Japon: vers un nouveau réacteur nucléaire, le premier depuis Fukushima

Une compagnie électrique régionale au Japon a annoncé mardi lancer une étude géologique en vue de préparer la construction du premier nouveau réacteur nucléaire dans le pays depuis la catastrophe de Fukushima en 2011.Kansai Electric effectuera une étude pour “évaluer la possibilité de construire une centrale de remplacement à la centrale nucléaire de Mihama”, a déclaré le président de l’entreprise, Nozomu Mori, lors d’une conférence de presse télévisée. “Étant donné que les ressources naturelles sont limitées dans notre pays… il est important que l’énergie nucléaire joue son rôle dans les années à venir”, a-t-il ajouté. Après la catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi en 2011, victime d’un tsunami, le Japon a arrêté tous ses réacteurs nucléaires, y compris les trois réacteurs de Mihama, le public exprimant une grande inquiétude vis-à-vis de cette énergie. À cette époque, Kansai Electric avait décidé de suspendre une étude géologique en cours portant sur un projet de remplacement de l’un des réacteurs de Mihama. En 2015, Kansai Electric a mis à l’arrêt deux des trois réacteurs de Mihama qui avaient fonctionné pendant plus de 50 ans. Le dernier réacteur reste opérationnel aujourd’hui, bien qu’il ait été en service depuis près de cinq décennies.M. Mori a indiqué que la reprise de l’étude elle-même ne serait pas le seul facteur déterminant pour décider de construire un nouveau réacteur, ajoutant ne pas avoir de visibilité quant à une date de début de travaux potentiels. Les médias locaux ont rapporté qu’un nouveau réacteur pourrait coûter quelque 6,8 milliards de dollars et pourrait mettre 20 ans avant d’être opérationnel. Le gouvernement a continué à soutenir l’énergie nucléaire comme une source fiable, propre et un outil dont le Japon a besoin pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Près de 15 ans après la catastrophe de Fukushima, le Japon a redémarré de nombreux réacteurs tandis que les craintes du public japonais vis-à-vis de l’énergie nucléaire se sont atténuées.Les grandes entreprises ont également soutenu l’énergie nucléaire, car le Japon aura besoin de davantage d’électricité pour faire fonctionner l’intelligence artificielle et les centres de données à l’avenir. 

Japon: vers un nouveau réacteur nucléaire, le premier depuis Fukushima

Une compagnie électrique régionale au Japon a annoncé mardi lancer une étude géologique en vue de préparer la construction du premier nouveau réacteur nucléaire dans le pays depuis la catastrophe de Fukushima en 2011.Kansai Electric effectuera une étude pour “évaluer la possibilité de construire une centrale de remplacement à la centrale nucléaire de Mihama”, a déclaré le président de l’entreprise, Nozomu Mori, lors d’une conférence de presse télévisée. “Étant donné que les ressources naturelles sont limitées dans notre pays… il est important que l’énergie nucléaire joue son rôle dans les années à venir”, a-t-il ajouté. Après la catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi en 2011, victime d’un tsunami, le Japon a arrêté tous ses réacteurs nucléaires, y compris les trois réacteurs de Mihama, le public exprimant une grande inquiétude vis-à-vis de cette énergie. À cette époque, Kansai Electric avait décidé de suspendre une étude géologique en cours portant sur un projet de remplacement de l’un des réacteurs de Mihama. En 2015, Kansai Electric a mis à l’arrêt deux des trois réacteurs de Mihama qui avaient fonctionné pendant plus de 50 ans. Le dernier réacteur reste opérationnel aujourd’hui, bien qu’il ait été en service depuis près de cinq décennies.M. Mori a indiqué que la reprise de l’étude elle-même ne serait pas le seul facteur déterminant pour décider de construire un nouveau réacteur, ajoutant ne pas avoir de visibilité quant à une date de début de travaux potentiels. Les médias locaux ont rapporté qu’un nouveau réacteur pourrait coûter quelque 6,8 milliards de dollars et pourrait mettre 20 ans avant d’être opérationnel. Le gouvernement a continué à soutenir l’énergie nucléaire comme une source fiable, propre et un outil dont le Japon a besoin pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Près de 15 ans après la catastrophe de Fukushima, le Japon a redémarré de nombreux réacteurs tandis que les craintes du public japonais vis-à-vis de l’énergie nucléaire se sont atténuées.Les grandes entreprises ont également soutenu l’énergie nucléaire, car le Japon aura besoin de davantage d’électricité pour faire fonctionner l’intelligence artificielle et les centres de données à l’avenir. 

