King Charles highlights Canadian ‘self-determination’ as Trump looms

King Charles III stressed Canada’s proud independence on Tuesday as he delivered a major speech to open parliament in Ottawa set against US President Donald Trump’s repeated threats to take over the country.”Democracy, pluralism, the rule of law, self-determination, and freedom are values which Canadians hold dear, and ones which the Government is determined to protect,” Charles said, adding Canada was facing a “critical moment.”Prime Minister Mark Carney invited the 76-year-old British monarch — who is the Canadian head of state — to the capital, accompanied by Queen Camilla.King Charles’s “speech from the throne” was the first by a monarch in nearly half a century.The king has never publicly commented on Trump’s repeated talk of making Canada the 51st US state, but his language was closely watched for any reference.Although the speech was read by the king as if his own words, it was in fact written by the prime minister’s office to set out the government’s priorities to “build Canada strong” and how it aims to achieve them.Trump has also ripped up the world trade order and launched tariff wars against friends and foes alike, particularly targeting Canada, a member of the British Commonwealth.”The system of open global trade that, while not perfect, has helped to deliver prosperity for Canadians for decades, is changing. Canada’s relationships with partners are also changing,” Charles said, in cautious words.”We must be clear-eyed: the world is a more dangerous and uncertain place than at any point since the Second World War. Canada is facing challenges that are unprecedented in our lifetimes.”The so-called throne speech was delivered in the Senate — a former railway station that has been converted while parliament undergoes major renovations.In diplomatic language, the speech was a reaffirmation of Canada’s sovereignty, which Trump has threatened repeatedly.Carney, a technocrat with no prior political experience, has vowed to oversee the biggest transformation of Canada’s economy since the end of the Second World War to enable it to “stand up” to Trump.Thousands gathered along a parade route early Tuesday morning for a chance to see their monarch. The atmosphere was festive with people waving Canadian flags.Kirsten Hanson, 44, said she welcomes the king’s show of support amid the pressure coming from Canada’s southern neighbor.”I think if there’s anything that he can do to demonstrate Canada’s sovereignty I think that that’s fantastic,” she told AFP.”Nobody wants to be absorbed into the US,” she said.”Elbows up,” said Marion Hand, 88, who travelled from Mississauga, Ontario for the event, in reference to Carney’s battle cry in the face of Trump’s annexation threats.

