Inondations au Texas: 27 morts dans le camp d’été dévasté, près de 90 au total
Les recherches se poursuivent lundi au Texas, dans le sud des Etats-Unis, après les inondations dévastatrices qui ont fait près de 90 morts ce week-end, dont 27 enfants et encadrants qui participaient à un camp d’été.Le bilan s’élève désormais à au moins 88 morts, dont 75 dans le seul comté de Kerr, le plus durement touché, et devrait encore s’alourdir, selon les autorités. “Le Texas est en deuil. La douleur, le choc de ce qui s’est passé ces derniers jours ont brisé le coeur de notre État”, a déclaré lundi le sénateur texan Ted Cruz lors d’une conférence de presse.Parmi les victimes figurent notamment 27 enfants et moniteurs d’un camp de vacances pour filles qui se tenait sur les rives du fleuve Guadalupe et accueillait quelque 750 participants, ont annoncé lundi ses responsables.Dans la localité de Hunt, à proximité du camp, les équipes de secours tentent de retrouver les corps toujours manquants. Des sauveteurs en bateau et des plongeurs fouillent les eaux du fleuve tandis que des volontaires patrouillent à cheval sur les berges, a constaté un journaliste de l’AFP. Après deux jours de recherches au milieu des arbres déracinés et des décombres du centre de vacances, espérant jusqu’au bout “un miracle”, Michael McCown a confirmé lundi à l’AFP que sa fille de huit ans, Linnie, était décédée.  “Les enfants (…) qui ont été perdus au Camp Mystic, c’est le cauchemar de tous les parents. La semaine dernière, nous récupérions notre fille ici au camp de Hunt. Mes filles vont à ce camp de vacances depuis une dizaine d’années”, a confié le sénateur Cruz.”C’est une catastrophe comme l’on n’en a pas vu en 100 ans et c’est tout simplement atroce de voir ce qu’il se passe”, a dit dimanche Donald Trump, annonçant qu’il se rendrait “probablement” sur place vendredi.Le président américain a réfuté tout lien entre les coupes budgétaires menées par son gouvernement dans les services météorologiques nationaux et le lourd bilan dans cette région touristique très fréquentée. Des habitants se sont plaints au cours du week-end de ne pas avoir été avertis suffisamment tôt des risques d’inondations.- Poissons morts -Les services météorologiques ont maintenu lundi leur alerte aux crues dans certains secteurs du centre du Texas jusqu’à 19H00 locales (mardi minuit GMT).Les crues subites ont été provoquées par des pluies diluviennes dans le centre de l’Etat très tôt vendredi, jour de la fête nationale américaine, qui ont fait monter les eaux du Guadalupe de huit mètres en seulement 45 minutes. Il est soudain tombé près de 300 millimètres/heure de pluie, soit un tiers des précipitations annuelles moyennes.Dimanche, le fleuve Guadalupe a commencé à retrouver son lit et son calme, mais les rives offraient toujours un spectacle de désolation. Sur l’une d’entre elles, une vache morte était suspendue à un arbre, la tête coincée dans des branchages. Non loin, une voiture était renversée, tandis qu’au sol, des dizaines de poissons morts, emportés par le courant, entraient en décomposition.Donald Trump, qui a dépêché sur place samedi sa ministre de la Sécurité intérieure, Kristi Noem, a signé une déclaration de catastrophe afin de fournir au Texas les moyens du gouvernement fédéral.Plus de 400 secouristes, ainsi que des hélicoptères et des drones, participent aux recherches, ont précisé les autorités.A Hunt, 50 bénévoles sont venus de plusieurs villes du Texas pour prendre part aux recherches, par groupes de deux ou trois.L’un d’eux, Justin Morales, 36 ans, a confié dimanche à l’AFP avoir découvert avec ses compagnons les corps de trois fillettes, dont une des pensionnaires du camp d’été portées disparues.”Nous sommes contents de pouvoir aider les familles à faire leur deuil”, a-t-il dit. Les crues soudaines, provoquées par des pluies torrentielles que le sol asséché ne peut pas absorber, ne sont pas rares. Mais selon la communauté scientifique, le changement climatique provoqué par l’activité humaine a rendu plus fréquents et plus intenses les événements météorologiques comme les crues, les sécheresses et les canicules.
