Une nouvelle attaque aérienne massive sur Kiev fait 3 morts, avant un dernier échange de prisonniers

L’Ukraine a subi une nouvelle attaque aérienne massive tôt dimanche matin, qui a fait trois morts dans la région de Kiev, tandis qu’à Moscou des drones ukrainiens ont contraint des aéroports à des fermetures temporaires, quelques heures avant un dernier échange prévu de prisonniers entre la Russie et l’Ukraine.”Malheureusement, trois personnes sont mortes cette nuit à la suite d’une attaque ennemie dans la région de Kiev”, a indiqué le responsable de l’administration militaire régionale, Mykola Kalachnyk.Une personne est morte dans le district d’Oboukhiv, une autre dans celui de Boutcha, a-t-il détaillé sur Telegram, faisant aussi état de 10 blessés dans cette région.Plus d’une dizaine de drones russes avaient été détectés tôt dimanche matin à Kiev, selon les autorités de la ville, et des journalistes de l’AFP ont entendu des explosions. L’essentiel du pays a été placé sous alerte aérienne après des tirs de missiles de croisière.Il s’agit de la deuxième nuit d’attaques importantes contre Kiev, après quelque 250 drones et 14 missiles balistiques détectés dans la nuit de vendredi à samedi par les forces aériennes ukrainiennes, ciblant en majorité la capitale.Des attaques ont aussi été signalées sur les régions de Mykolaïv et Kherson dans le sud du pays, et Ternopil dans l’ouest, par les autorités locales.”Plus d’une douzaine de drones ennemis se trouvent déjà dans l’espace aérien autour de la capitale. De nouveaux s’approchent également”, a indiqué Timour Tkatchenko, chef de l’administration militaire de Kiev aux premières heures du matin dimanche.”L’ennemi risque d’utiliser un grand nombre de drones et de missiles à partir d’avions stratégiques”, a-t-il ajouté”, sur Telegram.”Kiev subit une attaque massive” a indiqué plus tard le maire de Kiev Vitali Klitschko, après avoir indiqué que “dix personnes ont été blessées dans la capitale. Deux d’entre elles ont été hospitalisées”.A Moscou, le maire a fait état de plus d’une dizaine de drones ukainiens au dessus de la capitale russe.”Le personnel des services d’urgence travaille sur le site où les débris sont tombés” a écrit Sergueï Sobianine, sur Telegram.Quatre aéroports moscovites, dont le principal Cheremetievo, ont été temporairement fermés puis rouverts tôt dimanche, selon l’agence nationale de l’aviation Rossaviatsia.Ces attaques surviennent en plein échange de prisonniers, une dernière étape étant prévue dimanche, seul résultat tangible des premiers pourparlers directs entre Russes et Ukrainiens mi-mai à Istanbul.- Conditions pour un accord -Samedi, 307 prisonniers de guerre russes ont été échangés contre le même nombre de militaires ukrainiens, ont annoncé Kiev et Moscou.Le premier volet de ce vaste échange, au format 1.000 pour 1.000, avait porté vendredi sur 270 militaires et 120 civils de chaque camp. L’échange de prisonniers et de corps de militaires tués au combat reste l’un des derniers domaines de coopération entre Kiev et Moscou, alors que la Russie occupe environ 20% du territoire ukrainien.Après plus de trois ans de combats, les deux pays détiennent des milliers de prisonniers de guerre.L’échange de vendredi avait été annoncé par Donald Trump, qui a affirmé vouloir amener les deux belligérants à négocier pour mettre fin le plus vite possible au “bain de sang”. Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a indiqué vendredi que Moscou travaillait sur un document exposant “les conditions d’un accord durable, global et à long terme sur le règlement” du conflit, qui sera transmis à l’Ukraine une fois l’échange de prisonniers finalisé.Kiev doit faire de même pour ses propres conditions.”L’Ukraine est prête à toute forme de diplomatie qui produit des résultats, nous sommes prêts à toutes les étapes qui garantiront une sécurité réelle. C’est la Russie qui n’est prête à rien”, a déploré samedi M. Zelensky, dans son allocution quotidienne.Selon lui, la semaine prochaine devra être consacrée “à mettre une nouvelle pression sur la Russie”.Parallèlement, les combats continuent sur le front, où l’armée russe, plus nombreuse et mieux équipée, poursuit dans certains secteurs une lente avancée, malgré des pertes importantes.Le ministère russe de la Défense a revendiqué samedi la conquête de deux villages ukrainiens, Stoupotchki et Odrané, situés dans la région de Donetsk (est), qui reste l’épicentre des affrontements.A plus de 300 km de là, le ministère a également affirmé samedi que ses troupes s’étaient emparés de la localité de Loknia, dans la région de Soumy (nord-est), frontalière de la Russie et où Moscou a dit vouloir créer une zone tampon pour prévenir des incursions ukrainiennes sur son territoire.

