Prélèvements et biopsies: sur les traces de l’ours polaire en Arctique

Touchée par la fléchette sédative, l’ourse polaire se couche doucement sur le flanc: quelques minutes plus tard, le vétérinaire s’approche, pose un collier GPS, prélève du sang, incise la chair. Tout doit s’enchainer rapidement.  La mission est périlleuse : il fait en moyenne -20°C dans l’Arctique norvégien et l’ours polaire est un prédateur dangereux pour l’homme, il ne faut pas qu’il se réveille.Depuis quarante ans, les experts de l’Institut polaire norvégien (NPI) observent l’ours du Svalbard, sa santé, ses déplacements et les effets du réchauffement climatique trois à quatre fois plus important dans cette région que la moyenne mondiale.  Lors de leur expédition annuelle, en avril, sur le brise-glace de recherche Kronprins Haakon, du nom de l’actuel prince héritier de Norvège, huit scientifiques, accompagnés par un photographe de l’AFP, ont expérimenté de nouvelles méthodologies de suivi de l’Ursus maritimus.Sur ce bâtiment de 100 mètres de long, la journée dépend de la météo qui détermine si l’hélicoptère peut voler et traquer les ours sur la banquise, au GPS ou à la trace. Les “jours blancs”, quand ciel, neige et glace se confondent, c’est impossible.Ce jour-là, le vétérinaire Rolf Arne Olberg est à bord avec deux scientifiques quand l’hélicoptère part en quête des mammifères à l’aide d’une application qui localise la dizaine de femelles équipées pour la première fois l’an dernier d’un collier GPS. – Fréquence cardiaque -Un pied sur le patin de l’hélicoptère, Olberg épaule sa carabine à air comprimé et déclenche le tir de fléchette anesthésiante sur l’animal qui au bruit de l’appareil a commencé à courir. Certains ours, déjà anesthésiés les années précédentes, ne paniquent plus à l’approche de l’hélicoptère.Le dosage de sédatif est adapté à la taille de l’ours et la fléchette doit atteindre un muscle pour être efficace. Observation à la jumelle : si l’anesthésiant a fait effet, l’hélicoptère peut se poser près de l’ours cinq à dix minutes plus tard.Tout doit alors être précis et rapide, malgré les gants chirurgicaux par une température qui peut descendre à -30°C ou le vent. “Nous essayons de minimiser le temps que nous passons près de l’ours” dit le vétérinaire.Au chevet de l’animal, Olberg place un collier GPS ou remplace sa pile, si la femelle est déjà équipée. Les mâles, qui peuvent atteindre 2,60 mètres pour 600 kilos, ne peuvent pas en être dotés car leur cou étant plus gros que leur tête ils le perdraient immédiatement.Le vétérinaire incise ensuite la peau du mammifère pour placer entre la graisse et la chair un capteur cardiaque, petit cylindre de 4 centimètres. Les cinq premiers ont été posés l’an dernier.”C’est un enregistreur qui nous permet d’avoir, sur toute une année, la température corporelle et la fréquence cardiaque des ours”, explique la chercheuse française Marie-Anne Blanchet, spécialiste en écologie spatiale au NPI.”Ces deux paramètres sont reliés aux dépenses énergétiques des ours. Et la dépense énergétique, c’est un petit peu la monnaie qui nous intéresse pour savoir quelle énergie les ours ont besoin de dépenser dans la mesure où leur environnement change”, détaille-t-elle.- Å’ufs et rennes -Pour la première fois cette année donc, les experts vont pouvoir croiser température corporelle, rythme cardiaque et données GPS, et savoir quand ces ourses appareillées marchent pour atteindre leur zone de chasse, nagent ou restent en tanière.Le vétérinaire prélève aussi de fines lamelles de graisse qu’il insère dans un tube conservé à 37°C, la température corporelle de l’ours. A bord du brise-glace, les tissus graisseux seront exposés à des hormones de stress et polluants puis plongés dans de l’azote liquide pour être analysés plus tard sur terre.Cette nouvelle technique, appelée “slices”, est destinée à mesurer l’impact des “polluants éternels” (PFAS) sur leur santé. “L’idée, c’est de représenter au mieux ce que les ours vivent dans la nature mais en laboratoire”, dit la toxicologue belge Laura Pirard, qui expérimente cette méthode de biopsie sur le mammifère.Ces échantillons de graisse et de sang révèlent déjà l’évolution du régime alimentaire des ours polaires alors que la glace de mer recule. “Ils mangent plus de nourriture terrestre que de phoques. Ils chassent toujours les phoques mais ils prennent également des Å“ufs et des rennes, ils mangent même de l’herbe et des choses comme ça, bien que cela ne leur fournisse aucune énergie”, a constaté le chef scientifique du programme “ours polaires” au NPI, Jon Aars, Le phoque reste cependant une nourriture essentielle pour l’animal.”Même s’ils ne disposent que de trois mois pour chasser, ils peuvent obtenir environ 70% de ce dont ils ont besoin pour toute l’année pendant cette période. C’est probablement pour cette raison que nous constatons qu’ils s’en sortent bien et qu’ils se portent bien”, ajoute-t-il.Mais le chef de mission met en garde : “Si la période (de chasse du phoque) diminue encore, peut-être seront-ils à la peine”.

