Au tribunal, la redoutable Mimi Marchand qui a agi comme “une idiote”

Elle est arrivée au tribunal précédée de sa réputation de papesse redoutée de la presse people, communicante de l’ombre des puissants… Mais à la barre, soupçonnée d’avoir fait chanter l’animatrice Karine Le Marchand, Mimi Marchand ne fait que se désoler d’avoir agi “comme une idiote”.”Malgré le métier que je fais, j’ai une morale”, assure Mimi Marchand de sa voix rauque à peine audible, sans sembler convaincre ni émouvoir quiconque dans la salle d’audience. Ça fait une petite heure qu’elle s’explique et Karine Le Marchand a déjà soufflé une dizaine de fois, incrédule, consternée ou furieuse.Quant à la présidente, elle dit directement: “Franchement Mme Marchand, j’ai du mal à vous suivre”.Les faits: en février 2020, la fille mineure de Karine Le Marchand se retrouve en garde à vue pour acquisition de cannabis. L’un des paparazzi habituels de Mimi Marchand planque devant le commissariat en espérant que sa célèbre mère vienne la chercher. Quand il se rend compte que l’animatrice de “L’amour est dans le pré” est dans une campagne suisse, le plan perd de son intérêt: les photos d’une mineure seule, “c’est invendable”. “Envoie”, avait tout de même intimé Mimi Marchand. “J’étais très contrariée”, à l’époque “Karine est une amie”, justifie Mimi Marchand, petite femme blonde de 78 ans vêtue d’un ensemble bleu en velours satiné. Derrière elle, l’animatrice fait vigoureusement non de la tête. Mimi Marchand avait alerté et rassuré Karine Le Marchand: les photos ne sortiraient pas, elle les avait bloquées en donnant “3.000 euros” au photographe, un “jeune” qu’elle ne connaît pas, avait-elle prétendu alors qu’il s’agit du célèbre paparazzo Sébastien Valiela qu’elle connaît depuis 25 ans.”J’ai menti”, “je suis une idiote”, bafouille Mimi Marchand. Et les 1.600 euros que lui “rembourse” Karine Le Marchand ? “Je les prends, comme une abrutie”, se flagelle encore la patronne de l’agence Bestimage. Son avocate Caroline Toby vient à sa rescousse. “C’est pour vous faire mousser, pour alimenter l’image de Mimi la grande puissante qui peut retenir des photos ?”. La reine des people acquiesce d’un air penaud. Elle sait Karine Le Marchand “très en colère”, n’ose pas se “retourner pour la regarder”. L’animatrice se met doucement à rire.- “Dette” -Quant vient son tour de parler – et elle en avait “très envie”, note la présidente – Karine Le Marchand, 56 ans, abat en quelques phrases l’image de la “grand-mère” confuse. Les fragilités des célèbres ? Mimi Marchand “en fait son beurre, c’est son business”, cingle l’animatrice.”Moi j’ai pas un mec caché, je me drogue pas, j’ai pas un compte en Suisse. Elle peut chercher, y’a rien et ça me donne une force monstrueuse. Mais c’est vrai qu’il y a plein de gens qui ont peur de cette femme parce qu’elle a un pouvoir énorme. Sur moi, désolée, non ça marche pas. Au pire j’aurai un contrôle fiscal, je m’en fous”.Pour illustrer le “pouvoir de nuisance” de Mimi Marchand, elle rappelle ses puissantes connexions, notamment Emmanuel et Brigitte Macron qu’elle s’est vantée d’avoir porté jusqu’à l’Elysée à coup de “fausses paparazzades” en maillot de bain sur la plage. Elle avait aussi été très proche de Nicolas Sarkozy et Carla Bruni avant leurs ennuis judiciaires communs.Elle a le pouvoir d'”intercepter” une photo même si elle vient d’une autre agence, et se présente en “sauveuse”, assure l’ancien paparazzo Sébastien Valiela, lui-même jugé.Une “dette morale” car elle m’a “un peu sauvé la vie”, confirme Karine Le Marchand. La reine des people lui fait alors “des demandes qu’elle s’était jamais permises avant”, comme des séances de fausses photos volées. “Toi, toujours très belle, à la plage, seule mais bien gaulée”, avait écrit Mimi Marchand.Alors que l’animatrice a depuis “30 ans de télévision” “systématiquement” poursuivi toutes les photos d’elle – ce que Mimi Marchand est bien placée pour savoir -, assène Karine Le Marchand.”Peut-être que je considère que c’est bien qu’elle pense qu’elle a une dette”, admet juste Mimi Marchand. Elle avait multiplié les messages pour voir Karine Le Marchand. Puis, de nouveau éconduite, écrit à l’animatrice: “Ce sera trop tard… c’est dommage pour la petite”.

