Roland-Garros: après Sinner et Alcaraz, place au centenaire Djokovic

L’entrée de Novak Djokovic, revigoré par le centième titre de sa carrière obtenu samedi sur la terre battue de Genève, sera la principale attraction de la troisième journée de Roland-Garros mardi, lancée par les qualifications faciles de Coco Gauff (2e) et Alexander Zverev (3e). . Un Djokovic “différent”Les doutes commençaient à grignoter sérieusement le mental réputé d’acier du Serbe, après un début de saison sur terre battue raté — deux défaites au premier tour à Monte-Carlo puis à Madrid –, mais sa victoire samedi sur les bords du lac Léman a changé l’état d’esprit de l’homme aux 24 titres du Grand Chelem, retombé à la sixième place mondiale.”J’avais besoin de gagner des matches, particulièrement sur terre battue (…) Je me sens différent par rapport à il y a deux ou trois semaines”, a déclaré le triple lauréat de Roland-Garros (2016, 2021, 2023) lundi en conférence de presse.Programmé dans l’après-midi sur le court Philippe-Chatrier, il aura pour premier adversaire l’Américain Mackenzie McDonald (98e), qu’il n’a encore jamais affronté.Le match de soirée sur le Central opposera la coqueluche du public français Gaël Monfils (42e) au Bolivien Hugo Dellien (90e). A 38 ans, “La Monf” tentera d’imiter son contemporain Richard Gasquet, qualifié lundi pour le 2e tour du dernier tournoi de sa carrière.Principales têtes d’affiche du tableau masculin, Jannik Sinner (1er) et Carlos Alcaraz (2e) se sont eux aussi hissés dès lundi au 2e tour, sans concéder le moindre set.. Zverev se rassureAlexander Zverev, dont l’avion qui l’a amené à Paris a été frappé par la foudre, avait besoin de se rassurer sur terre battue. Malgré une victoire à Munich (ATP 500) en avril, le N.3 mondial vit un début de saison compliqué, manifestement sonné par sa défaite en trois sets en finale de l’Open d’Australie en janvier face à Sinner.Comme Djokovic, il a cherché à se rassurer en jouant un tournoi la semaine juste avant le deuxième Grand Chelem de la saison. L’issue a été moins heureuse: dans sa ville natale de Hambourg, le finaliste sortant de Roland-Garros a été éliminé dès le 2e tour par le Français Alexandre Müller (40e).Sur le court Suzanne-Lenglen, Zverev n’a jamais été inquiété par l’espoir américain Learner Tien (67e) en battant le gaucher de 19 ans 6-3, 6-3, 6-4. L’ex N.1 mondial Daniil Medvedev, spécialiste des matches à rallonge, y a cru jusqu’au bout sur le court Simonne-Mathieu, après avoir perdu les deux premiers sets contre le Britannique Cameron Norrie (81e). Le Russe a remporté les deux suivants mais, alors qu’il servait pour le match à 5-4 dans le cinquième set, il a fini par craquer et s’incliner en 7-5, 6-3, 4-6, 1-6, 7-5 en près de quatre heures. . Gauff et Andreeva autoritairesDans le tableau féminin, Coco Gauff a connu un premier tour en forme de promenade de santé en battant l’Australienne Olivia Gadecki (91e) 6-2, 6-2 sur le court Philippe-Chatrier. Avec des finales aux tournois WTA 1000 de Madrid et Rome, sur une terre battue qu’elle maîtrise moins bien que les courts en dur, la lauréate de l’US Open 2023 n’a jamais aussi bien préparé sa quinzaine parisienne.Lors des trois dernières éditions de Roland-Garros, l’Américaine s’est fait à chaque fois barrer la route par la future lauréate Iga Swiatek, dont une fois en finale en 2022.La jeune Russe Mirra Andreeva (6e), devenue en février à Dubai la plus jeune lauréate d’un tournoi WTA 1000 avant de récidiver à Indian Wells en mars, a parfaitement lancé son Grand Chelem. La demi-finaliste à Roland-Garros en 2024 a dominé l’Espagnole Cristina Bucsa (98e) 6-4, 6-3. “Je ne pense plus à l’année dernière, c’est déjà du passé. J’ai essayé d’être super concentrée sur le match d’aujourd’hui, où j’ai joué de mieux en mieux”, a commenté la Russe.

