Macron en “ami sûr et fiable” du Vietnam face à Trump et Xi

Emmanuel Macron a présenté lundi la France comme un partenaire “sûr et fiable” du Vietnam, pays vulnérable à la confrontation croissante entre les Etats-Unis et la Chine où il a rodé le discours destiné à séduire les Etats d’Asie du Sud-Est qu’il visite cette semaine.”Avec la France vous avez un ami connu, sûr et fiable (…) et dans la période que nous vivons, ceci seul a beaucoup de valeur”, a déclaré le président français lors d’une rencontre avec To Lam, le secrétaire général du Parti communiste, figure politique la plus influente du Vietnam.Paris défend dans la région sa stratégie dite de la troisième voie, qui repose sur un “ordre fondé sur le droit”, a-t-il insisté, dans un contexte de surenchère douanière américaine qui a fait sauter les garde-fous du commerce mondial.Il espère trouver une oreille attentive auprès des dirigeants vietnamiens, pris en tenaille entre la menace d’une surtaxe de 46% de leurs produits d’exportation à destination des Etats-Unis, et la réticence de la Chine, un allié de longue date, à négocier avec la Maison Blanche.Le passé colonial, souvent douloureux, a créé des ponts entre Paris et Hanoï, mais les échanges commerciaux entre les deux pays demeurent marginaux, en dépit de la forte croissance connue par le Vietnam ces dernières années, grâce à ses exportations, principalement dans le textile et l’électronique.En quête d’accès à cette économie émergente, Emmanuel Macron a annoncé près de neuf milliards d’euros de contrats signés à l’occasion de sa visite lundi et mardi, qui doivent ouvrir une “page encore plus ambitieuse” de l’histoire bilatérale, avec des rapprochements “en matière de défense, d’aéronautique, de ferroviaire”, a-t-il listé.- Avancée dans le nucléaire -Un premier pas a été franchi dans le secteur-clé du nucléaire civil, à un moment où le Vietnam, dépendant des énergies fossiles, cherche à répondre aux besoins croissants de ses 100 millions d’habitants, tout en tenant ses promesses de transition écologique.La compagnie low-cost Vietjet Air a aussi passé commande pour 20 avions gros porteurs Airbus A330-900, alors que CMA CGM va investir 600 millions de dollars en partenariat avec une entreprise locale dans la construction d’un nouveau terminal portuaire en eau profonde à Haïphong.Arrivé dimanche soir à Hanoï avec son épouse Brigitte Macron, Emmanuel Macron poursuit sa tournée jusqu’à vendredi en Indonésie et à Singapour. Il doit notamment échanger mardi matin avec des étudiants vietnamiens, avant de s’envoler dans l’après-midi pour Jakarta.Il a rencontré lundi To Lam, qu’il avait accueilli à Paris en octobre. Les deux hommes ont déjeuné au temple de la Littérature, un monument dédié à Confucius et emblématique de la culture vietnamienne, où ils ont assisté à une représentation de musique et de danse traditionnelles.To Lam est critiqué par les groupes de défense des droits pour avoir orchestré une campagne de répression de grande échelle contre toutes les voix critiques de son pouvoir. Human Rights Watch a recensé plus de 170 prisonniers politiques dans le pays, dont des blogueurs et des militants pour l’environnement.- Poutine a “menti” -Le président français n’a pas évoqué ces sujets publiquement.En defendant aussi la “souveraineté des Etats”, Emmanuel Macron avait également un message à l’endroit de Pékin, dont les revendications territoriales se font de plus en plus offensives dans la région.”Le Vietnam est vraiment sur la première ligne de toutes les tensions qui croissent en mer de Chine méridionale”, glisse un haut responsable de la diplomatie française.Fait rare, Hanoï a vu défiler en 2023 et 2024 les dirigeants américain Joe Biden, chinois Xi Jinping, et russe Vladimir Poutine, tous venus dans l’idée de courtiser cette économie dynamique, mais fragilisée par sa position sur des lignes de failles diplomatiques — un équilibre précaire théorisé par le parti communiste comme étant la “diplomatie du bambou”.Dernièrement, le Vietnam a multiplié les mains tendues envers la Maison Blanche et la famille Trump pour éviter le couperet des 46% de surtaxes douanières qui mettrait à mal son économie, fortement dépendante des exportations.Alors que l’Elysée avait prévenu qu’il mettrait sa tournée à profit pour démontrer que la Russie “déstabilise” aussi l’Asie, Emmanuel Macron a eu un mot pour Vladimir Poutine l’accusant d’avoir “menti” sur sa volonté de faire “la paix”.Il a appelé Donald Trump à “traduire en actes”, et en menace de “sanctions massives”, sa “colère” à l’égard du président russe, que le dirigeant américain a qualifié de “complètement fou” après de nouvelles attaques d’ampleur menée par Moscou contre l’Ukraine.

