François Bayrou publie son dossier Bétharram

Le Premier ministre François Bayrou a publié samedi sur un site internet dédié l’ensemble des pièces qu’il avait produites lors de son audition à l’Assemblée nationale sur l’affaire Betharram, affirmant qu’elles prouvent “l’inanité” des accusations qui le visent.François Bayrou avait été entendu pendant plus de cinq heures le 14 mai par les députés de la commission d’enquête sur les violences en milieu scolaire à propos de l’établissement Notre-Dame-de-Bétharram.Le chef du gouvernement avait alors rejeté avec virulence les accusations de mensonge ou d’intervention dans les années 1990 auprès de la justice dans l’affaire des violences physiques et sexuelles dans ce collège-lycée, situé près de sa ville de Pau, où une partie de ses enfants avaient été scolarisés et où son épouse enseignait le catéchisme.Sur le site Bayrou.fr, on peut retrouver le texte de son intervention liminaire devant la commission d’enquête, une chronologie de l’affaire, et une série de documents qui, selon lui, permettent de réfuter six accusations portées contre lui. Parmi elles: “François Bayrou a menti à l’Assemblée nationale” ou “François Bayrou est intervenu auprès de la Justice” ou encore “François Bayrou a bénéficié d’informations privilégiées”.François Bayrou était déjà dans les années 1990 un homme politique influent dans sa région du Béarn. Et il a occupé les fonctions de ministre de l’Éducation nationale de 1993 à 1997.Le leader centriste estime faire l’objet d’attaques politiques de la part notamment de députés de la France insoumise (LFI).A l’issue de son audition très tendue devant la commission, le parlementaire insoumis Paul Vannier avait affirmé que les débats avaient permis de montrer que François Bayrou avait “menti” lorsqu’il avait été interrogé pour la première fois en février à l’Assemblée sur sa connaissance des faits commis à Bétharram.L’établissement catholique, sous contrat avec l’Etat, est aujourd’hui visé par plus de 200 plaintes d’anciens élèves pour des violences physiques et sexuelles.

