Protests against Israeli team divide Vuelta and scare riders

The Israel-Premier Tech team insists it will ride on in the Vuelta a Espana, even though repeated roadside pro-Palestinian protests forced one stage to be curtailed and several of its riders say they are scared.The third most important race in the international calendar started in Italy on August 23 and once it entered Spain four days later, demonstrators began lining roads waving red, green, black and white Palestinian flags.Protestors have run into the road, some have attempted to lie in the path of the peloton. At times riders have had to swerve or stop.”The management and especially the riders are afraid. They are exposed on their bikes and we don’t know what might happen,” Eric Van Lancker, one of Israel-Premier Tech’s two sporting directors, said.Italian rider Simone Petilli, who rides for the Intermarche-Circus-Wanty team, crashed Tuesday after encountering one protest.On Wednesday, organisers cut short the 11th stage in Bilbao by three kilometres (1.8 miles) after protesters and police clashed near the finish line. The race was again briefly halted during Friday’s stage. “We are afraid. We are being subjected to insults and all kinds of verbal attacks, it’s hard,” the team’s other sporting director, Spaniard Oscar Guerrero, told Onda Cero radio.Israel-Premier Tech is a private organisation and not a state team like UAE, for example. The team enjoys enhanced security protection during races and has long asked its riders not to wear jerseys bearing the word “Israel” when training to avoid being targeted.”I imagine that some of our riders are thinking of withdrawing, and if that were the case, the team would not prevent them from doing so,” Van Lancker, a Belgian who is not at the race but is in contact with his colleagues, told the Flemish media outlet De Ochtend.Since the start of the war in Gaza, triggered by the Hamas attack on October 7, 2023, several races, including the Tour de France, have been marked by pro-Palestinian demonstrations.But the scale of the protests during this 80th edition of the Vuelta has reached a new level in a country where support for the Palestinian cause is strong.Some members of Spain’s left-of-centre government have encouraged the protesters. Deputy Prime Minister Yolanda Diaz praised Spain’s “commitment in the face of genocide”.Israel-Premier Tech is owned by Sylvan Adams, 66-year-old Israeli-Canadian property developer who says he is a “self-proclaimed ambassador for Israel”The team has one Israeli rider, Nadav Raisberg, in its Vuelta squad. “It’s hard for me to express an opinion on what’s happening in Gaza,” said sporting director Guerrero, “but I’m not happy with what I’m seeing and many people in the team are not happy with what’s happening in Gaza.”- ‘Massive support’ -Cycling administrators are also divided.The Vuelta technical director Kiko Garcia, said that, for the safety of the peloton, Israel-Premier Tech should withdraw.Several competitors from other squads also called for the team to quit on a WhatsApp group run by the riders’ union.The sport’s global governing body, the International Cycling Union (UCI), “strongly condemned” the “actions” of the protesters in Bilbao and reiterated “the fundamental importance of political neutrality in sporting competitions within the Olympic movement”.Withdrawing the Israel team would “set a dangerous precedent”, said team owner Adams, who welcomed the “massive support” of UCI President David Lappartient.”If we give up, it will be the end not only of our team but of all the others as well. Tomorrow, they will protest against the Bahrain, UAE and Astana teams. There would be endless boycotts,” Adams told Israeli media outlet Sports Channel on Friday.Adams called the protesters “terrorists” because they are “violent people” filled with “hatred”.Protests are planned along much of the route through to the final stage on September 14 in Madrid — another hotspot for Palestinian solidarity. Adams said he was convinced the team would make it to the finish line.Israel’s retaliatory offensive to the 2023 Hamas attacks has killed at least 64,300 Palestinians, most of them civilians, according to figures from the health ministry in Hamas-run Gaza that the United Nations considers reliable.