Macron en “ami sûr et fiable” du Vietnam face à Trump et Xi

Emmanuel Macron a présenté lundi la France comme un partenaire “sûr et fiable” du Vietnam, pays vulnérable à la confrontation croissante entre les Etats-Unis et la Chine où il a rodé le discours destiné à séduire les Etats d’Asie du Sud-Est qu’il visite cette semaine.”Avec la France vous avez un ami connu, sûr et fiable (…) et dans la période que nous vivons, ceci seul a beaucoup de valeur”, a déclaré le président français lors d’une rencontre avec To Lam, le secrétaire général du Parti communiste, figure politique la plus influente du Vietnam.Paris défend dans la région sa stratégie dite de la troisième voie, qui repose sur un “ordre fondé sur le droit”, a-t-il insisté, dans un contexte de surenchère douanière américaine qui a fait sauter les garde-fous du commerce mondial.Il espère trouver une oreille attentive auprès des dirigeants vietnamiens, pris en tenaille entre la menace d’une surtaxe de 46% de leurs produits d’exportation à destination des Etats-Unis, et la réticence de la Chine, un allié de longue date, à négocier avec la Maison Blanche.Le passé colonial, souvent douloureux, a créé des ponts entre Paris et Hanoï, mais les échanges commerciaux entre les deux pays demeurent marginaux, en dépit de la forte croissance connue par le Vietnam ces dernières années, grâce à ses exportations, principalement dans le textile et l’électronique.En quête d’accès à cette économie émergente, Emmanuel Macron a annoncé près de neuf milliards d’euros de contrats signés à l’occasion de sa visite lundi et mardi, qui doivent ouvrir une “page encore plus ambitieuse” de l’histoire bilatérale, avec des rapprochements “en matière de défense, d’aéronautique, de ferroviaire”, a-t-il listé.- Avancée dans le nucléaire -Un premier pas a été franchi dans le secteur-clé du nucléaire civil, à un moment où le Vietnam, dépendant des énergies fossiles, cherche à répondre aux besoins croissants de ses 100 millions d’habitants, tout en tenant ses promesses de transition écologique.La compagnie low-cost Vietjet Air a aussi passé commande pour 20 avions gros porteurs Airbus A330-900, alors que CMA CGM va investir 600 millions de dollars en partenariat avec une entreprise locale dans la construction d’un nouveau terminal portuaire en eau profonde à Haïphong.Arrivé dimanche soir à Hanoï avec son épouse Brigitte Macron, Emmanuel Macron poursuit sa tournée jusqu’à vendredi en Indonésie et à Singapour. Il doit notamment échanger mardi matin avec des étudiants vietnamiens, avant de s’envoler dans l’après-midi pour Jakarta.Il a rencontré lundi To Lam, qu’il avait accueilli à Paris en octobre. Les deux hommes ont déjeuné au temple de la Littérature, un monument dédié à Confucius et emblématique de la culture vietnamienne, où ils ont assisté à une représentation de musique et de danse traditionnelles.To Lam est critiqué par les groupes de défense des droits pour avoir orchestré une campagne de répression de grande échelle contre toutes les voix critiques de son pouvoir. Human Rights Watch a recensé plus de 170 prisonniers politiques dans le pays, dont des blogueurs et des militants pour l’environnement.- Poutine a “menti” -Le président français n’a pas évoqué ces sujets publiquement.En defendant aussi la “souveraineté des Etats”, Emmanuel Macron avait également un message à l’endroit de Pékin, dont les revendications territoriales se font de plus en plus offensives dans la région.”Le Vietnam est vraiment sur la première ligne de toutes les tensions qui croissent en mer de Chine méridionale”, glisse un haut responsable de la diplomatie française.Fait rare, Hanoï a vu défiler en 2023 et 2024 les dirigeants américain Joe Biden, chinois Xi Jinping, et russe Vladimir Poutine, tous venus dans l’idée de courtiser cette économie dynamique, mais fragilisée par sa position sur des lignes de failles diplomatiques — un équilibre précaire théorisé par le parti communiste comme étant la “diplomatie du bambou”.Dernièrement, le Vietnam a multiplié les mains tendues envers la Maison Blanche et la famille Trump pour éviter le couperet des 46% de surtaxes douanières qui mettrait à mal son économie, fortement dépendante des exportations.Alors que l’Elysée avait prévenu qu’il mettrait sa tournée à profit pour démontrer que la Russie “déstabilise” aussi l’Asie, Emmanuel Macron a eu un mot pour Vladimir Poutine l’accusant d’avoir “menti” sur sa volonté de faire “la paix”.Il a appelé Donald Trump à “traduire en actes”, et en menace de “sanctions massives”, sa “colère” à l’égard du président russe, que le dirigeant américain a qualifié de “complètement fou” après de nouvelles attaques d’ampleur menée par Moscou contre l’Ukraine.

