” pour Emma Rolland, enseignante en primaire dans le Lot-et-Garonne alors que la rénovation thermique de son toit est en suspens. “Je me situe dans les revenus modestes, donc je pense que je ne serai pas prioritaire”, déplore auprès de l’AFP cette propriétaire d’une maison, qui assume seule les coûts d’entretien. Le plafond maximum de travaux, sur lequel est calculé le pourcentage des subventions, va baisser de 70.000 euros à 40.000 euros pour les travaux qui permettent de gagner trois classes énergétiques au diagnostic de performance énergétique (DPE). Les aides MaPrimeRénov’ seront réservées aux logements les plus énergivores (note E, F ou G au DPE) et le bonus pour sortir de la catégorie de passoire énergétique (note F ou G) est supprimé.Un ménage très modeste pourrait ainsi percevoir maximum 32.000 euros, soit un montant insuffisant pour rénover une maison individuelle selon Hugues Sartre.Ces critères s’appliqueront à partir de septembre 2025 et seront conservés en 2026, même si des discussions sur le budget 2026 découleront le quota de subventions à accorder annuellement et l’ouverture ou non du guichet aux ménages aux revenus intermédiaires et supérieurs.A ce stade, “l’encre n’est sèche nulle part” concernant le budget 2026, assure le cabinet de la ministre du Logement Valérie Létard. “La seule chose qu’on puisse dire, c’est qu’il y aura MaPrimeRénov’ en 2026.””Si le budget n’est pas augmenté en 2026, c’est 4 milliards d’euros qui manqueront et la crise qu’on a connue en juin cette année surviendra dès mars l’année prochaine”, craint Jacques Baudrier, adjoint PCF à la mairie de Paris, qui appelle à créer “des recettes dédiées” à la rénovation énergétique avec “des taxes locales sur les bureaux ou sur les parkings de supermarchés”.Les règles des aides pour les copropriétés et pour les travaux isolés de rénovation (parcours par geste) restent inchangées en 2025.. 5.000 cas de fraudesL’Etat a détecté 5.000 cas avérés de fraudes parmi les demandes d’aides MaPrimeRénov’ pour des rénovations globales, contre 16.000 dossiers de ce type suspectés frauduleux annoncés en juin.Ces dossiers seront rejetés, tout comme les 8.000 autres cas de fraude détectés parmi les dossiers MaPrimeRénov’ par geste. Les dossiers en stock “continuent d’être passés au peigne fin”, a assuré le ministère, ajoutant que des agréments d’accompagnateurs Rénov’ et de mandataires seront retirés. 

Soudan: malgré la guerre, le foot de retour dans quelques stades

Le modeste stade de Berber, dans le nord du Soudan, semble trembler sous les acclamations des supporters qui se lèvent d’un bond pour acclamer les joueurs. Les occasions festives sont rares dans un pays ravagé par une guerre meurtrière depuis plus de deux ans.”C’est un sentiment merveilleux, c’est indescriptible, ce retour magnifique”, se réjouit Ahmed Tag, un des spectateurs venus voir, après de long mois d’abstinence, un des matches de la Ligue opposant le champion Al-Hilal à l’équipe d’Hay al-Wadi.”Nous sommes tellement heureux de revoir Al-Hilal, de voir le football soudanais renaître après tout ce que nous avons perdu ces deux dernières années”, dit-il. Depuis avril 2023, les combats entre l’armée régulière et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) ont fait des dizaines de milliers de morts et des millions de déplacés, provoquant ce que les Nations unies décrivent comme la “crise humanitaire la plus dévastatrice au monde”. Depuis le début du mois de juillet, le championnat réduit à une mini-ligue réunissant 8 des 24 équipes soudanaises offre des temps de répit bienvenus à une population éprouvée par les combats, les déplacements massifs, la famine et le choléra. La Fédération a choisi d’organiser la première Ligue d’élite à Berber et dans deux autres villes de l’État du Nil – Atbara et al-Damer – contrôlées par l’armée et considérées comme plus sûres que la capitale, Khartoum, en ruines. – Retour au pays -“Nous sommes enfin de retour chez nous, devant nos supporters, avec l’atmosphère de la ligue”, confie à l’AFP Mohamed Abdel Rahman, le capitaine emblématique et meilleur buteur d’Al-Hilal, tout heureux de retrouver sa terre natale même si l’équipe n’a pas pu jouer dans son stade, à Khartoum.La saison dernière, l’équipe d’Al-Hilal, comme celle d’Al-Merrikh, s’est entraînée en exil en Mauritanie et a participé à La ligue mauritanienne. Al-Hilal a réussi à atteindre les quarts de finale de la Ligue africaine des champions de la CAF, encouragé à distance par ses supporters restés au pays. “Nous donnons tout pour rendre nos fans heureux, leur offrir une part de joie dans la situation difficile du Soudan”, souligne l’attaquant de 32 ans. Jibril Mohamed Nour, le capitaine de l’équipe adverse, est plus mitigé. “Je n’arrive même pas à y croire … c’est un sentiment indescriptible de rejouer”, dit-il à l’AFP avant d’entrer sur le terrain. Mais “nos fans nous manquent, notre ville natale nous manque, nous espérons seulement pouvoir y retourner bientôt”.Avant la guerre, Hay al-Wadi jouait à Nyala, la capitale de l’État du Sud-Darfour (ouest). La ville est actuellement contrôlée par les paramilitaires et souvent ciblée par des frappes aériennes de l’armée soudanaise. L’ouest du Soudan a été le théâtre des pires violences, avec des camps de déplacés assiégés, bombardés et réduits en cendres lors d’attaques à ciblage ethnique. Depuis le début de la guerre, l’équipe de Nyala s’entraîne de l’autre côté de la mer Rouge, en Arabie saoudite, et n’est rentrée au pays que quelques semaines avant le début du championnat. – Grandes attentes -Même si certains joueurs ont manqué d’entraînement à cause de la guerre et même si les stades ne sont guère à la hauteur, joueurs, arbitres et entraîneurs affichent tous de larges sourires, sur la pelouse boueuse. “Les supporters sont là, les joueurs sont là … tant que nous pouvons jouer et qu’un système existe, avec les infrastructures, tout peut être corrigé”, affirme le seul entraîneur étranger de la ligue, l’Égyptien Shawki Ghareeb, récemment recruté par Al-Merrikh.Mohamed Abdel Samee, un des administrateurs de la Fédération soudanaise, rayonne de fierté que l’instance “ait insisté pour organiser le championnat”. “Dès que celui-ci sera terminé, nous allons planifier la saison prochaine, où nous espérons que chaque équipe pourra jouer dans sa propre ville”, dit-il. Le conflit, pourtant, ne donne pour l’instant aucun signe d’apaisement.