Transport des malades: les taxis n’excluent pas de nouvelles actions d’ici mardi

Les chauffeurs de taxis ont décidé de prolonger leur mobilisation et n’excluent pas de nouvelles actions d’ici mardi, date du début du réexamen du projet de réforme de la tarification des transports de patients annoncé par le Premier ministre.”Attendant des mesures concrètes, les taxis ont décidé le prolongement de leur mobilisation. Déterminée, la profession maintient les pôles de mobilisation et poursuit l’organisation d’actions et d’opérations escargot”, a déclaré l’intersyndicale dans un communiqué diffusé dans la nuit de samedi à dimanche.A l’issue d’une rencontre avec les représentants des chauffeurs, François Bayrou a annoncé samedi soir le réexamen à partir de mardi de la convention qui prévoit une unification des tarifs pour le transport des malades, ainsi qu’un travail sur le respect des règles par les plateformes de VTC, deux revendications majeures des taxis.Dès samedi soir, certains, notamment parmi les taxis indépendants, avaient annoncé leur intention de rester dans la rue jusqu’à lundi, notamment Boulevard Raspail à Paris, près du ministère des Transports.”Les fédérations ont reçu un véritable accueil du Premier ministre. Il y a des choses qui vont être remises sur la table. Mais en attendant, les chauffeurs veulent maintenir la pression et se méfient. Ils attendent de voir le suivi des annonces”, a déclaré à l’AFP Dominique Buisson, de la Fédération nationale du taxi (FNDT).”Pour l’instant, il n’y a pas de blocage prévu ce dimanche à Roland-Garros ou ailleurs (gares, aéroports), mais cela peut changer. Ca se décide sur le terrain”, a-t-il ajouté.Les chauffeurs de taxis sont mobilisés depuis une semaine contre une convention qui va modifier leur rémunération pour le transport de malades. Le nouveau système entend reposer sur une prise en charge de 13 euros par l’Assurance maladie, puis un tarif kilométrique. Il est conçu pour dissuader les retours à vide ou les temps d’attente trop longs. Cette tarification doit entrer en vigueur le 1er octobre. L’objectif est de limiter la croissance des dépenses de transport sanitaire qui ont atteint 6,74 milliards d’euros en 2024, dont 3,07 milliards pour les taxis conventionnés (un bond de 45% depuis 2019).Le réexamen prévu dans les prochaines semaines devra toutefois se faire “sans changer la date d’application” du texte et la cible en matière d’économies, a précisé François Bayrou.

Transport des malades: les taxis n’excluent pas de nouvelles actions d’ici mardi

Les chauffeurs de taxis ont décidé de prolonger leur mobilisation et n’excluent pas de nouvelles actions d’ici mardi, date du début du réexamen du projet de réforme de la tarification des transports de patients annoncé par le Premier ministre.”Attendant des mesures concrètes, les taxis ont décidé le prolongement de leur mobilisation. Déterminée, la profession maintient les pôles de mobilisation et poursuit l’organisation d’actions et d’opérations escargot”, a déclaré l’intersyndicale dans un communiqué diffusé dans la nuit de samedi à dimanche.A l’issue d’une rencontre avec les représentants des chauffeurs, François Bayrou a annoncé samedi soir le réexamen à partir de mardi de la convention qui prévoit une unification des tarifs pour le transport des malades, ainsi qu’un travail sur le respect des règles par les plateformes de VTC, deux revendications majeures des taxis.Dès samedi soir, certains, notamment parmi les taxis indépendants, avaient annoncé leur intention de rester dans la rue jusqu’à lundi, notamment Boulevard Raspail à Paris, près du ministère des Transports.”Les fédérations ont reçu un véritable accueil du Premier ministre. Il y a des choses qui vont être remises sur la table. Mais en attendant, les chauffeurs veulent maintenir la pression et se méfient. Ils attendent de voir le suivi des annonces”, a déclaré à l’AFP Dominique Buisson, de la Fédération nationale du taxi (FNDT).”Pour l’instant, il n’y a pas de blocage prévu ce dimanche à Roland-Garros ou ailleurs (gares, aéroports), mais cela peut changer. Ca se décide sur le terrain”, a-t-il ajouté.Les chauffeurs de taxis sont mobilisés depuis une semaine contre une convention qui va modifier leur rémunération pour le transport de malades. Le nouveau système entend reposer sur une prise en charge de 13 euros par l’Assurance maladie, puis un tarif kilométrique. Il est conçu pour dissuader les retours à vide ou les temps d’attente trop longs. Cette tarification doit entrer en vigueur le 1er octobre. L’objectif est de limiter la croissance des dépenses de transport sanitaire qui ont atteint 6,74 milliards d’euros en 2024, dont 3,07 milliards pour les taxis conventionnés (un bond de 45% depuis 2019).Le réexamen prévu dans les prochaines semaines devra toutefois se faire “sans changer la date d’application” du texte et la cible en matière d’économies, a précisé François Bayrou.