Trump écorne le “soft power” américain

La décision de l’administration Trump de révoquer l’accueil d’étudiants étrangers à l’université Harvard, emblème du rayonnement des Etats-Unis dans le monde, risque d’écorner un peu plus le “soft power” américain.Depuis son retour au pouvoir en janvier, le président Donald Trump s’est engagé dans une bataille idéologique visant à mettre un terme à des décennies de programmes faisant la promotion de la diversité aux Etats-Unis et à l’étranger.Il a dans le même temps ordonné des coupes claires dans l’aide étrangère américaine, s’en est pris à la recherche universitaire faisant craindre une fuite des cerveaux, et a sabré des médias, comme l’historique Voix de l’Amérique (VOA), désormais mise sous silence.Et début mai, Donald Trump a menacé de taxer à 100% les films diffusés aux Etats-Unis mais produits à l’étranger, une décision qui aurait été lourde de conséquences par exemple pour “Mission: Impossible – The Final Reckoning” avec Tom Cruise, plus grand film américain projeté à Cannes, tourné principalement au Royaume-Uni et en Afrique du Sud.Donald Trump a également mis au pilori les musées Smithsonian de Washington, des institutions culturelles accusées par le président républicain de mener un “endoctrinement idéologique” racial ou encore le Kennedy Center, lieu de spectacle phare de la capitale.Mis en avant dans les années 80 par le politologue de renom Joseph Nye, décédé début mai, le concept de “soft power” fait référence à une diplomatie d’influence ou d’attraction par opposition à une politique de coercition.Or, aux yeux des détracteurs de M. Trump, ces décisions cumulées sur fond de guerre commerciale nuisent à l’image des Etats-Unis à l’étranger et son pouvoir d’attractivité, impactant jusqu’à la venue de touristes aux Etats-Unis.Dénonçant la décision visant Harvard, la sénatrice démocrate Jeanne Shaheen a fait valoir que “les étudiants étrangers contribuent à notre économie, soutiennent l’emploi aux Etats-Unis et font partie de nos outils les plus puissants en matière de diplomatie et de +soft power+”.”Cette action irréfléchie nuit durablement à notre influence mondiale”, a-t-elle ajouté dans un communiqué.L’actuel Premier ministre canadien Mark Carney ou encore le président de Taïwan Lai Ching-te ont été étudiants à Harvard.La prestigieuse université américaine a certes obtenu un répit vendredi, un tribunal ayant bloqué temporairement cette révocation.Mais l’offensive est lancée et elle envoie des frissons à travers le monde.- Record d’étudiants étrangers -Les universités américaines attirent chaque année des centaines de milliers d’étudiants étrangers notamment d’Asie.En 2023/24, quelque 1.126.690 étudiants étrangers étaient inscrits dans des universités à travers les Etats-Unis, un record, d’après des chiffres cités par l’Institute of International Education.Dans l’ordre, l’Inde, la Chine et la Corée du Sud fournissent les plus gros contingents, principalement dans les filières des mathématiques, de l’informatique et de l’ingénierie.Les réactions à l’étranger à la décision contre Harvard ne se sont pas faites attendre notamment à Pékin, alors que les Etats-Unis et la Chine se livrent une féroce compétition et rivalisent d’influence dans le monde.”La Chine s’est toujours opposée à la politisation de la coopération éducative”, a réagi vendredi le ministère chinois des Affaires étrangères, estimant que cette démarche “ne fera que nuire à l’image et à la réputation internationale des Etats-Unis”.Les autorités de Hong Kong ont demandé aux universités de la ville chinoise d’accueillir “des étudiants exceptionnels de partout dans le monde” et ont promis des mesure pour faciliter leur venue. L’administration Trump estime que les universités américaines dont Harvard se sont transformées en vivier des idées d’extrême gauche ou progressistes et argue de gaspillages massifs dans des programmes de diversité inutiles.”Vous avez un enfant merveilleux qui a très bien réussi, puis vous l’envoyez à Harvard, et l’enfant revient à la maison (…) et il est certainement prêt à devenir un fabuleux militant de gauche, mais il ne sera peut-être pas en mesure de trouver un emploi”, a estimé jeudi la porte-parole du département d’Etat, Tammy Bruce.Lors d’une audition cette semaine au Congrès, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio, pris à partie sur les coupes budgétaires dans l’aide étrangère, avait répliqué qu’il ne s’agissait pas “de démanteler la politique étrangère américaine ni d’un repli sur soi” mais d’optimiser l’aide sous la bannière de l'”Amérique d’abord”.Interrogé par l’AFP en février, Joseph Nye, le théoricien du “soft power”, avait porté un jugement sévère sur Donald Trump.Trump “ne pense qu’en termes de coercition et de paiement”, écrivait-il dans un courrier électronique adressé à l’AFP. Or, “notre succès au cours des huit dernières décennies a également été basé sur l’attractivité”.

