Drame de la parade de Liverpool : ce que l’on sait

Un automobiliste sous l’emprise de drogues gardé à vue pour “tentative de meurtre”, 11 blessés toujours hospitalisés mardi, voilà ce que l’on sait du drame de Liverpool qui a transformé en cauchemar une journée de fête.- Voiture dans une rue bondée – La voiture qui a foncé lundi sur la foule à la fin d’une parade célébrant la victoire du club de foot de Liverpool en championnat d’Angleterre, semble avoir pénétré dans une rue du centre ville noire de monde en suivant une ambulance, a déclaré mardi la police locale dans une conférence de presse. La rue avait été fermée à la circulation mais l’accès avait été temporairement permis pour que l’ambulance puisse secourir une personne faisant une crise cardiaque.La voiture a été bloquée par des passants en colère. L’automobiliste a fait marche arrière puis accéléré, percutant des piétons des deux côtés de la rue, selon des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux. Plusieurs personnes ont été projetées sur les côtés ou sur le capot.- 65 blessés, 11 toujours hospitalisés-Un total de 65 personnes ont été blessées, selon le dernier bilan de la police. Plus de 50 ont été transportées à l’hôpital, dont onze s’y trouvaient toujours mardi.La plupart des blessés souffrent de “blessures aux membres et leurs jours ne sont pas en danger”, a précisé Jay Rathore, un médecin en chef de l’hôpital universitaire royal de Liverpool, où s’est rendue mardi la princesse Anne. Ces victimes sont “toutes dans un état stable et semblent bien se rétablir”, a aussi indiqué une responsable de la police de Merseyside, Jenny Sims, lors d’une conférence de presse.- Conduite sous l’emprise de drogues -L’automobiliste arrêté est en garde à vue pour “tentative de meurtre” et “conduite sous l’emprise de drogues”, a ajouté la police, qui avait dès lundi soir exclu un acte terroriste.La police avait rapidement précisé que le conducteur arrêté sur place est “un homme blanc, Britannique, de 53 ans, de la région de Liverpool”.Ces précisions inhabituelles dans leur rapidité semblent montrer qu’elle était soucieuse d’éviter la propagation de fausses informations comme cela avait été le cas après le meurtre de trois fillettes poignardées par un adolescent à Southport l’été dernier.Jenny Sims avait lors d’une première conférence de presse lundi soir demandé au public de ne pas diffuser d’images sur les réseaux sociaux, mais d’envoyer toute information utile à l’enquête. La loi de juillet 2000 au Royaume-Uni définit le terrorisme comme des actions visant à “influencer le gouvernement (…) ou à intimider le public (..) dans le but de faire avancer une cause politique, religieuse, raciale ou idéologique”.Des centaines de milliers de fans, certains en famille, s’étaient massés lundi sur le parcours de la parade pour célébrer leurs héros à Liverpool, en dépit de la pluie. Les joueurs du club, dont les stars Mohamed Salah et Virgil van Dijk, ont défilé dans un bus à impériale à ciel ouvert pendant environ quatre heures.- Conducteur agité -La police n’a pas identifié le conducteur de la voiture, qui selon un témoin avait “l’air agité”.”Il avait l’air sous le coup de l’émotion, agité”, a raconté un témoin à la BBC. “Ses mains bougeaient, il essayait de fermer la portière de la voiture qu’ils (les gens entourant la voiture) avaient essayé d’ouvrir”, a ajouté ce témoin, Harry Rashid.

Au tribunal, la redoutable Mimi Marchand qui a agi “comme une idiote”