Foot: le PSG féminin cherche à rebondir malgré les départs de Katoto et Geyoro

Après une dernière saison minée par des conflits internes et des résultats décevants, le PSG féminin doit rebondir en Première Ligue tout en faisant face aux départs de deux joueuses emblématiques, Marie-Antoinette Katoto à Lyon et son ancienne capitaine Grace Geyoro à London City Lionesses.Cet été, Paris a vu deux joueuses rejoindre le rival lyonnais: Katoto donc, au PSG depuis 2015, et la milieu américaine Korbin Albert. L’OL Lyonnes s’est considérablement consolidé depuis l’arrivée de l’ancien coach du Barça Jonathan Giraldez, en recrutant sans compter: l’Allemande et star du dernier Euro Jule Brand, la Canadienne Ashley Lawrence (Chelsea et ex-PSG), la Brésilienne Tarciane, la Norvégienne Ingrid Engen… Avec Tabitha Chawinga (ex-PSG), Kadidiatou Diani (ex-PSG), Ada Hergerberg, Melchie Dumornay, les jeunes Françaises Vicki Becho et Liana Joseph, renforcées par Katoto et Brand, l’attaque lyonnaise est autrement plus dense que celle du PSG. A Paris, seule la capitaine du Nigeria Rasheedat Ajibade, arrivée cet été, cache les faiblesses dans ce secteur. Car à ses côtés, la Congolaise Merveille Kanjinga, la Néerlandaise Romée Leuchter et des jeunes issues du centre de formation ont encore tout à prouver. – “Objectif de structuration” -Les soucis ne s’arrêtent pas là. Grace Geyoro, qui était sous contrat jusqu’en 2028, a rejoint le club anglais London City Lionesses, de la femme d’affaire américaine Michele Kang également présidente de l’OL Lyonnes, pour l’un des transferts les plus élevés de l’histoire du foot féminin (1,65 million d’euros en comptant les bonus).”J’ai pris la décision de rejoindre une autre capitale pour relever de nouveaux défis, mais une partie de mon cœur sera toujours avec vous”, a affirmé vendredi sur son compte Instagram la joueuse française âgée de 28 ans.Sans son ancienne capitaine, le milieu parisien ne compte plus que sur Sakina Karchaoui, qui a repris le brassard, Jackie Groenen, Joe Echegini et Crystal Dunn.”C’est une vente faite avec un objectif de structuration de notre équipe”, a affirmé vendredi le directeur sportif Angelo Castellazzi.En défense, la situation est moins délicate avec la présence de la gardienne Mary Earps, de la défenseuse Olga Carmona, qui a signé en juin en provenance du Real Madrid. Celle-ci n’est toutefois pas apte à jouer samedi contre Lens à cause d’une “grosse fatigue” après l’Euro avec l’Espagne. Le PSG compte aussi sur les Françaises Elisa De Almeida, Griedge Mbock, Thiniba Samoura, l’Américaine Eva Gaetino ou la capitaine la saison dernière Paulina Dudek.La défenseuse française Jade Le Guilly s’est blessée à un genou lors du match amical contre l’Ajax (victoire 6-0) et pourrait être absente de longues semaines, selon une source proche du club.- Cinq entraineurs en cinq saisons -Pour se relever d’une saison troublée par le management critiqué de Fabrice Abriel et conclue sans aucun titre, la direction sportive du PSG a fait appel à Paulo Cesar, qui a été confirmé à son poste après avoir assuré l’intérim d’Abriel, remercié en fin d’exercice. L’ancien joueur brésilien du PSG (2002-2007) est le cinquième entraineur en cinq saisons depuis le départ d’Olivier Echouafni en 2021. A quelques kilomètres, Sandrine Soubeyrand est en poste depuis 2018 au PFC, un club avec lequel le PSG va désormais devoir lutter pour la deuxième place du championnat, davantage qu’avec l’OL Lyonnes, qui semble intouchable. Mais Paulo Cesar, qui connaît bien plusieurs jeunes Parisiennes issues du centre de formation pour les avoir entrainées, avait apporté de la fraicheur au bout d’une saison difficile et le club veut s’appuyer sur cette jeunesse.”Le projet sportif du PSG est un projet sur le long terme qui est cohérent et ambitieux. Nous avons l’objectif de bâtir une équipe compétitive et équilibrée, tournée vers l’avenir, en s’appuyant sur notre centre de formation et des recrues de classe mondiale et la signature de nombreuses jeunes issues du centre illustre parfaitement nos ambitions”, a soutenu le directeur sportif.”Les ambitions du Paris Saint-Germain sont inchangées: gagner” et “aller le plus loin possible en Ligue des champions”, a aussi déclaré Paulo Cesar, alors que le PSG a été éliminé au tour préliminaire de cette compétition la saison dernière.