Trump écorne le “soft power” américain

La décision de l’administration Trump de révoquer l’accueil d’étudiants étrangers à l’université Harvard, emblème du rayonnement des Etats-Unis dans le monde, risque d’écorner un peu plus le “soft power” américain.Depuis son retour au pouvoir en janvier, le président Donald Trump s’est engagé dans une bataille idéologique visant à mettre un terme à des décennies de programmes faisant la promotion de la diversité aux Etats-Unis et à l’étranger.Il a dans le même temps ordonné des coupes claires dans l’aide étrangère américaine, s’en est pris à la recherche universitaire faisant craindre une fuite des cerveaux, et a sabré des médias, comme l’historique Voix de l’Amérique (VOA), désormais mise sous silence.Et début mai, Donald Trump a menacé de taxer à 100% les films diffusés aux Etats-Unis mais produits à l’étranger, une décision qui aurait été lourde de conséquences par exemple pour “Mission: Impossible – The Final Reckoning” avec Tom Cruise, plus grand film américain projeté à Cannes, tourné principalement au Royaume-Uni et en Afrique du Sud.Donald Trump a également mis au pilori les musées Smithsonian de Washington, des institutions culturelles accusées par le président républicain de mener un “endoctrinement idéologique” racial ou encore le Kennedy Center, lieu de spectacle phare de la capitale.Mis en avant dans les années 80 par le politologue de renom Joseph Nye, décédé début mai, le concept de “soft power” fait référence à une diplomatie d’influence ou d’attraction par opposition à une politique de coercition.Or, aux yeux des détracteurs de M. Trump, ces décisions cumulées sur fond de guerre commerciale nuisent à l’image des Etats-Unis à l’étranger et son pouvoir d’attractivité, impactant jusqu’à la venue de touristes aux Etats-Unis.Dénonçant la décision visant Harvard, la sénatrice démocrate Jeanne Shaheen a fait valoir que “les étudiants étrangers contribuent à notre économie, soutiennent l’emploi aux Etats-Unis et font partie de nos outils les plus puissants en matière de diplomatie et de +soft power+”.”Cette action irréfléchie nuit durablement à notre influence mondiale”, a-t-elle ajouté dans un communiqué.L’actuel Premier ministre canadien Mark Carney ou encore le président de Taïwan Lai Ching-te ont été étudiants à Harvard.La prestigieuse université américaine a certes obtenu un répit vendredi, un tribunal ayant bloqué temporairement cette révocation.Mais l’offensive est lancée et elle envoie des frissons à travers le monde.- Record d’étudiants étrangers -Les universités américaines attirent chaque année des centaines de milliers d’étudiants étrangers notamment d’Asie.En 2023/24, quelque 1.126.690 étudiants étrangers étaient inscrits dans des universités à travers les Etats-Unis, un record, d’après des chiffres cités par l’Institute of International Education.Dans l’ordre, l’Inde, la Chine et la Corée du Sud fournissent les plus gros contingents, principalement dans les filières des mathématiques, de l’informatique et de l’ingénierie.Les réactions à l’étranger à la décision contre Harvard ne se sont pas faites attendre notamment à Pékin, alors que les Etats-Unis et la Chine se livrent une féroce compétition et rivalisent d’influence dans le monde.”La Chine s’est toujours opposée à la politisation de la coopération éducative”, a réagi vendredi le ministère chinois des Affaires étrangères, estimant que cette démarche “ne fera que nuire à l’image et à la réputation internationale des Etats-Unis”.Les autorités de Hong Kong ont demandé aux universités de la ville chinoise d’accueillir “des étudiants exceptionnels de partout dans le monde” et ont promis des mesure pour faciliter leur venue. L’administration Trump estime que les universités américaines dont Harvard se sont transformées en vivier des idées d’extrême gauche ou progressistes et argue de gaspillages massifs dans des programmes de diversité inutiles.”Vous avez un enfant merveilleux qui a très bien réussi, puis vous l’envoyez à Harvard, et l’enfant revient à la maison (…) et il est certainement prêt à devenir un fabuleux militant de gauche, mais il ne sera peut-être pas en mesure de trouver un emploi”, a estimé jeudi la porte-parole du département d’Etat, Tammy Bruce.Lors d’une audition cette semaine au Congrès, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio, pris à partie sur les coupes budgétaires dans l’aide étrangère, avait répliqué qu’il ne s’agissait pas “de démanteler la politique étrangère américaine ni d’un repli sur soi” mais d’optimiser l’aide sous la bannière de l'”Amérique d’abord”.Interrogé par l’AFP en février, Joseph Nye, le théoricien du “soft power”, avait porté un jugement sévère sur Donald Trump.Trump “ne pense qu’en termes de coercition et de paiement”, écrivait-il dans un courrier électronique adressé à l’AFP. Or, “notre succès au cours des huit dernières décennies a également été basé sur l’attractivité”.

Transport des malades: les taxis menacent de nouveaux blocages avant la réunion au ministère des Transports avec Bayrou