Prélèvements et biopsies: sur les traces de l’ours polaire en Arctique

Touchée par la fléchette sédative, l’ourse polaire se couche doucement sur le flanc: quelques minutes plus tard, le vétérinaire s’approche, pose un collier GPS, prélève du sang, incise la chair. Tout doit s’enchainer rapidement.  La mission est périlleuse : il fait en moyenne -20°C dans l’Arctique norvégien et l’ours polaire est un prédateur dangereux pour l’homme, il ne faut pas qu’il se réveille.Depuis quarante ans, les experts de l’Institut polaire norvégien (NPI) observent l’ours du Svalbard, sa santé, ses déplacements et les effets du réchauffement climatique trois à quatre fois plus important dans cette région que la moyenne mondiale.  Lors de leur expédition annuelle, en avril, sur le brise-glace de recherche Kronprins Haakon, du nom de l’actuel prince héritier de Norvège, huit scientifiques, accompagnés par un photographe de l’AFP, ont expérimenté de nouvelles méthodologies de suivi de l’Ursus maritimus.Sur ce bâtiment de 100 mètres de long, la journée dépend de la météo qui détermine si l’hélicoptère peut voler et traquer les ours sur la banquise, au GPS ou à la trace. Les “jours blancs”, quand ciel, neige et glace se confondent, c’est impossible.Ce jour-là, le vétérinaire Rolf Arne Olberg est à bord avec deux scientifiques quand l’hélicoptère part en quête des mammifères à l’aide d’une application qui localise la dizaine de femelles équipées pour la première fois l’an dernier d’un collier GPS. – Fréquence cardiaque -Un pied sur le patin de l’hélicoptère, Olberg épaule sa carabine à air comprimé et déclenche le tir de fléchette anesthésiante sur l’animal qui au bruit de l’appareil a commencé à courir. Certains ours, déjà anesthésiés les années précédentes, ne paniquent plus à l’approche de l’hélicoptère.Le dosage de sédatif est adapté à la taille de l’ours et la fléchette doit atteindre un muscle pour être efficace. Observation à la jumelle : si l’anesthésiant a fait effet, l’hélicoptère peut se poser près de l’ours cinq à dix minutes plus tard.Tout doit alors être précis et rapide, malgré les gants chirurgicaux par une température qui peut descendre à -30°C ou le vent. “Nous essayons de minimiser le temps que nous passons près de l’ours” dit le vétérinaire.Au chevet de l’animal, Olberg place un collier GPS ou remplace sa pile, si la femelle est déjà équipée. Les mâles, qui peuvent atteindre 2,60 mètres pour 600 kilos, ne peuvent pas en être dotés car leur cou étant plus gros que leur tête ils le perdraient immédiatement.Le vétérinaire incise ensuite la peau du mammifère pour placer entre la graisse et la chair un capteur cardiaque, petit cylindre de 4 centimètres. Les cinq premiers ont été posés l’an dernier.”C’est un enregistreur qui nous permet d’avoir, sur toute une année, la température corporelle et la fréquence cardiaque des ours”, explique la chercheuse française Marie-Anne Blanchet, spécialiste en écologie spatiale au NPI.”Ces deux paramètres sont reliés aux dépenses énergétiques des ours. Et la dépense énergétique, c’est un petit peu la monnaie qui nous intéresse pour savoir quelle énergie les ours ont besoin de dépenser dans la mesure où leur environnement change”, détaille-t-elle.- Å’ufs et rennes -Pour la première fois cette année donc, les experts vont pouvoir croiser température corporelle, rythme cardiaque et données GPS, et savoir quand ces ourses appareillées marchent pour atteindre leur zone de chasse, nagent ou restent en tanière.Le vétérinaire prélève aussi de fines lamelles de graisse qu’il insère dans un tube conservé à 37°C, la température corporelle de l’ours. A bord du brise-glace, les tissus graisseux seront exposés à des hormones de stress et polluants puis plongés dans de l’azote liquide pour être analysés plus tard sur terre.Cette nouvelle technique, appelée “slices”, est destinée à mesurer l’impact des “polluants éternels” (PFAS) sur leur santé. “L’idée, c’est de représenter au mieux ce que les ours vivent dans la nature mais en laboratoire”, dit la toxicologue belge Laura Pirard, qui expérimente cette méthode de biopsie sur le mammifère.Ces échantillons de graisse et de sang révèlent déjà l’évolution du régime alimentaire des ours polaires alors que la glace de mer recule. “Ils mangent plus de nourriture terrestre que de phoques. Ils chassent toujours les phoques mais ils prennent également des Å“ufs et des rennes, ils mangent même de l’herbe et des choses comme ça, bien que cela ne leur fournisse aucune énergie”, a constaté le chef scientifique du programme “ours polaires” au NPI, Jon Aars, Le phoque reste cependant une nourriture essentielle pour l’animal.”Même s’ils ne disposent que de trois mois pour chasser, ils peuvent obtenir environ 70% de ce dont ils ont besoin pour toute l’année pendant cette période. C’est probablement pour cette raison que nous constatons qu’ils s’en sortent bien et qu’ils se portent bien”, ajoute-t-il.Mais le chef de mission met en garde : “Si la période (de chasse du phoque) diminue encore, peut-être seront-ils à la peine”.