Frappes meurtrières sur Gaza, Israël étend ses opérations

Des frappes israéliennes meurtrières ont visé mardi la bande de Gaza, où Israël étend ses opérations militaires contre le Hamas malgré les appels internationaux à mettre fin à la guerre et aux souffrances de la population.L’Organisation mondiale de la santé a dénoncé lundi des attaques israéliennes contre plusieurs de ses locaux dans le centre de Gaza, où Israël a annoncé étendre ses opérations autour de Deir el-Balah, y compris dans une zone où elle n’était jamais allée en plus de 21 mois de guerre.Après un appel lancé lundi par 25 pays à la fin “immédiate” de la guerre, la France a réclamé mardi que la presse internationale “puisse accéder à Gaza pour montrer” ce qu’il se passe dans le territoire assiégé, où plus de deux millions de Palestiniens sont en danger de famine.Mardi, la Défense civile a annoncé que des frappes israéliennes avaient fait 15 morts, dont 13 dans le camp d’Al-Shati, dans le nord de Gaza, qui abrite des milliers de déplacés.Raed Bakr, père de trois enfants âgé de 30 ans, a décrit “une explosion massive” qui a soufflé leur tente pendant la nuit.”J’ai cru être dans un cauchemar. Du feu, de la poussière, de la fumée et des morceaux de corps projetés en l’air, des débris partout. Les enfants criaient”, a témoigné à l’AFP Bakr, dont la femme a été tuée l’année dernière.Faute de pouvoir utiliser leur voiture à cause des pénuries de carburant, des habitants transportaient les blessés à pied. “Il n’y avait pas de voiture ni même de charrettes à ânes”, a ajouté Bakr.- “Nuit de terreur” -Muhannad Thabet, 33 ans, a décrit “une nuit de terreur” dans ce camp, “des frappes aériennes et des explosions ininterrompues”.Il raconte avoir transporté un enfant de six ans à l’hôpital voisin de Chifa, débordé par le nombre de blessés.Lundi, après un appel israélien à évacuer le secteur de Deir el-Balah, un peu plus au sud, des familles entières s’étaient mises en route, transportant leurs affaires à bout de bras ou sur des charrettes tirées par des ânes.Selon le Bureau des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), entre 50.000 et 80.000 personnes se trouvaient alors dans la zone et près de 88% du territoire de Gaza est désormais soumis à un ordre d’évacuation israélien ou inclus dans une zone militarisée israélienne.La situation humanitaire à Gaza est “moralement inacceptable”, a affirmé mardi le patriarche latin de Jérusalem, Pierbattista Pizzaballa.Lundi soir, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a annoncé que des soldats israéliens étaient entrés dans la résidence du personnel de cette agence de l’ONU dans le secteur de Deir el-Balah. Ces militaires ont forcé “des femmes et des enfants à évacuer les lieux à pied”, tandis que “le personnel masculin et des membres de leur famille ont été menottés, déshabillés, interrogés sur place et contrôlés sous la menace d’une arme”, a déclaré M. Tedros, qui a également dénoncé l’attaque du principal entrepôt de l’OMS à Deir el-Balah.”La souffrance des civils à Gaza a atteint de nouveaux sommets”, ont estimé lundi 25 pays, parmi lesquels la France, le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie, en dénonçant le refus israélien “de fournir une aide humanitaire essentielle à la population”.Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a condamné cet appel, soulignant que le soutien du Hamas à ce communiqué prouvait que les signataires faisaient “fausse route”.- “Situation effroyable” -Réclamant l’accès pour la presse étrangère au territoire, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a dit mardi avoir “l’espoir de pouvoir faire sortir quelques collaborateurs de journalistes dans les prochaines semaines”.Il était interrogé sur la radio publique France Inter sur le cas de plusieurs collaborateurs de l’Agence France-Presse sur place qui se trouvent dans “une situation effroyable”, selon la direction de l’agence.L’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) s’est alarmée lundi d’une malnutrition grandissante dans le territoire. “Levez le siège et laissez l’aide humanitaire entrer”, a-t-elle imploré.L’attaque menée le 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste Hamas contre Israël, qui a déclenché la guerre, a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne. En représailles, Israël a promis de détruire le Hamas et lancé une offensive dans laquelle au moins 59.029 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Frappes meurtrières sur Gaza, Israël étend ses opérations

