Protection des mineurs: l’UE ouvre une enquête contre quatre plateformes pornographiques

L’Union européenne a annoncé mardi l’ouverture d’une enquête contre les plateformes pornographiques Pornhub, Stripchat, XNXX, et XVideos, soupçonnées de ne pas prendre de mesures suffisantes pour empêcher les mineurs d’accéder à leurs contenus.Dans le cadre de la nouvelle législation sur les services numériques (DSA), la Commission européenne pointe l’absence d’outils “appropriés” pour vérifier l’âge des utilisateurs et protéger les mineurs des contenus pour adultes.Comme a pu le constater l’AFP, un utilisateur pouvait accéder à ces plateformes mardi via un simple clic assurant qu’il est âgé d’au moins 18 ans, sans vérification supplémentaire.A terme, l’ouverture d’une telle enquête peut aboutir à de lourdes sanctions financières en cas d’infractions avérées.”Notre priorité est de protéger les mineurs et de leur permettre de naviguer en ligne en toute sécurité”, a souligné la commissaire européenne Henna Virkkunen, chargée de la souveraineté technologique et de la mise en oeuvre du DSA.”En collaboration” avec les Etats membres, “nous sommes déterminés à nous attaquer à tout ce qui peut nuire aux jeunes utilisateurs en ligne”, a-t-elle assuré.Contactée par l’AFP, la maison mère de Pornhub, Aylo, a affirmé “s’engager pleinement à garantir la sécurité des mineurs en ligne” grâce à des sites “strictement réservés aux personnes ayant l’âge légal”.Mais ce géant du porno considère “que la véritable solution pour protéger les mineurs et les adultes est de vérifier l’âge des utilisateurs au point d’accès – les appareils des utilisateurs”.- Près de 40% des enfants -Avec plus de 45 millions d’utilisateurs européens par mois chacune, Pornhub, XNXX, et XVideos font partie de grandes plateformes soumises aux règles renforcées du DSA, au même titre que X (anciennement Twitter), TikTok, Google ou Facebook (Meta).Mardi, la Commission a précisé que Stripchat allait être retirée de cette liste, car elle n’atteint pas le seuil des 45 millions d’usagers. Mais ce changement de statut de la plateforme prend plusieurs mois et les règles renforcées du DSA pourront s’appliquer dans l’intervalle.Cette loi oblige les plus grandes plateformes à faire davantage pour protéger les utilisateurs européens en ligne et prévoit des règles strictes pour protéger les enfants et garantir leur vie privée et leur sécurité.Elles doivent aussi évaluer et atténuer les risques liés à l’usage de leurs services.Sur ce dernier point, la Commission estime que les quatre sites pornographiques n’ont pas pris de mesures suffisantes pour éviter “tout effet négatif sur les droits de l’enfant, le bien-être mental et physique des utilisateurs”.Mardi, la Commission a aussi indiqué qu’elle collaborerait avec les autorités nationales pour veiller à ce que de plus petites plateformes pornographiques appliquent les mêmes règles.En France, selon une étude du régulateur national de l’audiovisuel Arcom, menée sur le premier semestre 2024, près de 40% des enfants accèdent à des sites pornographiques chaque mois.Le DSA, dont les attributions sont vastes, fait partie du puissant arsenal juridique dont dispose l’Union européenne pour réglementer les grandes entreprises technologiques.Depuis 2023, Bruxelles a lancé une vague d’enquêtes dans ce cadre, notamment sur les sites Facebook et Instagram de Meta, ainsi que sur les réseaux sociaux X et TikTok.Les infractions, si elles sont prouvées, sont passibles d’amendes pouvant aller jusqu’à 6% du chiffre d’affaires mondial de l’entreprise concernée. Les plateformes reconnues coupables d’infractions graves et répétées peuvent également se voir interdire d’exercer leurs activités en Europe. 

