Trump says to slap allies Japan, South Korea with 25% tariffs

President Donald Trump announced tariffs of 25 percent on Japan and South Korea on Monday, stepping up pressure on the two key US allies and a dozen other economies to reach trade deals with Washington.Trump issued similar letters to South Africa, Malaysia, Myanmar, Laos and Kazakhstan, saying he would slap duties on their products ranging from 25 percent to 40 percent.The president had said at the weekend that, starting from Monday, he would send a first batch of letters to countries informing them that he would reimpose harsh levies earlier postponed in April.In near-identically worded letters to Japanese and South Korean leaders, Trump said the tariff hikes came as their trading relationships with Washington were “unfortunately, far from Reciprocal.”The tariffs set out in Trump’s latest letters are due to take effect August 1. He warned of further escalation if the countries involved retaliated against the duties.Currently, the affected countries have been hit with a 10 percent levy Trump imposed on almost all trading partners.But Trump said he was ready to lower the new levels if countries changed their trade policies: “We will, perhaps, consider an adjustment to this letter.”Japan’s Prime Minister Shigeru Ishiba said Sunday that he “won’t easily compromise” in trade talks with Washington.White House Press Secretary Karoline Leavitt told reporters Monday that Trump would sign an order later in the day to delay his original July 9 deadline for steeper tariffs to take effect — postponing their imposition to August 1.She added that besides Japan and South Korea, there would be approximately 12 other partners receiving letters from Trump soon.With the deadline extension, Leavitt noted that Trump would set out the “reciprocal tariff rate” for partners in the coming month as negotiations continue.Trump originally announced sweeping tariffs on world economies on what he called “Liberation Day” on April 2, claiming the United States was being “ripped off.”Amid market turmoil, he then suspended the initial tariffs for 90 days, a deadline that would have expired Wednesday without the latest extension.While the Trump administration had signaled hopes of striking dozens of deals by July — at one point boasting of “90 deals in 90 days” — there have been limited results so far.Washington has unveiled pacts with only Britain and Vietnam, while the United States and China agreed to temporarily lower tariff levels on each other’s products that earlier reached three-digits.- ‘Change their tune’ -Asked why Trump opted to start with South Korea, Leavitt said: “It’s the President’s prerogative, and those are the countries he chose.””This announcement will send a chilling message to others,” said Asia Society Policy Institute Vice President Wendy Cutler, referring to Trump’s initial announcements on Tokyo and Seoul.”Both have been close partners on economic security matters,” she said, adding that companies from Japan and South Korea have made “significant manufacturing investments in the US in recent years.”US Treasury Secretary Scott Bessent said Monday that there would be a number of deals coming up: “We are going to have several announcements in the next 48 hours.””We’ve had a lot of people change their tune in terms of negotiations. So my mailbox was full last night with a lot of new offers, a lot of new proposals,” Bessent told CNBC.He added that he would meet with his Chinese counterpart in the coming weeks.The two sides have so far held high-level talks in Geneva and London. But Washington and Beijing’s pause on tit-for-tat tariffs is due to expire in mid-August.On whether he was disappointed in the number of trade deals achieved so far, Trump’s trade adviser Peter Navarro maintained that he is “happy with the progress we’ve had.”Trump has also threatened another 10 percent tariff on countries aligning themselves with the emerging BRICS nations, accusing them of “Anti-American policies” after they slammed his duties at a summit.For now, partners are still rushing to avert Trump’s tariffs altogether.The European Commission said that EU chief Ursula von der Leyen had a “good exchange” with Trump on trade when the pair spoke Sunday.