Royaume-Uni : Starmer remanie son gouvernement après la démission de sa numéro 2

Le Premier ministre britannique Keir Starmer, en difficulté sur de nombreux fronts, remanie son gouvernement vendredi dans la foulée de la démission de sa numéro deux, emportée par une erreur fiscale.Les rumeurs d’un remaniement se multipliaient ses derniers jours au moment où le dirigeant travailliste tente de se relancer, à la peine et dépassé dans les sondages par le parti anti-immigration de Nigel Farage, Reform UK.Mais la démission d’Angela Rayner, sa vice-Première ministre, ministre du logement et figure de l’aile gauche du Labour, un véritable coup dur pour Starmer, l’a contraint à accélérer le tempo.Cette dernière a dû quitter le gouvernement et ses fonctions au sein du Labour après avoir reconnu avoir sous-payé un impôt lors de l’achat de son logement.Dans la foulée, plusieurs ministres – celui dédié à l’Ecosse, Ian Murray, et celle en charge des relations avec la chambre des Communes, Lucy Powell, – ont annoncé sur les réseaux sociaux avoir été évincés du gouvernement.D’autres départs se profilent, et selon les médias britanniques l’actuel ministre des Affaires étrangères David Lammy sera nommé vice-Premier ministre et ministre de la Justice.L’actuelle ministre de l’Intérieur, Yvette Cooper, le remplacera au Foreign Office, tandis que Shabana Mahmood, actuelle ministre de la Justice, s’installera au Home Office.- “Faiblesse” -Angela Rayner, 45 ans, s’était signalée au conseiller en éthique du gouvernement, qui a conclu vendredi qu’elle avait “enfreint le code” de conduite ministérielle.Dans sa lettre de démission adressée à Keir Starmer, Angela Rayner a dit “regretter profondément (sa propre) décision de ne pas avoir recherché des conseils fiscaux spécialisés supplémentaires”, et assumer “l’entière responsabilité de cette erreur”.”Compte tenu des conclusions et de l’impact sur ma famille, j’ai donc décidé de démissionner,” a-t-elle poursuivi, après plusieurs jours de controverse et d’intense couverture médiatique.Dans sa lettre acceptant sa démission, Keir Starmer, “très attristé”, a assuré à Angela Rayner qu’elle demeurerait “une figure majeure” du parti travailliste.La cheffe de l’opposition conservatrice Kemi Badenoch s’est réjouie sur X qu’Angela Rayner soit “enfin partie”, accusant le chef du gouvernement de “faiblesse” pour ne pas avoir agi dès les premières révélations. Le chef de Reform UK Nigel Farage a lui critiqué depuis la conférence annuelle de son parti à Birmingham, un gouvernement “qui malgré toutes ses promesses de mener une politique nouvelle et différente, est aussi mauvais, voire pire, que celui qui l’a précédé”.- “Bonne foi” -Angela Rayner avait révélé mercredi qu’elle avait payé moins d’impôts que ce qu’elle aurait dû après l’acquisition en mai d’un logement à Hove, station balnéaire du sud de l’Angleterre.”Je pensais avoir tout fait correctement”, avait assuré Angela Rayner mercredi dans une interview donnée à la chaîne Sky News. “Je suis effondrée parce que j’ai toujours respecté les règles”, avait-elle ajouté, très émue.Laurie Magnus, le conseiller d’éthique du gouvernement, a estimé qu’elle avait agi “de bonne foi”, mais qu’elle devait être tenue responsable, comme tout contribuable, de ses déclarations fiscales.Souvent prise pour cible par les médias conservateurs, Angela Rayner a quitté l’école sans diplôme et, à 16 ans, est devenue mère célibataire. Elle a découvert le syndicalisme puis la politique après avoir travaillé dans le social, et a gravi les échelons du Labour.Sa démission intervient après un été difficile pour le gouvernement, à la fois impopulaire auprès des électeurs travaillistes, et confronté à des divisions internes, dans un contexte budgétaire difficile.Mi-juillet, il avait fait face à une fronde d’un tiers des députés travaillistes s’opposant à sa réforme de la protection sociale, et a été contraint de rétropédaler pour éviter une défaite humiliante au Parlement.Angela Rayner était restée proche de la base du parti, et elle passait parfois pour une possible remplaçante du Premier ministre Keir Starmer en raison de sa popularité.