Au tribunal, la redoutable Mimi Marchand qui a agi comme “une idiote”

Elle est arrivée au tribunal précédée de sa réputation de papesse redoutée de la presse people, communicante de l’ombre des puissants… Mais à la barre, soupçonnée d’avoir fait chanter l’animatrice Karine Le Marchand, Mimi Marchand ne fait que se désoler d’avoir agi “comme une idiote”.”Malgré le métier que je fais, j’ai une morale”, assure Mimi Marchand de sa voix rauque à peine audible, sans sembler convaincre ni émouvoir quiconque dans la salle d’audience. Ça fait une petite heure qu’elle s’explique et Karine Le Marchand a déjà soufflé une dizaine de fois, incrédule, consternée ou furieuse.Quant à la présidente, elle dit directement: “Franchement Mme Marchand, j’ai du mal à vous suivre”.Les faits: en février 2020, la fille mineure de Karine Le Marchand se retrouve en garde à vue pour acquisition de cannabis. L’un des paparazzi habituels de Mimi Marchand planque devant le commissariat en espérant que sa célèbre mère vienne la chercher. Quand il se rend compte que l’animatrice de “L’amour est dans le pré” est dans une campagne suisse, le plan perd de son intérêt: les photos d’une mineure seule, “c’est invendable”. “Envoie”, avait tout de même intimé Mimi Marchand. “J’étais très contrariée”, à l’époque “Karine est une amie”, justifie Mimi Marchand, petite femme blonde de 78 ans vêtue d’un ensemble bleu en velours satiné. Derrière elle, l’animatrice fait vigoureusement non de la tête. Mimi Marchand avait alerté et rassuré Karine Le Marchand: les photos ne sortiraient pas, elle les avait bloquées en donnant “3.000 euros” au photographe, un “jeune” qu’elle ne connaît pas, avait-elle prétendu alors qu’il s’agit du célèbre paparazzo Sébastien Valiela qu’elle connaît depuis 25 ans.”J’ai menti”, “je suis une idiote”, bafouille Mimi Marchand. Et les 1.600 euros que lui “rembourse” Karine Le Marchand ? “Je les prends, comme une abrutie”, se flagelle encore la patronne de l’agence Bestimage. Son avocate Caroline Toby vient à sa rescousse. “C’est pour vous faire mousser, pour alimenter l’image de Mimi la grande puissante qui peut retenir des photos ?”. La reine des people acquiesce d’un air penaud. Elle sait Karine Le Marchand “très en colère”, n’ose pas se “retourner pour la regarder”. L’animatrice se met doucement à rire.- “Dette” -Quant vient son tour de parler – et elle en avait “très envie”, note la présidente – Karine Le Marchand, 56 ans, abat en quelques phrases l’image de la “grand-mère” confuse. Les fragilités des célèbres ? Mimi Marchand “en fait son beurre, c’est son business”, cingle l’animatrice.”Moi j’ai pas un mec caché, je me drogue pas, j’ai pas un compte en Suisse. Elle peut chercher, y’a rien et ça me donne une force monstrueuse. Mais c’est vrai qu’il y a plein de gens qui ont peur de cette femme parce qu’elle a un pouvoir énorme. Sur moi, désolée, non ça marche pas. Au pire j’aurai un contrôle fiscal, je m’en fous”.Pour illustrer le “pouvoir de nuisance” de Mimi Marchand, elle rappelle ses puissantes connexions, notamment Emmanuel et Brigitte Macron qu’elle s’est vantée d’avoir porté jusqu’à l’Elysée à coup de “fausses paparazzades” en maillot de bain sur la plage. Elle avait aussi été très proche de Nicolas Sarkozy et Carla Bruni avant leurs ennuis judiciaires communs.Elle a le pouvoir d'”intercepter” une photo même si elle vient d’une autre agence, et se présente en “sauveuse”, assure l’ancien paparazzo Sébastien Valiela, lui-même jugé.Une “dette morale” car elle m’a “un peu sauvé la vie”, confirme Karine Le Marchand. La reine des people lui fait alors “des demandes qu’elle s’était jamais permises avant”, comme des séances de fausses photos volées. “Toi, toujours très belle, à la plage, seule mais bien gaulée”, avait écrit Mimi Marchand.Alors que l’animatrice a depuis “30 ans de télévision” “systématiquement” poursuivi toutes les photos d’elle – ce que Mimi Marchand est bien placée pour savoir -, assène Karine Le Marchand.”Peut-être que je considère que c’est bien qu’elle pense qu’elle a une dette”, admet juste Mimi Marchand. Elle avait multiplié les messages pour voir Karine Le Marchand. Puis, de nouveau éconduite, écrit à l’animatrice: “Ce sera trop tard… c’est dommage pour la petite”.