Wall Street ouvre en hausse, salue l’extension des négociations commerciales UE-USA

La Bourse de New York a ouvert en hausse mardi, au lendemain d’un jour férié, soulagée par l’annonce d’une prolongation jusqu’au 9 juillet de la pause sur les droits de douane imposés par Washington aux produits européens.Vers 14H10 GMT, le Dow Jones prenait 0,93%, l’indice Nasdaq gagnait 1,80% et l’indice élargi S&P 500 progressait de 1,35%.”Nous passons d’une ré-escalade à une désescalade sur le plan commercial, et les marchés applaudissent cette évolution”, résume auprès de l’AFP Art Hogan, de B. Riley Wealth Management.Le président américain Donald Trump avait menacé vendredi d’imposer des droits de douane de 50% aux importations européennes à partir du 1er juin, estimant que les négociations n’allaient “nulle part”.Il a ensuite accepté, dimanche, de reporter la date de la mise en place de ces droits de douane jusqu’au 9 juillet après un appel téléphonique avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.D’après Mme von der Leyen, l’objectif est que les négociations avancent de manière “rapide et décisive”.”Je viens d’apprendre que l’Union européenne nous a rapidement proposé des dates de réunion. C’est un événement positif”, a déclaré le président américain mardi sur son réseau social Truth.”Cela semble calmer un peu les nerfs (du marché) en ce début de semaine”, relève M. Hogan. En parallèle de cette accalmie commerciale, la place américaine attend une nouvelle série d’indicateurs macroéconomiques dans la semaine. Mardi, les investisseurs ont accueilli une baisse de commandes de biens durables en avril (-6,3%), légèrement moins marquée qu’attendu par les analystes.La confiance des consommateurs a, quant à elle, enregistré un rebond plus important que prévu au mois de mai, après cinq mois consécutifs de baisse, portée par l’optimisme retrouvé vis-à-vis de l’économie américaine.La place new-yorkaise attend notamment la première révision du PIB américain pour le premier trimestre jeudi, puis l’indice PCE -indicateur d’inflation privilégié par la banque centrale américaine (Fed)-, vendredi.Sur le marché obligataire, le taux de rendement des emprunts d’Etat américains à 10 ans se détendait à 4,47%, contre 4,51% vendredi en clôture.Côté entreprises, le spécialiste des véhicules électriques Tesla était en hausse (+3,91% à 352,61 dollars) malgré des ventes dans l’Union européenne divisées par deux au mois d’avril.Freinée par la réputation de son patron Elon Musk et une gamme vieillissante, la marque américaine a vu ses immatriculations baisser dans l’UE de 52,6% en avril et de 46,1% en cumulé depuis le début de l’année, selon l’Association des constructeurs européens (ACEA).L’éditeur de logiciels américain Salesforce grappillait 0,09% à 273,37 dollars après avoir annoncé racheter la société californienne Informatica (+5,52% à 23,79 dollars) pour quelque 8 milliards de dollars afin de se renforcer dans l’intelligence artificielle dite agentique, c’est-à-dire qui permet de réaliser une tâche spécifique sous une supervision limitée.Le géant des puces électroniques Nvidia évoluait en hausse (+2,06% à 133,99 dollars) avant la publication de ses résultats trimestriels mercredi.”Nvidia se trouve au cÅ“ur de l’enthousiasme suscité par l’intelligence artificielle”, rappelle M. Hogan.Les investisseurs seront donc attentifs aux performances du groupe, mais “ils s’intéresseront probablement davantage [à ses] prévisions”, ajoute l’analyste.Nvidia est la deuxième capitalisation mondiale, valorisée à plus de 3.000 milliards de dollars.