Des frappes israéliennes meurtrières ont visé mardi la bande de Gaza, où Israël étend ses opérations militaires contre le Hamas malgré les appels internationaux à mettre fin à la guerre et aux souffrances de la population.L’Organisation mondiale de la santé a dénoncé lundi des attaques israéliennes contre plusieurs de ses locaux dans le centre de Gaza, où Israël a annoncé étendre ses opérations autour de Deir el-Balah, y compris dans une zone où elle n’était jamais allée en plus de 21 mois de guerre.Après un appel lancé lundi par 25 pays à la fin “immédiate” de la guerre, la France a réclamé mardi que la presse internationale “puisse accéder à Gaza pour montrer” ce qu’il se passe dans le territoire assiégé, où plus de deux millions de Palestiniens sont en danger de famine.Mardi, la Défense civile a annoncé que des frappes israéliennes avaient fait 15 morts, dont 13 dans le camp d’Al-Shati, dans le nord de Gaza, qui abrite des milliers de déplacés.Raed Bakr, père de trois enfants âgé de 30 ans, a décrit “une explosion massive” qui a soufflé leur tente pendant la nuit.”J’ai cru être dans un cauchemar. Du feu, de la poussière, de la fumée et des morceaux de corps projetés en l’air, des débris partout. Les enfants criaient”, a témoigné à l’AFP Bakr, dont la femme a été tuée l’année dernière.Faute de pouvoir utiliser leur voiture à cause des pénuries de carburant, des habitants transportaient les blessés à pied. “Il n’y avait pas de voiture ni même de charrettes à ânes”, a ajouté Bakr.- “Nuit de terreur” -Muhannad Thabet, 33 ans, a décrit “une nuit de terreur” dans ce camp, “des frappes aériennes et des explosions ininterrompues”.Il raconte avoir transporté un enfant de six ans à l’hôpital voisin de Chifa, débordé par le nombre de blessés.Lundi, après un appel israélien à évacuer le secteur de Deir el-Balah, un peu plus au sud, des familles entières s’étaient mises en route, transportant leurs affaires à bout de bras ou sur des charrettes tirées par des ânes.Selon le Bureau des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), entre 50.000 et 80.000 personnes se trouvaient alors dans la zone et près de 88% du territoire de Gaza est désormais soumis à un ordre d’évacuation israélien ou inclus dans une zone militarisée israélienne.La situation humanitaire à Gaza est “moralement inacceptable”, a affirmé mardi le patriarche latin de Jérusalem, Pierbattista Pizzaballa.Lundi soir, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a annoncé que des soldats israéliens étaient entrés dans la résidence du personnel de cette agence de l’ONU dans le secteur de Deir el-Balah. Ces militaires ont forcé “des femmes et des enfants à évacuer les lieux à pied”, tandis que “le personnel masculin et des membres de leur famille ont été menottés, déshabillés, interrogés sur place et contrôlés sous la menace d’une arme”, a déclaré M. Tedros, qui a également dénoncé l’attaque du principal entrepôt de l’OMS à Deir el-Balah.”La souffrance des civils à Gaza a atteint de nouveaux sommets”, ont estimé lundi 25 pays, parmi lesquels la France, le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie, en dénonçant le refus israélien “de fournir une aide humanitaire essentielle à la population”.Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a condamné cet appel, soulignant que le soutien du Hamas à ce communiqué prouvait que les signataires faisaient “fausse route”.- “Situation effroyable” -Réclamant l’accès pour la presse étrangère au territoire, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a dit mardi avoir “l’espoir de pouvoir faire sortir quelques collaborateurs de journalistes dans les prochaines semaines”.Il était interrogé sur la radio publique France Inter sur le cas de plusieurs collaborateurs de l’Agence France-Presse sur place qui se trouvent dans “une situation effroyable”, selon la direction de l’agence.L’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) s’est alarmée lundi d’une malnutrition grandissante dans le territoire. “Levez le siège et laissez l’aide humanitaire entrer”, a-t-elle imploré.L’attaque menée le 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste Hamas contre Israël, qui a déclenché la guerre, a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne. En représailles, Israël a promis de détruire le Hamas et lancé une offensive dans laquelle au moins 59.029 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Trop ou pas assez d’IA? Les parents, angoissés, naviguent à vue