Wall Street ouvre en hausse, salue l’extension des négociations commerciales UE-USA

La Bourse de New York a ouvert en hausse mardi, au lendemain d’un jour férié, soulagée par l’annonce d’une prolongation jusqu’au 9 juillet de la pause sur les droits de douane imposés par Washington aux produits européens.Dans les premiers échanges, le Dow Jones prenait 0,94%, l’indice Nasdaq gagnait 1,55% et l’indice élargi S&P 500 progressait de 1,21%.

India approves development of prototype advanced fighter jet

India’s defence minister approved on Tuesday a programme to develop an advanced fighter jet prototype, the latest push to boost local arms production, nearly three weeks after a conflict with arch-rival Pakistan.India, one of the world’s largest arms importers, has made the modernisation of its forces a top priority in the face of tensions with nuclear-armed Pakistan and China.Defence Minister Rajnath Singh approved the prototype of a 5th generation Advanced Medium Combat Aircraft (AMCA), the ministry said in a statement, calling it a “significant push towards enhancing India’s indigenous defence capabilities”.India’s Aeronautical Development Agency (ADA) — a government agency under the Ministry of Defence responsible for aircraft design —  is “set to execute the programme through industry partnership”, it added.”This is an important step…which will be a major milestone towards aatmanirbharta (“self-reliance”) in the aerospace sector”.India’s arms purchases have steadily risen to account for nearly 10 percent of all imports globally in 2019-23, the Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI) said last year.The world’s most populous nation has deepened defence cooperation with Western countries in recent years, including the Quad alliance with the United States, Japan and Australia, as it slowly shifts away from its longstanding reliance on Russian military hardware.India signed in April a multi-billion-dollar deal to purchase 26 Rafale fighter jets from France’s Dassault Aviation, adding to 36 already acquired, and replacing Russian MiG-29K jets.But Singh has also promised at least $100 billion in fresh domestic military hardware contracts by 2033 to spur local arms production. – Warships, missiles, planes -This decade India has opened an expansive new helicopter factory, launched its first homemade aircraft carrier, warships and submarines, and conducted a successful long-range hypersonic missile test.New Delhi eyes threats from multiple nations, especially Islamabad.India and Pakistan were engaged in a four-day conflict this month, their worst standoff since 1999, before a ceasefire was agreed on May 10.More than 70 people were killed in missile, drone and artillery fire on both sides.Pakistan claimed its Chinese-supplied jets had shot down six Indian aircraft — including three French-made Rafale fighters.India has not officially confirmed any of its aircraft were lost, although a senior security source told AFP three jets had crashed on home soil without giving the make or cause.The fighting was triggered by an April 22 attack on tourists in Indian-administered Kashmir that New Delhi accused Islamabad of backing — a charge Pakistan denies.India is also wary of northern neighbour China, especially since a deadly 2020 clash between their troops.

Roland-Garros: Gracheva balayée par Kenin, avant Monfils et deux affiches 100% bleues

