Un homme sage-femme, déjà condamné, à nouveau jugé pour viols de patientes

Un maïeuticien, déjà condamné à 12 ans de prison pour 11 viols sur des patientes, comparaît à nouveau à partir de jeudi devant la cour criminelle de l’Hérault pour des faits semblables commis sur six autres femmes.Lionel Charvin, 54 ans, a été reconnu coupable en mars 2021, par la même juridiction composée de cinq magistrats professionnels, de “viols commis par une personne abusant de l’autorité que lui confère sa fonction”.Il lui avait été en particulier reproché d’avoir agressé ses patientes notamment avec des “massages” du clitoris, du périnée et des seins ou des pénétrations digitales du vagin, sous couvert de gestes médicaux pendant la préparation à l’accouchement ou le suivi post-natal.La médiatisation de ce procès avait conduit une dizaine d’autres femmes à se manifester pour dénoncer des faits de même nature commis entre 2010 et 2016 à Montpellier.L’une d’elles a ainsi expliqué que le maïeuticien “avait introduit ses doigts dans son vagin et effectué plusieurs va-et-vient de plus en plus frénétiques dans le but de lui provoquer un orgasme” alors qu’elle était enceinte de six mois. “Il n’y avait plus rien de médical: il me masturbait”, a affirmé une autre.Certains des faits dénoncés étant prescrits, et d’autres pas suffisamment étayés, Lionel Charvin a finalement été renvoyé une seconde fois devant la cour criminelle pour les viols de six patientes, dont cinq se sont portées parties civiles.Lionel Charvin encourt 20 ans de réclusion. Le verdict est attendu vendredi.Les nouvelles plaignantes, comme celles ayant témoigné à l’audience en 2021, ont expliqué aux enquêteurs avoir été “tétanisées” ou “paralysées” et n’avoir rien osé dire dans un premier temps. Depuis lors, elles souffrent pour la plupart de troubles post-traumatiques, selon les expertises réalisées pendant l’instruction.Lionel Charvin s’est quant à lui à nouveau montré pendant l’enquête “ambivalent dans ses déclarations, se cachant parfois derrière la pratique professionnelle”, et a aussi “contesté avoir eu l’intention de violer”.Le maïeuticien, père de trois enfants, pratiquait l’activité professionnelle de sage-femme, doublée d’une spécialité en haptonomie — une pratique basée sur le renforcement des liens affectifs entre les individus par le biais du toucher — en libéral et en tant que salarié au sein d’une clinique de Montpellier jusqu’en 2016. 