Macron en “ami sûr et fiable” du Vietnam face à Trump et Xi

Emmanuel Macron a présenté lundi la France comme un partenaire “sûr et fiable” du Vietnam, pays vulnérable à la confrontation croissante entre les Etats-Unis et la Chine où il a rodé le discours destiné à séduire les Etats d’Asie du Sud-Est qu’il visite cette semaine.”Avec la France vous avez un ami connu, sûr et fiable (…) et dans la période que nous vivons, ceci seul a beaucoup de valeur”, a déclaré le président français lors d’une rencontre avec To Lam, le secrétaire général du Parti communiste, figure politique la plus influente du Vietnam.Paris défend dans la région sa stratégie dite de la troisième voie, qui repose sur un “ordre fondé sur le droit”, a-t-il insisté, dans un contexte de surenchère douanière américaine qui a fait sauter les garde-fous du commerce mondial.Il espère trouver une oreille attentive auprès des dirigeants vietnamiens, pris en tenaille entre la menace d’une surtaxe de 46% de leurs produits d’exportation à destination des Etats-Unis, et la réticence de la Chine, un allié de longue date, à négocier avec la Maison Blanche.Le passé colonial, souvent douloureux, a créé des ponts entre Paris et Hanoï, mais les échanges commerciaux entre les deux pays demeurent marginaux, en dépit de la forte croissance connue par le Vietnam ces dernières années, grâce à ses exportations, principalement dans le textile et l’électronique.En quête d’accès à cette économie émergente, Emmanuel Macron a annoncé près de neuf milliards d’euros de contrats signés à l’occasion de sa visite lundi et mardi, qui doivent ouvrir une “page encore plus ambitieuse” de l’histoire bilatérale, avec des rapprochements “en matière de défense, d’aéronautique, de ferroviaire”, a-t-il listé.- Avancée dans le nucléaire -Un premier pas a été franchi dans le secteur-clé du nucléaire civil, à un moment où le Vietnam, dépendant des énergies fossiles, cherche à répondre aux besoins croissants de ses 100 millions d’habitants, tout en tenant ses promesses de transition écologique.La compagnie low-cost Vietjet Air a aussi passé commande pour 20 avions gros porteurs Airbus A330-900, alors que CMA CGM va investir 600 millions de dollars en partenariat avec une entreprise locale dans la construction d’un nouveau terminal portuaire en eau profonde à Haïphong.Arrivé dimanche soir à Hanoï avec son épouse Brigitte Macron, Emmanuel Macron poursuit sa tournée jusqu’à vendredi en Indonésie et à Singapour. Il doit notamment échanger mardi matin avec des étudiants vietnamiens, avant de s’envoler dans l’après-midi pour Jakarta.Il a rencontré lundi To Lam, qu’il avait accueilli à Paris en octobre. Les deux hommes ont déjeuné au temple de la Littérature, un monument dédié à Confucius et emblématique de la culture vietnamienne, où ils ont assisté à une représentation de musique et de danse traditionnelles.To Lam est critiqué par les groupes de défense des droits pour avoir orchestré une campagne de répression de grande échelle contre toutes les voix critiques de son pouvoir. Human Rights Watch a recensé plus de 170 prisonniers politiques dans le pays, dont des blogueurs et des militants pour l’environnement.- Poutine a “menti” -Le président français n’a pas évoqué ces sujets publiquement.En defendant aussi la “souveraineté des Etats”, Emmanuel Macron avait également un message à l’endroit de Pékin, dont les revendications territoriales se font de plus en plus offensives dans la région.”Le Vietnam est vraiment sur la première ligne de toutes les tensions qui croissent en mer de Chine méridionale”, glisse un haut responsable de la diplomatie française.Fait rare, Hanoï a vu défiler en 2023 et 2024 les dirigeants américain Joe Biden, chinois Xi Jinping, et russe Vladimir Poutine, tous venus dans l’idée de courtiser cette économie dynamique, mais fragilisée par sa position sur des lignes de failles diplomatiques — un équilibre précaire théorisé par le parti communiste comme étant la “diplomatie du bambou”.Dernièrement, le Vietnam a multiplié les mains tendues envers la Maison Blanche et la famille Trump pour éviter le couperet des 46% de surtaxes douanières qui mettrait à mal son économie, fortement dépendante des exportations.Alors que l’Elysée avait prévenu qu’il mettrait sa tournée à profit pour démontrer que la Russie “déstabilise” aussi l’Asie, Emmanuel Macron a eu un mot pour Vladimir Poutine l’accusant d’avoir “menti” sur sa volonté de faire “la paix”.Il a appelé Donald Trump à “traduire en actes”, et en menace de “sanctions massives”, sa “colère” à l’égard du président russe, que le dirigeant américain a qualifié de “complètement fou” après de nouvelles attaques d’ampleur menée par Moscou contre l’Ukraine.