Beaucoup de parents naviguent aujourd’hui entre deux craintes. L’angoisse de voir leurs enfants rater le train de l’intelligence artificielle (IA), et la peur de les surexposer à une technologie aux effets encore incertains.”C’est très difficile de prévoir quoi que ce soit à plus de cinq ans” et se projeter dans un monde post-IA générative , résume Adam Tal, cadre dans le marketing et père de deux garçons de 7 et 9 ans.Cet Israélien se dit “très inquiet” de l’avenir que réserve cette technologie à ses enfants, que ce soit les “deepfakes” – contenus truqués” – “l’incapacité à faire la différence entre réalité et IA” et plus encore “les milliers de menaces possibles que je ne saurais pas identifier pour les protéger”.Mike Brooks, psychologue à Austin (Texas), spécialiste de parentalité et technologie, voit chez beaucoup de ses patients un “effet autruche”, un refus d’appréhender l’IA.”Ils sont déjà dépassés par les contraintes de la parentalité moderne”, entre la pornographie en ligne, TikTok, les jeux vidéo ou “les tentatives pour faire sortir les enfants de leur chambre”, observe-t-il.Mais contrairement aux réseaux sociaux, “on est déjà allé bien trop loin pour qu’il soit encore possible” d’ isoler les enfants passé un certain âge, constate Marc Watkins, professeur à l’université du Mississippi, qui travaille sur la rencontre entre IA et éducation.”Dans mon cercle d’amis ou ma famille, je suis la seule qui explore l’IA avec son enfant”, remarque Melissa Franklin, mère d’un garçon de 7 ans, qui suit actuellement des études de droit dans le Kentucky.”Je ne comprends pas la technologie derrière l’IA”, dit-elle, “mais ce que je sais, c’est que c’est inévitable et je préfère donner de l’avance à mon fils plutôt que d’être submergée.”- “Egalité des chances” -Le chemin est d’autant plus difficile à tracer pour les parents que la recherche scientifique manque sur les effets cognitifs et comportementaux de l’IA sur ses utilisateurs, faute de temps.Plusieurs parents mentionnent l’étude publiée en juin par le prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT), montrant que l’activité cérébrale et la mémoire étaient davantage stimulées chez des individus n’utilisant pas l’IA générative que chez ceux y ayant accès.”J’ai peur que ça devienne un raccourci”, explique un père de trois enfants qui a préféré garder l’anonymat. “Après cette étude du MIT, je veux qu’ils ne l’utilisent que pour approfondir leurs connaissances.”Adam Tal préfère attendre encore un peu avant de laisser ses fils mettre les mains dans l’IA.Melissa Franklin ne permet au sien de l’utiliser qu’à côté d’elle, “quand on n’arrive pas à trouver dans un livre, sur Google ou YouTube”.Pour elle, les enfants doivent être encouragés à “penser par eux-mêmes”, avec ou sans IA.Un informaticien père d’un adolescent de 15 ans, qui a préféré garder l’anonymat, ne croit pas à “l’apprentissage de l’IA par les parents”. “Ce serait comme de penser que les enfants comprennent TikTok” grâce à leurs géniteurs. “Le plus souvent, c’est le contraire.”Marc Watkins, lui-même père, se dit “très préoccupé” par les nouvelles formes que prend l’IA générative, mais estime nécessaire de lire sur le sujet, se familiariser avec les outils et d'”avoir des conversations approfondies là-dessus avec nos enfants”.”Ils vont utiliser l’intelligence artificielle”, dit-il, “donc je veux qu’ils connaissent les avantages potentiels et les risques”.Le patron du géant des semi-conducteurs Nvidia, Jensen Huang, parle souvent de l’IA comme “le plus grand facteur de nivellement que nous ayons jamais vu”, démocratisant l’apprentissage et le savoir.”Une de mes craintes”, commente Marc Watkins, “c’est que les parents voient cette technologie comme un moyen de donner à leur enfant un ascendant sur les autres, pour ceux qui en ont les moyens.””Mon fils a un avantage parce qu’il a deux parents avec un doctorat en informatique”, reconnaît volontiers le père informaticien, “mais cela tient à 90% au fait que nous sommes plus aisés que la moyenne” – et très peu à leur connaissance de l’IA, selon lui.”C’est quelque chose dont nous devons nous préoccuper”, insiste Marc Watkins, “parce que cela peut avoir des conséquences importantes pour l’égalité des chances.”