Palestinians clean up after Israeli nationalist march in Jerusalem

Palestinian traders in Jerusalem’s Old City returned to their shops on Tuesday to clean up a day after a march by Israeli nationalists that saw scuffles, insults and acts of vandalism.Some had to use crowbars, hammers and wirecutters to regain access to their own shops after many were vandalised during the Jerusalem Day march the day before.Jerusalem Day commemorates Israeli forces taking east Jerusalem during the 1967 Arab-Israeli war.On Tuesday, metal shutters protecting the shopfronts bore the marks of the parade’s passing, with padlocks blocked and stickers slapped upon them.”No humanitarian aid for Gaza,” read one sticker from Otzma Yehudit (Jewish Power).The far-right party headed by firebrand politician and National Security Minister Itamar Ben Gvir had a major presence in Monday’s march.Ben Gvir visited the Al-Aqsa mosque compound, known to Jews as the Temple Mount, during the Jerusalem Day events.Israel considers all of Jerusalem, including the annexed Palestinian-majority east, its indivisible capital.The international community does not recognise this, and Palestinians see east Jerusalem as the capital of a future state.On Tuesday, when employees of an east Jerusalem electricity supplier arrived at their office they discovered the front windows broken and the door blocked.- ‘Childish acts’ -A company official, Ismail Eshqart, came from headquarters to change the lock and assess the damage.He told AFP they had expected “a little more tension” than usual this year in the alley in the Muslim Quarter where Palestinians and a few Israeli residents, mostly religious Jews, mingle daily.He said there had been “deliberate acts of vandalism”, but he did not name the suspected perpetrators.”It’s the same story every year,” said clothes seller Abu Osama, referring to Jerusalem Day marchers.”They come and attack shops, make them close, and they break things, they throw firecrackers,” he told AFP as a municipal employee arrived with an electric saw to cut the padlock on the door of his sabotaged shop.”They do what they want and nobody says to them ‘what are you doing? That’s not allowed’!” Abu Osama added, angry at lost time over “childish acts” that made him open several hours late.Fruit sellers at stalls in front of the Damascus Gate into the Old City shared his dismay, but shrugged as they unloaded boxes of cherries and peaches.”The situation is worse and worse,” said grandmother Umm Mohammed who was born in the Old City and had come to do her shopping.- ‘It’s crazy!’ -“We want to live in peace — we are kind people,” she said, adding that she did not leave the house on Monday.Umm Mohammed said that last year, one man she knows “came out of his house and they hit him — and he is a big guy!”Armed with solvent and sponges, a group of around 10 Israeli and foreign volunteers arrived on Tuesday morning to help clean up in the march’s aftermath.”I came to do what I could, even if it’s not much,” said one volunteer who asked not to be identified.They scuttled between the shops, trying to avoid police patrols, but several were briefly stopped for allegedly disturbing the peace.Contacted by AFP, police did not respond to a request for comment.”It’s really upside down. It’s crazy,” said 24-year-old Joshua Korn of the Israeli-Palestinian activist group Standing Together.”It’s crazy because these people who are here to protect us… they shout at us that we’re provoking… just because we’re here to remove racist graffiti and stickers that have been put up by settlers in an act of provocation!” Korn said of the police.

Asie du Sud-Est: des discussions tripartites “en réponse à l’appel de l’époque”