Thousands rush into new aid distribution centre in south Gaza

Thousands of Palestinians rushed into a new aid distribution centre run by a US-backed group in southern Gaza on Tuesday, AFP journalists reported, leading to chaotic scenes as Israel implemented a new distribution system.The incident in Rafah came days after the partial easing of a total aid blockade on the territory that Israel imposed on March 2, leading to severe shortages of food and medicine.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu later acknowledged a “loss of control momentarily” at the centre, but a senior military official said the distribution was nonetheless “a success”.According to the US-backed Gaza Humanitarian Foundation (GHF), normal operations resumed following the incident.Ayman Abu Zaid, a displaced Gazan, told AFP he was standing in line at the centre when “suddenly a large number of people started pushing and entering randomly”. “It was because of the lack of aid and the delay in distribution, so they tried to get in to take whatever they could,” he said.At one point, “the Israeli forces started shooting, and the sound was very frightening, and people began to scatter, but some still kept trying to take the aid despite the danger”, he added.The Israeli military later said its “troops fired warning shots in the area outside the compound”, and that it had re-established “control over the situation”.GHF said in a statement that there was a point at which the “volume of people at the SDS (distribution centre) was such that the GHF team fell back to allow a small number of Gazans to take aid safely and dissipate”.”Normal operations have resumed,” it added.AFP footage showed crowds of people streaming out of the area on Tuesday carrying supplies, including in boxes marked “GHF”.- ‘462,000 meals’ -GHF blamed “blockades imposed by Hamas” for creating delays of several hours at one of its centres.In a statement of its own, Hamas’s government media office said Israel’s new efforts to distribute aid in Gaza had “failed miserably”.”This failure occurred after thousands of hungry people, who have been besieged by the occupation and deprived of food and medicine for about 90 days, rushed toward these areas in a tragic and painful scene,” the statement said. In its statement on Tuesday, the GHF said around “8,000 food boxes have been distributed so far… totalling 462,000 meals”. It previously said it had commenced operations the day before.A senior Israeli military official told AFP that “today’s distribution of aid by American providers was a success”, saying Hamas had sought to frighten civilians into staying away, but Gazans turned out to collect thousands of aid packages nonetheless. Israel has facilitated GHF’s efforts to distribute aid in Gaza, saying it aims to keep supplies out of Hamas’s hands.”We worked out a plan with our American friends to have controlled distribution sites where an American company would distribute the food to Palestinian families,” Netanyahu said on Tuesday. “There was some loss of control momentarily. Happily, we brought it back under control.”- ‘Heartbreaking’ scenes -GHF has faced accusations of helping Israel fulfil its military objectives while excluding Palestinians, bypassing the UN system, and failing to adhere to humanitarian principles.A spokesman for UN chief Antonio Guterres called Tuesday’s scenes “heartbreaking”, adding that “we and our partners have a detailed, principled, operationally sound plan supported by Member States to get aid to a desperate population”.Registered in Geneva in February, GHF has no known offices or representatives in the unofficial capital of the humanitarian world.Its former executive director, Jake Wood, announced his resignation on Sunday, saying it was impossible to do his job in line with humanitarian principles.Some humanitarian workers have argued that the designation of secure distribution sites contravenes the principle of humanity because it would force already displaced people to move again in order to stay alive.Critics have also questioned who determined the location of the distribution points — especially in light of Israel’s plans for the “conquest” of Gaza.In an article published on May 24, The New York Times, citing unnamed Israeli officials, reported that a new US-backed aid plan for Gaza had been “conceived and largely developed by Israelis as a way to undermine Hamas”.The United Nations has ruled out involvement in GHF’s plan, with a spokesman saying that it “does not accord with our basic principles, including those of impartiality, neutrality, independence”.COGAT, the Israeli defence ministry body that oversees civilian affairs in the Palestinian territories, said “95 trucks belonging to the UN and the international community carrying humanitarian aid” were allowed into Gaza on Tuesday.Separately, it alleged that hundreds of trucks were piling up just inside the Gaza Strip waiting to be picked up by the UN.”Don’t fall for misinformation,” it said on X. “The UN still refuses to do its job.”