La Bourse de Paris repli en attendant les résultats d’entreprises

La Bourse de Paris a ouvert en baisse mardi, dans un contexte d’incertitudes liées aux résultats d’entreprises du deuxième trimestre et à l’approche du 1er août, date butoir des négociations commerciales entre Européens et Américains.L’indice vedette CAC 40 perdait 0,34% vers 09H30, soit 26,63 points à 7.782,66 points. La veille, l’indice phare de la place parisienne avait conclu la séance en repli de 0,31% et s’était établi à 7.798,22 points à la clôture.”Les craintes entourant les accords commerciaux à conclure d’ici au 1er août, ainsi que la capacité des entreprises à résister à la guerre commerciale menée par les Etats-Unis, mettent à l’épreuve la résilience des marchés”, commente Patrick Munnelly, stratégiste chez Tickmill.En ce qui concerne l’Union européenne, les 27 espèrent toujours obtenir un accord avec les Etats-Unis après les nouvelles menaces de Donald Trump de lui imposer le 1er août des droits de douane de 30%.Les pays européens essayent de rester unis, bien que leurs économies ne soient pas exposées de la même façon aux foudres douanières du président américain.”Les marchés s’inquiètent de ce que sera l’accord commercial entre l’Union européenne et les Etats-Unis avant la date butoir du 1er août”, note Jim Reid, économiste de Deutsche Bank. “Les négociations devraient se poursuivre cette semaine (…) mais l’absence de progrès concrets continue de faire hésiter les investisseurs”, poursuit-il.C’est dans ce contexte que la saison des résultats d’entreprises pour le deuxième trimestre se tiendra ces deux prochaines semaines.Ils devraient être “fortement affectés par l’évolution des taux de change, ce qui est rare”, estime Christopher Dembik, conseiller en investissement pour Pictet AM. La monnaie unique s’est fortement appréciée entre avril et fin juin, passant de 1,08 à 1,18 dollar pour un euro. Or, un euro fort rend les produits européens plus chers à l’étranger, donc moins compétitifs. Sanofi annonce une acquisition à un milliard de dollarsLe groupe pharmaceutique français Sanofi (-0,10% à 82,08 euros) a annoncé mardi la signature d’un accord pour l’acquisition de la biotech britannique Vicebio pour un montant de plus d’un milliard de dollars, ce qui lui permettra de mettre la main sur des candidats-vaccins contre des virus respiratoires. Longchamp et Interparfums s’associentLa marque française de maroquinerie Longchamp et le groupe Interparfums (+0,73% à 33,10 euros) ont annoncé mardi la signature d’un accord de licence parfums courant jusqu’au 31 décembre 2036. Les deux groupes précisent prévoir un premier lancement en 2027.