“Pas tous” pour la loi “Duplomb”: des paysans et militants manifestent à Paris

“Pas besoin des pesticides toxiques, pas besoin des mégabassines, pas besoin des fermes-usines”: plus de 300 militants, paysans, élus et victimes de cancer se sont rassemblés mardi à Paris contre la proposition de loi dite “Duplomb”, contraire selon eux aux attentes des agriculteurs et des citoyens.”Non, le monde agricole n’est pas uni pour soutenir cette proposition”, a déclaré Stéphane Galais, porte-parole de la Confédération paysanne, troisième syndicat agricole français, qui défend une “réelle” transition agroécologique.Dénonçant une “trumpisation” de la vie politique, M. Galais, éleveur bovin en Bretagne, condamne “un passage en force des lobbies de l’agro-industrie, soutenus par la connivence FNSEA-gouvernement” avec une loi dont “les paysans et paysannes seront les premiers à souffrir”.Lundi, la FNSEA, syndicat leader qui a perdu pour la première fois en janvier sa majorité absolue lors des élections professionnelles, avait rassemblé une dizaine de tracteurs et quelque 200 agriculteurs devant l’Assemblée nationale pour soutenir le texte et demander des “moyens de production” (eau et pesticides).La proposition de loi visant à “lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur”, portée par le sénateur LR Laurent Duplomb, prévoit notamment de réintroduire de manière dérogatoire l’acétamipride, pesticide de la famille des néonicotinoïdes, de relever les seuils d’autorisation environnementale pour les élevages intensifs et de faciliter la construction d’infrastructures de stockage de l’eau. Avant même de l’examiner, les députés ont voté lundi une motion de rejet déposée par le rapporteur du texte, une manÅ“uvre du bloc central afin de passer outre le “mur” d’amendements écologistes et insoumis.”Il n’y a eu aucune obstruction”, a défendu la secrétaire nationale des Ecologistes Marine Tondelier auprès de l’AFP, “il y avait 40 amendements par parlementaire écolo, ce qui est la moindre des choses quand (…) ils sont en train d’écrire dans la loi les raisons de nos futurs cancers”.Le texte a été renvoyé devant une commission mixte paritaire (7 sénateurs, 7 députés) qui se réunira à huis clos et dont les Ecologistes ne sont même pas sûrs de faire partie. Leur cheffe de file dénonce un “scandale” sanitaire, environnemental et démocratique.- “Problématique et rétrograde” -Le collectif Nourrir, qui rassemble des dizaines d’ONG (Greenpeace, WWF, Générations Futures…), a déploré de “grandes difficultés” pour obtenir l’autorisation préfectorale pour se réunir mardi à Paris sur l’esplanade des Invalides “alors même que la FNSEA hier (lundi, NDLR) était devant l’Assemblée”, s’est indignée Sandy Olivar Calvo de Greenpeace.Elle a appelé la vingtaine d’élus présents, surtout des écologistes et des insoumis – Jean-Luc Mélenchon en tête – mais aussi Pascal Lecamp, un élu MoDem qui a voté contre la motion de rejet, à un “non-compromis” sur “l’entièreté de cette loi problématique et rétrograde, symbole à combattre”.Les ONG avaient invité à s’exprimer des chercheurs, des agriculteurs mais aussi des personnes atteintes de cancer.La fédération des agriculteurs bio a mis en avant sa “productivité”, sans utiliser des pesticides, tandis que l’Union nationale de l’apiculture française a vanté les “services de pollinisation” rendus par les abeilles, premières menacées par la réintroduction des néonicotinoïdes, dont les effets néfastes sur l’environnement et la biodiversité sont démontrés par de nombreuses études.Les travaux scientifiques sont moins nombreux quant aux effets sur la santé humaine, mais soulignent l’existence de risques potentiels qu’il faudrait documenter.Des représentants d’associations de lutte contre le cancer ou encore de salariés agricoles exposés à la pollution au chlordécone, pesticide utilisé pendant vingt ans aux Antilles, ont pris la parole pour dénoncer “les lobbies de l’agrochimie”.Enfin, plusieurs collectifs et ONG sont venus dénoncer les mesures visant à faciliter l’obtention d’une autorisation environnementale et à simplifier l’enquête publique pour les élevages intensifs. Ils soulignent les “pollutions invisibles” d’élevages en bâtiment, qu’on “ne voit pas” (émissions d’ammoniac, pollution des cours d’eau environnants, algues vertes), ainsi que la “souffrance” des animaux élevés en cage pour les porcs ou sans voir la lumière du jour pour les volailles.Accompagnés par une poignée de députés, les représentants syndicaux et militants ont finalement apporté leurs pancartes “Nourrir pas détruire”, “Les pesticides tuent” et “Cancer colère” devant l’Assemblée pour une photo symbolique, à l’issue du rassemblement.

