Bourse de Paris: deuxième séance de forte baisse après l’annonce d’un vote de confiance

La Bourse de Paris a terminé en net repli mardi, pour la deuxième séance consécutive, après l’annonce lundi par le Premier ministre François Bayrou d’un vote de confiance à l’Assemblée nationale le 8 septembre, déjà frappé par la quasi-certitude d’un échec.L’indice vedette CAC 40 a perdu 1,70% (133,23 points), clôturant à 7.709,81 points. Lundi, après que M. Bayrou a annoncé la tenue d’un vote de confiance, le CAC 40 avait déjà fortement reculé de 1,59%.Confronté au rejet de son plan d’économies budgétaires de près de 44 milliards d’euros pour 2026, par les oppositions et l’opinion, ainsi qu’à des appels à bloquer le pays le 10 septembre, le Premier ministre a brandi la carte du vote de confiance dans l’espoir de faire valider la nécessité d’un tel plan de réduction du déficit public.Mais le rapport de force est très défavorable au gouvernement Bayrou.Dans ce contexte, les investisseurs entrevoient “un effondrement probable du gouvernement dans une situation économique extrêmement délicate”, a noté Andrea Tueni, responsable de la relation clients et des activités de marchés de Saxo Banque.- Les investisseurs méfiants -La méfiance des investisseurs vis-à-vis de la santé économique française se reflète sur le marché de la dette souveraine (marché obligataire), où les Etats empruntent pour se financer. Le taux auquel emprunte la France à échéance dix ans évoluait mardi autour de 3,50%, soit un taux plus cher que ceux de pays comme la Grèce ou le Portugal.”Le seuil à surveiller est la comparaison par rapport à l’Italie”, qui emprunte, à même échéance, à 3,55% (mardi vers 17H45, heure de Paris), a souligné M. Tueni.”Cela signifierait qu’il y a une réelle défiance des investisseurs, qui considéreraient que la situation de la France est plus critique que celle de l’Italie. Si là-bas aussi il y a un problème de dette, depuis deux ans, des mesures sont prises pour y remédier et commencent à montrer des effets positifs sur l’économie italienne”, a-t-il signalé.”Pour les particuliers, l’impact est concret: hausse potentielle des taux d’emprunt et de crédit à la consommation” ou encore “pressions sur l’assurance vie en fonds euros” par exemple, a précisé Antoine Andreani, analyste marchés pour XTB.- Les banques frappées de plein fouet – A la cote parisienne, les banques et les valeurs liées aux collectivités territoriales se sont nettement repliées.”Ce sont des valeurs cycliques, soit des valeurs qui dépendent de la santé économique à court, moyen ou long terme, réputées être en première ligne lorsqu’on est face à une situation qui peut dégénérer”, a expliqué M. Tueni.Les banques “sont fortement exposées aux obligations françaises et dès lors que les taux de ces obligations augmentent, cela signifie que leur valeur baisse, ce qui crée un impact négatif sur leurs portefeuilles”, a-t-il détaillé.La banque Société Générale a ainsi chuté de 6,84% à 52,00 euros, Crédit Agricole de 5,44% à 15,65 euros et BNP Paribas de 4,23% à 77,03 euros. L’assureur Axa a quant à lui abandonné 4,03% à 39,31 euros.L’énergéticien Engie a reculé de 1,88% à 17,98 euros, le géant mondial des services environnementaux Veolia de 1,85% à 28,17 euros et le groupe de traitement des déchets et de recyclage Derichebourg a cédé 3,32% à 5,74 euros. Le groupe de BTP Eiffage a quant a lui chuté de 7,85% à 109,75 euros.