Transport des malades: les taxis n’excluent pas de nouvelles actions d’ici mardi

Les chauffeurs de taxis ont décidé de prolonger leur mobilisation et n’excluent pas de nouvelles actions d’ici mardi, date du début du réexamen du projet de réforme de la tarification des transports de patients annoncé par le Premier ministre.”Attendant des mesures concrètes, les taxis ont décidé le prolongement de leur mobilisation. Déterminée, la profession maintient les pôles de mobilisation et poursuit l’organisation d’actions et d’opérations escargot”, a déclaré l’intersyndicale dans un communiqué diffusé dans la nuit de samedi à dimanche.A l’issue d’une rencontre avec les représentants des chauffeurs, François Bayrou a annoncé samedi soir le réexamen à partir de mardi de la convention qui prévoit une unification des tarifs pour le transport des malades, ainsi qu’un travail sur le respect des règles par les plateformes de VTC, deux revendications majeures des taxis.Dès samedi soir, certains, notamment parmi les taxis indépendants, avaient annoncé leur intention de rester dans la rue jusqu’à lundi, notamment Boulevard Raspail à Paris, près du ministère des Transports.”Les fédérations ont reçu un véritable accueil du Premier ministre. Il y a des choses qui vont être remises sur la table. Mais en attendant, les chauffeurs veulent maintenir la pression et se méfient. Ils attendent de voir le suivi des annonces”, a déclaré à l’AFP Dominique Buisson, de la Fédération nationale du taxi (FNDT).”Pour l’instant, il n’y a pas de blocage prévu ce dimanche à Roland-Garros ou ailleurs (gares, aéroports), mais cela peut changer. Ca se décide sur le terrain”, a-t-il ajouté.Les chauffeurs de taxis sont mobilisés depuis une semaine contre une convention qui va modifier leur rémunération pour le transport de malades. Le nouveau système entend reposer sur une prise en charge de 13 euros par l’Assurance maladie, puis un tarif kilométrique. Il est conçu pour dissuader les retours à vide ou les temps d’attente trop longs. Cette tarification doit entrer en vigueur le 1er octobre. L’objectif est de limiter la croissance des dépenses de transport sanitaire qui ont atteint 6,74 milliards d’euros en 2024, dont 3,07 milliards pour les taxis conventionnés (un bond de 45% depuis 2019).Le réexamen prévu dans les prochaines semaines devra toutefois se faire “sans changer la date d’application” du texte et la cible en matière d’économies, a précisé François Bayrou.