Stephen Colbert à l’offensive contre Donald Trump après la fin programmée de son “Late Show”

L’animateur Stephen Colbert a répliqué sans retenue lundi au président américain Donald Trump lors de sa première émission depuis l’annonce de la fin programmée de son “Late Show”, prévenant que “les hostilités sont ouvertes”.M. Colbert a évoqué l’annulation de son émission par son employeur, qu’il a clairement accusé de rechercher les faveurs de M. Trump pour des raisons commerciales. “Allez vous faire foutre!”, a-t-il lancé au président.”The Late Show”, une émission iconique de la télévision américaine depuis ses débuts en 1993, lorsqu’elle était animée par David Letterman, cessera d’être diffusée en mai 2026, à la suite d’une annonce surprise faite par le diffuseur CBS la semaine dernière.La chaîne fait partie du conglomérat Paramount, cible d’une fusion-acquisition de 8 milliards de dollars de la société de production Skydance nécessitant l’approbation de l’Autorité de régulation des télécommunications (FCC), dont le patron est un allié de M. Trump.CBS a mis fin à son émission de la fin de soirée trois jours après que Stephen Colbert l’a critiqué pour avoir réglé à l’amiable un procès avec le président.L’animateur avait accusé CBS d’avoir versé ce qu’il appelle un “gros pot-de-vin” de 16 millions de dollars  à M. Trump dans une affaire où celui-ci reprochait un montage “trompeur” d’une interview de son adversaire aux élections de 2024, l’ancienne vice-présidente Kamala Harris.M. Trump s’est réjoui du licenciement de l’un de ses détracteurs les plus prolifiques, en écrivant sur sa plateforme Truth Social: “j’adore que Colbert ait été licencié”.- Les “Washington Epsteins” -Ce dernier a plaisanté lundi sur le fait que son rêve, depuis ses débuts en tant que comique d’improvisation à Chicago dans les années 1980, avait toujours été de voir un président en exercice fêter la fin de sa carrière.Il a également contesté la logique de CBS qui a insisté sur le fait que l’annulation était “une décision purement financière”. Dans une fuite anonyme au cours du week-end, la chaîne avait semblé suggérer que son émission avait perdu 40 millions de dollars l’année dernière.M. Colbert a plaisanté en disant qu’il pouvait expliquer la perte de 24 millions de dollars par an, mais qu’il n’était pas responsable des 16 millions de dollars restants, en référence à l’accord conclu entre CBS News et M. Trump.Lors de son monologue de début d’émission lundi, il a raillé la demande de Donald Trump de voir la franchise de football américain des Washington Commanders reprendre son ancien nom de Washington Redskins, considéré comme une insulte à l’égard des Amérindiens.Une séquence humoristique a ensuite mis en scène M. Trump cherchant à rebaptiser la franchise de football “Washington Epsteins”, en référence au financier pédophile Jeffrey Epstein, que le président a fréquenté dans les années 1990.Après avoir abordé la fin prochaine du “Late Show”, assurant qu’on avait tué son émission mais pas lui, Colbert a lancé un reportage sur la proximité entre Trump et Epstein, suivant en cela une formule familière: un ton apparemment sérieux agrémenté d’humour et de vivacité d’esprit.À l’extérieur du Ed Sullivan Theater à Manhattan où était enregistrée l’émission, des manifestants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire “Colbert reste ! Trump doit partir !”- “Une malédiction sur CBS” -“C’est vraiment horrible qu’on en soit arrivé là dans ce pays, où les entreprises ressentent le besoin d’obéir à l’avance”, a déclaré à l’AFP Elizabeth Kott, une enseignante de 48 ans.L’invitée principale de lundi, l’actrice Sandra Oh a apporté son soutien à l’humoriste, visiblement ému, en lançant “une malédiction sur CBS et Paramount”.C’est d’abord au “Daily Show”, sous la houlette de son ami Jon Stewart, que Stephen Colbert a perfectionné son double comique: un pseudo-journaliste conservateur prétentieux, caricature des commentateurs de droite.Il a ensuite lancé sa propre émission sur Comedy Central en 2005 où il continuait d’incarner ce personnage, avant d’accéder en 2015 à l’un des postes les plus convoités de la télévision américaine: animateur du “Late Show” sur CBS.Colbert a abandonné son alter ego réactionnaire pour devenir l’une des figures les plus drôles et respectées du petit écran. Pendant la pandémie, il est devenu une présence rassurante pour des millions d’Américains, continuant à diffuser depuis une pièce de sa maison aux côtés de son épouse Evelyn.Il s’est aussi mué depuis dix ans en fervent critique du Trumpisme, tournant en dérision le président sur tout, de ses politiques à son admiration pour Hannibal Lecter.Après l’enregistrement de l’émission lundi, Colbert a zappé la séance de questions-réponses promise et a confié à son public en studio: “j’étais nerveux en arrivant ici”.”Vous allez me manquer”, a-t-il conclu.