Les chauffeurs de taxis ont menacé de nouvelles actions de blocage, en attendant une réunion de leurs représentants samedi à 17H00 au ministère des Transports en présence de François Bayrou, pour tenter de trouver une issue au conflit qui dure depuis bientôt une semaine en raison d’une nouvelle convention régissant le transport de patients.”On demande le retrait immédiat de cette convention et on demande à retourner autour de la table des négociations”, a déclaré samedi sur France Info, Emmanuelle Cordier, présidente de la Fédération nationale des taxis (FNDT), sans quoi de nouveaux blocages sont à prévoir.”A partir de lundi”, s’l n’y a pas d’ouverture de négociations, les aéroports parisiens de Roissy et Orly “vont être bloqués par les taxis et puis nous allons aussi nous occuper de Roland-Garros”, a déclaré Mme Cordier, le premier tour du tournoi de tennis démarrant dimanche.De nombreux taxis ont passé la nuit de vendredi à samedi boulevard Raspail, aux abords du ministère des Transports, a consaté un journaliste de l’AFP. Selon Gérome Lassalle, de l’association Elite Taxis, contacté par l’AFP, “au moins 300” d’entre eux ont campé là. En cas d’échec de la réunion au ministère, “les confrères vont être surmotivés pour prendre d’assaut les aéroports et les gares parisiennes”, a-t-il déclaré.L’intersyndicale des taxis a lancé une mobilisation lundi pour protester contre ce projet qui prévoit une unification des tarifs, aujourd’hui hétérogènes selon les départements. Le nouveau système doit reposer sur une prise en charge de 13 euros par l’Assurance maladie, puis un tarif kilométrique. Il est conçu pour dissuader les retours à vide ou les temps d’attente trop longs. Cette tarification doit entrer en vigueur le 1er octobre. L’objectif est de limiter la croissance des dépenses de transport sanitaire qui ont atteint 6,74 milliards d’euros en 2024, dont 3,07 milliards pour les taxis conventionnés (un bond de 45% depuis 2019).D’après le directeur général de l’Assurance maladie Thomas Fatôme, “la très grande majorité des taxis seront gagnants avec ce nouveau modèle, car il s’appuie sur une logique de transporter davantage de patients”.Le remboursement des transports de patients sur prescription est une activité essentielle dans le chiffre d’affaires de certains artisans-taxis.Parmi les manifestants, certains ont expliqué que la nouvelle grille tarifaire allait leur faire perdre une part substantielle de leur chiffre d’affaires. Yves Rubicondo, taxi à Pithiviers (Loiret) avec trois salariés, qui réalise 95% de son chiffre d’affaires avec l’Assurance maladie, pense perdre 25 à 30% de celui-ci.- Concurrence des VTC -“Ce que la CNAM propose est viable, mais on ne peut pas tout faire d’un coup. Pour moi c’est -60% de chiffre d’affaires!”, expliquait vendredi un taxi de la région lyonnaise venu manifester devant la gare du Nord à Paris.Les taxis demandent le retrait de la convention de la CNAM et la nomination d’un médiateur. Mais le gouvernement a déjà assuré vendredi qu’il ne comptait “pas faire machine arrière”.Tout au long de la semaine, des milliers de taxis ont manifesté, participé à des opérations escargot ou mis en place des blocages près des gares et aéroports pour se faire entendre. A Paris, l’épicentre de la contestation s’est concentré boulevard Raspail, où concerts de klaxons et feux d’artifice ont rythmé la semaine.Le climat s’est tendu à plusieurs reprises avec les forces de l’ordre et quatre manifestants parisiens ont été poursuivis.Les organisations de taxis ont aussi pris pour cible les chauffeurs de VTC, qui travaillent avec des plateformes comme Uber ou Bolt, accusés de concurrence déloyale et de pratiques irrégulières.Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, qui a dans ses missions la régulation des taxis, a d’ailleurs demandé aux forces de l’ordre de renforcer les contrôles des véhicules avec chauffeur (VTC).Dans un télégramme adressé jeudi aux préfets et consulté par l’AFP, le ministre de l’Intérieur met en exergue des “incidents récurrents” des derniers mois qui “démontrent la tension entre les taxis et les conducteurs de VTC”.En cause, selon M. Retailleau, “des pratiques irrégulières de la part des VTC et la présence de faux professionnels sur la voie publique”.Le ministre a demandé que les forces de l’ordre utilisent trois nouvelles amendes forfaitaires délictuelles pour exercice illégal du métier de taxi, prise en charge sans réservation et défaut d’inscription au registre VTC.