Gaza: rencontre Trump-Netanyahu en pleins pourparlers à Doha

Le président américain Donald Trump, qui se dit déterminé à mettre fin à la guerre à Gaza, reçoit lundi à la Maison Blanche le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, en pleins pourparlers indirects entre Israël et le Hamas.”La priorité absolue du président au Moyen-Orient est de mettre fin à la guerre à Gaza et le retour de tous les otages”, a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, en conférence de presse.L’émissaire américain Steve Witkoff doit lui se rendre dans la semaine à Doha, où se tiennent des discussions indirectes entre Israël et le mouvement islamiste palestinien, a-t-elle précisé.La guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 contre Israël, à laquelle l’armée a riposté en lançant une offensive d’envergure à Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué un désastre humanitaire.Depuis dimanche, deux sessions de pourparlers indirects entre Israël et le Hamas se sont tenues à Doha, selon des sources palestiniennes proches des négociations. “Aucune percée” n’a été encore réalisée, a indiqué à l’AFP l’une d’elles. Les négociations doivent reprendre en soirée.Dimanche, Donald Trump a estimé qu’il existait “de bonnes chances” de parvenir à un accord “cette semaine”.Les négociations, menées via les médiateurs qatari, égyptien et américain, portent “sur les mécanismes de mise en oeuvre” d’un accord de cessez-le-feu et d’un “échange” d’otages retenus à Gaza contre des Palestiniens détenus en Israël, selon un responsable palestinien.- “Inacceptables” – La délégation du Hamas se trouvait dans une salle et la délégation israélienne dans une autre, dans le même bâtiment, a-t-il précisé. La rencontre entre MM. Trump et Netanyahu – la troisième entre les deux hommes en moins de six mois – doit démarrer à 18H30 locales, (22H30 GMT) et aura lieu hors la présence habituelle des journalistes, selon la Maison Blanche.Les deux dirigeants parleront aussi du nucléaire iranien, après le cessez-le-feu du 24 juin qui a suivi une campagne de bombardements israéliens et américains. Un responsable iranien a annoncé lundi sur la télévision d’Etat un nouveau bilan de 1.060 morts dans le pays, après la guerre de 12 jours contre Israël.”Le Hamas est sérieux et soucieux d’aboutir à un accord pour mettre fin à la guerre et à la souffrance de notre peuple, à condition que la partie israélienne fasse preuve de bonne foi et ne cherche pas à entraver ou à faire traîner le processus”, a affirmé le responsable palestinien.M. Netanyahu avait jugé “inacceptables” samedi les “changements que le Hamas cherche à apporter à la proposition” de trêve, initialement parrainée par les Etats-Unis et transmise par le Qatar et l’Egypte.Selon des sources palestiniennes proches des discussions, elle comprend une trêve de 60 jours, pendant laquelle le Hamas relâcherait dix otages encore en vie et remettrait des corps de captifs morts, en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël.Les changements réclamés par le mouvement islamiste, d’après ces sources, portent sur les modalités du retrait des troupes israéliennes de Gaza, des garanties qu’il souhaite obtenir sur l’arrêt des hostilités après les 60 jours, et sur une reprise en main de la distribution de l’aide humanitaire par l’ONU et des organisations internationales reconnues.- “On ne savait plus où aller” -Des dizaines de personnes, dont des parents d’otages détenus à Gaza, se sont rassemblées lundi soir devant l’antenne de Tel-Aviv de l’ambassade des Etats-Unis en Israël pour demander à M. Trump de parvenir à un cessez-le-feu.Les manifestants ont brandi des drapeaux américains, des affiches portant des photos d’otages et une grande pancarte sur laquelle on pouvait lire “Président Trump, faites l’histoire, ramenez-les tous à la maison, mettez fin à la guerre”.Sur les 251 personnes enlevées lors de l’attaque du Hamas du 7-Octobre, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 déclarées mortes par l’armée israélienne.Une première trêve d’une semaine en novembre 2023, puis une deuxième de deux mois début 2025, ont permis le retour de nombreux otages en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël.Sur le terrain à Gaza, la Défense civile a fait état de 12 Palestiniens tués par des frappes israéliennes, dont six morts dans la clinique Al-Rimal de Gaza-ville (nord), qui “abrite des centaines de déplacés”.”On a été surpris par des missiles et des explosions à l’intérieur du bâtiment. On ne savait plus où aller à cause de la poussière et des dégâts”, témoigne auprès de l’AFP Salman Qoudoum, en exhortant à un accord de cessez-le-feu. “On ne peut plus attendre”.