Elle est arrivée au tribunal précédée de sa réputation de papesse redoutée de la presse people, communicante de l’ombre des puissants… Mais à la barre, soupçonnée d’avoir fait chanter l’animatrice Karine Le Marchand, Mimi Marchand ne fait que de se désoler d’avoir agi “comme une idiote”.”Malgré le métier que je fais, j’ai une morale”, assure Mimi Marchand de sa petite voix rauque à peine audible, sans sembler convaincre ni émouvoir quiconque dans la salle d’audience. Ça fait une petite heure qu’elle s’explique et Karine Le Marchand a déjà soufflé une dizaine de fois, incrédule, consternée ou furieuse de ce qu’elle entend.Quant à la présidente, elle dit directement: “Franchement Mme Marchand, j’ai du mal à vous suivre”.Les faits: en février 2020, la fille mineure de Karine Le Marchand se retrouve en garde à vue pour acquisition de cannabis. L’un des paparazzi habituels de Mimi Marchand planque devant le commissariat en espérant que sa célèbre mère vienne la chercher. Quand il se rend compte que l’animatrice de “L’amour est dans le pré” est dans une campagne suisse, le plan perd de son intérêt: les photos d’une mineure seule, “c’est invendable”. A la barre Mimi Marchand assure qu’elle n’a jamais réclamé ces photos, au contraire: “j’étais très contrariée car elle était mineure et Karine, à l’époque, est une amie”. Derrière elle, l’animatrice nie vigoureusement de la tête.”Je lui dis +tu m’envoies ça tout de suite, il faut pas que ça fuite+”, soutient encore devant le tribunal la petite femme blonde de 78 ans, vêtue d’un ensemble bleu marine en velours satiné.Mimi Marchand avait ensuite alerté Karine Le Marchand, la rassurant en disant qu’elle avait tout “bloqué” en donnant “3.000 euros” au photographe.Pourquoi faire ça puisque les photos sont invendables ? Et n’a-t-elle pas toute confiance en ce photographe – le célèbre paparazzo Sébastien Valiela – avec qui elle travaille depuis 25 ans ?”Je préfère les récupérer”, bafouille Mimi Marchand. “Je suis une idiote”, lâche-t-elle, à plusieurs reprises. – “Sauveuse” -Une assertion difficile à croire, vu le profil de la puissante patronne de l’agence Bestimage, celle qui connaît tout le monde, a longtemps été proche de Nicolas Sarkozy, puis de Brigitte et Emmanuel Macron dont elle a organisé nombre de “fausses paparazzades” notamment en “maillot de bain sur la plage” comme le décrit Sébastien Valiela, également jugé. “C’est pas secret”.Il est catégorique: elle “voit passer une série de photos” pas à l’avantage d’un de ses célèbres amis, “elle peut intercepter et empêcher que ça sorte”.Elle “arrive en sauveuse”, “attire la sympathie de la personne”, ce qui peut lui être utile ensuite, explique-t-il.La présidente feint de s’interroger: pourquoi faire ça avec Karine Le Marchand puisque personne n’achèterait la photo d’une mineure ?”Peut-être que Karine Le Marchand ne sait pas que cette photo n’est pas vendable. Et elle pense +merci+”, imagine le photographe.”Merci Mimi, je te le revaudrai”, avait effectivement écrit Karine Le Marchand, avant de lui donner 1.600 euros (le maximum qu’elle avait pu retirer au distributeur), promettant de compléter rapidement.A la barre, Mimi Marchand concède avoir voulu faire sa “maligne” devant Karine Le Marchand. Se traite à nouveau d'”idiote” d’avoir accepté cet argent. “Vous ne refusez pas quand elle vous les donne, et vous ne refusez pas non plus quand elle vous propose un complément”, quelques mois plus tard, fait remarquer la présidente. “Peut-être que je considère que c’est bien qu’elle pense qu’elle a une dette”, admet Mimi Marchand. – “Pour une paparazzade arrangée ?”, s’étonne la présidente.  – “Qu’elle n’acceptait jamais”, se reprend Mimi Marchand. Ça ne l’avait pas empêchée de tenter: “On peut pas faire des photos de toi, toujours très belle à la plage, seule mais bien gaulée ?”, avait-elle écrit. Karine Le Marchand avait refusé. Et finit par signaler à la police qu’elle se sentait “harcelée” par Mimi Marchand qui n’arrêtait pas de lui demander de la rappeler alors qu’elle manquait de temps. “Ce sera trop tard”, avait envoyé Mimi Marchand. “C’est dommage pour la petite”.