Protection des consommateurs européens: Shein menacée d’amendes

Fausses réductions, informations trompeuses…: l’Union européenne a mis en cause lundi le vendeur en ligne Shein, géant du prêt-à-porter très bon marché, accusé de pratiques contraires aux droits des consommateurs européens et menacé d’amendes.La plateforme d’origine chinoise dispose maintenant d’un mois pour répondre aux inquiétudes soulevées par la Commission européenne et les autorités de protection des consommateurs belge, française, irlandaise et néerlandaise.Si le géant de la “fast fashion” “ne répond pas aux préoccupations soulevées, les autorités nationales peuvent prendre des mesures coercitives”, dont des amendes indexées sur le chiffre d’affaires annuel de Shein dans les pays concernés, indique la Commission.L’Union européenne a lancé en février une enquête sur cette plateforme en ligne, soupçonnée de ne pas suffisamment lutter contre la vente de produits qui enfreignent les normes européennes.Lundi, la Commission a dénoncé un “large éventail” d’infractions potentielles, dont des “faux rabais”, des “faux délais” d’achat pour pousser à la consommation, des “étiquettes de produits trompeuses” ou des “allégations trompeuses” en matière de durabilité des produits. L’UE souligne aussi que “les consommateurs ne peuvent pas facilement contacter Shein pour des questions ou des plaintes”.Dans un communiqué transmis à l’AFP, Shein a assuré travailler “de manière constructive avec les autorités nationales de protection des consommateurs et la Commission européenne pour démontrer [son] engagement à respecter les lois et règlements de l’Union européenne”.”Nous demeurons engagés dans ce processus pour répondre à toutes les préoccupations. Notre priorité reste de garantir aux consommateurs européens une expérience d’achat en ligne sûre, fiable et agréable”, a ajouté l’entreprise.Le 20 mai, l’UE a en outre proposé d’imposer des frais de 2 euros sur chaque petit colis entrant en Europe et actuellement exemptés de droits de douane, ce qui affecterait des plateformes asiatiques comme Shein et Temu.