Gaza civil defence says 12 killed by Israeli forces
Gaza’s civil defence agency said Israeli forces killed at least 12 people on Monday, including six in a clinic housing Palestinians displaced after 21 months of war.Israel has recently expanded its military operations in the Gaza Strip, where the war has created dire humanitarian conditions for the Palestinian territory’s population of more than two million.Civil defence spokesman Mahmud Bassal told AFP that six people were killed and 15 injured in an Israeli air strike that hit the Al-Rimal clinic, “which houses hundreds of displaced people, in the Al-Rimal neighbourhood west of Gaza City.”AFP footage showed Palestinians, including groups of young children, combing through the bombed-out interior of the clinic, where mattresses lay alongside wood, metal and concrete broken apart in the blast.”We were surprised by missiles and explosions inside the building,” eyewitness Salman Qudum told AFP. “We did not know where to go because of the dust and destruction.”In the south of the territory, Bassal said two people were killed and 20 others injured by Israeli forces’ gunfire while waiting for aid near a distribution site run by the Gaza Humanitarian Foundation (GHF) northwest of Rafah.In response to an AFP request for comment, the army said that soldiers “fired warning shots” to drive away “suspects” who tried to approach troops.”All the warning shots were fired approximately hundreds of meters from the aid distribution site, prior to its opening hours”, the army said, adding the incident would be reviewed.A US- and Israel-backed group, the GHF took the lead in food distribution in the territory in late May, but its operations have had a chaotic rollout with repeated reports of aid seekers killed near its facilities.The Red Cross has reported “a sharp surge in mass casualty incidents linked to aid distribution sites” over the past month, which has “overwhelmed Gaza’s shattered healthcare system”.In a statement, the ICRC said its 60-bed field hospital in Rafah “has been running beyond maximum capacity almost daily.””Its staff are racing to treat an unrelenting tide of injuries, the vast majority caused by gunfire,” it said.- Hundreds reported killed -The UN human rights office said last week that more than 500 people have been killed waiting to access food from GHF distribution points.In Khan Yunis in the south, Bassal reported two people killed in an air strike on a house and another killed by Israeli gunfire.An air strike on a house in Gaza City killed one and injured several others, he added.The Israeli military did not immediately respond to an AFP request for comment.In a separate statement, it said it had struck “dozens of terrorists, weapons depots, observation posts, military buildings, and other terror infrastructures” over the past 24 hours.Media restrictions in Gaza and difficulties in accessing many areas mean AFP is unable to independently verify the tolls and details provided by the civil defence agency.Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel which triggered the war resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on Israeli official figures.Out of 251 hostages seized during the attack, 49 are still held in Gaza, including 27 the Israeli military says are dead.Israel’s retaliatory campaign has killed more than 57,523 people in Gaza, also mostly civilians, according to the Hamas-run territory’s health ministry. The United Nations considers its figures reliable.bur-az-acc-lba/dcp
France backs returning colonial-era ‘talking drum’ to I.CoastMon, 07 Jul 2025 17:28:49 GMT
France’s parliament on Monday approved returning to Ivory Coast a “talking drum” that colonial troops took from the Ebrie tribe in 1916, in the latest boost to the repatriation of colonial spoils. The Djidji Ayokwe drum is a communication tool more than three metres (10 feet) long and weighing 430 kilogrammes (almost 950 pounds) that was …
Le Parlement français autorise la restitution du tambour parleur à la Côte d’Ivoire