Philippines flooding displaces thousands, two missing

Floodwaters driven by torrential rains ground life in the Philippine capital to a halt on Tuesday with tens of thousands evacuated from their homes and at least two people believed missing.Schools and government offices in Manila and the surrounding provinces were closed after a night of rain that saw the region’s Marikina River burst its banks.More than 23,000 people living along the river were evacuated overnight, sheltering in schools, village halls and covered courtyards.About 44,000 more were evacuated in the metropolitan area’s Quezon, Pasig and Caloocan cities.”Usually these people are from low-lying areas like beside creeks (feeding into the river),” according to Wilmer Tan of the Marikina rescue office, who said the river had reached 18 metres (59 feet) in height.An elderly woman and her driver were swept down a swollen creek as they attempted to cross a bridge in Caloocan, said John Paul Nietes, an emergency operations centre assistant supervisor.”Their car was recovered last night. The rescue operation is continuing, but as of today, they haven’t found either of them,” he said.”The car window was broken, so the hope is that they were able to escape.”Floodwaters were receding on Tuesday afternoon, though thousands of people remained unable to return to their homes.Ongoing monsoon rains have killed at least six people and left another six missing in the central and southern Philippines since Tropical Storm Wipha skirted the country on Friday, according to the National Disaster Risk Reduction and Management Council.The Philippine’s national weather service is predicting rain to continue through the end of the week.At least 20 storms or typhoons strike or come near the Philippines each year, with the country’s poorest regions typically the hardest hit.Deadly and destructive storms are becoming more powerful as the world gets warmer because of climate change.”This is hard, because if the rain will continue… the river will swell,” Manila street sweeper Avelina Lumangtad, 61, told AFP as she stood next to a flooded thoroughfare.”The floods are dangerous.”