Trump joins backlash against US restaurant Cracker Barrel

US President Donald Trump on Tuesday urged restaurant chain Cracker Barrel to go back to its old logo, after its rebrand sparked a furious, culture war-fueled backlash.The folksy, homestyle US chain has seen tens of millions of dollars wiped off its share price since it unveiled a new look last week that right-wingers have criticized as “woke.”It was perhaps only a matter of time before Republican Trump weighed in on the issue, which saw Cracker Barrel last week remove the image of an old man sitting on a chair and leaning on a barrel from the famous yellow and brown sign.”Cracker Barrel should go back to the old logo, admit a mistake based on customer response (the ultimate Poll), and manage the company better than ever before,” Trump said on Truth Social. “They got a Billion Dollars worth of free publicity if they play their cards right. Very tricky to do, but a great opportunity. Have a major News Conference today. Make Cracker Barrel a WINNER again.”The White House later posted a mocked-up version of the former logo, replacing the “Uncle Herschel” figure with Trump himself and the words “America First” instead of Cracker Barrel. It added the caption: “Go Woke, go broke.”The furor comes as Trump’s White House leads a crusade against diversity and anything it brands “woke” in both the US government and corporate America.Trump’s son Donald Jr. took to X after the rebrand to demand to know “WTF is wrong with Cracker Barrel.” He quoted a post by the “Woke War Room” account that claimed the chain had “scrapped a beloved American aesthetic and replaced it with sterile, soulless branding.”Cracker Barrel apologized to fans on Monday, saying in a statement it “could’ve done a better job sharing who we are and who we’ll always be.” But it said the new sign, featuring just the text of the brand name in a rounded-off yellow hexagon, was there to stay.The chain has around 660 US branches. Trump won in 74 percent of counties with a Cracker Barrel in 2024, according to elections analyst Dave Wasserman.

US revokes visa of Brazil justice minister in Bolsonaro row

Brazilian President Luiz Inacio Lula da Silva said on Tuesday that the United States had revoked the visa of Justice Minister Ricardo Lewandowski, a move he termed “irresponsible.”The US State Department had yet to confirm the latest in a series of punitive measures taken by Washington against Brazil for putting former far-right president Jair Bolsonaro on trial for alleged coup plotting.”I wanted to express my solidarity and the government’s solidarity with my colleague Lewandowski faced with the irresponsible gesture of the United States in revoking his visa,” Lula told a ministerial meeting in Brasilia.President Donald Trump has also imposed crippling 50-percent tariffs on dozens of Brazilian imports and sanctioned the judge overseeing Bolsonaro’s trial, which he has called a “witch hunt.”Judge Alexandre de Moraes had his US visa revoked, as did several other Supreme Court justices, according to Brazil, following intense lobbying by Bolsonaro’s US-based son, Eduardo Bolsonaro.Jair Bolsonaro, dubbed the “Trump of the Tropics” during his 2019-2022 presidency, risks up to 40 years in prison if convicted of plotting to cling to power after losing October 2022 elections to the leftist Lula.The 70-year-old denies the charges and claims his trial is an attempt by the Brazilian judiciary, in league with Lula’s government, to prevent him making a comeback in 2026 elections.He is under house arrest while awaiting the verdict, which the Supreme Court is expected to deliver early next month.On Monday, prosecutors called for increased police surveillance of his residence in the run-up to the verdict, arguing he is a flight risk.Last week, it emerged that he had planned to seek asylum from Argentina’s right-wing President Javier Milei last year, shortly after the coup plot probe was launched.In his draft asylum request, he claimed he was the victim of political persecution.

Attack kills 4 in Ivory Coast near Burkina borderTue, 26 Aug 2025 15:20:46 GMT

Unidentified armed men have killed four villagers in northeastern Ivory Coast near Burkina Faso, while another remains missing following the west African country’s first such deadly attack since 2021, the army said Tuesday.Ivory Coast shares a porous border spanning nearly 600 kilometres (around 370 miles) with Burkina Faso, where jihadist groups are active across much …

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Manuel Valls quitte une Nouvelle-Calédonie à l’avenir toujours incertain

