Coupe de France: Répétition générale pour le PSG avant son grand soir européen

Le Paris Saint-Germain aborde en grand favori la finale de la Coupe de France contre Reims, samedi au Stade de France (21h00), une semaine avant son immense rendez-vous avec l’Inter Milan en finale de la Ligue des champions.L’escouade de Luis Enrique poursuit ses rêves de triplé, mais la dernière levée sera la plus dure, le 31 mai à Munich.Pour Paris, champion de France depuis quelques semaines, il s’agit de garder l’habitude de la victoire en vue du match le plus important de son histoire depuis la finale de C1 perdue en 2020 contre le Bayern Munich (1-0).Tout l’effectif est à disposition, à l’exception de Presnel Kimpembe. L’entraîneur espagnol, qui a donné un peu de repos à ses cadres les semaines précédentes, devrait aligner un onze très proche de son équipe-type.C’est ce qu’il a fait lors de la 34e et dernière journée de Ligue 1 contre Auxerre (3-1) au Parc des Princes où le seul enjeu était de ne pas terminer par une défaite pour ne pas jeter une ombre sur les célébrations du titre et entretenir une dynamique positive avant les finales de Coupe de France et de Ligue des champions.Mercredi, l’opposition clôturant l’entraînement ouvert aux médias était très intense: tout le club est en mode Ligue des champions pour ne pas revivre la désillusion de 2020 à Lisbonne.- “La tête à la grande finale” -L’ailier Bradley Barcola le reconnaît lui-même: “On prépare d’abord la finale de Coupe de France mais c’est vrai qu’on a tous la tête à la grande finale”. Dans cette optique, la meilleure façon de procéder est de soulever pour la 16e fois le trophée Charles-Simon et d’étendre son emprise sur cette compétition, loin devant l’Olympique de Marseille et ses dix coupes.En 2020, l’année de la pandémie de Covid, le PSG avait également joué les deux finales, mais avec un mois d’intervalle entre celle de la Coupe de France gagnée contre Saint-Étienne (1-0), le 24 juillet, et celle de C1 à Lisbonne le 23 août.Cette fois, il ne s’écoulera qu’une semaine entre les deux finales. Et cette fois encore le PSG est très largement favori contre une équipe qui aura elle aussi la tête un peu ailleurs.Le calendrier donne une drôle de tournure à ce rendez-vous. Pour les deux adversaires, la finale la plus importante ne se joue pas au Stade de France samedi mais après: samedi prochain contre l’Inter pour le Paris Saint-Germain, et jeudi en barrage retour de Ligue 1 pour Reims, qui a ramené un nul (1-1) de Metz à l’aller.- “Un petit goût amer” -Les Rémois voulaient initialement que ce rendez-vous permette de renouer avec la glorieuse mais sépia histoire du club, vainqueur de la Coupe en 1950 et 1958 mais qui n’a plus rien gagné depuis son sixième titre de champion de France en 1962.Cette première finale depuis celle de 1977 perdue contre Saint-Étienne (2-1) “passe au second plan” a d’abord avoué l’entraîneur Samba Diawara avant de nuancer ses propos après le barrage aller à Metz.”Quand je disais que le match de coupe passait au second plan, ça ne voulait pas dire qu’on allait mettre une équipe B, ça voulait dire que la priorité était le barrage”, a dit l’entraîneur.”Mais ça ne veut pas dire que les joueurs doivent être privés de ce moment. Le but est de profiter. Évidemment qu’on essaiera d’aligner la meilleure équipe pour ce match et pour jeudi”, a-t-il ajouté.”La finale aura un petit goût amer”, a reconnu le gardien Yehvann Diouf, un des meilleurs atouts de Reims, conscient que la survie du club passera avant tout par le barrage de jeudi face à Metz. 