Volé il y a plus d’un siècle par la France, le tambour parleur Djidji Ayôkwé s’apprête à retrouver la Côte d’Ivoire. Le Parlement a autorisé lundi cette restitution, six ans après la demande officielle d’Abidjan.Mesurant trois mètres de long et pesant 430 kg, cet instrument sacré servait à transmettre des messages rituels et à alerter les villageois, par exemple lors des opérations de recrutement forcé ou d’enrôlement militaire. Saisi en 1916 par les autorités coloniales auprès de l’ethnie ébrié, il avait été envoyé en France en 1929, exposé au musée du Trocadéro puis à celui du quai Branly. Restauré en 2022, il est aujourd’hui conservé, dans l’attente de son retour.Sa restitution répond à un engagement pris par Emmanuel Macron en 2021.”Le retour du Djidji Ayôkwè, s’intègre dans une vision plus large : celle d’une réappropriation culturelle qui se traduit entre autres par la réhabilitation du musée des Civilisations de Côte d’Ivoire et un partenariat scientifique avec le musée du quai Branly – Jacques Chirac”, a déclaré dans un communiqué le ministère ivoirien de la Culture.”Tout est prêt : la scénographie, la mise en récit, la salle pour l’accueillir. Au Musée des Civilisations les travaux sont en cours de finalisation. Le tambour devait revenir pour la fête de l’indépendance (le 7 août, NDLR), mais il va peut-être falloir attendre un peu plus”, dit à l’AFP Silvie Memel Kassi, experte chargée du retour des biens culturels au ministère de la Culture ivoirien.La proposition de loi adoptée à l’unanimité à l’Assemblée nationale, comme elle l’avait été au Sénat fin avril, doit permettre de “déclasser” ce bien culturel, en dérogeant au principe d’inaliénabilité des collections publiques.La Côte d’Ivoire avait officiellement formulé sa demande en 2019. “Mais les communautés locales le réclament depuis l’indépendance”, souligne Serge Alain Nhiang’O, fondateur de l’association Ivoire Black History Month, à Abidjan. C’est le premier objet d’une liste de 148 Å“uvres dont la Côte d’Ivoire a demandé la restitution à la France, et son retour “pourrait devenir un symbole très fort”, dit-il.Du côté français, cette restitution est perçue comme un acte de reconnaissance. “Le retour du tambour contribuera à la réparation d’une extorsion commise à l’époque coloniale, le témoin de notre prise de conscience”, a affirmé le député Bertrand Sorre (Renaissance), rapporteur du texte.Mais il met aussi en lumière la lenteur du processus français. À ce jour, seules 27 Å“uvres ont été officiellement restituées à des pays africains depuis une loi votée en décembre 2020, qui a permis le retour des 26 trésors d’Abomey au Bénin et du sabre d’El Hadj Omar au Sénégal.- “A la traîne” -Considérée comme pionnière, la France apparaît à présent à “la traîne” par rapport à d’autres pays occidentaux, estime l’anthropologue Saskia Cousin, professeure à l’université de Nanterre, citant par exemple l’Allemagne, qui a enclenché un vrai travail d’inventaire des Å“uvres dans les musées, contrairement à la France, où “il y a clairement une rétention d’informations”.En outre, les rapatriements se font au compte-gouttes, en l’absence d’une loi-cadre promise par le chef de l’Etat et devenue un “serpent de mer”, explique Mme Cousin. Elle permettrait d’éviter un texte spécifique à chaque restitution.En 2023, la France a adopté deux lois-cadres: l’une pour restituer les biens spoliés aux familles juives entre 1933 et 1945, l’autre pour encadrer le retour des restes humains issus des collections publiques. Mais la troisième loi, annoncée pour les objets pillés pendant la colonisation, n’a toujours pas vu le jour.”Je sais que l’essentiel des attentes se porte aujourd’hui vers la loi cadre”, a déclaré, à la tribune, la ministre de la Culture Rachida Dati, affirmant que le gouvernement présentera ce texte “d’ici la fin du mois de juillet”, avec un examen en première lecture au Parlement “dès l’automne”.Mme Dati, qui avait déclaré en mars ne pas souhaiter que ce texte serve de “repentance idéologique”, a redit lundi vouloir éviter “toute instrumentalisation des débats”.A la tribune, des députés de gauche ont au contraire appelé la France à ouvrir grand la porte sur son passé colonial.  “La domination ne s’efface pas avec le temps, et elle se perpétue tant qu’elle n’est pas reconnue, réparée”, a déclaré l’écologiste Sabrina Sebaihi.”Tout ce qui a été pillé et volé doit être restitué comme autant de preuves tangibles que la France sait regarder son passé en face”, a-t-elle ajouté. Le député Les Républicains Sébastien Martin, tout en appelant de ses vÅ“ux la restitution du tambour, a rappelé l’attachement de son groupe à ce que la “France demeure un carrefour universel de la culture”, avec des musées comme le Quai Branly ou le Louvre, où “le patrimoine mondial est rendu visible au plus grand nombre, où il est protégé et transmis”.