Gaza: rencontre Trump-Netanyahu en pleins pourparlers à Doha

Le président américain Donald Trump, qui se dit déterminé à mettre fin à la guerre à Gaza, reçoit lundi à la Maison Blanche le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, en pleins pourparlers indirects entre Israël et le Hamas.”La priorité absolue du président au Moyen-Orient est de mettre fin à la guerre à Gaza et le retour de tous les otages”, a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, en conférence de presse.L’émissaire américain Steve Witkoff doit lui se rendre dans la semaine à Doha, où se tiennent des discussions indirectes entre Israël et le mouvement islamiste palestinien, a-t-elle précisé.La guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 contre Israël, à laquelle l’armée a riposté en lançant une offensive d’envergure à Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué un désastre humanitaire.Depuis dimanche, deux sessions de pourparlers indirects entre Israël et le Hamas se sont tenues à Doha, selon des sources palestiniennes proches des négociations. “Aucune percée” n’a été encore réalisée, a indiqué à l’AFP l’une d’elles. Les négociations doivent reprendre en soirée.Dimanche, Donald Trump a estimé qu’il existait “de bonnes chances” de parvenir à un accord “cette semaine”.Les négociations, menées via les médiateurs qatari, égyptien et américain, portent “sur les mécanismes de mise en oeuvre” d’un accord de cessez-le-feu et d’un “échange” d’otages retenus à Gaza contre des Palestiniens détenus en Israël, selon un responsable palestinien.- “Inacceptables” – La délégation du Hamas se trouvait dans une salle et la délégation israélienne dans une autre, dans le même bâtiment, a-t-il précisé. La rencontre entre MM. Trump et Netanyahu – la troisième entre les deux hommes en moins de six mois – doit démarrer à 18H30 locales, (22H30 GMT) et aura lieu hors la présence habituelle des journalistes, selon la Maison Blanche.Les deux dirigeants parleront aussi du nucléaire iranien, après le cessez-le-feu du 24 juin qui a suivi une campagne de bombardements israéliens et américains. Un responsable iranien a annoncé lundi sur la télévision d’Etat un nouveau bilan de 1.060 morts dans le pays, après la guerre de 12 jours contre Israël.”Le Hamas est sérieux et soucieux d’aboutir à un accord pour mettre fin à la guerre et à la souffrance de notre peuple, à condition que la partie israélienne fasse preuve de bonne foi et ne cherche pas à entraver ou à faire traîner le processus”, a affirmé le responsable palestinien.M. Netanyahu avait jugé “inacceptables” samedi les “changements que le Hamas cherche à apporter à la proposition” de trêve, initialement parrainée par les Etats-Unis et transmise par le Qatar et l’Egypte.Selon des sources palestiniennes proches des discussions, elle comprend une trêve de 60 jours, pendant laquelle le Hamas relâcherait dix otages encore en vie et remettrait des corps de captifs morts, en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël.Les changements réclamés par le mouvement islamiste, d’après ces sources, portent sur les modalités du retrait des troupes israéliennes de Gaza, des garanties qu’il souhaite obtenir sur l’arrêt des hostilités après les 60 jours, et sur une reprise en main de la distribution de l’aide humanitaire par l’ONU et des organisations internationales reconnues.- “On ne savait plus où aller” -Des dizaines de personnes, dont des parents d’otages détenus à Gaza, se sont rassemblées lundi soir devant l’antenne de Tel-Aviv de l’ambassade des Etats-Unis en Israël pour demander à M. Trump de parvenir à un cessez-le-feu.Les manifestants ont brandi des drapeaux américains, des affiches portant des photos d’otages et une grande pancarte sur laquelle on pouvait lire “Président Trump, faites l’histoire, ramenez-les tous à la maison, mettez fin à la guerre”.Sur les 251 personnes enlevées lors de l’attaque du Hamas du 7-Octobre, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 déclarées mortes par l’armée israélienne.Une première trêve d’une semaine en novembre 2023, puis une deuxième de deux mois début 2025, ont permis le retour de nombreux otages en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël.Sur le terrain à Gaza, la Défense civile a fait état de 12 Palestiniens tués par des frappes israéliennes, dont six morts dans la clinique Al-Rimal de Gaza-ville (nord), qui “abrite des centaines de déplacés”.”On a été surpris par des missiles et des explosions à l’intérieur du bâtiment. On ne savait plus où aller à cause de la poussière et des dégâts”, témoigne auprès de l’AFP Salman Qoudoum, en exhortant à un accord de cessez-le-feu. “On ne peut plus attendre”.