La N.1 française Varvara Gracheva a disparu mardi dès le premier tour de Roland-Garros, en ouverture d’une journée marquée par deux duels 100% français et l’entrée en lice dans la soirée de la coqueluche du public français Gaël Monfils.. Gracheva expédiée par KeninUn an après s’être hissée en huitièmes de finale du deuxième Grand Chelem de la saison, Varvara Gracheva (72e) a été brutalement sortie du tournoi par l’Américaine Sofia Kenin (30e).Dans le premier match de la journée sur le Central, la finaliste de l’édition 2020 l’a emporté 6-3, 6-1 en à peine plus d’une heure.Gracheva n’avait plus disparu aussi tôt de Roland-Garros depuis sa première participation en 2020.”Aujourd’hui j’avais l’impression que rien n’allait”, s’est-elle agacée en conférence de presse.”Sofia a fait un bon match et je n’ai pas fait mon travail”, a-t-elle estimé, réfutant toute pression supplémentaire liée au fait de jouer sur le Central.”L’an dernier, j’ai joué sur le Suzanne-Lenglen et le Simonne-Mathieu et j’ai quand même gagné des matches”, a soutenu la Française.Sur les neuf Bleues présentes au 1er tour de Roland-Garros cette année, seule Léolia Jeanjean (100e) est pour l’instant parvenue à se hisser au deuxième tour.Quelques minutes après l’élimination de Gracheva, Chloé Paquet (119e) est à son tour entrée en lice.A un jet de pierre du Central, sur le court N.7, la trentenaire se mesure à la qualifiée tchèque Tereza Valentova (172e mondiale à 18 ans), présente pour la première fois dans le tableau final d’un Grand Chelem.  Sur le bouillant court N.14, Loïs Boisson (361e) entamera elle aussi son premier tableau final à Roland-Garros dans l’après-midi contre la Belge Elise Mertens (22e).Sur le court N.6, Elsa Jacquemot (138e) doit débuter son tournoi contre l’ex-N.3 mondiale Maria Sakkari, demi-finaliste Porte d’Auteuil en 2021.Au lendemain du dernier match de simple de sa carrière à Roland-Garros, Caroline Garcia (31 ans) entre mardi en lice dans le tournoi de double.Associée à sa compatriote Diane Parry, également éliminée en simple dès son entrée en lice, la Lyonnaise jouera sur le court N.3 contre les seizièmes têtes de série, la Japonaise Miyu Kato et l’Indonésienne Aldila Sutjiadi.. Deux derbies et un showmanDans le tableau masculin, le vétéran Gaël Monfils (42e mondial à 38 ans) est attendu à 20H15 sur le court Philippe-Chatrier, pour son 1er tour contre le Bolivien Hugo Dellien (90e).Après un début de saison canon (titre à Auckland et huitième de finale à l’Open d’Australie), le Parisien a peu joué sur terre battue, une surface qu’il n’affectionne guère.Beaucoup plus friand de la surface ocre, le N.4 français Alexandre Müller, tentera lui d’agrémenter la meilleure saison de sa carrière d’un nouveau coup d’éclat.Une semaine après avoir surpris le N.3 mondial Alexander Zverev sur la terre battue de sa ville natale d’Hambourg, le Francilien de 28 ans a commencé vers 14H00 son premier tour face au Tchèque Jakub Mensik (19e), vainqueur en mars du Masters 1000 de Miami (dur).Sur le Simonne-Mathieu, le qualifié Clément Tabur (280e) défiera plus tard son compatriote Corentin Moutet (73e), qui vient de battre à Rome son premier membre du top 10, le Danois Holger Rune.L’autre duel 100% français du jour oppose Pierre-Hugues Herbert (147e) et Benjamin Bonzi (60e), partenaires de double occasionnels depuis le début de l’année.”S’il y a bien un tournoi où on n’a pas envie de jouer un Français, c’est ici”, a soupiré Bonzi avant le tournoi.”On s’est joués plein de fois (…) mais jamais sur terre, ça sera une nouveauté”, a souligné Bonzi, qui mène 5-0 dans leurs duels, tous disputés sur dur.