Protection des consommateurs européens: Shein menacée d’amendes

Fausses réductions, informations trompeuses…: l’Union européenne a mis en cause lundi le vendeur en ligne Shein, géant du prêt-à-porter très bon marché, accusé de pratiques contraires aux droits des consommateurs européens et menacé d’amendes.La plateforme d’origine chinoise dispose maintenant d’un mois pour répondre aux inquiétudes soulevées par la Commission européenne et les autorités de protection des consommateurs belge, française, irlandaise et néerlandaise.Si le géant de la “fast fashion” “ne répond pas aux préoccupations soulevées, les autorités nationales peuvent prendre des mesures coercitives”, dont des amendes indexées sur le chiffre d’affaires annuel de Shein dans les pays concernés, indique la Commission.L’Union européenne a lancé en février une enquête sur cette plateforme en ligne, soupçonnée de ne pas suffisamment lutter contre la vente de produits qui enfreignent les normes européennes.Lundi, la Commission a dénoncé un “large éventail” d’infractions potentielles, dont des “faux rabais”, des “faux délais” d’achat pour pousser à la consommation, des “étiquettes de produits trompeuses” ou des “allégations trompeuses” en matière de durabilité des produits. L’UE souligne aussi que “les consommateurs ne peuvent pas facilement contacter Shein pour des questions ou des plaintes”.Dans un communiqué transmis à l’AFP, Shein a assuré travailler “de manière constructive avec les autorités nationales de protection des consommateurs et la Commission européenne pour démontrer [son] engagement à respecter les lois et règlements de l’Union européenne”.”Nous demeurons engagés dans ce processus pour répondre à toutes les préoccupations. Notre priorité reste de garantir aux consommateurs européens une expérience d’achat en ligne sûre, fiable et agréable”, a ajouté l’entreprise.Le 20 mai, l’UE a en outre proposé d’imposer des frais de 2 euros sur chaque petit colis entrant en Europe et actuellement exemptés de droits de douane, ce qui affecterait des plateformes asiatiques comme Shein et Temu.

Gaza: 52 morts dans les raids israéliens selon les secours, appels à cesser l’offensive

Au moins 52 personnes ont péri dans des frappes israéliennes lundi à Gaza, dont 33 dans une école abritant des déplacés, ont indiqué les secours au milieu des appels internationaux pressant Israël à cesser son offensive dans le territoire palestinien affamé. En pleine intensification de la campagne israélienne, une source du Hamas a affirmé que le mouvement avait accepté une nouvelle proposition de l’émissaire américain Steve Witkoff, qui “met l’accent sur un cessez-le-feu permanent dans la bande de Gaza”.Israël a intensifié son offensive à Gaza le 17 mai, dans le but affiché de libérer les derniers otages, de prendre le contrôle de tout Gaza et d’anéantir le mouvement islamiste palestinien Hamas, dont l’attaque sans précédent sur le sol israélien le 7 octobre 2023 a déclenché la guerre.Ces derniers jours, la Défense civile à Gaza a rapporté quotidiennement des dizaines de morts dont des enfants dans le pilonnage israélien du petit territoire, où Israël assiège depuis plus de 19 mois les quelque 2,4 millions d’habitants. “C’est indescriptible: peur, horreur, confusion, enfants hurlant, odeur de chair brûlée, odeur d’objets carbonisés, odeur de soufre, et il y avait du sang partout”, raconte Farah Nasser, qui a été réveillée par le bombardement contre l’école.Dans la cour de l’école, des déplacés tentent de sauver quelques biens dans les décombres. Et à l’hôpital Al-Ahli de la ville, des femmes pleurent la mort de leurs proches placés dans des housses blanches.Selon la Défense civile, 33 Palestiniens, des enfants en majorité, ont été tués dans le “massacre” à l’école Fahmi Al-Jarjaoui de Gaza-ville (nord).L’armée israélienne a dit avoir visé dans la zone de l’école “des terroristes de premier plan dans un centre de commandement et de contrôle”. Elle accuse régulièrement le Hamas d’opérer à partir d’établissements scolaires ou de santé, qu’elle a frappés à plusieurs reprises, ce que le mouvement nie.Ailleurs dans le nord du territoire, 19 personnes ont été tuées dans un bombardement israélien sur une maison de Jabalia.    – Berlin “ne comprend plus” -L’armée israélienne a en outre émis un nouvel ordre d’évacuation de certains quartiers de Khan Younès (sud), invoquant des tirs de trois roquettes depuis ce secteur.L’une a été interceptée et les autres sont tombées à Gaza, a indiqué l’armée au moment où Israël célèbre la “Journée de Jérusalem”, qui marque la prise et l’occupation du secteur oriental de la ville lors de la guerre israélo-arabe de 1967. L’escalade israélienne et les souffrances des civils palestiniens à Gaza confrontés à dés pénuries de nourriture, d”eau et de médicaments, nourrissent une indignation internationale croissante. Fustigeant avec une rare fermeté les actions d’Israël,le chancelier allemand Friedrich Merz a menacé de ne plus continuer à soutenir le gouvernement de Benjamin Netanyahu, son allié. “Je ne comprends franchement pas ce que l’armée israélienne fait à Gaza (…) On ne peut plus le justifier par une lutte contre le terrorisme du Hamas”.Mais l’Allemagne continuera de vendre des armes à Israël, a assuré lundi son ministre des Affaires étrangères Johann Wadephul.L’Espagne a demandé à ses partenaires de l’Union européenne d’imposer un embargo sur les ventes d’armes à Israël.- “Immense cimetière” -“Il faut arrêter cette offensive qui n’a aucun objectif militaire, sauf si l’objectif est de transformer Gaza en un immense cimetière”, a dit lundi José Manuel Albares, le chef de la diplomatie espagnole.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP à partir de données officielles.Sur 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues dans Gaza, dont au moins 34 mortes, selon les autorités israéliennes. Plus de 53.977 personnes, majoritairement des civils, ont été tués par la campagne de représailles israéliennes, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.Les Gazaouis manquent aussi de tout après plus de deux mois d’un total blocage de l’aide humanitaire, qu’Israël n’a que partiellement levé la semaine dernière pour des livraisons au compte-gouttes. Jake Wood, le chef de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), organisation créée de toutes pièces et soutenue par les Etats-Unis, a annoncé sa démission faute de pouvoir opérer dans le respect des principes humanitaires de “neutralité, impartialité et indépendance”.L’organisation, qui siège à Genève, avait annoncé le 14 mai se préparer à livrer de la nourriture aux Gazaouis. Et sa direction a insisté qu’à partir de ce lundi, elle commencerait à livrer directement de l’aide à Gaza”, pour “atteindre plus d’un million de Palestiniens d’ici la fin de la semaine”.  