Espaces sans enfants: le gouvernement veut s’attaquer à cette “tendance brutale”

Quelle place pour les enfants dans la société ? Le gouvernement a réuni mardi plusieurs fédérations du secteur du tourisme et des transports pour évoquer la tendance “no kid” (“sans enfant”), des offres commerciales jugées “brutales” par l’exécutif qui appelle à ne pas les “laisser s’installer” en France. Organisée autour de la Haute commissaire à l’Enfance Sarah El Haïry, la table ronde a réuni des représentants de la Fédération nationale de l’hôtellerie de plein air (FNHPA), de la Fédération nationale des résidences de Tourisme (FNRT), de l’Association nationale des élus des territoires touristiques (Anett) ou encore de l’Union nationale pour la promotion de la location de vacances (UNPLV). La plateforme Airbnb, la Fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV) et l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) seront également présentes. “Le message est clair : il faut arrêter d’exclure les enfants”, a déclaré Sarah El Haïry au Figaro à l’issue de la rencontre, assurant que les acteurs présents autour de la table avaient tous souhaité “construire et promouvoir une contre-tendance +pro kids+”.Parmi les pistes évoquées, la “signature d’une charte à hauteur d’enfants”, un texte non contraignant qui permettrait de communiquer les informations concernant les équipements disponibles et les offres d’animation. Une nouvelle table ronde est prévue d’ici quinze jours en présence cette fois-ci des principaux éditeurs de guides touristiques afin de poursuivre “cette mobilisation générale”, a indiqué la Haute commissaire à l’Enfance.  En France, les offres commerciales “adult only” (“adultes seulement”) sont pour l’heure limitées. Interrogé par l’AFP en 2024, le syndicat Entreprises du voyages estimait “à vue de nez” qu’elles représentaient “3% de l’offre”. La tendance est “beaucoup plus développée dans d’autres pays européens, dans d’autres pays asiatiques” et il ne faut pas la “laisser s’installer en France”, a estimé Sarah El Haïry à la mi-journée sur RTL. “Considérer de manière brutale qu’un enfant est avant tout une nuisance, ce n’est pas acceptable”. Ce n’est pas “notre philosophie”, a-t-elle ajouté, précisant avoir “saisi les services juridiques de nos ministères pour faire l’étude de notre droit actuel”.- Toboggans et club enfants -Contactée par l’AFP, la plateforme Airbnb a assuré qu’elle participerait “activement aux réflexions lancées afin de participer à une société bienveillante et ouverte aux enfants.””Airbnb accueille toutes les familles et est plébiscité par nombre d’entre elles pour leurs séjours en France”, a-t-elle souligné, mettant en avant ses options permettant de s’assurer de la présence d’un lit parapluie notamment. La Fédération nationale de l’hôtellerie de plein air (FNHPA) a de son côté assuré que “l’ADN du camping était d’accueillir des enfants”.”Nous installons toboggans et clubs enfants pour eux”, a déclaré son secrétaire général Maxime Cellier à l’AFP. “Les adultes ont droit au repos, mais on le fait en occupant les enfants, pas en les excluant”. Il a fait état d’une vingtaine de campings “Adult only” sur les quelque 7.400 campings de France. “Le calme et le silence sont mis en avant, ils n’offrent pas d’animation ou d’aire de jeux, donc les enfants vont s’ennuyer”, a-t-il indiqué. – Droit “à faire du bruit” -Loin d’être nouvelle, la question de la place des enfants dans la société agite depuis plusieurs années le débat public en France, où la Fédération française des entreprises de crèches interpelle régulièrement les parlementaires pour qu’ils créent “un droit des enfants à faire du bruit”.Au printemps 2024, un rapport remis à Emmanuel Macron appelait, lui, le chef de l’Etat à “peupler” l’espace public d’alternatives aux écrans pour les enfants “et redonner à ces derniers toute leur place, y compris bruyante”.Quelques mois plus tard, le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA) enfonçait le clou en alertant sur la moindre place des enfants dans l’espace public et dans la nature, pointant les “conséquences néfastes sur leur santé physique et mentale”. “Les enfants ne sont pas une nuisance”, martèle auprès de l’AFP la sénatrice socialiste Laurence Rossignol, qui a déposé une proposition de loi visant à “reconnaître la minorité comme un facteur de discrimination afin de promouvoir une société ouverte aux enfants”.”C’est très bien que Sarah El Haïry se saisisse du sujet, mais maintenant il faut aller plus loin, il faut que le camp présidentiel inscrive cette question à l’ordre du jour” parlementaire.