‘Gloves are off’: cancelled Late Show host comes out swinging for Trump

Stephen Colbert had an unflinching message for US President Donald Trump in his first broadcast since his “Late Show” was cancelled amid a political firestorm — “the gloves are off.”Colbert, who addressed the cancellation of his show by a broadcaster that has been widely accused of seeking to curry favor with Trump for business reasons, came out swinging — telling Trump to “go fuck yourself.””The Late Show,” a storied US TV franchise dating back to 1993 when it was hosted by David Letterman, will go off the air in May 2026 following a surprise announcement by broadcaster CBS last week.The channel is part of Paramount, which is in the throes of an $8 billion takeover that requires approval by the Trump-controlled Federal Communications Commission. It pulled the plug three days after Colbert skewered CBS for settling a lawsuit with Trump.He accused it of paying what he termed a “a big fat bribe” of $16 million to the president for what he called “deceptive” editing of an interview with his 2024 election opponent, former vice president Kamala Harris.Trump reveled in the firing of one of his most prolific detractors, posting on his Truth Social platform that “I absolutely love that Colbert was fired.”Colbert joked Monday that it had always been his dream starting out as an improv comic in Chicago in the 1980s to have a sitting president celebrate the end of his career.He also disputed the logic of CBS who insisted the cancellation was “purely a financial decision.”He said that in an anonymous leak over the weekend, CBS had appeared to suggest his show lost $40 million last year.Colbert joked that he could account for losing $24 million annually — but wasn’t to blame for the other $16 million, a reference to CBS News’s settlement with Trump.Monday’s cold open was an unsparing riff on Trump demanding that the Washington Commanders change its name back to its former name which was widely considered a slur against Native Americans.The segment suggested Trump sought to rename the franchise the “Washington Epsteins”, in reference to pedophile financier Jeffrey Epstein whom it has been widely reported was close to Trump.Colbert returned to this topic after addressing his show’s cancellation, proclaiming that they had killed his show but not him, and doing a deep dive on reporting about just how close Trump and Epstein were.It was a formula that would have been familiar to fans of the show: the deadly serious leavened with humor and quick wit.Outside the taping at Midtown Manhattan’s Ed Sullivan theater, protesters held placards that said “Colbert Stays! Trump Must Go!”Audience member Elizabeth Kott, a 48-year-old high school teacher, called Colbert’s firing “terrible.” “It’s really awful that it’s come to that in this country, where companies feel the need to obey in advance. It’s really awful,” she told AFP.- ‘A plague on CBS’ -Colbert’s lead guest Monday, acclaimed actress Sandra Oh, did not hold back, proclaiming a “plague on CBS and Paramount” — the network on which Colbert’s channel is broadcast and its media giant proprietor.Colbert’s lip trembled as Oh paid tribute to his work speaking truth to power while staying funny.His other guest, actor Dave Franco, said he had loved Colbert’s work in everything from “The Daily Show” to “The Colbert Report” and then “The Late Show.”It was on “The Daily Show,” under the supervision of comic “anchor” Jon Stewart, that Colbert perfected his alter-ego — a blowhard conservative reporter whose studied ignorance parodied actual right-wing broadcasters night after night.He moved up to a show of his own on the same network, Comedy Central, which was then part of Viacom and today is part of Paramount.Before long he took one of the most coveted chairs in US television — host of the CBS late-night slot.Colbert dropped his arrogant conservative persona and cultivated a reputation as one of the most trusted yet funniest figures on US television.Through the coronavirus pandemic he became a reassuring presence for millions, broadcasting from a spare room in his house and narrating the challenges he faced alongside his wife Evelyn.He also became an arch-critic of Trump, skewering the president for everything from his policies to his fondness for Hannibal Lecter.Skipping a promised question and answer session following the taping of Monday’s show, Colbert told his studio audience that “I was nervous coming out here.””I will miss you.”

La France demande l’accès à Gaza pour la presse, “pour montrer ce qu’il s’y passe”