Transport des malades: les taxis menacent de nouveaux blocages avant la réunion au ministère des Transports avec Bayrou

Les chauffeurs de taxis ont menacé de nouvelles actions de blocage, en attendant une réunion de leurs représentants samedi à 17H00 au ministère des Transports en présence de François Bayrou, pour tenter de trouver une issue au conflit qui dure depuis bientôt une semaine en raison d’une nouvelle convention régissant le transport de patients.”On demande le retrait immédiat de cette convention et on demande à retourner autour de la table des négociations”, a déclaré samedi sur France Info, Emmanuelle Cordier, présidente de la Fédération nationale des taxis (FNDT), sans quoi de nouveaux blocages sont à prévoir.”A partir de lundi”, s’l n’y a pas d’ouverture de négociations, les aéroports parisiens de Roissy et Orly “vont être bloqués par les taxis et puis nous allons aussi nous occuper de Roland-Garros”, a déclaré Mme Cordier, le premier tour du tournoi de tennis démarrant dimanche.De nombreux taxis ont passé la nuit de vendredi à samedi boulevard Raspail, aux abords du ministère des Transports, a consaté un journaliste de l’AFP. Selon Gérome Lassalle, de l’association Elite Taxis, contacté par l’AFP, “au moins 300” d’entre eux ont campé là. En cas d’échec de la réunion au ministère, “les confrères vont être surmotivés pour prendre d’assaut les aéroports et les gares parisiennes”, a-t-il déclaré.L’intersyndicale des taxis a lancé une mobilisation lundi pour protester contre ce projet qui prévoit une unification des tarifs, aujourd’hui hétérogènes selon les départements. Le nouveau système doit reposer sur une prise en charge de 13 euros par l’Assurance maladie, puis un tarif kilométrique. Il est conçu pour dissuader les retours à vide ou les temps d’attente trop longs. Cette tarification doit entrer en vigueur le 1er octobre. L’objectif est de limiter la croissance des dépenses de transport sanitaire qui ont atteint 6,74 milliards d’euros en 2024, dont 3,07 milliards pour les taxis conventionnés (un bond de 45% depuis 2019).D’après le directeur général de l’Assurance maladie Thomas Fatôme, “la très grande majorité des taxis seront gagnants avec ce nouveau modèle, car il s’appuie sur une logique de transporter davantage de patients”.Le remboursement des transports de patients sur prescription est une activité essentielle dans le chiffre d’affaires de certains artisans-taxis.Parmi les manifestants, certains ont expliqué que la nouvelle grille tarifaire allait leur faire perdre une part substantielle de leur chiffre d’affaires. Yves Rubicondo, taxi à Pithiviers (Loiret) avec trois salariés, qui réalise 95% de son chiffre d’affaires avec l’Assurance maladie, pense perdre 25 à 30% de celui-ci.- Concurrence des VTC -“Ce que la CNAM propose est viable, mais on ne peut pas tout faire d’un coup. Pour moi c’est -60% de chiffre d’affaires!”, expliquait vendredi un taxi de la région lyonnaise venu manifester devant la gare du Nord à Paris.Les taxis demandent le retrait de la convention de la CNAM et la nomination d’un médiateur. Mais le gouvernement a déjà assuré vendredi qu’il ne comptait “pas faire machine arrière”.Tout au long de la semaine, des milliers de taxis ont manifesté, participé à des opérations escargot ou mis en place des blocages près des gares et aéroports pour se faire entendre. A Paris, l’épicentre de la contestation s’est concentré boulevard Raspail, où concerts de klaxons et feux d’artifice ont rythmé la semaine.Le climat s’est tendu à plusieurs reprises avec les forces de l’ordre et quatre manifestants parisiens ont été poursuivis.Les organisations de taxis ont aussi pris pour cible les chauffeurs de VTC, qui travaillent avec des plateformes comme Uber ou Bolt, accusés de concurrence déloyale et de pratiques irrégulières.Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, qui a dans ses missions la régulation des taxis, a d’ailleurs demandé aux forces de l’ordre de renforcer les contrôles des véhicules avec chauffeur (VTC).Dans un télégramme adressé jeudi aux préfets et consulté par l’AFP, le ministre de l’Intérieur met en exergue des “incidents récurrents” des derniers mois qui “démontrent la tension entre les taxis et les conducteurs de VTC”.En cause, selon M. Retailleau, “des pratiques irrégulières de la part des VTC et la présence de faux professionnels sur la voie publique”.Le ministre a demandé que les forces de l’ordre utilisent trois nouvelles amendes forfaitaires délictuelles pour exercice illégal du métier de taxi, prise en charge sans réservation et défaut d’inscription au registre VTC.