Une pneumonie met fin au Tour de France enchanté de Mathieu van der Poel

Souffrant d’une pneumonie, Mathieu van der Poel a quitté le Tour de France mardi avant l’étape du Mont Ventoux après avoir porté le maillot jaune pendant quatre jours et animé la course comme jamais.C’est la troisième fois en cinq participations que le triple vainqueur du Tour des Flandres et de Paris-Roubaix quitte prématurément la Grande Boucle.Mais autant il avait été critiqué en 2021 lorsqu’il avait fait ses valises pour préparer les JO de Tokyo, et était fantomatique en 2022 avant d’abandonner, autant le champion néerlandais a cette fois été flamboyant dans une épreuve avec laquelle il entretient un rapport compliqué.Ce n’est que ces derniers jours qu’il est un peu rentré dans le rang. Et pour cause. Enrhumé, il a développé une pneumonie qui lui interdit évidemment de poursuivre la course.Lundi après-midi, “son état s’est dégradé de manière significative” a expliqué son équipe belge Alpecin. Au point que, pris de fièvre, Van der Poel a été amené au Centre hospitalier de Narbonne pour subir des examens qui ont permis de déceler une inflammation des poumons.Mais quel début de Tour ! Vainqueur de la deuxième étape à Boulogne-sur-Mer, le champion du monde 2023 a endossé pendant quatre jours le maillot jaune. Il l’a porté avec fierté lors de l’étape arrivant à Mûr-de-Bretagne, où il avait gagné en 2021 et rendu un hommage émouvant à son grand-père décédé, Raymond Poulidor.Mais ce n’est pas tout. A l’attaque presque tous le jours, “MVDP” a crevé l’écran au point d’être désigné comme le coureur le plus combatif des dix premiers jours du Tour.Il a notamment réussi une échappée extraordinaire lors de la neuvième étape en partant dès le kilomètre 0 avec son équipier Jonas Rickaert pour n’être repris qu’à 700 mètres de la ligne.- Il ne verra pas Montmartre -De quoi réconcilier le Néerlandais avec le Tour de France sur lequel il s’est ennuyé parfois et pour lequel il disait cet hiver ne pas éprouver “une passion” ?”Cela ne va pas changer énormément ma relation avec le Tour. J’y ai beaucoup lutté ces dernières années mais le parcours cette année de la première semaine correspond à mes qualités”, relativisait-il après sa victoire à Boulogne-sur-Mer.Reste qu’il en a fait sa priorité cet été, contrairement à 2023 et 2024, où il avait terminé le Tour mais s’en était servi d’abord pour préparer les Championnats du monde, puis les JO de Paris, tout en faisant un poisson-pilote de luxe pour Jasper Philipsen.”Le Tour n’est pas la course la plus importante pour lui. Il est fait pour les grimpeurs. Si tu ne pèses pas 65 kg, tu ne peux pas le gagner. Nous, on aime les classiques”, rappelait lors de la première semaine son père Adrie, lui-même vainqueur du Tour des Flandres.Van der Poel n’était évidemment pas un candidat pour le classement général – il pointait au 41e rang mardi à plus d’une heure et demie de Tadej Pogacar avant son abandon – et s’attendait à souffrir dans les Alpes.Mais le maillot vert restait une possibilité (3e à 41 points de Jonathan Milan) même s’il assurait ne pas en faire un objectif.Il visait surtout la dernière étape à Paris, taillée sur mesure pour ses qualités de puncheur-sprinteur avec le passage de la butte Montmartre.A la place, il va “se reposer pendant au moins une semaine avant de passer de nouveaux examens médicaux pour évaluer son rétablissement et déterminer les prochaines étapes de sa rééducation”, a indiqué son équipe.