Au tribunal, la redoutable Mimi Marchand qui a agi “comme une idiote”

Elle est arrivée au tribunal précédée de sa réputation de papesse redoutée de la presse people, communicante de l’ombre des puissants… Mais à la barre, soupçonnée d’avoir fait chanter l’animatrice Karine Le Marchand, Mimi Marchand ne fait que de se désoler d’avoir agi “comme une idiote”.”Malgré le métier que je fais, j’ai une morale”, assure Mimi Marchand de sa petite voix rauque à peine audible, sans sembler convaincre ni émouvoir quiconque dans la salle d’audience. Ça fait une petite heure qu’elle s’explique et Karine Le Marchand a déjà soufflé une dizaine de fois, incrédule, consternée ou furieuse de ce qu’elle entend.Quant à la présidente, elle dit directement: “Franchement Mme Marchand, j’ai du mal à vous suivre”.Les faits: en février 2020, la fille mineure de Karine Le Marchand se retrouve en garde à vue pour acquisition de cannabis. L’un des paparazzi habituels de Mimi Marchand planque devant le commissariat en espérant que sa célèbre mère vienne la chercher. Quand il se rend compte que l’animatrice de “L’amour est dans le pré” est dans une campagne suisse, le plan perd de son intérêt: les photos d’une mineure seule, “c’est invendable”. A la barre Mimi Marchand assure qu’elle n’a jamais réclamé ces photos, au contraire: “j’étais très contrariée car elle était mineure et Karine, à l’époque, est une amie”. Derrière elle, l’animatrice nie vigoureusement de la tête.”Je lui dis +tu m’envoies ça tout de suite, il faut pas que ça fuite+”, soutient encore devant le tribunal la petite femme blonde de 78 ans, vêtue d’un ensemble bleu marine en velours satiné.Mimi Marchand avait ensuite alerté Karine Le Marchand, la rassurant en disant qu’elle avait tout “bloqué” en donnant “3.000 euros” au photographe.Pourquoi faire ça puisque les photos sont invendables ? Et n’a-t-elle pas toute confiance en ce photographe – le célèbre paparazzo Sébastien Valiela – avec qui elle travaille depuis 25 ans ?”Je préfère les récupérer”, bafouille Mimi Marchand. “Je suis une idiote”, lâche-t-elle, à plusieurs reprises. – “Sauveuse” -Une assertion difficile à croire, vu le profil de la puissante patronne de l’agence Bestimage, celle qui connaît tout le monde, a longtemps été proche de Nicolas Sarkozy, puis de Brigitte et Emmanuel Macron dont elle a organisé nombre de “fausses paparazzades” notamment en “maillot de bain sur la plage” comme le décrit Sébastien Valiela, également jugé. “C’est pas secret”.Il est catégorique: elle “voit passer une série de photos” pas à l’avantage d’un de ses célèbres amis, “elle peut intercepter et empêcher que ça sorte”.Elle “arrive en sauveuse”, “attire la sympathie de la personne”, ce qui peut lui être utile ensuite, explique-t-il.La présidente feint de s’interroger: pourquoi faire ça avec Karine Le Marchand puisque personne n’achèterait la photo d’une mineure ?”Peut-être que Karine Le Marchand ne sait pas que cette photo n’est pas vendable. Et elle pense +merci+”, imagine le photographe.”Merci Mimi, je te le revaudrai”, avait effectivement écrit Karine Le Marchand, avant de lui donner 1.600 euros (le maximum qu’elle avait pu retirer au distributeur), promettant de compléter rapidement.A la barre, Mimi Marchand concède avoir voulu faire sa “maligne” devant Karine Le Marchand. Se traite à nouveau d'”idiote” d’avoir accepté cet argent. “Vous ne refusez pas quand elle vous les donne, et vous ne refusez pas non plus quand elle vous propose un complément”, quelques mois plus tard, fait remarquer la présidente. “Peut-être que je considère que c’est bien qu’elle pense qu’elle a une dette”, admet Mimi Marchand. – “Pour une paparazzade arrangée ?”, s’étonne la présidente.  – “Qu’elle n’acceptait jamais”, se reprend Mimi Marchand. Ça ne l’avait pas empêchée de tenter: “On peut pas faire des photos de toi, toujours très belle à la plage, seule mais bien gaulée ?”, avait-elle écrit. Karine Le Marchand avait refusé. Et finit par signaler à la police qu’elle se sentait “harcelée” par Mimi Marchand qui n’arrêtait pas de lui demander de la rappeler alors qu’elle manquait de temps. “Ce sera trop tard”, avait envoyé Mimi Marchand. “C’est dommage pour la petite”.