Une nouvelle attaque aérienne massive sur Kiev fait 3 morts, avant un dernier échange de prisonniers

L’Ukraine a subi une nouvelle attaque aérienne massive tôt dimanche matin, qui a fait trois morts dans la région de Kiev, tandis qu’à Moscou des drones ukrainiens ont contraint des aéroports à des fermetures temporaires, quelques heures avant un dernier échange prévu de prisonniers entre la Russie et l’Ukraine.”Malheureusement, trois personnes sont mortes cette nuit à la suite d’une attaque ennemie dans la région de Kiev”, a indiqué le responsable de l’administration militaire régionale, Mykola Kalachnyk.Une personne est morte dans le district d’Oboukhiv, une autre dans celui de Boutcha, a-t-il détaillé sur Telegram, faisant aussi état de 10 blessés dans cette région.Plus d’une dizaine de drones russes avaient été détectés tôt dimanche matin à Kiev, selon les autorités de la ville, et des journalistes de l’AFP ont entendu des explosions. L’essentiel du pays a été placé sous alerte aérienne après des tirs de missiles de croisière.Il s’agit de la deuxième nuit d’attaques importantes contre Kiev, après quelque 250 drones et 14 missiles balistiques détectés dans la nuit de vendredi à samedi par les forces aériennes ukrainiennes, ciblant en majorité la capitale.Des attaques ont aussi été signalées sur les régions de Mykolaïv et Kherson dans le sud du pays, et Ternopil dans l’ouest, par les autorités locales.”Plus d’une douzaine de drones ennemis se trouvent déjà dans l’espace aérien autour de la capitale. De nouveaux s’approchent également”, a indiqué Timour Tkatchenko, chef de l’administration militaire de Kiev aux premières heures du matin dimanche.”L’ennemi risque d’utiliser un grand nombre de drones et de missiles à partir d’avions stratégiques”, a-t-il ajouté”, sur Telegram.”Kiev subit une attaque massive” a indiqué plus tard le maire de Kiev Vitali Klitschko, après avoir indiqué que “dix personnes ont été blessées dans la capitale. Deux d’entre elles ont été hospitalisées”.A Moscou, le maire a fait état de plus d’une dizaine de drones ukainiens au dessus de la capitale russe.”Le personnel des services d’urgence travaille sur le site où les débris sont tombés” a écrit Sergueï Sobianine, sur Telegram.Quatre aéroports moscovites, dont le principal Cheremetievo, ont été temporairement fermés puis rouverts tôt dimanche, selon l’agence nationale de l’aviation Rossaviatsia.Ces attaques surviennent en plein échange de prisonniers, une dernière étape étant prévue dimanche, seul résultat tangible des premiers pourparlers directs entre Russes et Ukrainiens mi-mai à Istanbul.- Conditions pour un accord -Samedi, 307 prisonniers de guerre russes ont été échangés contre le même nombre de militaires ukrainiens, ont annoncé Kiev et Moscou.Le premier volet de ce vaste échange, au format 1.000 pour 1.000, avait porté vendredi sur 270 militaires et 120 civils de chaque camp. L’échange de prisonniers et de corps de militaires tués au combat reste l’un des derniers domaines de coopération entre Kiev et Moscou, alors que la Russie occupe environ 20% du territoire ukrainien.Après plus de trois ans de combats, les deux pays détiennent des milliers de prisonniers de guerre.L’échange de vendredi avait été annoncé par Donald Trump, qui a affirmé vouloir amener les deux belligérants à négocier pour mettre fin le plus vite possible au “bain de sang”. Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a indiqué vendredi que Moscou travaillait sur un document exposant “les conditions d’un accord durable, global et à long terme sur le règlement” du conflit, qui sera transmis à l’Ukraine une fois l’échange de prisonniers finalisé.Kiev doit faire de même pour ses propres conditions.”L’Ukraine est prête à toute forme de diplomatie qui produit des résultats, nous sommes prêts à toutes les étapes qui garantiront une sécurité réelle. C’est la Russie qui n’est prête à rien”, a déploré samedi M. Zelensky, dans son allocution quotidienne.Selon lui, la semaine prochaine devra être consacrée “à mettre une nouvelle pression sur la Russie”.Parallèlement, les combats continuent sur le front, où l’armée russe, plus nombreuse et mieux équipée, poursuit dans certains secteurs une lente avancée, malgré des pertes importantes.Le ministère russe de la Défense a revendiqué samedi la conquête de deux villages ukrainiens, Stoupotchki et Odrané, situés dans la région de Donetsk (est), qui reste l’épicentre des affrontements.A plus de 300 km de là, le ministère a également affirmé samedi que ses troupes s’étaient emparés de la localité de Loknia, dans la région de Soumy (nord-est), frontalière de la Russie et où Moscou a dit vouloir créer une zone tampon pour prévenir des incursions ukrainiennes sur son territoire.