Gaza: 52 morts dans les raids israéliens selon les secours, appels à cesser l’offensive

Au moins 52 personnes ont péri dans des frappes israéliennes lundi à Gaza, dont 33 dans une école abritant des déplacés, ont indiqué les secours au milieu des appels internationaux pressant Israël à cesser son offensive dans le territoire palestinien affamé. En pleine intensification de la campagne israélienne, une source du Hamas a affirmé que le mouvement avait accepté une nouvelle proposition de l’émissaire américain Steve Witkoff, qui “met l’accent sur un cessez-le-feu permanent dans la bande de Gaza”.Israël a intensifié son offensive à Gaza le 17 mai, dans le but affiché de libérer les derniers otages, de prendre le contrôle de tout Gaza et d’anéantir le mouvement islamiste palestinien Hamas, dont l’attaque sans précédent sur le sol israélien le 7 octobre 2023 a déclenché la guerre.Ces derniers jours, la Défense civile à Gaza a rapporté quotidiennement des dizaines de morts dont des enfants dans le pilonnage israélien du petit territoire, où Israël assiège depuis plus de 19 mois les quelque 2,4 millions d’habitants. “C’est indescriptible: peur, horreur, confusion, enfants hurlant, odeur de chair brûlée, odeur d’objets carbonisés, odeur de soufre, et il y avait du sang partout”, raconte Farah Nasser, qui a été réveillée par le bombardement contre l’école.Dans la cour de l’école, des déplacés tentent de sauver quelques biens dans les décombres. Et à l’hôpital Al-Ahli de la ville, des femmes pleurent la mort de leurs proches placés dans des housses blanches.Selon la Défense civile, 33 Palestiniens, des enfants en majorité, ont été tués dans le “massacre” à l’école Fahmi Al-Jarjaoui de Gaza-ville (nord).L’armée israélienne a dit avoir visé dans la zone de l’école “des terroristes de premier plan dans un centre de commandement et de contrôle”. Elle accuse régulièrement le Hamas d’opérer à partir d’établissements scolaires ou de santé, qu’elle a frappés à plusieurs reprises, ce que le mouvement nie.Ailleurs dans le nord du territoire, 19 personnes ont été tuées dans un bombardement israélien sur une maison de Jabalia.    – Berlin “ne comprend plus” -L’armée israélienne a en outre émis un nouvel ordre d’évacuation de certains quartiers de Khan Younès (sud), invoquant des tirs de trois roquettes depuis ce secteur.L’une a été interceptée et les autres sont tombées à Gaza, a indiqué l’armée au moment où Israël célèbre la “Journée de Jérusalem”, qui marque la prise et l’occupation du secteur oriental de la ville lors de la guerre israélo-arabe de 1967. L’escalade israélienne et les souffrances des civils palestiniens à Gaza confrontés à dés pénuries de nourriture, d”eau et de médicaments, nourrissent une indignation internationale croissante. Fustigeant avec une rare fermeté les actions d’Israël,le chancelier allemand Friedrich Merz a menacé de ne plus continuer à soutenir le gouvernement de Benjamin Netanyahu, son allié. “Je ne comprends franchement pas ce que l’armée israélienne fait à Gaza (…) On ne peut plus le justifier par une lutte contre le terrorisme du Hamas”.Mais l’Allemagne continuera de vendre des armes à Israël, a assuré lundi son ministre des Affaires étrangères Johann Wadephul.L’Espagne a demandé à ses partenaires de l’Union européenne d’imposer un embargo sur les ventes d’armes à Israël.- “Immense cimetière” -“Il faut arrêter cette offensive qui n’a aucun objectif militaire, sauf si l’objectif est de transformer Gaza en un immense cimetière”, a dit lundi José Manuel Albares, le chef de la diplomatie espagnole.