Après une semaine sur l’archipel et deux rencontres avec les indépendantistes, le ministre des Outre-mer Manuel Valls repart mardi de Nouvelle-Calédonie sans avoir convaincu le FLNKS d’accepter l’accord de Bougival, dont l’avenir reste fragile et contesté.Une nouvelle réunion de plus de trois heures avec le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) n’a rien changé: le principal mouvement indépendantiste calédonien a réaffirmé son rejet catégorique de l’accord signé le 12 juillet dans les Yvelines.Mardi matin, le FLNKS a “réitéré son rejet catégorique du projet d’accord”, selon un communiqué publié à l’issue de la rencontre alors que le ministre répète que sa “porte est ouverte”.Pour parvenir à ce second rendez-vous, le ministre a prolongé à deux reprises un déplacement qui devait initialement s’achever samedi. Avant de quitter le territoire français du Pacifique mardi, il a annoncé que “de nouveaux échanges” devaient avoir lieu “dans les prochains jours” à Paris, assurant qu'”un espace de discussion existe” et qu’il “faut le saisir”.”La société calédonienne attend un accord mais la société calédonienne, ce n’est pas que le FLNKS. Donc je les invite aussi à reprendre contact avec les autres groupes politiques”, a insisté Manuel Valls.Le Front, dont les délégués avaient accepté de défendre le texte de Bougival avant d’être désavoués par les militants, souhaite en effet discuter avec l’État uniquement, en “réunion bilatérale” et sur “l’accession à la pleine souveraineté avant la présidentielle de 2027”, selon la motion adoptée par son congrès extraordinaire le 9 août.Une demande jugée impossible à accepter par le ministre alors que tous les autres partis du territoire, y compris deux composantes indépendantistes – l’Union progressiste en Mélanésie (UPM) et le Palika – ont confirmé leur soutien au compromis de Bougival.Ce texte prévoit la création d’un État de Nouvelle-Calédonie, doté d’une nationalité propre, mais inscrit dans la Constitution française. Il implique aussi le report à mi-2026 des élections provinciales, une échéance cruciale dans l’équilibre politique local.Mais les militants du FLNKS estiment qu’il est “incompatible avec les fondamentaux de la lutte indépendantiste”, notamment l’exercice du droit à l’autodétermination. “Affirmer que sans Bougival le pays plongerait dans le néant est une contre-vérité”, a martelé le mouvement la semaine dernière.- Un accord sans le FLNKS ? – Malgré ce blocage, Manuel Valls se veut optimiste. “Je repars avec le sentiment que l’accord de Bougival est conforté et que nous avons beaucoup avancé”, a-t-il affirmé mardi, à l’issue de son quatrième déplacement en huit mois.Lundi, le “comité de rédaction” chargé de mettre en forme la future loi constitutionnelle a achevé ses travaux après trois sessions. Le Sénat coutumier, invité à y participer, s’est toutefois retiré dès la deuxième réunion, estimant que ses propositions n’étaient pas entendues.Mais parmi les signataires toujours engagés en faveur de l’accord, l’absence du FLNKS interroge. “Peut-on conclure un accord de décolonisation sans le FLNKS ? Je ne crois pas”, a averti Milakulo Tukumuli, président de l’Éveil océanien, formation charnière ni indépendantiste, ni non-indépendantiste, appelant le mouvement à revenir à la table des discussions.La tension est autant politique que sécuritaire. En mai 2024, le projet de réforme du corps électoral défendu par le gouvernement malgré l’opposition des indépendantistes avait provoqué des émeutes, qui ont fait 14 morts et causé plus de deux milliards d’euros de dégâts.”L’État cette fois ne se laissera pas surprendre”, a assuré Manuel Valls.Un autre obstacle guette désormais le calendrier, déjà serré: le projet de loi constitutionnelle traduisant l’accord doit être présenté en Conseil des ministres le 17 septembre, avant une réunion du Congrès à Versailles pour son adoption en décembre.Ce ne sera possible que si le gouvernement n’est pas renversé le 8 septembre, lors du vote de confiance sollicité à l’Assemblée nationale par le Premier ministre François Bayrou.