Royaume-Uni: la South Western Railway devient la première compagnie ferroviaire renationalisée

La compagnie ferroviaire South Western Railway, qui opère dans le sud-ouest de l’Angleterre, est devenue dimanche la première à repasser dans le giron public dans le cadre de la campagne de renationalisation du rail du gouvernement travailliste britannique.Tous les opérateurs ferroviaires britanniques devraient être renationalisés d’ici la fin 2027. Cette réforme avait été annoncée dès le retour des travaillistes au pouvoir en juillet, après 14 ans de gouvernement conservateur. “La South Western Railway appartient désormais au secteur public. Et ce n’est qu’un début”, a écrit dimanche sur X le Premier ministre Keir Starmer. “Cela se traduira par un meilleur service, une billetterie plus simple, et des trains plus confortables”, a-t-il affirmé.La privatisation des opérateurs ferroviaires a eu lieu au milieu des années 1990 sous le Premier ministre conservateur John Major, dans la continuité de la politique libérale de Margaret Thatcher dans les années 1980.Malgré la promesse d’un meilleur service, d’investissements accrus et de moindres dépenses pour l’Etat, le projet était alors très impopulaire, dénoncé par les syndicats, l’opposition, certains conservateurs et une large partie de la population.Le nombre de passagers s’est accru dans un premier temps, tout comme les investissements. Mais un déraillement causé par des micro-fissures dans les rails, qui a fait quatre morts en 2000, a profondément choqué l’opinion publique. Les annulations et les retards sont aussi devenus monnaie courante et les passagers se sont plaints des prix. Selon des chiffres officiels, 4% des trains ont été annulés cette année au Royaume-Uni.”Aujourd’hui marque une nouvelle ère pour nos chemins de fer”, a dit la ministre des Transports Heidi Alexander, en montant dimanche matin à 06H14 (05H14 GMT) dans le premier train partant de la gare londonienne de Waterloo après la renationalisation de South Western Railway.  “Nous laissons derrière nous 30 années d’inefficacité, de trains en retard”, a-t-elle ajouté. – “L’intérêt des passagers” -Le réseau ferré est déjà redevenu public, géré par la société Network Rail.Quatre opérateurs sur quatorze en Angleterre sont repassés sous contrôle public ces dernières années en raison de leurs mauvaises performances. Mais l’idée était initialement de les gérer temporairement avant un retour au secteur privé.La majorité travailliste, au pouvoir depuis juillet, a approuvé fin novembre une loi qui impose de nationaliser les opérateurs privés à l’expiration de leurs contrats (voire plus tôt en cas de mauvaise gestion) pour les regrouper dans un organisme nommé “Great British Railways”.Le fait d’attendre la fin des contrats permet, selon le gouvernement, d’éviter de payer des compensations aux exploitants actuels. Ils expireront tous d’ici 2027.Les syndicats du secteur, qui ont lancé ces dernières années une vague de grèves sous la pression de la crise du pouvoir d’achat provoquée par l’inflation, ont salué la reprise en main par l’Etat.”Tout le monde dans le secteur ferroviaire sait que la privatisation (…) n’a pas fonctionné et ne fonctionne toujours pas”, a commenté Mick Whelan, secrétaire général du syndicat des conducteurs de trains Aslef, dans des déclarations publiées jeudi.Le retour de ces compagnies dans le giron public “garantira que les services soient gérés dans l’intérêt des passagers, et non des actionnaires”, mais résoudre “les problèmes structurels qui entravent le réseau ferroviaire (…) prendra du temps”, a prévenu la ministre Heidi Alexander.Le gouvernement avait annoncé en décembre que la première compagnie concernée serait South Western Railway. Suivront la société c2c le 20 juillet puis Greater Anglia le 12 octobre.Les opérations de South Western Railway sont désormais gérées par un nouvel opérateur public qui aura vocation à être intégré à Great British Railways une fois que l’entreprise sera créée.