Royaume-Uni : Starmer remanie son gouvernement après la démission de sa numéro 2

Le Premier ministre britannique Keir Starmer, en difficulté sur de nombreux fronts, remanie son gouvernement vendredi dans la foulée de la démission de sa numéro deux, emportée par une erreur fiscale.Les rumeurs d’un remaniement se multipliaient ses derniers jours au moment où le dirigeant travailliste tente de se relancer, à la peine et dépassé dans les sondages par le parti anti-immigration de Nigel Farage, Reform UK.Mais la démission d’Angela Rayner, sa vice-Première ministre, ministre du logement et figure de l’aile gauche du Labour, un véritable coup dur pour Starmer, l’a contraint à accélérer le tempo.Cette dernière a dû quitter le gouvernement et ses fonctions au sein du Labour après avoir reconnu avoir sous-payé un impôt lors de l’achat de son logement.Dans la foulée, plusieurs ministres – celui dédié à l’Ecosse, Ian Murray, et celle en charge des relations avec la chambre des Communes, Lucy Powell, – ont annoncé sur les réseaux sociaux avoir été évincés du gouvernement.D’autres départs se profilent, et selon les médias britanniques l’actuel ministre des Affaires étrangères David Lammy sera nommé vice-Premier ministre et ministre de la Justice.L’actuelle ministre de l’Intérieur, Yvette Cooper, le remplacera au Foreign Office, tandis que Shabana Mahmood, actuelle ministre de la Justice, s’installera au Home Office.- “Faiblesse” -Angela Rayner, 45 ans, s’était signalée au conseiller en éthique du gouvernement, qui a conclu vendredi qu’elle avait “enfreint le code” de conduite ministérielle.Dans sa lettre de démission adressée à Keir Starmer, Angela Rayner a dit “regretter profondément (sa propre) décision de ne pas avoir recherché des conseils fiscaux spécialisés supplémentaires”, et assumer “l’entière responsabilité de cette erreur”.”Compte tenu des conclusions et de l’impact sur ma famille, j’ai donc décidé de démissionner,” a-t-elle poursuivi, après plusieurs jours de controverse et d’intense couverture médiatique.Dans sa lettre acceptant sa démission, Keir Starmer, “très attristé”, a assuré à Angela Rayner qu’elle demeurerait “une figure majeure” du parti travailliste.La cheffe de l’opposition conservatrice Kemi Badenoch s’est réjouie sur X qu’Angela Rayner soit “enfin partie”, accusant le chef du gouvernement de “faiblesse” pour ne pas avoir agi dès les premières révélations. Le chef de Reform UK Nigel Farage a lui critiqué depuis la conférence annuelle de son parti à Birmingham, un gouvernement “qui malgré toutes ses promesses de mener une politique nouvelle et différente, est aussi mauvais, voire pire, que celui qui l’a précédé”.- “Bonne foi” -Angela Rayner avait révélé mercredi qu’elle avait payé moins d’impôts que ce qu’elle aurait dû après l’acquisition en mai d’un logement à Hove, station balnéaire du sud de l’Angleterre.”Je pensais avoir tout fait correctement”, avait assuré Angela Rayner mercredi dans une interview donnée à la chaîne Sky News. “Je suis effondrée parce que j’ai toujours respecté les règles”, avait-elle ajouté, très émue.Laurie Magnus, le conseiller d’éthique du gouvernement, a estimé qu’elle avait agi “de bonne foi”, mais qu’elle devait être tenue responsable, comme tout contribuable, de ses déclarations fiscales.Souvent prise pour cible par les médias conservateurs, Angela Rayner a quitté l’école sans diplôme et, à 16 ans, est devenue mère célibataire. Elle a découvert le syndicalisme puis la politique après avoir travaillé dans le social, et a gravi les échelons du Labour.Sa démission intervient après un été difficile pour le gouvernement, à la fois impopulaire auprès des électeurs travaillistes, et confronté à des divisions internes, dans un contexte budgétaire difficile.Mi-juillet, il avait fait face à une fronde d’un tiers des députés travaillistes s’opposant à sa réforme de la protection sociale, et a été contraint de rétropédaler pour éviter une défaite humiliante au Parlement.Angela Rayner était restée proche de la base du parti, et elle passait parfois pour une possible remplaçante du Premier ministre Keir Starmer en raison de sa popularité.