Une “journée de joie” qui vire au chaos : les supporters de Liverpool “bouleversés”

“Nous étions venus pour une journée de joie” : les fans de Liverpool exprimaient mardi leur choc et leur tristesse, au lendemain du drame qui a transformé en scènes de chaos la parade organisée en l’honneur du titre de champion d’Angleterre de leur équipe.Un automobiliste a été placé en garde à vue, soupçonné de conduite sous l’emprise de drogues, après avoir foncé sur la foule qui s’était rassemblée la veille dans le centre de cette ville anglaise, faisant 65 blessés. Onze personnes étaient toujours hospitalisées mardi mais “semblaient bien se rétablir”, selon la police.”Nous sommes bouleversés”, déclare Adrian Chan, 35 ans, arrivé de Singapour pour assister à la parade et qui se trouvait près des lieux du drame.”Cela a gâché le défilé et ce qui était un week-end de célébrations. Nous étions tous venus pour une journée de joie”, ajoute-t-il.Environ un million de personnes, en provenance du monde entier, se trouvaient dans le centre de Liverpool, une cité du nord-ouest de l’Angleterre, pour fêter le 20e titre de leur équipe en Premier League.Cependant, les scènes de liesse ont fait place à des scènes d’horreur peu de temps après la fin de la parade, au cours de laquelle les joueurs du club, dont les stars Mohamed Salah et Virgil van Dijk, ont défilé dans un bus à impériale au milieu de la foule.C’était la première fois en 35 ans que les fans pouvaient célébrer un titre de champion d’Angleterre. Il n’y avait pas eu de parade après la précédente victoire du club, en 2020, en raison du Covid-19. “J’ai attendu 11 ans de pouvoir venir”, raconte Adele Lim, 40 ans, elle aussi arrivée de Singapour avec sa nièce. “Tout le monde était tellement excité, c’est terrible que cela se termine ainsi”.Sunil Patel, qui a assisté à la parade, a fait part de son soulagement lorsqu’il a appris mardi en se réveillant qu'”il n’y avait eu aucun mort”.- “Famille Liverpool” -A l’extérieur du stade d’Anfield, des centaines de fans prenaient des photos devant le “Champions Wall” représentant les trophées remportés par le club.Patrick Kwesiga, supporter des Reds depuis 20 ans, a fait le voyage depuis Calgary, au Canada, pour sa première visite à Liverpool.”C’est tellement choquant”, dit-il. “C’est tellement triste qu’un événement aussi joyeux se finisse comme cela”.De nombreux fans racontent la confusion dans les heures qui ont suivi la tragédie, en raison d’une saturation des réseaux de téléphonie mobile.”Nous avons regardé les vidéos hier soir et c’était vraiment bouleversant à voir”, confie à l’AFP Rebecca Hasted.”Et aussi de penser que ça aurait pu nous arriver…”, ajoute son mari David, qui porte une veste aux couleurs du club.Près du Champions Wall, un mémorial dédié aux victimes de la catastrophe d’Hillsborough rappelle une autre tragédie vécue par Liverpool. En 1989, 97 fans sont morts dans une bousculade au cours d’un match à Sheffield, un événement qui a traumatisé cette ville portuaire.Et les supporters des Reds gardent aussi en mémoire les scènes de chaos ayant entouré la finale de Ligue des champions contre le Real Madrid en 2022 au stade de France, encadrée par un dispositif de sécurité défaillant.”Ce club a traversé des moments encore pires. Nous sommes la famille Liverpool et nous resterons unis”, assure le Chilien Luis Vargas Guzman.Michael Skabara, un supporter polonais de 28 ans qui vient de faire une visite du stade, est déterminé à y retourner pour assister à un match. “Après ce qui s’est passé hier, c’est sûr, je viens pour un match dès que je peux. La vie est trop courte”.

Une “journée de joie” qui vire au chaos : les supporters de Liverpool “bouleversés”