Royaume-Uni: la South Western Railway devient la première compagnie ferroviaire renationalisée

La compagnie ferroviaire South Western Railway, qui opère dans le sud-ouest de l’Angleterre, est devenue dimanche la première à repasser dans le giron public dans le cadre de la campagne de renationalisation du rail du gouvernement travailliste britannique.Tous les opérateurs ferroviaires britanniques devraient être renationalisés d’ici la fin 2027. Cette réforme avait été annoncée dès le retour des travaillistes au pouvoir en juillet, après 14 ans de gouvernement conservateur. “La South Western Railway appartient désormais au secteur public. Et ce n’est qu’un début”, a écrit dimanche sur X le Premier ministre Keir Starmer. “Cela se traduira par un meilleur service, une billetterie plus simple, et des trains plus confortables”, a-t-il affirmé.La privatisation des opérateurs ferroviaires a eu lieu au milieu des années 1990 sous le Premier ministre conservateur John Major, dans la continuité de la politique libérale de Margaret Thatcher dans les années 1980.Malgré la promesse d’un meilleur service, d’investissements accrus et de moindres dépenses pour l’Etat, le projet était alors très impopulaire, dénoncé par les syndicats, l’opposition, certains conservateurs et une large partie de la population.Le nombre de passagers s’est accru dans un premier temps, tout comme les investissements. Mais un déraillement causé par des micro-fissures dans les rails, qui a fait quatre morts en 2000, a profondément choqué l’opinion publique. Les annulations et les retards sont aussi devenus monnaie courante et les passagers se sont plaints des prix. Selon des chiffres officiels, 4% des trains ont été annulés cette année au Royaume-Uni.”Aujourd’hui marque une nouvelle ère pour nos chemins de fer”, a dit la ministre des Transports Heidi Alexander, en montant dimanche matin à 06H14 (05H14 GMT) dans le premier train partant de la gare londonienne de Waterloo après la renationalisation de South Western Railway.  “Nous laissons derrière nous 30 années d’inefficacité, de trains en retard”, a-t-elle ajouté. – “L’intérêt des passagers” -Le réseau ferré est déjà redevenu public, géré par la société Network Rail.Quatre opérateurs sur quatorze en Angleterre sont repassés sous contrôle public ces dernières années en raison de leurs mauvaises performances. Mais l’idée était initialement de les gérer temporairement avant un retour au secteur privé.La majorité travailliste, au pouvoir depuis juillet, a approuvé fin novembre une loi qui impose de nationaliser les opérateurs privés à l’expiration de leurs contrats (voire plus tôt en cas de mauvaise gestion) pour les regrouper dans un organisme nommé “Great British Railways”.Le fait d’attendre la fin des contrats permet, selon le gouvernement, d’éviter de payer des compensations aux exploitants actuels. Ils expireront tous d’ici 2027.Les syndicats du secteur, qui ont lancé ces dernières années une vague de grèves sous la pression de la crise du pouvoir d’achat provoquée par l’inflation, ont salué la reprise en main par l’Etat.”Tout le monde dans le secteur ferroviaire sait que la privatisation (…) n’a pas fonctionné et ne fonctionne toujours pas”, a commenté Mick Whelan, secrétaire général du syndicat des conducteurs de trains Aslef, dans des déclarations publiées jeudi.Le retour de ces compagnies dans le giron public “garantira que les services soient gérés dans l’intérêt des passagers, et non des actionnaires”, mais résoudre “les problèmes structurels qui entravent le réseau ferroviaire (…) prendra du temps”, a prévenu la ministre Heidi Alexander.Le gouvernement avait annoncé en décembre que la première compagnie concernée serait South Western Railway. Suivront la société c2c le 20 juillet puis Greater Anglia le 12 octobre.Les opérations de South Western Railway sont désormais gérées par un nouvel opérateur public qui aura vocation à être intégré à Great British Railways une fois que l’entreprise sera créée.