Relation sadomaso: la CEDH rend un arrêt clé sur le consentement en France

La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) rend jeudi un arrêt sur le cas d’un pharmacien accusé d’avoir imposé à une collègue une relation sadomasochiste, une décision pouvant faire évoluer la définition du consentement dans le droit français.E.A. (identifiée par ses initiales pour protéger son anonymat), née en 1983, était préparatrice en pharmacie à l’hôpital de Briey (Meurthe-et-Moselle, est) en 2010, quand elle a entamé une relation sadomasochiste avec un chef de service, K.B., né en 1967.Elle a porté plainte en 2013 pour “viol avec torture et actes de barbarie par une personne abusant de son autorité”, “violences physiques et psychologiques” et “harcèlement et agression sexuels”.Mais le prévenu, condamné en première instance pour violences volontaires et harcèlement sexuel, a été totalement relaxé en 2021 par la cour d’appel de Nancy, les juges estimant que comme les deux protagonistes avaient signé un contrat “maître/chienne” régissant leur relation, celle-ci était consentie.Ayant épuisé les voies de recours en France, la plaignante a saisi la CEDH.- Audience “cauchemardesque” -Ses avocates estiment que la France ne lui a pas permis d’obtenir justice quant aux faits de viol et d’agressions sexuelles dénoncés, ces chefs d’accusation ayant d’emblée été écartés par les magistrats – l’affaire a été renvoyée en correctionnelle, et non aux assises où sont jugés les viols.Elles ont également réclamé que la France soit condamnée pour la “victimisation secondaire” que la plaignante estime avoir subi, c’est-à-dire le fait de s’être sentie traitée elle-même comme fautive, du fait de questions déplacées ou de remarques culpabilisantes lors de la procédure.L’audience en appel “est décrite par l’avocate mais aussi par mes collègues comme cauchemardesque”, témoigne Nina Bonhomme Janotto, juriste à l’Association européenne contre les violentes faites aux femmes au travail (AVFT), partie civile dans l’affaire. “C’était une mise au pilori”, insiste-t-elle.Elles estiment enfin que le droit français ne protège pas suffisamment les victimes de violences sexuelles.- “Consentement de façade” -Si la France est condamnée par la cour européenne, “ça peut motiver le gouvernement français à rendre effective une loi qui soit plus protectrice des femmes” et pousser les juges à “améliorer leur interprétation de la loi”, estime l’avocate de la plaignante, Marjolaine Vignola.”Ce qui est profondément en jeu dans cette décision de la CEDH, c’est la définition du viol”, expose Nina Bonhomme Janotto.En droit français, le viol est défini comme une pénétration imposée par “violence, contrainte, menace ou surprise”.Une proposition de loi en cours d’examen au parlement vise à modifier cette formulation, définissant le viol comme “tout acte sexuel non consenti” et le consentement comme “libre et éclairé, spécifique, préalable et révocable”.De cette façon, comme c’est déjà le cas en Espagne ou en Suède, ce ne serait plus aux victimes de prouver la contrainte mais aux mis en cause de démontrer que le rapport était consenti.Dans ce cas précis, la plaignante était placée en position de faiblesse ou de dépendance, selon son avocate: elle était jeune, isolée, engagée avec l’hôpital qui lui avait financé sa formation, et K.B. l’avait opposée à d’autres collègues pour mieux se présenter comme son protecteur.Or, “la cour d’appel de Nancy s’est contentée d’un consentement de façade, elle a dit +il y a eu le contrat, elle ne s’est pas opposée, elle n’a pas résisté de façon ferme aux assauts de son supérieur+, mais elle ne s’est pas demandé si ce consentement était libre et éclairé”, déplore Me Vignola.”Le oui ne suffit pas. La femme va dire oui mais elle est en situation d’emprise et ne le désire pas vraiment. Il va falloir regarder les circonstances environnantes qui vont permettre à l’agresseur d’extorquer un oui vicié”, défend-elle.

Colombia coal exports plummet after ban on Israel sales

Colombia’s coal exports fell by almost half in July compared to the same month last year, official figures showed Wednesday, amid a global price crisis and days after President Gustavo Petro’s ban on sales to Israel.Colombia is Latin America’s leading coal producer but the sector has contracted for five consecutive quarters due to the collapse of international prices and domestic policies. The country exported $479.8 million worth of coal in July, a 45.8 percent drop from the $885.8 million sold during July 2024, according to the National Administrative Department of Statistics.Local mining unions blame increased production in Indonesia that has driven down global prices.Last month, Petro issued a second decree for Colombia to halt coal exports to Israel in protest against its deadly war in Gaza, renewing a June 2024 edict. Colombia was previously Israel’s top coal supplier. In a broader push for sustainability, the leftist president has imposed higher taxes on coal with a view to moving his country toward renewable energies.  Since coming to power in 2022, Petro has also halted several mining projects and instead promoted agriculture and tourism as alternative sectors for the roughly 350,000 people employed in mineral exploration. But some miners have told AFP they fear losing their jobs, while towns whose economies depend on the industry are also feeling the impact.”The government wants to end mining … but they don’t think about us,” said Jorge Noriega, a 60-year-old worker at a coal mine in Tausa, a town about 50 miles (80 kilometers) from capital Bogota. El Cerrejon, Colombia’s largest coal mine operated by Anglo-Swiss firm Glencore, said in March it would reduce its production by 50 percent due to high operating costs. 