Trump dit vouloir surtaxer de 25% les produits japonais et sud-coréens
Le président américain Donald Trump promet lundi au Japon et à la Corée du Sud d’imposer une surtaxe de 25% sur leurs produits à l’entrée sur le sol américain, nouvelle étape dans son offensive bouleversant les échanges économiques internationaux.Les droits de douane additionnels seront imposés “à partir du 1er août”, affirme le chef de l’État dans des lettres quasiment identiques adressées à Tokyo et Séoul, et publiées sur sa plateforme Truth Social.Pour la Corée du Sud, cela représente la même surtaxe que ce que Donald Trump avait annoncé début avril, avant d’accorder un délai pour donner une chance à la négociation. Il s’agit en revanche d’une légère augmentation pour le Japon, qui devait se voir infliger une surtaxe de 24%.Les courriers soulignent que si des biens sont estampillés Japon ou Corée du Sud, mais proviennent en réalité d’ailleurs, une surtaxe “plus élevée” s’appliquera, sans que le montant soit donné.Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a fait des droits de douane un axe central de sa politique économique: levier de négociation pour obtenir des concessions de l’extérieur, moyen de défendre l’industrie nationale ou encore source de nouvelles recettes publiques.Il déteste l’idée que les États-Unis aient des déficits commerciaux, c’est-à dire qu’ils importent plus de marchandises en provenance d’un pays qu’ils n’exportent vers ce pays.Il menace ainsi, depuis avril, des dizaines de partenaires commerciaux de droits de douane punitifs pour rééquilibrer les échanges. Il a déjà instauré une surtaxe plancher de 10% sur la plupart des produits entrant aux Etats-Unis et mis en place des droits de douane spécifiques sur certains secteurs (50% sur l’acier et l’aluminium, 25% sur l’automobile).- Des “accords” attendus -Donald Trump avait annoncé qu’il enverrait lundi une première série de 12 à 15 lettres, à autant de partenaires commerciaux, mentionnant la surtaxe qu’il compte mettre en place sur leurs produits.Il s’agit pour lui de maintenir la pression à l’approche du 9 juillet, échéance qu’il a lui-même fixée pour l’entrée en vigueur de ses droits de douane punitifs.Son ministre des Finances Scott Bessent a toutefois annoncé pendant le week-end que ces droits de douane additionnels (prévus pour atteindre jusqu’à 50%) ne seraient pas collectés avant le 1er août.Un document doit encore être signé pour officialiser ce changement de date.Scott Bessent a assuré lundi sur la chaîne de télévision CNBC que “plusieurs accords” seraient annoncés “dans les prochaines 48 heures”.”Ma messagerie était pleine de nouvelles propositions (des partenaires commerciaux des États-Unis, NDLR) hier soir”, a-t-il ajouté, tout en affirmant que “le président Trump s’attachait à la qualité des accords, pas à la quantité”.- Du blé dans la balance -L’Union européenne (UE) a rapporté lundi qu’un “bon échange” téléphonique s’était tenu la veille entre la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et Donald Trump.L’Indonésie a annoncé de son côté qu’elle allait signer un accord pour importer au moins un million de tonnes de blé américain par an pendant les cinq prochaines années, pour un montant de 1,25 milliard de dollars.”Je suis heureux des progrès qu’on a obtenus parce que tous les pays avec lesquels on a un gros déficit (commercial) sont pleinement engagés” dans les négociations, a affirmé lundi sur CNBC l’architecte de l’offensive douanière américaine et conseiller de Donald Trump, Peter Navarro. Les “difficultés” viennent selon lui du fait que “ces pays ont beaucoup de mal à abandonner les avantages qu’ils ont par rapport à nous”.La semaine dernière, Donald Trump a annoncé un accord avec Hanoï, présenté comme favorable aux intérêts américains: une surtaxe de 20% sur les produits vietnamiens (au lieu des 46% agités en avril) entrant aux Etats-Unis, et “zéro” droit de douane sur les biens américains vendus au Vietnam.