La ministre de la Transition écologique redit son opposition aux néonicotinoïdes, dénonce l’obstruction parlementaire

La ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a déclaré dimanche qu’elle n’était “pas favorable à la réintroduction” d’un insecticide néonicotinoïde en France, tout en dénonçant l’obstruction parlementaire contre un texte attendu lundi à l’Assemblée et qui permettrait ce retour.”Dans un pays qui a interdit les néonicotinoïdes, je trouve que c’est dommage de rouvrir cette possibilité, parce qu’on perd tout l’élan qu’on a fait d’investissement dans des alternatives. Et qu’on va se reposer la question dans quelques années parce qu’immanquablement une interdiction arrivera” au niveau européen, a déclaré la ministre à franceinfo.La proposition de loi portée par le sénateur LR Laurent Duplomb visant à “lever les contraintes” du métier d’agriculteur, prévoit notamment de réintroduire par dérogation l’acétamipride, un insecticide néonicotinoïde interdit en France depuis 2018 mais autorisé ailleurs en Europe jusqu’en 2033.Cette disposition, réclamée par les producteurs de betteraves et de noisettes, est décriée par les apiculteurs et les défenseurs de l’environnement, et a profondément divisé les parlementaires. Le texte fera lundi l’objet d’une motion de rejet par ses partisans, qui espèrent ainsi contourner les quelque 3.500 amendements déposés, notamment par les écologistes et la gauche.Agnès Pannier-Runacher a dénoncé une tentative “inacceptable” de confisquer le débat parlementaire.”Par rapport au texte qui initialement prévoyait une réouverture sans limite de l’utilisation (de l’acétamipride, NDLR), le Sénat a verrouillé fortement cette utilisation, elle est sous fortes conditions. Et on peut encore progresser au niveau de l’Assemblée nationale. Donc vous voyez, moi ce que je trouve choquant, c’est justement que le débat politique ne se fasse pas”, a-t-elle déclaré.”Aujourd’hui, la question qui s’est posée, c’est quel est le niveau de risque que nous sommes d’accord pour accepter, et quelles sont les limites que nous apportons à l’utilisation d’un ensemble de produits qui nous permettent de produire notre nourriture en quantité et en qualité acceptable”, a-t-elle relevé.Soulignant que la France faisait “partie des pays qui sont les plus restrictifs en matière de phytosanitaires”, elle a souligné que “face aux ravageurs, face à un certain nombre de dangers qui menacent les cultures, on a besoin d’avoir une pharmacopée”, insistant d’une manière générale sur la question du “dosage”.

La ministre de la Transition écologique redit son opposition aux néonicotinoïdes, dénonce l’obstruction parlementaire

La ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a déclaré dimanche qu’elle n’était “pas favorable à la réintroduction” d’un insecticide néonicotinoïde en France, tout en dénonçant l’obstruction parlementaire contre un texte attendu lundi à l’Assemblée et qui permettrait ce retour.”Dans un pays qui a interdit les néonicotinoïdes, je trouve que c’est dommage de rouvrir cette possibilité, parce qu’on perd tout l’élan qu’on a fait d’investissement dans des alternatives. Et qu’on va se reposer la question dans quelques années parce qu’immanquablement une interdiction arrivera” au niveau européen, a déclaré la ministre à franceinfo.La proposition de loi portée par le sénateur LR Laurent Duplomb visant à “lever les contraintes” du métier d’agriculteur, prévoit notamment de réintroduire par dérogation l’acétamipride, un insecticide néonicotinoïde interdit en France depuis 2018 mais autorisé ailleurs en Europe jusqu’en 2033.Cette disposition, réclamée par les producteurs de betteraves et de noisettes, est décriée par les apiculteurs et les défenseurs de l’environnement, et a profondément divisé les parlementaires. Le texte fera lundi l’objet d’une motion de rejet par ses partisans, qui espèrent ainsi contourner les quelque 3.500 amendements déposés, notamment par les écologistes et la gauche.Agnès Pannier-Runacher a dénoncé une tentative “inacceptable” de confisquer le débat parlementaire.”Par rapport au texte qui initialement prévoyait une réouverture sans limite de l’utilisation (de l’acétamipride, NDLR), le Sénat a verrouillé fortement cette utilisation, elle est sous fortes conditions. Et on peut encore progresser au niveau de l’Assemblée nationale. Donc vous voyez, moi ce que je trouve choquant, c’est justement que le débat politique ne se fasse pas”, a-t-elle déclaré.”Aujourd’hui, la question qui s’est posée, c’est quel est le niveau de risque que nous sommes d’accord pour accepter, et quelles sont les limites que nous apportons à l’utilisation d’un ensemble de produits qui nous permettent de produire notre nourriture en quantité et en qualité acceptable”, a-t-elle relevé.Soulignant que la France faisait “partie des pays qui sont les plus restrictifs en matière de phytosanitaires”, elle a souligné que “face aux ravageurs, face à un certain nombre de dangers qui menacent les cultures, on a besoin d’avoir une pharmacopée”, insistant d’une manière générale sur la question du “dosage”.