Pologne: dernière ligne droite d’une élection présidentielle très serrée

La Pologne est entrée dans la dernière ligne droite pour le second tour de la présidentielle qui oppose dimanche le maire pro-européen de Varsovie à un historien nationaliste, une course très serrée qui pourrait prolonger le blocage politique dans ce pays de l’UE et de l’Otan.Les deux candidats – Rafal Trzaskowski, soutenu par les centristes au pouvoir, et Karol Nawrocki, un novice en politique soutenu par le parti d’opposition nationaliste Droit et Justice (PiS) – sont au coude-à-coude dans tous les sondages d’opinion.Les dernières estimations les placent à égalité, avec 46,3% d’intentions de vote chacun. Les partisans du leader d’extrême droite Slawomir Mentzen, arrivé troisième au premier tour du 18 mai, pourraient jouer un rôle déterminant.Le résultat sera scruté de près dans les pays européens et au-delà, une victoire de Karol Nawrocki risquant de remettre en question le soutien indéfectible de la Pologne à l’Ukraine voisine.Les rivaux se démènent désormais pour séduire les électeurs de tous bords politiques. “Je serai un président qui unit, qui est prêt à parler à tout le monde”, a promis Rafal Trzaskowski devant une foule de partisans dimanche à Varsovie.M. Nawrocki avait appelé à une manifestation rivale au même moment. Les deux rassemblements ont réuni des dizaines de milliers de participants chacun. La victoire de Trzaskowski, 53 ans, donnerait un coup de pouce majeur au Premier ministre Donald Tusk, ex-chef du Conseil européen, revenu au pouvoir en Pologne à la suite des élections parlementaires de 2023. Karol Nawrocki, 42 ans, s’oppose lui à l’adhésion de l’Ukraine à l’Otan et critique les avantages accordés au million de réfugiés ukrainiens vivant en Pologne. – Equilibre fragile -Rafal Trzaskowski a remporté le premier tour avec une marge infime, à 31% des voix contre 30% pour Karol Nawrocki.Les candidats d’extrême droite ont eux reçu un total de 21,15% des suffrages, un score encourageant pour M. Nawrocki, car il lui donne une réserve potentielle de soutien plus importante, selon les analystes.Karol Nawrocki a souscrit aux termes fixés par le leader d’extrême droite Slawomir Mentzen, qui a exposé les conditions d’un soutien éventuel.La déclaration en huit points, signée par Nawrocki en direct sur la chaîne YouTube de Mentzen, inclut la promesse d’opposer son veto à toute législation qui augmenterait les impôts, limiterait la liberté d’expression ou mènerait à la ratification de l’adhésion potentielle de l’Ukraine à l’Otan.Sa campagne a été secouée lundi par une enquête du portail d’informations Onet.pl indiquant que M. Nawrocki était impliqué dans l’introduction de prostituées dans un hôtel à Sopot où il travaillait comme garde il y a environ vingt ans. Le candidat a nié les allégations et a déclaré qu’il poursuivrait le site devant la justice, qualifiant l’enquête de “tas de mensonges”.Pour M. Trzaskowski, europhile de longue date, la campagne est devenue un exercice d’équilibre fragile consistant à séduire des électeurs de droite sans désenchanter ceux de gauche.Comme Karol Nawrocki, le maire de Varsovie a également discuté avec Mentzen sur sa chaîne YouTube, s’accordant avec lui sur certains points mais refusant de signer quoi que ce soit.Il s’est laissé ensuite photographier en train de discuter autour d’une bière avec Mentzen, dans un pub appartenant à ce chef d’extrême droite.- “Rompre” avec le duopole -En Pologne, le président joue un rôle principalement cérémoniel mais il est doté d’un pouvoir de veto crucial. Cette compétence, incarnée par le président conservateur Andrzej Duda qui ne peut plus se présenter au terme de son second mandat, a empêché Donald Tusk de tenir nombre de ses promesses électorales concernant notamment des réformes judiciaires, des changements dans la loi sur l’avortement et l’introduction des unions civiles.Rafal Trzaskowski a promis de soutenir, s’il gagne, les textes rendant l’avortement possible jusqu’à la 12e semaine de grossesse.Sur les droits des personnes LGBTQ, autre sujet brûlant en Pologne, M. Trzaskowski soutient l’idée des unions civiles, y compris pour les couples de même sexe.Ces promesses n’ont pas convaincu les jeunes électeurs, qui ont massivement voté pour Mentzen, un libertarien eurosceptique fermement opposé à l’avortement et aux migrants.Selon une étude, M. Mentzen a remporté au premier tour plus de 36% des suffrages des 18-29 ans, devant le candidat de gauche radicale Adrian Zandberg avec près de 20% des voix.MM. Mentzen et Zandberg ont tous deux utilisé les réseaux sociaux pour amplifier la portée de leurs déclarations, et ont tous deux promis de mettre fin à l’ère des deux principaux partis.La Plateforme civique de Donald Tusk et le PiS ont à tour de rôle dirigé la Pologne ces 20 dernières années. “Les jeunes s’éloignent de ce duopole”, a indiqué à l’AFP Ewelina Nowakowska, analyste politique de l’université SWPS.”Il y a une tendance très forte parmi eux à chercher de nouveaux partis politiques et de nouveaux visages”, a-t-elle souligné.