Le Premier ministre chinois Li Qiang a estimé mardi que le tout premier sommet entre son pays, les dirigeants d’Asie du Sud-Est et les États du Golfe constituait “une réponse à l’appel de l’époque” dans un monde géopolitiquement incertain.Les dirigeants du bloc régional, réunis à Kuala Lumpur, sont confrontés au défi de la hausse drastique des droits de douane américain annoncée en avril par le président Donald Trump.Malgré l’annonce d’une pause de 90 jours pour la plupart des pays, la décision américaine a incité l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Asean) à accélérer ses efforts pour diversifier ses réseaux commerciaux.Mardi, un sommet a réuni les dix pays membres de l’Asean, la Chine représentée par son Premier ministre Li Qiang et le Conseil de coopération du Golfe (CCG), un bloc régional composé de Bahreïn, du Koweït, d’Oman, du Qatar, de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis.”Dans le contexte d’une situation internationale volatile”, ce sommet est “un travail pionnier de coopération économique régionale”, a estimé M. Li. “Il ne s’agit pas seulement d’une continuation du cours de l’histoire, mais aussi d’une réponse à l’appel de l’époque”.Souvent critiquée pour son inaction, l’Asean a traditionnellement servi d'”intermédiaire” entre les économies développées comme les États-Unis et la Chine, observe Chong Ja Ian, de l’Université nationale de Singapour (NUS).”Compte tenu de l’incertitude et de l’imprévisibilité associées aux relations économiques avec les États-Unis, les États membres de l’Asean cherchent à se diversifier”, ajoute-t-il. “Faciliter les échanges entre le Golfe et la Chine est un aspect de cette diversification”.- “Opportun et calculé” -Pékin, qui a subi de plein fouet la hausse des droits de douane américains, cherche également à consolider ses autres marchés.La Chine et l’Asean sont déjà les principaux partenaires commerciaux l’une de l’autre et les exportations chinoises vers la Thaïlande, l’Indonésie et le Vietnam ont très sensiblement augmenté en avril, un phénomène attribué à un réacheminement des marchandises chinoises prévues initialement à destination des États-Unis.La participation du Premier ministre chinois à ce sommet est “à la fois opportune et calculée”, estime Khoo Ying Hooi, de l’Université de Malaya.Selon un projet de déclaration consulté par l’AFP, les dirigeants de l’Asean vont exprimer leur “profonde inquiétude (…) face à l’imposition de mesures tarifaires unilatérales”.L’Asean avait cependant déclaré plus tôt dans l’année qu’elle n’imposerait pas de droits de douane en représailles contre Washington. “Il est peu probable que le bloc approuve formellement une position pro-chinoise sur les droits de douane américains”, ajoute Mme Khoo.- “Amis de la Chine” -L’Asean a toujours traditionnellement adopté une position de neutralité vis-à-vis des États-Unis et de la Chine.Pékin n’est que la quatrième source d’investissement direct étranger en Asie du Sud-Est, après les États-Unis, le Japon et l’Union européenne, rappelle M. Chong.Mardi, le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim a promis que l’ASEAN continuerait à dialoguer avec Washington et Pékin.”La position de l’Asean est centrale”, a déclaré M. Anwar, ajoutant: “si cela signifie travailler avec les Chinois, oui, nous le ferons”.Cependant, “il est tout à fait logique de continuer à s’engager et d’entretenir des relations raisonnablement bonnes” avec les États-Unis, a-t-il souligné.Le dialogue avec Washington est particulièrement important, car la Malaisie est devenue une plaque tournante des semi-conducteurs, a-t-il déclaré.Les semi-conducteurs sont devenus un point central des restrictions commerciales imposées par Washington, qui tente d’empêcher la Chine de saper la domination américaine en matière d’intelligence artificielle.M. Anwar a indiqué lundi avoir écrit à M. Trump pour demander la tenue d’un sommet Asean-États-Unis cette année. Washington n’a pas encore répondu, a précisé son ministre des Affaires étrangères.Mais un rapprochement avec Pékin ne manque pas de soulever des problèmes, alors que les tensions entre la Chine et plusieurs pays membres de l’Asean en mer de Chine méridionale continuent de peser dans leurs relations.Lundi, le dirigeant philippin Ferdinand Marcos Jr avait estimé qu’il y avait un “besoin urgent” à adopter un code de conduite juridiquement contraignant dans la région.

Asie du Sud-Est: des discussions tripartites “en réponse à l’appel de l’époque”