Les Brics mis sous pression par les menaces douanières de Trump

Les Brics avaient critiqué la guerre commerciale lancée par Donald Trump avec sobriété, et sans même le citer. Cela n’a pas suffi à leur épargner la colère du président américain, qui les menace de droits de douane supplémentaires.Réuni pour son sommet annuel à Rio de Janeiro, sous les auspices du président brésilien de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, le groupe de pays émergents avait exprimé dimanche ses “sérieuses préoccupations” face à l'”augmentation de mesures douanières et non-douanières unilatérales qui faussent le commerce”.De telles mesures “affectent les perspectives de développement économique mondial”, a averti le bloc de onze pays, qui représentent près de la moitié de la population mondiale et 40% du PIB de la planète, dans une déclaration conjointe.Les Brics, qui incluent notamment le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, n’avaient pas cité nommément les Etats-Unis ni leur président.Mais cela n’a pas empêché une vive réplique du locataire de la Maison-Blanche. “Tout pays s’alignant sur les politiques anti-américaines des Brics se verra appliquer un droit de douane SUPPLEMENTAIRE de 10%. Il n’y aura pas d’exception à cette politique”, a écrit M. Trump sur la plateforme Truth Social.- “Empereur” -Face au coup de semonce, Chine et Russie ont tenté lundi de calmer le jeu, tandis que Lula a répliqué sur un ton outragé.”Nous ne voulons pas d’un empereur. Nous sommes des pays souverains”, a-t-il lancé lors d’une conférence de presse clôturant le sommet de Rio.”S’il pense qu’il peut taxer, les autres pays ont le droit de taxer aussi. Il y a la loi de la réciprocité”, a-t-il averti.La Chine, de loin la puissance dominante au sein des Brics, a choisi un ton nettement plus mesuré, disant refuser “la confrontation”.”La Chine a toujours affirmé sa position selon laquelle les guerres commerciales et tarifaires ne font pas de gagnants et que le protectionnisme ne permet pas d’avancer”, a déclaré Mao Ning, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.Les Brics “prônent l’ouverture, l’inclusion et la coopération gagnant-gagnant”, a-t-elle souligné.Menacée de droits de douane exorbitants, la Chine, dont le président Xi Jinping était le grand absent du sommet de Rio, s’est accordée avec Washington sur un cadre général pour lisser leurs différends commerciaux, au prix de difficiles discussions.Visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crime de guerre présumé en Ukraine, le président russe Vladimir Poutine n’a pas non plus fait le déplacement à Rio, mais a participé par visioconférence.Le Kremlin s’est aussi employé à faire baisser la température après les nouvelles menaces de M. Trump.”L’interaction au sein des Brics n’a jamais été et ne sera jamais dirigée contre des pays tiers”, a assuré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, selon les agences russes. Quant au président sud-africain Cyril Ramaphosa, il a jugé “vraiment décevant qu’après une initiative collective très positive comme celle des Brics, certains puissent la percevoir de manière négative et veuillent punir ceux qui y participent”.- “Peur” -M. Trump “ne cible plus un pays spécifique, mais il menace le bloc tout entier”, a estimé auprès de l’AFP Marta Fernandez, directrice du Brics Policy Center, centre de recherches de l’université catholique PUC de Rio.Cela vise à inspirer la “peur à certains des pays qui négocient bilatéralement avec Trump, comme c’est le cas de l’Inde”, a-t-elle analysé.Créé pour rééquilibrer l’ordre mondial au bénéfice du “Sud global” face à l’Occident, le groupe des Brics s’est élargi depuis 2023 avec l’Arabie saoudite, l’Egypte, les Émirats arabes unis, l’Éthiopie, l’Iran puis l’Indonésie.L’hostilité de M. Trump à l’égard du bloc ne date pas d’hier. Il avait en effet menacé d’imposer des droits de douane de 100% aux pays qui défieraient la domination internationale du dollar. Une réponse directe à l’idée, prudemment émise au sein du groupe, d’une alternative au dollar pour le commerce entre pays membres. A Rio, les Brics ont encore donné un autre motif d’irritation au président américain, en condamnant dans leur déclaration conjointe les attaques menées en juin contre l’Iran par les Etats-Unis et Israël – là aussi en évitant de nommer ces deux pays.

Les Brics mis sous pression par les menaces douanières de Trump

Les Brics avaient critiqué la guerre commerciale lancée par Donald Trump avec sobriété, et sans même le citer. Cela n’a pas suffi à leur épargner la colère du président américain, qui les menace de droits de douane supplémentaires.Réuni pour son sommet annuel à Rio de Janeiro, sous les auspices du président brésilien de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, le groupe de pays émergents avait exprimé dimanche ses “sérieuses préoccupations” face à l'”augmentation de mesures douanières et non-douanières unilatérales qui faussent le commerce”.De telles mesures “affectent les perspectives de développement économique mondial”, a averti le bloc de onze pays, qui représentent près de la moitié de la population mondiale et 40% du PIB de la planète, dans une déclaration conjointe.Les Brics, qui incluent notamment le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, n’avaient pas cité nommément les Etats-Unis ni leur président.Mais cela n’a pas empêché une vive réplique du locataire de la Maison-Blanche. “Tout pays s’alignant sur les politiques anti-américaines des Brics se verra appliquer un droit de douane SUPPLEMENTAIRE de 10%. Il n’y aura pas d’exception à cette politique”, a écrit M. Trump sur la plateforme Truth Social.- “Empereur” -Face au coup de semonce, Chine et Russie ont tenté lundi de calmer le jeu, tandis que Lula a répliqué sur un ton outragé.”Nous ne voulons pas d’un empereur. Nous sommes des pays souverains”, a-t-il lancé lors d’une conférence de presse clôturant le sommet de Rio.”S’il pense qu’il peut taxer, les autres pays ont le droit de taxer aussi. Il y a la loi de la réciprocité”, a-t-il averti.La Chine, de loin la puissance dominante au sein des Brics, a choisi un ton nettement plus mesuré, disant refuser “la confrontation”.”La Chine a toujours affirmé sa position selon laquelle les guerres commerciales et tarifaires ne font pas de gagnants et que le protectionnisme ne permet pas d’avancer”, a déclaré Mao Ning, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.Les Brics “prônent l’ouverture, l’inclusion et la coopération gagnant-gagnant”, a-t-elle souligné.Menacée de droits de douane exorbitants, la Chine, dont le président Xi Jinping était le grand absent du sommet de Rio, s’est accordée avec Washington sur un cadre général pour lisser leurs différends commerciaux, au prix de difficiles discussions.Visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crime de guerre présumé en Ukraine, le président russe Vladimir Poutine n’a pas non plus fait le déplacement à Rio, mais a participé par visioconférence.Le Kremlin s’est aussi employé à faire baisser la température après les nouvelles menaces de M. Trump.”L’interaction au sein des Brics n’a jamais été et ne sera jamais dirigée contre des pays tiers”, a assuré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, selon les agences russes. Quant au président sud-africain Cyril Ramaphosa, il a jugé “vraiment décevant qu’après une initiative collective très positive comme celle des Brics, certains puissent la percevoir de manière négative et veuillent punir ceux qui y participent”.- “Peur” -M. Trump “ne cible plus un pays spécifique, mais il menace le bloc tout entier”, a estimé auprès de l’AFP Marta Fernandez, directrice du Brics Policy Center, centre de recherches de l’université catholique PUC de Rio.Cela vise à inspirer la “peur à certains des pays qui négocient bilatéralement avec Trump, comme c’est le cas de l’Inde”, a-t-elle analysé.Créé pour rééquilibrer l’ordre mondial au bénéfice du “Sud global” face à l’Occident, le groupe des Brics s’est élargi depuis 2023 avec l’Arabie saoudite, l’Egypte, les Émirats arabes unis, l’Éthiopie, l’Iran puis l’Indonésie.L’hostilité de M. Trump à l’égard du bloc ne date pas d’hier. Il avait en effet menacé d’imposer des droits de douane de 100% aux pays qui défieraient la domination internationale du dollar. Une réponse directe à l’idée, prudemment émise au sein du groupe, d’une alternative au dollar pour le commerce entre pays membres. A Rio, les Brics ont encore donné un autre motif d’irritation au président américain, en condamnant dans leur déclaration conjointe les attaques menées en juin contre l’Iran par les Etats-Unis et Israël – là aussi en évitant de nommer ces deux pays.