“Nous étions venus pour une journée de joie” : les fans de Liverpool exprimaient mardi leur choc et leur tristesse, au lendemain du drame qui a transformé en scènes de chaos la parade organisée en l’honneur du titre de champion d’Angleterre de leur équipe.Un automobiliste a été placé en garde à vue, soupçonné de conduite sous l’emprise de drogues, après avoir foncé sur la foule qui s’était rassemblée la veille dans le centre de cette ville anglaise, faisant 65 blessés. Onze personnes étaient toujours hospitalisées mardi mais “semblaient bien se rétablir”, selon la police.”Nous sommes bouleversés”, déclare Adrian Chan, 35 ans, arrivé de Singapour pour assister à la parade et qui se trouvait près des lieux du drame.”Cela a gâché le défilé et ce qui était un week-end de célébrations. Nous étions tous venus pour une journée de joie”, ajoute-t-il.Environ un million de personnes, en provenance du monde entier, se trouvaient dans le centre de Liverpool, une cité du nord-ouest de l’Angleterre, pour fêter le 20e titre de leur équipe en Premier League.Cependant, les scènes de liesse ont fait place à des scènes d’horreur peu de temps après la fin de la parade, au cours de laquelle les joueurs du club, dont les stars Mohamed Salah et Virgil van Dijk, ont défilé dans un bus à impériale au milieu de la foule.C’était la première fois en 35 ans que les fans pouvaient célébrer un titre de champion d’Angleterre. Il n’y avait pas eu de parade après la précédente victoire du club, en 2020, en raison du Covid-19. “J’ai attendu 11 ans de pouvoir venir”, raconte Adele Lim, 40 ans, elle aussi arrivée de Singapour avec sa nièce. “Tout le monde était tellement excité, c’est terrible que cela se termine ainsi”.Sunil Patel, qui a assisté à la parade, a fait part de son soulagement lorsqu’il a appris mardi en se réveillant qu'”il n’y avait eu aucun mort”.- “Famille Liverpool” -A l’extérieur du stade d’Anfield, des centaines de fans prenaient des photos devant le “Champions Wall” représentant les trophées remportés par le club.Patrick Kwesiga, supporter des Reds depuis 20 ans, a fait le voyage depuis Calgary, au Canada, pour sa première visite à Liverpool.”C’est tellement choquant”, dit-il. “C’est tellement triste qu’un événement aussi joyeux se finisse comme cela”.De nombreux fans racontent la confusion dans les heures qui ont suivi la tragédie, en raison d’une saturation des réseaux de téléphonie mobile.”Nous avons regardé les vidéos hier soir et c’était vraiment bouleversant à voir”, confie à l’AFP Rebecca Hasted.”Et aussi de penser que ça aurait pu nous arriver…”, ajoute son mari David, qui porte une veste aux couleurs du club.Près du Champions Wall, un mémorial dédié aux victimes de la catastrophe d’Hillsborough rappelle une autre tragédie vécue par Liverpool. En 1989, 97 fans sont morts dans une bousculade au cours d’un match à Sheffield, un événement qui a traumatisé cette ville portuaire.Et les supporters des Reds gardent aussi en mémoire les scènes de chaos ayant entouré la finale de Ligue des champions contre le Real Madrid en 2022 au stade de France, encadrée par un dispositif de sécurité défaillant.”Ce club a traversé des moments encore pires. Nous sommes la famille Liverpool et nous resterons unis”, assure le Chilien Luis Vargas Guzman.Michael Skabara, un supporter polonais de 28 ans qui vient de faire une visite du stade, est déterminé à y retourner pour assister à un match. “Après ce qui s’est passé hier, c’est sûr, je viens pour un match dès que je peux. La vie est trop courte”.

Aide à mourir : ses partisans saluent un “vote historique”, les opposants y voient une “transgression majeure”

L’approbation mardi par l’Assemblée du “droit à l’aide à mourir” a été saluée par ses partisans comme un “vote historique”, ses opposants, des soignants aux évêques, continuant de se dire “profondément inquiets des conséquences” de cette réforme sociétale. “L’heure est à la joie pour celles et ceux d’entre nous qui perçoivent l’espoir d’une fin de vie maîtrisée, épargnée des souffrances inapaisables et des agonies inutiles”, a salué Jonathan Denis, président de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) qui milite de longue date pour cette réforme. “Mais l’heure n’est pas au triomphalisme, tant le temps qui s’ouvre aujourd’hui, avant la promulgation de la loi, sera encore trop long pour celles et ceux qui souffrent”, a ajouté M. Denis cité dans un communiqué. Claire Thoury, membre du Conseil économique, sociale et environnemental (Cese) et présidente du Comité de Gouvernance de la Convention citoyenne qui a planché en amont sur la fin de vie, a salué “un moment historique sur le plan démocratique”.  Fers de lance du combat contre la proposition de loi sur le “droit à l’aide à mourir”, les soignants de la société française d’accompagnement et de soins palliatifs (Sfap) ont déploré un “changement fondamental de la mission des soignants”.”Ce texte sur l’aide à mourir ne répond pas à des situations d’exception mais instaure une nouvelle norme du mourir”, a déclaré sa présidente, Claire Fourcade citée dans un communiqué. “Il s’inscrit dans un contexte actuel où l’offre de soin est terriblement déficiente, ce qui ne permet pas le libre choix”, a-t-elle ajouté. La Sfap a néanmoins salué l’adoption de la proposition de loi sur les soins palliatifs en jugeant qu’elle comporte des “innovations utiles”. Ces soignants jugent toutefois qu’elle ne répond pas aux défis posés par le manque de moyens ou de professionnels. Dans un communiqué distinct, la conférence des évêques de France (CEF) qui a l’instar des représentants des autres confessions, est opposée au texte sur le droit à mourir, a redit “sa vive inquiétude”.Les évêques français jugent que l’adoption définitif de ce texte législatif “mettrait profondément à mal le pacte social et le modèle de soins français”.Les ex-militants de la Famille pour tous devenus le syndicat de la Famille ont dénoncé “la suppression de l’interdit de tuer” perçue comme “une transgression majeure”. L’Assemblée nationale a voté en première lecture mardi en faveur du “droit à l’aide à mourir”, permettant à cette réforme en gestation depuis plusieurs années de franchir une étape décisive.Les députés avaient auparavant approuvé à l’unanimité, un texte sur les soins palliatifs.