Le Premier ministre chinois Li Qiang a estimé mardi que le tout premier sommet entre son pays, les dirigeants d’Asie du Sud-Est et les États du Golfe constituait “une réponse à l’appel de l’époque” dans un monde géopolitiquement incertain.Les dirigeants du bloc régional, réunis à Kuala Lumpur, sont confrontés au défi de la hausse drastique des droits de douane américain annoncée en avril par le président Donald Trump.Malgré l’annonce d’une pause de 90 jours pour la plupart des pays, la décision américaine a incité l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Asean) à accélérer ses efforts pour diversifier ses réseaux commerciaux.Mardi, un sommet a réuni les dix pays membres de l’Asean, la Chine représentée par son Premier ministre Li Qiang et le Conseil de coopération du Golfe (CCG), un bloc régional composé de Bahreïn, du Koweït, d’Oman, du Qatar, de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis.”Dans le contexte d’une situation internationale volatile”, ce sommet est “un travail pionnier de coopération économique régionale”, a estimé M. Li. “Il ne s’agit pas seulement d’une continuation du cours de l’histoire, mais aussi d’une réponse à l’appel de l’époque”.Souvent critiquée pour son inaction, l’Asean a traditionnellement servi d'”intermédiaire” entre les économies développées comme les États-Unis et la Chine, observe Chong Ja Ian, de l’Université nationale de Singapour (NUS).”Compte tenu de l’incertitude et de l’imprévisibilité associées aux relations économiques avec les États-Unis, les États membres de l’Asean cherchent à se diversifier”, ajoute-t-il. “Faciliter les échanges entre le Golfe et la Chine est un aspect de cette diversification”.- “Opportun et calculé” -Pékin, qui a subi de plein fouet la hausse des droits de douane américains, cherche également à consolider ses autres marchés.La Chine et l’Asean sont déjà les principaux partenaires commerciaux l’une de l’autre et les exportations chinoises vers la Thaïlande, l’Indonésie et le Vietnam ont très sensiblement augmenté en avril, un phénomène attribué à un réacheminement des marchandises chinoises prévues initialement à destination des États-Unis.La participation du Premier ministre chinois à ce sommet est “à la fois opportune et calculée”, estime Khoo Ying Hooi, de l’Université de Malaya.Selon un projet de déclaration consulté par l’AFP, les dirigeants de l’Asean vont exprimer leur “profonde inquiétude (…) face à l’imposition de mesures tarifaires unilatérales”.L’Asean avait cependant déclaré plus tôt dans l’année qu’elle n’imposerait pas de droits de douane en représailles contre Washington. “Il est peu probable que le bloc approuve formellement une position pro-chinoise sur les droits de douane américains”, ajoute Mme Khoo.- “Amis de la Chine” -L’Asean a toujours traditionnellement adopté une position de neutralité vis-à-vis des États-Unis et de la Chine.Pékin n’est que la quatrième source d’investissement direct étranger en Asie du Sud-Est, après les États-Unis, le Japon et l’Union européenne, rappelle M. Chong.Mardi, le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim a promis que l’ASEAN continuerait à dialoguer avec Washington et Pékin.”La position de l’Asean est centrale”, a déclaré M. Anwar, ajoutant: “si cela signifie travailler avec les Chinois, oui, nous le ferons”.Cependant, “il est tout à fait logique de continuer à s’engager et d’entretenir des relations raisonnablement bonnes” avec les États-Unis, a-t-il souligné.Le dialogue avec Washington est particulièrement important, car la Malaisie est devenue une plaque tournante des semi-conducteurs, a-t-il déclaré.Les semi-conducteurs sont devenus un point central des restrictions commerciales imposées par Washington, qui tente d’empêcher la Chine de saper la domination américaine en matière d’intelligence artificielle.M. Anwar a indiqué lundi avoir écrit à M. Trump pour demander la tenue d’un sommet Asean-États-Unis cette année. Washington n’a pas encore répondu, a précisé son ministre des Affaires étrangères.Mais un rapprochement avec Pékin ne manque pas de soulever des problèmes, alors que les tensions entre la Chine et plusieurs pays membres de l’Asean en mer de Chine méridionale continuent de peser dans leurs relations.Lundi, le dirigeant philippin Ferdinand Marcos Jr avait estimé qu’il y avait un “besoin urgent” à adopter un code de conduite juridiquement contraignant dans la région.

Brunei sultan in KL hospital for ‘fatigue’