Trump annonce au moins 25% de surtaxe sur les produits de plusieurs pays, dont le Japon

Le président américain Donald Trump a promis lundi une surtaxe douanière d’au moins 25% à plusieurs pays, dont le Japon et la Corée du Sud, nouvelle étape dans son offensive bouleversant les échanges économiques internationaux.Ces droits de douane additionnels seront imposés “à partir du 1er août”, affirme le chef de l’État dans des lettres quasiment identiques adressées à plusieurs capitales et publiées sur sa plateforme Truth Social.S’il met ses menaces à exécution, les produits du Japon seront frappés d’une surtaxe de 25% (contre un taux de 24% annoncé en avril), comme ceux de Corée du Sud, du Kazakhstan et de Malaisie.La surtaxe sera plus lourde pour l’Afrique du Sud (30%) mais surtout pour le Laos et la Birmanie (40% tous les deux).Les courriers soulignent que si des biens sont estampillés en provenance de ces pays, mais proviennent en réalité d’ailleurs, une surtaxe “plus élevée” s’appliquera, sans que le montant soit donné.Il est aussi assuré que toute riposte sera sanctionnée par une surtaxe additionnelle de même ampleur.Donald Trump avait annoncé qu’il enverrait lundi une première série de 12 à 15 lettres, à autant de partenaires commerciaux, mentionnant la surtaxe qu’il compte mettre en place sur leurs produits.Il avait précédemment programmé l’entrée en vigueur de ces droits de douane additionnels au 9 juillet, mais vient de repousser l’échéance au 1er août.Le président américain doit signer lundi un décret pour officialiser ce changement, selon sa porte-parole Karoline Leavitt.- Sus aux déficits -Depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier, le milliardaire républicain a fait des droits de douane un axe central de sa politique économique: levier de négociation pour obtenir des concessions de l’extérieur, moyen de défendre l’industrie nationale ou encore source de nouvelles recettes publiques.Il déteste l’idée que les États-Unis aient des déficits commerciaux, c’est-à dire qu’ils importent plus de marchandises en provenance d’un pays qu’ils n’exportent vers ce pays.Il menace ainsi, depuis avril, des dizaines de partenaires commerciaux de droits de douane punitifs pour rééquilibrer les échanges. Et il a déjà instauré une surtaxe plancher de 10% sur la plupart des produits entrant aux Etats-Unis et mis en place des droits de douane spécifiques sur certains secteurs (50% sur l’acier et l’aluminium, 25% sur l’automobile).- Pas “d’empereur” -Le ministre américain des Finances Scott Bessent, en pointe des négociations à Washington, a assuré lundi sur la chaîne de télévision CNBC que “plusieurs accords” seraient annoncés “dans les prochaines 48 heures”.”Ma messagerie était pleine de nouvelles propositions (des partenaires commerciaux des États-Unis, NDLR) hier (dimanche, NDLR) soir”, a-t-il ajouté, tout en affirmant que “le président Trump s’attachait à la qualité des accords, pas à la quantité”.L’Union européenne (UE) a rapporté lundi qu’un “bon échange” téléphonique s’était tenu la veille entre la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et Donald Trump.L’Indonésie a annoncé de son côté qu’elle allait signer un accord pour importer au moins un million de tonnes de blé américain par an pendant les cinq prochaines années, pour un montant de 1,25 milliard de dollars.La semaine dernière, Donald Trump a annoncé un accord avec Hanoï, présenté comme favorable aux intérêts américains: une surtaxe de 20% sur les produits vietnamiens (au lieu des 46% agités en avril) entrant aux Etats-Unis, et “zéro” droit de douane sur les biens américains vendus au Vietnam.Le président américain a par ailleurs menacé les pays du groupe Brics (comportant notamment Brésil, Chine, Inde, Russie et Afrique du Sud), réunis à Rio de Janeiro, d’une surtaxe supplémentaire de 10%, après qu’ils eurent critiqué son offensive douanière.Les Brics ne veulent pas d’un “empereur”, a protesté lundi le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.