Aide à mourir : ses partisans saluent un “vote historique”, les opposants y voient une “transgression majeure”

L’approbation mardi par l’Assemblée du “droit à l’aide à mourir” a été saluée par ses partisans comme un “vote historique”, ses opposants, des soignants aux évêques, continuant de se dire “profondément inquiets des conséquences” de cette réforme sociétale. “L’heure est à la joie pour celles et ceux d’entre nous qui perçoivent l’espoir d’une fin de vie maîtrisée, épargnée des souffrances inapaisables et des agonies inutiles”, a salué Jonathan Denis, président de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) qui milite de longue date pour cette réforme. “Mais l’heure n’est pas au triomphalisme, tant le temps qui s’ouvre aujourd’hui, avant la promulgation de la loi, sera encore trop long pour celles et ceux qui souffrent”, a ajouté M. Denis cité dans un communiqué. Claire Thoury, membre du Conseil économique, sociale et environnemental (Cese) et présidente du Comité de Gouvernance de la Convention citoyenne qui a planché en amont sur la fin de vie, a salué “un moment historique sur le plan démocratique”.  Fers de lance du combat contre la proposition de loi sur le “droit à l’aide à mourir”, les soignants de la société française d’accompagnement et de soins palliatifs (Sfap) ont déploré un “changement fondamental de la mission des soignants”.”Ce texte sur l’aide à mourir ne répond pas à des situations d’exception mais instaure une nouvelle norme du mourir”, a déclaré sa présidente, Claire Fourcade citée dans un communiqué. “Il s’inscrit dans un contexte actuel où l’offre de soin est terriblement déficiente, ce qui ne permet pas le libre choix”, a-t-elle ajouté. La Sfap a néanmoins salué l’adoption de la proposition de loi sur les soins palliatifs en jugeant qu’elle comporte des “innovations utiles”. Ces soignants jugent toutefois qu’elle ne répond pas aux défis posés par le manque de moyens ou de professionnels. Dans un communiqué distinct, la conférence des évêques de France (CEF) qui a l’instar des représentants des autres confessions, est opposée au texte sur le droit à mourir, a redit “sa vive inquiétude”.Les évêques français jugent que l’adoption définitif de ce texte législatif “mettrait profondément à mal le pacte social et le modèle de soins français”.Les ex-militants de la Famille pour tous devenus le syndicat de la Famille ont dénoncé “la suppression de l’interdit de tuer” perçue comme “une transgression majeure”. L’Assemblée nationale a voté en première lecture mardi en faveur du “droit à l’aide à mourir”, permettant à cette réforme en gestation depuis plusieurs années de franchir une étape décisive.Les députés avaient auparavant approuvé à l’unanimité, un texte sur les soins palliatifs.