Colombia coal exports plummet after ban on Israel sales

Colombia’s coal exports fell by almost half in July compared to the same month last year, official figures showed Wednesday, amid a global price crisis and days after President Gustavo Petro’s ban on sales to Israel.Colombia is Latin America’s leading coal producer but the sector has contracted for five consecutive quarters due to the collapse of international prices and domestic policies. The country exported $479.8 million worth of coal in July, a 45.8 percent drop from the $885.8 million sold during July 2024, according to the National Administrative Department of Statistics.Local mining unions blame increased production in Indonesia that has driven down global prices.Last month, Petro issued a second decree for Colombia to halt coal exports to Israel in protest against its deadly war in Gaza, renewing a June 2024 edict. Colombia was previously Israel’s top coal supplier. In a broader push for sustainability, the leftist president has imposed higher taxes on coal with a view to moving his country toward renewable energies.  Since coming to power in 2022, Petro has also halted several mining projects and instead promoted agriculture and tourism as alternative sectors for the roughly 350,000 people employed in mineral exploration. But some miners have told AFP they fear losing their jobs, while towns whose economies depend on the industry are also feeling the impact.”The government wants to end mining … but they don’t think about us,” said Jorge Noriega, a 60-year-old worker at a coal mine in Tausa, a town about 50 miles (80 kilometers) from capital Bogota. El Cerrejon, Colombia’s largest coal mine operated by Anglo-Swiss firm Glencore, said in March it would reduce its production by 50 percent due to high operating costs. 

Guyana: le président sortant Irfaan Ali réélu pour gérer la manne pétrolière

Le chef d’Etat du Guyana, Irfaan Ali, a annoncé mercredi à l’AFP avoir remporté la présidentielle de ce petit pays d’Amérique du sud qui dispose des plus grandes réserves de pétrole par habitant de la planète. Le dirigeant de centre-gauche, 45 ans, a fait la promesse de sortir le pays de 850.000 habitats de la pauvreté grâce à la manne pétrolière. Il devra aussi gérer l’épineux dossier de l’Essequibo, la région au riche sous-sol que réclame son voisin géant le Venezuela.”Les chiffres sont clairs. Le PPP/Civic (son parti, centre gauche) a remporté une victoire écrasante. Nous avons une grande majorité et nous sommes prêts à faire avancer le pays”, a-t-il dit dans une brève déclaration par téléphone.La Commission électorale (Gecom) n’a pas encore publié de résultats de l’élection de lundi et doit procéder des comptages jeudi à partir de 8H00 (12H00 GMT).Selon les observateurs internationaux, tant du Carter Center que de l’Union européenne, les élections ont été pluralistes sans “irrégularité significatives” le jour de vote mais avec un “avantage indu” pour M. Ali qui a “faussé le terrain de jeu” pendant la campagne en procédant notamment à de nombreuses inaugurations.”En raison de sa nouvelle richesse (…) le monde a les yeux tournés vers le Guyana (…). Le Guyana sera bientôt un pays riche, et la question est de savoir s’il sera un pays riche peuplé de pauvres ou s’il sera un pays riche fondé sur une démocratie qui n’exclut pas les gens du système”, a souligné mercredi Jason Carter, chef de la mission d’observation du Carter Center.Les rentrées pétrolières ont permis de quadrupler en cinq ans le budget de l’Etat (6,7 milliards de dollars en 2025) avec la plus forte croissance économique d’Amérique latine (43,6% en 2024). Celle-ci devrait dépasser les deux chiffres en 2025. Le Guyana, qui a commencé l’exploitation pétrolière en 2019, espère faire passer sa production de 650.000 barils par jour à plus d’un million en 2030.- Coût de la vie -M. Ali, qui a fait campagne sur ses réalisations, a assuré qu’il y avait “plus à faire”, promettant une politique d’investissement dans les infrastructures mais aussi des hausses de salaires et de retraites ainsi qu’une réduction du prix de l’électricité. Opposition et société civile ont elles déploré un coût de la vie qui a explosé. “Nous avons une richesse qui entre dans ce pays comme jamais auparavant : les gens sont toujours pauvres”, avait critiqué l’opposante Amanzia Walton-Desir, candidate à la présidentielle, accusant aussi le pouvoir de “corruption”. La veille de l’élection, le Guyana avait dénoncé des coups de feu tirés sur un de ses bateaux depuis la rive vénézuélienne de la rivière Cuyuni, qui constitue une des frontières entre les deux pays. Caracas a accusé son voisin de vouloir “créer un front de guerre” alors que les Etats-Unis ont déployé des navires de guerre dans les Caraïbes et affirmé avoir frappé un bateau suspecté de transporter de la drogue au large du Venezuela. M. Ali soutient le déploiement américain.L’élection à un tour couronne comme président la tête de liste du parti –en l’occurrence le Parti populaire Progressiste/Civic– qui a recueilli le plus de voix. Il faudra attendre une annonce de Gecom pour connaitre la composition exacte du Parlement, qui pourrait conduire à une coalition d’opposition.Selon certains médias locaux, le populiste Azruddin Mohamed, parfois surnommé le “Trump Guyanien” pourrait avoir créé a surprise. Le milliardaire, qui fait l’objet de sanctions américaines pour évasion fiscale, et son parti WIN (Gagner/Nous investissons dans la nation) arriveraient deuxième du scrutin. Ils bouleverseraient ainsi le vote traditionnellement bi-partite du pays qui suivait des lignes ethniques indo-guyaniennes pour le parti de M. Ali, et afro-guyaniennes pour l’opposant Aubrey Norton (APNU, Partenariat pour une nouvelle unité, gauche), le grand perdant du scrutin.