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP à partir de données officielles.Sur 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues dans Gaza, dont au moins 34 mortes, selon les autorités israéliennes. Plus de 53.977 personnes, majoritairement des civils, ont été tués par la campagne de représailles israéliennes, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.Les Gazaouis manquent aussi de tout après plus de deux mois d’un total blocage de l’aide humanitaire, qu’Israël n’a que partiellement levé la semaine dernière pour des livraisons au compte-gouttes. Jake Wood, le chef de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), organisation créée de toutes pièces et soutenue par les Etats-Unis, a annoncé sa démission faute de pouvoir opérer dans le respect des principes humanitaires de “neutralité, impartialité et indépendance”.L’organisation, qui siège à Genève, avait annoncé le 14 mai se préparer à livrer de la nourriture aux Gazaouis. Et sa direction a insisté qu’à partir de ce lundi, elle commencerait à livrer directement de l’aide à Gaza”, pour “atteindre plus d’un million de Palestiniens d’ici la fin de la semaine”.  

franceinfo: des journaux toutes les heures et Loïc de la Mornais en plateau

La chaîne télé franceinfo profite de son changement de numéro pour évoluer: elle proposera désormais des journaux toutes les heures et repense sa case 21h/23h, confiée à Loïc de la Mornais, a-t-elle annoncé lundi.Passer du canal 27 de la TNT (télévision numérique terrestre) au 16 est “une opportunité magnifique”, a déclaré le directeur de l’information du groupe public France Télévisions, Alexandre Kara, lors d’une conférence de presse.Effectif à partir du 6 juin, ce changement s’inscrit dans une vaste modification de la numérotation décidée par l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel.Les quatre chaînes info seront toutes regroupées: outre franceinfo, BFMTV basculera sur le numéro 13 (au lieu du 15 auparavant), CNews sur le 14 (au lieu du 16) et LCI sur le 15 (au lieu du 26).Jusque-là dernière dans la numérotation des chaînes TNT gratuites, franceinfo l’est aussi au classement des audiences des chaînes info (0,8% en avril selon Médiamétrie, contre 1,8% pour LCI, 2,7% pour BFMTV et 3,3% pour CNews). Avancer sur la grille pourrait donc lui permettre de faire mieux.”Il n’y aura pas d’effet miracle (…), tout dépend de ce qu’on mettra à l’antenne”, a tempéré Romain Messy, directeur de la rédaction depuis mars.Pour “trouver l’essentiel de l’actu à heure fixe”, comme à la radio, la chaîne télé proposera toute la journée des journaux de 6 ou 7 minutes chaque heure, et les rappels des titres chaque demi-heure.En outre, franceinfo “redéfinit” sa tranche 21h-23h, confiée à Loïc de la Mornais, jusque-là grand reporter à France 2.”Il est l’incarnation du terrain, du reportage, de cette coloration qu’on veut donner à l’antenne”, a commenté Muriel Pleynet, directrice de franceinfo.Autre nouveauté, l’arrivée d’un 18h-20h le week-end, présenté par Myriam Encaoua (ex-LCP). En semaine, cette tranche est animée par Sonia Chironi.Toujours le week-end, la chaîne proposera du direct non-stop, ce qui n’était pas le cas jusque-là.”On avait une faiblesse globale le week-end”, a analysé M. Messy.Enfin, franceinfo a opéré une “réorganisation structurelle” après deux polémiques en début d’année liées à la couverture de la situation à Gaza. Cela avait abouti à la mise en retrait de son directeur Laurent Delpech.Pour la campagne de communication accompagnant le changement de numérotation, franceinfo a choisi le slogan “L’information n’est pas une opinion”, qui sonne comme une pique envers CNews, contrôlée par le milliardaire conservateur Vincent Bolloré.”Les faits, c’est une ligne qui n’est pas celle prise par un certain nombre de médias aujourd’hui”, a estimé M. Kara sans citer de noms.