Trump dit vouloir surtaxer de 25% les produits japonais et sud-coréens
Le président américain Donald Trump promet lundi au Japon et à la Corée du Sud d’imposer une surtaxe de 25% sur leurs produits à l’entrée sur le sol américain, nouvelle étape dans son offensive bouleversant les échanges économiques internationaux.Les droits de douane additionnels seront imposés “à partir du 1er août”, affirme le chef de l’État dans des lettres quasiment identiques adressées à Tokyo et Séoul, et publiées sur sa plateforme Truth Social.Pour la Corée du Sud, cela représente la même surtaxe que ce que Donald Trump avait annoncé début avril, avant d’accorder un délai pour donner une chance à la négociation. Il s’agit en revanche d’une légère augmentation pour le Japon, qui devait se voir infliger une surtaxe de 24%.Les courriers soulignent que si des biens sont estampillés Japon ou Corée du Sud, mais proviennent en réalité d’ailleurs, une surtaxe “plus élevée” s’appliquera, sans que le montant soit donné.Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a fait des droits de douane un axe central de sa politique économique: levier de négociation pour obtenir des concessions de l’extérieur, moyen de défendre l’industrie nationale ou encore source de nouvelles recettes publiques.Il déteste l’idée que les États-Unis aient des déficits commerciaux, c’est-à dire qu’ils importent plus de marchandises en provenance d’un pays qu’ils n’exportent vers ce pays.Il menace ainsi, depuis avril, des dizaines de partenaires commerciaux de droits de douane punitifs pour rééquilibrer les échanges. Il a déjà instauré une surtaxe plancher de 10% sur la plupart des produits entrant aux Etats-Unis et mis en place des droits de douane spécifiques sur certains secteurs (50% sur l’acier et l’aluminium, 25% sur l’automobile).- Des “accords” attendus -Donald Trump avait annoncé qu’il enverrait lundi une première série de 12 à 15 lettres, à autant de partenaires commerciaux, mentionnant la surtaxe qu’il compte mettre en place sur leurs produits.Il s’agit pour lui de maintenir la pression à l’approche du 9 juillet, échéance qu’il a lui-même fixée pour l’entrée en vigueur de ses droits de douane punitifs.Son ministre des Finances Scott Bessent a toutefois annoncé pendant le week-end que ces droits de douane additionnels (prévus pour atteindre jusqu’à 50%) ne seraient pas collectés avant le 1er août.Un document doit encore être signé pour officialiser ce changement de date.Scott Bessent a assuré lundi sur la chaîne de télévision CNBC que “plusieurs accords” seraient annoncés “dans les prochaines 48 heures”.”Ma messagerie était pleine de nouvelles propositions (des partenaires commerciaux des États-Unis, NDLR) hier soir”, a-t-il ajouté, tout en affirmant que “le président Trump s’attachait à la qualité des accords, pas à la quantité”.- Du blé dans la balance -L’Union européenne (UE) a rapporté lundi qu’un “bon échange” téléphonique s’était tenu la veille entre la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et Donald Trump.L’Indonésie a annoncé de son côté qu’elle allait signer un accord pour importer au moins un million de tonnes de blé américain par an pendant les cinq prochaines années, pour un montant de 1,25 milliard de dollars.”Je suis heureux des progrès qu’on a obtenus parce que tous les pays avec lesquels on a un gros déficit (commercial) sont pleinement engagés” dans les négociations, a affirmé lundi sur CNBC l’architecte de l’offensive douanière américaine et conseiller de Donald Trump, Peter Navarro. Les “difficultés” viennent selon lui du fait que “ces pays ont beaucoup de mal à abandonner les avantages qu’ils ont par rapport à nous”.La semaine dernière, Donald Trump a annoncé un accord avec Hanoï, présenté comme favorable aux intérêts américains: une surtaxe de 20% sur les produits vietnamiens (au lieu des 46% agités en avril) entrant aux Etats-Unis, et “zéro” droit de douane sur les biens américains vendus au Vietnam.