Trump annonce au moins 25% de surtaxe sur les produits de plusieurs pays, dont le Japon

Le président américain Donald Trump a promis lundi une surtaxe douanière d’au moins 25% à plusieurs pays, dont le Japon et la Corée du Sud, nouvelle étape dans son offensive bouleversant les échanges économiques internationaux.Ces droits de douane additionnels seront imposés “à partir du 1er août”, affirme le chef de l’État dans des lettres quasiment identiques adressées à plusieurs capitales et publiées sur sa plateforme Truth Social.S’il met ses menaces à exécution, les produits du Japon seront frappés d’une surtaxe de 25% (contre un taux de 24% annoncé en avril), comme ceux de Corée du Sud, du Kazakhstan et de Malaisie.La surtaxe sera plus lourde pour l’Afrique du Sud (30%) mais surtout pour le Laos et la Birmanie (40% tous les deux).Les courriers soulignent que si des biens sont estampillés en provenance de ces pays, mais proviennent en réalité d’ailleurs, une surtaxe “plus élevée” s’appliquera, sans que le montant soit donné.Il est aussi assuré que toute riposte sera sanctionnée par une surtaxe additionnelle de même ampleur.Donald Trump avait annoncé qu’il enverrait lundi une première série de 12 à 15 lettres, à autant de partenaires commerciaux, mentionnant la surtaxe qu’il compte mettre en place sur leurs produits.Il avait précédemment programmé l’entrée en vigueur de ces droits de douane additionnels au 9 juillet, mais vient de repousser l’échéance au 1er août.Le président américain doit signer lundi un décret pour officialiser ce changement, selon sa porte-parole Karoline Leavitt.- Sus aux déficits -Depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier, le milliardaire républicain a fait des droits de douane un axe central de sa politique économique: levier de négociation pour obtenir des concessions de l’extérieur, moyen de défendre l’industrie nationale ou encore source de nouvelles recettes publiques.Il déteste l’idée que les États-Unis aient des déficits commerciaux, c’est-à dire qu’ils importent plus de marchandises en provenance d’un pays qu’ils n’exportent vers ce pays.Il menace ainsi, depuis avril, des dizaines de partenaires commerciaux de droits de douane punitifs pour rééquilibrer les échanges. Et il a déjà instauré une surtaxe plancher de 10% sur la plupart des produits entrant aux Etats-Unis et mis en place des droits de douane spécifiques sur certains secteurs (50% sur l’acier et l’aluminium, 25% sur l’automobile).- Pas “d’empereur” -Le ministre américain des Finances Scott Bessent, en pointe des négociations à Washington, a assuré lundi sur la chaîne de télévision CNBC que “plusieurs accords” seraient annoncés “dans les prochaines 48 heures”.”Ma messagerie était pleine de nouvelles propositions (des partenaires commerciaux des États-Unis, NDLR) hier (dimanche, NDLR) soir”, a-t-il ajouté, tout en affirmant que “le président Trump s’attachait à la qualité des accords, pas à la quantité”.L’Union européenne (UE) a rapporté lundi qu’un “bon échange” téléphonique s’était tenu la veille entre la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et Donald Trump.L’Indonésie a annoncé de son côté qu’elle allait signer un accord pour importer au moins un million de tonnes de blé américain par an pendant les cinq prochaines années, pour un montant de 1,25 milliard de dollars.La semaine dernière, Donald Trump a annoncé un accord avec Hanoï, présenté comme favorable aux intérêts américains: une surtaxe de 20% sur les produits vietnamiens (au lieu des 46% agités en avril) entrant aux Etats-Unis, et “zéro” droit de douane sur les biens américains vendus au Vietnam.Le président américain a par ailleurs menacé les pays du groupe Brics (comportant notamment Brésil, Chine, Inde, Russie et Afrique du Sud), réunis à Rio de Janeiro, d’une surtaxe supplémentaire de 10%, après qu’ils eurent critiqué son offensive douanière.Les Brics ne veulent pas d’un “empereur”, a protesté lundi le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.