Brunei’s Sultan Hassanal Bolkiah was admitted to a hospital in Kuala Lumpur on Tuesday due to fatigue, though his office insisted the world’s longest-serving monarch was in “good health”. The sultan is in Kuala Lumpur with other Association of Southeast Asian Nations (ASEAN) leaders, who on Tuesday met with Chinese Premier Li Qiang and dignitaries from the Gulf Cooperation Council (GCC).A Malaysian government source told AFP the sultan “was hospitalised in between the ASEAN-GCC and ASEAN-GCC-China summit” for fatigue.A statement from the Brunei prime minister’s office — a position held by the sultan — said he was in “good health”.”He has been feeling tired and on the advice of the host’s health experts, has decided to rest for a few days at the National Heart Institute,” it said.Asked earlier at a news conference whether the sultan had been hospitalised, Malaysian Prime Minister Anwar Ibrahim said: “Well he’s feeling a bit tired, so he’s resting at the (National Heart Institute).”The hospital is the designated one for VIPs during the ASEAN summit, AFP’s source said.The National Heart Institute said it could not comment.- Busy schedule -The 78-year-old sultan touched down in Kuala Lumpur on Sunday, according to footage from Malaysia’s national news agency.He was the last leader to arrive at the Kuala Lumpur Convention Centre (KLCC) on Monday morning for the 46th ASEAN summit, but appeared in good spirits, smiling and stopping for a prolonged chat before heading into the venue with Anwar.The busy schedule saw the leaders address US tariffs, the Myanmar conflict, and East Timor’s application to join the bloc among other topics.After a quick costume change into matching traditional batik shirts, the leaders returned to the KLCC for a lavish gala dinner, joined by Premier Li and dignitaries from the GCC — a regional bloc made up of Bahrain, Kuwait, Oman, Qatar, Saudi Arabia and the United Arab Emirates.Tuesday saw ASEAN meet first with the GCC in the morning, before the two blocs were joined by China at 3pm local time (0700 GMT).Footage taken by AFP around midday showed the sultan walking briskly but looking weary, surrounded by his entourage.Sultan Hassanal ascended the throne in 1967.He is one of the richest people on the planet, and comes from a family that has ruled Brunei, a small Muslim nation perched on the north of the tropical island of Borneo, for more than 600 years.His decades ruling Brunei have seen the country gain full independence from Britain and living standards soar to among the highest globally.But his reign has also been marked by controversies including the introduction of tough Islamic laws legislating penalties such as severing of limbs and death by stoning.

Brunei sultan in KL hospital for ‘fatigue’

Brunei’s Sultan Hassanal Bolkiah was admitted to a hospital in Kuala Lumpur on Tuesday due to fatigue, though his office insisted the world’s longest-serving monarch was in “good health”. The sultan is in Kuala Lumpur with other Association of Southeast Asian Nations (ASEAN) leaders, who on Tuesday met with Chinese Premier Li Qiang and dignitaries from the Gulf Cooperation Council (GCC).A Malaysian government source told AFP the sultan “was hospitalised in between the ASEAN-GCC and ASEAN-GCC-China summit” for fatigue.A statement from the Brunei prime minister’s office — a position held by the sultan — said he was in “good health”.”He has been feeling tired and on the advice of the host’s health experts, has decided to rest for a few days at the National Heart Institute,” it said.Asked earlier at a news conference whether the sultan had been hospitalised, Malaysian Prime Minister Anwar Ibrahim said: “Well he’s feeling a bit tired, so he’s resting at the (National Heart Institute).”The hospital is the designated one for VIPs during the ASEAN summit, AFP’s source said.The National Heart Institute said it could not comment.- Busy schedule -The 78-year-old sultan touched down in Kuala Lumpur on Sunday, according to footage from Malaysia’s national news agency.He was the last leader to arrive at the Kuala Lumpur Convention Centre (KLCC) on Monday morning for the 46th ASEAN summit, but appeared in good spirits, smiling and stopping for a prolonged chat before heading into the venue with Anwar.The busy schedule saw the leaders address US tariffs, the Myanmar conflict, and East Timor’s application to join the bloc among other topics.After a quick costume change into matching traditional batik shirts, the leaders returned to the KLCC for a lavish gala dinner, joined by Premier Li and dignitaries from the GCC — a regional bloc made up of Bahrain, Kuwait, Oman, Qatar, Saudi Arabia and the United Arab Emirates.Tuesday saw ASEAN meet first with the GCC in the morning, before the two blocs were joined by China at 3pm local time (0700 GMT).Footage taken by AFP around midday showed the sultan walking briskly but looking weary, surrounded by his entourage.Sultan Hassanal ascended the throne in 1967.He is one of the richest people on the planet, and comes from a family that has ruled Brunei, a small Muslim nation perched on the north of the tropical island of Borneo, for more than 600 years.His decades ruling Brunei have seen the country gain full independence from Britain and living standards soar to among the highest globally.But his reign has also been marked by controversies including the introduction of tough Islamic laws legislating penalties such as severing of limbs and death by stoning.