Trump dit vouloir surtaxer de 25% les produits japonais et sud-coréens
Le président américain Donald Trump promet lundi au Japon et à la Corée du Sud d’imposer une surtaxe de 25% sur leurs produits à l’entrée sur le sol américain, nouvelle étape dans son offensive bouleversant les échanges économiques internationaux.Les droits de douane additionnels seront imposés “à partir du 1er août”, affirme le chef de l’État dans des lettres quasiment identiques adressées à Tokyo et Séoul, et publiées sur sa plateforme Truth Social.Pour la Corée du Sud, cela représente la même surtaxe que ce que Donald Trump avait annoncé début avril, avant d’accorder un délai pour donner une chance à la négociation. Il s’agit en revanche d’une légère augmentation pour le Japon, qui devait se voir infliger une surtaxe de 24%.Les courriers soulignent que si des biens sont estampillés Japon ou Corée du Sud, mais proviennent en réalité d’ailleurs, une surtaxe “plus élevée” s’appliquera, sans que le montant soit donné.Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a fait des droits de douane un axe central de sa politique économique: levier de négociation pour obtenir des concessions de l’extérieur, moyen de défendre l’industrie nationale ou encore source de nouvelles recettes publiques.Il déteste l’idée que les États-Unis aient des déficits commerciaux, c’est-à dire qu’ils importent plus de marchandises en provenance d’un pays qu’ils n’exportent vers ce pays.Il menace ainsi, depuis avril, des dizaines de partenaires commerciaux de droits de douane punitifs pour rééquilibrer les échanges. Il a déjà instauré une surtaxe plancher de 10% sur la plupart des produits entrant aux Etats-Unis et mis en place des droits de douane spécifiques sur certains secteurs (50% sur l’acier et l’aluminium, 25% sur l’automobile).- Des “accords” attendus -Donald Trump avait annoncé qu’il enverrait lundi une première série de 12 à 15 lettres, à autant de partenaires commerciaux, mentionnant la surtaxe qu’il compte mettre en place sur leurs produits.Il s’agit pour lui de maintenir la pression à l’approche du 9 juillet, échéance qu’il a lui-même fixée pour l’entrée en vigueur de ses droits de douane punitifs.Son ministre des Finances Scott Bessent a toutefois annoncé pendant le week-end que ces droits de douane additionnels (prévus pour atteindre jusqu’à 50%) ne seraient pas collectés avant le 1er août.Un document doit encore être signé pour officialiser ce changement de date.Scott Bessent a assuré lundi sur la chaîne de télévision CNBC que “plusieurs accords” seraient annoncés “dans les prochaines 48 heures”.”Ma messagerie était pleine de nouvelles propositions (des partenaires commerciaux des États-Unis, NDLR) hier soir”, a-t-il ajouté, tout en affirmant que “le président Trump s’attachait à la qualité des accords, pas à la quantité”.- Du blé dans la balance -L’Union européenne (UE) a rapporté lundi qu’un “bon échange” téléphonique s’était tenu la veille entre la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et Donald Trump.L’Indonésie a annoncé de son côté qu’elle allait signer un accord pour importer au moins un million de tonnes de blé américain par an pendant les cinq prochaines années, pour un montant de 1,25 milliard de dollars.”Je suis heureux des progrès qu’on a obtenus parce que tous les pays avec lesquels on a un gros déficit (commercial) sont pleinement engagés” dans les négociations, a affirmé lundi sur CNBC l’architecte de l’offensive douanière américaine et conseiller de Donald Trump, Peter Navarro. Les “difficultés” viennent selon lui du fait que “ces pays ont beaucoup de mal à abandonner les avantages qu’ils ont par rapport à nous”.La semaine dernière, Donald Trump a annoncé un accord avec Hanoï, présenté comme favorable aux intérêts américains: une surtaxe de 20% sur les produits vietnamiens (au lieu des 46% agités en avril) entrant aux Etats-Unis, et “zéro” droit de douane sur les biens américains vendus au Vietnam.
Trump slaps allies Japan, South Korea with 25% tariffs
US President Donald Trump said Monday he was slapping 25 percent tariffs on Japan and South Korea, in his first letters to trading partners ahead of a deadline to reach a deal with Washington.Trump had said at the weekend that starting from Monday he would send a first batch of up to 15 letters to countries informing them that he would reimpose harsh levies that he had postponed in April.In near-identically worded letters to the Japanese and South Korean leaders, Trump said the tariffs would apply from August 1 because their trading relationships with Washington were “unfortunately, far from Reciprocal.”Trump warned the countries, both key US allies in East Asia, of an escalation if they responded to the new US tariffs. But he also said he was ready to modify levies “downwards” if Japan and South Korea changed their trade policies.Japan’s Prime Minister Shigeru Ishiba said Sunday that he “won’t easily compromise” in trade talks with Washington.Trump originally announced sweeping tariffs on world economies on what he called “Liberation Day” on April 2, claiming the United States was being “ripped off.”Amid market turmoil, Trump then suspended the initial tariffs for 90 days, a deadline that expires on Wednesday.  