Trump annonce au moins 25% de surtaxe sur les produits de plusieurs pays, dont le Japon

Le président américain Donald Trump a promis lundi une surtaxe douanière d’au moins 25% à plusieurs pays, dont le Japon et la Corée du Sud, nouvelle étape dans son offensive bouleversant les échanges économiques internationaux.Ces droits de douane additionnels seront imposés “à partir du 1er août”, affirme le chef de l’État dans des lettres quasiment identiques adressées à plusieurs capitales et publiées sur sa plateforme Truth Social.S’il met ses menaces à exécution, les produits du Japon seront frappés d’une surtaxe de 25% (contre un taux de 24% annoncé en avril), comme ceux de Corée du Sud, du Kazakhstan et de Malaisie.La surtaxe sera plus lourde pour l’Afrique du Sud (30%) mais surtout pour le Laos et la Birmanie (40% tous les deux).Les courriers soulignent que si des biens sont estampillés en provenance de ces pays, mais proviennent en réalité d’ailleurs, une surtaxe “plus élevée” s’appliquera, sans que le montant soit donné.Il est aussi assuré que toute riposte sera sanctionnée par une surtaxe additionnelle de même ampleur.Donald Trump avait annoncé qu’il enverrait lundi une première série de 12 à 15 lettres, à autant de partenaires commerciaux, mentionnant la surtaxe qu’il compte mettre en place sur leurs produits.Il avait précédemment programmé l’entrée en vigueur de ces droits de douane additionnels au 9 juillet, mais vient de repousser l’échéance au 1er août.Le président américain doit signer lundi un décret pour officialiser ce changement, selon sa porte-parole Karoline Leavitt.- Sus aux déficits -Depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier, le milliardaire républicain a fait des droits de douane un axe central de sa politique économique: levier de négociation pour obtenir des concessions de l’extérieur, moyen de défendre l’industrie nationale ou encore source de nouvelles recettes publiques.Il déteste l’idée que les États-Unis aient des déficits commerciaux, c’est-à dire qu’ils importent plus de marchandises en provenance d’un pays qu’ils n’exportent vers ce pays.Il menace ainsi, depuis avril, des dizaines de partenaires commerciaux de droits de douane punitifs pour rééquilibrer les échanges. Et il a déjà instauré une surtaxe plancher de 10% sur la plupart des produits entrant aux Etats-Unis et mis en place des droits de douane spécifiques sur certains secteurs (50% sur l’acier et l’aluminium, 25% sur l’automobile).- Pas “d’empereur” -Le ministre américain des Finances Scott Bessent, en pointe des négociations à Washington, a assuré lundi sur la chaîne de télévision CNBC que “plusieurs accords” seraient annoncés “dans les prochaines 48 heures”.”Ma messagerie était pleine de nouvelles propositions (des partenaires commerciaux des États-Unis, NDLR) hier (dimanche, NDLR) soir”, a-t-il ajouté, tout en affirmant que “le président Trump s’attachait à la qualité des accords, pas à la quantité”.L’Union européenne (UE) a rapporté lundi qu’un “bon échange” téléphonique s’était tenu la veille entre la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et Donald Trump.L’Indonésie a annoncé de son côté qu’elle allait signer un accord pour importer au moins un million de tonnes de blé américain par an pendant les cinq prochaines années, pour un montant de 1,25 milliard de dollars.La semaine dernière, Donald Trump a annoncé un accord avec Hanoï, présenté comme favorable aux intérêts américains: une surtaxe de 20% sur les produits vietnamiens (au lieu des 46% agités en avril) entrant aux Etats-Unis, et “zéro” droit de douane sur les biens américains vendus au Vietnam.Le président américain a par ailleurs menacé les pays du groupe Brics (comportant notamment Brésil, Chine, Inde, Russie et Afrique du Sud), réunis à Rio de Janeiro, d’une surtaxe supplémentaire de 10%, après qu’ils eurent critiqué son offensive douanière.Les Brics ne veulent pas d’un “empereur”, a protesté lundi le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.