Transport des malades: les taxis menacent de nouveaux blocages avant la réunion au ministère des Transports avec Bayrou

Les chauffeurs de taxis ont menacé de nouvelles actions de blocage, en attendant une réunion de leurs représentants samedi à 17H00 au ministère des Transports en présence de François Bayrou, pour tenter de trouver une issue au conflit qui dure depuis bientôt une semaine en raison d’une nouvelle convention régissant le transport de patients.”On demande le retrait immédiat de cette convention et on demande à retourner autour de la table des négociations”, a déclaré samedi sur France Info, Emmanuelle Cordier, présidente de la Fédération nationale des taxis (FNDT), sans quoi de nouveaux blocages sont à prévoir.”A partir de lundi”, s’l n’y a pas d’ouverture de négociations, les aéroports parisiens de Roissy et Orly “vont être bloqués par les taxis et puis nous allons aussi nous occuper de Roland-Garros”, a déclaré Mme Cordier, le premier tour du tournoi de tennis démarrant dimanche.De nombreux taxis ont passé la nuit de vendredi à samedi boulevard Raspail, aux abords du ministère des Transports, a consaté un journaliste de l’AFP. Selon Gérome Lassalle, de l’association Elite Taxis, contacté par l’AFP, “au moins 300” d’entre eux ont campé là. En cas d’échec de la réunion au ministère, “les confrères vont être surmotivés pour prendre d’assaut les aéroports et les gares parisiennes”, a-t-il déclaré.L’intersyndicale des taxis a lancé une mobilisation lundi pour protester contre ce projet qui prévoit une unification des tarifs, aujourd’hui hétérogènes selon les départements. Le nouveau système doit reposer sur une prise en charge de 13 euros par l’Assurance maladie, puis un tarif kilométrique. Il est conçu pour dissuader les retours à vide ou les temps d’attente trop longs. Cette tarification doit entrer en vigueur le 1er octobre. L’objectif est de limiter la croissance des dépenses de transport sanitaire qui ont atteint 6,74 milliards d’euros en 2024, dont 3,07 milliards pour les taxis conventionnés (un bond de 45% depuis 2019).D’après le directeur général de l’Assurance maladie Thomas Fatôme, “la très grande majorité des taxis seront gagnants avec ce nouveau modèle, car il s’appuie sur une logique de transporter davantage de patients”.Le remboursement des transports de patients sur prescription est une activité essentielle dans le chiffre d’affaires de certains artisans-taxis.Parmi les manifestants, certains ont expliqué que la nouvelle grille tarifaire allait leur faire perdre une part substantielle de leur chiffre d’affaires. Yves Rubicondo, taxi à Pithiviers (Loiret) avec trois salariés, qui réalise 95% de son chiffre d’affaires avec l’Assurance maladie, pense perdre 25 à 30% de celui-ci.- Concurrence des VTC -“Ce que la CNAM propose est viable, mais on ne peut pas tout faire d’un coup. Pour moi c’est -60% de chiffre d’affaires!”, expliquait vendredi un taxi de la région lyonnaise venu manifester devant la gare du Nord à Paris.Les taxis demandent le retrait de la convention de la CNAM et la nomination d’un médiateur. Mais le gouvernement a déjà assuré vendredi qu’il ne comptait “pas faire machine arrière”.Tout au long de la semaine, des milliers de taxis ont manifesté, participé à des opérations escargot ou mis en place des blocages près des gares et aéroports pour se faire entendre. A Paris, l’épicentre de la contestation s’est concentré boulevard Raspail, où concerts de klaxons et feux d’artifice ont rythmé la semaine.Le climat s’est tendu à plusieurs reprises avec les forces de l’ordre et quatre manifestants parisiens ont été poursuivis.Les organisations de taxis ont aussi pris pour cible les chauffeurs de VTC, qui travaillent avec des plateformes comme Uber ou Bolt, accusés de concurrence déloyale et de pratiques irrégulières.Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, qui a dans ses missions la régulation des taxis, a d’ailleurs demandé aux forces de l’ordre de renforcer les contrôles des véhicules avec chauffeur (VTC).Dans un télégramme adressé jeudi aux préfets et consulté par l’AFP, le ministre de l’Intérieur met en exergue des “incidents récurrents” des derniers mois qui “démontrent la tension entre les taxis et les conducteurs de VTC”.En cause, selon M. Retailleau, “des pratiques irrégulières de la part des VTC et la présence de faux professionnels sur la voie publique”.Le ministre a demandé que les forces de l’ordre utilisent trois nouvelles amendes forfaitaires délictuelles pour exercice illégal du métier de taxi, prise en charge sans réservation et défaut d’inscription au registre VTC.