Polish Trump fans gather to ‘Make Poland Great Again’

The crowd, some with signature red hats bearing US President Donald Trump’s name, cheered when the man on the stage asked if they were happy that America was becoming great again.But instead of somewhere in the United States, this scene was playing out in an arena in a southern Polish city, complete with a dusting of red or blue “Make Poland Great Again” hats.Hundreds had come for the first Polish edition of the Conservative Political Action Conference (CPAC), a US convention that has been around for decades and has become a celebration of Trump.The event in Rzeszow is a sharp signal of the hold the US leader’s particular brand of conservatism has in Poland, which is days from picking a new president from a field that includes a big Trump fan. That candidate — nationalist historian Karol Nawrocki — was endorsed by a special guest at Tuesday’s conference: US Secretary of Homeland Security Kristi Noem, who said: “He needs to be the next president of Poland.””We need you to elect the right leader. You will be the leaders that will turn Europe back to conservative values,” the Trump ally told the crowd in Rzeszow.”If you elect a leader that will work with President Donald J. Trump, the Polish people will have an ally strong that will ensure that you will be able to fight off enemies that do not share your values,” Noem said.”You will have strong borders. And protect your communities. And keep them safe… You will continue to have a US presence here. A military presence… And you will have equipment that is American made,” she added. Nawrocki, who got a standing ovation at the conference, is a Trump fan and met the US leader at the White House earlier this month. He claimed Trump told him: “You will win”. Poland’s run-off election on Sunday is shaping up to be a very tight one in the polarised country of 38 million people, as the latest opinion surveys have the candidates tied.Nawrocki, who is backed by Poland’s right-wing main opposition party Law and Justice (PiS), will face off against pro-EU Warsaw mayor Rafal Trzaskowski, the candidate of the ruling centrists led by former EU chief Donald Tusk.- ‘American style: loud and big’ -The event in Rzeszow, which was organised with Poland’s right-wing TV Republika, was held in a region populated by conservative voters.”Are you happy that America is getting closer to being great again? Did the re-election of Donald Trump bring you joy, make you happy?” CPAC organiser Matt Schlapp asked the crowd, which responded with applause.”We thank you for your courage to be in this room, to stand with us as we fight a most venomous enemy,” the chairman of the American Conservative Union said, decrying the “globalists” who he said threatened tenets like family, rule of law and freedom of religion.Vendors sold trucker hats with the slogan “Make Poland Great Again”, CPAC Poland mugs and books including one by Nawrocki. While most of the Rzeszow crowd was in suits and ties — there were exceptions like Anna Maria Ziolkiewicz, who came dressed in Poland’s national red-and-white colours with a Nawrocki election button on her lapel.”I’m a patriotic, religious person with right-wing views, so this event is right up my alley… There’s a positive atmosphere,” the 61-year-old accountant and history buff from the central city of Lodz told AFP.She praised Trump as “a wonderful man with character, brave and strong” — though cautioned that he did not quite understand the danger posed by Russia.Ziolkiewicz believes Poland should be closer to the United States than to the European Union as “the US has never double-crossed us, never deceived us”, while she said countries like France and Britain failed to help Poland at the start of World War II.Krzysztof Pietrzyk, a 43-year-old entrepreneur from nearby Lublin, regretted that the atmosphere at Tuesday’s event was “a little bit too quiet”. “I was hoping to have here more American style: loud and big,” he said, recalling how tech billionaire and Trump ally Elon Musk brandished a chainsaw on stage at this year’s CPAC event near Washington. Donning a well-worn “Make Poland Great Again” hat, unemployed engineer Zenon Fabianowicz said he covered more than 700 kilometres (over 400 miles) from the western village of Krzeszyce to attend.Poland is a “pro-American society. We have a lot in common with the United States. And I think Trump also has a fondness for Poland,” the 62-year-old said. “It’s the first time CPAC is happening in Poland and I couldn’t miss the opportunity.”