But the Trump administration has said that the duties will not “boomerang” back until August 1, apparently extending the deadline despite denials from officials.While the Trump administration has signaled hopes of striking dozens of deals by early July — at one point boasting of “90 deals in 90 days” — there have been limited results so far.Washington has unveiled pacts with only Britain and Vietnam, while the United States and China agreed to temporarily lower tariff levels on each other’s products that earlier reached three-digits.- ‘Change their tune’ -Treasury Secretary Scott Bessent said there would be a number of deals coming up.”We are going to have several announcements in the next 48 hours,” Bessent told CNBC in an interview Monday.”We’ve had a lot of people change their tune in terms of negotiations. So my mailbox was full last night with a lot of new offers, a lot of new proposals,” Bessent said.There was no immediate response from the White House on whether Trump would formally extend the Wednesday deadline for the tariffs to snap back.Asked about Trump’s letters, Bessent said these would inform partners of the tariff rate their products face when trading with the United States, unless they want to “come back and try to negotiate.”Bessent told CNBC Monday that he would “be meeting with my Chinese counterpart sometime in the next couple of weeks.”The two sides have so far held high-level talks in Geneva and London.But Washington and Beijing’s pause on tit-for-tat tariffs is due to expire in mid-August.On whether he was disappointed in the number of trade deals achieved so far, Trump’s trade adviser Peter Navarro maintained that he is “happy with the progress we’ve had.””Every country that we run a major deficit with is fully engaged,” he told CNBC on Monday.Trump has also threatened another 10 percent tariff on countries aligning themselves with the emerging BRICS nations, accusing them of “Anti-American policies” after they slammed his duties at a summit.For now, partners are still rushing to avert Trump’s tariffs altogether.The European Commission said that EU chief Ursula von der Leyen had a “good exchange” with Trump on trade when the pair spoke Sunday.
Trump slaps allies Japan, South Korea with 25% tariffs
US President Donald Trump said Monday he was slapping 25 percent tariffs on Japan and South Korea, in his first letters to trading partners ahead of a deadline to reach a deal with Washington.Trump had said at the weekend that starting from Monday he would send a first batch of up to 15 letters to countries informing them that he would reimpose harsh levies that he had postponed in April.In near-identically worded letters to the Japanese and South Korean leaders, Trump said the tariffs would apply from August 1 because their trading relationships with Washington were “unfortunately, far from Reciprocal.”Trump warned the countries, both key US allies in East Asia, of an escalation if they responded to the new US tariffs. But he also said he was ready to modify levies “downwards” if Japan and South Korea changed their trade policies.Japan’s Prime Minister Shigeru Ishiba said Sunday that he “won’t easily compromise” in trade talks with Washington.Trump originally announced sweeping tariffs on world economies on what he called “Liberation Day” on April 2, claiming the United States was being “ripped off.”Amid market turmoil, Trump then suspended the initial tariffs for 90 days, a deadline that expires on Wednesday.  But the Trump administration has said that the duties will not “boomerang” back until August 1, apparently extending the deadline despite denials from officials.While the Trump administration has signaled hopes of striking dozens of deals by early July — at one point boasting of “90 deals in 90 days” — there have been limited results so far.Washington has unveiled pacts with only Britain and Vietnam, while the United States and China agreed to temporarily lower tariff levels on each other’s products that earlier reached three-digits.- ‘Change their tune’ -Treasury Secretary Scott Bessent said there would be a number of deals coming up.”We are going to have several announcements in the next 48 hours,” Bessent told CNBC in an interview Monday.”We’ve had a lot of people change their tune in terms of negotiations. So my mailbox was full last night with a lot of new offers, a lot of new proposals,” Bessent said.There was no immediate response from the White House on whether Trump would formally extend the Wednesday deadline for the tariffs to snap back.Asked about Trump’s letters, Bessent said these would inform partners of the tariff rate their products face when trading with the United States, unless they want to “come back and try to negotiate.”Bessent told CNBC Monday that he would “be meeting with my Chinese counterpart sometime in the next couple of weeks.”The two sides have so far held high-level talks in Geneva and London.But Washington and Beijing’s pause on tit-for-tat tariffs is due to expire in mid-August.On whether he was disappointed in the number of trade deals achieved so far, Trump’s trade adviser Peter Navarro maintained that he is “happy with the progress we’ve had.””Every country that we run a major deficit with is fully engaged,” he told CNBC on Monday.Trump has also threatened another 10 percent tariff on countries aligning themselves with the emerging BRICS nations, accusing them of “Anti-American policies” after they slammed his duties at a summit.For now, partners are still rushing to avert Trump’s tariffs altogether.The European Commission said that EU chief Ursula von der Leyen had a “good exchange” with Trump on trade when the pair spoke Sunday.