“Pas tous” pour la loi “Duplomb”: des paysans et militants manifestent à Paris

“Pas besoin des pesticides toxiques, pas besoin des mégabassines, pas besoin des fermes-usines”: plus de 300 militants, paysans, élus et victimes de cancer se sont rassemblés mardi à Paris contre la proposition de loi dite “Duplomb”, contraire selon eux aux attentes des agriculteurs et des citoyens.”Non, le monde agricole n’est pas uni pour soutenir cette proposition”, a déclaré Stéphane Galais, porte-parole de la Confédération paysanne, troisième syndicat agricole français, qui défend une “réelle” transition agroécologique.Dénonçant une “trumpisation” de la vie politique, M. Galais, éleveur bovin en Bretagne, condamne “un passage en force des lobbies de l’agro-industrie, soutenus par la connivence FNSEA-gouvernement” avec une loi dont “les paysans et paysannes seront les premiers à souffrir”.Lundi, la FNSEA, syndicat leader qui a perdu pour la première fois en janvier sa majorité absolue lors des élections professionnelles, avait rassemblé une dizaine de tracteurs et quelque 200 agriculteurs devant l’Assemblée nationale pour soutenir le texte et demander des “moyens de production” (eau et pesticides).La proposition de loi visant à “lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur”, portée par le sénateur LR Laurent Duplomb, prévoit notamment de réintroduire de manière dérogatoire l’acétamipride, pesticide de la famille des néonicotinoïdes, de relever les seuils d’autorisation environnementale pour les élevages intensifs et de faciliter la construction d’infrastructures de stockage de l’eau. Avant même de l’examiner, les députés ont voté lundi une motion de rejet déposée par le rapporteur du texte, une manÅ“uvre du bloc central afin de passer outre le “mur” d’amendements écologistes et insoumis.”Il n’y a eu aucune obstruction”, a défendu la secrétaire nationale des Ecologistes Marine Tondelier auprès de l’AFP, “il y avait 40 amendements par parlementaire écolo, ce qui est la moindre des choses quand (…) ils sont en train d’écrire dans la loi les raisons de nos futurs cancers”.Le texte a été renvoyé devant une commission mixte paritaire (7 sénateurs, 7 députés) qui se réunira à huis clos et dont les Ecologistes ne sont même pas sûrs de faire partie. Leur cheffe de file dénonce un “scandale” sanitaire, environnemental et démocratique.- “Problématique et rétrograde” -Le collectif Nourrir, qui rassemble des dizaines d’ONG (Greenpeace, WWF, Générations Futures…), a déploré de “grandes difficultés” pour obtenir l’autorisation préfectorale pour se réunir mardi à Paris sur l’esplanade des Invalides “alors même que la FNSEA hier (lundi, NDLR) était devant l’Assemblée”, s’est indignée Sandy Olivar Calvo de Greenpeace.Elle a appelé la vingtaine d’élus présents, surtout des écologistes et des insoumis – Jean-Luc Mélenchon en tête – mais aussi Pascal Lecamp, un élu MoDem qui a voté contre la motion de rejet, à un “non-compromis” sur “l’entièreté de cette loi problématique et rétrograde, symbole à combattre”.Les ONG avaient invité à s’exprimer des chercheurs, des agriculteurs mais aussi des personnes atteintes de cancer.La fédération des agriculteurs bio a mis en avant sa “productivité”, sans utiliser des pesticides, tandis que l’Union nationale de l’apiculture française a vanté les “services de pollinisation” rendus par les abeilles, premières menacées par la réintroduction des néonicotinoïdes, dont les effets néfastes sur l’environnement et la biodiversité sont démontrés par de nombreuses études.Les travaux scientifiques sont moins nombreux quant aux effets sur la santé humaine, mais soulignent l’existence de risques potentiels qu’il faudrait documenter.Des représentants d’associations de lutte contre le cancer ou encore de salariés agricoles exposés à la pollution au chlordécone, pesticide utilisé pendant vingt ans aux Antilles, ont pris la parole pour dénoncer “les lobbies de l’agrochimie”.Enfin, plusieurs collectifs et ONG sont venus dénoncer les mesures visant à faciliter l’obtention d’une autorisation environnementale et à simplifier l’enquête publique pour les élevages intensifs. Ils soulignent les “pollutions invisibles” d’élevages en bâtiment, qu’on “ne voit pas” (émissions d’ammoniac, pollution des cours d’eau environnants, algues vertes), ainsi que la “souffrance” des animaux élevés en cage pour les porcs ou sans voir la lumière du jour pour les volailles.Accompagnés par une poignée de députés, les représentants syndicaux et militants ont finalement apporté leurs pancartes “Nourrir pas détruire”, “Les pesticides tuent” et “Cancer colère” devant l’Assemblée pour une photo symbolique, à l’issue du rassemblement.