La ministre de la Transition écologique redit son opposition aux néonicotinoïdes, dénonce l’obstruction parlementaire

La ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a déclaré dimanche qu’elle n’était “pas favorable à la réintroduction” d’un insecticide néonicotinoïde en France, tout en dénonçant l’obstruction parlementaire contre un texte attendu lundi à l’Assemblée et qui permettrait ce retour.”Dans un pays qui a interdit les néonicotinoïdes, je trouve que c’est dommage de rouvrir cette possibilité, parce qu’on perd tout l’élan qu’on a fait d’investissement dans des alternatives. Et qu’on va se reposer la question dans quelques années parce qu’immanquablement une interdiction arrivera” au niveau européen, a déclaré la ministre à franceinfo.La proposition de loi portée par le sénateur LR Laurent Duplomb visant à “lever les contraintes” du métier d’agriculteur, prévoit notamment de réintroduire par dérogation l’acétamipride, un insecticide néonicotinoïde interdit en France depuis 2018 mais autorisé ailleurs en Europe jusqu’en 2033.Cette disposition, réclamée par les producteurs de betteraves et de noisettes, est décriée par les apiculteurs et les défenseurs de l’environnement, et a profondément divisé les parlementaires. Le texte fera lundi l’objet d’une motion de rejet par ses partisans, qui espèrent ainsi contourner les quelque 3.500 amendements déposés, notamment par les écologistes et la gauche.Agnès Pannier-Runacher a dénoncé une tentative “inacceptable” de confisquer le débat parlementaire.”Par rapport au texte qui initialement prévoyait une réouverture sans limite de l’utilisation (de l’acétamipride, NDLR), le Sénat a verrouillé fortement cette utilisation, elle est sous fortes conditions. Et on peut encore progresser au niveau de l’Assemblée nationale. Donc vous voyez, moi ce que je trouve choquant, c’est justement que le débat politique ne se fasse pas”, a-t-elle déclaré.”Aujourd’hui, la question qui s’est posée, c’est quel est le niveau de risque que nous sommes d’accord pour accepter, et quelles sont les limites que nous apportons à l’utilisation d’un ensemble de produits qui nous permettent de produire notre nourriture en quantité et en qualité acceptable”, a-t-elle relevé.Soulignant que la France faisait “partie des pays qui sont les plus restrictifs en matière de phytosanitaires”, elle a souligné que “face aux ravageurs, face à un certain nombre de dangers qui menacent les cultures, on a besoin d’avoir une pharmacopée”, insistant d’une manière générale sur la question du “dosage”.