In India’s congested cities, delivery apps cash in

In India’s sprawling financial hub of Mumbai armies of “dabbawalas” have for decades crisscrossed the city by foot and bicycle, delivering home-cooked food to office workers who are keen to avoid the searing heat and traffic-snarled streets.Now, across the country, young entrepreneurs are taking that tradition to the next level with the explosion of shopping apps that allow customers to get hold of not only food and drink but anything else from clothes to iPhones — within minutes.The so-called quick commerce apps are redefining the retail game, not only disrupting e-commerce titans such as Amazon with their speed and efficiency but also long-established “mom and pop” stores which are no longer convenient enough.At a warehouse managed by online grocer BigBasket in central Mumbai, employees work with military-like precision to pull off deliveries in just 10 minutes.These warehouses are known within the industry as “dark stores”, a reference to being closed off to customers.When a new order is received, a worker leaps into action, darting through aisles filled with everything from fizzy drinks to vegetables, packing a bag of groceries handed to a motorbike rider — the modern-day “dabbawala”, Hindi for “lunchbox man”.Local tech companies have poured in billions to set up these nifty logistical networks across big cities, fuelling India’s rapid shopping industry.  – ‘Unprecedented’ -For millions of customers, it’s an easy way to avoid shopping in the sweltering heat — visiting multiple food stalls — and spending hours navigating the country’s notorious traffic jams. Growth has been “very strong”, BigBasket co-founder Vipul Parekh told AFP, pointing to forecasts that indicate a compounded annual growth rate of more than 60 percent over the next two to three years. “When you talk of a large industry transforming and growing at this pace, that is unprecedented,” he said. Delivery apps such as Getir or Jokr have faltered in Europe and the United States in recent years, as pandemic-induced demand wore off and rising inflation pinched customer wallets.  But sales in India have soared from $100 million in 2020 to an estimated $6 billion in 2024, according to projections by market analysis firm Datum Intelligence.This could hit $40 billion by the end of the decade, according to investment bank JM Financial.    Companies say India’s quick commerce’s growth is partly down to the sheer scale of people living in tight-packed cities within a roughly two kilometre (one mile) radius of a “dark store”, said Parekh.”The revenue potential in that catchment is very high,” he said.A lack of many traditional supermarket grocery chains in India aid the business model, he said. Rinish Ravindra, a regular user, admits that they make him “lazy”, but argues that the convenience is unbeatable. “I just press a bunch of keys and all of it comes delivered to home,” says the 32-year-old, who works in Mumbai’s film industry. Local players have made rapid progress but competition is heating up. Amazon is getting its act together, along with Walmart-owned Flipkart and billionaire Mukesh Ambani’s Reliance Industries as they belatedly roll out rapid delivery offerings.”One of the problems with e-commerce players like Amazon is that, until now, they’ve relied on these big fulfilment centres that sit on the outside or outskirts of cities,” said Satish Meena of Datum Intelligence.”These aren’t suited for rapid delivery, which is why they now need to invest to build their own dark store networks within urban areas.”  – ‘Just order it online’ -However, a more crowded industry threatens the sustainability of the sector that has already seen one prominent start-up go bust.”My sense is that the market is good enough for two to three players,” said Rahul Malhotra of Bernstein, a research firm, adding that the total addressable market may be worth around $50-$60 billion. “Some of the early movers, with hyperlocal capabilities obviously, have an advantage here.”The sector could also face challenges from thousands of small, family-run shops. The Confederation of All India Traders, a leading industry group that claims to represent over 90 million small businesses, has called for “a nationwide movement” against newer platforms. Its president likened quick commerce to being a “modern-day East India Company”, a reference to the rapacious British power that began in the 17th century to seize swathes of India, preceding colonial rule.For now, customers are voting with their wallets.  “When I think of groceries I think, ‘I can just order it online’,” said Ravindra. 