Elu président de Bourgogne-Franche Comté, le PS Jérôme Durain déjà dans la bataille anti-RN

A peine élu vendredi président de Bourgogne-Franche-Comté, le sénateur socialiste Jérôme Durain, coauteur de la loi contre le narcotrafic, a fait de “la sécurité, valeur de gauche” une des priorités de son mandat, se positionnant déjà dans la bataille des élections régionales de 2028 contre une extrême droite en pleine progression.”J’assume pleinement une dimension nécessaire répressive en termes de sécurité”, a lancé en conférence de presse le nouveau numéro un du conseil régional à majorité de gauche, élu sans surprise avec 54 élus, sur un total de 100 conseillers.”La sécurité, c’est une valeur de gauche, car les principales victimes sont les plus fragiles”, a-t-il ajouté, martelant une de ses antiennes. “On est en train d’être submergé par le narcotrafic. Il faut taper et il faut taper fort et la gauche a toute sa place pour le faire”, a-t-il asséné, juste après avoir remplacé la socialiste démissionnaire Marie-Guite Dufay, 76 ans, présidente de région depuis 17 ans. M. Durain, 56 ans, est conseiller régional depuis 2015. En 2014, il est devenu, à seulement 45 ans, le premier sénateur de gauche élu en Saône-et-Loire depuis 1986. A ce poste, il se fait vite le M. Sécurité de son groupe à la chambre haute. C’est à ce titre qu’il corédige la proposition de loi “visant à sortir la France du piège du narcotrafic”, adoptée très largement, et qui a valu à Jérôme Durain d’être élu sénateur de l’année 2024. Il va devoir démissionner du Sénat, comme l’y oblige la loi sur le cumul des mandats, mais il entend bien faire de son statut de M. Sécurité une arme anti-RN à la région, se plaçant délibérément dans la perspective des prochaines élections régionales de 2028.C’est d’ailleurs dans cette optique que Marie-Guite Dufay a démissionné, disant vouloir laisser la place “à la relève”, plus jeune et donc mieux capable de relever le gant contre une extrême droite qui, lors des législatives anticipées de 2024, a presque triplé le nombre de ses députés en Bourgogne-Franche-Comté.Le RN ne s’y est d’ailleurs pas trompé, fourbissant lui aussi ses armes. Le groupe régional de 17 conseillers a ainsi refusé de participer au vote, dénonçant “une mascarade”. “Ce scrutin a été verrouillé en interne par un Parti socialiste représentant à peine 8% des électeurs aux dernières législatives”, a-t-il souligné dans un communiqué. Son président, Julien Odoul, un des porte-parole nationaux du RN et député de l’Yonne très vindicatif, a attaqué bille en tête M. Durain lors des débats au conseil régional, l’accusant de manquer de “légitimité”. Répondant tout aussi vertement, M. Durain a menacé M. Odoul de lui “couper le micro”. “Ces gens bordélisent et dévoient les débats régionaux. Ça suffit”, s’est justifié M. Durain peu après le vif échange. “Odoul peut venir me chercher sur les questions de sécurité. Je sais quoi lui répondre”, a-t-il ajouté.

Elu président de Bourgogne-Franche Comté, le PS Jérôme Durain déjà dans la bataille anti-RN