Foot: le Real Madrid mise sur Xabi Alonso pour tourner la page Ancelotti

Au terme d’une saison sans titre majeur, le Real Madrid a décidé dimanche de miser sur l’entraîneur basque Xabi Alonso, son ancien joueur et stratège, pour succéder à Carlo Ancelotti sur le banc madrilène.En fin de cycle, la Maison Blanche a mis fin au suspense en officialisant la signature pour trois saisons, “jusqu’en juin 2028″, de Xabi Alonso, qui avait annoncé il y a deux semaines son départ du Bayer Leverkusen, où il a fait ses preuves en menant le club allemand vers un triplé historique (Bundesliga, Coupe d’Allemagne, Supercoupe) en 2024.A 43 ans, l’ex-milieu de terrain et stratège de Liverpool (2004-2009), du Real (2009-2014) et du Bayern Munich (2014-2017), champion du monde (2010) et double champion d’Europe (2008, 2012) avec la sélection espagnole, revient à Madrid, où il avait fait ses gammes comme entraîner chez les jeunes quelques mois seulement après la fin de sa carrière, en 2018.Tandis qu’Ancelotti va prendre la tête de la sélection brésilienne, l’emblématique N.14 va lui succéder dès le 1er juin, en vue du Mondial des clubs (14 juin – 13 juillet).Il aura, après avoir mené Leverkusen vers le premier sacre de son histoire l’an dernier, une mission délicate: ramener le Roi d’Europe (15 Ligue des champions) où il se doit d’être: au sommet.- Entraîneur né -Tout dans le parcours du natif de Tolosa, près de Saint-Sébastien, indiquait qu’il deviendrait un jour un grand entraîneur, après avoir brillé sur les terrains comme chef d’orchestre aux ballons millimétrés sous les ordres de José Mourinho, Pep Guardiola et… Carlo Ancelotti.Le technicien italien, bientôt 66 ans; fut le premier à payer le prix d’une saison proche du fiasco, sans trophée majeur, hormis une Supercoupe d’Europe et une Coupe intercontinentale. Et il n’a pas attendu pour adouber son ancien joueur, et successeur sur le banc merengue.”Bien sûr, j’ai lu qu’il quittait le Bayer Leverkusen. Il a fait un travail fantastique là-bas et toutes les portes lui sont ouvertes, car il a démontré qu’il était l’un des meilleurs entraîneurs du monde”, a déclaré le “Mister”, qui quitte le Real comme coach le plus titré de l’histoire du club, avec 15 trophées dont trois Ligue des champions.- Révolution tactique? -Ancelotti n’avait, en fait, pas attendu de suivre les exploits de son ancien milieu défensif en Allemagne pour louer ses qualités.”Nous perdons un grand joueur. C’est un grand professionnel et une personne fantastique. Il a toutes les capacités et l’expérience pour devenir un grand entraîneur”, affirmait déjà l’ex-coach du Bayern, le 10 mars 2017, lors de l’annonce de la retraite sportive d’Alonso.Pour relever l’immense défi qui l’attend, pour sa deuxième expérience seulement en tant qu’entraîneur au haut niveau -il a passé trois ans à la Real Sociedad, son club formateur, à la tête l’équipe B (2019-2022)-, Xabi Alonso a choisi de ramener dans la capitale espagnole ses deux hommes de confiance.L’Argentin Sebastian Parilla, son adjoint à Leverkusen, qui a passé près de 20 ans dans les catégories inférieures du club madrilène, et son préparateur physique Alberto Encinas.Leur connaissance de l’institution, et de son contexte si particulier, où deux défaites d’affilée peuvent avoir la tête d’un coach, seront des points clés pour mener à bien leur mission.Mais les deux hommes auront surtout besoin de renforts de poids pour pouvoir entamer leur révolution tactique, car on ne voit pas vraiment comment le stratège basque pourrait transposer son système immuable, en 3-4-2-1, avec l’effectif actuel.L’une de ses seules certitudes sur le terrain au terme de cette saison ratée réside dans l’efficacité de l’attaquant français Kylian Mbappé, tout proche de remporter son premier Soulier d’Or européen et auteur d’une première saison record sur le plan statistique avec 43 buts toutes compétitions confondues.Le Mondial des clubs, du 14 juin au 13 juillet, pour lequel le géant espagnol devrait pouvoir compter sur une première recrue, le jeune défenseur central Dean Huijsen, donnera des premières indications. Et la suite du mercato estival, une idée un peu plus claire de ce à quoi ressemblera son équipe.