Shubman Gill: Young ‘Prince’ leading India’s post-Rohit, Kohli era

Shubman Gill, long Indian cricket’s “Prince” in waiting, has been entrusted with leading a new era after the Test retirements of greats Rohit Sharma and Virat Kohli.The 25-year-old Gill was identified in 2020 as a batting successor to Kohli after impressing on his Test debut in Melbourne, where he opened and made 45 and an unbeaten 35 as India beat Australia by eight wickets.Gifted with a wide variety of shots at the top of the order, it has been Gill’s inspiring leadership of Gujarat Titans that clinched his elevation to the Test captaincy to succeed Rohit.Gill played a captain’s knock of 93 this week to secure a place in the playoffs for Gujarat, who were IPL champions in their 2022 debut season.”I have talked about this a couple of times, when I’m batting, I want to play and think as a batsman, not as a captain. At the back end last season I learnt that,” said Gill, who is in his second season leading Gujarat.Gill, who has scored 636 runs at an average of 57.81 to lie second on the IPL batting charts, has led from the front and been dubbed “Prince” by pundits in the cricket-obsessed country.”Let Shubman Gill remain Shubman Gill instead of calling him a ‘Prince’,” said former India wicketkeeper and Gujarat assistant coach Parthiv Patel.”You gave him this name from the commentary box. He is leading from the front and makes his presence felt in the dressing room. “He doesn’t talk much, but his words carry a lot of weight.”Rohit and batting great Kohli’s departures paved the way for Gill to lead a young India squad for five Tests in England beginning on June 20.Other candidates included Jasprit Bumrah, who was Rohit’s deputy in Australia this year, Rishabh Pant, Shreyas Iyer and KL Rahul.- Competitive instinct -Gill got the nod but he has big boots to fill.Rohit won 12 of his 24 Tests as skipper and his predecessor Kohli was India’s most successful Test captain with 40 wins from 68 matches in charge.Former India captain Sunil Gavaskar had already identified Gill’s leadership credentials and competitive instinct ahead of his appointment, and he urged fans to give him time.”It would take a couple of years to get to the level of our ‘super captains’,” said Gavaskar.”All of them brought something unique to the table.”When you look at Gill, Iyer, and Pant… you can see a mix of different qualities. “Gill seems the most competitive. When there’s a close call, he’s quick to question the umpire. He’s very involved in the game.”In 2023, Gill scored a Twenty20 hundred to become the fifth Indian batsman — including Kohli and Rohit — to record centuries across all three formats.Gill, who hails from a family of farmers in the northern state of Punjab, said he owed much of his success to his father.”I think the way I practise and the way my dad made me practise… 90 percent of the credit should go to him because it was his vision,” said Gill.Gill has played 32 Tests, scoring 1,893 runs at an average of 35.05 with five hundreds. But there are question marks over his record outside India. In his 13 overseas Tests, Gill’s average is only 29.50.