Naples champion: Lukaku, McTominay, Anguissa et Di Lorenzo, au coeur du 4e sacre

Naples a décroché vendredi le quatrième titre de champion d’Italie de son histoire – “le plus inattendu”, selon son entraîneur Antonio Conte -, grâce notamment à ses recrues Romelu Lukaku et Scott McTominay, ainsi qu’à André-Frank Zambo Anguissa et Giovanni di Lorenzo.. Romelu Lukaku: avec Conte, tout s’additionne  Quand Lukaku joue sous les ordres de Conte, il termine la saison avec un titre de champion. Quatre ans après leur association à l’Inter Milan et leur sacre de 2021, ils ont refait le coup avec le Napoli. Dès sa nomination en juillet 2024, Conte a remué ciel et terre pour recruter l’international belge de 31 ans.Avec Conte, Lukaku qui a connu cinq clubs/entraîneurs différents depuis 2021 (Inter, Chelsea, Inter, AS Rome, Naples), a retrouvé de la stabilité et des certitudes. Si ses 14 buts inscrits en Serie A, dont celui du 2-0 contre Cagliari vendredi, sont bien inférieurs à son rendement habituel ou à celui des héros du titre de 2023 (Victor Osimhen, prêté à Galatasaray, et Khvicha Kvaratskhelia, parti en janvier au Paris SG), Lukaku a aussi distillé dix passes décisives. Il est surtout un relais crucial de Conte sur le terrain et pourrait permettre au Napoli d’attirer cet été son compatriote Kevin De Bruyne qui va quitter Manchester City.. Scott McTominay: le maestro écossaisLe Napoli a réussi “LE” coup du mercato italien 2024 en recrutant le milieu de terrain écossais pour 30 millions d’euros. Alors que Manchester United, son club formateur, ne lui a jamais donné les clefs de son entre-jeu, Conte a fait de McTominay son joueur-référence qui a été élu du reste meilleur joueur de la saison.”C’est un joueur maintenant nettement plus fort que quand il est arrivé, plus complet, plus expérimenté”, a constaté l’entraîneur italien.”Ce rôle central qu’il n’avait pas à United l’a fait mûrir grâce à son implication et il a entraîné derrière lui toute l’équipe”, s’est-il réjoui.Il ne remplacera sans doute jamais Diego Maradona dans le coeur des tifosi napolitains, mais l’Ecossais les a séduits par sa vision du jeu, ses douze buts, dont celui, spectaculaire, de l’ouverture du score contre Cagliari, et son italien balbutiant, au point d’avoir, c’est une consécration à Naples, un pizza à son nom.. André-Frank Zambo Anguissa: le buteur inattenduLe milieu défensif camerounais de 29 ans est le joueur le plus utilisé par Antonio Conte, précieux pour son abattage devant la défense mais aussi pour ses contributions offensives. Alors qu’il était resté muet toute la saison dernière, l’ancien joueur de Marseille (2015-18) et de Fulham (2018-21), à Naples depuis 2021, est impliqué sur onze buts de son équipe en championnat, avec six réalisations et cinq passes décisives, nouveau record personnel.”Conte m’a fait comprendre que je pouvais et devais marquer plus”, a-t-il expliqué.Comme son contrat expire en juin, plusieurs clubs, notamment en Arabie saoudite, se seraient déjà positionnés pour l’accueillir.. Giovanni di Lorenzo: le capitaine retrouvéL’international italien revient de loin: en mai 2024, à l’issue d’une pénible saison durant laquelle les tifosi l’ont parfois conspué, il voulait tourner la page Napoli, son club depuis 2019.Mais à peine arrivé, Conte l’a déclaré intransférable et lui a confié le brassard de capitaine. Et Di Lorenzo est redevenu le patron de la meilleure défense de Serie A qui n’a concédé que 27 buts.”Conte m’a dit qu’il avait besoin de moi pour reporter Naples dans le haut du classement et je peux dire maintenant que j’avais besoin de lui, que l’équipe avait besoin de lui”, a-t-il confié récemment.

Transport des malades: les taxis reçus au ministère des Transports avec Bayrou pour trouver une issue au conflit

Les représentants des chauffeurs de taxi sont attendus samedi au ministère des Transports en présence de François Bayrou, pour tenter de trouver une issue au conflit qui dure depuis bientôt une semaine en raison d’une nouvelle convention régissant le transport de patients.L’intersyndicale des taxis a lancé une mobilisation lundi pour protester contre ce projet qui prévoit une unification des tarifs, aujourd’hui hétérogènes selon les départements. Le nouveau système reposera sur une prise en charge de 13 euros par l’Assurance maladie, puis un tarif kilométrique. Il est conçu pour dissuader les retours à vide ou les temps d’attente trop longs. Cette tarification doit entrer en vigueur le 1er octobre. L’objectif est de limiter la croissance des dépenses de transport sanitaire qui ont atteint 6,74 milliards d’euros en 2024, dont 3,07 milliards pour les taxis conventionnés (un bond de 45% depuis 2019).D’après le directeur général de l’Assurance maladie Thomas Fatôme, “la très grande majorité des taxis seront gagnants avec ce nouveau modèle, car il s’appuie sur une logique de transporter davantage de patients”.Le remboursement des transports de patients sur prescription est une activité essentielle dans le chiffre d’affaires de certains artisans-taxis.Parmi les manifestants, certains ont expliqué que la nouvelle grille tarifaire allait leur faire perdre une part substantielle de leur chiffre d’affaires. Yves Rubicondo, taxi à Pithiviers (Loiret) avec trois salariés, qui réalise 95% de son chiffre d’affaires avec l’Assurance maladie, pense perdre 25 à 30% de celui-ci.- Concurrence VTC -“Ce que la CNAM propose est viable, mais on ne peut pas tout faire d’un coup. Pour moi c’est -60% de chiffre d’affaires!”, expliquait vendredi un taxi de la région lyonnaise venu manifester devant la gare du Nord à Paris.Les taxis demandent le retrait de la convention de la CNAM et la nomination d’un médiateur. Mais le gouvernement a déjà assuré vendredi qu’il ne comptait “pas faire machine arrière”.Tout au long de la semaine, des milliers de taxis ont manifesté, participé à des opérations escargots ou mis en place des blocages près des gares et aéroports pour se faire entendre. A Paris, l’épicentre de la contestation s’est concentré boulevard Raspail, non loin du ministère des Transports, où concerts de klaxons et feux d’artifice ont rythmé la semaine.Le climat s’est tendu à plusieurs reprises avec les forces de l’ordre et quatre manifestants parisiens ont été poursuivis.Les organisations de taxis ont aussi pris pour cible les chauffeurs de VTC, qui travaillent avec des plateformes comme Uber ou Bolt, accusés de concurrence déloyale et de pratiques irrégulières.Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, qui a dans ses missions la régulation des taxis, a d’ailleurs demandé aux forces de l’ordre de renforcer les contrôles des véhicules avec chauffeur (VTC).Dans un télégramme adressé jeudi aux préfets et consulté par l’AFP, le ministre de l’Intérieur met en exergue “les incidents récurrents” des derniers mois qui “démontrent la tension entre les taxis et les conducteurs de VTC”.En cause, selon M. Retailleau, “des pratiques irrégulières de la part des VTC et la présence de faux professionnels sur la voie publique”.Le ministre a demandé que les forces de l’ordre utilisent trois nouvelles amendes forfaitaires délictuelles pour exercice illégal du métier de taxi, prise en charge sans réservation et défaut d’inscription au registre VTC.