Au Vietnam, la leçon de Macron sur la “désinhibition des superpuissances”

Emmanuel Macron, avant de se rendre en Indonésie, a bouclé mardi la première étape de sa tournée en Asie du Sud-Est, au Vietnam, où il a renvoyé dos à dos la Chine et les Etats-Unis, deux superpuissances “désinhibées” qui mettent en péril la région.”Par la désinhibition des superpuissances, tout peut basculer”, a affirmé le chef de l’Etat dans un discours à l’Université des sciences et techniques d’Hanoï, où il a exposé aux étudiants les dangers d’un monde “bousculé”, autant sur le plan géopolitique que sur les réseaux sociaux.Depuis son arrivée dimanche soir, le président français martèle sa diplomatie de la troisième voie auprès de dirigeants vietnamiens écartelés entre les injonctions parfois contradictoires de leurs principaux partenaires, les Etats-Unis et la Chine, qui font peser “l’ombre portée du risque d’un conflit beaucoup plus large.”La menace de surtaxes douanières prohibitives brandie par la Maison Blanche, qui mettrait à mal l’économie vietnamienne dépendante des exportations, a créé un climat d’instabilité sur lequel Emmanuel Macron espère capitaliser, avec ses arguments prônant le respect de l’ordre hérité de la Deuxième guerre mondiale. D’autant qu’au même moment, Hanoï s’inquiète des revendications chinoises d’îlots contestés en mer de Chine méridionale.”La première économie du monde décide de ne plus (…) respecter les règles” du commerce international et “met des tarifs qui changent selon les matins où l’on se réveille”, a dénoncé le président, à l’adresse de Washington.A l’intention de Pékin, il a estimé qu’être obligé de rappeler “que la liberté de navigation, la liberté maritime est importante pour la mer de Chine méridionale, c’est bien que quelque chose se passe qui inquiète tout le monde”.- 2e étape en Indonésie -Emmanuel Macron a aussi évoqué la Russie, un allié de longue date du Vietnam, qui compte parmi les “grandes puissances du monde qui ont décidé de ne plus respecter le droit international et de ne plus vouloir la paix”, sans égard pour “la souveraineté des peuples et l’intégrité territoriale”.Il déclinera son message tout au long de sa tournée de six jours en Asie du Sud-Est, qui l’a conduit mardi soir en Indonésie avant de l’achever vendredi à Singapour. Le président français s’est envolé vers 18h00 (11h00 GMT) de l’aéroport international de Hanoï et a atterri peu avant 22h00 locales (15h00 GMT)à Jakarta, a constaté un journaliste de l’AFP.Sa critique intervient au moment où les dirigeants de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Asean), réunis en sommet en Malaisie, affichent leur quête de partenaires pour diversifier leurs réseaux commerciaux face aux menaces douanières du président américain.Face à cette situation, Emmanuel Macron admet que la France, “grande puissance militaire, géopolitique”, n’est “pas une de ces deux grandes puissances au monde”. “Et le Vietnam non plus”, a-t-il ajouté.D’où selon lui la pertinence de sa “stratégie indopacifique”, qui consiste à proposer à cette partie du monde au coeur de la confrontation sino-américaine de “ne pas dépendre” de Washington et Pékin, et donc de bâtir ensemble “un chemin de liberté” et de “souveraineté”.- “Monde d’imbéciles” -Paris espère que ce positionnement se traduise en contrats pour les entreprises françaises.Emmanuel Macron aimerait ouvrir “une page encore plus ambitieuse” de l’histoire qui unit la France et le Vietnam, au-delà des douleurs de l’Indochine coloniale et de la guerre d’indépendance, qui ont culminé lors de la bataille de Dien Bien Phu en 1954, et ont été suivies par des décennies de recul de la francophonie et de l’influence économique.Au Vietnam, des accords pour neuf milliards d’euros ont été conclus, selon le président français, notamment par l’avionneur Airbus, tandis que des signatures sont prévues en Indonésie en matière de défense, d’énergie et de minerais critiques.Au passage, Emmanuel Macron a exhorté ces étudiants, parfois francophones, à ne pas sombrer dans le “monde d’imbéciles” qui règne à ses yeux sur les réseaux sociaux, où l’on peut critiquer à coups de messages courts “celui ou celle que dont vous ne comprenez pas la pensée”. “Pour moi, l’un des risques qu’il y a dans votre génération, c’est qu’on se dise: comme j’ai accès à Twitter et que je peux (…) dire au meilleur professeur de chimie du monde ou au meilleur philosophe +tu es un imbécile+ et avoir plus de gens qui likent mon tweet ou qui suivront mon Instagram, +je suis plus fort que lui+”. “Ce monde est affreux, ne pensez pas qu’il est désirable”, a-t-il lancé.”On ne doit pas être dans un monde de l’invective, on doit être dans un monde du doute”, a-t-il insisté, en exhortant les jeunes Vietnamiens à “apprendre la controverse respectueuse”, dans un pays où le parti communiste a intensifié la répression de messages critiques en ligne au mépris de la liberté d’expression, selon les groupes de défense des droits humains.