Mort à 90 ans de Jean Tiberi, dernier maire de droite de Paris

Les élus ont salué son engagement profond pour la ville lumière, malgré les affaires: l’ancien maire RPR de Paris Jean Tiberi, dernier édile de droite de la capitale de 1995 à 2001 et figure du 5e arrondissement, est décédé mardi à l’âge de 90 ans.”Paris, sa ville, lui rendra hommage. En sa mémoire, les drapeaux de tous les équipements municipaux seront mis en berne” le 3 juin, au premier jour du Conseil de Paris, a annoncé la maire Anne Hidalgo.L’édile socialiste a salué “la mémoire de cet homme qui a consacré une part immense de sa vie à Paris et au 5e arrondissement. Je garderai le souvenir d’un homme chaleureux, avec qui j’avais tissé des relations cordiales et respectueuses”, a-t-elle dit dans un message transmis à la presse.”Il a su porter haut les couleurs de la capitale”, a réagi sur le réseau X Rachida Dati, ministre de la Culture et candidate potentielle aux municipales de 2026. “Son souci constant de préserver la beauté de Paris ou encore le lancement du premier plan vélo, resteront un héritage précieux pour tous les Parisiens”, a estimé l’actuelle maire du 7e arrondissement.Jean Tiberi a pris en 1995 les rênes de Paris, succédant au premier maire de capitale, le RPR Jacques Chirac élu président de la République. Son mentor, dont il avait été le premier adjoint pendant plus de dix ans.Candidat dissident de la droite lors des municipales de 2001 face à Philippe Séguin, Jean Tiberi fut battu par le candidat du Parti socialiste Bertrand Delanoë, qui a fait basculer la ville à gauche.Sa carrière politique a été éclaboussée par les affaires, que les élus, dans leurs hommages, n’ont pas mentionnées.- “A sa manière” -Il avait ainsi été condamné en 2013 en appel, comme en première instance, à dix mois de prison avec sursis, 10.000 euros d’amende et trois ans d’inéligibilité pour l’inscription de faux électeurs sur les listes de sa mairie du 5e arrondissement de Paris en vue des élections municipales de 1995 et législatives de 1997. Son épouse Xavière, décrite comme “omniprésente” à la mairie du 5e, avait elle été condamnée à neuf mois de prison avec sursis et 5.000 euros d’amende.Né à Paris d’ascendance corse, Jean Tiberi était entré au conseil municipal de la capitale en 1965. Député de Paris pendant plus de quatre décennies, de 1968 à 2012, il fut également le maire du 5e arrondissement durant 25 ans, de 1983 à 1995, puis de 2001 à 2014.Arrondissement “qu’il arpentait du matin au soir, du lundi au dimanche” et dont “il connaissait les habitants, les commerçants, les rues et les quartiers”, se souvient Anne Hidalgo.”Un maire engagé”, selon l’actuelle maire Horizons du 5e, Florence Berthout, qui a annoncé mardi la disparition de Jean Tiberi. “Un grand amoureux de son arrondissement” pour Paul Hatte, conseiller LR de Paris.De son bilan, Anne Hidalgo retient “les premières mesures visant à restreindre la circulation sur les berges de la Seine”.Paris lui doit également la réalisation de la Coulée verte, promenade plantée de Bastille à Vincennes, la passerelle Solférino et la création des parcs André-Citroën et de Bercy, “qui font aujourd’hui partie du patrimoine des Parisiennes et des Parisiens”, selon la maire PS aux commandes de la ville depuis plus de dix ans.Tombeur de la droite et successeur de Jean Tiberi à Paris, Bertrand Delanoë a salué auprès de l’AFP l’ancien maire qui a, “à sa manière, montré qu’il aimait cette ville et en particulier le 5e arrondissement”.”A sa façon”, a aussi commenté sur X le candidat à l’investiture socialiste pour les municipales de 2026 Emmanuel Grégoire, cette “figure singulière de la droite et de notre vie politique” aura “marqué l’histoire de notre capitale”.Son rival PS Rémi Féraud a salué via le même canal la mémoire d’un “ancien maire fidèle à Paris et au 5e arrondissement”.