Aux Etats-Unis, les Etats républicains et démocrates se divisent sur les vaccins

La Floride a annoncé mercredi vouloir supprimer toutes les obligations vaccinales, y compris pour les écoliers, au moment où la Californie forme une “alliance sanitaire” contre les politiques antivax, dans un contexte de forte division entre Etats pro et anti-Trump.Depuis le retour au pouvoir du président républicain Donald Trump, les Etats-Unis ont amorcé, sous la houlette du ministre de la Santé, Robert Kennedy Jr., une refonte de la politique vaccinale, restreignant par exemple l’accès aux vaccins contre le Covid-19 ou coupant des fonds pour la recherche.Dans ce sillage, le plus haut responsable de la santé de Floride a comparé les obligations vaccinales à de l'”esclavage”.Les autorités locales vont “s’efforcer de mettre fin à toutes les obligations vaccinales en Floride, toutes sans exception, jusqu’à la dernière”, a déclaré Joseph Ladapo, devant un public enthousiaste à l’école chrétienne Grace Christian School, dans le centre de cet Etat républicain, où se situe la fameuse résidence Mar-a-Lago du président Trump.”Qui suis-je, moi qui me tiens ici devant vous, pour vous dire ce que vous devez mettre dans votre corps? Qui suis-je pour vous dire ce que votre enfant doit mettre dans son corps? Je n’ai pas ce droit. Votre corps est un don de Dieu”, a lancé ce médecin connu pour son opposition aux vaccins contre le Covid-19.- “Enfants en danger” -Si cette mesure venait à s’appliquer, la Floride deviendrait le premier Etat américain à abandonner les obligations vaccinales, pourtant considérées comme ayant permis d’éradiquer des maladies comme la rougeole, les oreillons, la rubéole, la polio et l’hépatite B.Pour Amesh Adalja, expert en maladies infectieuses à l’université Johns Hopkins, l’annonce de la Floride relève d'”une capitulation servile devant le mouvement nihiliste antivaccins”.”Les vaccins sont sûrs, efficaces et sauvent des vies”, abonde l’épidémiologiste Syra Madad. Selon elle, supprimer la vaccination obligatoire à l’école revient à “mettre en danger les enfants et des millions d’autres personnes”.Mercredi, plus d’un millier d’employés et anciens employés du ministère américain de la Santé ont signé une lettre adressée aux parlementaires demandant la démission de Robert Kennedy Jr., accusé de “mettre en danger” la population.Les critiques contre les vaccins se sont amplifiées ces dernières années, alimentées par de fausses allégations comme celles les associant à l’autisme. Mais les conservateurs ont toujours été plus enclins à demander des exemptions pour des raisons religieuses.En 2025, les Etats-Unis ont connu leur pire épidémie de rougeole en plus de trois décennies. – “Politisation de la science” -A l’opposé du spectre politique, trois Etats démocrates ont riposté mercredi en annonçant la formation d’une “alliance sanitaire”, en “réponse” au limogeage la semaine dernière de Susan Monarez, qui était à la tête de la principale agence sanitaire du pays.Accusant le gouvernement Trump de “politisation de la science”, les dirigeants démocrates de la Californie, de l’Oregon et de l’Etat de Washington ont expliqué dans un communiqué vouloir fournir à leurs résidents des recommandations vaccinales ainsi que des informations sur l’efficacité et la sûreté des vaccins “élaborées par des scientifiques, des médecins et d’autres responsables de santé publique de confiance”.Ce n’est pas la première fois que le gouverneur de la Californie, Gavin Newsom, s’érige contre le gouvernement de Donald Trump, de nombreux observateurs le considérant comme un futur candidat sérieux à la présidentielle.En juin, lors des manifestations anti-Trump de Los Angeles, Gavin Newsom s’était opposé au déploiement de l’armée par le président, qui a menacé d’imposer cette même mesure à d’autres Etats démocrates. Plus récemment, le dirigeant démocrate est entré dans une bataille des cartes électorales initiée par l’Etat républicain du Texas, avec pour chacun l’objectif de favoriser son camp respectif.