In India’s congested cities, delivery apps cash in

In India’s sprawling financial hub of Mumbai armies of “dabbawalas” have for decades crisscrossed the city by foot and bicycle, delivering home-cooked food to office workers who are keen to avoid the searing heat and traffic-snarled streets.Now, across the country, young entrepreneurs are taking that tradition to the next level with the explosion of shopping apps that allow customers to get hold of not only food and drink but anything else from clothes to iPhones — within minutes.The so-called quick commerce apps are redefining the retail game, not only disrupting e-commerce titans such as Amazon with their speed and efficiency but also long-established “mom and pop” stores which are no longer convenient enough.At a warehouse managed by online grocer BigBasket in central Mumbai, employees work with military-like precision to pull off deliveries in just 10 minutes.These warehouses are known within the industry as “dark stores”, a reference to being closed off to customers.When a new order is received, a worker leaps into action, darting through aisles filled with everything from fizzy drinks to vegetables, packing a bag of groceries handed to a motorbike rider — the modern-day “dabbawala”, Hindi for “lunchbox man”.Local tech companies have poured in billions to set up these nifty logistical networks across big cities, fuelling India’s rapid shopping industry.  – ‘Unprecedented’ -For millions of customers, it’s an easy way to avoid shopping in the sweltering heat — visiting multiple food stalls — and spending hours navigating the country’s notorious traffic jams. Growth has been “very strong”, BigBasket co-founder Vipul Parekh told AFP, pointing to forecasts that indicate a compounded annual growth rate of more than 60 percent over the next two to three years. “When you talk of a large industry transforming and growing at this pace, that is unprecedented,” he said. Delivery apps such as Getir or Jokr have faltered in Europe and the United States in recent years, as pandemic-induced demand wore off and rising inflation pinched customer wallets.  But sales in India have soared from $100 million in 2020 to an estimated $6 billion in 2024, according to projections by market analysis firm Datum Intelligence.This could hit $40 billion by the end of the decade, according to investment bank JM Financial.    Companies say India’s quick commerce’s growth is partly down to the sheer scale of people living in tight-packed cities within a roughly two kilometre (one mile) radius of a “dark store”, said Parekh.”The revenue potential in that catchment is very high,” he said.A lack of many traditional supermarket grocery chains in India aid the business model, he said. Rinish Ravindra, a regular user, admits that they make him “lazy”, but argues that the convenience is unbeatable. “I just press a bunch of keys and all of it comes delivered to home,” says the 32-year-old, who works in Mumbai’s film industry. Local players have made rapid progress but competition is heating up. Amazon is getting its act together, along with Walmart-owned Flipkart and billionaire Mukesh Ambani’s Reliance Industries as they belatedly roll out rapid delivery offerings.”One of the problems with e-commerce players like Amazon is that, until now, they’ve relied on these big fulfilment centres that sit on the outside or outskirts of cities,” said Satish Meena of Datum Intelligence.”These aren’t suited for rapid delivery, which is why they now need to invest to build their own dark store networks within urban areas.”  – ‘Just order it online’ -However, a more crowded industry threatens the sustainability of the sector that has already seen one prominent start-up go bust.”My sense is that the market is good enough for two to three players,” said Rahul Malhotra of Bernstein, a research firm, adding that the total addressable market may be worth around $50-$60 billion. “Some of the early movers, with hyperlocal capabilities obviously, have an advantage here.”The sector could also face challenges from thousands of small, family-run shops. The Confederation of All India Traders, a leading industry group that claims to represent over 90 million small businesses, has called for “a nationwide movement” against newer platforms. Its president likened quick commerce to being a “modern-day East India Company”, a reference to the rapacious British power that began in the 17th century to seize swathes of India, preceding colonial rule.For now, customers are voting with their wallets.  “When I think of groceries I think, ‘I can just order it online’,” said Ravindra.Â