Transport des malades: les taxis reçus au ministère des Transports avec Bayrou pour trouver une issue au conflit

Les représentants des chauffeurs de taxi sont attendus samedi au ministère des Transports en présence de François Bayrou, pour tenter de trouver une issue au conflit qui dure depuis bientôt une semaine en raison d’une nouvelle convention régissant le transport de patients.L’intersyndicale des taxis a lancé une mobilisation lundi pour protester contre ce projet qui prévoit une unification des tarifs, aujourd’hui hétérogènes selon les départements. Le nouveau système reposera sur une prise en charge de 13 euros par l’Assurance maladie, puis un tarif kilométrique. Il est conçu pour dissuader les retours à vide ou les temps d’attente trop longs. Cette tarification doit entrer en vigueur le 1er octobre. L’objectif est de limiter la croissance des dépenses de transport sanitaire qui ont atteint 6,74 milliards d’euros en 2024, dont 3,07 milliards pour les taxis conventionnés (un bond de 45% depuis 2019).D’après le directeur général de l’Assurance maladie Thomas Fatôme, “la très grande majorité des taxis seront gagnants avec ce nouveau modèle, car il s’appuie sur une logique de transporter davantage de patients”.Le remboursement des transports de patients sur prescription est une activité essentielle dans le chiffre d’affaires de certains artisans-taxis.Parmi les manifestants, certains ont expliqué que la nouvelle grille tarifaire allait leur faire perdre une part substantielle de leur chiffre d’affaires. Yves Rubicondo, taxi à Pithiviers (Loiret) avec trois salariés, qui réalise 95% de son chiffre d’affaires avec l’Assurance maladie, pense perdre 25 à 30% de celui-ci.- Concurrence VTC -“Ce que la CNAM propose est viable, mais on ne peut pas tout faire d’un coup. Pour moi c’est -60% de chiffre d’affaires!”, expliquait vendredi un taxi de la région lyonnaise venu manifester devant la gare du Nord à Paris.Les taxis demandent le retrait de la convention de la CNAM et la nomination d’un médiateur. Mais le gouvernement a déjà assuré vendredi qu’il ne comptait “pas faire machine arrière”.Tout au long de la semaine, des milliers de taxis ont manifesté, participé à des opérations escargots ou mis en place des blocages près des gares et aéroports pour se faire entendre. A Paris, l’épicentre de la contestation s’est concentré boulevard Raspail, non loin du ministère des Transports, où concerts de klaxons et feux d’artifice ont rythmé la semaine.Le climat s’est tendu à plusieurs reprises avec les forces de l’ordre et quatre manifestants parisiens ont été poursuivis.Les organisations de taxis ont aussi pris pour cible les chauffeurs de VTC, qui travaillent avec des plateformes comme Uber ou Bolt, accusés de concurrence déloyale et de pratiques irrégulières.Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, qui a dans ses missions la régulation des taxis, a d’ailleurs demandé aux forces de l’ordre de renforcer les contrôles des véhicules avec chauffeur (VTC).Dans un télégramme adressé jeudi aux préfets et consulté par l’AFP, le ministre de l’Intérieur met en exergue “les incidents récurrents” des derniers mois qui “démontrent la tension entre les taxis et les conducteurs de VTC”.En cause, selon M. Retailleau, “des pratiques irrégulières de la part des VTC et la présence de faux professionnels sur la voie publique”.Le ministre a demandé que les forces de l’ordre utilisent trois nouvelles amendes forfaitaires délictuelles pour exercice illégal du métier de taxi, prise en charge sans réservation et défaut d’inscription au registre VTC.