Roland-Garros: après Sinner et Alcaraz, place au centenaire Djokovic

L’entrée de Novak Djokovic, revigoré par le centième titre de sa carrière obtenu samedi sur la terre battue de Genève, sera la principale attraction de la troisième journée de Roland-Garros mardi, lancée par les qualifications faciles de Coco Gauff (2e) et Alexander Zverev (3e). . Un Djokovic “différent”Les doutes commençaient à grignoter sérieusement le mental réputé d’acier du Serbe, après un début de saison sur terre battue raté — deux défaites au premier tour à Monte-Carlo puis à Madrid –, mais sa victoire samedi sur les bords du lac Léman a changé l’état d’esprit de l’homme aux 24 titres du Grand Chelem, retombé à la sixième place mondiale.”J’avais besoin de gagner des matches, particulièrement sur terre battue (…) Je me sens différent par rapport à il y a deux ou trois semaines”, a déclaré le triple lauréat de Roland-Garros (2016, 2021, 2023) lundi en conférence de presse.Programmé dans l’après-midi sur le court Philippe-Chatrier, il aura pour premier adversaire l’Américain Mackenzie McDonald (98e), qu’il n’a encore jamais affronté.Le match de soirée sur le Central opposera la coqueluche du public français Gaël Monfils (42e) au Bolivien Hugo Dellien (90e). A 38 ans, “La Monf” tentera d’imiter son contemporain Richard Gasquet, qualifié lundi pour le 2e tour du dernier tournoi de sa carrière.Principales têtes d’affiche du tableau masculin, Jannik Sinner (1er) et Carlos Alcaraz (2e) se sont eux aussi hissés dès lundi au 2e tour, sans concéder le moindre set.. Zverev se rassureAlexander Zverev, dont l’avion qui l’a amené à Paris a été frappé par la foudre, avait besoin de se rassurer sur terre battue. Malgré une victoire à Munich (ATP 500) en avril, le N.3 mondial vit un début de saison compliqué, manifestement sonné par sa défaite en trois sets en finale de l’Open d’Australie en janvier face à Sinner.Comme Djokovic, il a cherché à se rassurer en jouant un tournoi la semaine juste avant le deuxième Grand Chelem de la saison. L’issue a été moins heureuse: dans sa ville natale de Hambourg, le finaliste sortant de Roland-Garros a été éliminé dès le 2e tour par le Français Alexandre Müller (40e).Sur le court Suzanne-Lenglen, Zverev n’a jamais été inquiété par l’espoir américain Learner Tien (67e) en battant le gaucher de 19 ans 6-3, 6-3, 6-4. L’ex N.1 mondial Daniil Medvedev, spécialiste des matches à rallonge, y a cru jusqu’au bout sur le court Simonne-Mathieu, après avoir perdu les deux premiers sets contre le Britannique Cameron Norrie (81e). Le Russe a remporté les deux suivants mais, alors qu’il servait pour le match à 5-4 dans le cinquième set, il a fini par craquer et s’incliner en 7-5, 6-3, 4-6, 1-6, 7-5 en près de quatre heures. . Gauff et Andreeva autoritairesDans le tableau féminin, Coco Gauff a connu un premier tour en forme de promenade de santé en battant l’Australienne Olivia Gadecki (91e) 6-2, 6-2 sur le court Philippe-Chatrier. Avec des finales aux tournois WTA 1000 de Madrid et Rome, sur une terre battue qu’elle maîtrise moins bien que les courts en dur, la lauréate de l’US Open 2023 n’a jamais aussi bien préparé sa quinzaine parisienne.Lors des trois dernières éditions de Roland-Garros, l’Américaine s’est fait à chaque fois barrer la route par la future lauréate Iga Swiatek, dont une fois en finale en 2022.La jeune Russe Mirra Andreeva (6e), devenue en février à Dubai la plus jeune lauréate d’un tournoi WTA 1000 avant de récidiver à Indian Wells en mars, a parfaitement lancé son Grand Chelem. La demi-finaliste à Roland-Garros en 2024 a dominé l’Espagnole Cristina Bucsa (98e) 6-4, 6-3. “Je ne pense plus à l’année dernière, c’est déjà du passé. J’ai essayé d’être super concentrée sur le match d’aujourd’hui, où j’ai joué de mieux en mieux”, a commenté la Russe.