African Development Bank meets ahead of leadership voteTue, 27 May 2025 15:23:39 GMT

The African Development Bank (AfDB) on Tuesday began its annual meetings due to culminate in the election of a new president later this week, as the lender faces a reduction in the US’s financial commitment.The bank, founded in 1964, is a major lender to economic development projects on the continent, with 81 member countries, 54 …

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Il y a 20.000 ans, des outils en os de cétacés autour du golfe de Gascogne

Il y a 20.000 ans, les cétacés abondaient dans le golfe de Gascogne. Une ressource exploitée par les hommes du Paléolithique supérieur, qui utilisaient déjà leurs os pour fabriquer des outils, selon une étude publiée mardi.Pendant très longtemps, on a eu de ces chasseurs-cueilleurs l’image de “gens de l’intérieur des terres, tirant toute leur subsistance de la chasse aux rennes, aux chevaux ou aux bisons”, abondamment représentés sur les parois des grottes de Lascaux (Dordogne), Niaux (Ariège) ou Altamira (Espagne), raconte le préhistorien Jean-Marc Pétillon, co-auteur de cette étude publiée dans Nature Communications.Une “vision biaisée” par la rareté des traces archéologiques directes concernant le monde marin ou le littoral, explique à l’AFP ce chercheur CNRS au laboratoire TRACES à Toulouse. A l’époque, le climat du sud-ouest de l’Europe était beaucoup plus froid, et l’océan Atlantique 120 mètres en-dessous de son niveau actuel. Tous les sites côtiers de cette époque ont été détruits par la remontée des eaux ou sont encore immergés. Ce qui a conduit à “sous-évaluer” l’utilisation de ces ressources.”Heureusement pour nous, les gens de l’époque ont transporté un certain nombre de produits d’origine marine vers l’intérieur des terres”, note l’archéologue. Par exemple des coquillages, utilisés comme ornements. Ou des os, retrouvés dans le sud-ouest de la France et sur la façade atlantique espagnole et datés du Madgalénien moyen et supérieur, 19.000 à 14.000 ans avant notre ère.Des vestiges collectés pour certains il y a plus d’un siècle et parfois mal identifiés, que M. Pétillon et ses collègues ont datés au carbone 14 et analysés par spectrométrie de masse afin de déterminer les espèces dont ils étaient issus. Et livrer un aperçu de la vie d’alors autour du golfe de Gascogne.- Animaux familiers -Cachalots, rorquals communs, baleines bleues, marsouins, baleines franches ou boréales, y frayaient à la recherche de nourriture. Tout comme des baleines grises, principalement limitées aujourd’hui à l’océan Pacifique Nord et à l’Arctique.Pour les communautés humaines côtières, ces cétacés étaient probablement des animaux familiers, qui pouvaient être observés depuis des points élevés, soufflant au loin, et apparaître plus près du rivage de manière irrégulière.Il est cependant “extrêmement improbable” que nos ancêtres disposaient des technologies nécessaires à les chasser, estiment les chercheurs dans l’étude. Avançant comme hypothèse plus probable la récupération de cétacés morts ou moribonds lorsque ceux-ci s’échouaient sur les plages ou dérivaient près du rivage.A Santa Catalina, dans ce qui est actuellement le Pays basque espagnol, ont été retrouvés une soixantaine de fragments non travaillés, provenant de côtes ou de vertèbres. De gros os spongieux, transportés sur 4 à 5 km jusqu’au sommet d’une falaise escarpée, peut-être pour en extraire l’huile. “Ces os sont très riches en graisse et on sait qu’à l’époque la récupération des matières grasses sur le gibier est très poussée”, explique M. Pétillon. Les datations de l’étude font remonter la fabrication d’outils en os de cétacés autour de 20.000 ans avant notre ère. Soit les plus