Espaces sans enfants: le gouvernement veut s’attaquer à cette “tendance brutale”

Quelle place pour les enfants dans la société ? Le gouvernement a réuni mardi plusieurs fédérations du secteur du tourisme et des transports pour évoquer la tendance “no kid” (“sans enfant”), des offres commerciales jugées “brutales” par l’exécutif qui appelle à ne pas les “laisser s’installer” en France. Organisée autour de la Haute commissaire à l’Enfance Sarah El Haïry, la table ronde a réuni des représentants de la Fédération nationale de l’hôtellerie de plein air (FNHPA), de la Fédération nationale des résidences de Tourisme (FNRT), de l’Association nationale des élus des territoires touristiques (Anett) ou encore de l’Union nationale pour la promotion de la location de vacances (UNPLV). La plateforme Airbnb, la Fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV) et l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) seront également présentes. “Le message est clair : il faut arrêter d’exclure les enfants”, a déclaré Sarah El Haïry au Figaro à l’issue de la rencontre, assurant que les acteurs présents autour de la table avaient tous souhaité “construire et promouvoir une contre-tendance +pro kids+”.Parmi les pistes évoquées, la “signature d’une charte à hauteur d’enfants”, un texte non contraignant qui permettrait de communiquer les informations concernant les équipements disponibles et les offres d’animation. Une nouvelle table ronde est prévue d’ici quinze jours en présence cette fois-ci des principaux éditeurs de guides touristiques afin de poursuivre “cette mobilisation générale”, a indiqué la Haute commissaire à l’Enfance.  En France, les offres commerciales “adult only” (“adultes seulement”) sont pour l’heure limitées. Interrogé par l’AFP en 2024, le syndicat Entreprises du voyages estimait “à vue de nez” qu’elles représentaient “3% de l’offre”. La tendance est “beaucoup plus développée dans d’autres pays européens, dans d’autres pays asiatiques” et il ne faut pas la “laisser s’installer en France”, a estimé Sarah El Haïry à la mi-journée sur RTL. “Considérer de manière brutale qu’un enfant est avant tout une nuisance, ce n’est pas acceptable”. Ce n’est pas “notre philosophie”, a-t-elle ajouté, précisant avoir “saisi les services juridiques de nos ministères pour faire l’étude de notre droit actuel”.- Toboggans et club enfants -Contactée par l’AFP, la plateforme Airbnb a assuré qu’elle participerait “activement aux réflexions lancées afin de participer à une société bienveillante et ouverte aux enfants.””Airbnb accueille toutes les familles et est plébiscité par nombre d’entre elles pour leurs séjours en France”, a-t-elle souligné, mettant en avant ses options permettant de s’assurer de la présence d’un lit parapluie notamment. La Fédération nationale de l’hôtellerie de plein air (FNHPA) a de son côté assuré que “l’ADN du camping était d’accueillir des enfants”.”Nous installons toboggans et clubs enfants pour eux”, a déclaré son secrétaire général Maxime Cellier à l’AFP. “Les adultes ont droit au repos, mais on le fait en occupant les enfants, pas en les excluant”. Il a fait état d’une vingtaine de campings “Adult only” sur les quelque 7.400 campings de France. “Le calme et le silence sont mis en avant, ils n’offrent pas d’animation ou d’aire de jeux, donc les enfants vont s’ennuyer”, a-t-il indiqué. – Droit “à faire du bruit” -Loin d’être nouvelle, la question de la place des enfants dans la société agite depuis plusieurs années le débat public en France, où la Fédération française des entreprises de crèches interpelle régulièrement les parlementaires pour qu’ils créent “un droit des enfants à faire du bruit”.Au printemps 2024, un rapport remis à Emmanuel Macron appelait, lui, le chef de l’Etat à “peupler” l’espace public d’alternatives aux écrans pour les enfants “et redonner à ces derniers toute leur place, y compris bruyante”.Quelques mois plus tard, le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA) enfonçait le clou en alertant sur la moindre place des enfants dans l’espace public et dans la nature, pointant les “conséquences néfastes sur leur santé physique et mentale”. “Les enfants ne sont pas une nuisance”, martèle auprès de l’AFP la sénatrice socialiste Laurence Rossignol, qui a déposé une proposition de loi visant à “reconnaître la minorité comme un facteur de discrimination afin de promouvoir une société ouverte aux enfants”.”C’est très bien que Sarah El Haïry se saisisse du sujet, mais maintenant il faut aller plus loin, il faut que le camp présidentiel inscrive cette question à l’ordre du jour” parlementaire.