Pilot, all 5 passengers killed in San Diego plane crash

The six people onboard a small plane that crashlanded in a California neighborhood amid dense fog were all killed, according to investigating authorities.The Cessna 550 Citation, which federal records show belonged to music agent Dave Shapiro, struck a power line before plummeting into a residential area of San Diego at 3:47 am (1047 GMT) on Thursday, according to the National Transportation Safety Board (NTSB).”The pilot and passengers were fatally injured,” NTSB investigator Dan Baker told a press conference on Friday. He added that no one on the ground had been seriously hurt.While Baker did not specify the number of fatalities, the US Federal Aviation Administration previously said the private plane had six people onboard.The San Diego County medical examiner’s office named three of the victims as Shapiro, 42, Emma Huke, 25, and Celina Kenyon, 36.Music veteran Shapiro was a co-founder of Sound Talent Group, which has represented artists including Sum 41 and Vanessa Carlton. The company told US media that two other members of its staff, booking assistants Huke and Kendall Fortner, were also killed in the crash.”We are devastated by the loss of our co-founder, colleagues and friends. Our hearts go out to their families and to everyone impacted,” Sound Talent Group said in a statement.Kenyon was a professional photographer and mother, according to her social media. Her father, Bryan Charles Feldman, told NBC7 she had chosen to fly home early with friends after a photo shoot rather than take a commercial plane so she could take her daughter to school the next day. NBC7 identified the other victims as software engineer Dominic Damian and Daniel Williams, a former drummer for metalcore band The Devil Wears Prada.”No words. We owe you everything. Love you forever,” the band wrote in a tribute to Williams on Instagram.In San Diego’s Murphy Canyon neighborhood, at least 10 homes were hit by debris, while the site of the fiery crash was littered with charred remnants of cars and scattered fiberglass.It was not immediately clear what caused the Cessna to come plunging into the bloc, setting several houses alight. The NTSB said the pilot had not reported any problems to air traffic control or declared an emergency.Runway approach lights and an automated weather reporting system were not operational at the Montgomery-Gibbs Executive Airport at the time, according to the NTSB’s Baker.”We are trying to determine at this time if the airplane was equipped with a cockpit voice recorder,” Baker said.The NTSB said its preliminary investigation would take several weeks to complete.

Bangladesh’s Yunus to meet key parties as pressure grows

Bangladesh’s interim leader, who took over after a mass uprising last year, will meet powerful parties pressuring his government later on Saturday, days after he reportedly threatened to quit.Muhammad Yunus, the 84-year-old Nobel Peace Prize winner who leads the caretaker government as its chief adviser until elections are held, has called for rival political parties jostling for power to give him their full support.His press secretary Shafiqul Alam confirmed Yunus would meet leaders of the powerful Bangladesh Nationalist Party (BNP), as well as leaders of Jamaat-e-Islami, the Muslim-majority nation’s largest Islamist party.”He is meeting BNP and Jamaat leaders this evening,” Alam told AFP.No agenda for the talks has been released.But the BNP, seen as the front-runners in elections, are pushing heavily for polls to be held by December. They would be the first elections since a student-led revolt forced then-prime minister Sheikh Hasina to flee in August 2024.Microfinance pioneer Yunus, who has led the country after returning from exile at the behest of protesters, says he has a duty to implement democratic reforms before elections.Yunus has said polls could be held as early as December, but that holding them later — with a deadline of June — would give more time for those changes.- ‘Reconsider our support’ -The South Asian nation of around 170 million people has been in political turmoil since Hasina fled, but this week has seen an escalation with rival parties protesting on the streets of the capital Dhaka with a string of competing demands.”Our senior members will be there for the talks,” said BNP media official Shairul Kabir Khan.Jamaat-e-Islami’s media spokesperson Ataur Rahman Sarkar also confirmed that they were invited.On Thursday, a political ally and sources in his office said Yunus had threatened to resign if Bangladesh’s parties and factions did not back him.That came a day after BNP supporters held large-scale protests against the interim government for the first time demanding an election date.”If he is unable to announce a specific election date by December, we will reconsider our support for his administration,” senior BNP leader Salahuddin Ahmed said in an interview on a private TV channel broadcast on Friday.According to local media and military sources, army chief General Waker-Uz-Zaman this week also said that elections should be held by December — aligning with BNP demands.Bangladesh has a long history of military coups, and the army retains a powerful role in the country.- ‘Trying to assume power’ -Jamaat-e-Islami loyalists have also protested against the government, demanding the abolition of a women’s commission seeking equality.Nahid Islam, leader of the National Citizen Party — made up of many of the students who spearheaded the uprising against Hasina — said his party meanwhile wanted later elections to give time for change.The students wanted “fundamental reforms” to Bangladesh’s system of governance, Islam, an ally of Yunus, told reporters on Friday, according to the Prothom Alo newspaper.But he said rival parties considered the overthrow of Hasina to be “regime change and are trying to assume power” under the existing constitution.”There are efforts to create an unstable situation in the country,” Islam added. “We must remain united and not fall into the trap.”Hasina, 77, remains in self-imposed exile in India.She has defied an arrest warrant to face trial for crimes against humanity related to last year’s police crackdown on protesters during which at least 1,400 were killed.