A peine élu vendredi président de Bourgogne-Franche-Comté, le sénateur socialiste Jérôme Durain, coauteur de la loi contre le narcotrafic, a fait de “la sécurité, valeur de gauche” une des priorités de son mandat, se positionnant déjà dans la bataille des élections régionales de 2028 contre une extrême droite en pleine progression.”J’assume pleinement une dimension nécessaire répressive en termes de sécurité”, a lancé en conférence de presse le nouveau numéro un du conseil régional à majorité de gauche, élu sans surprise avec 54 élus, sur un total de 100 conseillers.”La sécurité, c’est une valeur de gauche, car les principales victimes sont les plus fragiles”, a-t-il ajouté, martelant une de ses antiennes. “On est en train d’être submergé par le narcotrafic. Il faut taper et il faut taper fort et la gauche a toute sa place pour le faire”, a-t-il asséné, juste après avoir remplacé la socialiste démissionnaire Marie-Guite Dufay, 76 ans, présidente de région depuis 17 ans. M. Durain, 56 ans, est conseiller régional depuis 2015. En 2014, il est devenu, à seulement 45 ans, le premier sénateur de gauche élu en Saône-et-Loire depuis 1986. A ce poste, il se fait vite le M. Sécurité de son groupe à la chambre haute. C’est à ce titre qu’il corédige la proposition de loi “visant à sortir la France du piège du narcotrafic”, adoptée très largement, et qui a valu à Jérôme Durain d’être élu sénateur de l’année 2024. Il va devoir démissionner du Sénat, comme l’y oblige la loi sur le cumul des mandats, mais il entend bien faire de son statut de M. Sécurité une arme anti-RN à la région, se plaçant délibérément dans la perspective des prochaines élections régionales de 2028.C’est d’ailleurs dans cette optique que Marie-Guite Dufay a démissionné, disant vouloir laisser la place “à la relève”, plus jeune et donc mieux capable de relever le gant contre une extrême droite qui, lors des législatives anticipées de 2024, a presque triplé le nombre de ses députés en Bourgogne-Franche-Comté.Le RN ne s’y est d’ailleurs pas trompé, fourbissant lui aussi ses armes. Le groupe régional de 17 conseillers a ainsi refusé de participer au vote, dénonçant “une mascarade”. “Ce scrutin a été verrouillé en interne par un Parti socialiste représentant à peine 8% des électeurs aux dernières législatives”, a-t-il souligné dans un communiqué. Son président, Julien Odoul, un des porte-parole nationaux du RN et député de l’Yonne très vindicatif, a attaqué bille en tête M. Durain lors des débats au conseil régional, l’accusant de manquer de “légitimité”. Répondant tout aussi vertement, M. Durain a menacé M. Odoul de lui “couper le micro”. “Ces gens bordélisent et dévoient les débats régionaux. Ça suffit”, s’est justifié M. Durain peu après le vif échange. “Odoul peut venir me chercher sur les questions de sécurité. Je sais quoi lui répondre”, a-t-il ajouté.

EU not ‘living up to responsibilities’ on Gaza war: Belgian FM

Belgian Foreign Minister Maxime Prevot told AFP Friday that the EU’s credibility on foreign policy was “collapsing” due to the bloc’s failure to act over Israel’s war in Gaza.”It is undeniable, we are not going to bury our heads in the sand, that the European Union at this stage is not living up to its responsibilities in this enormous humanitarian crisis,” Prevot said in an interview at his office in Brussels.Belgium has said it will recognise the State of Palestine at this month’s UN General Assembly, while unilaterally imposing new sanctions against Israel, in view of the humanitarian crisis in Gaza.That move comes as the EU has so far failed to take action against Israel in the face of the dire situation in Gaza, because of deep divisions among its 27 member states.”It is clear that, in the eyes of the public, the credibility of the European Union’s foreign policy on this particular issue is collapsing,” Prevot said.The EU’s executive in July proposed cutting funding to Israeli start-ups over the war, but so far the move has not got the backing of a majority of countries.Prevot said Belgium’s decision on recognising the State of Palestine and sanctioning some Israeli ministers was meant to send a “strong political and diplomatic signal” to the government of Prime Minister Benjamin Netanyahu.The recognition will take legal effect via royal decree, subject to two conditions: the release of all remaining hostages held by Hamas, and the militant group’s full exclusion from Palestinian governance.Prevot said the aim was to “put pressure on the Israeli government to respond as quickly as possible to the humanitarian emergency” in Gaza.”There is a moral obligation, and there is also a legal imperative to act; countries are parties to international conventions and treaties that oblige them to take all necessary measures to prevent genocide from occurring,” said Belgium’s top diplomat.”We must be proactive defenders of international law.”In July, French President Emmanuel Macron said France would recognise a Palestinian state at the UN meeting, due to be held from September 9 to 23 in New York.More than a dozen other Western countries have since called on others to do the same.