Manuel Valls quitte une Nouvelle-Calédonie à l’avenir toujours incertain

Après une semaine sur l’archipel et deux rencontres avec les indépendantistes, le ministre des Outre-mer Manuel Valls repart mardi de Nouvelle-Calédonie sans avoir convaincu le FLNKS d’accepter l’accord de Bougival, dont l’avenir reste fragile et contesté.Une nouvelle réunion de plus de trois heures avec le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) n’a rien changé: le principal mouvement indépendantiste calédonien a réaffirmé son rejet catégorique de l’accord signé le 12 juillet dans les Yvelines.Mardi matin, le FLNKS a “réitéré son rejet catégorique du projet d’accord”, selon un communiqué publié à l’issue de la rencontre alors que le ministre répète que sa “porte est ouverte”.Pour parvenir à ce second rendez-vous, le ministre a prolongé à deux reprises un déplacement qui devait initialement s’achever samedi. Avant de quitter le territoire français du Pacifique mardi, il a annoncé que “de nouveaux échanges” devaient avoir lieu “dans les prochains jours” à Paris, assurant qu'”un espace de discussion existe” et qu’il “faut le saisir”.”La société calédonienne attend un accord mais la société calédonienne, ce n’est pas que le FLNKS. Donc je les invite aussi à reprendre contact avec les autres groupes politiques”, a insisté Manuel Valls.Le Front, dont les délégués avaient accepté de défendre le texte de Bougival avant d’être désavoués par les militants, souhaite en effet discuter avec l’État uniquement, en “réunion bilatérale” et sur “l’accession à la pleine souveraineté avant la présidentielle de 2027”, selon la motion adoptée par son congrès extraordinaire le 9 août.Une demande jugée impossible à accepter par le ministre alors que tous les autres partis du territoire, y compris deux composantes indépendantistes – l’Union progressiste en Mélanésie (UPM) et le Palika – ont confirmé leur soutien au compromis de Bougival.Ce texte prévoit la création d’un État de Nouvelle-Calédonie, doté d’une nationalité propre, mais inscrit dans la Constitution française. Il implique aussi le report à mi-2026 des élections provinciales, une échéance cruciale dans l’équilibre politique local.Mais les militants du FLNKS estiment qu’il est “incompatible avec les fondamentaux de la lutte indépendantiste”, notamment l’exercice du droit à l’autodétermination. “Affirmer que sans Bougival le pays plongerait dans le néant est une contre-vérité”, a martelé le mouvement la semaine dernière.- Un accord sans le FLNKS ? – Malgré ce blocage, Manuel Valls se veut optimiste. “Je repars avec le sentiment que l’accord de Bougival est conforté et que nous avons beaucoup avancé”, a-t-il affirmé mardi, à l’issue de son quatrième déplacement en huit mois.Lundi, le “comité de rédaction” chargé de mettre en forme la future loi constitutionnelle a achevé ses travaux après trois sessions. Le Sénat coutumier, invité à y participer, s’est toutefois retiré dès la deuxième réunion, estimant que ses propositions n’étaient pas entendues.Mais parmi les signataires toujours engagés en faveur de l’accord, l’absence du FLNKS interroge. “Peut-on conclure un accord de décolonisation sans le FLNKS ? Je ne crois pas”, a averti Milakulo Tukumuli, président de l’Éveil océanien, formation charnière ni indépendantiste, ni non-indépendantiste, appelant le mouvement à revenir à la table des discussions.La tension est autant politique que sécuritaire. En mai 2024, le projet de réforme du corps électoral défendu par le gouvernement malgré l’opposition des indépendantistes avait provoqué des émeutes, qui ont fait 14 morts et causé plus de deux milliards d’euros de dégâts.”L’État cette fois ne se laissera pas surprendre”, a assuré Manuel Valls.Un autre obstacle guette désormais le calendrier, déjà serré: le projet de loi constitutionnelle traduisant l’accord doit être présenté en Conseil des ministres le 17 septembre, avant une réunion du Congrès à Versailles pour son adoption en décembre.Ce ne sera possible que si le gouvernement n’est pas renversé le 8 septembre, lors du vote de confiance sollicité à l’Assemblée nationale par le Premier ministre François Bayrou.