Mort à 90 ans de Jean Tiberi, dernier maire de droite de Paris

Les élus ont salué son engagement profond pour la ville lumière, malgré les affaires: l’ancien maire RPR de Paris Jean Tiberi, dernier édile de droite de la capitale de 1995 à 2001 et figure du 5e arrondissement, est décédé mardi à l’âge de 90 ans.”Paris, sa ville, lui rendra hommage. En sa mémoire, les drapeaux de tous les équipements municipaux seront mis en berne” le 3 juin, au premier jour du Conseil de Paris, a annoncé la maire Anne Hidalgo.L’édile socialiste a salué “la mémoire de cet homme qui a consacré une part immense de sa vie à Paris et au 5e arrondissement. Je garderai le souvenir d’un homme chaleureux, avec qui j’avais tissé des relations cordiales et respectueuses”, a-t-elle dit dans un message transmis à la presse.”Il a su porter haut les couleurs de la capitale”, a réagi sur le réseau X Rachida Dati, ministre de la Culture et candidate potentielle aux municipales de 2026. “Son souci constant de préserver la beauté de Paris ou encore le lancement du premier plan vélo, resteront un héritage précieux pour tous les Parisiens”, a estimé l’actuelle maire du 7e arrondissement. a pris en 1995 les rênes de Paris, succédant au premier maire de capitale, le RPR Jacques Chirac élu président de la République. Son mentor, dont il avait été le premier adjoint pendant plus de dix ans.Candidat dissident de la droite lors des municipales de 2001 face à Philippe Séguin, Jean Tiberi fut battu par le candidat du Parti socialiste Bertrand Delanoë, qui a fait basculer la ville à gauche.Sa carrière politique a été éclaboussée par les affaires, que les élus, dans leurs hommages, n’ont pas mentionnées.- “A sa manière” -Il avait ainsi été condamné en 2013 en appel, comme en première instance, à dix mois de prison avec sursis, 10.000 euros d’amende et trois ans d’inéligibilité pour l’inscription de faux électeurs sur les listes de sa mairie du 5e arrondissement de Paris en vue des élections municipales de 1995 et législatives de 1997. Son épouse Xavière, décrite comme “omniprésente” à la mairie du 5e, avait elle été condamnée à neuf mois de prison avec sursis et 5.000 euros d’amende.Né à Paris d’ascendance corse, Jean Tiberi était entré au conseil municipal de la capitale en 1965. Député de Paris pendant plus de quatre décennies, de 1968 à 2012, il fut également le maire du 5e arrondissement durant 25 ans, de 1983 à 1995, puis de 2001 à 2014.Arrondissement “qu’il arpentait du matin au soir, du lundi au dimanche” et dont “il connaissait les habitants, les commerçants, les rues et les quartiers”, se souvient Anne Hidalgo.”Un maire engagé”, selon l’actuelle maire Horizons du 5e, Florence Berthout, qui a annoncé mardi la disparition de Jean Tiberi. “Un grand amoureux de son arrondissement” pour Paul Hatte, conseiller LR de Paris.De son bilan, Anne Hidalgo retient “les premières mesures visant à restreindre la circulation sur les berges de la Seine”.Paris lui doit également la réalisation de la Coulée verte, promenade plantée de Bastille à Vincennes, la passerelle Solférino et la création des parcs André-Citroën et de Bercy, “qui font aujourd’hui partie du patrimoine des Parisiennes et des Parisiens”, selon la maire PS aux commandes de la ville depuis plus de dix ans.Tombeur de la droite et successeur de Jean Tiberi à Paris, Bertrand Delanoë a salué auprès de l’AFP l’ancien maire qui a, “à sa manière, montré qu’il aimait cette ville et en particulier le 5e arrondissement”.”A sa façon”, a aussi commenté sur X le candidat à l’investiture socialiste pour les municipales de 2026 Emmanuel Grégoire, cette “figure singulière de la droite et de notre vie politique” aura “marqué l’histoire de notre capitale”.Son rival PS Rémi Féraud a salué via le même canal la mémoire d’un “ancien maire fidèle à Paris et au 5e arrondissement”.