anciennes traces à ce jour de travail de ce type d’os.La plupart sont des éléments d’armes de chasse, comme des pointes de projectiles, l’os de baleine permettant de “faire des objets très grands, très allongés”, note le préhistorien. Entre 17.500 et 16.000 ans avant notre ère, “on a une sorte de boom”, une époque où ces objets sont produits en plus grand nombre et se diffusent largement à plusieurs centaines de kilomètres jusqu’en Dordogne et même en Allemagne. “Puis, ça s’arrête assez brutalement”, poursuit M. Pétillon. Sans que cet arrêt semble lié à un problème d’approvisionnement en matière première ou à un abandon de la technique du travail de l’os, qui se poursuit avec d’autres matériaux.”Ça pourrait être un choix, sans qu’il y ait vraiment de contrainte. Comme une mode qui dure un millénaire ou deux et qui, à un moment, cesse”, avance M. Pétillon. 

Sabotages électriques: la surveillance va être étendue “à tous les lieux critiques”, dit Bayrou 

Le gouvernement va “étendre la surveillance à tous les lieux critiques” après des sabotages électriques qui ont provoqué un black-out massif à Cannes samedi, dernier jour du festival de cinéma, et atteint dimanche Nice où doit se tenir début juin une conférence de l’ONU sur les océans, a annoncé mardi François Bayrou.Ces sabotages sont “une mise en cause de l’ordre public extrêmement grave, destinée à impressionner, terrifier ceux qui organisent de tels événements”, a ajouté le Premier ministre lors de la séance des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale.Il a confirmé que ces sabotages avaient été revendiqués par un groupuscule d’extrême gauche, comme venait de le dire le chef de file des députés UDR Eric Ciotti, allié du Rassemblement national, qui l’interrogeait et a parlé d’actes “revendiqués par un groupuscule d’extrême gauche, d’ultragauche”.François Bayrou a souligné que la situation restait “risquée en raison de la multiplication et de la connaissance que ces groupuscules ont visiblement de l’organisation du réseau”. Le gouvernement va mener “un travail de surveillance”, de “renseignement” et de “sécurisation”. “Je ne veux pas prétendre devant vous que le risque serait annihilé. Le risque est présent, il est de notre devoir de le prévenir”, a-t-il conclu.Les enquêtes se poursuivaient lundi, après ces sabotages électriques, selon les trois parquets en charge de ces dossiers.Samedi, la coupure a touché jusqu’à 160.000 foyers dans la région de Cannes, où le festival et sa cérémonie de clôture ont été préservés grâce à un système d’alimentation autonome. Le courant n’a été rétabli qu’aux alentours de 15h20.La coupure avait été provoquée par l’incendie d’un poste électrique du gestionnaire du réseau RTE à Tanneron (Var) et la chute d’un pylône de ligne à haute tension dont trois des quatre piliers avaient été sciés à Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes).Selon le parquet de Grasse, les enquêteurs doivent en particulier déterminer la validité d’une revendication publiée dimanche après-midi sur un site alternatif nantais et revendiquant l’attaque au nom de “deux bandes d’anarchistes”. Selon ce communiqué, l’attaque visait à perturber le festival de Cannes mais aussi le site cannois de Thales Alenia Space, qui produit des satellites à usage civil et militaire, plusieurs start-ups et l’aéroport de Nice.Cette supposée revendication ne visait en revanche pas les faits commis dimanche à Nice, a assuré le procureur de la ville, Damien Martinelli. Dans la nuit de samedi à dimanche, un incendie volontaire contre un transformateur électrique dans le quartier niçois des Moulins, un secteur gangréné par les trafics de stupéfiants, a privé d’électricité 45.000 foyers pendant quelques heures.