Jitesh, Kohli power Bengaluru into IPL qualifier 1

Skipper Jitesh Sharma hammered an unbeaten 85 and Virat Kohli hit 54 as Royal Challengers Bengaluru stormed into qualifier 1 of the IPL playoffs with a six-wicket win over Lucknow Super Giants on Tuesday.Bengaluru chased down 228 to go second in the 10-team table in the last league match of this season and set up a meeting with table-toppers Punjab Kings on Thursday.The result pushed Gujarat Titans into third spot. They will face Mumbai Indians in the eliminator on Friday.The winners of qualifier 1 go straight to the final on June 3 but the losers have a second chance of joining them as they will face the winner of the eliminator in qualifier 2 to decide who will head to Ahmedabad. Lucknow skipper Rishabh Pant signed off with an unbeaten 118 off 61 balls in his team’s 227-3, but Bengaluru knocked off the target with eight balls to spare.Kohli set up the chase with his 30-ball knock and after his departure stand-in-skipper Jitesh put on an unbeaten stand of 107 with Mayank Agarwal, who hit 41, to trump Lucknow, who were already out of the playoffs.”I will not be able to express my thoughts, I can’t believe I played that knock,” said player of the match Jitesh. “When Virat bhai (brother) was out, I was just thinking of taking it deep.”The 36-year-old Kohli, who earlier this month announced his Test retirement alongside Rohit Sharma, went past 9,000 runs for Bengaluru — the most by a batsman for one team in men’s T20 cricket. The next is Rohit’s 6,060 for Mumbai.- Pant in vain  -Kohli put on 61 with opening partner Phil Salt, who made 30, but the chase wobbled after Lucknow hit back with wickets, New Zealand quick Will O’Rourke taking two in two balls.O’Rourke sent back regular skipper and impact substitute Rajat Patidar, for 14, and next ball had Liam Livingstone, leg before for a golden duck.Jitesh turned things around with his first IPL fifty. He hit eight fours and six sixes, including the winning hit over the fence, in his 33-ball knock.Earlier Pant, who struggled for runs after being brought by Lucknow for a record $3.21 million in the auction, saved his best for last as he hit his season-best score.But it was not enough and he said, “Eventually you’ve got to play 40 overs of good cricket. Twenty overs aren’t going to save you.”Wicketkeeper-batsman Pant, a swashbuckling left-hander, reached his 100 in 54 balls and celebrated with a somersault. He had scored only 151 runs from 12 previous innings and averaged just 13.72.Pant led the charge in a 152-run second-wicket stand with Mitchell Marsh, who hit 67 off 37 balls, after the captain promoted himself to number three in the batting order.Pant, who hit 11 fours and eight sixes in his 61-ball knock, went past his previous best of 63 this season but Bengaluru and Kohli had the last laugh as they hunt for their first IPL title.