Stocks mixed with trade and earnings in focus

Equity markets were mixed Tuesday as traders kept an eye on earnings from Wall Street titans this week while tracking US trade talks just over a week before the deadline for a deal.Investors took a more cautious path after a largely positive day on Wall Street, where the S&P ended above 6,300 points for the first time and the Nasdaq chalked up yet another record.Equities continue to rally on expectations key trading partners will strike agreements with Washington before August 1 to avoid Donald Trump’s sky-high tariffs, with the US president saying several deals were close. Just three have been struck so far.His press secretary Karoline Leavitt said more could be reached before next Friday but also warned the president could unveil fresh unilateral tolls in that time.While Trump’s initial tariff bombshell on April 2 rattled global markets before he delayed introducing the measures twice, they have seen more muted reactions to successive threats as traders expect him to eventually row back again.That optimism has been helped by data indicating the US economy remained healthy despite the imposition of other levies that are beginning to be felt on Main Street.And SPI Asset Management’s Stephen Innes warned traders could be in for a shock next week.”The new tariff regime isn’t being priced — full stop,” he wrote.”Markets have seen this movie before: tough talk, last-minute extensions, and deal-making in overtime. But this time, Trump isn’t bluffing. He’s already posted ‘No extensions will be granted’.”The new rates — 30 percent on the EU, 35 percent on Canada, 50 percent on Brazil — are politically loaded and economically radioactive. If they go live, there’s no soft landing.”Hong Kong has been the standout in Asia this year, piling on around a quarter thanks to a rally in Chinese tech firms and a fresh flow of cash from mainland investors.The Hang Seng Index continued its advance Tuesday, pushing to its highest close since late 2021, while Shanghai, Sydney, Manila and Mumbai also gained.There were losses in Singapore, Seoul, Wellington, Taipei, Jakarta and Bangkok, while London, Paris and Frankfurt struggled in the morning.Tokyo dropped after an early rally fizzled out as investors returned from a long weekend to news that Prime Minister Shigeru Ishiba’s ruling coalition lost its majority in Japan’s upper house elections Sunday, months after it suffered a similar fate in the lower house.His refusal to leave helped stocks and the yen in opening exchanges but observers warned the government’s tenure remained fragile and investors remained nervous.The yen sat around 147.70 per dollar in the afternoon, having struck 147.08 earlier, though it is still stronger than Friday’s 148.80.But Franklin Templeton Institute’s Christy Tan said that “Ishiba now faces heightened political headwinds, including pressure over inflation, taxes, and US trade talks”.Focus also turns this week to earnings from some of the world’s biggest names, including Tesla, Google-parent Alphabet, General Motors, Intel and Coca-Cola.While there will be plenty of attention given to the results, the firms’ guidance will be key as investors try to gauge companies’ pulses in light of Trump’s trade war.- Key figures at around 0810 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.1 percent at 39,774.92 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.5 percent at 25,130.03 (close)Shanghai – Composite: UP 0.6 percent at 3,581.86 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.1 percent at 9,008.67Dollar/yen: UP at 147.70 yen from 147.42 yen on MondayEuro/dollar: UP at $1.1690 from $1.1688Pound/dollar: DOWN at $1.3465 from $1.3485Euro/pound: UP at 86.78 pence from 86.68 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.8 percent at $66.68 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.7 percent at $68.72 per barrelNew York – Dow: FLAT at 44,323.07 (close)