Le hajj commencera le 4 juin, annonce l’Arabie saoudite

L’Arabie saoudite a annoncé mardi que le hajj commencerait le 4 juin après que les observatoires astronomiques ont repéré le croissant de lune, marquant le début du mois au cours duquel se déroule ce pèlerinage annuel.La date a été annoncée par la Cour suprême dans un communiqué publié par l’agence de presse officielle saoudienne (SPA).Lors d’une conférence de presse lundi, Tawfiq al-Rabiah, le ministre saoudien du hajj, a déclaré que “1,07 million de pèlerins venus de divers pays du monde” étaient déjà arrivés en Arabie saoudite pour le hajj de cette année.L’année dernière, plus de 1,8 million de musulmans ont pris part au hajj, selon les chiffres officiels.Le hajj, régi par le calendrier lunaire islamique, se tient depuis plusieurs années durant la caniculaire saison chaude saoudienne. En 2024, le thermomètre a atteint 51,8 degrés et plus de 1.300 fidèles ont péri en quelques jours sous le soleil de juin, selon les autorités.Le hajj est l’un des cinq piliers de l’Islam et doit être entrepris au moins une fois par tous les musulmans qui en ont les moyens.Il s’agit d’une série de rituels accomplis sur au moins quatre jours à La Mecque et ses environs, à l’ouest de l’Arabie saoudite.Le point culminant a lieu le deuxième jour, lorsque les pèlerins se rassemblent pour prier sur le mont Arafat, où le prophète Mahomet a prononcé son dernier sermon.Cela aura lieu cette année le 5 juin, tandis que la fête musulmane de l’Aïd al-Adha tombera le 6 juin, a précisé SPA.L’Arabie saoudite abrite les sanctuaires les plus sacrés de l’islam à La Mecque et à Médine, et le royaume du Golfe gagne chaque année des milliards de dollars grâce au hajj et aux pèlerinages, connus sous le nom d’Omra, entrepris à d’autres moments de l’année.Les pèlerinages confèrent aussi du prestige au monarque saoudien dont le titre officiel inclut celui de “Gardien des deux saintes mosquées” de La Mecque et de Médine.

Trump says Putin ‘playing with fire’ in new jab at Russian leader

US President Donald Trump warned Vladimir Putin Tuesday that he was “playing with fire,” in a fresh jab at his Russian counterpart as he weighs new sanctions against Moscow over the war in Ukraine.Trump’s latest broadside showed his frustration with stalled peace talks, and comes two days after he called the Kremlin leader “absolutely CRAZY” following a record Russian drone attack on Ukraine.”What Vladimir Putin doesn’t realize is that if it weren’t for me, lots of really bad things would have already happened to Russia, and I mean REALLY BAD. He’s playing with fire!” Trump said on his Truth Social network.Trump did not specify what the “really bad” things were, or make any specific threats. The White House did not immediately respond to a request for comment by AFP.But the Wall Street Journal and CNN both reported that Trump was now considering fresh sanctions against Russia as early as this week, while stressing that he could still change his mind.He told reporters on Sunday he was “absolutely” considering increasing sanctions on Moscow.His predecessor Joe Biden imposed sweeping sanctions after Russia’s February 2022 invasion of Ukraine, but Trump has so far avoided what he says could be “devastating” sanctions on Russian banks.Trump’s recent rebukes mark a major change from his previous attitude towards Putin, whom he often speaks of with admiration and has previously held off criticizing.The Republican tycoon promised during the 2024 election campaign to end the Ukraine war within 24 hours and said his friendship with Putin from his first term would help seal a deal.Trump has however expressed increasing frustration with Moscow’s position in deadlocked truce negotiations with Kyiv.- ‘Game over’ -That frustration boiled over at the weekend when Russia launched a record drone barrage at Ukraine, killing at least 13 people.”I’ve always had a very good relationship with Vladimir Putin of Russia, but something has happened to him. He has gone absolutely CRAZY!” Trump said in a Truth Social post on Sunday night.Trump however also criticized Ukraine’s President Volodymyr Zelensky — with whom he had a stunning Oval Office row in February — saying on Sunday that he was “doing his Country no favors by talking the way he does.”Russia’s attacks have continued despite a phone call between Trump and Putin eight days ago in which the US leader said the Russian president had agreed to “immediately” start ceasefire talks.Moscow on Tuesday accused Kyiv of trying to “disrupt” peace efforts and said its aerial assaults on Ukraine in recent days were a “response” to escalating Ukrainian drone strikes on its own civilians.US lawmakers have also stepped up calls for sanctions.Veteran Republican Senator Chuck Grassley said on X that it was “time for sanctions” that were strong enough for Putin to know it was “game over.”Two other senators, Republican Lindsay Graham and Democrat Richard Blumenthal, also called for heavy “secondary” sanctions on countries that buy Russian oil, gas and raw materials.Trump’s Ukraine envoy Keith Kellogg meanwhile told Fox News Tuesday that the US president’s “frustration is understandable” after the recent Russian attacks.Kellogg added that he expected the next peace talks between Russia and Ukraine, if they happen, to take place in Geneva after Moscow rejected the Vatican as a venue.After that the aim would be to “get the President, President Putin and President Zelensky together and hammer this thing out,” he added.