La France demande que “la presse libre et indépendante puisse accéder à Gaza pour montrer” ce qu’il se passe dans le territoire en danger de famine après 21 mois de guerre, a déclaré mardi le ministre français de Affaires étrangères Jean-Noël Barrot.”Nous avons l’espoir de pouvoir faire sortir quelques collaborateurs de journalistes dans les prochaines semaines”, a ajouté le ministre sur France Inter, interrogé sur le cas de plusieurs collaborateurs de l’AFP sur place qui se trouvent dans “une situation effroyable” selon la direction de l’agence.”Nous y consacrons beaucoup d’efforts et beaucoup d’énergie”, a dit le ministre, qui s’exprimait depuis Kiev où il est en déplacement. “Depuis des mois, nous assistons, impuissants, à la détérioration dramatique de leurs conditions de vie. Leur situation est aujourd’hui intenable, malgré un courage, un engagement professionnel et une résilience exemplaires”, affirmait un communiqué de l’AFP lundi, tandis que la Société des journalistes (SDJ) alertait du risque de les “voir mourir”.”Nous avons perdu des journalistes dans des conflits, nous avons eu des blessés et des prisonniers dans nos rangs, mais aucun de nous n’a le souvenir d’avoir vu un collaborateur mourir de faim”, soulignait la SDJ de l’agence.L’ONU et des ONG font régulièrement état d’un risque de famine dans le territoire palestinien assiégé par Israël après plus de 21 mois de conflit, déclenché par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023.M. Barrot a également dit que la France condamne “avec la plus grande fermeté” la “déplorable” extension de l’offensive israélienne à Gaza lancée lundi, “qui va aggraver une situation déjà catastrophique”.”Il n’y a plus aucune justification aux opérations militaires de l’armée israélienne à Gaza. C’est une offensive qui va aggraver une situation déjà catastrophique qui va provoquer de nouveaux déplacements forcés de populations que nous condamnons avec la plus grande fermeté”, a-t-il dit.La France appelle au “cessez le feu immédiat, à la libération de tous les otages du Hamas, qui doit être désormais désarmé, et à l’accès sans aucune entrave de l’aide humanitaire à Gaza”, a ajouté le ministre.L’armée israélienne a étendu lundi son offensive dans un nouveau secteur de la bande de Gaza, à Deir al-Balah, dans le centre du territoire palestinien, et entend agir dans des zones où elle n’était jamais allé au cours des 21 mois de guerre contre le Hamas, sommant les habitants d’évacuer les lieux.

Pakistan landslide after heavy rain kills 3, with 15 missing

A landslide triggered by torrential monsoon rains swept away cars in mountainous northern Pakistan, killing at least three people, with more vehicles buried under the debris, officials said Tuesday.Flash floods, collapsed buildings and electrocutions have killed 221 people since the monsoon season arrived in late June with heavier rains that usual.More than eight vehicles were swept away on Monday when heavy rains triggered a landslide on a highway in Diamer district, Gilgit-Baltistan region, a senior police officer told AFP.”Three dead bodies have been recovered and more than 15 are still missing,” said Abdul Hameed, the district police officer.He said at least 10 vehicles were buried under the debris and a rescue operation was underway.Faizullah Faraq, spokesperson for the regional government, confirmed the death toll to AFP.The region is a popular tourist destination, marked by towering mountains, deep valleys and wide rivers, and Faraq said hundreds of visitors were rescued.”Government teams cleared debris and escorted them off the mountain road, while local villagers provided emergency shelter and assistance,” Faraq added.Floods in the area have blocked major highways, damaged communication signals, 50 houses, four bridges, a hotel and a school.The rest of Pakistan has not been spared, with 221 killed nationwide in incidents related to the monsoon since June 26.The death toll includes “104 children and 40 women”, while more than 500 others have been injured, Pakistan’s National Disaster Management Agency said Tuesday.A spokeswoman for the agency told AFP that the heavy rains usually start later in the monsoon season. “Such death tolls are usually seen in August, but this year the impact has been markedly different,” she said. Monsoon season brings South Asia 70 to 80 percent of its annual rainfall, and runs from late June until September in Pakistan.The annual rains are vital for agriculture and food security, and the livelihoods of millions of farmers, but also bring destruction. In late June, at least 13 tourists were swept to their deaths while sheltering from flash floods on a raised river bank. In 2022, monsoon floods submerged a third of the country and killed 1,700 people.

Les Bourses européennes ouvrent en repli

Les Bourses européennes ont ouvert en repli mardi, les investisseurs attendant de nombreux résultats d’entreprises dans les deux prochaines semaines, dans un contexte toujours incertain sur le front des négociations commerciales entre Européens et Américains.Dans les premiers échanges, la Bourse de Paris cédait 0,24%, Francfort reculait de 0,33% et Londres oscillait autour de son point d’équilibre (-0,08%).