Youth camp confirms 27 dead as Texas flood toll passes 90

Rescuers in Texas searched Monday for bodies swept away by flash floods that killed more than 90 people, including 27 girls and counselors at a summer camp destroyed by torrents of water.The United States was shocked at the disaster over the Fourth of July holiday weekend, and forecasters warned of more flooding as rain falls on saturated ground.”Our hearts are broken alongside our families that are enduring this unimaginable tragedy,” Camp Mystic said in a statement confirming the 27 deaths at the all-girls camp, located next to a river.The White House on Monday put the overall number of dead from the flooding at 91, while Texas Senator Ted Cruz told reporters that the toll was continuing to rise.”Texas is grieving right now — the pain, the shock of what has transpired these last few days has broken the heart of our state,” Cruz told reporters.”The children, little girls, who were lost at Camp Mystic, that’s every parent’s nightmare.”Camps are a beloved tradition in the long US summer holidays, with children often staying in woods, parks and other rural areas.Cruz described them as a chance to make “lifetime friends — and then suddenly it turns to tragedy.”- Grim search -President Donald Trump is planning to visit Texas on Friday, the White House said, as it slammed critics claiming his cuts to weather agencies had weakened warning systems.”Blaming President Trump for these floods is a depraved lie, and it serves no purpose during this time of national mourning,” Press Secretary Karoline Leavitt told reporters Monday.She said the National Weather Service, which the New York Times reported had several key roles in Texas unfilled before the floods, issued “timely and precise forecasts and warnings.”Trump has described the floods in the early hours of Friday as a “100-year catastrophe” that “nobody expected.”The president, who previously said disaster relief should be handled at the state level, has signed a major disaster declaration, activating fresh federal funds and freeing up resources.- ‘Flash Flood Alley’ -Helicopters and boats were taking part in the grim search across an area popular with tourists as well as summer camps.Camp Mystic was a Christian camp where about 750 people had been staying when the floodwaters struck.In a terrifying display of nature’s power, the rain-swollen waters of the Guadalupe River reached treetops and the roofs of cabins as girls at the camp slept.Blankets, teddy bears and other belongings were caked in mud. Windows in the cabins were shattered, apparently by the force of the water.Months’ worth of rain fell in a matter of hours on Thursday night into Friday, and rain has continued in bouts since then.The Guadalupe surged around 26 feet (eight meters) — more than a two-story building — in just 45 minutes.Flash floods, which occur when the ground is unable to absorb torrential rainfall, are not unusual in this region of south and central Texas, known colloquially as “Flash Flood Alley.”Human-driven climate change has made extreme weather events such as floods, droughts and heat waves more frequent and more intense in recent years.

US revoking ‘terrorist’ designation for Syria’s HTS

The United States on Monday announced it was revoking its “foreign terrorist organization” designation of Hayat Tahrir al-Sham (HTS), a group once linked to Al-Qaeda that toppled Syria’s government in December.”In line with President (Donald) Trump’s May 13 promise to deliver sanctions relief to Syria, I am announcing my intent to revoke the Foreign Terrorist Organization (FTO) designation of al-Nusrah Front, also known as Hay’at Tahrir al-Sham (HTS),” said US Secretary of State Marco Rubio in a statement.An armed coalition led by HTS leader Ahmed al-Sharaa overthrew then-Syrian president Bashar al-Assad last year, ending half a century of brutal rule by the latter’s family.Sharaa took over as interim president, a move that has been cautiously welcomed in Washington, Europe and elsewhere, with historic foe Israel seeking to build ties with the new government.Washington’s move will formally take effect on Tuesday, and comes after US President Trump last week formally dismantled his country’s sanctions against Syria.”Tomorrow’s action follows the announced dissolution of HTS and the Syrian government’s commitment to combat terrorism in all its forms,” said Rubio.HTS was earlier known as Al-Nusra Front, and was formerly the branch of Al-Qaeda in Syria, but it broke ties with the jihadist group in 2016 and sought to soften its image.As of 2017, HTS claimed control of swaths of the province of Idlib, in Syria’s northwest, and went on to develop a civil administration in the area, amid accusations of brutal abuses against those who dared dissent.In January, after overthrowing Assad’s regime, the new authorities announced the dissolution of all armed factions, with some groups including HTS being integrated into bodies such as the country’s new police force.  Trump had lifted most sanctions against Syria in May, responding to appeals from Saudi Arabia and Turkey to help reintegrate the war-battered country into the global economy.The United States had already removed a bounty on Sharaa’s head after he came to power.- International reengagement – On Friday, Syria said it was willing to cooperate with the United States to reimplement a 1974 disengagement agreement with Israel.The United States and European countries have moved steadily to reengage with Syria since Sharaa took over as interim president, with Britain reestablishing diplomatic ties on Saturday after more than a decade.Britain has also lifted sanctions on Syria’s interior and defense ministries, as well as on various media groups, intelligence agencies and some sectors of the economy.The Assad regime was toppled after more than 13 years of civil war by a rebel offensive led by Sharaa.The rebellion was sparked in 2011 by protests against the Assads’ brutal rule that were part of the Arab Spring movement. The growing international backing comes as Syria’s new leaders attempt to rebuild the country and reboot its moribund economy, both ravaged by the conflict and crippling sanctions.From wanted jihadist to statesman embraced by world leaders, interim president Sharaa has undergone a stunning transformation in just six months.He now leads a government through a five-year transitional period under a temporary constitution that experts and rights groups say concentrates power in his hands.Â