Jury tells Google to pay $425 mn over app privacy

A US federal jury on Wednesday ordered Google to pay about $425 million for gathering information from smartphone app use even when people opted for privacy settings, the company confirmed.”This case is about Google’s illegal interception of consumers’ private activity on consumer mobile applications (apps),” attorneys for the plaintiffs charged in a class action suit filed in July 2020.The jury verdict came at the end of a trial in San Francisco, and a day after a federal judge in Washington, DC, handed the internet giant a victory by rejecting the government’s demand that Google sell its Chrome web browser as part of a major antitrust case.”This decision misunderstands how our products work, and we will appeal it,” Google spokesperson Jose Castaneda said in a statement. “Our privacy tools give people control over their data, and when they turn off personalization, we honor that choice.”In the smartphone app privacy suit, plaintiffs argued that Google intercepted, tracked, collected and sold users’ mobile app activity data regardless of what privacy settings they chose.”Google’s privacy promises and assurances are blatant lies,” the plaintiffs’ attorneys said in the lawsuit.Google has long been under pressure to balance targeting money-making ads at the heart of its financial success with protecting the privacy of users.The Silicon Valley giant has been striving to replace online activity tracking “cookies” with a mechanism less invasive but equally effective.Cookies are small files saved to browsers by websites that can collect data about users’ online activity, making them essential to online advertising and the business models of many large platforms.France’s data protection authority on Wednesday issued record fines against Google and fast-fashion platform Shein for failing to respect the law on internet cookies.The two groups, each with tens of millions of users in France, received two of the heaviest penalties ever imposed by the CNIL watchdog: 150 million euros ($175 million) for Shein and 325 million euros for Google.Both firms failed to secure users’ free and informed consent before setting advertising cookies on their browsers, the authority found in a decision the companies can still appeal.Google said it would study the decision and that it has complied with earlier CNIL demands.Wednesday’s fine against Google is the third issued by the CNIL over the search giant’s use of cookies, after paying 100 million euros in 2020 and 150 million in 2021.