franceinfo: des journaux toutes les heures et Loïc de la Mornais en plateau

La chaîne télé franceinfo profite de son changement de numéro pour évoluer: elle proposera désormais des journaux toutes les heures et repense sa case 21h/23h, confiée à Loïc de la Mornais, a-t-elle annoncé lundi.Passer du canal 27 de la TNT (télévision numérique terrestre) au 16 est “une opportunité magnifique”, a déclaré le directeur de l’information du groupe public France Télévisions, Alexandre Kara, lors d’une conférence de presse.Effectif à partir du 6 juin, ce changement s’inscrit dans une vaste modification de la numérotation décidée par l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel.Les quatre chaînes info seront toutes regroupées: outre franceinfo, BFMTV basculera sur le numéro 13 (au lieu du 15 auparavant), CNews sur le 14 (au lieu du 16) et LCI sur le 15 (au lieu du 26).Jusque-là dernière dans la numérotation des chaînes TNT gratuites, franceinfo l’est aussi au classement des audiences des chaînes info (0,8% en avril selon Médiamétrie, contre 1,8% pour LCI, 2,7% pour BFMTV et 3,3% pour CNews). Avancer sur la grille pourrait donc lui permettre de faire mieux.”Il n’y aura pas d’effet miracle (…), tout dépend de ce qu’on mettra à l’antenne”, a tempéré Romain Messy, directeur de la rédaction depuis mars.Pour “trouver l’essentiel de l’actu à heure fixe”, comme à la radio, la chaîne télé proposera toute la journée des journaux de 6 ou 7 minutes chaque heure, et les rappels des titres chaque demi-heure.En outre, franceinfo “redéfinit” sa tranche 21h-23h, confiée à Loïc de la Mornais, jusque-là grand reporter à France 2.”Il est l’incarnation du terrain, du reportage, de cette coloration qu’on veut donner à l’antenne”, a commenté Muriel Pleynet, directrice de franceinfo.Autre nouveauté, l’arrivée d’un 18h-20h le week-end, présenté par Myriam Encaoua (ex-LCP). En semaine, cette tranche est animée par Sonia Chironi.Toujours le week-end, la chaîne proposera du direct non-stop, ce qui n’était pas le cas jusque-là.”On avait une faiblesse globale le week-end”, a analysé M. Messy.Enfin, franceinfo a opéré une “réorganisation structurelle” après deux polémiques en début d’année liées à la couverture de la situation à Gaza. Cela avait abouti à la mise en retrait de son directeur Laurent Delpech.Pour la campagne de communication accompagnant le changement de numérotation, franceinfo a choisi le slogan “L’information n’est pas une opinion”, qui sonne comme une pique envers CNews, contrôlée par le milliardaire conservateur Vincent Bolloré.”Les faits, c’est une ligne qui n’est pas celle prise par un certain nombre de médias aujourd’hui”, a estimé M. Kara sans citer de noms.