Sabotages électriques: la surveillance va être étendue “à tous les lieux critiques”, dit Bayrou 

Le gouvernement va “étendre la surveillance à tous les lieux critiques” après des sabotages électriques qui ont provoqué un black-out massif à Cannes samedi, dernier jour du festival de cinéma, et atteint dimanche Nice où doit se tenir début juin une conférence de l’ONU sur les océans, a annoncé mardi François Bayrou.Ces sabotages sont “une mise en cause de l’ordre public extrêmement grave, destinée à impressionner, terrifier ceux qui organisent de tels événements”, a ajouté le Premier ministre lors de la séance des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale.Il a confirmé que ces sabotages avaient été revendiqués par un groupuscule d’extrême gauche, comme venait de le dire le chef de file des députés UDR Eric Ciotti, allié du Rassemblement national, qui l’interrogeait et a parlé d’actes “revendiqués par un groupuscule d’extrême gauche, d’ultragauche”.François Bayrou a souligné que la situation restait “risquée en raison de la multiplication et de la connaissance que ces groupuscules ont visiblement de l’organisation du réseau”. Le gouvernement va mener “un travail de surveillance”, de “renseignement” et de “sécurisation”. “Je ne veux pas prétendre devant vous que le risque serait annihilé. Le risque est présent, il est de notre devoir de le prévenir”, a-t-il conclu.Les enquêtes se poursuivaient lundi, après ces sabotages électriques, selon les trois parquets en charge de ces dossiers.Samedi, la coupure a touché jusqu’à 160.000 foyers dans la région de Cannes, où le festival et sa cérémonie de clôture ont été préservés grâce à un système d’alimentation autonome. Le courant n’a été rétabli qu’aux alentours de 15h20.La coupure avait été provoquée par l’incendie d’un poste électrique du gestionnaire du réseau RTE à Tanneron (Var) et la chute d’un pylône de ligne à haute tension dont trois des quatre piliers avaient été sciés à Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes).Selon le parquet de Grasse, les enquêteurs doivent en particulier déterminer la validité d’une revendication publiée dimanche après-midi sur un site alternatif nantais et revendiquant l’attaque au nom de “deux bandes d’anarchistes”. Selon ce communiqué, l’attaque visait à perturber le festival de Cannes mais aussi le site cannois de Thales Alenia Space, qui produit des satellites à usage civil et militaire, plusieurs start-ups et l’aéroport de Nice.Cette supposée revendication ne visait en revanche pas les faits commis dimanche à Nice, a assuré le procureur de la ville, Damien Martinelli. Dans la nuit de samedi à dimanche, un incendie volontaire contre un transformateur électrique dans le quartier niçois des Moulins, un secteur gangréné par les trafics de stupéfiants, a privé d’électricité 45.000 foyers pendant quelques heures.